TFE la place du rire, du sourire, de l'humour dans les soins
Modérateurs : Modérateurs, ESI - TFE
TFE:le rire, l'humour,le stress,les emotions...
bonjour à toutes et tous.
j'ai lu avec interet vos commentaires sur le rire.je suis animateur de club de rire et j'interviens en bien etre et gestion de stress et des émotions par le rire auprés de particuliers ,d'entreprises et de structures diverses.j'interviens aussi sur le module optionnel de 3e année infirmiére.Pour plus d'information,bienvenues sur
http://monsite.orange.fr/atelier-rirozeclats/ A trés bientot.

j'ai lu avec interet vos commentaires sur le rire.je suis animateur de club de rire et j'interviens en bien etre et gestion de stress et des émotions par le rire auprés de particuliers ,d'entreprises et de structures diverses.j'interviens aussi sur le module optionnel de 3e année infirmiére.Pour plus d'information,bienvenues sur
http://monsite.orange.fr/atelier-rirozeclats/ A trés bientot.

TFE : rire, une manière de pleurer ?
Bonjour!
Mon TFE va s'intituler "le rire, une manière de pleurer?"
En fait il sagit du "fou rire" a un moment inattendu, par exemple lors du toilette mortuaire, lors d'un soin ou d'une situation difficile...Le rire n'est pas du tout recherché, il n'est même pas du tout le bienvenu, mais pourtant il est là, le fou rire impossible à contrôler, sans raison, alors que ce n'est absolument pas marrant. Je sais que cela arrive "souvent" mais je ne trouve rien en documentation pour ma bibliographie!! (seulement le rire provoqué, l'humour, la gélothérapie...etc et ce n'est pas ça que je cherche)
est -ce que quelqu'un connaitrait des livres, revues, site internets...etc où je pourrais me renseigner? Toutes vos expériences sont également les bienvenues!!
Merci!!
Mon TFE va s'intituler "le rire, une manière de pleurer?"
En fait il sagit du "fou rire" a un moment inattendu, par exemple lors du toilette mortuaire, lors d'un soin ou d'une situation difficile...Le rire n'est pas du tout recherché, il n'est même pas du tout le bienvenu, mais pourtant il est là, le fou rire impossible à contrôler, sans raison, alors que ce n'est absolument pas marrant. Je sais que cela arrive "souvent" mais je ne trouve rien en documentation pour ma bibliographie!! (seulement le rire provoqué, l'humour, la gélothérapie...etc et ce n'est pas ça que je cherche)
est -ce que quelqu'un connaitrait des livres, revues, site internets...etc où je pourrais me renseigner? Toutes vos expériences sont également les bienvenues!!
Merci!!
Dernière modification par Juju5544 le 03 déc. 2009 18:52, modifié 1 fois.
Raison : Titre modifié
Raison : Titre modifié
Re: TFE : rire, une manière de pleurer ?
Peut-être pourrais tu chercher vers les différentes réactions des soignants face aux soins, les mécanismes de défense aussi...
Infirmière depuis le 26 Novembre 2010!!!!
Chirurgie digestive et générale.
Chirurgie digestive et générale.
Re: TFE : rire, une manière de pleurer ?
je n'ai pas de références de bouquins ou sites mais des expériences perso.
Ce rire pointe le bout de son nez dans les moments les plus inopportuns comme les décés.
Rire défouloir,on a des crises de fou-rire alors que l'on devrait être malheureuse,compatissantemais on rit à ne plus pouvoir s'arrêter.
évacuation du trop plein de stress,du surbooking,de l'épuisement.
on ne le contrôle pas et s'arrête comme il est venu avec après parfois une crise de larmes.
il peut être déclenché par des situations cocasses,la présence d'objets qui nous paraissent insolites.
cas perso d'une personne décédée à habiller avec comme habits une marinnière et la présence d'une pipe ainsi qu'une casquette !!!! délire en s'imaginant la personne décédée en "popeye"!!
c'est terrible mais ma collègue et moi-même avont pensé à la même chose en même temps d'ou le fou-rire incontrôlé et incontrôlable.
cela n'est pas fréquent ,heureusement et perso,cela m'est à chaque fois arrivé dans des situations de stress important,de fatigue par surbooking...
Ce rire pointe le bout de son nez dans les moments les plus inopportuns comme les décés.
Rire défouloir,on a des crises de fou-rire alors que l'on devrait être malheureuse,compatissantemais on rit à ne plus pouvoir s'arrêter.
évacuation du trop plein de stress,du surbooking,de l'épuisement.
on ne le contrôle pas et s'arrête comme il est venu avec après parfois une crise de larmes.
il peut être déclenché par des situations cocasses,la présence d'objets qui nous paraissent insolites.
cas perso d'une personne décédée à habiller avec comme habits une marinnière et la présence d'une pipe ainsi qu'une casquette !!!! délire en s'imaginant la personne décédée en "popeye"!!
c'est terrible mais ma collègue et moi-même avont pensé à la même chose en même temps d'ou le fou-rire incontrôlé et incontrôlable.
cela n'est pas fréquent ,heureusement et perso,cela m'est à chaque fois arrivé dans des situations de stress important,de fatigue par surbooking...
Re: TFE : rire, une manière de pleurer ?
tu devrais partir sur les mécanismes de défenses car le rire incontrolé en fait partie..
ensuite il existe un peu de docs (si je retrouve les références je te les files) ou il est expliqué que le rire n'est pas un rire moqueur mais bien un rire ou il s'agit de "rire avec" et non de "rire de"
je peux essayer de t'aider car j'avais fait un mémoire sur le rire...j'essayes de retrouver les docs
bon courage!
ensuite il existe un peu de docs (si je retrouve les références je te les files) ou il est expliqué que le rire n'est pas un rire moqueur mais bien un rire ou il s'agit de "rire avec" et non de "rire de"
je peux essayer de t'aider car j'avais fait un mémoire sur le rire...j'essayes de retrouver les docs
bon courage!
nain fermière dans son bled!!!!
que de changements...
que de changements...
- misslynedu43
- Adepte
- Messages : 113
- Inscription : 27 avr. 2007 15:05
- Localisation : 43
- Contact :
TFE : humour et rire dans le prendre soin en gériatrie
mon sujets est sur l'humour et le rire dans le prendre soin en service de gériatrie...
je suis en train de finir mes concepts...
j'aimerais attaquer mes 6 entretiens demandés mais je ne sais pas qui interwivé !!
je voulais genre 3 infirmieres et 3 patients mais ma référente tfe ne vois pas l'intérêt d'interviewer des résidents...
vous pensez vous aussi qu'interviewer des patients ne me servirai a rien dans ma réféxion? dois je interroger seulement des infirmieres? J'ai peur que sa ne soit pas top intéressant...
je suis en train de finir mes concepts...
j'aimerais attaquer mes 6 entretiens demandés mais je ne sais pas qui interwivé !!
je voulais genre 3 infirmieres et 3 patients mais ma référente tfe ne vois pas l'intérêt d'interviewer des résidents...
vous pensez vous aussi qu'interviewer des patients ne me servirai a rien dans ma réféxion? dois je interroger seulement des infirmieres? J'ai peur que sa ne soit pas top intéressant...
Dernière modification par Juju5544 le 20 mars 2010 19:31, modifié 1 fois.
Raison : Titre modifié
Raison : Titre modifié
ESI a à St Chamond....
promo 2007-2010
t c'est qui la + heureuse ? et ben c MWA!
promo 2007-2010
t c'est qui la + heureuse ? et ben c MWA!
Re: entretients tfe humour et rire en geriatrie
ayant travaillé sur le sujet tu verras que déja questionner 6 IDE vas t'apporter pas mal de réponse diverses et tu auras aussi des réponses sur la reaction et le comportement des patients vis a vis du rire et de l'humour
d'autre part tu traite sur le rire et sur l'humour ton sujet va etre long a traiter...tu vas avoir beaucoup d'éléments a apporter...donc n'en rajoutes pas plus!
sujet tres interressant bonne continuation!
d'autre part tu traite sur le rire et sur l'humour ton sujet va etre long a traiter...tu vas avoir beaucoup d'éléments a apporter...donc n'en rajoutes pas plus!

sujet tres interressant bonne continuation!
nain fermière dans son bled!!!!
que de changements...
que de changements...
Re: TFE : humour et rire dans le prendre soin en gériatrie
Salut sujet super interessant !!!
J'ai moi même fait mon TFE sur "Le prendre soin avec humour" et je ne saurait que te conseillé d'orienter ton TFE soit vers l'humour, soit vers le rire (en ayant une préférence pour l'humour mais cela n'est que personnel) car le sujet est très vaste et tu seras vite dépassé si tu abordes les deux thèmes au risque de les sous traités !!
Si tu as besoin de bio ou d'info je reste à ta disposition.
J'ai moi même fait mon TFE sur "Le prendre soin avec humour" et je ne saurait que te conseillé d'orienter ton TFE soit vers l'humour, soit vers le rire (en ayant une préférence pour l'humour mais cela n'est que personnel) car le sujet est très vaste et tu seras vite dépassé si tu abordes les deux thèmes au risque de les sous traités !!
Si tu as besoin de bio ou d'info je reste à ta disposition.
-
- Messages : 18
- Inscription : 16 avr. 2008 11:01
Re: TFE:le rire et l'humour
Bonjour,
je suis eide en 2e année et je souhaitais vous soumettre ma situation de départ sur l'humour dans la relation soignant soignée.
C'est un 1er jet,il ya pas mal de retouches à apporter.
Merci de me dire ce que vous en pensez.
lucie
En milieu de 2e année, j'ai effectué un stage en rééducation fonctionnelle (orthopédie) dans un institut hélio marin.
Vers le début de ce stage, nous avons admis dans le service une femme sexagénaire pour une rééducation post allux valgus.
Cette patiente était anxieuse à son entrée.
Rien ne semblait la satisfaire et il était très difficile d'entrer en contact avec elle sans risquer de se voir attribuer une réflexion désagréable quant à la qualité des locaux, des services et du personnel.
Cet état de fait nous avait été signalé lors des transmissions infirmières effectuées par l'équipe du matin.
Je n'avais donc pas encore rencontré la patiente personnellement.
Une fois la relève terminée et l'équipe du matin partie, je me retrouvée avec l'infirmière de l'après midi.
Il était prévu pour cette dame, divers examens d’entrée, tels qu’un électrocardiogramme, prise des constantes et recueils de données.
L'infirmière m'a donc confié la tâche d'effectuer ces divers soins.
A vrai dire, j’appréhendais le moment d'entrer dans la chambre, je me demandais comment j'allais entrer en contact avec cette patiente et faire en sorte que tout ce déroule pour le mieux sans qu'il n'y ait incident.
Étant d’un naturel plutôt calme et pacifiste, je redoutais une situation de conflits qui aurait rendu compliquée toute relation de confiance avec cette patiente.
Je suis donc partie effectuer les soins en question.
J'ai frappé à la porte et suis entrée.
J'ai découvert une femme, d'apparence soignée, les traits un peu tirés, qui m’a rendu mon bonjour d'un ton un peu sec et qui semblait agacé.
Il y avait une deuxième personne dans la chambre, que j'ai aussitôt pris pour son mari, et alors que j'expliquais à la patiente ce que j'allais lui faire, je ne me doutais pas du quiproquo qui était en train de se jouer.
En effet, j’avançais dans mes explications concernant l'examen que j'allais effectuer sans me douter du malentendu.
Avant d'entreprendre de positionner et de déshabiller la dame en vue de la pose des électrodes de l'électrocardiogramme, j’ai enfin eu la présence d'esprit de lui demander si la présence de son mari ne la gênait pas et, elle, qui jusque là affichait beaucoup de froideur et d'hostilité quant au personnel et aux soins, a esquissé un large sourire et n'a pu se retenir de partir dans un grand fou rire.
J'avoue être restée assez hébétée par ce revirement soudain d'attitude et me demandait ce qui était en train de se passer.
L'homme qui se tenait prés de nous riait également, et a enfin donné une explication à cette hilarité collective.
Celui-ci était en effet non pas son mari, mais un technicien de l’institut, venant étant présent dans la chambre à ce moment pour un problème concernant la télévision de la patiente.
J'étais assez confuse et, après avoir présenté mes excuses, je me suis jointe moi aussi à leur amusement.
Le technicien a pris congé, et je suis restée seule avec la patiente.
Une fois l'euphorie du moment un peu retombée, je l'installai pour le soin. Je la sentais un peu tendue, elle me demandait si je savais bien ce que je faisais, que si je ne savais pas, il fallait appeler quelqu'un de plus compétent etc…
Je la rassurai alors sur mon savoir faire. A ce moment là, afin d'optimiser notre entrée en relation, et pour détendre ma patiente, j’eus l'idée de rebondir sur l'incident en faisant mention de la présence d'esprit que j'avais eu au moment où je lui avais demandé si le fait que son mari soit présent ne la génait pas, car pour le coup, le technicien l'aurait alors vu fort dévêtue. (Un peu long non comme phrase ?)
Cette note d’humour eut pour effet de dédramatiser le contexte hospitalier dans lequel nous étions et me permit d'achever le soin dans une certaine ambiance décontractée.
Pendant le reste de l’hospitalisation, ayant compris que l'humour avait une incidence positive sur cette patiente, je lui prodiguai ses soins avec beaucoup moins d'appréhension et me rendis compte que la relation qui s'était établie entre nous était faite, malgré la dérision, d’une certaine confiance.
Si cette anecdote est assez récente, je me souviens par ailleurs avoir déjà utilisé l'humour au cours de mon exercice professionnel dans mes anciennes fonctions d'aide soignante.
Cela m'avait alors semblé rendre la dimension hospitalière plus humaine.
Aussi cette nouvelle expérience m'a amené à me questionner sur l’humour et son utilité.
Aussi, à la suite de cette situation, je me suis demandé quelle était la place de l'humour dans le soin, et surtout dans la relation soignant /soigné. Quels effets pouvait-il avoir sur les patients, mais aussi sur les patients, notamment en moyen séjour ?
Je me suis aussi demandé quelles étaient les limites de l'humour dans la relation soignant /soigné.
Enfin, quelle sorte d'humour choisir selon les situations.
je suis eide en 2e année et je souhaitais vous soumettre ma situation de départ sur l'humour dans la relation soignant soignée.
C'est un 1er jet,il ya pas mal de retouches à apporter.
Merci de me dire ce que vous en pensez.
lucie
En milieu de 2e année, j'ai effectué un stage en rééducation fonctionnelle (orthopédie) dans un institut hélio marin.
Vers le début de ce stage, nous avons admis dans le service une femme sexagénaire pour une rééducation post allux valgus.
Cette patiente était anxieuse à son entrée.
Rien ne semblait la satisfaire et il était très difficile d'entrer en contact avec elle sans risquer de se voir attribuer une réflexion désagréable quant à la qualité des locaux, des services et du personnel.
Cet état de fait nous avait été signalé lors des transmissions infirmières effectuées par l'équipe du matin.
Je n'avais donc pas encore rencontré la patiente personnellement.
Une fois la relève terminée et l'équipe du matin partie, je me retrouvée avec l'infirmière de l'après midi.
Il était prévu pour cette dame, divers examens d’entrée, tels qu’un électrocardiogramme, prise des constantes et recueils de données.
L'infirmière m'a donc confié la tâche d'effectuer ces divers soins.
A vrai dire, j’appréhendais le moment d'entrer dans la chambre, je me demandais comment j'allais entrer en contact avec cette patiente et faire en sorte que tout ce déroule pour le mieux sans qu'il n'y ait incident.
Étant d’un naturel plutôt calme et pacifiste, je redoutais une situation de conflits qui aurait rendu compliquée toute relation de confiance avec cette patiente.
Je suis donc partie effectuer les soins en question.
J'ai frappé à la porte et suis entrée.
J'ai découvert une femme, d'apparence soignée, les traits un peu tirés, qui m’a rendu mon bonjour d'un ton un peu sec et qui semblait agacé.
Il y avait une deuxième personne dans la chambre, que j'ai aussitôt pris pour son mari, et alors que j'expliquais à la patiente ce que j'allais lui faire, je ne me doutais pas du quiproquo qui était en train de se jouer.
En effet, j’avançais dans mes explications concernant l'examen que j'allais effectuer sans me douter du malentendu.
Avant d'entreprendre de positionner et de déshabiller la dame en vue de la pose des électrodes de l'électrocardiogramme, j’ai enfin eu la présence d'esprit de lui demander si la présence de son mari ne la gênait pas et, elle, qui jusque là affichait beaucoup de froideur et d'hostilité quant au personnel et aux soins, a esquissé un large sourire et n'a pu se retenir de partir dans un grand fou rire.
J'avoue être restée assez hébétée par ce revirement soudain d'attitude et me demandait ce qui était en train de se passer.
L'homme qui se tenait prés de nous riait également, et a enfin donné une explication à cette hilarité collective.
Celui-ci était en effet non pas son mari, mais un technicien de l’institut, venant étant présent dans la chambre à ce moment pour un problème concernant la télévision de la patiente.
J'étais assez confuse et, après avoir présenté mes excuses, je me suis jointe moi aussi à leur amusement.
Le technicien a pris congé, et je suis restée seule avec la patiente.
Une fois l'euphorie du moment un peu retombée, je l'installai pour le soin. Je la sentais un peu tendue, elle me demandait si je savais bien ce que je faisais, que si je ne savais pas, il fallait appeler quelqu'un de plus compétent etc…
Je la rassurai alors sur mon savoir faire. A ce moment là, afin d'optimiser notre entrée en relation, et pour détendre ma patiente, j’eus l'idée de rebondir sur l'incident en faisant mention de la présence d'esprit que j'avais eu au moment où je lui avais demandé si le fait que son mari soit présent ne la génait pas, car pour le coup, le technicien l'aurait alors vu fort dévêtue. (Un peu long non comme phrase ?)
Cette note d’humour eut pour effet de dédramatiser le contexte hospitalier dans lequel nous étions et me permit d'achever le soin dans une certaine ambiance décontractée.
Pendant le reste de l’hospitalisation, ayant compris que l'humour avait une incidence positive sur cette patiente, je lui prodiguai ses soins avec beaucoup moins d'appréhension et me rendis compte que la relation qui s'était établie entre nous était faite, malgré la dérision, d’une certaine confiance.
Si cette anecdote est assez récente, je me souviens par ailleurs avoir déjà utilisé l'humour au cours de mon exercice professionnel dans mes anciennes fonctions d'aide soignante.
Cela m'avait alors semblé rendre la dimension hospitalière plus humaine.
Aussi cette nouvelle expérience m'a amené à me questionner sur l’humour et son utilité.
Aussi, à la suite de cette situation, je me suis demandé quelle était la place de l'humour dans le soin, et surtout dans la relation soignant /soigné. Quels effets pouvait-il avoir sur les patients, mais aussi sur les patients, notamment en moyen séjour ?
Je me suis aussi demandé quelles étaient les limites de l'humour dans la relation soignant /soigné.
Enfin, quelle sorte d'humour choisir selon les situations.
Re: TFE:le rire et l'humour
ton situation est interessante mais longue!!!
il faut raccourcir et etre plus succint.
sinon il n'y a pas de jugement, c'est tres bien exprimé...
les questionnements qui en résultente sont clairs et logiques
c'est un bon point de départ
bon courage!
il faut raccourcir et etre plus succint.
sinon il n'y a pas de jugement, c'est tres bien exprimé...
les questionnements qui en résultente sont clairs et logiques
c'est un bon point de départ
bon courage!
nain fermière dans son bled!!!!
que de changements...
que de changements...
-
- Messages : 18
- Inscription : 16 avr. 2008 11:01
Re: TFE:le rire et l'humour
merci de m'avoir repondu et merci pour tes remarques .
Effectivement ,apres relecture ,j'ai trouvé ma situation un peu chargée.Je vais tâcher de la rendre plus concise.
J'espère qu'il y aura d'autres commentaires.
Lucie
Effectivement ,apres relecture ,j'ai trouvé ma situation un peu chargée.Je vais tâcher de la rendre plus concise.
J'espère qu'il y aura d'autres commentaires.
Lucie
-
- Messages : 18
- Inscription : 16 avr. 2008 11:01
Re: tfe et l'humour!!!
Editer le messageRapporter le messageRépondre en citant le messageRe: TFE:le rire et l'humour
Bonjour,
je suis eide en 2e année et je souhaitais vous soumettre ma situation de départ sur l'humour dans la relation soignant soignée.
C'est un 1er jet,il ya pas mal de retouches à apporter.
Merci de me dire ce que vous en pensez.
lucie
En milieu de 2e année, j'ai effectué un stage en rééducation fonctionnelle (orthopédie) dans un institut hélio marin.
Vers le début de ce stage, nous avons admis dans le service une femme sexagénaire pour une rééducation post allux valgus.
Cette patiente était anxieuse à son entrée.
Rien ne semblait la satisfaire et il était très difficile d'entrer en contact avec elle sans risquer de se voir attribuer une réflexion désagréable quant à la qualité des locaux, des services et du personnel.
Cet état de fait nous avait été signalé lors des transmissions infirmières effectuées par l'équipe du matin.
Je n'avais donc pas encore rencontré la patiente personnellement.
Une fois la relève terminée et l'équipe du matin partie, je me retrouvée avec l'infirmière de l'après midi.
Il était prévu pour cette dame, divers examens d’entrée, tels qu’un électrocardiogramme, prise des constantes et recueils de données.
L'infirmière m'a donc confié la tâche d'effectuer ces divers soins.
A vrai dire, j’appréhendais le moment d'entrer dans la chambre, je me demandais comment j'allais entrer en contact avec cette patiente et faire en sorte que tout ce déroule pour le mieux sans qu'il n'y ait incident.
Étant d’un naturel plutôt calme et pacifiste, je redoutais une situation de conflits qui aurait rendu compliquée toute relation de confiance avec cette patiente.
Je suis donc partie effectuer les soins en question.
J'ai frappé à la porte et suis entrée.
J'ai découvert une femme, d'apparence soignée, les traits un peu tirés, qui m’a rendu mon bonjour d'un ton un peu sec et qui semblait agacé.
Il y avait une deuxième personne dans la chambre, que j'ai aussitôt pris pour son mari, et alors que j'expliquais à la patiente ce que j'allais lui faire, je ne me doutais pas du quiproquo qui était en train de se jouer.
En effet, j’avançais dans mes explications concernant l'examen que j'allais effectuer sans me douter du malentendu.
Avant d'entreprendre de positionner et de déshabiller la dame en vue de la pose des électrodes de l'électrocardiogramme, j’ai enfin eu la présence d'esprit de lui demander si la présence de son mari ne la gênait pas et, elle, qui jusque là affichait beaucoup de froideur et d'hostilité quant au personnel et aux soins, a esquissé un large sourire et n'a pu se retenir de partir dans un grand fou rire.
J'avoue être restée assez hébétée par ce revirement soudain d'attitude et me demandait ce qui était en train de se passer.
L'homme qui se tenait prés de nous riait également, et a enfin donné une explication à cette hilarité collective.
Celui-ci était en effet non pas son mari, mais un technicien de l’institut, venant étant présent dans la chambre à ce moment pour un problème concernant la télévision de la patiente.
J'étais assez confuse et, après avoir présenté mes excuses, je me suis jointe moi aussi à leur amusement.
Le technicien a pris congé, et je suis restée seule avec la patiente.
Une fois l'euphorie du moment un peu retombée, je l'installai pour le soin. Je la sentais un peu tendue, elle me demandait si je savais bien ce que je faisais, que si je ne savais pas, il fallait appeler quelqu'un de plus compétent etc…
Je la rassurai alors sur mon savoir faire. A ce moment là, afin d'optimiser notre entrée en relation, et pour détendre ma patiente, j’eus l'idée de rebondir sur l'incident en faisant mention de la présence d'esprit que j'avais eu au moment où je lui avais demandé si le fait que son mari soit présent ne la génait pas, car pour le coup, le technicien l'aurait alors vu fort dévêtue. (Un peu long non comme phrase ?)
Cette note d’humour eut pour effet de dédramatiser le contexte hospitalier dans lequel nous étions et me permit d'achever le soin dans une certaine ambiance décontractée.
Pendant le reste de l’hospitalisation, ayant compris que l'humour avait une incidence positive sur cette patiente, je lui prodiguai ses soins avec beaucoup moins d'appréhension et me rendis compte que la relation qui s'était établie entre nous était faite, malgré la dérision, d’une certaine confiance.
Si cette anecdote est assez récente, je me souviens par ailleurs avoir déjà utilisé l'humour au cours de mon exercice professionnel dans mes anciennes fonctions d'aide soignante.
Cela m'avait alors semblé rendre la dimension hospitalière plus humaine.
Aussi cette nouvelle expérience m'a amené à me questionner sur l’humour et son utilité.
Aussi, à la suite de cette situation, je me suis demandé quelle était la place de l'humour dans le soin, et surtout dans la relation soignant /soigné. Quels effets pouvait-il avoir sur les patients, mais aussi sur les patients, notamment en moyen séjour ?
Je me suis aussi demandé quelles étaient les limites de l'humour dans la relation soignant /soigné.
Enfin, quelle sorte d'humour choisir selon les situations.
Bonjour,
je suis eide en 2e année et je souhaitais vous soumettre ma situation de départ sur l'humour dans la relation soignant soignée.
C'est un 1er jet,il ya pas mal de retouches à apporter.
Merci de me dire ce que vous en pensez.
lucie
En milieu de 2e année, j'ai effectué un stage en rééducation fonctionnelle (orthopédie) dans un institut hélio marin.
Vers le début de ce stage, nous avons admis dans le service une femme sexagénaire pour une rééducation post allux valgus.
Cette patiente était anxieuse à son entrée.
Rien ne semblait la satisfaire et il était très difficile d'entrer en contact avec elle sans risquer de se voir attribuer une réflexion désagréable quant à la qualité des locaux, des services et du personnel.
Cet état de fait nous avait été signalé lors des transmissions infirmières effectuées par l'équipe du matin.
Je n'avais donc pas encore rencontré la patiente personnellement.
Une fois la relève terminée et l'équipe du matin partie, je me retrouvée avec l'infirmière de l'après midi.
Il était prévu pour cette dame, divers examens d’entrée, tels qu’un électrocardiogramme, prise des constantes et recueils de données.
L'infirmière m'a donc confié la tâche d'effectuer ces divers soins.
A vrai dire, j’appréhendais le moment d'entrer dans la chambre, je me demandais comment j'allais entrer en contact avec cette patiente et faire en sorte que tout ce déroule pour le mieux sans qu'il n'y ait incident.
Étant d’un naturel plutôt calme et pacifiste, je redoutais une situation de conflits qui aurait rendu compliquée toute relation de confiance avec cette patiente.
Je suis donc partie effectuer les soins en question.
J'ai frappé à la porte et suis entrée.
J'ai découvert une femme, d'apparence soignée, les traits un peu tirés, qui m’a rendu mon bonjour d'un ton un peu sec et qui semblait agacé.
Il y avait une deuxième personne dans la chambre, que j'ai aussitôt pris pour son mari, et alors que j'expliquais à la patiente ce que j'allais lui faire, je ne me doutais pas du quiproquo qui était en train de se jouer.
En effet, j’avançais dans mes explications concernant l'examen que j'allais effectuer sans me douter du malentendu.
Avant d'entreprendre de positionner et de déshabiller la dame en vue de la pose des électrodes de l'électrocardiogramme, j’ai enfin eu la présence d'esprit de lui demander si la présence de son mari ne la gênait pas et, elle, qui jusque là affichait beaucoup de froideur et d'hostilité quant au personnel et aux soins, a esquissé un large sourire et n'a pu se retenir de partir dans un grand fou rire.
J'avoue être restée assez hébétée par ce revirement soudain d'attitude et me demandait ce qui était en train de se passer.
L'homme qui se tenait prés de nous riait également, et a enfin donné une explication à cette hilarité collective.
Celui-ci était en effet non pas son mari, mais un technicien de l’institut, venant étant présent dans la chambre à ce moment pour un problème concernant la télévision de la patiente.
J'étais assez confuse et, après avoir présenté mes excuses, je me suis jointe moi aussi à leur amusement.
Le technicien a pris congé, et je suis restée seule avec la patiente.
Une fois l'euphorie du moment un peu retombée, je l'installai pour le soin. Je la sentais un peu tendue, elle me demandait si je savais bien ce que je faisais, que si je ne savais pas, il fallait appeler quelqu'un de plus compétent etc…
Je la rassurai alors sur mon savoir faire. A ce moment là, afin d'optimiser notre entrée en relation, et pour détendre ma patiente, j’eus l'idée de rebondir sur l'incident en faisant mention de la présence d'esprit que j'avais eu au moment où je lui avais demandé si le fait que son mari soit présent ne la génait pas, car pour le coup, le technicien l'aurait alors vu fort dévêtue. (Un peu long non comme phrase ?)
Cette note d’humour eut pour effet de dédramatiser le contexte hospitalier dans lequel nous étions et me permit d'achever le soin dans une certaine ambiance décontractée.
Pendant le reste de l’hospitalisation, ayant compris que l'humour avait une incidence positive sur cette patiente, je lui prodiguai ses soins avec beaucoup moins d'appréhension et me rendis compte que la relation qui s'était établie entre nous était faite, malgré la dérision, d’une certaine confiance.
Si cette anecdote est assez récente, je me souviens par ailleurs avoir déjà utilisé l'humour au cours de mon exercice professionnel dans mes anciennes fonctions d'aide soignante.
Cela m'avait alors semblé rendre la dimension hospitalière plus humaine.
Aussi cette nouvelle expérience m'a amené à me questionner sur l’humour et son utilité.
Aussi, à la suite de cette situation, je me suis demandé quelle était la place de l'humour dans le soin, et surtout dans la relation soignant /soigné. Quels effets pouvait-il avoir sur les patients, mais aussi sur les patients, notamment en moyen séjour ?
Je me suis aussi demandé quelles étaient les limites de l'humour dans la relation soignant /soigné.
Enfin, quelle sorte d'humour choisir selon les situations.
-
- VIP
- Messages : 2350
- Inscription : 20 févr. 2010 12:48
Re: tfe et l'humour!!!
Je ne sais pas comment vous allez "tourner" vos TFE,mais je trouve que c'est une excellente idée,car le rire est formidable partout et aussi a l'hopital,que ce soit pour les patients ou pour nous.
Je l'"utilise" au quotidien avec les patients pour créer une relation,les détendre,diminuer l'enxiété avant leur intervention chir,surtout qd je suis a l'accueil du bloc.Bien entendu il faut s'adapter a la personne et au contexte,car une fois un collégue IADE arrive en salle pour se présenter au patient en disant dés son entrée ds la salle "a qui est-ce qu'on coupe une main aujourd'hui(nous ne faisons plus de vascualire)?!",et la,malheureusement,il n'a pas vu/compris nos gestes,car justement le patient le patient qui venait nous voir était amputé d'une main...La,on rigole moins...
Je l'"utilise" au quotidien avec les patients pour créer une relation,les détendre,diminuer l'enxiété avant leur intervention chir,surtout qd je suis a l'accueil du bloc.Bien entendu il faut s'adapter a la personne et au contexte,car une fois un collégue IADE arrive en salle pour se présenter au patient en disant dés son entrée ds la salle "a qui est-ce qu'on coupe une main aujourd'hui(nous ne faisons plus de vascualire)?!",et la,malheureusement,il n'a pas vu/compris nos gestes,car justement le patient le patient qui venait nous voir était amputé d'une main...La,on rigole moins...
- augusta
- Star VIP
- Messages : 10435
- Inscription : 23 mai 2008 19:29
- Localisation : Dans les livres et aussi ailleurs.
Re: TFE : humour
J'ai travaillé sur ce sujet l'année dernière....j'aurais adoré pouvoir garder ma situation pour le TFE mais malheureusement c'est impossible. Bref.
Je ne crois pas que l'on puisse choisir un mode d'humour!
L'humour n'est pas quelque chose qui se prépare (enfin nous ne sommes pas des Florence Foresti quoi!).
Je pense qu'il faut réfléchir à des thèmes comme l'authenticité, la spontanéité des ESI.
Comment garder notre spontanéité, notre fraîcheur d'ESi qui nous entraîne parfois dans le type de situation que tu décris.
L'humour dans la relation soignant-soigné a evidemment sa place....mais il doit être adapté à la situation, à la personne.
Enfin pour moi il part obligatoirement de quelque chose de spontané.
Je ne crois pas que l'on puisse choisir un mode d'humour!
L'humour n'est pas quelque chose qui se prépare (enfin nous ne sommes pas des Florence Foresti quoi!).
Je pense qu'il faut réfléchir à des thèmes comme l'authenticité, la spontanéité des ESI.
Comment garder notre spontanéité, notre fraîcheur d'ESi qui nous entraîne parfois dans le type de situation que tu décris.
L'humour dans la relation soignant-soigné a evidemment sa place....mais il doit être adapté à la situation, à la personne.
Enfin pour moi il part obligatoirement de quelque chose de spontané.
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
-
- Messages : 4
- Inscription : 18 mai 2010 17:28
TFE : la place du rire dans les soins
Bonjour à tous,
Je suis actuellement EIDE en 3eme année, et j'effectue mon mémoire sur la place du rire dans les soins. Bientôt le rendu de TEFE
J'aimerai cependant pour "pauffiner" mon travail avoir votre point de vue a ce sujet.
Pensez vous que le rire utilisé chez l'enfant soit le même que celui utilisé chez l'adulte ? Quelles différences, ou limites entre les deux ?
voila merci par avance
Je suis actuellement EIDE en 3eme année, et j'effectue mon mémoire sur la place du rire dans les soins. Bientôt le rendu de TEFE
J'aimerai cependant pour "pauffiner" mon travail avoir votre point de vue a ce sujet.
Pensez vous que le rire utilisé chez l'enfant soit le même que celui utilisé chez l'adulte ? Quelles différences, ou limites entre les deux ?
voila merci par avance
