Changement de profession
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Re: Changement de profession
klop750 a écrit :Salut
Peut-être que ta soeur peut te donner des cours d'orthographes( sans s ). C'est une profession et pas une proffesion.
Jje pense que tu devrais plus complexer sur ton orthographe que sur ta profession... le verbe complexer n' existe pas ! Renseigne-toi STP , avant de donner des leçons aux autres .
Dans ma famille, il ont outstous réussi
Donc çca veut dire que si on est inf, on n'a pas réussi![]()
Entre prof et inf il n'y pas de grande différence .
Pourquoi on se base se base-t-ontoujours sur le nb d'années d'études pour dire que l'un est meilleur que l'autre ?...
marie-pierre
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Re: Changement de proffession
Alors Sagéline j'ai une question naive d'ESI!
- Qu'est-ce qui oblige une ide à decrocher son téléphone lorsqu'elle est en repos?
ça me trotte dans la tête depuis un petit moment, et je m'étais déjà dit que si je réussis à être ide, je ne donnerais pas mon domicile mais mon numéro de protable et que je trierais les appels pour ne pas rentrer dans cette spirale.
Qu'en penses-tu? est-ce égoiste? est-ce une attitude non professionnelle?
- Qu'est-ce qui oblige une ide à decrocher son téléphone lorsqu'elle est en repos?
ça me trotte dans la tête depuis un petit moment, et je m'étais déjà dit que si je réussis à être ide, je ne donnerais pas mon domicile mais mon numéro de protable et que je trierais les appels pour ne pas rentrer dans cette spirale.
Qu'en penses-tu? est-ce égoiste? est-ce une attitude non professionnelle?
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Changement de profession
augusta a écrit :Parce que justement "on" aime bien rappeler à l'autre qu'"on" a fait tant ou tant d'années d'études....sous-entendu "pas vous!"....il y a toujours un brin de supériorité, de condescendance, le besoin de se mettre en avant pour se donner de la valeur, de l'importance.klop750 a écrit : Pourquoi on se base toujours sur le nb d'années d'études pour dire que l'un est meilleur que l'autre...
Je ne vois pas la chose sous le même angle. Je pense que cette obsession des années d'études sup est très français, et dans le monde de travail il faut parfois (et fort malheureusement) le montrer juste pour avoir un respect/ une écoute de base. Dans les entretiens d'embauche, c'est la première question. Dans les réunions sociales, on entend partout " il/elle a fait Bac + 6, 8, 3, etc".
De qui plus est, jusqu'à présent, il n' ya pas eu de reconnaissance des études IDE comme vaudront "bac + 3", un tort qui est en train d'être enfin rectifié. Il y a un concours pas facile, puis des années d'études quand même exigeantes derrière. N'empêche que, ceux et celles de l'ancienne formation entendent pour l'instant que leur diplôme "ne vaut pas des études universitaires". C'est hallucinant.
Ici le candidat est jugé par son "pédigrée". Vous pouvez avoir des compétences, mais vous ne passez pas la porte sans la paperasse adéquate--et encore, de plus en plus ces diplômes valent de moins en moins (ça aussi c'est un autre débat).
Par rapport à votre dernier post à mon intention, Augusta: j'ai employé le temps conditionnel ("pourrait y avoir") tout en répondant au poste de L,et je pense que vous avez très bien saisi le sens. Je ne vous suis pas dans la direction où vous cherchez à amener le débat.
Enfin la lumière au bout du tunnel... pourvu que ce ne soit pas le train...
IDE en Pédiatrie
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Re: Changement de proffession
Ajazz, je ne souhaite amener le débat nulle part si ce n'est aider les 2 auteurs du sujet de départ.
Vraiment il n'y a rien qui m'enerve autant que ces gens qui se croient supérieurs et qui rabaissent ou font sentir à l'autre qu'il n'est pas grand chose.
C'est exactement ce qu'elles décrivent. Et j'essaye de leur montrer qu'elles doivent être fières de ce qu'elles sont...sans douter une seule seconde de ce qu'elles écrivent et décrivent.
Chacun sa façon de faire...
Vraiment il n'y a rien qui m'enerve autant que ces gens qui se croient supérieurs et qui rabaissent ou font sentir à l'autre qu'il n'est pas grand chose.
C'est exactement ce qu'elles décrivent. Et j'essaye de leur montrer qu'elles doivent être fières de ce qu'elles sont...sans douter une seule seconde de ce qu'elles écrivent et décrivent.
Chacun sa façon de faire...
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Re: Changement de proffession
Augusta:
Rien n'oblige une IDE à décrocher son tel pendant qu'elle est en repos.
Ce n'est pas égoïste de ne pas décrocher quand le boulot appelle et qu'on est en repos. Les repos sont faits pour couper du travail, pas pour continuer à avoir la pression en se demandant si on va être appelé ou pas.
Par contre, appeler en numéro masqué, ça se fait aussi. Et pas mal d'IDE se font avoir.
Ce que je faisais quand je bossais à l'hopital, c'est que j'avais 2 portables dont un réservé uniquement à l'hopital, je ne donnais pas mon numéro de fixe ( liste rouge ), et quand l'hopital appelait sur le portable réservé uniquement à leur usage, (seul l'hopital avait le numéro de ce portable), je ne décrochais pas quand j'étais en repos. Et il était configuré pour qu'on ne puisse pas me laisser de message.
Voili voilou
Rien n'oblige une IDE à décrocher son tel pendant qu'elle est en repos.
Ce n'est pas égoïste de ne pas décrocher quand le boulot appelle et qu'on est en repos. Les repos sont faits pour couper du travail, pas pour continuer à avoir la pression en se demandant si on va être appelé ou pas.
Par contre, appeler en numéro masqué, ça se fait aussi. Et pas mal d'IDE se font avoir.

Voili voilou

Applique-toi à soigner autrui tel que tu aimerais être soigné toi-même.
- augusta
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Re: Changement de proffession
Ok!!!
Merci pour ces conseils....je pense que je ferai pareil, c'est même sûr! Les 2 portables....c'est une idée géniale!
Et ce n'est pas hors sujet enfin je ne pense pas, puisque le fait d'être rappelé sur ses jours de repos peut entrainer à la longue un gros ras le bol et le désir de "changer de profession"!!!
Merci pour ces conseils....je pense que je ferai pareil, c'est même sûr! Les 2 portables....c'est une idée géniale!
Et ce n'est pas hors sujet enfin je ne pense pas, puisque le fait d'être rappelé sur ses jours de repos peut entrainer à la longue un gros ras le bol et le désir de "changer de profession"!!!
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Re: Changement de proffession
à méditer ...
http://www.ledevoir.com/societe/sante/2 ... infirmiere
http://www.ledevoir.com/societe/sante/2 ... infirmiere
*
Libre opinion - Appel à la solidarité infirmière
Patrick Martin et Phi Phuong Pham 9 août 2010 Santé
Ce soir, nous ne souperons pas ensemble. Déjà que souper vers minuit et demi ne m'a jamais enchanté, être seul à manger ce que j'avais préparé pour notre anniversaire ne me plaît guère.
Je ne suis pourtant aucunement surpris par le fait qu'on te contraigne à demeurer à l'hôpital encore une fois. Cela m'exaspère tout de même, comme lors de la dernière fois où tu as été malade, et qu'après avoir informé la gestionnaire de l'unité où tu travailles que tu souffrais d'une gastroentérite et que tu vomissais depuis le matin, celle-ci avait poussé la sottise jusqu'à te demander si tu étais certaine de ne pas vouloir te présenter au travail.
Après t'avoir vue te plier à la procédure inconcevable, inutile, mais impérativement nécessaire à l'obtention de ton «droit de te reposer pour la journée», qui consiste à contacter jusqu'à trois personnes différentes pour leur expliquer exactement la même chose, je me souviens qu'encore une fois tu avais passé la journée à te sentir coupable de t'absenter. Ce sentiment de culpabilité m'est d'ailleurs toujours apparu comme un symptôme tenace de ce contrôle disciplinaire institutionnel très efficacement déployé. Celui-ci ayant pour effet recherché de te faire réfléchir à deux fois avant de recommencer.
Des contraintes
Cette section autobiographique vise à démontrer concrètement, bien que très sommairement, certaines des répercussions que les aberrations de notre système font endurer aux infirmières. Même si nous nous retrouvons, ma copine et moi-même, très souvent frustrés par la façon dont nous sommes traités au Québec en tant qu'infirmier et infirmière, il est à noter que notre situation n'est aucunement comparable à celle d'autres couples ayant des enfants ou à celle d'infirmières monoparentales qui sont soumises aux mêmes conditions insoutenables.
Nous pourrions croire que la forte reconnaissance que témoigne le public à l'égard de la mission sociale des infirmières, ainsi que le fait qu'elles sont indispensables à la prestation des soins, seraient de nature à leur conférer un certain pouvoir.
Pourtant, tant dans leur pratique quotidienne que dans leurs efforts de négociations, nous sommes forcés de constater, notamment après l'échec de la médiation ayant débuté le 12 mai dernier, que les infirmières éprouvent des difficultés à faire valoir leurs droits.
Dans le système de santé actuel, les infirmières sont littéralement méprisées. Elles font face à l'oppression, ont souvent tendance à se taire par peur de représailles, ce qui les amène à subir de plein fouet les contraintes émanant des structures organisationnelles et des conditions dans lesquelles elles travaillent.
Ces contraintes sont nombreuses, entre autres: inégalités sociales liées aux conditions salariales, manque d'autonomie décisionnelle, violence de la part des institutions (temps supplémentaire obligatoire, contrôle disciplinaire indu...), des gestionnaires, des médecins, des patients et aussi des infirmières elles-mêmes.
Chacune de ces contraintes est très bien documentée et il aurait certainement été pertinent de toutes les aborder, mais il convient d'approfondir plus particulièrement l'une d'elles, sur laquelle les infirmières ont davantage de prise.
Violence horizontale
Même s'il apparaît a priori incohérent que les infirmières subissent effectivement les foudres des membres de leur propre groupe professionnel, ce phénomène est lui aussi bien connu, en plus d'être facilement identifiable dans la plupart des milieux où elles travaillent. Ce phénomène, communément appelé «violence horizontale», est effectivement associé aux groupes opprimés, ces groupes qui se sentent fortement dévalués dans des cultures où les attributs de ceux qui dominent sont les seuls à être valorisés.
Ce sentiment de dévaluation, que suscite inévitablement le martèlement chronique du discours hégémonique dominant (ici le discours biomédical fortement influencé par l'idéologie néolibérale), amènerait les infirmières à croire en leur propre infériorité, ce qui provoquerait chez elles un manque de fierté et une faible estime de soi, à l'origine d'une peur et d'une attitude de soumission face au groupe dominant.
Cette soumission et cette peur de l'«autorité» dominante feraient en sorte que les infirmières éprouvent de graves difficultés à faire part de leurs besoins et revendications, et cela entraînerait, par le fait même, un sentiment de colère et même un désir d'agression qui, ne pouvant être dirigés vers le groupe dominant (peur des représailles, perte de privilèges...), se reporteraient sur les individus de leur propre groupe.
Ainsi, en plus de miner la capacité de revendication et l'expression des besoins des infirmières, la domination hégémonique qu'elles subissent favoriserait l'apparition de la violence horizontale, qui aurait elle-même des répercussions dévastatrices sur la solidarité infirmière.
Solidarité
Pourtant, une solidarité accrue de la part des infirmières constituerait certainement une solution face aux divers problèmes qui les affectent.
Grâce à celle-ci, il serait possible d'entreprendre la mise en place d'actions politiques concertées permettant en bout de ligne de faire bouger les choses, de faire avancer la cause des infirmières, de promouvoir des valeurs sociales et humaines dans les milieux de travail, mais aussi de favoriser la revalorisation du soin, qui, faut-il le mentionner, est marginalisé par le discours dominant.
Pour ce faire, une mise en regard collective des divers phénomènes qui minent la solidarité des infirmières doit absolument être mise de l'avant, et ce, tant dans le cadre des négociations actuelles que de celles à venir.
Nous croyons aussi que les infirmières se doivent d'être ouvertes à cette forme de critique, et ce, même si elle peut paraître très vive. Comme les jeunes infirmières et celles qui sont peu expérimentées deviennent souvent les victimes de prédilection de la violence horizontale, il est important de dénoncer l'indicible, de façon à protéger ce que nous devrions considérer comme un réel trésor au sein de la profession infirmière: notre relève.
Malgré cette réflexion sur l'importance d'une solidarité infirmière accrue, il est à noter que la fâcheuse tendance du gouvernement Charest de nier tout droit de négociation à la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) nous fait effectivement très mal et nous amène parfois à penser que nos efforts sont vains.
Nous désirons donc rappeler à monsieur Charest et à monsieur Bolduc que les conditions dans lesquelles évoluent les infirmières sont intimement liées à la qualité des soins et qu'il est plus que temps qu'ils réalisent les conséquences de leur immobilisme sur la santé des infirmières, mais aussi sur celle de la population québécoise.
Pour toutes ces raisons, nous joignons donc nos voix à celle de madame Régine Laurent, présidente de la FIQ, et invitons toutes les infirmières, les infirmières auxiliaires, les perfusionnistes et les inhalothérapeutes du Québec à scander haut et fort que cette lutte n'est pas terminée et que nous refuserons de façon unanime l'imposition d'un décret déguisé.
***
Patrick Martin - Infirmier et étudiant au doctorat en Sciences infirmières à l'Université de Montréal
Phi Phuong Pham - Infirmière et étudiante à la maîtrise en Sciences infirmières à l'Université de Montréal
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Re: Changement de proffession
Sagéline, je ne parlais pas là de la réalité du terrain, mais de l'image de l'IDE qu'ont les gens extérieurs.
Lola normande
Prout de dragon, trou dans le caleçon
Prout de dragon, trou dans le caleçon
Re: Changement de proffession
bonjour,
je suppose que vous avez d'autres centres d'intérêts, pourquoi, ne pas les approfondir ?
ensuite, je ne suis pas vous, mais le fait d'écouter l'"élite" de la France me fait souvent rire ...
je connais une fille qui a eu difficilement sa licence d'histoire et moi à l'époque pauvre petite AS j'en savais plus .....
ils vous piétinent car il savent qu'ils le peuvent.... n'ayez pas honte de votre profession, cependant, si vous ne l'aimez plus comme j'ai pu également le lire, effectivement partez .
je suppose que vous avez d'autres centres d'intérêts, pourquoi, ne pas les approfondir ?
ensuite, je ne suis pas vous, mais le fait d'écouter l'"élite" de la France me fait souvent rire ...
je connais une fille qui a eu difficilement sa licence d'histoire et moi à l'époque pauvre petite AS j'en savais plus .....
ils vous piétinent car il savent qu'ils le peuvent.... n'ayez pas honte de votre profession, cependant, si vous ne l'aimez plus comme j'ai pu également le lire, effectivement partez .
moustique professionnel depuis le 25.11.2010 à 10 h
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Re: Changement de proffession
Merci Migraine, article très intéressant.
L'une des solutions serait de travailler son Ego.
Après tout, tout ça n'est qu'une question de (mauvaise) perception des choses.
Ide est un métier comme un autre pourtant les responsabilités sont énormes....le public admire cette profession, et avoir des responsabilités (même si elles ne sont pas reconnues par le salaire) est quelque chose de "flatteur" pour soi,non?
Eh!!!! Poiloden!!!!
Avoir une licence n'a rien à voir avec "l'élite"!!!!!
Beaucoup de personnes ont une licence!!!!! et si tu t'étais inscrite en Fac après le bac, tu aurais probalement réussi jusqu'en licence!!!!!
Pour réussir en fac, il suffit juste d'être motivé et de travailler
exactement comme en Ifsi 
L'une des solutions serait de travailler son Ego.
Après tout, tout ça n'est qu'une question de (mauvaise) perception des choses.
Ide est un métier comme un autre pourtant les responsabilités sont énormes....le public admire cette profession, et avoir des responsabilités (même si elles ne sont pas reconnues par le salaire) est quelque chose de "flatteur" pour soi,non?
Eh!!!! Poiloden!!!!
Avoir une licence n'a rien à voir avec "l'élite"!!!!!
Beaucoup de personnes ont une licence!!!!! et si tu t'étais inscrite en Fac après le bac, tu aurais probalement réussi jusqu'en licence!!!!!
Pour réussir en fac, il suffit juste d'être motivé et de travailler


"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Changement de proffession
et de penser et voir les choses par soi-même et non à travers le regard des autresaugusta a écrit : L'une des solutions serait de travailler son Ego.
simplement d'être en accord avec soi-même
Re: Changement de proffession
Je vous renvois à votre propre poste, Augusta:augusta a écrit : Vraiment il n'y a rien qui m'enerve autant que ces gens qui se croient supérieurs et qui rabaissent ou font sentir à l'autre qu'il n'est pas grand chose.
Bonne journée.augusta a écrit :Hello!
Ce que vous écrivez me fait sourire!
Le prof vit dans sa bulle, souvent il ne connait pas grand chose en dehors de sa discipline....enfin moi j'ai des amies qui sont profs....elles sont incapables de réaliser la chance qu'elles ont d'être 2 semaines en vacances toutes les 7 semaines, elles se plaignent constamment dêtre fatiguées, et elles se noient dans un verre d'eau![]()
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Re: Changement de proffession
augusta a écrit :Alors Sagéline j'ai une question naive d'ESI!
- Qu'est-ce qui oblige une ide à decrocher son téléphone lorsqu'elle est en repos?
ça me trotte dans la tête depuis un petit moment, et je m'étais déjà dit que si je réussis à être ide, je ne donnerais pas mon domicile mais mon numéro de protable et que je trierais les appels pour ne pas rentrer dans cette spirale.
Qu'en penses-tu? est-ce égoiste? est-ce une attitude non professionnelle?



C'est ce que je fais!!En revanche,mes 4collégues ont mon mail,au cas ou gros souci de planning ou autre,et ils ne le donnent a personne.
Comme Sagéline,j'ai 2portables,je ne réponds jamais aux appels masqués,car plusieurs personnes au bloc croient en ce qui me concerne(ainsi que pour mes 4collégues)que comme nous travaillons en astreinte,nous sommes toujours d'astreinte!Ben non,quand je ne suis pas d'astreinte,je ne suis pas d'astreinte,c'est tout,mes 4colllégues font de méme,et on s'en porte trés bien!*
J'ai signé pour étre IDE,pas bonne soeur.
Re: Changement de proffession
de haricot vert le 12 Aoû 2010 11:42le verbe complexer n' existe pas ! Renseigne-toi STP , avant de donner des leçons aux autres .
Si le verbe "complexer" existe, c'est un verbe transitif

http://www.linternaute.com/dictionnaire ... complexer/
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Re: Changement de proffession
On m'a déja fait(ou essayé de faire)ressentir ce genre de choses,mais certainement pas dans ma famille!lucie67 a écrit :Hello,
ça fait plusieurs années que je lit le forum et je salut tous les membres que jai l'impression de très bien connaitre!!
Je me décide a écrire parce que je suis de plus en plus mal avec le metier...
ça fait 10 ans que je suis IDE et j'ai l'impression d'en avoir fait le tour. J'ai changé plusieurs fois de services et la c'est le burn out!
J'en ai notamment marre des relations avec les medecins qui se la petent completement et qui nous prennent pour des bonniches. Sans parler des familles et des patients...
Pour etre honnete, j'aimerais une profession plus valorisante. Dans ma famille, il ont outs réussi : mon frere est notaire, sa copine ingénieur, ma soeur est son mari sont profs, ma cousine est expert comtable... Personne ne me dit rien, mais je sens dans les reunions de famille une forme de superiorite de leur part...
Certains d'entre vous ont-ils le meme sentiment que moi?
Je suis prete a reprendre des études, malgré mon grand age (35), mais pour faire quoi?
Et malgré certaines réflexions déplacées,je ne me laisse pas influencer,il "faudrait" que tu te fies a ce que TOI tu penses du métier et de son importance.
Toutefois je me dis que si tu envisages ta profession de cette maniére et te trouves blessée,c'est sans doute car tu en as assez(tu en as le" droit"),et pas seulement au regard des remarques qui te sont faites.
Peux-tu essayer de travailler de nuit?Le souci avec les familles serait déja réglé.Il y a également le bloc,ou la réa,si tu aimes ca.
Commence a faire le point,a te dire ce que tu aimes et ce que tu abhorres,dans le métier et dans le travail quel qu'il soit en général,tu trouveras déja ainsi des réponses quant a une éventuelle reconversion.
Je pense moi aussi qu'il existe tout de méme un GROS probléme relationnel avec vos familles.Et ca,personne ne peut le régler a part VOUS-MEMES.