racontez vos oraux

[LaureV]

Bonjour, je rentre de l'IFSI de Tarbes.

Sujet : "Le loisir n'est plus une récompense mais une activité à part entière. Qu'en pensez-vous ?"
Sujet plutôt facile, en tout cas j'ai été inspirée, j'espère avoir convaincu le jury qui ne m'a pas posé de question dessus.

Questions motivation (avant de traiter le sujet en fait, mais c'est pas plus mal !!) :
- que savez-vous de la formation ?
- pourquoi ces réorientations (pharma puis médecine) ?
- pourquoi pas assistante sociale ? psychologue ?
- qu'est-ce qui vous permet de dire que le soin vous plaît ? >> stages
- quels stages, qu'avez-vous vu ? avez-vous vu comment l'équipe pluridisciplinaire fonctionnait ?
- financement ?
- ça ne vous dérange pas de venir habiter ici ? (j'habite à Toulouse donc environ 200km mais mes parents sont à St-Gaudens à 75km)

Bilan positif, mais on ne peut jamais savoir... Verdict le 2 juillet !

[stessie911]

Bonjour ,
je viens de passer mon oral aujourd'hui et je pense complétement l'avoir foiré a cause d'une erreur ...
En effet la personne m'a demandé si je savais comment se déroulait la formation , j'ai donc répondu oui , un peu plus de trois ans , beaucoup de stages ... Et il m'a répondu ah non ça ne se passe plus comme ça
Alors j'ai essayé de repenser a la réforme , statut licence , choix catégorie A ou B
Mais je me suis embrouillée :/
Vous pensez que c'est grave ?
Je précise aussi que je leur ait dit ne pas vraiment avoir compris la réforme et penser que cela ne changeait pas grand chose , il m'ont répondu ah si énormément ... Je pense vraiment que c'est mort

[chica31]

Hier j'ai passé mon oral à la CRF de Bordeaux. Jle sens pas du tout, elles m'ont posé bcp de question sur la CG et m'ont juste demandé ce qui m'amené à faire infirmière. J'ai juste pu expliquer mon parcours et donner mon parcours. Elles ne sont pas rentrer dans les détails sachant que j'ai fait une année de médecine elles ne m'ont posé aucune question sur le métier....
Jle sens vraiment mal puis je comprends pas le fait qu'elles aient passé autant de temps sur mon sujet (le self-control et expliquer le fait que nos décisions sont personnelles et relèvent de notre propre choix)
Je suis dégoutée j'avais tellement de chose à dire...

Salut!
moi aussi g passé la croix rouge de Bordeaux et mon sujet a vraiment été dur.
Le role et les défaillances du père dans la société. J'ai trouvé des idées mais j'ai bien galéré!! Après elles sont parties dans une dimension psycho franchement stressante. Heureusement j'ai pu expliquer mes motivations par la suite.
mais le jury était assez froid. pas très rassurant!!
t'as eu quel jury?

[Eydis]

Non mais entre dire "je ne le soigne pas" et considérer tous les psychotiques qui ne sont pas responsables d'eux mêmes comme des gens à supprimer de la surface de la terre, faut pas y voir de corrélation hein.

Perso soigner des pédophiles, c'est pas forcément mon truc et on a tous nos limites, mais c'est notre boulot de piger ce que c'est qu'une psychose et en quoi les psychotiques ne savent pas ce qu'ils font, sinon ça relève de la stupidité profonde et chronique.


Donc voilà. Ouverture d'esprit mais pas forcément faire des trucs que psychologiquement on ne peut pas faire, que je me fasse comprendre quand même...

[Loupiac]

Pour ma part, quitte à repartir avec un zéro à mon oral...
Très clairement...je leur répond que je ne le soigne pas et que je laisse cela à d'autres...
Désolée si j'en choque certains mais avant d'être une future professionnelle de santé je suis avant tout une maman...

Y'a pas de raison de repartir avec un zéro avec cette réponse. Je suis IDE et je ne soignerai pas celui qui a fait du mal à mon enfant.
Être IDE c'est aussi travailler en équipe et, bien souvent, avoir la possibilité de passer la main.


Être professionnel c'est aussi connaître ses limites !

[SophiaGG]

Voilà pour moi, dernier oral passé aujourd'hui à l'IFSI du Puy-en-Velay.
J'étais convoqué à 8h30. J'arrive, j'attends dans le hall d'entrée, puis plusieurs personnes viennent appeler les candidats par groupe de 3. Je suis appelé avec 2 autres personnes, nous montons à un étage, malheureusement pour moi je passe la dernière des 3. C'est assez rapide tout de même, à 9h25 la jury vient me chercher pour préparer mon sujet, je m'installe dans une salle, et tire un sujet au sort :
L'alimentation :
" Que ta nourriture soit ton médicament et ton médicament ta nourriture " voilà ce qu'écrivait Hippocrate il y a plus de 2000 ans. Qu'en pensez-vous ?
Sa va, pas trop déçu du sujet, pas mal de choses à dire, malheureusement comme toujours, avec le stress, je parle plutôt vite.
Le jury me pose quelques questions sur le sujet, 2 voir 3, puis l'on enchaîne sur les motivations :
- Dites nous tout, pourquoi vouloir devenir infirmière ? Qu'est ce qui vous a amené ici ?
- Quelles ressources pensez-vous avoir pour faire ce métier ?
- Pourquoi vouloir devenir IDE puisque la relation avec le patient est moins importante qu'auparavant, l'aspect technique prenant le dessus .. ( car je suis ASH en maison de retraite et j'ai dis que le relationnel était très important pour moi )
- Qu'est ce que je fais de mon temps libre ?

Voilà. Sinon côté jury, 2 femmes et 1 homme .. Une psychologue, un cadre de santé en psychiatrie, et une formatrice ( je suis pas sûre lol ) .. la formatrice très souriante, qui m'a mis bien à l'aise. Le cadre de santé me regardé très peu, beaucoup plus concentré à contempler le plafond .. & la psychologue ne parlait pas beaucoup, et ne souriait pas vraiment. Mais dans l'ensemble, ils n'ont pas réussi à me déstabiliser donc sa allait !

Maintenant il faut attendre les résultats
-

[Fabio06]

Bonjour à tous, (je m'excuse déjà pour les fautes d'ortographes.. :s)
j'ai passé mon oral ce matin et j'ai besoin d'en parler et d'avoir des avis parce que je pense l'avoir raté...
Déjà nous étions 70 candidats à être convoqué à 8h15 ce matin et biensur je suis passé à midi! Quelle horreur déjà que j'appréhendai l'oral vu que c'était mon premier.. Donc beaucoup de stress au fur et à mesure que les candidats étaient appelé pour passer. 10 candidats étaient appelé, ensuite amené dans une salle et préparaient le sujet en même temps puis chacun avait un jury qui l'attendais dans une salle..
Arriver à mon tour, Stress à fond, je découvre le sujet...
En gros il parlait de facebook et il y avait la phrase suivante: "Une vraie relation amoureuse à la fois et une petite poignée d'amis suffisent à nous occuper et à nous gratifier."
Ahhhh Hors sujet j'ai parlé de facebook intro,ses avantages et ses inconvenients et une petite conclusion
Après question sur les motivations:
- Pourquoi infimier?
- Pourquoi pas Aide soignant?
- Rôles d'un infirmier?
- Si bourse? ou Chomage?
- Comment ce passe les études en IFSI?
- Qualités et défauts
Mais j'ai pas dis tout ce que je voulais dire, trop de pression..
Et d'ailleurs à la fin j'ai même pas pu parler de mes experiences ni de mon parcours scolaire car la formatrice à demandé à ses collègues si elles avaient d'autres questions et elles ont répondu au négatif!
C'est trop dur, impossible de voir ce que pense le jury, ils montrent rien! Attente des résultats 1mois! J'éspère que ce sera positif même si je pense l'avoir raté..
En tout cas ça fait plaisir de pouvoir en parler!
Bon courage à tout ceux qui ne l'ont pas encore passé M... à tous et à toutes

[Nynou]

Bonjour à tous et à toutes !

Encore une fois,merci pour vos témoignages,ils m'ont été très utiles,je suis allée à mon oral à Caen plus sereine ^^

Alors mon récit,s'il peut servir à d'autres :

convocation à 13h,on finit par entrer dans une salle vers 13h15,on est 27 postulants répartis sur 3 passages de 13 h à 15h.

Evidemment,je fais partie du dernier passage et là l'attente peut commencer ; au bout d'1h50 ou j'ai failli m'endormir au moins 3 ou 4 fois pask'on a une vue géniale sur le ciel bien bleu et qu'il fait plutôt bon dans la salle,c'est mon tour,je suis prête et motivée ! Le sujet : un texte sur la nouvelle alerte sur la consommation d'héroïne chez les adolescents avec l'accent mis sur le fait que ce sont ceux issus d'un milieu aisé et sans problème d'intégration apparente qui sont le plus touchés.

Énormément de choses à dire mais assez peu de temps au final.

Un monsieur du jury vient me chercher au bout des 10 minutes,on fait 3 pas,c'est la 1ère salle,cool,déjà je serai pas trop crevée par le chemin !

Devant moi,2 femmes et le fameux monsieur qui prend place ,je salue poliment,demande si je peux m'installer,on me répond que oui,on m'explique la marche à suivre : présentation personnelle,exposé et enfin questions sur mes motivations.Je suis OP,je me présente dans les formes ( eux ne se sont pas présentés par contre ) et une fois fini,je demande à passer au texte. Ils sont d'accord,on peut y aller !

Je fais une petit intro vite fait qui présente le texte,j'explique les raisons de l'engouement,c'est à dire l'adolescent en phase de défi d'autorité,du besoin de tester ses limites,besoin d'échapper à une réalité par l'utilisation de drogues illicites,le prix en baisse de l'héroïne facteur économique essentiel et après je passe aux mesures de prévention : dialogue à réinstaurer avec les parents et en cas de conflits importants,peut-être passer par un médiateur.Je souligne le rôle de l'infirmière scolaire non seulement sur le plan de l'écoute mais aussi sur le plan préventif,explication des risques encourus sur le plan social ( dépendance,comportements violents,isolement et exclusion ) puis sur le plan sanitaire ( risque de transmission des maladies via les seringues échangées pour l'injection comme le Sida,etc...).

Petit rebond sur la fameuse problématique de la propagation en milieux aisés,en expliquant que certains milieux huppés favorisent l'utilisation de ces drogues ce qui s'avère être un comportement fédérateur car on a l'impression de donner une image de soi plus mature.

Et enfin,j'aborde le sujet de la répression à l'encontre des vendeurs et fournisseurs au sein de l'école même,de la nécessité d'être vigilants afin de démanteler ces réseaux.

C'est à peu près tout ce que j'ai fait,pas eu plus de temps...je suis consciente que c'est pas assez fouillé mais je me dis que ça aurait aussi pu être pire ^^

Ils me posent quelques questions sur le texte,comment j'explique le prix en baisse de l'héroïne...là j'avoue que je sèche un peu parce que personnellement je ne savais pas que le prix était en baisse,je n'en consomme pas...ce que j'ai d'ailleurs dit,et ça les a fait rire.

Après je tente le fait qu'on utilise peut-être des substances de base de mauvaise qualité ce qui fait chuter les prix et conduit tout de même à une addiction donc à une fidélisation de la clientèle.

On me demande aussi ce que je pense de l'initiative de certains organismes de santé qui proposent des drogues de qualité supérieure dans les raves et autres fêtes de "djeuns" afin d'éviter justement qu'ils ne consomment des drogues de très mauvaise qualité donc nettement plus nocives...absolument pas au courant ( j'ai 31 ans,je ne vais plus dans ce genre de rassemblements ),je leur dis que quelque part ça me choque qu'on encourage la toxicomanie qu'elle soit "de luxe" ou pas.Je dis que je trouve préférable d'instaurer un dialogue pour une prévention plutôt que limite devenir complice d'une dépendance même si les produits sont censés faire moins de dégâts.

Là,le monsieur rigole et me dit : " et oui,gros problème d'éthique ! ",chose à laquelle acquiescent ses 2 collègues.

On passe ensuite à mes motivations,pourquoi infirmière ? Si j'ai passé d'autres concours et si oui,en cas de réussite,lequel je compte choisir ( Caen évidemment pour des raisons économiques,logements moins chers mais aussi formation et cadre de vie plus apaisants donc aucune hésitation ),comment je compte financer mes études ( je déballe toutes mes planifications pour les 3 ans à venir,je pense qu'ils ne s'attendaient pas à ce que je sois aussi organisée,ça les a fait rire ),j'ai 31 ans,la formation dure 3 ans,je n'ai actuellement pas d'enfants,ça me laissera donc peu de temps pour en faire ( je réponds qu'à 31 ans,si j'avais voulu en faire,ce serait déjà fait,que je pense à me construire avant de construire une famille et que ce n'est donc actuellement pas ma priorité ),des défauts si j'en ai ( je cite le fait que je suis pointilleuse que j'aime faire les choses bien et dans le détail ce qui peut être stressant pour mon entourage,ma tendance à être trop à l'écoute,ce qui fait que parfois je ne sais pas imposer de limites et peut-être une trop grande spontanéité ) et là ils se mettent à rire en disant que mes défauts sont des avantages pour le métier d'infirmière...ils insistent en me demandant ce que j'aimerais changer chez moi si je le pouvais et la seule chose que je trouve à répondre c'est : " mon incapacité à me trouver un défaut qui soit valable à vos yeux...je pense que je m'aime trop " Et là,re-rires. J'explique que j'ai un certain age je suis en phase avec moi-même et tous les 3 acquiescent en me disant que c'est assez normal.Dernière question,le dernier livre que j'ai lu et là,je réponds qu'il s'agit du tome 14 d'une saga en 17 volumes que j'ai commencé il y a plus de 10 ans.

Ils me regardent un peu médusés en me disant : "10 ans,ça fait long" et moi tous sourires de répondre " plus que 3 volumes avant la fin et quand on aime,on ne compte pas " Re-belote : rires.

L'entretien prend fin,je me lève,on me souhaite une bonne journée,je fais de même et je sors souriante. 35 minutes au total,je n'ai pas vu le temps passer.

C'était très sympathique.Après,je me dis que j'étais peut-être un peu trop détendue...trop spontanée...ça peut ne pas être une bonne chose.

Enfin voilà,j'espère que ça pourra servir pour ceux qui attendent encore de passer leurs oraux !

Bon courage à tous et croyez-y ! \o/

[Sushinette25]

J'ai passé l'oral IFSI CAPELETTE MARSEILLE le 1er Juin.

Convocation à 14h, et passage à 15H, nous étions une douzaine de candidats à attendre autour d'une grande table...Au début ça sentait le stress à trois kilomètres, personne ne parlait, et moi j'ai dégainé un roman de mon sac à main, ce qui a fait rire ma voisine. Puis au final, détente pour tout le monde, on a pas mal papotté sur le concours, les oraux, nos parcours, c'était bien sympa.

15h arrive, on me fait tirer mon sujet :

"De plus en plus de personnes, à leur départ à la retraite, s'investissent dans des activités, notamment bénévoles. Qu'en pensez-vous?"
10 minutes, c'est un peu raide, mais j'ai fait un plan à peu près potable...

On vient me chercher, j'attends 2-3 minutes devant la porte, puis une dame m'ouvre...je dégaine mon plus beau sourire pour dire bonjour Jury 100% féminin (une dame travaillant à l'IFSI -mais je n'ai pas relevé son statut exact...trop nulle, une cadre de santé et une prof de mathématiques). Sympathiques, mais plutôt neutres dans l'ensemble, ni trop souriantes, ni fermées ou agressives.

On m'a fait commencer de suite, en me demandant quel sujet j'avais tiré.
Je leur ai donc lu le sujet à voix haute avant de leur remettre le papier. Puis je me suis lancée.

1) Petite intro en définissant la notion de bénévolat, en essayant de contextualiser un peu le sujet et de le présenter. Puis annonce de mon plan.

2) Causes
Disponibilité et envie de s'occuper
Besoin et envie de s'investir, surtout quand on a travaillé toute sa vie (transition pas tjrs simple à gérer), envie d'être utile et de s'investir de manière désintéressée
J'ai mentionné quelques exemples d'associations de bénévoles que je connaissais, quelques types d'activités, notamment dans le milieu médical, comme les visites de malades en fin de vie (pour avoir connu un monsieur qui avait fait cela pdt plrs années). J'ai aussi parlé de Tricoteuses sans Frontières (MDR là encore exemple authentique, je connais une dame qui fait ça et elle s'éclate à faire de la layette pour les enfants déshérités), des Restos du Coeur. Pour cet exemple j'ai fait le parallèle avec ma propre expérience de bénévole aux Restos, car je suis entourée de retraités, qui m'ont tous fait part de cette envie de rendre service et d'aider.
J'ai élargi aux activités ludiques non bénévoles (car c'était dans le sujet) pour ne pas être HS.

3) Mon positionnement, en quoi je trouve cela positif
Déja ça montre qu'une belle partie de la population retraitée est capable et motivée pour s'investir, mais aussi capable de se distraire.
Que des structures existent et que c'est positif pr le maintien de leur intégration dans la société actuelle, pas tjrs tendre avec eux.
Que vieillesse et grand âge ne riment pas avec inutilité comme certains débats peuvent le faire prétendre ou entendre, au contraire
C'est un vrai enrichissement pour le tissu associatif, car ces personnes apportent un vécu, une expérience, une maturité, c'est bénéfique aussi pour les plus jeunes.
J'ai parlé de solidarité intergénérationnelle (retraités au service des tranches d'âge plus jeunes) et intragénérationnelles (que les membres d'une même générations puissent s'aider à hauteur de leurs capacités est pr moi un bel exemple de citoyenneté). Donc que cet état des choses est à la fois bénéfique pr la collectivité et pour les retraités eux-mêmes.

4) Nuances et conclusion
Cet état de fait ne reflète pas toute la population retraitée : quid des personnes vivant en milieu isolé, ou des retraités en état de handicap physique, qui n'ont pas les moyens de pratiquer? Eh oui, le bénévolat, parfois ça coûte (ne serais-ce qu'en transports, parfois en matos). Certaines personnes ne peuvent se déplacer (pas de voiture, c'est trop loin).
Certaines zones sont dépourvues (ou ont peu) de structures, d'activités, de moyens de distraire ou favoriser l'investissement des retraités. Certains n'ont tout simplement pas envie.

Bref, il faut vraiment oeuvrer dans le bon sens, investir, pour maintenir le cap de cet état des choses, dans l'ensemble positif, mais à améliorer. L'activité des personnes à la retraite est une richesse à préserver (je n'ai pas sorti cette phrase mais l'idée y était, LOOOOL)

FIIIIIN de l'exposé, conclu par un petit "voilà"...oops...

Pas de questions sur mon exposé (ça m'a d'ailleurs surprise), passage directement à l'entretien.

ET LA....je vois que sur le bureau trône MA FEUILLE D'ECRIT d'admissibilité. Moi qui croyais que le jury ne connaissait pas nos notes, tu paaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarles, là pour le coup, elles connaissent même ma prose! (Après, ont-elles vraiment lu ou pas, zat iz ze kwestion!).

La dame de l'IFSI se saisit de ma fiche de renseignements remplie par mes soins à l'inscription.

"Je vois que vous avez une Licence d'anglais" - "Master, en fait" -"Oui, c'est écrit, en effet"
"Et là vous faites quoi en ce moment?" Je leur réponds que je suis dans la vente, elles confirment en nommant ma société, que j'avais notée aussi. (Là je me suis dit, en fait, elles testent si je mitonne ou pas... )
Du coup elles m'ont demandé comment j'étais passée de mon cursus à la vente. Je leur ai expliqué que j'avais commencé à me remettre en question en début de Master mais que j'avais terminé malgré tout, que je m'étais posée beaucoup de questions sur ce que je voulais vraiment faire de ma vie. Que quand j'ai abandonné mon projet initial, j'ai décidé de travailler pour me faire de l'expérience, faire le point, mûrir, économiser aussi si je souhaitais entamer un autre projet et d'autres études. Pour ce qui est de la vente elle-même, j'en avais déja eu l'expérience en tant qu' étudiante par le passé, et j'ai fait le choix de postuler auprès d'une entreprise de qualité pour avoir une expérience positive et qualitative.

La prof de maths m'a alors demandé "Dans quelle optique j'avais étudié toutes ces années, à la base?"
J'ai été honnête et expliqué qu'au départ je souhaitais enseigner, mais que j'ai compris que ce n'était pas ma voie, que j'avais à l'époque un peu touché du doigt et que ça ne me convenait pas. Forcément on m'a alors demandé si j'avais fait des remplacements ou des choses de ce genre et j'ai répondu que oui, en effet, mais que cela n'avait pas vraiment duré : une semaine de vacation en classe de CM2, que je n'ai pas renouvelée. La cadre me dit alors en rigolant "vous avez testé et ça vous a pas plu". "Ce n'est pas tant que ça m'a déplu, c'est que j'ai compris que ce n'était pas pour moi...Avec le recul, j'ai compris que j'ai voulu suivre la tradition familiale -soeur instit'- et que j'ai aussi fait l'amalgamme avec mes expériences de colonies et centres de vacances (on en avait parlé juste avant)" ---Rire de la dame de l'IFSI "Ah c'est clair que ça n'a rien à voir", chose que j'ai confirmé avec humour. Je leur ai ensuite dit qu'avec plus de maturité j'ai compris qu'un métier c'est un choix qu'on ne fait pas à la légère et surtout pas par mimétisme, et que l'on fait seul, avec réflexion et réelle envie.

(Aucune question ne semblait pointer sur mes motivations pour le métier, alors j'ai pris l'initiative d'embrayer directement dessus de moi-même...je me demande si elles n'attendaient pas cela d'ailleurs).

J'ai développé sur le manque que j'avais ressenti pdt tt ce tps sur le plan pro, que je ressentais le besoin d'être plus proche des gens, de m'investir vraiment auprès d'eux, les soulager, être à leur service et leur faire du bien. Que pendant ma période salariée, cette envie s'est développée, que j'ai eu la chance de rencontrer des gens qui m'ont aiguillée dans cette voie. L'évènement majeur ayant été la rencontre avec un employé d'association médicale, son témoignage d'expérience auprès des malades et des soignants qui m'a vraiment touchée et dans lequel je me suis vraiment reconnue. Cela m'a définitivement aiguillée vers le milieu médical. Ensuite pourquoi Infirmière? Ben parce que j'étais vraiment motivée par l'approche holistique de la personne, que je voulais un métier à la fois humain, technique et manuel, l'articulation théorique-pratique me convient vraiment, on est dans le concret et dans l'action en permanence, j'adore le travail en équipe et la perspective de travailler avec différents corps de métiers (médecins, AS, ASH, pour moi c'est un tout) est vraiment intéressante. J'ai rencontré un paquet d'ESI, IDE plus ou moins aguerris, leur ai posé un tas de questions sur le métier et ce qu'il y a autour, me suis plongée dans les sites spécialisés, les livres de présentation, préparation, reportages, revues spé, bref un peu tout, et leur ai dit que plus je m'investissais dans cette recherche sur le métier, plus ça me semblait évident, que c'était ce qu'il me fallait.

J'ai souligné que l'on m'avait aussi parlé des côtés négatifs et que cela ne m'avait pas rebuté (là ma démarche c'était leur montrer que je ne vois pas le métier IDE comme le monde des Bisounours je sais c'était risqué mais bon...LOOOL)
FOOOORCEMENT question de la formatrice "Ah oui et c'est quoi les inconvénients du métier?"
J'ai parlé des horaires "un peu barbares par moments", soulignant que ça de toutes manières on part en connaissance de cause, qu'on est quand même confronté à la mort, l'agressivité de certaines personnes, le vomi, le pus, le sang, pipi-caca etc...(petit parallèle avec feu ma grand-mère Alzheimer de 96 ans qui pour le coup m'avait donné un aperçu d'à peu près tout cela). Que tout cela n'avait pas été un obstacle à ma décision. J'ai conclu ce point sur le salaire, que certains considèrent comme un inconvénient, mais que j'ai dit trouver être correct pour s'assumer, sans certes être mirobolant. "Après je pense pas qu'on fasse ce métier pour s'en mettre plein les poches". Eclat de rire de la formatrice et de la cadre "AH non, ça c'est clair ! Commençons par là effectivement...!"

Elles ont poursuivi les questions sur mes loisirs, en soulignant que je faisais de la danse et du sport en salle, et j'ai confirmé, oui je fais de la salle deux fois par semaine, essentiellement des cours collectifs de cardio training et step, je me défoule pas mal et côtoie d'autres personnes, sinon j'adore les loisirs culturels, expos, cinés, etc...
"Vous aimez sortir?" -"Eh bien oui, mais sans être une fêtarde invétérée non plus, ça peut aller de la boîte de nuit au simple verre entre amis, sinon j'apprécie de recevoir les amis chez moi également, en fait tout dépend de mon énergie, mes disponibilités, mes envies et mon travail.."

Inévitable question sur l'état marital (célibataire), logement (chez maman), financement. (économies pr tous les frais de scolarité déja de côté, après avoir évalué avec d'anciens étudiants et pondéré la somme + bourse conseil régional + somme confortable par mon entreprise débloquée en cas de départ anticipé + Prêt à taux zéro des parents + Pole emploi, mais étant démissionnaire du travail, ça ça risque d'être plus chaud + après discussion, décision de rester chez maman minimum les 2 premières années, en participant aux frais of course + boulot le samedi, comme de nbx étudiants, ma boîte me soutient dans mon projet et est prête à me garder....comme une conne, zappé le projet de vacations dès la 2eme année).

Dernière question sur mon papa, ancien directeur de maison de retraite. Au départ j'avais l'impression qu'elles me demandaient si sa profession m'avait influencée, alors j'ai demandé avec tact, et elles m'ont dit que non pas spécialement, mais qu'il aurait pu avoir un rôle d'accompagnement ou de guide ou d'encouragement ou autre. J'ai nuancé en disant que mon père étant assez âgé, j'étais très jeune quand il était en fonction. Il m'emmenait très souvent au travail avec lui car mes parents s'étaient séparés très tôt, que du coup j'ai côtoyé des Infs et des AS assez tôt et que j'en gardais un très bon souvenir, mais que ça ne m'avait pas influencé plus que ça, même si papa me soutenait vraiment dans ma démarche.

Fin de l'entretien, c'est terminé mademoiselle vous pouvez partir. OOOOOOOK !

Pas de mise en situation, pas de question sur les études ou la réforme, les motivations, pas d'objections sur lesquelles rebondir ou argumenter...Je suis restée sur ma faim, pour le coup ! Je sentais qu'elle étaient plus dans de l'attente, pas de jury pour faire la "méchante" à part peut etre la prof de maths qui souriait pas franchement 'mais qui prenait un max de notes!). C'était bizarre car je ne savais pas du tout à quelle sauce j'étais en train d'être mangée.

Je suis restée souriante du début à la fin, j'ai bien regardé tout le monde dans les yeux, au début de l'entretien je serrais mes mains car je sentais que je commençais à avoir la tremblotte MDR après c'est vite passé....mais quand j'ai vu la formatrice écrire un truc, le souligner deux fos avec un air sérieux et le montrer discrètement à la cadre pdt que je parlais, ben j'ai bien flippé !
Bref c'est le gros flou artistique, j'ai peur que ma réorientation et ma très courte expérience de remplacement de classe (que je ne suis même pas certaine d'avoir écrit sur ma fiche de candidature) me fassent passer pour une instable, je n'ai même pas pensé à mentionner mon PSC1, et surtout j'ai peur de ne pas avoir assez insisté sur mes motivations pour le métier, ce qui est d'autant plus flou qu'on ne m'a rien demandé.

Je sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression de m'être pris une belle tôle...
Bref c'est la loose.

(FIN DU ROMAN )

[stl32]

oui tout à fait !! et n'oublions pas que nous ne parlions pas de tous et de n'importe lequel mais de celui qui a tuer notre enfant!! je pense tout de même qu'il y a une petite nuance non?
moi perso le travail en psy m'intéresserai mais de là à supporter de soigner celui qui à tuer mon enfant .... suis pas sure...

[LaureV]

Effectivement les jugements sont des choses dont on peut avoir du mal à se défaire mais il va falloir le faire...
Des gens qui ont commis des délits ou des crimes vous allez probablement en rencontrer, que ce soit en service de soins généraux, en service de soins psychiatriques ou alors en service spécifique. Et malgré tous les jugements que vous pouvez avoir il va falloir prendre soin d'eux au même titre que des autres.

Bien souvent les jugements sont tombés, ils paient le prix de leur crime à la société nous n'avons pas à juger, nous ne sommes pas un tribunal.
Mais tout ça aussi ça s'apprend

J'ai fait des stages de psychiatrie où j'ai rencontré des délinquants sexuels, mais aussi un stage en unité de soins ambulatoires et consultations au sein d'une maison d'arrêt...Leurs crimes ne sont pas inscrits sur leurs visages. Et je peux vous dire que ce sont des expériences extremement enrichissantes.

Enfin vous verrez tout ça lorsque vous serez étudiants

+1

Je change de sujet, j'ai passé mon troisième oral hier aprem, j'étais en train de parler du soin en termes de démarche logique : problème : l'état de santé amoindri du patient, solution : diagnostic puis traitement, et si possible, l'objectif : la guérison. La psychologue a tout de suite rebondi avec "Et si le patient ne guérit pas ?"
Qu'auriez-vous répondu à cette question ? (Je ne donne pas ma réponse pour ne pas vous influencer )

[O-dré]

Bonjour,
je viens vs raconter mon oral passé à Cahors jeudi matin.
on tire notre ordre de passage, je suis 2ème ce qui m'arrangeait bien( pas le tps de ruminer!)
le sujet était:
1 nouvelle épidémie invisible existe: dépression , tentative de suicide, épuisement professionnels, accidents du travail. le travail nuirait-il à la santé? qu'en pensez-vous?
sujet interressant où il y a pas mal de chose à dire.
le jury était composé de 3 femmes souriantes qui m'ont mise à l'aise.
elles m'ont posé pas mal de questions sur le sujet pour approfondir ce que je disais puis viennent ensuite mes motivations.

j'ai une question à vous poser.
la psy de ce jury m'a posé la même question que la psy du jury de Toulouse, à savoir, si je savais pourquoi l'an dernier j'avais échoué à l'oral.
cette question m'intrigue je ne sais pas comment l'interpréter.
est ce qu'elles se disaient que mon oral était nul et que j'étais sans doute en train de faire la/les mêmes erreurs que l'an dernier?
ou alors est ce que ça voulait dire que mon oral se passait bien elle qu'elles ne comprennaient pas pourquoi je l'avais loupé.
enfin bref je me prends la tête pour pas grand chose mais c'est que j'ai tellement envie de réussir!!!

[Dakimaho]

pour revenir ala question du tueur de notrre enfant, soyons réaliste personne au monde ne serait capable de le soigner!
a part gandhi

le jury attends juste de nosu de répondre correctement

mais je trouve que c'est une question inutile!!

on ets infirmiers mais pas pacifiste a ce point
et le chagrin, hein

[Sophie*]

Hello tout le monde !
J'ai passé mon oral à Colmar le 1er juin ; le jury était assez froid et il y en avait un qui arretait pas de me contredire
Ue de mes questions était ; Que pensez-vous d'une infirmière qui pleure lors d'un décès ??
Sinon bon courage à tous !

[stl32]

Je change de sujet, j'ai passé mon troisième oral hier aprem, j'étais en train de parler du soin en termes de démarche logique : problème : l'état de santé amoindri du patient, solution : diagnostic puis traitement, et si possible, l'objectif : la guérison. La psychologue a tout de suite rebondi avec "Et si le patient ne guérit pas ?"
Qu'auriez-vous répondu à cette question ? (Je ne donne pas ma réponse pour ne pas vous influencer )

j'avoue en tac au tac j'aurais peut être dit ..."Malheureusement cela fait parti de la profession et des risques dans ce métier, tous ne sont pas guérissables... mais j'ai bien souligner si possible! (avec un grand sourire)
Finalement je ne sais pas là déjà ma réponse ne me convient pas mais c 'est le tac au tac!! j'ai pas l'impression de dire ce que je voudrais...
Et vous, vous diriez quoi?.