Résultats des écrits (Printemps 2011)
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Entraînement culture générale 2011
Assurance maladie : les nouvelles mesures prises par le gouvernement
Info rédaction, publiée le 01 octobre 2010
Paris, France - Mardi 28 septembre, le gouvernement a présenté ses nouvelles mesures concernant l'Assurance maladie. Celles-ci impliquent entre autres la baisse de certains remboursements.
Plusieurs rumeurs circulaient concernant les mesures prises par le gouvernement. Les choses ont été mises au clair mardi. L'État vient en effet de présenter une série de mesures dont l'objectif principal est de limiter au maximum le budget 2011 de la Sécurité sociale. Le but : faire quelques milliards d'euros d'économie.
Première mesure présentée : la baisse des remboursements concernant les médicaments portant une "vignette bleue". Aujourd'hui, 35% du prix du médicament est remboursé : un taux qui passera à 30% dès 2011. Seconde mesure proposée, le changement de prise en charge concernant les ALD ou Affections longue durée : les individus bénéficiant de la prise en charge à 100% devront désormais s'acquitter du ticket modérateur. Ce dernier devrait d'ailleurs passer de 91 à 120 euros, tandis que certains médicaments verront leur prix baisser.
Et l'AFP de préciser que l'ensemble des mesures présentées laisse espérer au gouvernement une économie de 2,5 milliards d'euros.
Info rédaction, publiée le 01 octobre 2010
Paris, France - Mardi 28 septembre, le gouvernement a présenté ses nouvelles mesures concernant l'Assurance maladie. Celles-ci impliquent entre autres la baisse de certains remboursements.
Plusieurs rumeurs circulaient concernant les mesures prises par le gouvernement. Les choses ont été mises au clair mardi. L'État vient en effet de présenter une série de mesures dont l'objectif principal est de limiter au maximum le budget 2011 de la Sécurité sociale. Le but : faire quelques milliards d'euros d'économie.
Première mesure présentée : la baisse des remboursements concernant les médicaments portant une "vignette bleue". Aujourd'hui, 35% du prix du médicament est remboursé : un taux qui passera à 30% dès 2011. Seconde mesure proposée, le changement de prise en charge concernant les ALD ou Affections longue durée : les individus bénéficiant de la prise en charge à 100% devront désormais s'acquitter du ticket modérateur. Ce dernier devrait d'ailleurs passer de 91 à 120 euros, tandis que certains médicaments verront leur prix baisser.
Et l'AFP de préciser que l'ensemble des mesures présentées laisse espérer au gouvernement une économie de 2,5 milliards d'euros.
Re: Entraînement culture générale 2011
Cancer du sein : en octobre, la France est en rose
[1er octobre 2010 - 15h25]
En octobre et dans de nombreux pays, la mobilisation contre le cancer du sein bat son plein. En France des dizaines de conférences, des expositions et différentes actions spécifiques – dont certaines très originales - seront organisées. Etat des lieux… non exhaustif.
Tout au long de ce mois d’octobre, la baguette de pain se mue en messager d’Octobre rose. Pour encourager les femmes à participer au dépistage organisé, les Comités féminins pour la prévention et le dépistage des cancers du sein ont eu cette drôle d’idée : afficher des messages de sensibilisation sur… 25 millions de sachets pour baguettes de pain, distribués par 14 000 boulangers dans 48 départements. Les messages sont les suivants :
- « Le dépistage organisé ? C’est une mammographie avec double lecture car deux avis valent mieux qu’un ! »
- « Dépistage organisé du cancer du sein : dès 50 ans, c’est tous les 2 ans ».
Les Comités organisent également des initiations à la marche nordique dans 15 villes françaises. Elles démarrent ce 1er octobre à Bordeaux et se termineront à St Pons de Thomières (Hérault) le 24. Le principe est le même que pour les Marches pour lutter contre la BPCO puisque les marches sont encadrées par des « coachs athlé-santé » de la Fédération française d’athlétisme. Tout savoir sur : www.marchenordiquedescomitesfeminins.com/.
Aux seins de la Vie. Si vous avez l’occasion de vous rendre à Bordeaux, ne ratez pas ‘l’expo photos’ Aux seins de la Vie. A travers des clichés « doux et pudiques », la photographe Nathalie Kaid raconte le parcours de quarante femmes. Des images sur lesquelles l’auteur Marie-Laure Hubert Nasser a ajouté ses mots. « Parfois ronds et craquants, parfois glacés et claquants, parfois tendres ou violents… » A voir sur les murs de l’Institut Bergonié – le Centre régional de lutte contre le cancer de Bordeaux et du sud-ouest – du 1er au 31 octobre. Ainsi qu’en différents points de la ville : sur les quais, le long du Miroir d’Eau et Cours Mably.
Un ruban symbolique. Dans un autre domaine, l’Association pour la Recherche sur le Cancer (ARC) a choisi de s’associer à la Bred Banque Populaire et de proposer une carte bancaire ornée du ruban rose. Pour chaque souscription, la banque reverse 6 euros nets à l’ARC. Comme La Ligue contre le Cancer, l’ARC soutient également le Ruban de l’espoir, une caravane itinérante qui va s’arrêter dans 10 villes françaises. Départ de Paris ce 30 septembre, arrivée le 12 octobre à Strasbourg. A chaque étape, des conférences, des expositions, des ateliers sont organisés pour sensibiliser au dépistage. Pour tout savoir rendez-vous sur le site d’Amoena, le fabricant de prothèses mammaires et de lingerie à l’origine de cette initative.
Mobilisez les femmes que vous aimez. De son côté, l’Institut national du Cancer (INCA) a choisi de mobiliser les femmes réfractaires au dépistage organisé mais aussi leurs... filles. « Mobilisez les femmes que vous aimez » leur lance l’Institut. « Il s’agit, par le biais de ces deux leviers, de contribuer à l’augmentation du dépistage organisé du cancer du sein et à la lutte contre les inégalités d’accès et de recours au dépistage ». Lequel, rappelons-le s’élevait à seulement 53% en 2009.
Affichage urbain, TV, radio, Web… La campagne d’information prévoit notamment la possibilité d’envoyer à sa mère ou à l’une de ses proches un message par sms ou email pour les inviter à participer au dépistage organisé. Les réseaux sociaux seront également utilisés pour amplifier la mobilisation.
Source : Comités féminins pour la prévention et le dépistage des cancers du sein, INCA, Ligue contre le Cancer, ARC, Octobre 2010
[1er octobre 2010 - 15h25]
En octobre et dans de nombreux pays, la mobilisation contre le cancer du sein bat son plein. En France des dizaines de conférences, des expositions et différentes actions spécifiques – dont certaines très originales - seront organisées. Etat des lieux… non exhaustif.
Tout au long de ce mois d’octobre, la baguette de pain se mue en messager d’Octobre rose. Pour encourager les femmes à participer au dépistage organisé, les Comités féminins pour la prévention et le dépistage des cancers du sein ont eu cette drôle d’idée : afficher des messages de sensibilisation sur… 25 millions de sachets pour baguettes de pain, distribués par 14 000 boulangers dans 48 départements. Les messages sont les suivants :
- « Le dépistage organisé ? C’est une mammographie avec double lecture car deux avis valent mieux qu’un ! »
- « Dépistage organisé du cancer du sein : dès 50 ans, c’est tous les 2 ans ».
Les Comités organisent également des initiations à la marche nordique dans 15 villes françaises. Elles démarrent ce 1er octobre à Bordeaux et se termineront à St Pons de Thomières (Hérault) le 24. Le principe est le même que pour les Marches pour lutter contre la BPCO puisque les marches sont encadrées par des « coachs athlé-santé » de la Fédération française d’athlétisme. Tout savoir sur : www.marchenordiquedescomitesfeminins.com/.
Aux seins de la Vie. Si vous avez l’occasion de vous rendre à Bordeaux, ne ratez pas ‘l’expo photos’ Aux seins de la Vie. A travers des clichés « doux et pudiques », la photographe Nathalie Kaid raconte le parcours de quarante femmes. Des images sur lesquelles l’auteur Marie-Laure Hubert Nasser a ajouté ses mots. « Parfois ronds et craquants, parfois glacés et claquants, parfois tendres ou violents… » A voir sur les murs de l’Institut Bergonié – le Centre régional de lutte contre le cancer de Bordeaux et du sud-ouest – du 1er au 31 octobre. Ainsi qu’en différents points de la ville : sur les quais, le long du Miroir d’Eau et Cours Mably.
Un ruban symbolique. Dans un autre domaine, l’Association pour la Recherche sur le Cancer (ARC) a choisi de s’associer à la Bred Banque Populaire et de proposer une carte bancaire ornée du ruban rose. Pour chaque souscription, la banque reverse 6 euros nets à l’ARC. Comme La Ligue contre le Cancer, l’ARC soutient également le Ruban de l’espoir, une caravane itinérante qui va s’arrêter dans 10 villes françaises. Départ de Paris ce 30 septembre, arrivée le 12 octobre à Strasbourg. A chaque étape, des conférences, des expositions, des ateliers sont organisés pour sensibiliser au dépistage. Pour tout savoir rendez-vous sur le site d’Amoena, le fabricant de prothèses mammaires et de lingerie à l’origine de cette initative.
Mobilisez les femmes que vous aimez. De son côté, l’Institut national du Cancer (INCA) a choisi de mobiliser les femmes réfractaires au dépistage organisé mais aussi leurs... filles. « Mobilisez les femmes que vous aimez » leur lance l’Institut. « Il s’agit, par le biais de ces deux leviers, de contribuer à l’augmentation du dépistage organisé du cancer du sein et à la lutte contre les inégalités d’accès et de recours au dépistage ». Lequel, rappelons-le s’élevait à seulement 53% en 2009.
Affichage urbain, TV, radio, Web… La campagne d’information prévoit notamment la possibilité d’envoyer à sa mère ou à l’une de ses proches un message par sms ou email pour les inviter à participer au dépistage organisé. Les réseaux sociaux seront également utilisés pour amplifier la mobilisation.
Source : Comités féminins pour la prévention et le dépistage des cancers du sein, INCA, Ligue contre le Cancer, ARC, Octobre 2010
Re: Entraînement culture générale 2011
Oups je me suis trompé de post "actualité" au lieu d'entrainement 
Edit by Siaana : messages déplacés

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Re: Actualités pour le concours 2011
Bonjour a tous!
J'ai acheté le magazine l'express, il il ya un dossier sur le cancer: les meilleurs établissements de France, les recherches dans le domaine... De plus il y a un article sur les Roms en Inde, le magazine du mois de septembre est riche en informations sanitaire et sociale.
L'express: 3€50

J'ai acheté le magazine l'express, il il ya un dossier sur le cancer: les meilleurs établissements de France, les recherches dans le domaine... De plus il y a un article sur les Roms en Inde, le magazine du mois de septembre est riche en informations sanitaire et sociale.
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- rosedesiles
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Re: Actualités pour le concours 2011
Florafleur a écrit :Bonjour a tous!![]()
J'ai acheté le magazine l'express, il il ya un dossier sur le cancer: les meilleurs établissements de France, les recherches dans le domaine... De plus il y a un article sur les Roms en Inde, le magazine du mois de septembre est riche en informations sanitaire et sociale.
L'express: 3€50


Merci de cette infos, et surtout sur le prix! Mais tu sais il y'a internet aussi...

Bébé 1 en route en ce moment. 
Et un report de plus...

Et un report de plus...
Re: Actualités pour le concours 2011
Légaliser le dopage, c'est tuer les cyclistes
Slate Slate.fr
La multiplication des affaires ne doit pas nous pousser à transformer ces forçats en gladiateurs.
L’hypocrisie a des vertus que la secte moderne des bien-pensants aimerait ignorer. Le champion cycliste Alberto Contador, dernier vainqueur du Tour de France, vient d’être suspendu –à titre provisoire– par l’Union cycliste internationale (UCI). Décision logique: on a découvert des traces infinitésimales d’un médicament vétérinaire aux propriétés anabolisantes (le clenbutérol). La molécule était bel et bien présente dans les échantillons urinaires du maillot jaune prélevés en juillet dernier, peu avant son sacre sur les Champs Elysées. Pire: d’autres stigmates biologiques laisseraient depuis peu penser que Contador n’aurait pas toujours dit non à la pratique –prohibée– des autotransfusions sanguines oxygénées et souvent helvétiques n’ayant d’autres fins que de vous hisser dans les cols.
Le culte de l'effort
Que du banal en somme, comme la suite du feuilleton. L’UCI suspend le champion tout en minimisant les faits. De nouvelles «enquêtes scientifiques» vont être diligentées. Quant au champion, après consultation de ses différents mentors en préparations physique et biologique, il sort la carte verte attendue de la manche de son maillot jaune: rien d’autre qu’une contamination alimentaire. Et basta! L’affaire Contador? Un grand champion cycliste victime d’un cheval dopé ou d’un bœuf aux hormones dont les chairs maléfiques seraient entrées dans le circuit alimentaire des participants au Tour de France; entre pâtes, eaux claires et autres sucres lents. Pas de preuves, certes; mais pas de crimes.
On peut ici, au choix, sourire ou s’indigner. On peut aussi passer tout cela sous silence. Le dopage est aussi vieux que le cyclisme professionnel, ce vieux sport de jeunes forçats. Il a aussi amplement contaminé un cyclisme «amateur» qui n’existerait pas sans rémunérer ses vainqueurs. C’est ainsi. Les blancs carabiniers de l’anti-dopage ont toujours deux ou trois étapes de retard sur les biologistes, pharmacologues et autres médecins salement marrons. L’UCI fait tout pour retarder les pendules. Quant à l’Agence mondiale anti-dopage, elle fait tout ce qu’elle peut tout en nous disant entre les lignes qu’elle ne peut pas faire plus que le Roi. Et chacun connaît la trinité royale de notre époque: or et spectacle sur fond de culte de l’effort musculaire. Ainsi les affaires succèdent-elles aux affaires et nous sommes toujours des dizaines de millions à assister aux spectacles, à accepter l’or et à participer à la quête tout en regrettant –parfois– un pervertissement du culte.
Dans un tel paysage, la tentation est grande de poser la question non pas de la dépénalisation, mais bien de la légalisation du dopage des coureurs cyclistes. Il y a peu, sur Slate.fr Quentin Girard y a, à son tour, succombé. Il y succombe de manière originale et/ou provocatrice. Et il y succombe, comme souvent, dans le genre, en trois temps. Trois temps réunis par un, deux, voire trois syllogismes.
Acte I: «Tout le monde pense que les meilleurs sont chargés, mais est-ce si grave? Toujours autant de fans se pressent le long des routes et les audiences télés se maintiennent. Du coup, si ça ne dérange dans le fond personne, pourquoi ne pas assumer enfin? Pourquoi ne pas légaliser le dopage?»
Acte II: «Certes, cela pose des problèmes éthiques. Prendre certains produits tue, et la société estime en général qu’elle doit protéger les gens d’eux-mêmes s’ils mettent leur vie en danger. Le légaliser serait agir à la Ponce Pilate et considérer que les sportifs ont le droit à disposer de leurs corps comme ils le veulent. Si on accepte cette idée, alors il n’y aurait pas vraiment raison de s’opposer à ces pratiques aujourd’hui illicites.»
Acte III: «Mais s’il y avait légalisation, le vélo deviendrait enfin officiellement ce qu’il est déjà: un sport mécanique comme les autres. Avec, chaque année, la carrosserie — le vélo — qui s’améliore au gré des avancées technologiques, mais aussi le moteur — le corps du cycliste — grâce aux nouvelles “huiles”.»
Point n’est besoin de poursuivre les citations. Sauf, bien évidemment cette chute de nature quasi-existentielle: «(…) Notre rapport au dopage pose la question de notre rapport à l’hypocrisie. On sait que cela a toujours existé. Laurent Fignon, récemment décédé, en témoignait lui-même, et on fermait les yeux. Le dopage s’est professionnalisé, donnant l’impression que la caravane du Tour s’est transformée en une immense salle de shoot clandestine. On a essayé de le combattre plus ou moins et, manifestement, on a échoué. On préfère fermer les yeux —et réprimer à l’occasion— plutôt que d’encadrer. Un peu de courage!»
Un peu de courage? Pourquoi pas? A la condition première de ne pas mélanger les genres. Le témoignage de Laurent Fignon n’est pas ici, en lui-même, un argument de poids, pas plus que ne saurait l’être son récent décès.
Une voie mortifère
Le dopage? «On a essayé de le combattre plus ou moins et, manifestement, on a échoué. On préfère fermer les yeux —et réprimer à l’occasion— plutôt que d’encadrer. Un peu de courage!» Ainsi faudrait-il abandonner au motif que l’on n’est pas parvenu à «encadrer»? Il faudrait désormais, au non d’on ne sait quel «courage», en finir avec «l’hypocrisie»? Mais quel «courage»? Quelle «hypocrisie»? Pourquoi baisser la garde, abandonner le combat et fuir dans une campagne et des montagnes où trônera bientôt un ennemi dopant aujourd’hui encore rampant?
Des cyclistes se dopent pour oublier les efforts inhumains auxquels on les pousse et auxquels ils consentent volontiers? A quel titre devrions-nous, devant nos écrans, les encourager –eux et leurs mentors– dans cette voie immanquablement mortifère? Et comment ne pas mesurer les contagieux dégâts que causerait dans l’ensemble des activités sportives, professionnels ou pas, une légalisation de la pratique du dopage?
Et puis, sur le fond, il y a plus grave: l’assimilation du «corps du cycliste» (ne parlons plus de son «âme»… ) à des «moteurs» chaque jour «améliorés» oeuvrant au sein des voitures des plus célèbres compétitions automobiles. Un corps chaque jour «amélioré» grâce à de nouvelles «huiles»? L’homme a certes su créer des chevaux moteurs dont il a toujours su améliorer le rendement. Améliorer, avec de nouvelles «huiles», le cœur, les muscles et le cerveau des cyclistes? Pourquoi pas? Pourquoi, en d’autres termes, ne pas déshumaniser ceux qui acceptent d’accomplir des efforts inhumains? Et pourquoi ne pas percevoir en un Albert Contador clenbutérolisé le premier de nos nouveaux Centaures?
Résumons: ce ne serait rien d’autre –tout bien pesé et pour les meilleures raisons d’un nouveau monde– que programmer la réduction drastique et bientôt contagieuse de l’espérance de la vie humaine. De ce point de vue, on perçoit assez bien où est «l’hypocrisie»; mais bien mal où serait le «courage».
Jean-Yves Nau
Slate Slate.fr
La multiplication des affaires ne doit pas nous pousser à transformer ces forçats en gladiateurs.
L’hypocrisie a des vertus que la secte moderne des bien-pensants aimerait ignorer. Le champion cycliste Alberto Contador, dernier vainqueur du Tour de France, vient d’être suspendu –à titre provisoire– par l’Union cycliste internationale (UCI). Décision logique: on a découvert des traces infinitésimales d’un médicament vétérinaire aux propriétés anabolisantes (le clenbutérol). La molécule était bel et bien présente dans les échantillons urinaires du maillot jaune prélevés en juillet dernier, peu avant son sacre sur les Champs Elysées. Pire: d’autres stigmates biologiques laisseraient depuis peu penser que Contador n’aurait pas toujours dit non à la pratique –prohibée– des autotransfusions sanguines oxygénées et souvent helvétiques n’ayant d’autres fins que de vous hisser dans les cols.
Le culte de l'effort
Que du banal en somme, comme la suite du feuilleton. L’UCI suspend le champion tout en minimisant les faits. De nouvelles «enquêtes scientifiques» vont être diligentées. Quant au champion, après consultation de ses différents mentors en préparations physique et biologique, il sort la carte verte attendue de la manche de son maillot jaune: rien d’autre qu’une contamination alimentaire. Et basta! L’affaire Contador? Un grand champion cycliste victime d’un cheval dopé ou d’un bœuf aux hormones dont les chairs maléfiques seraient entrées dans le circuit alimentaire des participants au Tour de France; entre pâtes, eaux claires et autres sucres lents. Pas de preuves, certes; mais pas de crimes.
On peut ici, au choix, sourire ou s’indigner. On peut aussi passer tout cela sous silence. Le dopage est aussi vieux que le cyclisme professionnel, ce vieux sport de jeunes forçats. Il a aussi amplement contaminé un cyclisme «amateur» qui n’existerait pas sans rémunérer ses vainqueurs. C’est ainsi. Les blancs carabiniers de l’anti-dopage ont toujours deux ou trois étapes de retard sur les biologistes, pharmacologues et autres médecins salement marrons. L’UCI fait tout pour retarder les pendules. Quant à l’Agence mondiale anti-dopage, elle fait tout ce qu’elle peut tout en nous disant entre les lignes qu’elle ne peut pas faire plus que le Roi. Et chacun connaît la trinité royale de notre époque: or et spectacle sur fond de culte de l’effort musculaire. Ainsi les affaires succèdent-elles aux affaires et nous sommes toujours des dizaines de millions à assister aux spectacles, à accepter l’or et à participer à la quête tout en regrettant –parfois– un pervertissement du culte.
Dans un tel paysage, la tentation est grande de poser la question non pas de la dépénalisation, mais bien de la légalisation du dopage des coureurs cyclistes. Il y a peu, sur Slate.fr Quentin Girard y a, à son tour, succombé. Il y succombe de manière originale et/ou provocatrice. Et il y succombe, comme souvent, dans le genre, en trois temps. Trois temps réunis par un, deux, voire trois syllogismes.
Acte I: «Tout le monde pense que les meilleurs sont chargés, mais est-ce si grave? Toujours autant de fans se pressent le long des routes et les audiences télés se maintiennent. Du coup, si ça ne dérange dans le fond personne, pourquoi ne pas assumer enfin? Pourquoi ne pas légaliser le dopage?»
Acte II: «Certes, cela pose des problèmes éthiques. Prendre certains produits tue, et la société estime en général qu’elle doit protéger les gens d’eux-mêmes s’ils mettent leur vie en danger. Le légaliser serait agir à la Ponce Pilate et considérer que les sportifs ont le droit à disposer de leurs corps comme ils le veulent. Si on accepte cette idée, alors il n’y aurait pas vraiment raison de s’opposer à ces pratiques aujourd’hui illicites.»
Acte III: «Mais s’il y avait légalisation, le vélo deviendrait enfin officiellement ce qu’il est déjà: un sport mécanique comme les autres. Avec, chaque année, la carrosserie — le vélo — qui s’améliore au gré des avancées technologiques, mais aussi le moteur — le corps du cycliste — grâce aux nouvelles “huiles”.»
Point n’est besoin de poursuivre les citations. Sauf, bien évidemment cette chute de nature quasi-existentielle: «(…) Notre rapport au dopage pose la question de notre rapport à l’hypocrisie. On sait que cela a toujours existé. Laurent Fignon, récemment décédé, en témoignait lui-même, et on fermait les yeux. Le dopage s’est professionnalisé, donnant l’impression que la caravane du Tour s’est transformée en une immense salle de shoot clandestine. On a essayé de le combattre plus ou moins et, manifestement, on a échoué. On préfère fermer les yeux —et réprimer à l’occasion— plutôt que d’encadrer. Un peu de courage!»
Un peu de courage? Pourquoi pas? A la condition première de ne pas mélanger les genres. Le témoignage de Laurent Fignon n’est pas ici, en lui-même, un argument de poids, pas plus que ne saurait l’être son récent décès.
Une voie mortifère
Le dopage? «On a essayé de le combattre plus ou moins et, manifestement, on a échoué. On préfère fermer les yeux —et réprimer à l’occasion— plutôt que d’encadrer. Un peu de courage!» Ainsi faudrait-il abandonner au motif que l’on n’est pas parvenu à «encadrer»? Il faudrait désormais, au non d’on ne sait quel «courage», en finir avec «l’hypocrisie»? Mais quel «courage»? Quelle «hypocrisie»? Pourquoi baisser la garde, abandonner le combat et fuir dans une campagne et des montagnes où trônera bientôt un ennemi dopant aujourd’hui encore rampant?
Des cyclistes se dopent pour oublier les efforts inhumains auxquels on les pousse et auxquels ils consentent volontiers? A quel titre devrions-nous, devant nos écrans, les encourager –eux et leurs mentors– dans cette voie immanquablement mortifère? Et comment ne pas mesurer les contagieux dégâts que causerait dans l’ensemble des activités sportives, professionnels ou pas, une légalisation de la pratique du dopage?
Et puis, sur le fond, il y a plus grave: l’assimilation du «corps du cycliste» (ne parlons plus de son «âme»… ) à des «moteurs» chaque jour «améliorés» oeuvrant au sein des voitures des plus célèbres compétitions automobiles. Un corps chaque jour «amélioré» grâce à de nouvelles «huiles»? L’homme a certes su créer des chevaux moteurs dont il a toujours su améliorer le rendement. Améliorer, avec de nouvelles «huiles», le cœur, les muscles et le cerveau des cyclistes? Pourquoi pas? Pourquoi, en d’autres termes, ne pas déshumaniser ceux qui acceptent d’accomplir des efforts inhumains? Et pourquoi ne pas percevoir en un Albert Contador clenbutérolisé le premier de nos nouveaux Centaures?
Résumons: ce ne serait rien d’autre –tout bien pesé et pour les meilleures raisons d’un nouveau monde– que programmer la réduction drastique et bientôt contagieuse de l’espérance de la vie humaine. De ce point de vue, on perçoit assez bien où est «l’hypocrisie»; mais bien mal où serait le «courage».
Jean-Yves Nau
Re: Actualités pour le concours 2011
Champignons : prévenir les intoxications
Le Figaro Cabut, Sandrine
C'est la saison des délicieux cèpes et girolles, mais aussi des mortels tricholomes dorés et autres galères marginées. Chaque année, un millier de personnes sont intoxiquées en France par des champignons, rappelle le ministère de la Santé. Si vous vous sentez une âme de cueilleur ou de consommateur mais ne savez pas reconnaître les spécimens mortels ou toxiques, ces dix conseils des autorités de santé sont pour vous.
Le premier est de ne pas ramasser un champignon si vous avez le moindre doute sur son état ou son identification, certains champignons hautement toxiques ressemblant beaucoup aux espèces comestibles*. Il est conseillé de cueillir uniquement ceux en bon état et de prélever la totalité du champignon (pied et chapeau), afin de permettre l'identification. Autres conseils: éviter les sites pollués (bords de routes, aires industrielles, décharges), car les champignons concentrent les polluants ; déposer les échantillons séparément, dans une caisse ou un carton mais jamais dans un sac plastique; et, bien sûr, les jeter au moindre doute. Une séparation par espèce est préférable, un champignon vénéneux pouvant contaminer les autres. Après la récolte, il ne faut pas négliger un lavage des mains. Un contrôle de la cueillette par un spécialiste (pharmacien, par exemple) est fortement recommandé. La conservation doit se faire au réfrigérateur, avec une consommation dans les deux jours suivant la cueillette. Enfin, il est conseillé de ne jamais ingérer les champignons crus et de ne pas dépasser une quantité raisonnable.
En présence de nausées, vomissements, troubles de la vue, vertiges ou tremblements dans les douze heures suivant l'ingestion, il faut appeler immédiatement le 15 ou un centre antipoison . Ces intoxications peuvent nécessiter une hospitalisation lors d'atteintes sévères du système digestif, des reins ou du foie.
* Société Mycologique de France
Le Figaro Cabut, Sandrine
C'est la saison des délicieux cèpes et girolles, mais aussi des mortels tricholomes dorés et autres galères marginées. Chaque année, un millier de personnes sont intoxiquées en France par des champignons, rappelle le ministère de la Santé. Si vous vous sentez une âme de cueilleur ou de consommateur mais ne savez pas reconnaître les spécimens mortels ou toxiques, ces dix conseils des autorités de santé sont pour vous.
Le premier est de ne pas ramasser un champignon si vous avez le moindre doute sur son état ou son identification, certains champignons hautement toxiques ressemblant beaucoup aux espèces comestibles*. Il est conseillé de cueillir uniquement ceux en bon état et de prélever la totalité du champignon (pied et chapeau), afin de permettre l'identification. Autres conseils: éviter les sites pollués (bords de routes, aires industrielles, décharges), car les champignons concentrent les polluants ; déposer les échantillons séparément, dans une caisse ou un carton mais jamais dans un sac plastique; et, bien sûr, les jeter au moindre doute. Une séparation par espèce est préférable, un champignon vénéneux pouvant contaminer les autres. Après la récolte, il ne faut pas négliger un lavage des mains. Un contrôle de la cueillette par un spécialiste (pharmacien, par exemple) est fortement recommandé. La conservation doit se faire au réfrigérateur, avec une consommation dans les deux jours suivant la cueillette. Enfin, il est conseillé de ne jamais ingérer les champignons crus et de ne pas dépasser une quantité raisonnable.
En présence de nausées, vomissements, troubles de la vue, vertiges ou tremblements dans les douze heures suivant l'ingestion, il faut appeler immédiatement le 15 ou un centre antipoison . Ces intoxications peuvent nécessiter une hospitalisation lors d'atteintes sévères du système digestif, des reins ou du foie.
* Société Mycologique de France
Re: Actualités pour le concours 2011
Le botulisme n'a pas disparu : soignez vos conserves
Mettre des aliments en conserve à la maison ? Bonne idée ! Mais pas n'importe comment. Si cette pratique permet de conserver des aliments de saison et d'origine locale c'est bon pour le bilan carbone... - elle n'est pas dénuée de risques parfois graves, comme celui du botulisme. Suivez bien les conseils du ministère canadien de la Santé, Santé Canada. Ils sont également valables de ce côté de l'Atlantique...
Mettre des aliments en conserve à la maison ? Bonne idée ! Mais pas n’importe comment. Si cette pratique permet de conserver des aliments de saison et d’origine locale – c’est bon pour le bilan carbone… - elle n’est pas dénuée de risques parfois graves, comme celui du botulisme. Suivez bien les conseils du ministère canadien de la Santé, Santé Canada. Ils sont également valables de ce côté de l’Atlantique…
- Nettoyez et désinfectez soigneusement vos mains, toutes les surfaces de travail, les ustensiles et l’équipement ;
- en fonction des aliments que vous mettez en conserve, sélectionnez judicieusement votre matériel. Pour les aliments peu acides comme les fruits de mer, la viande, les légumes et les sauces, il est impératif d’utiliser un autocuiseur. Dans le cas d’aliments très acides comme les fruits, les cornichons, les confitures ou les gelées, une marmite d’eau bouillante suffira pour éliminer les spores dangereuses ;
- suivez scrupuleusement les recettes. Ne changez aucun ingrédient et ne modifiez sous aucun prétexte les quantités ni la taille du bocal. Même chose pour la température, le temps et la pression qui doivent correspondre à ceux indiqués dans la recette ;
- une fois que vous les avez préparées, entreposez vos conserves – dûment étiquetées et datées - dans un endroit sec et frais. Le couvercle doit être parfaitement scellé et concave, c’est-à-dire légèrement courbé vers l’intérieur. Vérifiez régulièrement qu’aucune odeur n’est décelable et qu’aucun liquide ne s’écoule du bocal.
Toutes ces précautions n’ont qu’un but : prévenir le risque de botulisme. Cette maladie grave est causée par une bactérie, Clostridium botulinum. Cette dernière produit des toxines incolores, inodores et invisibles à l’œil nu. En cas de contamination, les symptômes – troubles de la vue, sécheresse de la bouche, difficultés à la déglutition voire à l’élocution… - se manifestent entre 12h et 36h après ingestion. Réagissez vite. Le botulisme est une maladie grave, mortelle dans 5% à 10% des cas.
Mettre des aliments en conserve à la maison ? Bonne idée ! Mais pas n'importe comment. Si cette pratique permet de conserver des aliments de saison et d'origine locale c'est bon pour le bilan carbone... - elle n'est pas dénuée de risques parfois graves, comme celui du botulisme. Suivez bien les conseils du ministère canadien de la Santé, Santé Canada. Ils sont également valables de ce côté de l'Atlantique...
Mettre des aliments en conserve à la maison ? Bonne idée ! Mais pas n’importe comment. Si cette pratique permet de conserver des aliments de saison et d’origine locale – c’est bon pour le bilan carbone… - elle n’est pas dénuée de risques parfois graves, comme celui du botulisme. Suivez bien les conseils du ministère canadien de la Santé, Santé Canada. Ils sont également valables de ce côté de l’Atlantique…
- Nettoyez et désinfectez soigneusement vos mains, toutes les surfaces de travail, les ustensiles et l’équipement ;
- en fonction des aliments que vous mettez en conserve, sélectionnez judicieusement votre matériel. Pour les aliments peu acides comme les fruits de mer, la viande, les légumes et les sauces, il est impératif d’utiliser un autocuiseur. Dans le cas d’aliments très acides comme les fruits, les cornichons, les confitures ou les gelées, une marmite d’eau bouillante suffira pour éliminer les spores dangereuses ;
- suivez scrupuleusement les recettes. Ne changez aucun ingrédient et ne modifiez sous aucun prétexte les quantités ni la taille du bocal. Même chose pour la température, le temps et la pression qui doivent correspondre à ceux indiqués dans la recette ;
- une fois que vous les avez préparées, entreposez vos conserves – dûment étiquetées et datées - dans un endroit sec et frais. Le couvercle doit être parfaitement scellé et concave, c’est-à-dire légèrement courbé vers l’intérieur. Vérifiez régulièrement qu’aucune odeur n’est décelable et qu’aucun liquide ne s’écoule du bocal.
Toutes ces précautions n’ont qu’un but : prévenir le risque de botulisme. Cette maladie grave est causée par une bactérie, Clostridium botulinum. Cette dernière produit des toxines incolores, inodores et invisibles à l’œil nu. En cas de contamination, les symptômes – troubles de la vue, sécheresse de la bouche, difficultés à la déglutition voire à l’élocution… - se manifestent entre 12h et 36h après ingestion. Réagissez vite. Le botulisme est une maladie grave, mortelle dans 5% à 10% des cas.
Re: Actualités pour le concours 2011
Alzheimer : des avancées dans la prise en charge
il y a 2 heures 32 min
Le Figaro
Encadrée par des animateurs spécialisés, une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer est venue passer une journée à l'accueil de jour de l'association Temps bleu, à Dunkerque. Crédits photo : Patrick ALLARD/REA/Patrick ALLARD/REA
Grâce au plan national, des aides concrètes se développent pour les malades et leurs proches.
Côté pile, de réels progrès dans la prise en charge des malades et le soutien de leurs proches. Côté face, un coût financier souvent difficile à assumer pour les familles et des traitements qui tardent à arriver. En cette Journée mondiale de la maladie d'Alzheimer, des spécialistes dressent un bilan plutôt encourageant de la situation française, à mi-chemin du troisième plan de lutte contre cette pathologie dégénérative, initié en 2008. Dans notre pays, 450.000 personnes sont suivies pour une maladie d'Alzheimer, mais le nombre de patients est estimé à 800.000. Le plan actuel s'articule autour de 44 mesures portant sur la recherche, la qualité de vie et les enjeux sociétaux.
Longtemps en nombre insuffisant, les lieux de consultation mémoire maillent correctement le territoire. Le délai moyen d'attente, actuellement de 51 jours, peut sembler long mais ne choque pas l'association France Alzheimer. «Auparavant, il fallait attendre 3 à 6 mois» note Marie-Odile Desana, sa présidente.
Autre motif de satisfaction, le développement de formations pour les aidants familiaux, dont France Alzheimer est le principal opérateur. Environ 260 sessions ont déjà été dispensées à des groupes de 12 personnes. «Ce n'est qu'un début, mais c'est très positif, continue Marie-Odile Desana. Au-delà de l'enseignement, c'est pour les proches une occasion de rencontrer d'autres personnes dans la même situation qu'eux, d'échanger leurs expériences et même de mettre en place des entraides.»
La recherche en plein essor
L'association est plus réservée concernant le développement des hébergements temporaires, ou structures de répit, dont «le rythme de création est pour l'instant insuffisant au regard des objectifs annoncés». Quant aux dispositifs Maia (maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades d'Alzheimer), qui permettent aux familles d'obtenir en un même lieu des informations sanitaires et médico-sociales, les 17 expériences pilotes sont un «succès» selon le gouvernement. La généralisation est prévue à partir de 2011, pour une couverture totale d'ici à 2014.
Constitution d'une cohorte de 2000 malades, groupe méthodologique d'aide à la recherche (pour assister les chercheurs dans leurs études cliniques)… Le secteur de la recherche est aussi en plein essor, selon le Pr Philippe Amouyel, qui dirige la Fondation plan Alzheimer. Au total, 92 projets de recherche sont en cours. Pour l'heure, cependant, il n'y a toujours aucun traitement capable de ralentir l'évolution de la maladie. Régulièrement, des molécules sont présentées comme prometteuses… puis les essais cliniques sont interrompus faute d'efficacité. «Nous assistons à une amplification excessive des attentes de succès thérapeutiques, qui s'explique par la compétition entre les chercheurs et par l'envie des petits et grands industriels de lever des fonds», estime le Pr Joël Ménard, qui préside le comité scientifique de la fondation. Pour le Pr Amouyel, ces échecs ne remettent pas forcément en cause les théories sur le développement de la maladie. «Ces molécules seront peut-être efficaces si elles sont données plus tôt dans l'évolution», note-t-il, en rappelant les travaux actuels pour repérer plus précocement les malades. Mais pour les familles, le problème crucial est souvent celui du coût restant à charge: 1000 € par mois pour les malades à domicile à 1400 pour ceux en institution, selon France Alzheimer, qui craint un recul des aides lors de la prochaine réforme de l'allocation dépendance.
il y a 2 heures 32 min
Le Figaro
Encadrée par des animateurs spécialisés, une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer est venue passer une journée à l'accueil de jour de l'association Temps bleu, à Dunkerque. Crédits photo : Patrick ALLARD/REA/Patrick ALLARD/REA
Grâce au plan national, des aides concrètes se développent pour les malades et leurs proches.
Côté pile, de réels progrès dans la prise en charge des malades et le soutien de leurs proches. Côté face, un coût financier souvent difficile à assumer pour les familles et des traitements qui tardent à arriver. En cette Journée mondiale de la maladie d'Alzheimer, des spécialistes dressent un bilan plutôt encourageant de la situation française, à mi-chemin du troisième plan de lutte contre cette pathologie dégénérative, initié en 2008. Dans notre pays, 450.000 personnes sont suivies pour une maladie d'Alzheimer, mais le nombre de patients est estimé à 800.000. Le plan actuel s'articule autour de 44 mesures portant sur la recherche, la qualité de vie et les enjeux sociétaux.
Longtemps en nombre insuffisant, les lieux de consultation mémoire maillent correctement le territoire. Le délai moyen d'attente, actuellement de 51 jours, peut sembler long mais ne choque pas l'association France Alzheimer. «Auparavant, il fallait attendre 3 à 6 mois» note Marie-Odile Desana, sa présidente.
Autre motif de satisfaction, le développement de formations pour les aidants familiaux, dont France Alzheimer est le principal opérateur. Environ 260 sessions ont déjà été dispensées à des groupes de 12 personnes. «Ce n'est qu'un début, mais c'est très positif, continue Marie-Odile Desana. Au-delà de l'enseignement, c'est pour les proches une occasion de rencontrer d'autres personnes dans la même situation qu'eux, d'échanger leurs expériences et même de mettre en place des entraides.»
La recherche en plein essor
L'association est plus réservée concernant le développement des hébergements temporaires, ou structures de répit, dont «le rythme de création est pour l'instant insuffisant au regard des objectifs annoncés». Quant aux dispositifs Maia (maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades d'Alzheimer), qui permettent aux familles d'obtenir en un même lieu des informations sanitaires et médico-sociales, les 17 expériences pilotes sont un «succès» selon le gouvernement. La généralisation est prévue à partir de 2011, pour une couverture totale d'ici à 2014.
Constitution d'une cohorte de 2000 malades, groupe méthodologique d'aide à la recherche (pour assister les chercheurs dans leurs études cliniques)… Le secteur de la recherche est aussi en plein essor, selon le Pr Philippe Amouyel, qui dirige la Fondation plan Alzheimer. Au total, 92 projets de recherche sont en cours. Pour l'heure, cependant, il n'y a toujours aucun traitement capable de ralentir l'évolution de la maladie. Régulièrement, des molécules sont présentées comme prometteuses… puis les essais cliniques sont interrompus faute d'efficacité. «Nous assistons à une amplification excessive des attentes de succès thérapeutiques, qui s'explique par la compétition entre les chercheurs et par l'envie des petits et grands industriels de lever des fonds», estime le Pr Joël Ménard, qui préside le comité scientifique de la fondation. Pour le Pr Amouyel, ces échecs ne remettent pas forcément en cause les théories sur le développement de la maladie. «Ces molécules seront peut-être efficaces si elles sont données plus tôt dans l'évolution», note-t-il, en rappelant les travaux actuels pour repérer plus précocement les malades. Mais pour les familles, le problème crucial est souvent celui du coût restant à charge: 1000 € par mois pour les malades à domicile à 1400 pour ceux en institution, selon France Alzheimer, qui craint un recul des aides lors de la prochaine réforme de l'allocation dépendance.
Re: Actualités pour le concours 2011
Faut-il vraiment se faire vacciner contre la grippe ?
il y a 2 heures 24 min
Le Figaro
«Je me fais vacciner tous les ans, mais cette année j'hésite», dit l'une. «Il paraît qu'ils recyclent le vaccin H1N1 que personne n'a voulu l'an dernier . Leur cocktail Molotov, très peu pour moi», lance un autre. Cette année, la classique campagne vaccinale contre la grippe saisonnière démarre dans un climat particulier. Comme si les polémiques sur les vaccins contre la grippe pandémique l'hiver dernier avaient jeté le discrédit sur ceux de la grippe saisonnière. Il y a un an, les vaccins contre le virus H1N1 avaient, dès leur mise à disposition, suscité beaucoup de rumeurs, surtout sur leur sécurité. Et les Français se sont d'autant moins précipités sur ce moyen de protection que l'épidémie s'est révélée moins grave qu'annoncé. Au final, seulement 5,7 millions de personnes se sont fait vacciner contre la grippe pandémique, tandis que 7 millions se sont protégées contre la grippe saisonnière.
La pandémie à virus H1N1 a suscité de la méfiance envers les vaccins grippaux.
«Je me fais vacciner tous les ans, mais cette année j'hésite», dit l'une. «Il paraît qu'ils recyclent le vaccin H1N1 que personne n'a voulu l'an dernier. Leur cocktail Molotov, très peu pour moi», lance un autre. Cette année, la classique campagne vaccinale contre la grippe saisonnière démarre dans un climat particulier. Comme si les polémiques sur les vaccins contre la grippe pandémique l'hiver dernier avaient jeté le discrédit sur ceux de la grippe saisonnière. Il y a un an, les vaccins contre le virus H1N1 avaient, dès leur mise à disposition, suscité beaucoup de rumeurs, surtout sur leur sécurité. Et les Français se sont d'autant moins précipités sur ce moyen de protection que l'épidémie s'est révélée moins grave qu'annoncé. Au final, seulement 5,7 millions de personnes se sont fait vacciner contre la grippe pandémique, tandis que 7 millions se sont protégées contre la grippe saisonnière.
En ce début d'automne, les virus grippaux sont encore très discrets en France. Le virus pandémique H1N1v, qui se comporte désormais comme un virus grippal saisonnier, a été intégré au vaccin saisonnier 2010-2011, au côté de deux autres souches qui ont circulé l'an dernier. Pour les spécialistes, c'est tout simplement un retour à une configuration normale, avec les habituels vaccins sans adjuvant (à l'exception du Gripguard, destiné aux 65 ans et plus). «Contrairement à la rumeur, le vaccin saisonnier n'a pas été fabriqué à partir des stocks restants de vaccin pandémique. On ne déconditionne pas ces produits», insiste le Dr Jean-Marie Cohen, coordinateur national des Grog (groupes régionaux d'observation de la grippe).
Mais en pratique, pour qui cette vaccination est-elle souhaitable, et quelle est son efficacité ? Pour l'Assurance-maladie, 12,5 millions d'assurés considérés comme à risque sont invités à se faire vacciner gratuitement. Comme d'habitude, sont ciblées les personnes de 65 ans et plus, celles atteintes d'une affection de longue durée, les individus atteints d'asthme ou de bronchite chronique et les enfants souffrant de certaines maladies. Deux nouvelles catégories ont été ajoutées : les médecins, sages-femmes et infirmières exerçant en libéral, ainsi que les séropositifs pour le VIH.
Qu'en est-il des femmes enceintes et des enfants, qui étaient prioritaires l'hiver dernier pour la vaccination pandémique ? Pour l'Assurance-maladie, ils ne relèvent pas aujourd'hui (sauf cas particuliers) d'une vaccination gratuite. «Concernant les enfants, les avis sont partagés, explique le virologue Claude Hannoun. Dans des pays comme les États-Unis, leur vaccination est recommandée car elle est jugée “rentable”, notamment pour réduire la circulation des virus grippaux. En France, les pédiatres n'y sont pas trop favorables car le calendrier vaccinal est déjà chargé.» «L'expérience des pays du Sud montre que la deuxième vague de grippe A (H1N1) est moins dangereuse pour les enfants», ajoute le Dr Cohen.
Mortalité en baisse
La vaccination pendant la grossesse reste elle aussi débattue. Selon le Pr Hannoun, elle est justifiée à partir du deuxième trimestre de la grossesse. «Beaucoup d'études ont montré que les grippes sont plus sévères chez les femmes enceintes. De plus, le vaccin protège leur enfant pendant ses premiers mois», argumente-t-il. Mais au final, les autorités sanitaires sont restées sur un avis de 2008, qui ne recommande pas la vaccination généralisée des femmes enceintes contre la grippe saisonnière.
La question de l'efficacité de ces vaccins est, elle aussi, complexe. La vaccination annuelle se justifie en raison de la modification des virus qui circulent d'une année sur l'autre. Néanmoins, la protection est loin d'être parfaite. L'efficacité en prévention des symptômes de grippe serait de 70 à 90% chez les jeunes, mais de seulement de 30 à 50% chez les personnes âgées ou fragiles. «Le principal atout de ces vaccins chez les personnes âgées, c'est de réduire les complications et la mortalité», martèle le Dr Cohen, qui précise qu'un travail est en cours avec le CDC européen pour affiner les données d'efficacité.
Une étude publiée la semaine dernière par l'Ined (Institut national d'études démographiques) devrait permettre de convaincre les plus sceptiques. «En quarante ans, le risque de décès a été divisé par dix et, en 2005, année de la dernière épidémie importante en France, le nombre de décès directs n'a guère dépassé le millier», écrit la démographe France Meslé, qui attribue ce «recul spectaculaire» à la vaccination. Jusqu'à la fin des années 1960, chaque épidémie de grippe faisait directement 10.000 à 20.0000 victimes, et pas loin du double en comptant les complications, selon l'Ined. «Cette baisse impressionnante de la mortalité par grippe est la conséquence directe d'une politique de prévention adaptée, fondée sur la vaccination des sujets à risque et associée à une meilleure prise en charge thérapeutique des complications», conclut France Meslé.
il y a 2 heures 24 min
Le Figaro
«Je me fais vacciner tous les ans, mais cette année j'hésite», dit l'une. «Il paraît qu'ils recyclent le vaccin H1N1 que personne n'a voulu l'an dernier . Leur cocktail Molotov, très peu pour moi», lance un autre. Cette année, la classique campagne vaccinale contre la grippe saisonnière démarre dans un climat particulier. Comme si les polémiques sur les vaccins contre la grippe pandémique l'hiver dernier avaient jeté le discrédit sur ceux de la grippe saisonnière. Il y a un an, les vaccins contre le virus H1N1 avaient, dès leur mise à disposition, suscité beaucoup de rumeurs, surtout sur leur sécurité. Et les Français se sont d'autant moins précipités sur ce moyen de protection que l'épidémie s'est révélée moins grave qu'annoncé. Au final, seulement 5,7 millions de personnes se sont fait vacciner contre la grippe pandémique, tandis que 7 millions se sont protégées contre la grippe saisonnière.
La pandémie à virus H1N1 a suscité de la méfiance envers les vaccins grippaux.
«Je me fais vacciner tous les ans, mais cette année j'hésite», dit l'une. «Il paraît qu'ils recyclent le vaccin H1N1 que personne n'a voulu l'an dernier. Leur cocktail Molotov, très peu pour moi», lance un autre. Cette année, la classique campagne vaccinale contre la grippe saisonnière démarre dans un climat particulier. Comme si les polémiques sur les vaccins contre la grippe pandémique l'hiver dernier avaient jeté le discrédit sur ceux de la grippe saisonnière. Il y a un an, les vaccins contre le virus H1N1 avaient, dès leur mise à disposition, suscité beaucoup de rumeurs, surtout sur leur sécurité. Et les Français se sont d'autant moins précipités sur ce moyen de protection que l'épidémie s'est révélée moins grave qu'annoncé. Au final, seulement 5,7 millions de personnes se sont fait vacciner contre la grippe pandémique, tandis que 7 millions se sont protégées contre la grippe saisonnière.
En ce début d'automne, les virus grippaux sont encore très discrets en France. Le virus pandémique H1N1v, qui se comporte désormais comme un virus grippal saisonnier, a été intégré au vaccin saisonnier 2010-2011, au côté de deux autres souches qui ont circulé l'an dernier. Pour les spécialistes, c'est tout simplement un retour à une configuration normale, avec les habituels vaccins sans adjuvant (à l'exception du Gripguard, destiné aux 65 ans et plus). «Contrairement à la rumeur, le vaccin saisonnier n'a pas été fabriqué à partir des stocks restants de vaccin pandémique. On ne déconditionne pas ces produits», insiste le Dr Jean-Marie Cohen, coordinateur national des Grog (groupes régionaux d'observation de la grippe).
Mais en pratique, pour qui cette vaccination est-elle souhaitable, et quelle est son efficacité ? Pour l'Assurance-maladie, 12,5 millions d'assurés considérés comme à risque sont invités à se faire vacciner gratuitement. Comme d'habitude, sont ciblées les personnes de 65 ans et plus, celles atteintes d'une affection de longue durée, les individus atteints d'asthme ou de bronchite chronique et les enfants souffrant de certaines maladies. Deux nouvelles catégories ont été ajoutées : les médecins, sages-femmes et infirmières exerçant en libéral, ainsi que les séropositifs pour le VIH.
Qu'en est-il des femmes enceintes et des enfants, qui étaient prioritaires l'hiver dernier pour la vaccination pandémique ? Pour l'Assurance-maladie, ils ne relèvent pas aujourd'hui (sauf cas particuliers) d'une vaccination gratuite. «Concernant les enfants, les avis sont partagés, explique le virologue Claude Hannoun. Dans des pays comme les États-Unis, leur vaccination est recommandée car elle est jugée “rentable”, notamment pour réduire la circulation des virus grippaux. En France, les pédiatres n'y sont pas trop favorables car le calendrier vaccinal est déjà chargé.» «L'expérience des pays du Sud montre que la deuxième vague de grippe A (H1N1) est moins dangereuse pour les enfants», ajoute le Dr Cohen.
Mortalité en baisse
La vaccination pendant la grossesse reste elle aussi débattue. Selon le Pr Hannoun, elle est justifiée à partir du deuxième trimestre de la grossesse. «Beaucoup d'études ont montré que les grippes sont plus sévères chez les femmes enceintes. De plus, le vaccin protège leur enfant pendant ses premiers mois», argumente-t-il. Mais au final, les autorités sanitaires sont restées sur un avis de 2008, qui ne recommande pas la vaccination généralisée des femmes enceintes contre la grippe saisonnière.
La question de l'efficacité de ces vaccins est, elle aussi, complexe. La vaccination annuelle se justifie en raison de la modification des virus qui circulent d'une année sur l'autre. Néanmoins, la protection est loin d'être parfaite. L'efficacité en prévention des symptômes de grippe serait de 70 à 90% chez les jeunes, mais de seulement de 30 à 50% chez les personnes âgées ou fragiles. «Le principal atout de ces vaccins chez les personnes âgées, c'est de réduire les complications et la mortalité», martèle le Dr Cohen, qui précise qu'un travail est en cours avec le CDC européen pour affiner les données d'efficacité.
Une étude publiée la semaine dernière par l'Ined (Institut national d'études démographiques) devrait permettre de convaincre les plus sceptiques. «En quarante ans, le risque de décès a été divisé par dix et, en 2005, année de la dernière épidémie importante en France, le nombre de décès directs n'a guère dépassé le millier», écrit la démographe France Meslé, qui attribue ce «recul spectaculaire» à la vaccination. Jusqu'à la fin des années 1960, chaque épidémie de grippe faisait directement 10.000 à 20.0000 victimes, et pas loin du double en comptant les complications, selon l'Ined. «Cette baisse impressionnante de la mortalité par grippe est la conséquence directe d'une politique de prévention adaptée, fondée sur la vaccination des sujets à risque et associée à une meilleure prise en charge thérapeutique des complications», conclut France Meslé.
Re: Actualités pour le concours 2011
L'enfant, un malade pas comme les autres
il y a 3 heures 41 min
Quel plébiscite ! Plus de neuf parents sur dix ont confiance dans les conseils que le pharmacien leur donne sur les affections bénignes de l'enfance. Et ceci d'autant plus que leur enfant est jeune. C'est l'un des résultats marquants de la Grande Enquête Officinale (GEO), menée en 2008 par Le Quotidien du Pharmacien et le laboratoire de médicaments génériques Biogaran.
Quel plébiscite ! Plus de neuf parents sur dix ont confiance dans les conseils que le pharmacien leur donne sur les affections bénignes de l’enfance. Et ceci d’autant plus que leur enfant est jeune. C’est l’un des résultats marquants de la Grande Enquête Officinale (GEO), menée en 2008 par Le Quotidien du Pharmacien et le laboratoire de médicaments génériques Biogaran.
L’enfant il est vrai, est un patient particulier. Et les parents ont souvent besoin d’être rassurés par le pharmacien. Comme les conseils ne sont pas donnés directement à l’enfant mais à ses parents, il est indispensable de s’assurer qu’ils les comprennent bien et sont en mesure de les appliquer. Pas étonnant donc, que 68% des parents interrogés aient observé que leur pharmacien prenait systématiquement le temps d’expliquer les règles de bon usage.
Un coin enfant dans chaque officine ?
Les parents souhaiteraient recevoir davantage d’informations. Principaux domaines évoqués : l’équilibre alimentaire des enfants, le respect du calendrier vaccinal et l’hygiène du sommeil. Enfin, parents et pharmaciens sont favorables à la mise en place d’un « coin enfant » dans les officines. Celles-ci sont aujourd’hui de plus en plus nombreuses à proposer un espace avec des sièges et des jeux adaptés aux plus petits. Dans la mesure où il apporte une plus grande tranquillité - moins de cris et d’agitation pour les enfants, moins d’énervement pour les parents - il participe également d’une dispensation pharmaceutique plus sûre et plus efficace...
Source : Enquête GEO réalisée par BVA auprès de 2 636 pharmaciens titulaires d’une officine et de 24 000 patients, Le Quotidien du Pharmacien/Biogaran, 2008
il y a 3 heures 41 min
Quel plébiscite ! Plus de neuf parents sur dix ont confiance dans les conseils que le pharmacien leur donne sur les affections bénignes de l'enfance. Et ceci d'autant plus que leur enfant est jeune. C'est l'un des résultats marquants de la Grande Enquête Officinale (GEO), menée en 2008 par Le Quotidien du Pharmacien et le laboratoire de médicaments génériques Biogaran.
Quel plébiscite ! Plus de neuf parents sur dix ont confiance dans les conseils que le pharmacien leur donne sur les affections bénignes de l’enfance. Et ceci d’autant plus que leur enfant est jeune. C’est l’un des résultats marquants de la Grande Enquête Officinale (GEO), menée en 2008 par Le Quotidien du Pharmacien et le laboratoire de médicaments génériques Biogaran.
L’enfant il est vrai, est un patient particulier. Et les parents ont souvent besoin d’être rassurés par le pharmacien. Comme les conseils ne sont pas donnés directement à l’enfant mais à ses parents, il est indispensable de s’assurer qu’ils les comprennent bien et sont en mesure de les appliquer. Pas étonnant donc, que 68% des parents interrogés aient observé que leur pharmacien prenait systématiquement le temps d’expliquer les règles de bon usage.
Un coin enfant dans chaque officine ?
Les parents souhaiteraient recevoir davantage d’informations. Principaux domaines évoqués : l’équilibre alimentaire des enfants, le respect du calendrier vaccinal et l’hygiène du sommeil. Enfin, parents et pharmaciens sont favorables à la mise en place d’un « coin enfant » dans les officines. Celles-ci sont aujourd’hui de plus en plus nombreuses à proposer un espace avec des sièges et des jeux adaptés aux plus petits. Dans la mesure où il apporte une plus grande tranquillité - moins de cris et d’agitation pour les enfants, moins d’énervement pour les parents - il participe également d’une dispensation pharmaceutique plus sûre et plus efficace...
Source : Enquête GEO réalisée par BVA auprès de 2 636 pharmaciens titulaires d’une officine et de 24 000 patients, Le Quotidien du Pharmacien/Biogaran, 2008
- rosedesiles
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Re: Actualités pour le concours 2011
'Tention les yeux! Violet1 se met à fond la....! 

Bébé 1 en route en ce moment. 
Et un report de plus...

Et un report de plus...
Re: Actualités pour le concours 2011
rosedesiles a écrit :'Tention les yeux! Violet1 se met à fond la....!


Re: Actualités pour le concours 2011
Allergies alimentaires: plus fréquentes chez les asthmatiques
il y a 2 heures 20 min
L'enquête révèle également que les enfants et les hommes seraient deux fois plus touchés par les allergies alimentaires que le reste de la population.
Pour réaliser leurs travaux, les chercheurs ont analysé les données de 8.023 personnes âgées de 1 an à plus de 60 ans ayant réalisé des tests sanguins pour déceler une éventuelle allergie à l'arachide, au lait, à l'oeuf ou aux crevettes.
Résultat, les scientifiques ont découvert que les allergies alimentaires étaient deux fois plus fréquentes chez les personnes qui étaient asthmatiques. L'étude démontre également que plus l'asthme est sévère, plus les patients sont susceptibles de développer une allergie alimentaire.
Ainsi, les patients asthmatiques étaient 3,8 fois plus susceptibles de souffrir d'une allergie alimentaire et les personnes ayant fréquenté un service d'urgence en raison de lourdes crises d'asthme étaient 7 fois plus susceptibles de souffrir de telles allergies.
Les chercheurs ont également découvert que les enfants et adolescents âgés de 1 à 19 ans et les hommes avaient 2 fois plus de chance de développer une allergie alimentaire que la population générale.
Dernier constat de l'étude, les allergies alimentaires les plus fréquentes sont celles à l'arachide, notamment chez les 6-19 ans.
"Notre étude suggère que les allergies alimentaires peuvent être un facteur important, et même un déclencheur sous-estimé, pour les exacerbations de l'asthme sévère. Les personnes ayant une allergie alimentaire et de l'asthme doivent impérativement être suivies de près", expliquent les principaux auteurs de l'étude.
il y a 2 heures 20 min
L'enquête révèle également que les enfants et les hommes seraient deux fois plus touchés par les allergies alimentaires que le reste de la population.
Pour réaliser leurs travaux, les chercheurs ont analysé les données de 8.023 personnes âgées de 1 an à plus de 60 ans ayant réalisé des tests sanguins pour déceler une éventuelle allergie à l'arachide, au lait, à l'oeuf ou aux crevettes.
Résultat, les scientifiques ont découvert que les allergies alimentaires étaient deux fois plus fréquentes chez les personnes qui étaient asthmatiques. L'étude démontre également que plus l'asthme est sévère, plus les patients sont susceptibles de développer une allergie alimentaire.
Ainsi, les patients asthmatiques étaient 3,8 fois plus susceptibles de souffrir d'une allergie alimentaire et les personnes ayant fréquenté un service d'urgence en raison de lourdes crises d'asthme étaient 7 fois plus susceptibles de souffrir de telles allergies.
Les chercheurs ont également découvert que les enfants et adolescents âgés de 1 à 19 ans et les hommes avaient 2 fois plus de chance de développer une allergie alimentaire que la population générale.
Dernier constat de l'étude, les allergies alimentaires les plus fréquentes sont celles à l'arachide, notamment chez les 6-19 ans.
"Notre étude suggère que les allergies alimentaires peuvent être un facteur important, et même un déclencheur sous-estimé, pour les exacerbations de l'asthme sévère. Les personnes ayant une allergie alimentaire et de l'asthme doivent impérativement être suivies de près", expliquent les principaux auteurs de l'étude.
Re: Actualités pour le concours 2011
Binge drinking, de plus en plus tôt
il y a 5 heures 16 min
La rentrée universitaire n'est pas uniquement synonyme de retour aux études. Les traditionnelles journées d'intégration et les soirées étudiantes, amènent aussi leur lot d'alcoolisations parfois extrêmes.
La rentrée universitaire n’est pas uniquement synonyme de retour aux études. Les traditionnelles journées d’intégration et les soirées étudiantes, amènent aussi leur lot d’alcoolisations parfois extrêmes.
Le binge drinking ou alcoolisation massive, a toujours été pratiqué dans la population étudiante. Toutefois, un nouveau phénomène inquiète les spécialistes : les collégiens et les lycéens prennent de plus en plus tôt exemple sur leurs aînés.
S’il fait référence à une alcoolisation massive concentrée sur une courte période de temps, le concept de binge drinking n’en reste pas moins flou. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) l’a cependant défini avec davantage de précision. Elle admet aujourd’hui que ce comportement correspond à la consommation d’au moins 5 verres pour un homme, et 4 verres pour une femme, lors d’une même occasion. Autrement dit lors d’une même soirée. Or dans la pratique, les jeunes consomment souvent bien davantage…
« Les étudiants de première année quittent le milieu familial et profitent de leur liberté fraîchement acquise pour boire de l’alcool. Les ivresses régulières – soit plus de 10 dans l’année – se poursuivent en deuxième année. Elles y sont même trois fois plus nombreuses », explique le Dr Philippe Arvers, addictologue à Grenoble. Ces soirées, dont le but unique est l’alcoolisation voire le coma éthylique, ne sont pas une nouveauté. Elles sont connues de longue date, « surtout dans certaines filières comme médecine et pharmacie ». Une enquête de la Mutuelle des Etudiants (LMDE) menée auprès de 2 000 jeunes en 2008, indiquait que 6 d’entre eux sur 10 consommaient de l’alcool. Et 13% admettaient même boire des alcools forts au moins une fois par semaine.
Ivresses au collège et au lycée
Début 2007, la mutuelle étudiante SMENO a étudié les consommations d’alcool des lycéens. Constat alarmant : 16% des garçons (et 9% des filles) déclarent une ivresse par semaine. Résultat confirmé par « une hausse du nombre d’hospitalisations dues à l’alcool chez les moins de 15 ans ces 2 dernières années, d’après le bureau des addictions à la Direction générale de la Santé (DGS) », indique le Dr Arvers.
« En consommant de l’alcool en grandes quantités, ces très jeunes adolescents prennent des risques importants », explique notre spécialiste. Lésions de la substance blanche du cerveau, relations sexuelles non-protégées, accidents de la route… les risques sont graves et les séquelles cérébrales peuvent être sévères. « Ils mettent en péril toute leur vie scolaire », insiste notre addictologue, qui participe à des actions de sensibilisation auprès d’étudiants, de collégiens et de lycéens. Plaquettes d’information, courts métrages et interventions dans les établissements, « les jeunes se sentent davantage concernés lorsqu’on les fait participer à la prévention », note le Dr Arvers.
Notons que l’Institut (INPES) a lancé en 2010 un site Internet www.alcoolinfoservice.fr. D’abord destiné aux buveurs réguliers, proposera à partir du second semestre 2011 une rubrique destinée aux jeunes. Ces derniers y trouveront « des informations et des conseils spécifiques à leur mode de consommation ». Une brochure intitulée Alcool, plus d’infos pour moins d’intox est quant à elle disponible depuis 2008.
il y a 5 heures 16 min
La rentrée universitaire n'est pas uniquement synonyme de retour aux études. Les traditionnelles journées d'intégration et les soirées étudiantes, amènent aussi leur lot d'alcoolisations parfois extrêmes.
La rentrée universitaire n’est pas uniquement synonyme de retour aux études. Les traditionnelles journées d’intégration et les soirées étudiantes, amènent aussi leur lot d’alcoolisations parfois extrêmes.
Le binge drinking ou alcoolisation massive, a toujours été pratiqué dans la population étudiante. Toutefois, un nouveau phénomène inquiète les spécialistes : les collégiens et les lycéens prennent de plus en plus tôt exemple sur leurs aînés.
S’il fait référence à une alcoolisation massive concentrée sur une courte période de temps, le concept de binge drinking n’en reste pas moins flou. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) l’a cependant défini avec davantage de précision. Elle admet aujourd’hui que ce comportement correspond à la consommation d’au moins 5 verres pour un homme, et 4 verres pour une femme, lors d’une même occasion. Autrement dit lors d’une même soirée. Or dans la pratique, les jeunes consomment souvent bien davantage…
« Les étudiants de première année quittent le milieu familial et profitent de leur liberté fraîchement acquise pour boire de l’alcool. Les ivresses régulières – soit plus de 10 dans l’année – se poursuivent en deuxième année. Elles y sont même trois fois plus nombreuses », explique le Dr Philippe Arvers, addictologue à Grenoble. Ces soirées, dont le but unique est l’alcoolisation voire le coma éthylique, ne sont pas une nouveauté. Elles sont connues de longue date, « surtout dans certaines filières comme médecine et pharmacie ». Une enquête de la Mutuelle des Etudiants (LMDE) menée auprès de 2 000 jeunes en 2008, indiquait que 6 d’entre eux sur 10 consommaient de l’alcool. Et 13% admettaient même boire des alcools forts au moins une fois par semaine.
Ivresses au collège et au lycée
Début 2007, la mutuelle étudiante SMENO a étudié les consommations d’alcool des lycéens. Constat alarmant : 16% des garçons (et 9% des filles) déclarent une ivresse par semaine. Résultat confirmé par « une hausse du nombre d’hospitalisations dues à l’alcool chez les moins de 15 ans ces 2 dernières années, d’après le bureau des addictions à la Direction générale de la Santé (DGS) », indique le Dr Arvers.
« En consommant de l’alcool en grandes quantités, ces très jeunes adolescents prennent des risques importants », explique notre spécialiste. Lésions de la substance blanche du cerveau, relations sexuelles non-protégées, accidents de la route… les risques sont graves et les séquelles cérébrales peuvent être sévères. « Ils mettent en péril toute leur vie scolaire », insiste notre addictologue, qui participe à des actions de sensibilisation auprès d’étudiants, de collégiens et de lycéens. Plaquettes d’information, courts métrages et interventions dans les établissements, « les jeunes se sentent davantage concernés lorsqu’on les fait participer à la prévention », note le Dr Arvers.
Notons que l’Institut (INPES) a lancé en 2010 un site Internet www.alcoolinfoservice.fr. D’abord destiné aux buveurs réguliers, proposera à partir du second semestre 2011 une rubrique destinée aux jeunes. Ces derniers y trouveront « des informations et des conseils spécifiques à leur mode de consommation ». Une brochure intitulée Alcool, plus d’infos pour moins d’intox est quant à elle disponible depuis 2008.