Résultats des écrits (Printemps 2011)
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Comment s'inscrire au concours?
où là tu cliques sur la région!!!
http://www.infirmiers.com/concours-ifsi ... -ifsi.html
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concours pour 2011 à mulhouse !!!
maman de 2 bibous de 7 et 5 ans
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Re: Actualités pour le concours 2011
sur france 2 émission mots croisés actuellement sur les roms, immigration à droite toute?
concours pour 2011 à mulhouse !!!
maman de 2 bibous de 7 et 5 ans
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Re: Inscriptions au concours comment ça marche ?
Ah oui tiens, je suis allée chercher trop loin 

Re: Inscriptions au concours comment ça marche ?
Merci pour vos réponses, je m'y prend peut être un peu tôt alors... j'attendrai un peu pour contacter les ifsi. 

Promo 2011/2014
Re: Actualités pour le concours 2011
Bonjour à toutes,
Je vous conseille de regarder "Envoyé Spécial" ce soir. Le 2eme reportage sera consacré à un nouveau problème sanitaire et sociale qui prend de + en + d'ampleur : Le suicide au travail. Le reportage reviendra sur le cas France Telecom, à l'origine de la polémique.
Ci-dessous le résumé de l'émission :
France Telecom : les apprentis sorciers ?
un reportage de Bernard Nicolas et Jacques Massard
Plusieurs dizaines de suicides marquent l’histoire de France Télécom depuis 2 ans. Que se passe-t-il au sein de cette entreprise de plus de 100.000 personnes, fleuron de l’industrie française ? Au travers de témoignages et de documents inédits, nous découvrons un système de management mis en place dès 2004 dont le but était d’inciter au départ 22.000 personnes en 3 ans. Les salariés ont été soumis aux mutations forcées, à de nouveaux métiers sans formation, ou à des suppressions de postes non négociables. Et les dirigeants de France Télécom semblaient avoir tout prévu, y compris les dégâts psychologiques sur les salariés.
Bonne révision
Julie
Je vous conseille de regarder "Envoyé Spécial" ce soir. Le 2eme reportage sera consacré à un nouveau problème sanitaire et sociale qui prend de + en + d'ampleur : Le suicide au travail. Le reportage reviendra sur le cas France Telecom, à l'origine de la polémique.
Ci-dessous le résumé de l'émission :
France Telecom : les apprentis sorciers ?
un reportage de Bernard Nicolas et Jacques Massard
Plusieurs dizaines de suicides marquent l’histoire de France Télécom depuis 2 ans. Que se passe-t-il au sein de cette entreprise de plus de 100.000 personnes, fleuron de l’industrie française ? Au travers de témoignages et de documents inédits, nous découvrons un système de management mis en place dès 2004 dont le but était d’inciter au départ 22.000 personnes en 3 ans. Les salariés ont été soumis aux mutations forcées, à de nouveaux métiers sans formation, ou à des suppressions de postes non négociables. Et les dirigeants de France Télécom semblaient avoir tout prévu, y compris les dégâts psychologiques sur les salariés.
Bonne révision
Julie
32 ans - Candidate aux concours 2011
Maman de 2 enfants (5 et 3 ans)
Admise sur liste principale à Bordeaux Bagatelle, Bordeaux Charles Perrens, Dax et Bayonne !!!
Maman de 2 enfants (5 et 3 ans)
Admise sur liste principale à Bordeaux Bagatelle, Bordeaux Charles Perrens, Dax et Bayonne !!!
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- Régulier
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- Inscription : 12 août 2010 08:36
Re: Actualités pour le concours 2011
merci julie je vais regarder l'emission ce soir!
Re: Actualités pour le concours 2011
C'est sympa de penser aux copains!
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Re: Actualités pour le concours 2011
Bonjour a tous!
J'ai regardé envoyé spécial hier sur les suicides à france télécom, le reportage était interessant mais il fait froid dans le dos. Ci joint un article étonnant sur une étude concernant le fast-food
Les fast-foods sont-ils bons pour nos ados ?
Les fast-foods sont bénéfiques à nos ados ! C’est le résultat inattendu d’une étude menée par un sociologue, Jean-Pierre Corbeau. Cette étude, financée par l’institut Quick, met en émoi certains nutritionnistes qui n’hésitent pas à parler d’escroquerie intellectuelle !
Le fast-food pour se construire socialement ? La restauration rapide serait-elle victime en France de préjugés injustes ? Oui, à en croire une étude (1) réalisée par Jean-Pierre Corbeau, sociologue de l’alimentation et professeur à l'université François Rabelais de Tours. Selon ses conclusions, les fast-foods seraient même bénéfiques aux 15-24 ans… Les résultats de cette enquête sont pour le moins surprenants, car sur 760 sondés, 42% des jeunes déclarent passer entre 30 minutes et 1 heure au restaurant fast-food, soit beaucoup plus que lors d’un repas dans un self-service !
Une véritable convivialité L’étude démontre que les restaurants de type McDonald’s ou Quick seraient plus intéressants sociologiquement, car ils offriraient une véritable « convivialité et liberté » ! Les jeunes Français seraient protégés des affres du Big Mac/coca/frites par leur éducation culinaire : selon le professeur Corbeau, ce sont des « consommateurs pluriels, dont le rapport à l’alimentation fait que les régulations se mettent naturellement en place ».
D'autres articles sur Tendance Santé
Fast-food, pizza… Aidez votre ado à limiter les dégâts !
Votre adolescent raffole des fast-foods, kebabs, et autres modes de restauration rapide ? Pour rééquilibrer ce type d’alimentation (appelée aussi junkfood), suivez les conseils de Catherine Chegrani-Conan, diététicienne.
Vidéo : astuces des experts
Comment faire manger des légumes à nos enfants ?
Vidéo : conseils des experts
Faut-il vraiment manger 5 fruits et légumes par jour ?
Seulement 6% des sondés déclarent aller manger un hamburger plus de trois fois par semaine, contre 24% une fois par mois. Il y a la notion de plaisir de manger, indéniable, mais aussi celle du restaurant comme lieu de construction de l’adolescent, d’appropriation de l’espace et d’autonomie. Une théorie intéressante… sauf que les fast-foods ne sont pas les seuls endroits où les ados peuvent se retrouver pour se « construire » socialement. Beaucoup d’autres lieux s’y prêtent, comme des parcs, terrains de sport, cafés… (1) Étude menée d'octobre 2009 à mars 2010 auprès de 760 jeunes âgés de 15 à 25 ans.
Fast-foods : quelles conséquences sur la santé des ados ? Cette étude, financée par l’institut Quick, laisse pantois les nutritionnistes : aucune donnée n’a été transmise quant aux conséquences sur la santé. Selon le docteur Yann Rougier, spécialiste en neurobiologie et nutrition, « les stratagèmes sociaux marketing de Quick sont totalement indéfendables au vu des dernières données nutritionnelles et métaboliques ». Quick défend l’image sociale du fast-food, car c’est sans doute le seul moyen de valoriser la marque, et surtout de mettre en avant « un mode de vie ».
Escroquerie intellectuelle ? Toujours selon lui, « Quick n’est pas un monstre alimentaire responsable de tout, mais reste un joli partenaire de la nutrition-malheur de ce début de XXIe siècle ! ». Car les enfants diabétiques, malades, ou mal dans leur peau, sont les consommateurs en puissance de demain, d’où l’importance de l’éducation dans ce domaine. Le docteur Rougier est catégorique : « Cette étude est une escroquerie intellectuelle, qui ne cible pas la nutrition mais le psycho-social. » En résumé, l'enseigne de restauration rapide fait miroiter le fantasme de jeunes beaux et sains, se retrouvant autour d’un hamburger, alors que la réalité est bien différente : en dix ans, le nombre de diabétiques a été multiplié par dix… Si les jeunes Français sont loin du modèle nord-américain dans leur façon de consommer du fast-food, les risques pour la santé sont les mêmes, et il y a toujours plus de 30 morceaux de sucre dans un litre de Coca-Cola…
Source: Mag Santé
J'ai regardé envoyé spécial hier sur les suicides à france télécom, le reportage était interessant mais il fait froid dans le dos. Ci joint un article étonnant sur une étude concernant le fast-food
Les fast-foods sont-ils bons pour nos ados ?
Les fast-foods sont bénéfiques à nos ados ! C’est le résultat inattendu d’une étude menée par un sociologue, Jean-Pierre Corbeau. Cette étude, financée par l’institut Quick, met en émoi certains nutritionnistes qui n’hésitent pas à parler d’escroquerie intellectuelle !
Le fast-food pour se construire socialement ? La restauration rapide serait-elle victime en France de préjugés injustes ? Oui, à en croire une étude (1) réalisée par Jean-Pierre Corbeau, sociologue de l’alimentation et professeur à l'université François Rabelais de Tours. Selon ses conclusions, les fast-foods seraient même bénéfiques aux 15-24 ans… Les résultats de cette enquête sont pour le moins surprenants, car sur 760 sondés, 42% des jeunes déclarent passer entre 30 minutes et 1 heure au restaurant fast-food, soit beaucoup plus que lors d’un repas dans un self-service !
Une véritable convivialité L’étude démontre que les restaurants de type McDonald’s ou Quick seraient plus intéressants sociologiquement, car ils offriraient une véritable « convivialité et liberté » ! Les jeunes Français seraient protégés des affres du Big Mac/coca/frites par leur éducation culinaire : selon le professeur Corbeau, ce sont des « consommateurs pluriels, dont le rapport à l’alimentation fait que les régulations se mettent naturellement en place ».
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Votre adolescent raffole des fast-foods, kebabs, et autres modes de restauration rapide ? Pour rééquilibrer ce type d’alimentation (appelée aussi junkfood), suivez les conseils de Catherine Chegrani-Conan, diététicienne.
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Faut-il vraiment manger 5 fruits et légumes par jour ?
Seulement 6% des sondés déclarent aller manger un hamburger plus de trois fois par semaine, contre 24% une fois par mois. Il y a la notion de plaisir de manger, indéniable, mais aussi celle du restaurant comme lieu de construction de l’adolescent, d’appropriation de l’espace et d’autonomie. Une théorie intéressante… sauf que les fast-foods ne sont pas les seuls endroits où les ados peuvent se retrouver pour se « construire » socialement. Beaucoup d’autres lieux s’y prêtent, comme des parcs, terrains de sport, cafés… (1) Étude menée d'octobre 2009 à mars 2010 auprès de 760 jeunes âgés de 15 à 25 ans.
Fast-foods : quelles conséquences sur la santé des ados ? Cette étude, financée par l’institut Quick, laisse pantois les nutritionnistes : aucune donnée n’a été transmise quant aux conséquences sur la santé. Selon le docteur Yann Rougier, spécialiste en neurobiologie et nutrition, « les stratagèmes sociaux marketing de Quick sont totalement indéfendables au vu des dernières données nutritionnelles et métaboliques ». Quick défend l’image sociale du fast-food, car c’est sans doute le seul moyen de valoriser la marque, et surtout de mettre en avant « un mode de vie ».
Escroquerie intellectuelle ? Toujours selon lui, « Quick n’est pas un monstre alimentaire responsable de tout, mais reste un joli partenaire de la nutrition-malheur de ce début de XXIe siècle ! ». Car les enfants diabétiques, malades, ou mal dans leur peau, sont les consommateurs en puissance de demain, d’où l’importance de l’éducation dans ce domaine. Le docteur Rougier est catégorique : « Cette étude est une escroquerie intellectuelle, qui ne cible pas la nutrition mais le psycho-social. » En résumé, l'enseigne de restauration rapide fait miroiter le fantasme de jeunes beaux et sains, se retrouvant autour d’un hamburger, alors que la réalité est bien différente : en dix ans, le nombre de diabétiques a été multiplié par dix… Si les jeunes Français sont loin du modèle nord-américain dans leur façon de consommer du fast-food, les risques pour la santé sont les mêmes, et il y a toujours plus de 30 morceaux de sucre dans un litre de Coca-Cola…
Source: Mag Santé
- papillon54
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Re: Actualités pour le concours 2011
merci pour l'article
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Re: Actualités pour le concours 2011
Ah bon? Ma pauvre choute... Moi pas internet depuis 3 semaines, alors bienvenu dans le club des désespérés de la technologie "rebelle"!papillon54 a écrit :pff , j'ai plu la télé en ce moment !!!

Mais je suis de retour à présent! Bonjour tous le monde!

Bébé 1 en route en ce moment. 
Et un report de plus...

Et un report de plus...
Re: Actualités pour le concours 2011
Troisième âge et nouvelles technologies, un rendez-vous manqué
LEMONDE.FR | 01.10.10 | 16h14
En juillet 2010 paraissait le 9e volume de la collection "la Fabrique des possibles" chez FYP éditions. Ce volume intitulé Bien vieillir grâce au numérique (présentation chez FYP éditions, Amazon, Apple Store), signé Carole-Anne Rivière et Amandine Brugière de la Fing, mettait ainsi une conclusion sur le programme Plus Longue la vie initiée par la Fing 2 ans auparavant.
Nous vous proposons aujourd’hui de prendre connaissance du deuxième chapitre de cet ouvrage, pour vous donner envie de le parcourir et pour vous inviter à la présentation publique du livre qui aura lieu le 4 octobre à la Cantine à Paris (inscriptions) en présence des auteurs et du philosophe Pierre Musso et de la fondatrice d’AgeVillage, Annie de Vivie, qui viendront discuter de l’apport des technologies aux problématiques du vieillissement.
Une contradiction est de plus en plus visible aujourd’hui : d’un côté, les usages d’Internet se développent considérablement chez les seniors, de manière comparable à ceux de tous les âges. De l’autre, les produits technologiques spécifiques qui leur sont proposés pour maintenir leur autonomie, les assister, leur simplifier l’accès au numérique, ne provoquent guère l’enthousiasme, et manifestement les réticences des plus âgés ne sont qu’un argument pour justifier ces échecs.
LA TÉLÉASSISTANCE AUTREMENT
Dans les politiques d’aide médico-sociale et les programmes d’innovation et de recherche en cours, l’autonomie est toujours définie en miroir de la dépendance. C’est le cas de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie), qui alloue des aides sociales en fonction d’une mesure des incapacités fonctionnelles des personnes. C’est le cas des programmes de recherche technologique qui visent à compenser ou pallier les déficiences du grand âge. On conçoit et on expérimente des dispositifs où l’on mesure des activités grâce à des capteurs performants (biomédicaux, énergétiques, comportementaux). Surveillés quotidiennement, ils déclenchent des alertes suivies d’interventions si des anomalies sont repérées.
Dans la maison, un volet mal fermé, une lumière laissée allumée la nuit, un volume d’eau utilisé de manière inhabituelle, deviennent des indicateurs de bonne vie ou de vie en danger. Manger une sucrerie sera immédiatement analysé et interprété. Avons-nous réellement envie de vieillir de cette façon ?
Responsabiliser plutôt qu’infantiliser
Si l’on n’intègre pas une vision préventive et sociale du vieillissement, le danger est de produire des dispositifs de gestion et de rationalisation des risques au prix d’une surveillance permanente. C’est aussi rendre plus probable une déresponsabilisation dans la façon de vivre et de vieillir, un enfermement dans une dépendance anxiogène aux équipements, et finalement un affaiblissement de la dignité et du libre choix humain. Peut-être avons-nous surtout répondu à nos propres peurs face à la perte d’autonomie des plus âgés, plutôt qu’aux leurs.
Prenons l’exemple des systèmes de téléassistance ordinaires [1]. Malgré un nombre croissant d’acteurs et de solutions commercialisées, ce marché est un échec en France.
Aujourd’hui, l’âge moyen des utilisateurs de ces dispositifs est de 84 ans et la durée moyenne de leur utilisation est de 36 mois. Soit parce que la personne meurt, soit parce qu’elle entre dans un établissement spécialisé.
Ces chiffres [2] reflètent le malentendu de ces services d’assistance conçus pour des publics estimés à 1,4 million de personnes, alors que seuls 300 000 abonnés sont comptabilisés, le plus souvent des femmes, en raison de leur espérance de vie naturellement plus importante. Le coût d’accès hors abonnement d’environ 125 à 150 euros, peu pris en charge financièrement, n’est pas le seul facteur d’échec de ces dispositifs.
Souvent prescrits sous contrôle de proches inquiets, ou pour répondre de manière détournée à un malaise de nature sociale, les dispositifs de téléassistance sont vécus comme anxiogènes par les personnes âgées qui les utilisent peu et les laissent dans un tiroir.
Une étude conduite dans les Côtes-d’Armor sur les situations et les motivations d’appels analyse que plus de 70 % d’entre eux sont passés pour rompre un sentiment de solitude, une peur du lendemain ou une angoisse de mort, et non pas pour une question de santé.
L’anxiété générée par la téléassistance peut aussi provoquer des comportements addictifs aux dispositifs, conduisant les personnes âgées à ne plus sortir de chez elles. Parmi les effets déviants, il y a aussi les interventions qui provoquent des effractions des portes d’entrée, par exemple lorsque l’alerte est déclenchée de façon non intentionnelle sans que la famille puisse être jointe par téléphone.
Cela produit des effets très traumatisants chez les personnes âgées. L’impératif de sécurité et l’obligation juridique d’intervention se transforment alors en facteur supplémentaire de fragilisation des personnes.
Il est temps de ne plus infantiliser avec des dispositifs de surveillance qui, sous couvert de gestion des risques, subordonnent les plus âgés à la technique, les déresponsabilisent ou les privent de leur liberté d’agir. Il est au contraire important d’utiliser les technologies pour faciliter des stratégies d’adaptation plus humaines, invitant à négocier les obstacles plutôt qu’à les supprimer. C’est de ce côté que l’on réussira à assister en préservant l’autonomie, sans produire de nouvelles formes de dépendance.
es bracelets Alzheimer : flics ou boussoles ?
Plusieurs systèmes ont été proposés pour répondre aux risques d’égarement et de mise en danger d’un malade d’Alzheimer. Ils prennent la forme de montres, de téléphones mobiles ou de colliers équipés d’un système de géolocalisation. Ceux-ci fonctionnent comme une balise de repérage, et déclenchent une opération de « sauvetage » du malade en fugue ou en errance, que l’on reconduit chez lui ou au sein de l’établissement où il réside.
Conçus pour rassurer les familles, sécuriser les périmètres de « sortie » des patients, ces dispositifs peuvent s’avérer extrêmement humiliants pour les personnes qu’ils surveillent. Toute forme d’action, qui vient rappeler avec violence à une personne atteinte d’Alzheimer l’étendue de son trouble, est mal vécue et aggrave son sentiment de panique. La notion même de « fugue » exprime la souffrance intérieure d’une personne emprisonnée dans une maladie dégénérative. L’échec commercial a d’ailleurs conduit à retirer du marché certains de ces bracelets.
À l’inverse, des concepts innovants émergent, comme celui de la montre « Deci-Delà » (voir encadré) en cours de prototypage [3]. Le même système de géolocalisation associé, cette fois, à une interface directionnelle simple à utiliser, donne une chance à la personne de négocier par elle-même son trouble de l’orientation sans être dépendante d’une intervention extérieure pour la ramener chez elle. Seul ce changement de perception de l’autonomie peut garantir le respect des personnes, jusqu’à la fin de leur vie, sans dénier les difficultés, les risques ou les peurs associés aux différents états du
vieillissement.
Le concept Deci-Delà
Par Marie Coirié, École nationale supérieure de création industrielle.
Ce concept de montre propose deux fonctionnalités. L’interface extérieure sépare les temporalités de la journée avec quatre codes couleur pour faciliter la mémoire des tâches.
Sous cette interface vient se clipper une boussole reliée à un système de géolocalisation. En cas de trouble de l’orientation, le malade peut faire glisser la boussole au creux de sa main et suivre la direction indiquée pour rentrer chez elle.
Au coeur du dispositif, il n’est plus seulement « géo-surveillé » et localisé afin d’être « repéré », il peut rester actif et s’appuyer sur le dispositif pour retrouver son Ce concept est intéressant parce que l’usage de la géolocalisation vient faciliter la capacité de la personne dépendante à négocier avec son trouble cognitif plutôt que la subordonner à une surveillance et une humiliation en cas de désorientation ou perte de repères spatiaux.
Il n’y a pas d’âge ni de seuil de dépendance qui empêchent de penser le rôle de la technologie pour l’autonomie.
On pourrait éviter au moins trois effets déviants qui produisent de nouvelles formes de dépendances :
* substituer la technologie à l’humain ;
* sur-simplifier et infantiliser ;
* supprimer les obstacles plutôt qu’aider à les négocier.
DIFFÉRENCIER LES INÉGALITÉS D’ACCÈS DES INÉGALITÉS D’USAGES
Les usages d’internet sont en progression constante auprès des classes d’âges les plus âgées. Aujourd’hui, près de 6 sur 10 jeunes seniors de 60-69 ans se connectent à l’internet de chez eux. Ils sont 2 sur 10 au-delà de 70 ans. Les premiers appartiennent plus souvent que les seconds aux générations qui ont découvert et utilisé l’internet dans la sphère professionnelle. Qu’en est-il des générations nées avant-guerre, plus éloignées de l’accès aux pratiques numériques, par leur culture, leur histoire, leurs trajectoires sociales ?
l est intéressant de confronter la courbe d’appropriation des nouvelles technologies aux modèles plus généraux d’adoption et de diffusion des innovations. Celui de Sudha Ram [4] montre que les résistances ont d’abord à voir avec la confrontation au changement. C’est moins le rejet de la technique ou de l’objet lui-même que la crainte d’altérer un équilibre, des routines, un statu quo qui est en jeu. L’innovation vient bouleverser des habitudes, des modes de vie et entre en conflit avec des références personnelles. Plus celles-ci sont durablement installées, plus il est difficile de changer de comportement.
Sudha Ram met en avant la personnalité psychologique du consommateur comme premier facteur de perception et d’analyse d’une innovation. En particulier, plus celle-ci sera compatible avec ses valeurs et ses expériences de vie, plus il lui sera facile de se l’approprier. Son attitude et ses croyances, son niveau de confiance, joueront sur la capacité de modification de son jugement en cas de résistance.
Dans le cas de l’internet, la création d’un nouvel espace immatériel sans repères ni mesures de distance constitue une transformation majeure pour l’ensemble des actes de communication et d’information. D’où les difficultés pour les plus âgés (mais pas seulement) à appréhender et à se représenter sa valeur d’usage dans la continuité d’expériences passées, d’habitudes de vie, de pensée… En particulier, pour les anciennes générations, la culture ancrée du « présentiel » se heurte de plein fouet aux formats d’accès « virtuels » à la connaissance et aux autres. Cette innovation présente toutes les caractéristiques d’une révolution cognitive où il s’agit de changer l’ensemble de ses habitudes quotidiennes pour communiquer, pour s’informer, pour acheter, pour conserver des documents, pour participer à la vie collective, pour se mobiliser.
Pour autant, il y a chez les plus âgés une perception des avantages liés aux nouvelles formes d’accessibilité et de coprésence aux autres, au-delà de la distance. Elle constitue une motivation déterminante d’adoption d’un ordinateur et de l’internet. Leurs usages commencent le plus souvent par des pratiques qui s’inscrivent dans un référentiel connu de communication avec les proches (emails, photographies numériques puis échanges de photos, communication avec une webcam). Le prolongement de pratiques pivots de la vie quotidienne, comme la consultation des comptes en banque, est aussi facilement adopté.
En 2005, l’enquête réalisée par l’INSEE sur la diversité des usages des TIC montrait déjà que les plus âgés avaient des pratiques comparables à la moyenne de la population, voire plus importantes pour l’e-mail, l’accès aux portails publics d’information sur les services et la santé, les services bancaires et boursiers [5]. Leurs usages étaient légèrement inférieurs à la moyenne pour le jeu, les téléchargements de films et musiques et l’e-commerce. Ils étaient très faibles pour les pratiques de communication instantanées (chats, messageries instantanées).
Aux États-Unis, les pratiques s’étendent sans distinction d’âge. Aujourd’hui, les seniors sont aussi présents sur Facebook que les adolescents [6]. Chuck Schilling, responsable de l’étude Nielsen sur les usages de l’internet des plus de 65 ans, note qu’« en observant leurs comportements, on s’aperçoit que les seniors font sur le web la même chose que les autres internautes : ils s’envoient des e-mails, ils partagent des photos, ils appartiennent à des réseaux sociaux, effectuent des recherches d’informations, consultent les prévisions météo… Il faut également souligner qu’un bon nombre d’entre eux passent beaucoup de temps avec des internautes de leur âge et qu’ils évoquent ensemble leurs voyages, leur santé ou des
questions financières. »
L’appropriation par l’expérience sociale des usages
Comme pour l’ensemble des utilisateurs, les possibilités élargies données aux plus âgés de rester en lien avec leurs proches sont au coeur du désir et de l’expérience de communication sur internet. Le réseau de relations personnelles et l’entourage sont un moteur essentiel de changement et d’apprentissage des usages numériques.
Nombreux sont les exemples où les enfants et les petits-enfants, souvent dispersés géographiquement, ont étayé l’apprentissage de la communication internet de leurs parents. Les relations interpersonnelles sont aussi un facteur clé dans le processus de diffusion et d’appropriation d’un usage nouveau. Comme l’expliquait Albert Bandura [7], l’imitation augmente la confiance en soi et change la perception de la complexité en levant les inhibitions d’apprentissage.
Les offres d’initiation à l’internet pour les seniors se multiplient aujourd’hui pour réduire la fracture générationnelle d’accès au numérique. Les ateliers collectifs sont souvent une réponse appropriée parce qu’ils créent un cadre de stimulation entre pairs. Ils proposent aussi des temps de socialisation et de contacts autour d’un apprentissage nouveau. L’accès facilité aux espaces de formation et aux outils ne suffit pas à gagner le pari en termes d’inclusion sociale : il y faut aussi une médiation et plus encore une motivation partagée avec la famille, les amis.
Les expériences réussies d’initiation puis de développement des usages chez les plus âgés ne tiennent pas seulement à la capacité de maîtrise d’une interface comme l’ordinateur – même si celle-ci peut être complexe. Ce sont les effets perçus après coup dans la vie sociale de tous les jours, qui font comprendre par l’expérience la valeur d’action de l’internet. L’appropriation réussie est celle qui favorise la qualité de vie des seniors en augmentant, voire en restaurant leurs capacités de maîtrise sur leurs choix quotidiens à mesure qu’ils vieillissent. Pour certains, il s’agira de développer des sociabilités nouvelles, pour d’autres, de continuer à sortir et avoir des activités facilement, pour d’autres encore de s’informer ou de construire des projets après la retraite.
Une initiative telle que le Tea Time d’Albertine, réservée aux plus de 80 ans, nous enseigne comment le support numérique peut être un levier à l’autonomie sociale. Les Tea Time sont des ateliers collectifs, non pas de formation, mais d’exploration des multiples chemins du net, et même de création (voir encadré). Les témoignages de Dédé, Dolores, Gisèle, Jacqueline (vidéo) parlent d’un renforcement positif de leur estime de soi. On peut résumer leurs propos selon six valeurs d’usages :
* - Un sentiment d’être en prise et de rester dans le monde actuel ;
* - Une découverte sur soi, ses capacités d’apprentissage ;
* - Un sentiment de plaisir, de continuité dans sa mémoire de vie via l’accès aux contenus
culturels (chansons, photos) de sa jeunesse ;
* - Un lien fort de communication et de partage avec sa famille ;
* - Une source d’enrichissement ;
* - Un entraînement cognitif.
Le Tea Time d’Albertine à la Cantine
Catherine Ramus, alias Albertine Meunier, a ouvert en mars 2008 un atelier internet pour des personnes âgées de 80 ans et plus, qui n’avaient jamais eu l’occasion d’utiliser un ordinateur.
L’endroit choisi n’est pas anodin. C’est un lieu professionnel, de rencontre et d’ouverture. La Cantine est un espace de travail nouvelle génération, dédié à l’innovation. Situé au coeur de Paris, il incarne le monde contemporain en mouvement. Pour Albertine, le fait que ce lieu soit vivant et animé est déterminant dans le succès de l’apprentissage et de l’envie de revenir.
À raison de 3 heures tous les 15 jours, l’atelier est interactif. C’est le deuxième point décisif pour Albertine. Ses « demoiselles », comme elle les appelle, sont ou deviennent des conteuses, des réalisatrices, des actrices, des créatrices. Elles apprennent en bloguant, en s’enregistrant, en faisant des films, en commentant ce qu’elles découvrent, en allant à la recherche de leurs passions, de leurs souvenirs fétiches. Cet apprentissage créatif est visible en ligne, et filmé sur le site : http://www.albertinemeunier.net/teatimewithalbertine
L’apprentissage par l’expérience et par l’échange de la diversité des usages du web développe doublement l’autonomie : elle donne accès aux pratiques et aux moyens de communication de « tout le monde » et elle constitue une conquête en soi et pour soi.
Ces deux valeurs sont à prendre en compte dans les efforts de « prescription » des technologies et de l’accès au numérique comme facteur de santé et de bien-être. Elles indiquent une voie essentielle, préventive, mais aussi culturelle et politique dans le rôle que peuvent jouer aujourd’hui les technologies pour inventer de nouvelles formes d’autonomie et de socialisation.
Amandine Bruguière et Carole-Anne Rivière
Extrait de Bien vieillir grâce au numérique (présentation chez FYP éditions, Amazon, Apple Store), FYP éditions, juillet 2010.
LEMONDE.FR | 01.10.10 | 16h14
En juillet 2010 paraissait le 9e volume de la collection "la Fabrique des possibles" chez FYP éditions. Ce volume intitulé Bien vieillir grâce au numérique (présentation chez FYP éditions, Amazon, Apple Store), signé Carole-Anne Rivière et Amandine Brugière de la Fing, mettait ainsi une conclusion sur le programme Plus Longue la vie initiée par la Fing 2 ans auparavant.
Nous vous proposons aujourd’hui de prendre connaissance du deuxième chapitre de cet ouvrage, pour vous donner envie de le parcourir et pour vous inviter à la présentation publique du livre qui aura lieu le 4 octobre à la Cantine à Paris (inscriptions) en présence des auteurs et du philosophe Pierre Musso et de la fondatrice d’AgeVillage, Annie de Vivie, qui viendront discuter de l’apport des technologies aux problématiques du vieillissement.
Une contradiction est de plus en plus visible aujourd’hui : d’un côté, les usages d’Internet se développent considérablement chez les seniors, de manière comparable à ceux de tous les âges. De l’autre, les produits technologiques spécifiques qui leur sont proposés pour maintenir leur autonomie, les assister, leur simplifier l’accès au numérique, ne provoquent guère l’enthousiasme, et manifestement les réticences des plus âgés ne sont qu’un argument pour justifier ces échecs.
LA TÉLÉASSISTANCE AUTREMENT
Dans les politiques d’aide médico-sociale et les programmes d’innovation et de recherche en cours, l’autonomie est toujours définie en miroir de la dépendance. C’est le cas de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie), qui alloue des aides sociales en fonction d’une mesure des incapacités fonctionnelles des personnes. C’est le cas des programmes de recherche technologique qui visent à compenser ou pallier les déficiences du grand âge. On conçoit et on expérimente des dispositifs où l’on mesure des activités grâce à des capteurs performants (biomédicaux, énergétiques, comportementaux). Surveillés quotidiennement, ils déclenchent des alertes suivies d’interventions si des anomalies sont repérées.
Dans la maison, un volet mal fermé, une lumière laissée allumée la nuit, un volume d’eau utilisé de manière inhabituelle, deviennent des indicateurs de bonne vie ou de vie en danger. Manger une sucrerie sera immédiatement analysé et interprété. Avons-nous réellement envie de vieillir de cette façon ?
Responsabiliser plutôt qu’infantiliser
Si l’on n’intègre pas une vision préventive et sociale du vieillissement, le danger est de produire des dispositifs de gestion et de rationalisation des risques au prix d’une surveillance permanente. C’est aussi rendre plus probable une déresponsabilisation dans la façon de vivre et de vieillir, un enfermement dans une dépendance anxiogène aux équipements, et finalement un affaiblissement de la dignité et du libre choix humain. Peut-être avons-nous surtout répondu à nos propres peurs face à la perte d’autonomie des plus âgés, plutôt qu’aux leurs.
Prenons l’exemple des systèmes de téléassistance ordinaires [1]. Malgré un nombre croissant d’acteurs et de solutions commercialisées, ce marché est un échec en France.
Aujourd’hui, l’âge moyen des utilisateurs de ces dispositifs est de 84 ans et la durée moyenne de leur utilisation est de 36 mois. Soit parce que la personne meurt, soit parce qu’elle entre dans un établissement spécialisé.
Ces chiffres [2] reflètent le malentendu de ces services d’assistance conçus pour des publics estimés à 1,4 million de personnes, alors que seuls 300 000 abonnés sont comptabilisés, le plus souvent des femmes, en raison de leur espérance de vie naturellement plus importante. Le coût d’accès hors abonnement d’environ 125 à 150 euros, peu pris en charge financièrement, n’est pas le seul facteur d’échec de ces dispositifs.
Souvent prescrits sous contrôle de proches inquiets, ou pour répondre de manière détournée à un malaise de nature sociale, les dispositifs de téléassistance sont vécus comme anxiogènes par les personnes âgées qui les utilisent peu et les laissent dans un tiroir.
Une étude conduite dans les Côtes-d’Armor sur les situations et les motivations d’appels analyse que plus de 70 % d’entre eux sont passés pour rompre un sentiment de solitude, une peur du lendemain ou une angoisse de mort, et non pas pour une question de santé.
L’anxiété générée par la téléassistance peut aussi provoquer des comportements addictifs aux dispositifs, conduisant les personnes âgées à ne plus sortir de chez elles. Parmi les effets déviants, il y a aussi les interventions qui provoquent des effractions des portes d’entrée, par exemple lorsque l’alerte est déclenchée de façon non intentionnelle sans que la famille puisse être jointe par téléphone.
Cela produit des effets très traumatisants chez les personnes âgées. L’impératif de sécurité et l’obligation juridique d’intervention se transforment alors en facteur supplémentaire de fragilisation des personnes.
Il est temps de ne plus infantiliser avec des dispositifs de surveillance qui, sous couvert de gestion des risques, subordonnent les plus âgés à la technique, les déresponsabilisent ou les privent de leur liberté d’agir. Il est au contraire important d’utiliser les technologies pour faciliter des stratégies d’adaptation plus humaines, invitant à négocier les obstacles plutôt qu’à les supprimer. C’est de ce côté que l’on réussira à assister en préservant l’autonomie, sans produire de nouvelles formes de dépendance.
es bracelets Alzheimer : flics ou boussoles ?
Plusieurs systèmes ont été proposés pour répondre aux risques d’égarement et de mise en danger d’un malade d’Alzheimer. Ils prennent la forme de montres, de téléphones mobiles ou de colliers équipés d’un système de géolocalisation. Ceux-ci fonctionnent comme une balise de repérage, et déclenchent une opération de « sauvetage » du malade en fugue ou en errance, que l’on reconduit chez lui ou au sein de l’établissement où il réside.
Conçus pour rassurer les familles, sécuriser les périmètres de « sortie » des patients, ces dispositifs peuvent s’avérer extrêmement humiliants pour les personnes qu’ils surveillent. Toute forme d’action, qui vient rappeler avec violence à une personne atteinte d’Alzheimer l’étendue de son trouble, est mal vécue et aggrave son sentiment de panique. La notion même de « fugue » exprime la souffrance intérieure d’une personne emprisonnée dans une maladie dégénérative. L’échec commercial a d’ailleurs conduit à retirer du marché certains de ces bracelets.
À l’inverse, des concepts innovants émergent, comme celui de la montre « Deci-Delà » (voir encadré) en cours de prototypage [3]. Le même système de géolocalisation associé, cette fois, à une interface directionnelle simple à utiliser, donne une chance à la personne de négocier par elle-même son trouble de l’orientation sans être dépendante d’une intervention extérieure pour la ramener chez elle. Seul ce changement de perception de l’autonomie peut garantir le respect des personnes, jusqu’à la fin de leur vie, sans dénier les difficultés, les risques ou les peurs associés aux différents états du
vieillissement.
Le concept Deci-Delà
Par Marie Coirié, École nationale supérieure de création industrielle.
Ce concept de montre propose deux fonctionnalités. L’interface extérieure sépare les temporalités de la journée avec quatre codes couleur pour faciliter la mémoire des tâches.
Sous cette interface vient se clipper une boussole reliée à un système de géolocalisation. En cas de trouble de l’orientation, le malade peut faire glisser la boussole au creux de sa main et suivre la direction indiquée pour rentrer chez elle.
Au coeur du dispositif, il n’est plus seulement « géo-surveillé » et localisé afin d’être « repéré », il peut rester actif et s’appuyer sur le dispositif pour retrouver son Ce concept est intéressant parce que l’usage de la géolocalisation vient faciliter la capacité de la personne dépendante à négocier avec son trouble cognitif plutôt que la subordonner à une surveillance et une humiliation en cas de désorientation ou perte de repères spatiaux.
Il n’y a pas d’âge ni de seuil de dépendance qui empêchent de penser le rôle de la technologie pour l’autonomie.
On pourrait éviter au moins trois effets déviants qui produisent de nouvelles formes de dépendances :
* substituer la technologie à l’humain ;
* sur-simplifier et infantiliser ;
* supprimer les obstacles plutôt qu’aider à les négocier.
DIFFÉRENCIER LES INÉGALITÉS D’ACCÈS DES INÉGALITÉS D’USAGES
Les usages d’internet sont en progression constante auprès des classes d’âges les plus âgées. Aujourd’hui, près de 6 sur 10 jeunes seniors de 60-69 ans se connectent à l’internet de chez eux. Ils sont 2 sur 10 au-delà de 70 ans. Les premiers appartiennent plus souvent que les seconds aux générations qui ont découvert et utilisé l’internet dans la sphère professionnelle. Qu’en est-il des générations nées avant-guerre, plus éloignées de l’accès aux pratiques numériques, par leur culture, leur histoire, leurs trajectoires sociales ?
l est intéressant de confronter la courbe d’appropriation des nouvelles technologies aux modèles plus généraux d’adoption et de diffusion des innovations. Celui de Sudha Ram [4] montre que les résistances ont d’abord à voir avec la confrontation au changement. C’est moins le rejet de la technique ou de l’objet lui-même que la crainte d’altérer un équilibre, des routines, un statu quo qui est en jeu. L’innovation vient bouleverser des habitudes, des modes de vie et entre en conflit avec des références personnelles. Plus celles-ci sont durablement installées, plus il est difficile de changer de comportement.
Sudha Ram met en avant la personnalité psychologique du consommateur comme premier facteur de perception et d’analyse d’une innovation. En particulier, plus celle-ci sera compatible avec ses valeurs et ses expériences de vie, plus il lui sera facile de se l’approprier. Son attitude et ses croyances, son niveau de confiance, joueront sur la capacité de modification de son jugement en cas de résistance.
Dans le cas de l’internet, la création d’un nouvel espace immatériel sans repères ni mesures de distance constitue une transformation majeure pour l’ensemble des actes de communication et d’information. D’où les difficultés pour les plus âgés (mais pas seulement) à appréhender et à se représenter sa valeur d’usage dans la continuité d’expériences passées, d’habitudes de vie, de pensée… En particulier, pour les anciennes générations, la culture ancrée du « présentiel » se heurte de plein fouet aux formats d’accès « virtuels » à la connaissance et aux autres. Cette innovation présente toutes les caractéristiques d’une révolution cognitive où il s’agit de changer l’ensemble de ses habitudes quotidiennes pour communiquer, pour s’informer, pour acheter, pour conserver des documents, pour participer à la vie collective, pour se mobiliser.
Pour autant, il y a chez les plus âgés une perception des avantages liés aux nouvelles formes d’accessibilité et de coprésence aux autres, au-delà de la distance. Elle constitue une motivation déterminante d’adoption d’un ordinateur et de l’internet. Leurs usages commencent le plus souvent par des pratiques qui s’inscrivent dans un référentiel connu de communication avec les proches (emails, photographies numériques puis échanges de photos, communication avec une webcam). Le prolongement de pratiques pivots de la vie quotidienne, comme la consultation des comptes en banque, est aussi facilement adopté.
En 2005, l’enquête réalisée par l’INSEE sur la diversité des usages des TIC montrait déjà que les plus âgés avaient des pratiques comparables à la moyenne de la population, voire plus importantes pour l’e-mail, l’accès aux portails publics d’information sur les services et la santé, les services bancaires et boursiers [5]. Leurs usages étaient légèrement inférieurs à la moyenne pour le jeu, les téléchargements de films et musiques et l’e-commerce. Ils étaient très faibles pour les pratiques de communication instantanées (chats, messageries instantanées).
Aux États-Unis, les pratiques s’étendent sans distinction d’âge. Aujourd’hui, les seniors sont aussi présents sur Facebook que les adolescents [6]. Chuck Schilling, responsable de l’étude Nielsen sur les usages de l’internet des plus de 65 ans, note qu’« en observant leurs comportements, on s’aperçoit que les seniors font sur le web la même chose que les autres internautes : ils s’envoient des e-mails, ils partagent des photos, ils appartiennent à des réseaux sociaux, effectuent des recherches d’informations, consultent les prévisions météo… Il faut également souligner qu’un bon nombre d’entre eux passent beaucoup de temps avec des internautes de leur âge et qu’ils évoquent ensemble leurs voyages, leur santé ou des
questions financières. »
L’appropriation par l’expérience sociale des usages
Comme pour l’ensemble des utilisateurs, les possibilités élargies données aux plus âgés de rester en lien avec leurs proches sont au coeur du désir et de l’expérience de communication sur internet. Le réseau de relations personnelles et l’entourage sont un moteur essentiel de changement et d’apprentissage des usages numériques.
Nombreux sont les exemples où les enfants et les petits-enfants, souvent dispersés géographiquement, ont étayé l’apprentissage de la communication internet de leurs parents. Les relations interpersonnelles sont aussi un facteur clé dans le processus de diffusion et d’appropriation d’un usage nouveau. Comme l’expliquait Albert Bandura [7], l’imitation augmente la confiance en soi et change la perception de la complexité en levant les inhibitions d’apprentissage.
Les offres d’initiation à l’internet pour les seniors se multiplient aujourd’hui pour réduire la fracture générationnelle d’accès au numérique. Les ateliers collectifs sont souvent une réponse appropriée parce qu’ils créent un cadre de stimulation entre pairs. Ils proposent aussi des temps de socialisation et de contacts autour d’un apprentissage nouveau. L’accès facilité aux espaces de formation et aux outils ne suffit pas à gagner le pari en termes d’inclusion sociale : il y faut aussi une médiation et plus encore une motivation partagée avec la famille, les amis.
Les expériences réussies d’initiation puis de développement des usages chez les plus âgés ne tiennent pas seulement à la capacité de maîtrise d’une interface comme l’ordinateur – même si celle-ci peut être complexe. Ce sont les effets perçus après coup dans la vie sociale de tous les jours, qui font comprendre par l’expérience la valeur d’action de l’internet. L’appropriation réussie est celle qui favorise la qualité de vie des seniors en augmentant, voire en restaurant leurs capacités de maîtrise sur leurs choix quotidiens à mesure qu’ils vieillissent. Pour certains, il s’agira de développer des sociabilités nouvelles, pour d’autres, de continuer à sortir et avoir des activités facilement, pour d’autres encore de s’informer ou de construire des projets après la retraite.
Une initiative telle que le Tea Time d’Albertine, réservée aux plus de 80 ans, nous enseigne comment le support numérique peut être un levier à l’autonomie sociale. Les Tea Time sont des ateliers collectifs, non pas de formation, mais d’exploration des multiples chemins du net, et même de création (voir encadré). Les témoignages de Dédé, Dolores, Gisèle, Jacqueline (vidéo) parlent d’un renforcement positif de leur estime de soi. On peut résumer leurs propos selon six valeurs d’usages :
* - Un sentiment d’être en prise et de rester dans le monde actuel ;
* - Une découverte sur soi, ses capacités d’apprentissage ;
* - Un sentiment de plaisir, de continuité dans sa mémoire de vie via l’accès aux contenus
culturels (chansons, photos) de sa jeunesse ;
* - Un lien fort de communication et de partage avec sa famille ;
* - Une source d’enrichissement ;
* - Un entraînement cognitif.
Le Tea Time d’Albertine à la Cantine
Catherine Ramus, alias Albertine Meunier, a ouvert en mars 2008 un atelier internet pour des personnes âgées de 80 ans et plus, qui n’avaient jamais eu l’occasion d’utiliser un ordinateur.
L’endroit choisi n’est pas anodin. C’est un lieu professionnel, de rencontre et d’ouverture. La Cantine est un espace de travail nouvelle génération, dédié à l’innovation. Situé au coeur de Paris, il incarne le monde contemporain en mouvement. Pour Albertine, le fait que ce lieu soit vivant et animé est déterminant dans le succès de l’apprentissage et de l’envie de revenir.
À raison de 3 heures tous les 15 jours, l’atelier est interactif. C’est le deuxième point décisif pour Albertine. Ses « demoiselles », comme elle les appelle, sont ou deviennent des conteuses, des réalisatrices, des actrices, des créatrices. Elles apprennent en bloguant, en s’enregistrant, en faisant des films, en commentant ce qu’elles découvrent, en allant à la recherche de leurs passions, de leurs souvenirs fétiches. Cet apprentissage créatif est visible en ligne, et filmé sur le site : http://www.albertinemeunier.net/teatimewithalbertine
L’apprentissage par l’expérience et par l’échange de la diversité des usages du web développe doublement l’autonomie : elle donne accès aux pratiques et aux moyens de communication de « tout le monde » et elle constitue une conquête en soi et pour soi.
Ces deux valeurs sont à prendre en compte dans les efforts de « prescription » des technologies et de l’accès au numérique comme facteur de santé et de bien-être. Elles indiquent une voie essentielle, préventive, mais aussi culturelle et politique dans le rôle que peuvent jouer aujourd’hui les technologies pour inventer de nouvelles formes d’autonomie et de socialisation.
Amandine Bruguière et Carole-Anne Rivière
Extrait de Bien vieillir grâce au numérique (présentation chez FYP éditions, Amazon, Apple Store), FYP éditions, juillet 2010.
- rosedesiles
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Re: Actualités pour le concours 2011
Ben dis donc ça c'est de la lecture!
Merci violet1. 


Bébé 1 en route en ce moment. 
Et un report de plus...

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Re: Actualités pour le concours 2011
VIH : La prévention doit rester la priorité des priorités, selon l'ONU
Déclaration de Michel Sidibé, à l’occasion de la publication du dernier rapport d’Onusida, sur le bilan des infections au VIH, plutôt positif puisque, dans certains pays d’Afrique parmi les plus touchés, le nombre de nouvelles infections est en baisse de 25%. Principal indicateur des progrès accomplis face à l’infection, le nombre de nouveaux cas et le maintien de sa tendance à la baisse, nécessite plus que jamais, un maintien des investissements sur des actions de prévention ciblées.
« Les ressources consacrées à la lutte contre le sida apportent des résultats et sauvent des vies. Nous devons poursuivre les actions qui sont efficaces, mais nous devons aussi prendre d’urgence des mesures plus ambitieuses pour assurer, comme nous en avons pris l’engagement, l’accès universel à des programmes de prévention, de traitement, de soins et de soutien d’ici à 2010 », déclarait Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU lors de la dernière Journée mondiale de la lutte contre le sida, en décembre 2009
Principal indicateur, le nombre annuel de nouveaux cas : Car depuis 2001, le nombre de nouvelles infections au VIH a diminué en moyenne de 17% depuis 2001. Le nombre de personnes vivant avec le VIH à travers le monde a continué à augmenter jusqu’en 2008 et atteint 33,4 millions mais il semble, rapporte ce dernier bilan que la transmission ait connu son pic en 1996, avec, cette année là, 3,5 millions de nouveaux cas et 2,7 millions en 2008. En réalité c’est ce critère qui peut réellement permettre de mesurer les effets de la lutte contre le VIH, le développement et les progrès des traitements permettant une augmentation globale du nombre de personnes vivant avec le VIH.
Principal axe d’effort, la prévention de l’infection : Si 71 % de l’ensemble des nouvelles infections à VIH en 2008 sont concentrés en Afrique, les cibles telles que les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) dans les pays à revenu plus élevé commencent à intégrer les programmes de lutte nationaux. Les enfants de moins de 15 ans constituent également un groupe à prévalence élevé (430.000 nouvelles infections à VIH en 2008), en raison pour la plupart d’une transmission in utero, pendant ou après l’accouchement – du fait d’un allaitement au sein.
Les pays très vulnérables d’Afrique, comme le Nigeria, l'Afrique du Sud, la Zambie et le Zimbabwe ont, pour la première fois, grâce à la prévention, réduit le nombre des nouvelles infections et de plus de 25% entre 2001 et 2009 dans 22 pays du sous-continent. « Pour la première fois, il y a du changement au cœur de l'épidémie ", commente Michel Sidibé.
Si l'accès au traitement a été multiplié par 12 en six ans selon le rapport,la prévention reste prioritaire dans la lutte contre le VIH : Élargir et intensifier la programmation des préservatifs, masculins et féminins, puisque 80 % des nouvelles infections sont transmises par voie sexuelle, mieux prévenir l’infection auprès des populations vulnérables et marginalisées, et en particulier parmi les réfugiés ou éduquer pour réduire l’infection entre partenaires intimes en Asie, ou encore fournir un traitement antirétroviral aux femmes enceintes séropositives.
Reste le point du financement de la prévention : La Banque mondiale a du financer ainsi pour 384 millions de $ en 2008 et 2009, des projets de prévention principalement basés sur le ciblage des populations exposées à un risque élevé d’infection. Le maintien de ces investissement reste la condition indispensable et encore incertaine à la poursuite de la tendance à diminution du nombre de nouveaux cas.
Déclaration de Michel Sidibé, à l’occasion de la publication du dernier rapport d’Onusida, sur le bilan des infections au VIH, plutôt positif puisque, dans certains pays d’Afrique parmi les plus touchés, le nombre de nouvelles infections est en baisse de 25%. Principal indicateur des progrès accomplis face à l’infection, le nombre de nouveaux cas et le maintien de sa tendance à la baisse, nécessite plus que jamais, un maintien des investissements sur des actions de prévention ciblées.
« Les ressources consacrées à la lutte contre le sida apportent des résultats et sauvent des vies. Nous devons poursuivre les actions qui sont efficaces, mais nous devons aussi prendre d’urgence des mesures plus ambitieuses pour assurer, comme nous en avons pris l’engagement, l’accès universel à des programmes de prévention, de traitement, de soins et de soutien d’ici à 2010 », déclarait Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU lors de la dernière Journée mondiale de la lutte contre le sida, en décembre 2009
Principal indicateur, le nombre annuel de nouveaux cas : Car depuis 2001, le nombre de nouvelles infections au VIH a diminué en moyenne de 17% depuis 2001. Le nombre de personnes vivant avec le VIH à travers le monde a continué à augmenter jusqu’en 2008 et atteint 33,4 millions mais il semble, rapporte ce dernier bilan que la transmission ait connu son pic en 1996, avec, cette année là, 3,5 millions de nouveaux cas et 2,7 millions en 2008. En réalité c’est ce critère qui peut réellement permettre de mesurer les effets de la lutte contre le VIH, le développement et les progrès des traitements permettant une augmentation globale du nombre de personnes vivant avec le VIH.
Principal axe d’effort, la prévention de l’infection : Si 71 % de l’ensemble des nouvelles infections à VIH en 2008 sont concentrés en Afrique, les cibles telles que les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) dans les pays à revenu plus élevé commencent à intégrer les programmes de lutte nationaux. Les enfants de moins de 15 ans constituent également un groupe à prévalence élevé (430.000 nouvelles infections à VIH en 2008), en raison pour la plupart d’une transmission in utero, pendant ou après l’accouchement – du fait d’un allaitement au sein.
Les pays très vulnérables d’Afrique, comme le Nigeria, l'Afrique du Sud, la Zambie et le Zimbabwe ont, pour la première fois, grâce à la prévention, réduit le nombre des nouvelles infections et de plus de 25% entre 2001 et 2009 dans 22 pays du sous-continent. « Pour la première fois, il y a du changement au cœur de l'épidémie ", commente Michel Sidibé.
Si l'accès au traitement a été multiplié par 12 en six ans selon le rapport,la prévention reste prioritaire dans la lutte contre le VIH : Élargir et intensifier la programmation des préservatifs, masculins et féminins, puisque 80 % des nouvelles infections sont transmises par voie sexuelle, mieux prévenir l’infection auprès des populations vulnérables et marginalisées, et en particulier parmi les réfugiés ou éduquer pour réduire l’infection entre partenaires intimes en Asie, ou encore fournir un traitement antirétroviral aux femmes enceintes séropositives.
Reste le point du financement de la prévention : La Banque mondiale a du financer ainsi pour 384 millions de $ en 2008 et 2009, des projets de prévention principalement basés sur le ciblage des populations exposées à un risque élevé d’infection. Le maintien de ces investissement reste la condition indispensable et encore incertaine à la poursuite de la tendance à diminution du nombre de nouveaux cas.
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Re: Entraînement culture générale 2011
Psychologie : rire au travail, un gage d’efficacité
France - Corinne Cosseron, psychologue, expliquait mercredi 29 septembre au magazine féminin "Ma vie pro" en quoi l’humour est un facteur d’épanouissement et d’efficacité dans le cadre de l’entreprise.
"Le rire crée du lien" dit Corinne Cosseron, psychologue et fondatrice en 2002 de l’École internationale du rire. L’humour resserre les liens au sein d’une équipe grâce à une complicité, motive enthousiasme, dynamisme, inventivité et donc efficacité. Sur le plan individuel, quelques minutes de rire – autour de la machine à café par exemple - permettent d’assimiler, d’intégrer le travail que l’on a effectué dans la journée, et de se préparer aux tâches à venir.
En cas de stress, le rire permet de dédramatiser, de relativiser, de faire tomber l’anxiété et d’améliorer les relations. Mais attention : si, contrairement à un a priori, l’humour est profitable au travail, il a aussi ses "règles" : "Une femme qui manage des hommes risque de les atteindre dans leur virilité si elle manie trop bien l’humour. La position peut être délicate et compliquée à gérer" précise la psychologue. Enfin, pour solliciter une augmentation de salaire, il est bon d’injecter un peu d’humour dans la négociation… à condition qu’il soit sincère et naturel.
Info rédaction, publiée le 01 octobre 2010
France - Corinne Cosseron, psychologue, expliquait mercredi 29 septembre au magazine féminin "Ma vie pro" en quoi l’humour est un facteur d’épanouissement et d’efficacité dans le cadre de l’entreprise.
"Le rire crée du lien" dit Corinne Cosseron, psychologue et fondatrice en 2002 de l’École internationale du rire. L’humour resserre les liens au sein d’une équipe grâce à une complicité, motive enthousiasme, dynamisme, inventivité et donc efficacité. Sur le plan individuel, quelques minutes de rire – autour de la machine à café par exemple - permettent d’assimiler, d’intégrer le travail que l’on a effectué dans la journée, et de se préparer aux tâches à venir.
En cas de stress, le rire permet de dédramatiser, de relativiser, de faire tomber l’anxiété et d’améliorer les relations. Mais attention : si, contrairement à un a priori, l’humour est profitable au travail, il a aussi ses "règles" : "Une femme qui manage des hommes risque de les atteindre dans leur virilité si elle manie trop bien l’humour. La position peut être délicate et compliquée à gérer" précise la psychologue. Enfin, pour solliciter une augmentation de salaire, il est bon d’injecter un peu d’humour dans la négociation… à condition qu’il soit sincère et naturel.
Info rédaction, publiée le 01 octobre 2010