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violet1
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

Les rivières mondiales en état de crise
Info rédaction, publiée le 04 octobre 2010

Une étude publiée dans la revue scientifique Nature dresse un bilan alarmant de l'état des rivières du monde. Pollution, urbanisation ou surexploitation sont autant de menaces qui pèsent sur les cours d’eau de la planète.

"Les rivières mondiales sont vraiment en état de crise", alerte Peter McIntyre, professeur de zoologie à l'université du Wisconsin aux États-Unis, et auteur de cette étude à laquelle a participé un groupe international de chercheurs. Grâce à une modélisation informatique, ils ont dressé le bilan de santé des plus grandes rivières du monde, en évaluant l'accès à l'eau pour les populations humaines et l'état de l'environnement.
Vingt-trois "facteurs de stress" ont été pris en compte, tels que le niveau de pollution, la richesse de la faune et de la flore aquatique, le taux d'urbanisation, le développement agricole et industriel ou le captage d'eau. Et les conclusions sont alarmantes : près de 80% de la population mondiale vit dans des zones où les rivières sont gravement menacées. Sur les 47 rivières et fleuves les plus importants, représentant la moitié de l'eau douce du globe, 30 sont considérés comme au moins "moyennement" menacés. "Huit d’entre eux sont exposés à une menace très élevée en termes d’accès à l’eau pour la population et quatorze à une menace très élevée pour la biodiversité", soulignent les chercheurs.
Cette situation ne concerne pas seulement les pays en développement, même si les pays riches ont massivement investi dans des barrages, des réservoirs ou l'aménagement des bassins versants. Ces initiatives ont permis de diminuer de 95% les risques qui pèsent sur l'approvisionnement en eau, mais elles n'ont pas contribué à mettre un terme aux tensions sur les rivières, ayant souvent eu un impact négatif sur l'environnement aquatique. Les rivières des États-Unis et de l'Europe de l'Ouest sont ainsi très menacées malgré des années d'investissement dans des mesures de contrôle de la pollution et dans la protection de l’environnement.
Quant aux pays les plus pauvres, qui ne disposent pas des moyens suffisants pour la construction d'infrastructures, ils abritent 3,4 milliards d'habitants exposés à la menace la plus élevée. "La majeure partie de l'Afrique, de vastes zones d'Asie centrale, la Chine, l'Inde, le Pérou ou la Bolivie se débattent pour mettre en place des réseaux élémentaires d'eau potable et d'assainissement", souligne l'étude.
Ce rapport est d'autant plus inquiétant que les scientifiques n'ont pas pu intégrer à leurs recherches la pollution minière et les rejets de substances pharmaceutiques dans les rivières.
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juliecr
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Message par juliecr »

Un peu de social...

La délinquance des filles explose
(le monde.fr / 05-10-2010)

Les filles mineures sont de plus en plus en cause pour des faits de délinquance, une hausse sensible sur cinq ans pour les violences aux personnes, selon une étude (PDF) de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) qui doit être rendue publique mardi 5 octobre.

"Nous constatons qu'il y a de moins en moins d'écart avec les garçons pour ce qui est de régler leurs comptes", relève notamment le criminologue Christophe Soullez, l'un des responsables de l'ONDRP, organisme chargé de la publication des statistiques officielles de la délinquance, et l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice. Cette augmentation de la délinquance des adolescentes est "particulièrement forte en région parisienne et en zone sensible, surtout pour les bandes", précise Christophe Soullez.

Entre 1996 et 2009, la hausse du nombre de mineures mises en cause a été de 6,8 % chaque année, une hausse "régulière" mais plus importante que celle des garçons. Selon une étude précédente de l'ONDRP, sur 1 174 837 mis en cause pour des crimes et délits non routiers en 2009, 18,3 % (près de 215 000 contre près de 144 000 en 1996) étaient mineurs, filles ou garçons, soit une augmentation globale annuelle légère (3,3 %).

"UN CONTENTIEUX, DES JALOUSIES, DES VENGEANCES"

Le sociologue Sebastian Roché rappelle que "le gros des violences physiques et à main armée reste le fait des garçons". De fait, seulement un mineur sur dix mis en cause dans un vol avec violence est une fille, selon l'ONDRP. Mais "il ne serait pas illogique que la délinquance des filles progresse", poursuit-il. "La frontière entre les genres est moins imperméable, l'égalisation des conditions et des styles de vie adolescents pouvant aider les filles à faire 'comme les garçons' car s'identifiant à leurs modèles de rôle", poursuit Sebastian Roché.

Selon l'ONDRP, ces chiffres sont significatifs du "rythme élevé d'augmentation" des mineures mises en cause dans la délinquance : en 2004, elles étaient mises en cause dans 4 200 atteintes aux personnes — le point noir de la délinquance en France. En 2009, le chiffre est passé à 7 500, soit une augmentation de 83,7 %. "Pour un oui pour un non, un contentieux, des jalousies, des vengeances, il y a un recours à la violence, c'est un phénomène nouveau et récent", fait-il valoir.

Selon l'ONDRP, entre 2004 et 2009, les filles "mineures sont majoritairement impliquées pour des atteintes aux biens", mais il y a une hausse de 80 % de leur nombre s'agissant des violences et menaces. Le nombre de filles mises en cause pour des violences physiques non crapuleuses, comme les coups et blessures volontaires, a doublé. "Des situations banales dégénèrent vite chez elles", relève Christophe Soullez, selon qui "ce n'est pas nécessairement un problème de bandes". En atteste la récente mise en examen à Orléans pour "complicité" d'une adolescente de 13 ans dans une affaire de violences et de séquestration d'une de ses camarades dans un foyer d'où elles s'étaient enfuies. Sebastian Roché appelle toutefois à la prudence en se demandant si la hausse s'explique par "une plus grande attention donnée par la police à une délinquance qui attire l'attention politique, à une tendance de fond, ou à une combinaison des deux".
32 ans - Candidate aux concours 2011
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Message par Florafleur »

Les violences conjugales ont coûté la vie à 140 femmes en 2009

Alors que le gouvernement vient de renforcer l'arsenal juridique contre les violences conjugales, cent quarante femmes ont péri en 2009 sous les coups de leur conjoint, des chiffres officiels sans doute sous-estimés.
Après 156 femmes en 2008, le ministère de l'Intérieur a recensé 140 femmes ayant succombé aux violences de leur compagnon, a déclaré mercredi Nadine Morano en visitant le Centre national d'information sur les droits des femmes et des familles (CNIDFF).
En légère baisse, "ces chiffres sont un petit vent d'encouragement mais on ne peut pas encore parler de satisfaction", a commenté la secrétaire d'Etat à la Famille, précisant aussi que 25 hommes avaient perdu la vie sous les coups de leur conjointe.
Dix enfants ont aussi succombé dans ces circonstances, a-t-elle précisé.
Mais selon une étude publiée en juin par un cabinet spécialisé dans la prévention de ce type de violences, les chiffres officiels sous-estiment la réalité.
Selon ce cabinet, qui a compilé données judiciaires, policières et sanitaires, il y aurait eu par exemple de l'ordre de 460 décès liés aux violences conjugales en 2006, si l'on compte les femmes (137) et les hommes (31) tués par leur conjoint mais aussi les d'enfants (14) morts dans un contexte de violences conjugales.
Ce chiffre comprend aussi les suicides des agresseurs (46) et des victimes (232).
Même s'ils ne sont pas eux-mêmes victimes des coups, les enfants sont très fréquemment des "victimes collatérales", a souligné Mme Morano, reprenant un constat des associations et des psychiatres.
60% des enfants témoins de violences conjugales souffrent de stress post-traumatiques et certains d'entre eux risquent ensuite de reproduire les violences dans leur couple, a encore exposé la secrétaire d'Etat.
La dernière campagne officielle de prévention cible d'ailleurs l'impact sur les petits.
Après un clip télé diffusé en septembre, mettant en scène un petit garçon et une petite fille qui jouent à la dînette et se mettent à reproduire une violente dispute parentale, une affiche va être diffusée sur internet et placardée dans les centres d'information.
On y voit, en noir et blanc, une petite fille s'apprêtant à planter une fourchette dans un ours en peluche qu'elle tient fermement contre une porte.
"Les enfants apprennent beaucoup de leurs parents, y compris les violences conjugales", peut-on lire, avec un appel à contacter le numéro d'urgence 3919.
Nadine Morano a aussi discuté avec des juristes des Centres d'information sur le droit des femmes à propos de la loi votée cet été qui créé le délit de violences psychologiques et permet au juge aux affaires familiales de rendre une ordonnance de protection avant même que la victime porte plainte.
Dans ses démarches, la victime peut être aidée d'une association, qui doit être "qualifiée", selon la loi.
Mais plusieurs juristes s'inquiètent de savoir qui va désigner ces associations.
"Nous n'avons pas eu de réponse" de Nadine Morano sur ce point, a estimé, déçue, Marie Petot, directrice du CIDFF de Nanterre, qui aurait aimé en savoir plus sur les "relations entre associations et justice" avec la nouvelle loi.
La directrice générale du CNIDFF Annie Guilberteau a aussi fait part de ses "réserves" sur le délit de violence psychologique, craignant que les conjoints violents ne tentent de l'utiliser contre leurs conjointes.
Il existe 114 CIDFF, en partie financés par l'Etat. Leur principe date de 1972.
Les violences faites aux femmes sont la grande cause nationale 2010.
Le site pour la lutte contre les violences faites aux femmes
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rosedesiles
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par rosedesiles »

2011, ANNEE DES PATIENTS ET DE LEURS DROITS

Car 70% des patients ne connaissent pas leurs droits, selon le sondage BVA réalisé en septembre, pour le Ministère de la Santé. Quelles sont les modalités d’accès au dossier médical, qui est la personne de confiance, qu’est ce qu’un consentement éclairé, c’est avant tout pour des droits plus lisibles, que le ministère lance « 2011, l’Année des patients et de leurs droits ».

Les patients sont directement concernés mais le sont également pour leurs proches malades ou hospitalisés et d’autant que chaque citoyen est aujourd’hui plus impliqué dans la gestion de sa propre santé. Les professionnels de santé également, en particulier sur les 2 premiers axes de réflexion :

3 axes de travail préparatoire ont ainsi été retenus :

:fleche: Faire vivre les droits des patients : ou comment faire en sorte que les droits en matière de santé soient plus visibles pour les citoyens et comment mieux les appliquer ? Comment renforcer la place des usagers et de leurs représentants, et mieux les associer à la décision de santé publique ? La question de l’information du patient, l’accès à la connaissance des droits pour les personnes les plus vulnérables et les moyens concrets d’information mis à disposition des usagers et de leurs représentants seront au centre des travaux et feront l’objet de recommandations.

:fleche: La bientraitance à l’hôpital : la Haute Autorité de Santé avait dénoncé la « maltraitance ordinaire » que peuvent subir malades, proches et professionnels en milieu hospitalier en début d’année. La qualité des soins, l’humanité, le respect de la personne et la prise en compte de son point de vue devraient être respectés à tous les niveaux de l’institution. Sur ce sujet, la mission devra identifier les moments clés, quotidiens, au cours desquels se noue une relation bientraitante : l’accueil et l’accompagnement des patients et de leurs proches oi l’assistance dans les besoins fondamentaux (toilette, soins d'hygiène, repas, aide à la mobilité…)…et établir des propositions qui seront soumises à discussion lors de six débats en région, au premier semestre 2011.

:fleche: Le citoyen, acteur de sa santé : 55% des Français se « visualisent » ainsi et demandent à être mieux informés et à pouvoir participer davantage à leur prise en charge et aux décisions qui les concernent. Sur cet axe, la mission devra analyser ces bouleversements qui modifient la relation soignant-soigné.

Sur ces 3 axes, une attention particulière sera accordée à la question des inégalités, précise le Ministère, car tous les citoyens ne sont pas égaux devant la capacité de s’informer et d’agir vis-à-vis de leur santé.

Source : Ministère de la santé, HAS « La maltraitance ordinaire dans les établissements de santé »
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

Solution minérale miracle : attention danger
Info rédaction, publiée le 08 octobre 2010

Vendu sur internet, le produit "Solution minérale miracle" propose aux individus du monde entier de lutter contre le sida et autres maladies mortelles à l'aide de ce seul produit. Aujourd'hui, sa dangerosité est pointée du doigt.

Plus qu'un placebo ayant pour but de redonner espoir aux personnes atteintes d'un cancer, d'une hépatite ou du VIH, la "Solution minérale miracle" est surtout dangereuse de par sa composition. Ainsi, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) et la Direction générale de la santé s'associent pour alerter les consommateurs sur les risques liés à la consommation du produit. L'alerte a été lancée après que plusieurs centres antipoison ont observé des intoxications à la suite de l'absorption de ce produit explique Relaxnews.

Vendu sur internet, le produit "Solution minérale miracle" est composé de chlorite de sodium, de dioxyde de chlore ainsi que d'acide citrique. Au contact de la peau ou des muqueuses, il provoque irritations, douleurs, fièvre ou encore vomissements. Toute personne ayant utilisé ce produit est invitée à consulter un médecin.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

Chambre d'hôpital payante : des médecins dénoncent cette nouvelle mesure
Info rédaction, publiée le 08 octobre 2010

Paris, France - Afin d'observer un retour à l'équilibre financier ces prochaines années, l'Assistance publique des hôpitaux de Paris (APHP) a annoncé la prochaine mise en place d'un supplément à payer pour les patients souhaitant une chambre individuelle. Cette nouvelle mesure est vivement critiquée par certains médecins.

Avec 90 millions d'euros de déficit estimé en 2010, l'Assistance publique des hôpitaux de Paris a besoin de renflouer ses caisses. Pour ce faire, elle a choisi de mettre en place une nouvelle mesure tarifaire, consistant à faire payer les patients émettant le souhait d'occuper une chambre individuelle lors de leur hospitalisation. Une mesure que certains médecins sont loin d'approuver.

Ainsi, le professeur André Grimaldi explique sur France Culture : "J'ai appris hier que désormais, quand vous voudrez une chambre seul à la Pitié-Salpêtrière, il vous en coûtera 40 euros la nuit. On était l'hôpital-entreprise, maintenant on est l'hôpital-hôtel !". D'autres médecins reprochent à cette mesure d'être en totale contradiction avec un accès aux hôpitaux égal pour tous. Il n'empêche que l'APHP est bien décidée à l'appliquer, et la facturation des chambres individuelles pourrait bien être appliquée dès cet hiver.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

Grossesse : les professionnels de santé invités à mieux aider les parents
Info rédaction, publiée le 08 octobre 2010

France – L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) vient de publier une brochure pour promouvoir un meilleur accompagnement des futurs parents de la part des professionnels de santé.

Conscient du peu d’information délivré aux familles durant la grossesse, l’Inpes édite un guide à destination des médecins, des gynécologues, des sages-femmes et de tous les soignants en contact avec les futurs parents. Le fascicule a pour objectif de pousser ces professionnels à aider la future famille à construire ses choix concernant l’arrivée de l’enfant, en abordant six axes de travail importants :

- Favoriser l'expression et proposer une écoute,
- Aborder et évaluer une situation,
- Informer et expliquer,
- Accompagner la réflexion du couple,
- S'engager auprès de la parturiente,
- Faire le lien avec les autres intervenants.

Lorsque l’on connaît le manque de temps déjà crucial pour les soins, on s’interroge quant à la concrétisation des objectifs de ce guide, qui implique un réel soutien psychologique et une approche personnalisée pour chaque couple.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

Sida : le test de dépistage remboursé à 100%

il y a 2 heures 30 min

Le but : faire baisser "le nombre de séropositifs qui s'ignorent".

En décembre , les généralistes pourront proposer un test de dépistage du sida à tous leurs patients âgés de 15 à 70 ans. Cette opération sera accompagnée d'une campagne de communication d'envergure, a révélé la ministre au quotidien.

Le test ne sera néanmoins pas obligatoire. "Il ne s'agit pas d'obliger qui que ce soit, ce serait éthiquement insoutenable, mais d'étendre ce dépistage au-delà des moments stratégiques de la vie comme la grossesse".

Roselyne Bachelot a également annoncé la mise en place "d'au moins" dix centres de dépistage communautaires dès l'an prochain pour inciter les populations à risque, notamment les homosexuels masculins, à se faire dépister. Des "centres de santé sexuelle" verront aussi le jour en France pour permettre aux usagers "de se faire dépister pour le sida et de se renseigner sur la contraception ou l'IVG", a déclaré la ministre au Parisien.
Retrouvez cet article sur TopSante.com
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violet1
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par violet1 »

L'automédication gagne du terrain

il y a 4 heures 35 min

Substituts nicotiniques pour arrêter de fumer, antihistaminiques contre les allergies De plus en plus de médicaments, auparavant vendus uniquement sur ordonnance, peuvent maintenant être achetés en pharmacie sans prescription médicale .

Antihistaminiques, antiacides… Comment utiliser sans risque ces produits.

Substituts nicotiniques pour arrêter de fumer, antihistaminiques contre les allergies… De plus en plus de médicaments, auparavant vendus uniquement sur ordonnance, peuvent maintenant être achetés en pharmacie sans prescription médicale.

Derniers en date, des cousins et petits frères du célèbre Mopral (oméprazole) sont depuis quelques mois en automédication* pour soulager les brûlures d'estomac et autres régurgitations acides. Ces symptômes, qui traduisent un reflux gastro-œsophagien (RGO), toucheraient jusqu'à 40% de la population. D'autres molécules actives sur ces troubles digestifs, comme les antiacides, étaient déjà en vente libre. Mais qu'ils soient rejoints par des molécules de la famille des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) est très symbolique. Leur chef de file, le Mopral, lancé en 1989 pour traiter les ulcères digestifs et les RGO, a caracolé en tête des médicaments les plus prescrits. Et la classe des IPP est parmi les plus coûteuses pour l'Assurance-maladie, avec un remboursement annuel de l'ordre de 1 milliard d'euros. Dans les mois à venir, d'autres médicaments puissants (les triptans, des antimigraineux) devraient devenir accessibles sans prescription.

Ventes saisonnières

Longtemps, dans l'esprit du public, automédication a rimé un peu avec bobologie et poudre de perlimpinpin, beaucoup avec réutilisation des pilules de son armoire à pharmacie au risque de consommation à mauvais escient et d'effets secondaires graves. Aujourd'hui, l'objectif est de permettre une prise en charge autonome des pathologies bénignes, avec des médicaments bien tolérés et au conditionnement adapté (dosage et nombre de comprimés limités, notices plus lisibles…). Des crises d'hémorroïdes à la toux, en passant par les acnés mineures, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a défini des dizaines de situations cliniques pouvant rentrer dans ce cadre. «Actuellement, les trois grands domaines sont les pathologies respiratoires, digestives et les douleurs, précise Daphné Lecomte-Somaggio, déléguée générale de l'Association française de l'industrie pharmaceutique pour une automédication responsable (Afipa). Il s'agit assez souvent d'infections, d'où le caractère saisonnier des ventes.»

En pratique, pour «s'automédiquer» sans danger, le premier réflexe est de s'informer. L'Afssaps a édité une série de fiches thématiques, disponibles en pharmacie ou (en cherchant bien) sur son site Internet. Lancé il y a un an et demi par l'éditeur des guides médicaux Vidal, le site EurekaSanté est souvent cité comme référence. Pour chaque symptôme sont précisées les circonstances où l'on peut se soigner seul, celles où il faut consulter un médecin «dans les jours qui viennent» ou «dans la journée». EurekaSanté attire 700.000 à 800.000 visiteurs par mois, selon Stéphane Korsia-Meffre, directeur du pôle grand public Vidal (qui édite aussi Le Guide de l'automédication Vidal, vendu à 50.000 exemplaires depuis 2004).

Mais dans la majorité des cas, c'est le pharmacien qui joue un rôle central de conseil. «L'automédication n'a de sens que si les gens sont bien informés. Ils doivent savoir le nom du principe actif qu'ils prennent et en avertir leur médecin», insiste le Pr Alain Baumelou, qui œuvre depuis des années pour le développement de ce secteur. À défaut, selon lui, les deux principaux risques de l'automédication sont le cumul de deux molécules de la même famille (l'une prise en automédication, l'autre prescrite) et les interactions entre médicaments. Malgré les progrès, le consommateur a de quoi se perdre: entre les produits devant ou derrière le comptoir, ceux uniquement destinés à l'automédication et qui ne sont jamais remboursés et ceux (tel le Doliprane) qui restent remboursables s'ils sont prescrits par un médecin… Depuis un décret de 2008 autorisant la mise en place de certains médicaments en libre accès (plus de 300), environ la moitié des officines ont développé ces espaces.

Prix libres

La mesure n'a pas encore fait décoller le marché. En 2009, les produits non prescrits ont représenté un chiffre d'affaires de 1,9 milliard d'euros, bien loin des 24,5 milliards d'euros des médicaments sur ordonnance. Mais les comportements des consommateurs commencent à évoluer, selon Déborah Wallet-Wodka, maître de conférence (université Pierre-et-Marie-Curie) et enseignante dans un master de marketing de la santé : «Nos enquêtes montrent que les patients deviennent plus experts de leur santé. Les prix sont un critère déterminant pour la moitié d'entre eux, et ils les comparent.» Ils ont bien raison. Les prix des médicaments en automédication, qui sont libres, peuvent aller du simple au triple d'une pharmacie à l'autre, selon une enquête menée par Celtipharm.
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rosedesiles
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Message par rosedesiles »

violet1 a écrit :
rosedesiles a écrit :'Tention les yeux! Violet1 se met à fond la....! :lol:
:lol: :lol: moque toi rosesdesiles, motivé motivé on l'est !!!
:oops: Mais bien sûr qu'on est motivée!!! :yes:
Bébé 1 en route en ce moment. :love:
Et un report de plus...
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UN PATIENT TRAITE AVEC DES CELLULES SOUCHES EMBRYONNAIRE

Message par laurence731 »

le monde 11 octobre 2010

Des médecins américains ont commencé à traiter un patient avec des dérivés de cellules souches embryonnaires humaines, une première mondiale pour cette thérapie très prometteuse mais controversée. Le début de cette étude clinique a été annoncé lundi 10 octobre par la firme de biotechnologie américaine Geron Corporation, qui a obtenu le feu vert de l'autorité fédérale des médicaments en janvier 2009.
Le début de l'essai clinique GRNOPC1 est une étape importante pour les thérapies humaines basées sur les cellules souches embryonnaires", souligne dans un communiqué le Dr Thomas Okarma, PDG de Geron. Le principal objectif de cet essai clinique, dit de phase 1, est d'évaluer la sûreté et la tolérance à ces cellules dérivées de cellules souches embryonnaires, dites GRNOPC1, chez des personnes paralysées à la suite d'une lésion à la moelle épinière. Les participants à cette étude doivent avoir subi leur blessure récemment et recevoir les GRNOPC1 dans une période de moins de 14 jours, précise Geron.

L'objectif de cet essai est d'injecter ces cellules dans l'espoir qu'elles puissent régénérer les cellules nerveuses endommagées et, éventuellement, permettre à la personne de retrouver la sensibilité et la capacité de se mouvoir. Les cellules souches embryonnaires sont les seules cellules de l'organisme qui ont la capacité de se multiplier sans limite et de devenir n'importe quel type de cellules du corps, présentant de ce fait un énorme potentiel pour traiter, outre des lésions de la moelle épinière, des maladies incurables comme Parkinson ou encore le diabète. Le plus grand défi pour les chercheurs est d'obtenir que ces cellules souches "se différencient" pour devenir les cellules qu'ils souhaitent obtenir, sans prendre le risque de se transformer en cellules indésirables comme des tumeurs cancéreuses.

DÉBAT ÉTHIQUE

Mais la recherche et l'utilisation de ces cellules souches est controversée car elles sont prélevées sur l'embryon humain au premier stade de son développement, entraînant sa destruction. Des groupes religieux et des hommes politiques conservateurs s'y opposent. Une action en justice avait abouti en août à la décision d'un juge fédéral de geler les fonds fédéraux alloués à la recherche sur ces cellules. Toutefois, cette décision a été suspendue début octobre, permettant la poursuite de ces travaux le temps que la cour d'appel statue. Dans un décret en mars 2009, le président Barack Obama avait levé les restrictions sur l'utilisation de fonds publics imposées par l'administration Bush en 2001.

Ce problème éthique pourrait être contourné grâce à une nouvelle méthode dévoilée fin septembre et jugée prometteuse pour reprogrammer des cellules souches humaines adultes de l'épiderme, qui deviennent alors identiques aux cellules embryonnaires.
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FARMA
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par FARMA »

MERCI c'est absolument genial ce que tu fais :clap:
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FARMA
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par FARMA »

pardon ce que vous faites :oops:
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rosedesiles
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par rosedesiles »

FARMA a écrit :pardon ce que vous faites :oops:
:clin:

VACCINATION dans le monde : Paludisme, tuberculose et SIDA, les grands espoirs de vaccins

Selon ce dernier rapport de l’OMS, encore 24 millions d’enfants de moins d’un an – près de 20% des enfants qui naissent chaque année –ne peuvent pas recevoir de vaccins. Mais la vaccination a fait de grands progrès dans le monde, grâce au développement de nouveaux vaccins, à un accès plus équitable et de nouveaux modes de financement. Aujourd’hui, si plus de 100 millions d’enfants bénéficient, chaque année, de la protection de la vaccination, parvenir à une couverture vaccinale mondiale moyenne de 90% permettrait de sauver encore 2 millions d’enfants. La vaccination reste l’une des interventions sanitaires présentant le meilleur rapport coût-efficacité, rappelle l’OMS, si l’on veut atteindre les objectifs mondiaux, il faudra trouver une solution pour réunir les fonds qui manquent encore.

« A l’exception de l’eau potable, il n’y a rien d’autre, même pas les antibiotiques, qui ait eu un effet si important sur la réduction de la mortalité… »

Ces 10 dernières années, les programmes de vaccination ont ajouté aux six vaccins initiaux – diphtérie, tétanos, coqueluche, rougeole, poliomyélite et tuberculose, les « nouveaux » vaccins contre l’hépatite B, les infections à Haemophilus influenzae type b (Hib), les oreillons, les pneumococcies, les rotaviroses et la rubéole et, dans les pays où ils sont nécessaires, des vaccins contre la fièvre jaune et l’encéphalite japonaise. La vaccination permet d’éviter chaque année 2,5 millions de décès d’enfants, mais près de 20% du total annuel des naissances – ne reçoivent toujours pas la totalité des vaccinations prévues au cours de leur première année de vie.

L’accès aux vaccins et à la vaccination devient pourtant plus équitable : Pour la première fois, le nombre d’enfants qui meurent chaque année est passé sous la barre des 10 millions, en grande partie grâce à l’extension de la couverture vaccinale. Les vaccins antipneumococciques et antirotavirus, grâce au GAVI (The Global Alliance for Vaccines and Immunisation) permettent de contrôler les 2 principales affections responsables de mortalité chez l’enfant, les pneumopathies et les diarrhées et contribuent fortement à la réalisation du quatrième objectif (OMD 4), la réduction de la mortalité des enfants de moins de 5 ans. Aujourd’hui, plus de 100 millions bénéficient, chaque année, de la protection de la vaccination contre des maladies de l’âge adulte comme la grippe, la méningite et les cancers. C’est l’Unicef, rappelle l’OMS qui face à de fréquentes difficultés d’approvisionnement fournit des vaccins à plus de la moitié (55%) des enfants de la planète.

Aller jusqu’à 24 millions d’enfants, essentiellement dans des pays en développement, difficiles à atteindre et à vacciner. Car 24 millions d’enfants – soit près de 20% des enfants qui naissent chaque année – n’ont pas reçu en 2007 la totalité des vaccins prévus pendant la première année de vie. Parvenir jusqu’à ces enfants vulnérables dépend aussi des systèmes de financement novateurs actuellement en cours de mise en place pour aider les pays en développement à améliorer leur couverture vaccinale. Mais selon les estimations de l’OMS, si tous les vaccins dont on dispose actuellement contre les maladies de l’enfant étaient largement adoptés et que tous les pays puissent amener leur couverture vaccinale à 90% en moyenne dans le monde, on pourrait d’ici 2015 éviter deux millions de décès supplémentaires chez les moins de 5 ans.

Un besoin urgent de vaccins nouveaux ou améliorés pour faire obstacle à la morbidité et la mortalité, causées par des maladies comme le paludisme, la tuberculose ou le SIDA. Ces 3 maladies à elles seules, provoquent chaque année plus de 4 millions de décès.

Une nécessité portée par son marché : Ces dix dernières années, des vaccins essentiels ont été mis au point, contre la méningite méningococciques, les diarrhées à rotavirus, la grippe aviaire due au virus H5N1, les pneumococcies et le cancer du col de l’utérus provoqué par le papillomavirus humain (HPV). L’industrie des vaccins est en plein essor (cf H1N1), le marché mondial de ces produits a presque triplé depuis 2000 – avec plus de 17 milliards de recettes mi-2008, ce qui en fait l’un des secteurs de l’industrie dont la croissance est la plus rapide. Selon des données récentes encore inédites, plus de 80 candidats vaccins en sont aux derniers stades des essais cliniques. Une trentaine d’entre eux ont pour but de protéger contre d’importantes maladies pour lesquelles il n’existe encore aucun vaccin homologué, le paludisme et la dengue par exemple.

Programme d’action pour la vaccination : L’OMS et l’UNICEF ont publié un document intitulé "Vaccination dans le monde" : vision et stratégie (GIVS) pour la décennie 2006-2015. Il s’agit aujourd’hui, en substance de,

:fleche: augmenter la couverture jusqu’à au moins 90% au niveau national, puis la pérenniser,

:fleche: réduire mortalité due à la rougeole,

:fleche: réduire la morbidité et la mortalité imputables à des maladies évitables par la vaccination,

:fleche: assurer l’accès à des vaccins de qualité garantie,

:fleche: adopter de nouveaux vaccins,

:fleche: transmettre la capacité d’exercer la surveillance et le suivi aux pays en développement.

Source : OMS, mise en ligne Alexis Yapnine, Santé log, le 12 octobre 2010
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Florafleur
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par Florafleur »

Octobre rose : le mois de sensibilisation au cancer du sein

Mois dédié à la lutte contre le cancer du sein, Octobre rose délivre un message essentiel : «Cancer du sein, faites- vous dépister ! ». Ce cancer se guérit en effet dans plus de 9 cas sur 10 lorsqu’il est diagnostiqué à temps.

Un mois pour dire non au cancer. Octobre est le mois de rassemblement et de mobilisation de toutes les femmes dans le monde pour faire reculer le cancer du sein, en parler et montrer que l’on peut vivre avec et surtout en guérir.
Cancer du sein : les chiffres en France. Le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent avec 52 588 nouveaux cas estimés en 2010. (1). Avec 11 289 décès, il reste au premier rang des décès chez la femme. 40 000 femmes subissent chaque année une ablation partielle ou totale du sein. 300 000 femmes vivent actuellement avec un cancer du sein. En France, 1 femme sur 8 y sera confrontée au cours de sa vie. Le cancer du sein est un cancer aujourd’hui de bon pronostic avec un taux de survie relative à 5 ans supérieure à 85 %.
Le dépistage : une prévention majeure du cancer du sein. Lorsque le cancer du sein est détecté à un stade précoce, il peut être guéri dans plus de 9 cas sur 10, d’où l’importance de la mammographie de dépistage. Deux types de dépistage coexistent en France : le dépistage individuel à l’initiative d’un professionnel de santé ou de la femme et le dépistage organisé.
Le dépistage organisé. Généralisé depuis 2004 en France, ce programme national s’adresse aux femmes de 50 à 74 ans tous les deux ans et leur propose une mammographie avec double lecture pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale. Aujourd’hui, plus d’une femme sur deux y participe. Mais de nombreux freins existent encore dans l’esprit de nombreuses femmes comme : « je manque de temps » ; « j’ai peur du résultat » ; « une mammographie, c’est désagréable » ; « je mène une vie saine, je ne me sens pas concernée » ; « je ne ressens pas les symptômes » ; « je ne peux rien faire contre le cancer » ; « j’ai d’autres priorités » ; « je ne crois pas à la prévention » ; « j’habite trop loin des cabinets de radiologie » ; « je ne suis plus concernée à mon âge ».
Des engagements et des actions contre le cancer du sein. Durant le mois d’octobre, pour sensibiliser les femmes au dépistage, le Ministère de la Santé, les associations sur le cancer, les mairies, les entreprises se mobilisent avec différentes actions : conférences, affichages, activités sportives, spectacles, expositions, rassemblements, lâchers de ballons, spots radios, internet…
Une campagne de communication de l’Inca. L’Institut National du Cancer (Inca) a comme objectif, pour ce mois d’Octobre rose, de convaincre les femmes encore réticentes à participer au dépistage organisé, avec : - Une communication sur le thème « Mobilisez les femmes que vous aimez » sur internet, affiches… Le but est de mobiliser les proches des femmes de 50 à 74 ans, notamment leurs filles, afin de les encourager à participer au programme de dépistage. - Une campagne radio qui diffusera du 2 au 24 octobre des spots identifiant les principaux obstacles au dépistage : l’absence de symptôme, la peur du cancer, le sentiment de fatalité.
Des photos au Ministère. Le Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports a choisi d’honorer les femmes opérées du cancer du sein en exposant sur la façade et dans le hall une cinquantaine de photographies de femmes meurtries dans leur féminité .
Ruban rose sur nos boutonnières. Vous aussi, vous pouvez participer à ces actions en arborant sur vos vêtements le ruban rose, symbole de votre sensibilisation à la prévention du cancer du sein.
(1) Chiffre Institut National du Cancer
Verrouillé