Les conseils de l'ordre Québec à l'ordre français

[Contre-Ordre-Infirmier]

«je serai la dernière à les blâmer», dit Gyslaine Desrosiers.

signifie que, à la limite, au pire, il y a quelque chose à blâmer.
Si quelqu'un est à blâmer justement c'est bien l'OIQ qui a aidé à faire des patients des clients et n'a jamais reprouvé les conditions économiques ni l'idéologie qui sous tends ces graves dérives.
Les codes de déontologie de toutes les professions/pays mettent les "adhérents forcés" devant une obligation individuelle d'obéir à l'inacceptable. Or pour résister à cet inacceptable, il faut avoir une culture du collectif, ce dont ne veulent pas les ordres justement.

[franckraleur]

Arrêtez de tourner autour du pot : un code de déontologie qu'il soit élaboré par l'Ordre ou pas existera !

http://www.senat.fr/rap/l06-001/l06-0011.html

Section 1 - Ordre national des infirmiers

La nouvelle rédaction proposée pour l'article L. 4312-1 dispose que l'ordre des infirmiers regroupe l'ensemble de la profession, à l'exclusion des infirmiers militaires qui conservent, comme les médecins militaires, leur statut spécifique. L'inscription y est obligatoire.

L'ordre a pour mission générale de veiller au maintien des principes d'éthique, de moralité, de probité et de compétences de la profession et à l'observation, par ses membres, des règles de déontologie. A cet effet, le conseil national de l'ordre préparera un code de déontologie, édicté sous la forme d'un décret en Conseil d'Etat, qui concernera les droits et devoirs des infirmiers dans leurs rapports avec les patients et les autres professionnels. En conséquence, ils ne seront plus soumis aux règles du conseil des professions paramédicales, précision d'intérêt purement théorique puisque ces règles n'ont jamais été fixées à ce jour.

Il faut donc lire entre les lignes : ce n'est pourtant pas difficile !!! L'Ordre élabore un code de déontologie . Sous entendu que si l'Ordre explose, la deuxième option entrera en vigueur ! Il faudra donc lire : ils seront soumis aux règles du conseil des professions paramédicales.

Bien sûr, les règles seront fixées puisque l'Ordre n'existera plus (ou tout du moins dans sa forme actuelle !!!

Je ne reviendrai pas sur le débat Ordre ou pas car ce n'est pas le propos de ce débat.

Concernant l'OIQ, je suis en France mais loin de faire tel ou tel procès d'intention car, en l'état actuel des choses, je trouve votre "combat" légitime. En l'état actuel car l'Ordre Infirmier Français ne défend pas tant la probité que l'honneur de notre profession ce qui n'est pas le cas de l'OIIQ.

Je vous rappelle simplement que le terme de patient/client existe bien en France : balayons devant notre porte s'il vous plait.

Enfin, nul n'est au dessus des Lois : Ce qui se passe au Québec n'est pas le résultat de l'Ordre infirmier mais, je vous le rappelle, le résultat d'une politique étatique, provinciale d'une logique économique implacable : l'ensemble du Canada - à majorité anglophone - jalouse la protection sociale du Québec avec son "bien être social" - à majorité francophone. Depuis la majorité en place, plus favorable à une politique libérale à l'image d'Ottawa, il a été décidé une politique drastique d'économie de la santé : réduction des coûts par une réduction de la masse salariale. C'est ainsi que les effectifs infirmiers sont gérés à flux tendus (budgétisés). C'est tout bénéfice pour la direction d'un hôpital .... l'infirmière en place fera le quart suivant.... Sur pression de la direction l'infirmière sera obligée de suivre sous menace de dénonciation pour non respect du fameux code de déontologie.

Or, Mme Desrosiers, si vous savez lire ma discussion plus haut (mais faut-il avoir le courage) entre en résistance contre la logique gouvernementale en précisant que l'infirmier à un droit de retrait. et incite à la rébellion contre ce système.

Ce qui n'est pas le cas de Mme LEBOEUF.

Et quand vous expliquez qu'un Ordre tuera les syndicats c'est un non sens : j'ai eu loisir de partager quelques temps la table d'un administratif francophone du gouvernement canadien pour m'expliquer que 80 % des canadiens sont syndiqués. Pour les infirmières, elles cotisent à l'Ordre mais aussi à un syndicat.

[franckraleur]

Je vous signale que je sais de quoi je parle. Et il suffit de me lire ! 80 % des canadiens sont syndiqués. Pour les infirmières, elles cotisent à l'Ordre mais aussi à un syndicat. il n'y a pourtant pas plus clair.
Alors ceux qui écrivent qu'un Ordre tue le travail syndical ....

Quant à

code de déontologie ordinal, le mot responsabilité devient dévouement

C'est du détournement de la pensée : décidément.

Ordre ou pas nous aurons un code de déontologie : s'il n'est pas élaboré par l'Ordre il sera élaboré par le conseil des professions paramédicales (ou équivalent). Nous échapperons - peut-être - à l'Ordre, mais pas à ce Code.

A vous de voir.

[Contre-Ordre-Infirmier]

Je n'appele pas une adhésion obligatoire (à un syndicat) une adhésion. C'est une obligation.
C'est un argument souvent rabaché que dans les pays où il existe un ordre, le taux de syndicalisation augmente. C'est un argument fallacieux.
Ou bien l'adhésion syndicale est obligatoire ou bien pour bénéficier des négociations salariales d'un syndicat, il faut y être adhérent.
Rien de comparable avec la France donc.

[franckraleur]

Pour ma part, le critère obligatoire d'adhésion à un syndicat ne me dérange pas dans la mesure où la pluralité syndicale existe. Ce qui est aussi le cas au Québec je vous le rappelle.

Si la grande majorité des infirmiers (e) étaient syndiqué(e)s ne trouvez vous pas que le gouvernement y regarderait à deux fois avant de faire n'importe quoi ! Combien de nos collègues se foutent complètement des conditions de travail, de l'avenir de notre profession... tout ce qu'ils veulent c'est l'argent à la fin du mois. Moi aussi, mais pas seulement.

Quant au code de déontologie, je n'ai jamais dit que j'étais contre (dans la mesure où il existe déjà sous une autre forme).

Quelles conséquences à cela, en regard à la situation outre atlantique?

Décidément, j'ai beau écrire que dans le cas québécois, le code de déontologie n'est pas en cause mais une interprétation fallacieuse faite par le gouvernement et les directions d'hôpitaux..... vous êtes bornés .. Mais lisez donc jusqu'au bout les liens donnés. ET ARRETEZ DE SURVOLLER MES POST .... LISEZ LES.

Do i have to speak in english ? its'nt a difficulty as i'm working in an English speaking hospital. So let's go

[Contre-Ordre-Infirmier]

Ce n'est pas parce que nous ne sommes pas d'accord que nous sommes bornés.
Je maintiens qu'un code de déontologie vous met en responsabilité individuelle devant des causes collectives. Et qu'il est quasi impossible de lutter collectivement contre.

[franckraleur]

A Contre Ordre :

Mais nous sommes bien d'accord !!! Cependant si votre but c'est de ne pas avoir de code de déontologie... vous aurez beau crier contre l'ordre, cela n'y changera rien : nous aurons un Code de déontologie Ordre ou Pas. Si votre mouvement ne se borne qu'à tuer l'Ordre afin de ne pas avoir de Code c'est que vous n'avez rien compris.

Le fait d'être borné revenait à .cedr1c. désolé Contre Ordre.

[migraine]

Le fait d'être borné revenait à .cedr1c.

sincèrement, je n'ai jamais eu l'impression que .cedr1c. soit quelqu'un de borné.....

[franckraleur]

sur le terme dévouement :

http://fr.wiktionary.org/wiki/d%C3%A9vouement

Nom commun
Singulier Pluriel
dévouement
/de.vu.mɑ̃/ dévouements
/de.vu.mɑ̃/
dévouement /de.vu.mɑ̃/ masculin
Le fait de s’investir pleinement dans une action, souvent au profit des autres.
Ton dévouement a été sublime, mon garçon, et il nous a sauvés ; […] . — (Jules Verne; Cinq semaines en ballon.)
Le dévouement de Martine avait profondément touché le jeune prince, et maintenant il l’aimait autant qu’il en était aimé. — — (Charles Deulin, Martin et Martine)
Pendant une année entière, il avait soigné la marquise avec le dévouement le plus entier. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, 1832)
Il est mort le 12 juillet 1935, dans une retraite sereine, entourée de sa vaillante compagne, modèle de dévouement et de courage, et de ses enfants. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
(En particulier) Action de s’exposer à un grand péril ou à une mort certaine, par humanité, par patriotisme, etc., ou de se sacrifier à autrui ou à une idée, à un sentiment.
L'année dernière seulement, un de ces actes de dévouement s'étant passé sous les yeux du commissaire de la marine, ce brave marin a reçu la médaille qu'il méritait à tant de titres. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau , L'Archipel de Chausey, souvenirs d'un Naturaliste , La "Revue des Deux Mondes" , tome 30, 1842)
Le dévouement du chevalier, pour la défense de Rébecca, fut exagéré au-delà de toutes les limites, non seulement de la prudence, mais encore du zèle chevaleresque le plus frénétique ; […] . — (Walter Scott, Ivanhoé, Traduction de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
(Antiquité) Acte religieux des anciens par lequel un citoyen s’offrait volontairement aux divinités infernales pour faire retomber sur sa tête le malheur dont la République se croyait menacée.
Le dévouement de Codrus et celui de Décius sont célèbres dans l’histoire.

Connaissez vous la devise des Pompiers de France ?

Courage et Dévouement

Vous trouvez que ce sont des nonnes vous ?

[franckraleur]

Tiens salut Migraine.

Bon je vais faire la cuisine .... je vais maintenant me dévouer à ma femme...

[mimicra]

ahhhhh
http://www.linternaute.com/dictionnaire ... evouement/

Dévouement
nom masculin
Définition
Sens 1 Action de se dévouer. Anglais devotion
Sens 2 Disposition à servir quelqu'un. Synonyme sacrifice Anglais devotion
dévouement : 9 synonymes.
Synonymes amour, attachement, civisme, fanatisme, fidélité, générosité, loyauté, sacrifice, zèle.

Ca c'était l'apéro.
La suite :

http://www.mediadico.com/dictionnaire/d ... vouement/1

Dictionnaire de L'académie française (8 ème édition)

> DÉVOUEMENT
n. m.
Abandonnement aux volontés d'un autre, disposition à le servir en toute occasion. Il s'est donné à sa patrie avec un entier dévouement. Il sert ses amis avec un dévouement sans exemple. Il a donné des preuves de son dévouement. Acte de dévouement.
Il signifie aussi Action de s'exposer à un grand péril ou à une mort certaine, par humanité, par patriotisme, etc., ou de se sacrifier à autrui ou à une idée, à un sentiment. Le dévouement du chevalier d'Assas. Le dévouement des défenseurs du fort de Vaux. Le dévouement des médecins pendant cette épidémie.

Il se dit particulièrement, lorsqu'il s'agit de l'Acte religieux des anciens par lequel un citoyen s'offrait volontairement aux divinités infernales pour faire retomber sur sa tête le malheur dont la République se croyait menacée. Le dévouement de Codrus et celui de Décius sont célèbres dans l'histoire.

Définition du dictionnaire Littré

> DÉVOUEMENT, ou comme quelques-uns écrivent, dit l'Académie, DÉVOÛMENT
Prononciation : dé-vou-man
s. m.
Sens 1
Action de dévouer. Le dévouement de la fille de Jephté.
Citation : Ne m'aimeriez-vous donc pas assez pour trouver du bonheur dans ma tendresse, dans le dévouement de tous mes instants ? , STAËL , Corinne, XV, 2

Action de se dévouer. Le dévouement des Spartiates qui se firent tuer aux Thermopyles.
Citation : L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents On fait de pareils dévouements , LA FONT. , Fabl. VII, 1

Citation : Ils n'ont point laissé sans punition ce crime solitaire au milieu de mille dévouements d'une tendresse sublime , SÉGUR , Hist de Napol. X, 8

Sens 2
Par extension, disposition à servir quelqu'un, avec une abnégation personnelle. Acte de dévouement. Un dévouement sans bornes. Son dévouement pour sa famille.
Citation : Et de mon dévouement vous me payez le prix , BRIFFAUT , Ninus, V, 7

Agréez, recevez l'assurance de mon dévouement, une des formules de salutation, par lesquelles on clôt une lettre.
Disposition à servir l'humanité, la société, à se sacrifier pour elle. La doctrine du dévouement.
REMARQUE
L'Académie n'a pas de règle fixe pour écrire les substantifs venant des verbes en ouer : écrivant dénoûment sans écrire dénouement ; secoûment sans écrire secouement ; et, en sens inverse, ébrouement, échouement, etc. sans ébroûment, échoûment, etc. Au reste les deux orthographes sont bonnes.
ÉTYMOLOGIE
Dévouer.

C'était l'heure culturelle sur infirmiers.com

[migraine]

Tiens salut Migraine.

Bon je vais faire la cuisine .... je vais maintenant me dévouer à ma femme...

ben salut franckraleur

(je ne faisais que donner mon avis )

moi j'ai trouvé ça en plus :

"dévouement (n.m.)
action de se consacrer entièrement à qqn, à un groupe, à une cause.

Synonymes : fanatisme, sacrifice, zèle, abnégation, obligation"

.

[franckraleur]

Pour avoir fait parti des Pompiers de Paris (conting. 88/10), la devise Sauver ou Périr leurs appartient.

La devise Courage et dévouement appartient aux Sapeurs Pompiers Français.

En mauvais amateur de foot, je dirai que si nos joueurs avaient été moins individuels et plus collectifs, nous serions bien classé. Non ?

Pour en revenir à notre profession, si nous étions plus unis (collectifs) et moins individuels, nous serions mieux reconnus... Lapalissade...

[franckraleur]

De quoi, la cuisine ou me dévouer à ma femme ? Pour le premier point, c'est fait... pour le second... c'est privé

[migraine]

et que donne l'ordre québécois comme conseil sur le sujet ??...........................