comment creer un marche qui n existe pas
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Re: comment creer un marche qui n existe pas
Moi je pense qu'il faut rester dans une seule logique.
Pour l'activité exclusive publique il ne faut pas oublier que ces dernières années beaucoup a été fait, au niveau des rémunérations de médecins, pour les retenir( Primes de gardes, d'astreintes, multi sites, revalorisation des Praticiens attachés, prime d'exclusivité)
Soit le médecin bénéficie de cela dans le publique et exerce à temps plein, soit il choisit le privé!
Pourquoi permettre le cumul des fonctions et des rémunérations au sein de l'hôpital public?
Les vacataires qui il y a encore peu étaient engagés pour 6 demi journées en faisaient 3 tant ils étaient mal rémunérés. Mais les habitudes ont la vie dure et maintenant, bien que rémunérés sur les mêmes bases qu'un PH, ils n'assurent pas plus leurs temps, ce qui leur permet de multiplier leurs vacations et ainsi de X leurs rémunérations!
Cet argent que l'on distribue grassement aux médecins dans le cadre d'un budget hospitalier grève largement les moyens d'augmenter les autres!
Pour l'activité exclusive publique il ne faut pas oublier que ces dernières années beaucoup a été fait, au niveau des rémunérations de médecins, pour les retenir( Primes de gardes, d'astreintes, multi sites, revalorisation des Praticiens attachés, prime d'exclusivité)
Soit le médecin bénéficie de cela dans le publique et exerce à temps plein, soit il choisit le privé!
Pourquoi permettre le cumul des fonctions et des rémunérations au sein de l'hôpital public?
Les vacataires qui il y a encore peu étaient engagés pour 6 demi journées en faisaient 3 tant ils étaient mal rémunérés. Mais les habitudes ont la vie dure et maintenant, bien que rémunérés sur les mêmes bases qu'un PH, ils n'assurent pas plus leurs temps, ce qui leur permet de multiplier leurs vacations et ainsi de X leurs rémunérations!
Cet argent que l'on distribue grassement aux médecins dans le cadre d'un budget hospitalier grève largement les moyens d'augmenter les autres!
"Le savoir est un fantasme qui n'est fait que pour la jouissance" J. LACAN
"Voilà la grande erreur de toujours : s'imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent" J. LACAN
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Re: comment creer un marche qui n existe pas
Plus de 60 000 euros de bonus pour exercer en zone désertifiée
Article paru le : Mercredi 23 Juin 2010 (Egora)
C. L B
Le Canard enchaîné de ce mercredi s´en est allé caqueter du côté de l´assurance maladie. Et fouiner plus précisément dans les zones déficitaires - campagnes, quartiers difficiles - celles où depuis 2007, les médecins peuvent prétendre à un bonus forfaitaire de 20 % du montant de leurs honoraires s´ils s´installent en groupe ou continuent à y exercer, malgré la démédicalisation ambiante. La création de l´option conventionnelle destinée à favoriser l´installation et le maintien des médecins généralistes en zones déficitaires est inscrite dans l´avenant n°20 de la convention médicale, publié au JO le 28 mars 2007. Belle pêche pour le canard, car il a dégoté le cas de ce médecin exerçant en banlieue parisienne, qui a touché cette année un bonus de 63 998 euros. Ce qui représente un chiffre d´affaires de 319 990 euros, soit 49 consultations quotidiennes en moyenne, 298 jours dans l´année. Un « stakhanoviste de la prise de tension », siffle le volatile.
Au total, 718 généralistes ont bénéficié de ce système de bonus en France métropolitaine ou dans les départements d´Outre mer, pour un total de 13,6 millions d´euros. Une douzaine de praticiens ont bénéficié d´un bonus de 60 000 euros environ, soit 300 00 euros de chiffre d´affaires, soit encore « 14 000 consultations environ », ce qui représente « trois consultations par heure, quinze heures par jour et six jours sur sept, pendant un an ». « Impossible de tenir un tel rythme, estime le Canard, sauf peut être en faisant chauffer la Carte Vitale du patient : une vraie consultation pour lui et deux ou trois fictives pour sa petite famille »… Supputation a priori non recevable pour Pierre Albertini, le directeur de la Cpam de Seine-Saint-Denis, qui met en avant la densité de la clientèle, présente dans le cabinet du médecin tôt le matin et tard le soir, l´hyperactivité de ce dernier et les contrôles dont son activité fait l´objet. Le directeur général de la caisse nationale d´assurance maladie (Cnam), Frédéric Van Roekeghem, quoiqu´un peu gêné devant l´énormité de ces chiffres, relate le journal satirique, aurait néanmoins estimé qu´il n´y avait « pas de preuve d´une activité fictive(…) Ces médecins ne peuvent pas mettre dehors les patients qui s´agglutinent devant leur cabinet », aurait-il fait valoir.
Néanmoins, un dénommé Pierre, généraliste dans les Yvelines et bénéficiaire lui aussi de ce système de bonus, aurait lâché en découvrant ces montants qu´il s´agissait d´une « prime aux tricheurs ! Comment peut-on justifier d´une telle activité quand on n´a que deux mains et un cerveau ? ». Et de préconiser- lui qui perçoit 16 000 euros de prime pour 80 000 euros de chiffre d´affaires - un plafonnement à 20 000 euros de l´aide à l´exercice en zone difficile.
Une idée « à creuser », aurait répondu Frédéric Van Roekeghem.
Article paru le : Mercredi 23 Juin 2010 (Egora)
C. L B
Le Canard enchaîné de ce mercredi s´en est allé caqueter du côté de l´assurance maladie. Et fouiner plus précisément dans les zones déficitaires - campagnes, quartiers difficiles - celles où depuis 2007, les médecins peuvent prétendre à un bonus forfaitaire de 20 % du montant de leurs honoraires s´ils s´installent en groupe ou continuent à y exercer, malgré la démédicalisation ambiante. La création de l´option conventionnelle destinée à favoriser l´installation et le maintien des médecins généralistes en zones déficitaires est inscrite dans l´avenant n°20 de la convention médicale, publié au JO le 28 mars 2007. Belle pêche pour le canard, car il a dégoté le cas de ce médecin exerçant en banlieue parisienne, qui a touché cette année un bonus de 63 998 euros. Ce qui représente un chiffre d´affaires de 319 990 euros, soit 49 consultations quotidiennes en moyenne, 298 jours dans l´année. Un « stakhanoviste de la prise de tension », siffle le volatile.
Au total, 718 généralistes ont bénéficié de ce système de bonus en France métropolitaine ou dans les départements d´Outre mer, pour un total de 13,6 millions d´euros. Une douzaine de praticiens ont bénéficié d´un bonus de 60 000 euros environ, soit 300 00 euros de chiffre d´affaires, soit encore « 14 000 consultations environ », ce qui représente « trois consultations par heure, quinze heures par jour et six jours sur sept, pendant un an ». « Impossible de tenir un tel rythme, estime le Canard, sauf peut être en faisant chauffer la Carte Vitale du patient : une vraie consultation pour lui et deux ou trois fictives pour sa petite famille »… Supputation a priori non recevable pour Pierre Albertini, le directeur de la Cpam de Seine-Saint-Denis, qui met en avant la densité de la clientèle, présente dans le cabinet du médecin tôt le matin et tard le soir, l´hyperactivité de ce dernier et les contrôles dont son activité fait l´objet. Le directeur général de la caisse nationale d´assurance maladie (Cnam), Frédéric Van Roekeghem, quoiqu´un peu gêné devant l´énormité de ces chiffres, relate le journal satirique, aurait néanmoins estimé qu´il n´y avait « pas de preuve d´une activité fictive(…) Ces médecins ne peuvent pas mettre dehors les patients qui s´agglutinent devant leur cabinet », aurait-il fait valoir.
Néanmoins, un dénommé Pierre, généraliste dans les Yvelines et bénéficiaire lui aussi de ce système de bonus, aurait lâché en découvrant ces montants qu´il s´agissait d´une « prime aux tricheurs ! Comment peut-on justifier d´une telle activité quand on n´a que deux mains et un cerveau ? ». Et de préconiser- lui qui perçoit 16 000 euros de prime pour 80 000 euros de chiffre d´affaires - un plafonnement à 20 000 euros de l´aide à l´exercice en zone difficile.
Une idée « à creuser », aurait répondu Frédéric Van Roekeghem.
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Re: comment creer un marche qui n existe pas
dans pas mal de CHRU malheureusement.. ils ne ont présent qu'une ou deux journée par semaine dans leur service, parce qu'ils ont en général pas mal d'activités à côté...cumul d'activités, cumul de salaire...bon ça n'atteint pas les plafonds cités dans les articles ci-dessus, mais c'est quand même bien écoeurant...J'en ai même connu un qui ne faisait plus qu'enseigner (trop vieux) mais qui restait officiellement le chef de mon service de réa...on le voyait une fois tous les mois ou tous les deux mois.... tu vois, tu n'as pas fini d'avoir des surprises avec l'hopital public....augusta a écrit : Un professeur de médecine qui ne bosserait qu'une journée par semaine...je voudrais bien savoir où!!!
Et puis il faut aussi rajouter que certains de ces médecins hospitaliers ayant une clientèle privée au sein du public et la faisant passer avant le pauvre clampin, se font de l'argent au black... Et oui, pour avoir la chance d'être pris en privé, il faut déja payer une consultation bien plus chère..mais en plus, s'il faut être opéré par ce cher professeur X (comprenez, m'a dit mon voisin, c'est le meilleur du coin..comme si Maurice, 73 ans, savait qui était meilleur...), ben lors de la consultation, faut donner une enveloppe, en liquide s'il vous plait... ben oui, 500 euros en liquide en plus des honoraires officiels..c'est pas grand chose pour être sur d'avoir une belle prothèse de hanche hein ????
Je suis pas une extrémiste, mais tout ça me donne envie de vomir..et le pire, c'est que les gens trouvent ça normal...
Léa née en 1998, Julie née en 2001, et Thomas né en 2010
Re: comment creer un marche qui n existe pas
Oh si ça existe, et ce n'est pas rare, malheureusement!augusta a écrit : Un professeur de médecine qui ne bosserait qu'une journée par semaine...je voudrais bien savoir où!!!
Comme le dit Crevettemauve, il y a plétors d'agrégés qui ont une chefferie de service et qui ne passent dans leur service qu'une fois par semaine, les bonnes semaines, plus vite que des ouragans!
Ces mêmes grands patrons, pour ceux qui sont chirurgiens appliquent ce qu'ils appellent des " dépassements d'honoraires" qui ne sont ni plus ni moins que des "dessous de table", souvent à hauteur de 500 euros, en liquide bien sûr remis sous enveloppe de la main à la main, si les patients veulent être opérés par eux.
Le pire c'est que les patients sont persuadés du coup d'être opéré par " le meilleur", ce qui n'est pas forcément le cas...les " simples" chirurgiens PH étant bien souvent plus au clair avec les nouvelles techniques que l 'agrégé en titre.
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Re: comment creer un marche qui n existe pas
"cela ressemble a de la mauvaise science fiction votre truc"
desole j peux pas me retenir 


tic tac tic tac tic tac...adieu ONI nous ne te regretterons pas ^^
Re: comment creer un marche qui n existe pas
Tu trouves ça éclatant Elhombre??? Moi je trouve ça révoltant plutôt...
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Re: comment creer un marche qui n existe pas
Un exemple : j' ai fait un stage dans un service de cancérologie dont le patron étais un célèbre cancérologue français ( professeur Israël ) quand j' étais ESI . Il passait 1 fois par semaine dans son service pour la visite ( vite faite ) et c'est tout .sagéline a écrit :Oh si ça existe, et ce n'est pas rare, malheureusement!augusta a écrit : Un professeur de médecine qui ne bosserait qu'une journée par semaine...je voudrais bien savoir où!!!
Comme le dit Crevettemauve, il y a plétors d'agrégés qui ont une chefferie de service et qui ne passent dans leur service qu'une fois par semaine, les bonnes semaines, plus vite que des ouragans!

marie-pierre
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Re: comment creer un marche qui n existe pas
En fait, je n'avais jamais compris pourquoi certains pouvaient ignorer autant les autres. Simple finalement: il suffit de le vouloir.
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Re: comment creer un marche qui n existe pas
je te rassure je trouve cela aussi revoltant que toi ; et si tu consultes mes messages precedents tu pourras te faire une opinion la dessus . c etait juste une petite private joke a l attention des fideles du topic ^^sagéline a écrit :Tu trouves ça éclatant Elhombre??? Moi je trouve ça révoltant plutôt...
tic tac tic tac tic tac...adieu ONI nous ne te regretterons pas ^^
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Re: comment creer un marche qui n existe pas
Erf ca me fait même plus rire.
Je me dis qu'au moins s'être cassé la nénétte à aller chercher des arguments tirés des publications des néo libéraux peut servir à d'autres.
Pour les aveugles, je fais pas dans le miracle: je bosse en psy moué.
Je me dis qu'au moins s'être cassé la nénétte à aller chercher des arguments tirés des publications des néo libéraux peut servir à d'autres.
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Re: comment creer un marche qui n existe pas
Premier anniversaire du CAPI, premières primes
« Une rémunération de 3 000 euros en moyenne »
Frédéric van Roekeghem, directeur général de l’assurance-maladie, dresse le bilan du CAPI (contrat d’amélioration des pratiques individuelles), paiement « à la performance » instauré par la CNAM contre l’avis des syndicats. Il annonce que les premières primes sur objectifs seront versées cet été à 4 000 généralistes pour un montant moyen de 3 000 euros par médecin. « Deux tiers des médecins signataires vont toucher une rémunération dès la première année »,assure Frédéric van Roekeghem qui précise que 14 500 CAPI ont été souscrits. Partisan de la généralisation de ce contrat, il prévient que le CAPI « préfigure la réforme de la rémunération de la médecine générale ».
LE QUOTIDIEN – Un an après son lancement, quel bilan d’étape tirez-vous du CAPI, que vous avez instauré contre l’avis des syndicats médicaux, de l’Ordre et de l’industrie pharmaceutique ?
FRÉDÉRIC VAN ROEKEGHEM – Nous avons aujourd’hui 14 500 CAPI souscrits volontairement par les médecins et nous arrivons bientôt – le 1er juillet – à l’échéance de la première année pour ceux qui ont adhéré parmi les premiers (au cours du deuxième trimestre de 2009). Nous avons constaté que les « capistes » sont tout à fait représentatifs de l’ensemble des médecins généralistes. Mais surtout, le premier bilan sur neuf mois révèle que 55 % des médecins signataires, au regard de leurs résultats, sont d’ores et déjà certains d’être rémunérés. Si nous projetons ce résultat sur un an, je peux dire que deux tiers des médecins signataires vont toucher une rémunération relativement importante dès cette première année. Les premiers versements interviendront dans le courant de l’été pour environ 4 000 médecins.
Quel est le montant de ces primes sur objectifs ?
Le CAPI récompense un réel effort d’accompagnement des patients chroniques, de prévention et d’optimisation des prescriptions. La rémunération des médecins et l’augmentation des examens médicaux sont autofinancées par les économies sur le médicament.
Les médecins du premier quartile (25 % les moins rémunérés) recevront en moyenne une rémunération de
1 400 euros au titre du CAPI. Les médecins du quatrième quartile (25 % les plus rémunérés) toucheront en moyenne 4 780 euros. Et pour l’ensemble des médecins rémunérés, la contrepartie forfaitaire sera d’environ
3 000 euros pour l’ensemble des régimes. C’est un montant qui est loin d’être négligeable contrairement à ce que certains avaient laissé entendre !
J’ajoute que tous les médecins généralistes progressent sur les indicateurs. Le CAPI a un effet d’entraînement sur tout le monde : les médecins qui se sont engagés dans le CAPI progressent un peu plus vite, mais les autres aussi. C’est pourquoi, avant le mois de septembre, nous permettrons à l’ensemble des médecins généralistes éligibles au CAPI d’avoir librement accès à leurs indicateurs via leur compte internet sur ameli.fr.
Le nombre de médecins « capistes » semble plafonner sous la barre des 15 000... Allez-vous, avec ces premiers résultats, relancer une campagne « CAPI » auprès des généralistes ?
Nous avons effectivement quelque 30 000 médecins éligibles qui n’ont pas encore signé de CAPI. Or, environ 9 000 d’entre eux auraient pu bénéficier d’une rémunération de l’ordre de 2 500 euros... Nous allons relancer en septembre via nos délégués d’assurance-maladie la proposition de souscrire un CAPI, sur la base des résultats constatés. Il y a aussi l’expérience des confrères qui va jouer. Je constate enfin que les positions ont beaucoup bougé. Le rapport Legmann, par exemple, s’est prononcé pour une rémunération des médecins à trois niveaux : forfait, actes, objectifs de santé publique.
Envisagez-vous des adaptations de ce CAPI première formule ?
La crainte que la barre des objectifs soit trop haute est levée puisque les deux tiers des médecins auront une contrepartie dès la première année. Cela dit, nous devons sans doute mieux accompagner les médecins proches de leur objectif de 25 % (taux de réalisation exigé pour les objectifs « prévention » et « prescriptions » qui permet de déclencher le versement d’une prime). Il y a un effet de seuil (pour bénéficier de la prime) qu’il faut lisser. On pourrait par exemple envisager de déclencher la rémunération à 15 % de taux de réalisation. Aujourd’hui, suivant qu’un médecin qui a 800 patients est à 24 % ou 25 % de ses objectifs, il passe de zéro à 1 400 euros. Cela doit être corrigé. On peut aussi sans doute faire évoluer certains indicateurs. Il serait souhaitable d’élargir le volet de prévention au suivi de la prévention du cancer du col de l’utérus.
Envisagez-vous toujours une extension du CAPI ?
Oui mais je souhaite que l’évolution du CAPI fasse partie des thèmes de négociation conventionnelle. Je reste favorable à la généralisation du CAPI par la convention médicale. Il faut envisager l’extension aux autres spécialités progressivement, l’idée étant de rémunérer le respect des référentiels de bonnes pratiques, ce qui nécessite d’en définir le contenu par spécialités. On peut aussi imaginer ultérieurement une rémunération liée au respect d’objectifs de santé publique et de qualité des soins pour des établissements.
Pour moi, cette forme de rémunération « au mérite » préfigure la réforme de la rémunération de la médecine générale. On peut d’ailleurs déjà imaginer un nouveau volet du CAPI : les services rendus aux patients en matière d’informatisation du cabinet, de télétransmission et de tenue des dossiers médicaux…
Êtes vous décidé à appliquer la taxe sur les feuilles de soins papier dont les syndicats demandent le retrait ?
Elle n’est prévue qu’au 1er janvier 2011. Il reste six mois pour favoriser l’équipement des médecins. Dès septembre, nous allons à nouveau sensibiliser les médecins qui ne télétransmettent pas encore à l’intérêt d’accepter la carte Vitale. Nous voulons réussir cette modernisation de la médecine libérale et éviter les pénalités sur les feuilles de soins papier. C’est pourquoi dans toutes les caisses nous allons mettre en place des conseillers informatiques pour aider les médecins à passer le cap. Et nos lancerons un plan d’action sur les téléservices.
Quel est votre état des lieux de la contestation tarifaire, C à 23 euros et CS ?
En pratique, cela représente 5 à 6 % des médecins, de façon occasionnelle. Les cotations CS sont systématiquement rejetées. Le C à 23 euros, lorsqu’il est réalisé de façon régulière et indue, comme un DE systématique, fait l’objet de la procédure de suspension de la prise en charge des cotisations. En réalité, la très grande majorité des médecins voient les difficultés de leurs patients en période de crise. Et ils ont aujourd’hui une visibilité sur le C à 23 euros et sur le CS qui fera l’objet d’une réunion de la commission de nomenclature en octobre prochain.
Certains directeurs de caisses primaires semblent faire du zèle en matière de contrôles. Des médecins se disent « harcelés ». Y a-t-il des consignes particulières de fermeté ?
Sur les tarifs, oui, il y a des consignes de fermeté car certains syndicats ont violé les textes conventionnels en donnant des consignes unilatérales de dépassement. Pour le reste, prescriptions, respect du bizone, nous restons très attentifs à l’application des textes en cette période de difficulté financière pour la Sécurité sociale.
Tous les dossiers conventionnels sont-ils forcément gelés jusqu’à la nouvelle convention ?
Notre analyse juridique est que nous ne pouvons pas faire d’avenants sur un règlement arbitral. La loi nous incite clairement à reprendre une négociation. Les syndicats sont en période de campagne électorale. Laissons passer cette séquence. Élections le 29 septembre, enquête de représentativité puis nouvelle négociation conventionnelle.
› PROPOS RECUEILLIS PAR CYRILLE DUPUIS
« Une rémunération de 3 000 euros en moyenne »
Frédéric van Roekeghem, directeur général de l’assurance-maladie, dresse le bilan du CAPI (contrat d’amélioration des pratiques individuelles), paiement « à la performance » instauré par la CNAM contre l’avis des syndicats. Il annonce que les premières primes sur objectifs seront versées cet été à 4 000 généralistes pour un montant moyen de 3 000 euros par médecin. « Deux tiers des médecins signataires vont toucher une rémunération dès la première année »,assure Frédéric van Roekeghem qui précise que 14 500 CAPI ont été souscrits. Partisan de la généralisation de ce contrat, il prévient que le CAPI « préfigure la réforme de la rémunération de la médecine générale ».
LE QUOTIDIEN – Un an après son lancement, quel bilan d’étape tirez-vous du CAPI, que vous avez instauré contre l’avis des syndicats médicaux, de l’Ordre et de l’industrie pharmaceutique ?
FRÉDÉRIC VAN ROEKEGHEM – Nous avons aujourd’hui 14 500 CAPI souscrits volontairement par les médecins et nous arrivons bientôt – le 1er juillet – à l’échéance de la première année pour ceux qui ont adhéré parmi les premiers (au cours du deuxième trimestre de 2009). Nous avons constaté que les « capistes » sont tout à fait représentatifs de l’ensemble des médecins généralistes. Mais surtout, le premier bilan sur neuf mois révèle que 55 % des médecins signataires, au regard de leurs résultats, sont d’ores et déjà certains d’être rémunérés. Si nous projetons ce résultat sur un an, je peux dire que deux tiers des médecins signataires vont toucher une rémunération relativement importante dès cette première année. Les premiers versements interviendront dans le courant de l’été pour environ 4 000 médecins.
Quel est le montant de ces primes sur objectifs ?
Le CAPI récompense un réel effort d’accompagnement des patients chroniques, de prévention et d’optimisation des prescriptions. La rémunération des médecins et l’augmentation des examens médicaux sont autofinancées par les économies sur le médicament.
Les médecins du premier quartile (25 % les moins rémunérés) recevront en moyenne une rémunération de
1 400 euros au titre du CAPI. Les médecins du quatrième quartile (25 % les plus rémunérés) toucheront en moyenne 4 780 euros. Et pour l’ensemble des médecins rémunérés, la contrepartie forfaitaire sera d’environ
3 000 euros pour l’ensemble des régimes. C’est un montant qui est loin d’être négligeable contrairement à ce que certains avaient laissé entendre !
J’ajoute que tous les médecins généralistes progressent sur les indicateurs. Le CAPI a un effet d’entraînement sur tout le monde : les médecins qui se sont engagés dans le CAPI progressent un peu plus vite, mais les autres aussi. C’est pourquoi, avant le mois de septembre, nous permettrons à l’ensemble des médecins généralistes éligibles au CAPI d’avoir librement accès à leurs indicateurs via leur compte internet sur ameli.fr.
Le nombre de médecins « capistes » semble plafonner sous la barre des 15 000... Allez-vous, avec ces premiers résultats, relancer une campagne « CAPI » auprès des généralistes ?
Nous avons effectivement quelque 30 000 médecins éligibles qui n’ont pas encore signé de CAPI. Or, environ 9 000 d’entre eux auraient pu bénéficier d’une rémunération de l’ordre de 2 500 euros... Nous allons relancer en septembre via nos délégués d’assurance-maladie la proposition de souscrire un CAPI, sur la base des résultats constatés. Il y a aussi l’expérience des confrères qui va jouer. Je constate enfin que les positions ont beaucoup bougé. Le rapport Legmann, par exemple, s’est prononcé pour une rémunération des médecins à trois niveaux : forfait, actes, objectifs de santé publique.
Envisagez-vous des adaptations de ce CAPI première formule ?
La crainte que la barre des objectifs soit trop haute est levée puisque les deux tiers des médecins auront une contrepartie dès la première année. Cela dit, nous devons sans doute mieux accompagner les médecins proches de leur objectif de 25 % (taux de réalisation exigé pour les objectifs « prévention » et « prescriptions » qui permet de déclencher le versement d’une prime). Il y a un effet de seuil (pour bénéficier de la prime) qu’il faut lisser. On pourrait par exemple envisager de déclencher la rémunération à 15 % de taux de réalisation. Aujourd’hui, suivant qu’un médecin qui a 800 patients est à 24 % ou 25 % de ses objectifs, il passe de zéro à 1 400 euros. Cela doit être corrigé. On peut aussi sans doute faire évoluer certains indicateurs. Il serait souhaitable d’élargir le volet de prévention au suivi de la prévention du cancer du col de l’utérus.
Envisagez-vous toujours une extension du CAPI ?
Oui mais je souhaite que l’évolution du CAPI fasse partie des thèmes de négociation conventionnelle. Je reste favorable à la généralisation du CAPI par la convention médicale. Il faut envisager l’extension aux autres spécialités progressivement, l’idée étant de rémunérer le respect des référentiels de bonnes pratiques, ce qui nécessite d’en définir le contenu par spécialités. On peut aussi imaginer ultérieurement une rémunération liée au respect d’objectifs de santé publique et de qualité des soins pour des établissements.
Pour moi, cette forme de rémunération « au mérite » préfigure la réforme de la rémunération de la médecine générale. On peut d’ailleurs déjà imaginer un nouveau volet du CAPI : les services rendus aux patients en matière d’informatisation du cabinet, de télétransmission et de tenue des dossiers médicaux…
Êtes vous décidé à appliquer la taxe sur les feuilles de soins papier dont les syndicats demandent le retrait ?
Elle n’est prévue qu’au 1er janvier 2011. Il reste six mois pour favoriser l’équipement des médecins. Dès septembre, nous allons à nouveau sensibiliser les médecins qui ne télétransmettent pas encore à l’intérêt d’accepter la carte Vitale. Nous voulons réussir cette modernisation de la médecine libérale et éviter les pénalités sur les feuilles de soins papier. C’est pourquoi dans toutes les caisses nous allons mettre en place des conseillers informatiques pour aider les médecins à passer le cap. Et nos lancerons un plan d’action sur les téléservices.
Quel est votre état des lieux de la contestation tarifaire, C à 23 euros et CS ?
En pratique, cela représente 5 à 6 % des médecins, de façon occasionnelle. Les cotations CS sont systématiquement rejetées. Le C à 23 euros, lorsqu’il est réalisé de façon régulière et indue, comme un DE systématique, fait l’objet de la procédure de suspension de la prise en charge des cotisations. En réalité, la très grande majorité des médecins voient les difficultés de leurs patients en période de crise. Et ils ont aujourd’hui une visibilité sur le C à 23 euros et sur le CS qui fera l’objet d’une réunion de la commission de nomenclature en octobre prochain.
Certains directeurs de caisses primaires semblent faire du zèle en matière de contrôles. Des médecins se disent « harcelés ». Y a-t-il des consignes particulières de fermeté ?
Sur les tarifs, oui, il y a des consignes de fermeté car certains syndicats ont violé les textes conventionnels en donnant des consignes unilatérales de dépassement. Pour le reste, prescriptions, respect du bizone, nous restons très attentifs à l’application des textes en cette période de difficulté financière pour la Sécurité sociale.
Tous les dossiers conventionnels sont-ils forcément gelés jusqu’à la nouvelle convention ?
Notre analyse juridique est que nous ne pouvons pas faire d’avenants sur un règlement arbitral. La loi nous incite clairement à reprendre une négociation. Les syndicats sont en période de campagne électorale. Laissons passer cette séquence. Élections le 29 septembre, enquête de représentativité puis nouvelle négociation conventionnelle.
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Re: comment creer un marche qui n existe pas
Tiens? Comment virer les psychothérapeutes du marché en ouvrant un peu plus celui des médocs:
http://nice-premium.com/article/psychot ... .5907.html
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Re: comment creer un marche qui n existe pas
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Re: comment creer un marche qui n existe pas
Même si cela devient le topic fourre-tout...
Menace de fermeture sur les petits services hospitaliers de chirurgie (AFP 04/07/2010)
Les services de chirurgie et de maternité dont l'activité est jugée trop faible pour garantir la sécurité des patients - essentiellement basés dans des villes moyennes - sont menacés de fermeture à terme par des décrets gouvernementaux en préparation.
Ces décrets, qui seront publiés fin juillet début août, doivent fixer à 1.500 personnes opérées par an le seuil d'activité en dessous duquel les services hospitaliers de chirurgie seront menacés de fermeture, a expliqué le ministère de la Santé.
Ce seuil ne deviendra effectif qu'à partir de 2012 et s'appuiera sur une moyenne établie sur les trois années précédentes (2009-2010-2011), a précisé le ministère, qui s'est donc déclaré dans l'impossibilité de déterminer à l'heure actuelle le nombre d'établissements qui seront concernés.
De même il a expliqué qu'il ne pouvait pas confirmer la liste des 54 services hospitaliers menacés, publiée dimanche par le Journal du dimanche (JDD), qui s'appuie sur les années 2007-2008-2009.
Le journal cite par exemple les services de chirurgie de Paimpol (Côtes-d'Armor), Douarnenez (Finistère), Clermont (Oise), Péronne (Somme), Hazebrouck (Nord), Issoire, Ambert, Thiers, Riom (Puy-de-Dôme), Cavaillon (Vaucluse) ou encore Lannemezan (Haute-Pyrénées).
Le gouvernement laisse un sursis pour les services de chirurgie ayant opéré entre 1.050 et 1.500 personnes par an, qui disposeront de trois ans pour améliorer leur activité ou s'associer avec un autre établissement, public ou privé, pour se maintenir.
Les Agences régionales de Santé (ARS) sont chargées d'identifier les situations qui seront problématiques et voir comment aider les établissements à se réorganiser, par exemple.
A terme, certains services de chirurgie pourraient être reconvertis dans d'autres activités, obligeant les patients des petites villes ou des zones montagneuses à aller encore plus loin pour se faire opérer.
Mais pour le ministère, "les gens ne veulent plus se faire soigner dans les petits hôpitaux", et "les médecins ne veulent pas non plus y rester", obligeant les directeurs d'établissement à recruter des médecins "mercenaires", qui exigent d'être payés à des tarifs très élevés pour assurer la continuité des soins.
Les décrets en préparation prévoient des dérogations: les centres de lutte contre le cancer ne sont pas concernés, ainsi que les services de gynécologie qui font plus de 100 opérations de gynécologie par an.
Ces décrets visent à garantir la sécurité des gestes pratiqués, plusieurs études ayant montré notamment qu'en dessous de 1.500 personnes opérées par an "la sécurité des soins n'est pas assurée", a expliqué le ministère.
"Lorsque les médecins opèrent peu, le geste est moins sûr", a expliqué dimanche au JDD Jean Leonetti, président de la fédération hospitalière de France (FHF) et vice président du groupe UMP à l'Assemblée nationale.
Mais pour Martin Malvy, président de l'Association des petites villes de France (APVF), cette annonce est "une menace sur l'offre de soins pour 2 millions de nos concitoyens".
"Affirmer que nos concitoyens peuvent se déplacer pour une appendicite ou une cataracte, peut à la limite s'entendre. Pour un infarctus, une hémorragie cérébrale ou un accident, cela est aberrant", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Bernard Sagez (CFDT santé sociaux) a estimé aussi que "ce n'est pas seulement la quantité d'actes qui fait la qualité d'un service", craignant que cette mesure "offre une ouverture au niveau des établissements du privé lucratif, qui eux ne font que de la comptabilisation d'actes".
Jean Leonetti a affirmé au contraire que "les partenariats entre établissements publics" seraient privilégiés, plutôt que l'association établissements publics-cliniques privées.
Menace de fermeture sur les petits services hospitaliers de chirurgie (AFP 04/07/2010)
Les services de chirurgie et de maternité dont l'activité est jugée trop faible pour garantir la sécurité des patients - essentiellement basés dans des villes moyennes - sont menacés de fermeture à terme par des décrets gouvernementaux en préparation.
Ces décrets, qui seront publiés fin juillet début août, doivent fixer à 1.500 personnes opérées par an le seuil d'activité en dessous duquel les services hospitaliers de chirurgie seront menacés de fermeture, a expliqué le ministère de la Santé.
Ce seuil ne deviendra effectif qu'à partir de 2012 et s'appuiera sur une moyenne établie sur les trois années précédentes (2009-2010-2011), a précisé le ministère, qui s'est donc déclaré dans l'impossibilité de déterminer à l'heure actuelle le nombre d'établissements qui seront concernés.
De même il a expliqué qu'il ne pouvait pas confirmer la liste des 54 services hospitaliers menacés, publiée dimanche par le Journal du dimanche (JDD), qui s'appuie sur les années 2007-2008-2009.
Le journal cite par exemple les services de chirurgie de Paimpol (Côtes-d'Armor), Douarnenez (Finistère), Clermont (Oise), Péronne (Somme), Hazebrouck (Nord), Issoire, Ambert, Thiers, Riom (Puy-de-Dôme), Cavaillon (Vaucluse) ou encore Lannemezan (Haute-Pyrénées).
Le gouvernement laisse un sursis pour les services de chirurgie ayant opéré entre 1.050 et 1.500 personnes par an, qui disposeront de trois ans pour améliorer leur activité ou s'associer avec un autre établissement, public ou privé, pour se maintenir.
Les Agences régionales de Santé (ARS) sont chargées d'identifier les situations qui seront problématiques et voir comment aider les établissements à se réorganiser, par exemple.
A terme, certains services de chirurgie pourraient être reconvertis dans d'autres activités, obligeant les patients des petites villes ou des zones montagneuses à aller encore plus loin pour se faire opérer.
Mais pour le ministère, "les gens ne veulent plus se faire soigner dans les petits hôpitaux", et "les médecins ne veulent pas non plus y rester", obligeant les directeurs d'établissement à recruter des médecins "mercenaires", qui exigent d'être payés à des tarifs très élevés pour assurer la continuité des soins.
Les décrets en préparation prévoient des dérogations: les centres de lutte contre le cancer ne sont pas concernés, ainsi que les services de gynécologie qui font plus de 100 opérations de gynécologie par an.
Ces décrets visent à garantir la sécurité des gestes pratiqués, plusieurs études ayant montré notamment qu'en dessous de 1.500 personnes opérées par an "la sécurité des soins n'est pas assurée", a expliqué le ministère.
"Lorsque les médecins opèrent peu, le geste est moins sûr", a expliqué dimanche au JDD Jean Leonetti, président de la fédération hospitalière de France (FHF) et vice président du groupe UMP à l'Assemblée nationale.
Mais pour Martin Malvy, président de l'Association des petites villes de France (APVF), cette annonce est "une menace sur l'offre de soins pour 2 millions de nos concitoyens".
"Affirmer que nos concitoyens peuvent se déplacer pour une appendicite ou une cataracte, peut à la limite s'entendre. Pour un infarctus, une hémorragie cérébrale ou un accident, cela est aberrant", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Bernard Sagez (CFDT santé sociaux) a estimé aussi que "ce n'est pas seulement la quantité d'actes qui fait la qualité d'un service", craignant que cette mesure "offre une ouverture au niveau des établissements du privé lucratif, qui eux ne font que de la comptabilisation d'actes".
Jean Leonetti a affirmé au contraire que "les partenariats entre établissements publics" seraient privilégiés, plutôt que l'association établissements publics-cliniques privées.