question sur la mort des patients
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question sur la mort des patients
rebonjour
je tenais aussi a connaitre les services ou l on est le "moins" confronte a la mort
des patients.
me direz vous,a quoi bon etre infirmier si l on est incapable de supporter la
faucheuse? et pourtant, d une nature un tantinet emotive,mais neammoins tres
serviable,j apprecierais vraiment de faire ce metier.
bien a vous.
je tenais aussi a connaitre les services ou l on est le "moins" confronte a la mort
des patients.
me direz vous,a quoi bon etre infirmier si l on est incapable de supporter la
faucheuse? et pourtant, d une nature un tantinet emotive,mais neammoins tres
serviable,j apprecierais vraiment de faire ce metier.
bien a vous.
Re: question sur la mort des patients
Bonjour,
Il serait peut être souhaitable de règler ton problème avec la mort.
Alors oui, dans certains secteurs tu vois moins de décès que dans d'autres, comme en psychiatrie ou alors en santé publique (infirmière scolaire), à l'ucsa (centre penitentier (tu y fais d'ailleurs pas mal de soins techniques).
En revanche, faut quand même passer par les études, il y a des stages en medecine, chirurgie, oncologie, réanimation, et là tu rencontreras probablement des décès.
Il serait peut être souhaitable de règler ton problème avec la mort.
Alors oui, dans certains secteurs tu vois moins de décès que dans d'autres, comme en psychiatrie ou alors en santé publique (infirmière scolaire), à l'ucsa (centre penitentier (tu y fais d'ailleurs pas mal de soins techniques).
En revanche, faut quand même passer par les études, il y a des stages en medecine, chirurgie, oncologie, réanimation, et là tu rencontreras probablement des décès.
Tout sang est coupable jusqu'a ce qu'il fasse preuve de son innocence !
Re: question sur la mort des patients
La mort peut faire peur tant qu'on y a pas été confronté en service. Une fois que as vu un corps sans vie, je trouve que ça démystifie un peu le truc...
Enfin chacun a son vécu avec ça mais ça ne doit pas t'empêcher de faire les études d'IDE, on en voit pas tous les jours non plus dans la plupart des services
Enfin chacun a son vécu avec ça mais ça ne doit pas t'empêcher de faire les études d'IDE, on en voit pas tous les jours non plus dans la plupart des services

EIBO!
- negressʹgwada
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Re: question sur la mort des patients
Un des meilleurs moyens pour vaincre sa peur c'est de l'affronter alors fonce et aux cours de tes stages tu finiras certainement par "t'habituer".
IFSI de Pointe à Pitre, promotion 007 (2003-2006)
- negressʹgwada
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Re: question sur la mort des patients
Un des meilleurs moyens pour vaincre sa peur c'est de l'affronter alors fonce et aux cours de tes stages tu finiras certainement par "t'habituer".
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- Stef17
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Re: question sur la mort des patients

J'avais les mêmes peurs avant et aussi pendant les études. Mon truc, j'ai fait mon mémoire là-dessus et bien maintenant, même si parfois ça me rend triste, je gère sans problème

IDEL depuis janvier 2012...
Re: question sur la mort des patients
Bonsoir,
Je me posais un peu la même question, lorsque j'ai commencé mes études.
Mais un jour, j'ai bien d^être confronté à cette étape de la vie, oui je parle bien d'une étape de la vie ...
J'étais en deuxième année, et j'ai découvert moi même le corps d'un de mes patients à charge sans vie.
J'appréhendais énormément cette étape de mes études d'infirmière, car auparavant je n'avais jamais été confronté à quelqu'un de décédé.
Depuis, j'ai été diplômée il y à bientôt deux ans après avoir fait mon mémoire sur l'encadrement des étudiants en stage, face à la mort d'un patient.
Je travaille actuellement dans un service de court séjour de gériatrie aïgue.
Nous sommes souvent confrontés au décès de patients.
Un décès n'est pas tout le temps simple à gérer, il y à énormément de choses à prendre en compte et en charge.
Après ça forge un caractère, je me sens forte lorsque je fais face à une famille endeuillée, mais parfois derrière, je lâche toute cette émotion que j'ai accumulé.
Alors, moi je pense que dans chaques services tu peux être confronté à la fin de vie d'un patient, à son décès. Hormis oui, si tu bosses dans le milieu scolaire ou dans une entreprise.
Je me posais un peu la même question, lorsque j'ai commencé mes études.
Mais un jour, j'ai bien d^être confronté à cette étape de la vie, oui je parle bien d'une étape de la vie ...
J'étais en deuxième année, et j'ai découvert moi même le corps d'un de mes patients à charge sans vie.
J'appréhendais énormément cette étape de mes études d'infirmière, car auparavant je n'avais jamais été confronté à quelqu'un de décédé.
Depuis, j'ai été diplômée il y à bientôt deux ans après avoir fait mon mémoire sur l'encadrement des étudiants en stage, face à la mort d'un patient.
Je travaille actuellement dans un service de court séjour de gériatrie aïgue.
Nous sommes souvent confrontés au décès de patients.
Un décès n'est pas tout le temps simple à gérer, il y à énormément de choses à prendre en compte et en charge.
Après ça forge un caractère, je me sens forte lorsque je fais face à une famille endeuillée, mais parfois derrière, je lâche toute cette émotion que j'ai accumulé.
Alors, moi je pense que dans chaques services tu peux être confronté à la fin de vie d'un patient, à son décès. Hormis oui, si tu bosses dans le milieu scolaire ou dans une entreprise.
IDE
Re: question sur la mort des patients
Dans une moindre mesure certes, mais même en entreprise ou milieu scolaire, l'IDE peut être confronté(e) à 1 urgence grave/vitale, décès.karen a écrit :Alors, moi je pense que dans chaques services tu peux être confronté à la fin de vie d'un patient, à son décès. Hormis oui, si tu bosses dans le milieu scolaire ou dans une entreprise.
Re: question sur la mort des patients
Je suis d'accord avec eux, tu devrais t'y confronter pour percevoir quel effet sa aura sur toi. Personnellement je redoutais ma reaction face à la mort, mais finalement j'ai bien réagie, peut etre parce que c'etait une personne agée et que je me suis dit que toute vie prend fin à un moment. En tout cas il faut prendre sur sois et essayer de "positiver".
ESI séssion 2010/2013 à Bourgoin Jallieu ! 

Re: question sur la mort des patients
en libéral quand un patient décède,les premiers jours la voiture y vas toute seule et il faut faire demi tour,et on ressent un vide ,le manque de certains me met les larmes aux yeux encore ,après des années de soins ,ils se sont aussi occupés de moi et j'en suis orpheline,avec mon associée nous sommes en manque des mêmes patients,car il y a des gens formidables ,nous en discutons et avons conclue que certains manquent au monde,et que nous avons eut une chance incroyable d'avoir eut l'honneur de les soigner.
Re: question sur la mort des patients
S'habituer? Est ce bien le mot adéquat ? Je crois que même les décès sans souffrance à un age où la fin de la vie est inéluctable laissent une petite trace, pas forcément perçue sur le moment, mais ça s'accumule tout doucement et la relation soignant soigné c'est toujours une relation interhumaine.
- lunedargent
- Accro
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- Inscription : 06 nov. 2006 20:11
Re: question sur la mort des patients
N'essaie pas de chercher des services où tu n'y seras pas confrontée.
Mais attends plutôt de découvrir ce qui va te plaire....
Je peux et parler en connaissance de causes, je suis quelqu'un de très émotive....
pour moi en début de formation il était inconcevable que je travaille ne pédiatrie car j'aimais trop les enfants et ne pensais pas être à la hauteur pour gérer mes émotions...
Et voilà que je suis IDE depuis maintenant presque 2 ans et j'ai fait le choix de m'orienter....en pédiatrie....et d'autant plsu dans des services où la souffrance et la mort sont courantes : oncologie pédiatrique juste après le DE et depuis presque 1an 1/2 en réanimation pédiatrique....
Et non, je ne m'y habitue pas, je suis toujours aussi émotive mais bizarrement en service je m'épate (bon je reconnais que bien souvent la pression retombe uen fois chez moi)....mais j'aime ce que je fais et justement ce côté d'émotions intenses fait de ma profession ce côté passionné que je recherche.
Alrs, ne doute aps de toi, n'anticipe pas, fonce et tu verras ce que l'avenir te réservera...
Mais attends plutôt de découvrir ce qui va te plaire....
Je peux et parler en connaissance de causes, je suis quelqu'un de très émotive....
pour moi en début de formation il était inconcevable que je travaille ne pédiatrie car j'aimais trop les enfants et ne pensais pas être à la hauteur pour gérer mes émotions...
Et voilà que je suis IDE depuis maintenant presque 2 ans et j'ai fait le choix de m'orienter....en pédiatrie....et d'autant plsu dans des services où la souffrance et la mort sont courantes : oncologie pédiatrique juste après le DE et depuis presque 1an 1/2 en réanimation pédiatrique....
Et non, je ne m'y habitue pas, je suis toujours aussi émotive mais bizarrement en service je m'épate (bon je reconnais que bien souvent la pression retombe uen fois chez moi)....mais j'aime ce que je fais et justement ce côté d'émotions intenses fait de ma profession ce côté passionné que je recherche.
Alrs, ne doute aps de toi, n'anticipe pas, fonce et tu verras ce que l'avenir te réservera...

Infirmière depuis 7ans....!! Etudiante puéricultrice cette année

Re: question sur la mort des patients
Hoya-hoya a écrit :Bonjour,
Il serait peut être souhaitable de règler ton problème avec la mort.
Alors oui, dans certains secteurs tu vois moins de décès que dans d'autres, comme en psychiatrie ou alors en santé publique (infirmière scolaire), à l'ucsa (centre penitentier (tu y fais d'ailleurs pas mal de soins techniques).
En revanche, faut quand même passer par les études, il y a des stages en medecine, chirurgie, oncologie, réanimation, et là tu rencontreras probablement des décès.



Je rêve ou tu lui conseille l'UCSA. C'est vrai qu'ils sont tellement bien là bas qu'il n'y a jamais de tentative de suicide. Et c'est bien connu que quand tu aimes pas trop côtoyer la mort, faire une petite réa sur un gars pendu depuis trois heures c'est idéal !!