Les conseils de l'ordre Québec à l'ordre français

[antochrit]

Et puis ils sont crados les nord américains, ils rentrent chez eux en tenue de travail!

- "T'as ramené du pain en rentrant à la maison chéri?
- Nan que du staph doré.. sur ma blouse.."

Bon Dieu mais que fait l'Ordre

[christian_troy]

« Plusieurs rencontres ont eu lieu avec la présidente de l’Ordre des infirmiers du Québec afin de travailler sur l’accord qui facilitera les démarches administratives des infirmières qui s’installent au Québec. Les travaux progressent bien »

Je pense qu'il faut relativiser la portée de cet accord,il s'agit de facilité les démarches administratives c'est nullement une reconnaissance du diplôme français,en gros on devra toujours se coltiner leur fameux examen à 300 questions pour pouvoir travailler là-bas.

[thierry84]

et puis, j'aime pas le sirop d'érable et céline dion.

[antochrit]

C'est bête, mais en dehors de leur ordre à la noix c'est plutôt sympa le Québec.
J'y suis allée et rêve d'y retourner mais avec mari et enfants cette fois.

[antochrit]

C'est bête, mais en dehors de leur ordre à la noix c'est plutôt sympa le Québec.
J'y suis allée et rêve d'y retourner mais avec mari et enfants cette fois.

[Norma Colle]

Et voilà encore une fois le grand frère québécois a dû passer par là!!


http://www.cotedazur.banquepopulaire.fr ... miers.html

Partenariat avec l'Ordre National des Infirmiers

La Banque Populaire a signé une Convention de Partenariat avec l’Ordre National des Infirmiers.
blank BPCA
Bénéficiez de services adaptés aux infirmiers libéraux

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http://biz.branchez-vous.com/communique ... 82483.html

La Banque Nationale signe une entente de partenariat avec l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec
LE 4 SEPTEMBRE 2007 - 11:28:07 AM
MONTREAL, QUEBEC--(Marketwire - 4 sept. 2007) - La Banque Nationale (TSX:NA) est heureuse d'annoncer sa nouvelle entente de partenariat avec l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec

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Pour tous ceux qui doutent de l'influence de l'ordre québécois sur l'ordre français....
Le reste des réjouissances québécoises devraient suivre....on moins on ne pourra pas dire que nous n'étions pas prévenus

[mimicra]

très instructif cet article :
http://damequichotte.blogspot.com/2009/ ... salle.html

[Norma Colle]

et l'ordre dans tout çà...et il bien il plombe les infirmiers!!!

http://www.cyberpresse.ca/le-nouvellist ... raison.php

Les infirmières ont raison

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L'auteur, le Dr Pierre Martin, est le président de l'Association des médecins omnipraticiens de la Mauricie.

Inutile de mentionner que le travail des infirmières constitue le véritable coeur du système de santé; cette question fait l'unanimité chez tous ceux et celles qui ont eu recours aux soins de santé ou qui ont été les témoins des soins prodigués chez un membre de leur famille.

Si le médecin décide du plan de traitement, c'est l'infirmière qui vit au chevet de son patient et partage avec lui les succès, les échecs et les effets secondaires de ce dernier. De là toute la noblesse de cette profession.

Aussi, le cri du coeur des infirmières de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont ne doit pas être oublié. Il doit être entendu par toute la population du Québec.

En effet, malheureusement, cette situation se vit partout au Québec dans nos établissements. Et c'est de votre aide maintenant que cette noble profession a besoin. Et le fond de la question ne repose pas sur une simple revendication salariale mais sur une réalité inacceptable qui est devenue une règle de gestion lamentable, soit le temps supplémentaire obligatoire.

Aucune infirmière ne conteste le fait que la sécurité de ses patients doit être assurée par une relève de personnel en nombre minimal à chaque quart de travail, mais lorsque jour après jour, quart après quart, cette situation persiste et que leur code de déontologie est brandi par leur employeur pour les forcer à demeurer au travail pour huit heures de plus, c'est leur sécurité émotionnelle et leur santé mentale qui sont mises en péril, et ce, sans compter les effets dévastateurs d'une telle situation sur le plan familial. Les infirmières ont raison.

Elles doivent fixer leurs limites et les faire respecter. Et leurs patients méritent d'avoir à leur chevet une infirmière qui ne soit pas épuisée par ses conditions de travail.

Les années passent et le système de santé québécois s'enlise sans cesse sous le poids des rapports d'experts, des commissions d'enquête et des tables de concertation dont aucune des recommandations n'est véritablement appliquée. Mais toutes ces recommandations convergent vers le fait que l'équation financière du système de santé ne fonctionne pas.

Actuellement, les gestionnaires du système de santé persistent à priver les dispensateurs de soins médicaux des moyens nécessaires pour répondre aux besoins de la population qui les consulte. Et qui vivent au quotidien les effets de ce ghetto financier auprès des patients qui tentent d'obtenir les soins nécessaires à leur condition de santé? Encore les infirmières!

Nombreux sont les infirmiers et les infirmières qui en ont eu assez des belles promesses, qui se sont découragés et qui ont quitté leur profession pourtant si noble, mais dorénavant invivable.

Et tous ces abandons de la profession d'infirmière ne viennent qu'alourdir davantage le fardeau de ceux et celles qui continuent d'offrir des soins de qualité à leur patient, sachant trop bien que l'humanisme de leur profession a été depuis fort longtemps sacrifié au hachoir des coupures budgétaires.

Le coeur de notre système de santé est en souffrance. Il est temps pour toute la population de réagir. Interpellez vos élus locaux et exigez des solutions claires et un échéancier pour leur application.

Joignez-vous aux membres des conseils d'administration de vos établissements de santé et appuyez leurs démarches dans la recherche de solutions à ce problème vital pour la survie de notre système de santé. Mais surtout exigez que le ministère de la Santé vous donne les moyens pour que vous obteniez le système de santé dont vous avez besoin.

[migraine]

ah ben ça c'est en pleine actualité
bravo Norma

à faire parvenir aux députés s'ils ont encore des doutes sur les désirs de l'ordre !!

[Norma Colle]

ah ben ça c'est en pleine actualité
bravo Norma

!!

non c'est un contre-ordiste CODI qui a surfé et lu cette info que je relaie!

[migraine]

ben ça n'empêche pas de te dire merci

[antochrit]

à faire parvenir aux députés s'ils ont encore des doutes sur les désirs de l'ordre !!

Je me suis dit la même chose

[Norma Colle]

Les Québécois ont-ils donné des conseils aux français afin que les IDE ne soient pas atteints "d'écoeurantite aigüe"??? Car il faut bien le savoir, les heures supplémentaires sont imposées aux infirmiers au Québec et ils ne peuvent pas refuser car leur code de déontologie les y oblige!!

http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/regional/ ... 00513.html

Une quinzaine d’infirmières et d’infirmières auxiliaires de l’hôpital du Haut-Richelieu, à Saint-Jean-sur-Richelieu, ont manifesté en fin de journée vendredi. Elles refusaient d’amorcer leur quart de travail, se plaignant du manque de personnel infirmier qui les oblige à faire du temps supplémentaire. Elles disent en avoir assez.

Une jeune infirmière a même confié à notre journaliste avoir remis sa démission en raison d'une «écoeurantite aigüe». Les nombreuses heures de travail supplémentaires pèsent lourd sur la vie de famille et la vie de couple. «Le personnel est épuisé», a dit la présidente du Syndicat des professionnelles de la santé du Haut-Richelieu-Rouville, Sylvie Jovin.

Dès le début de la manifestation vers 16h, des négociations ont eu lieu entre l’employeur et le syndicat afin de dénouer la situation. En début de soirée, les manifestantes ont été assurées qu’elles n’auront pas à faire du temps supplémentaire cette fin de semaine. La situation est revenue à la normale vers 21h.

Une nouvelle rencontre aura lieu lundi matin afin de trouver des solutions pour que cette situation ne se reproduise plus.

[franckraleur]

Attention aux raccourcis trops rapide !!!

Et merci de se tenir informer avant d'utiliser un texte sans ignorer l'aspect législatif.

Le travail supplémentaire obligatoire a trop duré
Par Gyslaine Desrosiers, inf. MBA
Présidente de l'OIIQ
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Cette mesure administrative pour maintenir les services dans un contexte de pénurie contraint des milliers d'infirmières à sacrifier leur vie familiale et leur santé. De toute évidence, c'est une mesure inacceptable qui nourrit l'insatisfaction et qui, à long terme, entraînera une augmentation de la pénurie.

Je suis sidérée par les menaces dont les infirmières sont victimes. Elles sont menacées de dénonciation au syndic de l'OIIQ en cas de refus de faire des heures supplémentaires. Le 10 mars 1999, j'adressais une lettre personnelle à tous les membres de l'Ordre au sujet du travail supplémentaire et j'écrivais : « […] on ne saurait faire porter plus longtemps le poids de la situation actuelle sur la seule responsabilité professionnelle des infirmières alors que les solutions sont du domaine de la responsabilité collective et gouvernementale […] L'infirmière ne peut se dégager de sa responsabilité professionnelle d'assurer le suivi des soins requis par ses clients. Cependant, cette obligation ne peut être interprétée comme obligeant l'infirmière à assurer sa propre relève en temps supplémentaire de même qu'elle ne peut être invoquée pour gérer une situation prévisible de manque de ressources professionnelles. »

Dix ans plus tard, je pense toujours que le Code de déontologie de notre profession ne doit pas être utilisé pour menacer indûment les infirmières. Le Code précise leurs devoirs et obligations face aux patients dans une perspective de responsabilité individuelle. L'employeur ne doit pas s'en servir comme prétexte pour gérer une situation prévisible de manque de ressources. Autrement dit, l'employeur ne peut utiliser le Code de déontologie pour forcer une infirmière à faire des heures supplémentaires planifiées à l'avance, parfois plusieurs semaines auparavant. Oui, mais qu'arrivera-t-il au patient qui ne pourra être opéré ou hospitalisé à cause du manque d'infirmières? Ce problème grave n'est pas du ressort de la responsabilité individuelle des infirmières, il s'agit d'une responsabilité collective qui relève des autorités administratives locales et gouvernementale. Plus les conséquences du manque d'infirmières seront connues, plus la recherche de solutions de rechange deviendra urgente et nécessaire plutôt que de laisser aller et de temporiser.

Malgré leur bonne volonté, les infirmières qui acceptent de collaborer en effectuant des heures supplémentaires vivent souvent dans la hantise de faire des erreurs en succombant à la fatigue. Il faut se rappeler qu'au plan déontologique, elles doivent s'abstenir d'exercer leurs activités lorsqu'elles sont dans un état de santé susceptible de compromettre la qualité des soins et des services ou la sécurité des soins. La profession exige un haut niveau de concentration, notamment pour l'évaluation, la surveillance clinique et l'administration des médicaments.

Dans un contexte où le départ des baby-boomers à la retraite est prévisible, toute l'approche de planification et de gestion des effectifs infirmiers est à revoir et on ne peut plus permettre le maintien du statu quo, et encore moins la multiplication des erreurs!

Des mesures immédiates et concrètes devront être mises en avant comme, par exemple, l'établissement d'un nombre maximum de quarts supplémentaires par mois et par semaine; un nombre maximum d'heures de travail par semaine devrait également être défini. De même, la règle du droit de refus de faire du travail supplémentaire pour des motifs personnels et familiaux devrait être établie. À mon avis, le sens des responsabilités des infirmières a suffisamment été démontré et le refus de faire des heures supplémentaires ne devrait jamais remettre en doute leur sens de l'engagement.

Le travail supplémentaire obligatoire a trop duré et il est temps de respecter les infirmières et les infirmiers au Québec.

Alors certe, en 10 ans le problème n'a pas changé. Mais l'OIIQ n'y est pour rien dans cette histoire. C'est juste la résultante d'une politique économique de la santé. Mais.... rassurez vous, avec la suppression d'un fonctionnaire sur deux, et, en l'absence de réaction de nos syndicats (ou plutôt de l'absence de réaction de notre part - c'est plus juste) , nous allons avoir les mêmes problèmes.

[franckraleur]

Le code de déontologie a effectivement été élaboré par l'Ordre infirmier mais ce que dénonce l'OIIQ, c'est l'utilisation abusive de ce code par les employeurs. C'est bien ce que dénonce la Présidente. Et ce à plusieurs reprises.

http://www.offres.ledevoir.com/societe/ ... a-dire-non

Heures supplémentaires obligatoires - L'Ordre invite les infirmières à dire non
«Le Code de déontologie ne peut pas être utilisé pour pallier une gestion inefficace»
Amélie Daoust-Boisvert 6 mars 2010 Santé
La présidente de l'Ordre des infirmières dénonce le ministre de la Santé Yves Bolduc et les hôpitaux qui brandissent le Code de déontologie pour obliger les travailleuses de la santé à aligner les heures supplémentaires obligatoires sans broncher. Si elles refusent pour des motifs d'épuisement ou des raisons familiales, «je serai la dernière à les blâmer», dit Gyslaine Desrosiers.

En fait, Ordre ou pas, les citoyens d'un Etat sont tenus de suivre la législation en vigueur dans le pays. Ainsi les infirmières sont requises pour suivre le quart suivant en cas de manque d'effectifs (qui peuvent être induits par la direction mais cela nous le connaissons aussi ici).... Il n'y a donc pas notre chère ministre qui soit spéciale...

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/act ... mieres.php

Sauf que contrairement à notre "Ordre", l'OIIQ se rebelle et incite même à la désobéissance.

Enfin - pour le moment (cf Loft story) - j'ai pu communiquer longuement avec Mme Desrosiers (45 mn par téléphone) mais J'ATTENDS TOUJOURS MME LEBOEUF. (cela fait 5 mois maintentant mais je suis patient...