TFE : relation soignant soigné & influence relation soignant
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TFE : travail de nuit (Questionnaire)
Bonjour
J'enisage de faire mon TFE sur le traail de nuit
Pour cela j'ai élaboré un petit questionnaire auquel j'aimerai si cela ous est possible d'y répondre briéement
D'avance je ous en remrcie
Petit.pierre
1) Les besoins des patients la nuit
2) l'accompagnement des patients la nuit
3) l'actiité de l'IDE
4) la responsabilité IDE
5) la communication au sein de l'équipe soignante(jour, nuit) )
6) les compétences requises pour une IDE de nuit
7) le retentissement du travail de nuit sur la santé
merci
J'enisage de faire mon TFE sur le traail de nuit
Pour cela j'ai élaboré un petit questionnaire auquel j'aimerai si cela ous est possible d'y répondre briéement
D'avance je ous en remrcie
Petit.pierre
1) Les besoins des patients la nuit
2) l'accompagnement des patients la nuit
3) l'actiité de l'IDE
4) la responsabilité IDE
5) la communication au sein de l'équipe soignante(jour, nuit) )
6) les compétences requises pour une IDE de nuit
7) le retentissement du travail de nuit sur la santé
merci
Dernière modification par Juju5544 le 27 juin 2010 04:11, modifié 1 fois.
Raison : Titre modifié
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TFE : PMI
Je dois me décider pour mon TFE et j'hésite entre deux situations.
- al première" PMI"
-la 2ème "le stress aux urgences"
Après réflexion je me dis que la 1ère est très bien mais sur quoi ais je me questionner. Je sais que je n'ai pas pu avoir une attitude professionnelle"empathie" eners cette maman qui rejeté ce petit être.
Je vous mets la situation il y aura des fautes je corrigerai après
Merci de me donner votre avis
Élève en 2ème année en soins infirmiers, je suis amenée à effectuer un stage de 4 semaines en P.M.I (protection maternelle et infantile, un des pôles de La Maison de Solidarité s
Je suis affectée sur les 2 circonscriptions en alternance avec deux infirmières-puéricultrices.
Situation d’appel :
Aujourd'hui, je suis à mon 7ème jours de stage.
Nous sommes mardi, avec l’infirmière-puéricultrice nous sommes amenées à faire des visites à domicile. Nous en avons 3. La première se fait chez une dame ayant un petit garçon depuis1 mois et demi.
Nous nous dirigeons vers le logement et déjà je suis interpellée par la précarité de cet immeuble, sa grandeur, sa hauteur. Il n’y a pas d’ascenseur.
Nous allons au 4ème étage. Mme X.. ne nous attendait pas vraiment même si le rendez-vous avait été convenu avec elle, 15 jours auparavant. C’est une famille d’origine mahoraise, dans une situation précaire. Elle vit seule avec ses 2 enfants. Une fille de 2 ans et demi et ce petit garçon. Le papa n’est pas souvent présent , il vit dans la région parisienne. Il n’a pas de domicile fixe et n’a pas qu’une seule compagne .
L’appartement est sombre, plus ou moins rangé, silencieux comme si il n’y avait ni vie.
L’enfant, Michel, est âgé de 1 mois et demi,cri dans son lit. Cela semble agacer fortement la maman qui manifeste un ras-le-bol.
- « Prenez le dit t’elle » et enchaine…
- « j’aimerai qu’on me le prenne au moins une fois durant la nuit, je n’en peux plus » « de toute façon, je n’en voulais pas » ! …
Déjà à ces mots je regarde la puéricultrice dubitative et au fonds de moi-même, je me demande si elle entend réellement ce qu’elle nous dit et comment pouvait elle dire cela de son enfant ?
L’infirmière-puéricultrice va vers Michel, le prend délicatement dans ces bras, le calme, lui parle.
« Alors mon petit bonhomme, qu’est ce qui se passe » ? Pourquoi ces cris ?
L’enfant se calme, semble apaisé.De suite il cherche à se blottir dans les bras de la puéricultrice. Cela lui convient et mets fin à ces cris.
La maman nous explique, qu’il pleur, crie souvent. « J’ai beau lui donner le sein, rien n’y fait » Et là, elle nous redit « j’aimerai qu’on le mette en famille d’accueil »je ne peux pas m’en occuper. « Je ne l’aime pas » !……
La puéricultrice me regarde. Elle me regarde plus dans le sens où elle analyse ma réaction. N’étant pas du tout habituée à ce genre de situation, je laisse percevoir un sentiment de colère, d’incompréhension envers la maman que je ne connais pas, ne savais pas son histoire de vie.
Je me demande alors « où je suis atterrie ». Je n’arrive pas à intervenir dans la conversation où même répondre. Je laisse alors la puéricultrice prendre en charge cette situation, en me disant qu’après tout je suis stagiaire. Je n’ai pas assez d’expérience et de recul pour faire face à cette étrange situation.
La maman ne parle pas beaucoup, nous regarde. J’ai l’impression qu’elle me juge. J’ai l’impression que mon visage me trahit, qu’elle comprend que je suis outrée de ses propos.
Elle me dit « vous êtes nouvelles »je ne vous ai jamais vu.
« oui, en effet, je suis élève infirmière 2 années, je suis en stage pour 4 semaines en P.M.I »
L’infirmière puéricultrice nous interrompre, en me demandant si je veux bien peser Michel et prendre sa taille.
Je prends la balance, un peu maladroite, car ce n’est pas facile d’utiliser ce genre de balance. On doit s’assurer avant tout qu’elle soit « tarée ». Je ne connait pas. Je pèse donc Michel et le mesure. On constate une bonne évolution staturo-pondérale, un bon développement psychomoteur.
Je rhabille l’enfant et je constate que la maman n’intervient pas, qu’elle nous laisse Michel. Je lui tends l’enfant, elle hésite et le prend.
Mais, je suis étonnée. Au lieu de le prendre dans ses bras elle le tient d’une certaine façon. Eloigné d’elle, l’enfant tourné dans notre direction. Elle n’avait aucun geste affectif comme si elle ne savait pas comment il fallait prendre cet enfant.
La puéricultrice la questionne :
- Combien de tétée prend t’il ?
- Vous Réveille t’il la nuit ?
- Le prenez- vous lorsqu’il pleur la nuit ?
La maman hoche la tête.
-« Je suis fatiguée, je ne peux pas m’en occuper ».
-« Je veux qu’il parte, je veux le faire adopter » !…..tels sont ses mots.
A ces mots, je ne comprends toujours pas pourquoi cette attitude et je me demande « mais que s’est t’il passé » « Pourquoi elle veut abandonner cet enfant,…. son enfant »
La puéricultrice lui explique que cela ne se fait pas comme cela, que le père est concerné puisqu’il a reconnu cet enfant. Elle lui rappelle alors que tout avait été négocié avant la naissance. Pourquoi avoir changé d’avis ensuite alors que tout l’administratif était fait ?
La maman désemparée nous dit alors que son ami l’a convaincu de garder l’enfant, qu’il le reconnaitrait à sa naissance, et qu’il s’occuperait d’eux.
A ce jour la maman réalise qu’elle est seule, sans soutien avec un enfant qu’elle a refusé pendant toute sa grossesse et qu’elle ne veut toujours pas exprimant clairement qu’elle ne l’aime pas, qu’elle ne ressent rien envers cet enfant.
Je n’ose pas parler, peur de faire une erreur dans ce que je pourrais dire. Je me pose des questions. Je décide alors de me taire. J’interrogerais la puéricultrice seule.
Nous notons les constantes de Michel sur le carnet de santé et convenons d’un nouveau rdv de consultation dans deux semaines.
Nous repartons. Une fois dans la voiture, j’explique à la puéricultrice que je suis déstabilisée par cette visite à domicile et surtout de l’attitude de cette maman envers son enfant. Je lui dis que je ne suis pas là pour porter un jugement mais qu’au final
Je ne comprends pas
-pourquoi elle veut abandonner son enfant ?
-Pourquoi elle n’a pas d’affect envers son propre enfant ?
-Pourquoi dans ces cas, être revenu sur sa décision d’accoucher sous X » ?
-L’enfant n’est il pas en danger, en insécurité ?
-La maman ne doit elle pas être prise en charge pour son état dépressif ?
La puéricultrice me confie alors qu’une commission à l’enfance aura lieu prochainement sur cette situation .
D’ici là, on prie pour que l’enfant ne passe pas un jour par la fenêtre.
Domi
- al première" PMI"
-la 2ème "le stress aux urgences"
Après réflexion je me dis que la 1ère est très bien mais sur quoi ais je me questionner. Je sais que je n'ai pas pu avoir une attitude professionnelle"empathie" eners cette maman qui rejeté ce petit être.
Je vous mets la situation il y aura des fautes je corrigerai après
Merci de me donner votre avis
Élève en 2ème année en soins infirmiers, je suis amenée à effectuer un stage de 4 semaines en P.M.I (protection maternelle et infantile, un des pôles de La Maison de Solidarité s
Je suis affectée sur les 2 circonscriptions en alternance avec deux infirmières-puéricultrices.
Situation d’appel :
Aujourd'hui, je suis à mon 7ème jours de stage.
Nous sommes mardi, avec l’infirmière-puéricultrice nous sommes amenées à faire des visites à domicile. Nous en avons 3. La première se fait chez une dame ayant un petit garçon depuis1 mois et demi.
Nous nous dirigeons vers le logement et déjà je suis interpellée par la précarité de cet immeuble, sa grandeur, sa hauteur. Il n’y a pas d’ascenseur.
Nous allons au 4ème étage. Mme X.. ne nous attendait pas vraiment même si le rendez-vous avait été convenu avec elle, 15 jours auparavant. C’est une famille d’origine mahoraise, dans une situation précaire. Elle vit seule avec ses 2 enfants. Une fille de 2 ans et demi et ce petit garçon. Le papa n’est pas souvent présent , il vit dans la région parisienne. Il n’a pas de domicile fixe et n’a pas qu’une seule compagne .
L’appartement est sombre, plus ou moins rangé, silencieux comme si il n’y avait ni vie.
L’enfant, Michel, est âgé de 1 mois et demi,cri dans son lit. Cela semble agacer fortement la maman qui manifeste un ras-le-bol.
- « Prenez le dit t’elle » et enchaine…
- « j’aimerai qu’on me le prenne au moins une fois durant la nuit, je n’en peux plus » « de toute façon, je n’en voulais pas » ! …
Déjà à ces mots je regarde la puéricultrice dubitative et au fonds de moi-même, je me demande si elle entend réellement ce qu’elle nous dit et comment pouvait elle dire cela de son enfant ?
L’infirmière-puéricultrice va vers Michel, le prend délicatement dans ces bras, le calme, lui parle.
« Alors mon petit bonhomme, qu’est ce qui se passe » ? Pourquoi ces cris ?
L’enfant se calme, semble apaisé.De suite il cherche à se blottir dans les bras de la puéricultrice. Cela lui convient et mets fin à ces cris.
La maman nous explique, qu’il pleur, crie souvent. « J’ai beau lui donner le sein, rien n’y fait » Et là, elle nous redit « j’aimerai qu’on le mette en famille d’accueil »je ne peux pas m’en occuper. « Je ne l’aime pas » !……
La puéricultrice me regarde. Elle me regarde plus dans le sens où elle analyse ma réaction. N’étant pas du tout habituée à ce genre de situation, je laisse percevoir un sentiment de colère, d’incompréhension envers la maman que je ne connais pas, ne savais pas son histoire de vie.
Je me demande alors « où je suis atterrie ». Je n’arrive pas à intervenir dans la conversation où même répondre. Je laisse alors la puéricultrice prendre en charge cette situation, en me disant qu’après tout je suis stagiaire. Je n’ai pas assez d’expérience et de recul pour faire face à cette étrange situation.
La maman ne parle pas beaucoup, nous regarde. J’ai l’impression qu’elle me juge. J’ai l’impression que mon visage me trahit, qu’elle comprend que je suis outrée de ses propos.
Elle me dit « vous êtes nouvelles »je ne vous ai jamais vu.
« oui, en effet, je suis élève infirmière 2 années, je suis en stage pour 4 semaines en P.M.I »
L’infirmière puéricultrice nous interrompre, en me demandant si je veux bien peser Michel et prendre sa taille.
Je prends la balance, un peu maladroite, car ce n’est pas facile d’utiliser ce genre de balance. On doit s’assurer avant tout qu’elle soit « tarée ». Je ne connait pas. Je pèse donc Michel et le mesure. On constate une bonne évolution staturo-pondérale, un bon développement psychomoteur.
Je rhabille l’enfant et je constate que la maman n’intervient pas, qu’elle nous laisse Michel. Je lui tends l’enfant, elle hésite et le prend.
Mais, je suis étonnée. Au lieu de le prendre dans ses bras elle le tient d’une certaine façon. Eloigné d’elle, l’enfant tourné dans notre direction. Elle n’avait aucun geste affectif comme si elle ne savait pas comment il fallait prendre cet enfant.
La puéricultrice la questionne :
- Combien de tétée prend t’il ?
- Vous Réveille t’il la nuit ?
- Le prenez- vous lorsqu’il pleur la nuit ?
La maman hoche la tête.
-« Je suis fatiguée, je ne peux pas m’en occuper ».
-« Je veux qu’il parte, je veux le faire adopter » !…..tels sont ses mots.
A ces mots, je ne comprends toujours pas pourquoi cette attitude et je me demande « mais que s’est t’il passé » « Pourquoi elle veut abandonner cet enfant,…. son enfant »
La puéricultrice lui explique que cela ne se fait pas comme cela, que le père est concerné puisqu’il a reconnu cet enfant. Elle lui rappelle alors que tout avait été négocié avant la naissance. Pourquoi avoir changé d’avis ensuite alors que tout l’administratif était fait ?
La maman désemparée nous dit alors que son ami l’a convaincu de garder l’enfant, qu’il le reconnaitrait à sa naissance, et qu’il s’occuperait d’eux.
A ce jour la maman réalise qu’elle est seule, sans soutien avec un enfant qu’elle a refusé pendant toute sa grossesse et qu’elle ne veut toujours pas exprimant clairement qu’elle ne l’aime pas, qu’elle ne ressent rien envers cet enfant.
Je n’ose pas parler, peur de faire une erreur dans ce que je pourrais dire. Je me pose des questions. Je décide alors de me taire. J’interrogerais la puéricultrice seule.
Nous notons les constantes de Michel sur le carnet de santé et convenons d’un nouveau rdv de consultation dans deux semaines.
Nous repartons. Une fois dans la voiture, j’explique à la puéricultrice que je suis déstabilisée par cette visite à domicile et surtout de l’attitude de cette maman envers son enfant. Je lui dis que je ne suis pas là pour porter un jugement mais qu’au final
Je ne comprends pas
-pourquoi elle veut abandonner son enfant ?
-Pourquoi elle n’a pas d’affect envers son propre enfant ?
-Pourquoi dans ces cas, être revenu sur sa décision d’accoucher sous X » ?
-L’enfant n’est il pas en danger, en insécurité ?
-La maman ne doit elle pas être prise en charge pour son état dépressif ?
La puéricultrice me confie alors qu’une commission à l’enfance aura lieu prochainement sur cette situation .
D’ici là, on prie pour que l’enfant ne passe pas un jour par la fenêtre.
Domi
Dernière modification par Juju5544 le 04 oct. 2010 07:07, modifié 1 fois.
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Re: TFE : PMI
Situation d'appel intéressante et malheureuse certes.
J'ai l'impression de sentir un peu de jugement dans ton récit surtout vis à vis de la maman.
Pourquoi dire qu'il n'y a pas d'ascenseur? Et l'appart' était à quel étage?
Quel est ton questionnement maintenant et de quoi aimerais-tu parler?
J'ai l'impression de sentir un peu de jugement dans ton récit surtout vis à vis de la maman.
Pourquoi dire qu'il n'y a pas d'ascenseur? Et l'appart' était à quel étage?
Quel est ton questionnement maintenant et de quoi aimerais-tu parler?
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
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TFE : relation soignant soigné & influence relation soignant
Voilà on commence le TFE j'ai écrit ma situation de départ.L'IDE m'a très mal encadrer éviter hautaine j'ai perdu confiance en moi et cela à influencé ma prise en charge d'un patient sur un soins ou je me suis retrouée maladroite
D'habitude jen'espas cette difficulté mais là l'attitude de cette ide m'a perturbée.
Donc je pense partir sur:
En quoi la relation IDE/ESI influence la prise en charge d'une personne soignée?
Voilà qu'en pensez vous?
Avez vous d'autres suggestions?
D'avance merci
Peiti.pierre
D'habitude jen'espas cette difficulté mais là l'attitude de cette ide m'a perturbée.
Donc je pense partir sur:
En quoi la relation IDE/ESI influence la prise en charge d'une personne soignée?
Voilà qu'en pensez vous?
Avez vous d'autres suggestions?
D'avance merci

Peiti.pierre
Dernière modification par Juju5544 le 08 avr. 2011 18:08, modifié 2 fois.
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Re: TFE : relation IDE/ESI influence la PEC
Je pense que c'est un très bon sujet, de plus on le rencontre souvent, ayant moi-même très peu de confiance en moi, la moindre remarque (même anodine) démonte complètement mon aplomb!
Pour exemple, la msp me semble parfaite, le simple fait que plusieurs personnes regardent ce que je fait et comment je le fais me fait réaliser des soins médiocres, alors qu'en temps normal je suis très à l'aise et très avenante, je me referme complètement et j'oublie les grands principes du soin; de la peur de "mal faire" et de la volonté de "trop bien faire" apparaît un soin médiocre voire dangereux...
Le regard que porte sur toi les professionnels, quelque soit ton âge, te renvoie à la relation d'autorité, du maître et de l'apprenti, tu attends une reconnaissance de lui ; et si tu ne l'obtiens pas, ou pire, si tu en arrives à percevoir l'inverse de sa part cela peut te démoraliser et rendre tes capacités amorphes... Mais cela reste très subjectif, autant de la perception de "comment te voit l'autre" que de la reception de ses remarques, certaines personnes arrivent à pallier ces remarques, car ils savent ce qu'ils valent, d'autres ne verront jamais de regards méchants ou de remarques blessantes; malheureusement si tu es comme moi, j'ai plutôt tendance à la suceptibilité, et à la dévalorisation, alors à la moindre occasion j'ai cette impression désagréable que les remarques sont pour moi (ce qui dans 90% n'est pas le cas!), mais bizarrement je trouve cela formateur car cela nous permet de sans cesse nous remettre en question, le soin n'est jamais parfait, bien que ce manque de confiance soit souvent handicapant pris à son juste équilibre, il peut être (et doit être) très utile!
Bref, je me suis un peu égaré de ton sujet premier, mais je pense que justement c'est dans notre futur rôle de professionnel de réfléchir aux remarques et attitudes que les autres ont envers nous (car tu retrouveras l'attitude de cette infirmière chez certains de tes futur(e)s collègues, et il te faudra faire face en sachant ce que tu vaux tout en n'hésitant pas à te remettre en question [et non pas te dévaloriser, ou te croire nulle] si la remarque te semble pertinante...), dans la prise en charge du patient cela ne doit ressortir qu'en "ondes positives", il est difficile d'effectuer ce travail en tant qu'étudiant étant "sous", par conséquent ton TFE pourrait s'interrogeait sur toi futur soignant comment tu ferais pour réajuster les choses avec un étudiant dans ton service que tu n'apprécie pas, ou lors d'un jour terriblement "merdique" pour toi, ou encore après 48h de garde, où la fatigue prend le dessus sur l'une de nos qualités premières: la patience...
Je me suis un peu étalée désolée, j'espère que je t'aurais un peu aidée!! Mais si ça t'a plus embrouillée qu'autre chose, oublie vite et suis ton idée!
Bon courage, pour la suite!
Pour exemple, la msp me semble parfaite, le simple fait que plusieurs personnes regardent ce que je fait et comment je le fais me fait réaliser des soins médiocres, alors qu'en temps normal je suis très à l'aise et très avenante, je me referme complètement et j'oublie les grands principes du soin; de la peur de "mal faire" et de la volonté de "trop bien faire" apparaît un soin médiocre voire dangereux...
Le regard que porte sur toi les professionnels, quelque soit ton âge, te renvoie à la relation d'autorité, du maître et de l'apprenti, tu attends une reconnaissance de lui ; et si tu ne l'obtiens pas, ou pire, si tu en arrives à percevoir l'inverse de sa part cela peut te démoraliser et rendre tes capacités amorphes... Mais cela reste très subjectif, autant de la perception de "comment te voit l'autre" que de la reception de ses remarques, certaines personnes arrivent à pallier ces remarques, car ils savent ce qu'ils valent, d'autres ne verront jamais de regards méchants ou de remarques blessantes; malheureusement si tu es comme moi, j'ai plutôt tendance à la suceptibilité, et à la dévalorisation, alors à la moindre occasion j'ai cette impression désagréable que les remarques sont pour moi (ce qui dans 90% n'est pas le cas!), mais bizarrement je trouve cela formateur car cela nous permet de sans cesse nous remettre en question, le soin n'est jamais parfait, bien que ce manque de confiance soit souvent handicapant pris à son juste équilibre, il peut être (et doit être) très utile!
Bref, je me suis un peu égaré de ton sujet premier, mais je pense que justement c'est dans notre futur rôle de professionnel de réfléchir aux remarques et attitudes que les autres ont envers nous (car tu retrouveras l'attitude de cette infirmière chez certains de tes futur(e)s collègues, et il te faudra faire face en sachant ce que tu vaux tout en n'hésitant pas à te remettre en question [et non pas te dévaloriser, ou te croire nulle] si la remarque te semble pertinante...), dans la prise en charge du patient cela ne doit ressortir qu'en "ondes positives", il est difficile d'effectuer ce travail en tant qu'étudiant étant "sous", par conséquent ton TFE pourrait s'interrogeait sur toi futur soignant comment tu ferais pour réajuster les choses avec un étudiant dans ton service que tu n'apprécie pas, ou lors d'un jour terriblement "merdique" pour toi, ou encore après 48h de garde, où la fatigue prend le dessus sur l'une de nos qualités premières: la patience...
Je me suis un peu étalée désolée, j'espère que je t'aurais un peu aidée!! Mais si ça t'a plus embrouillée qu'autre chose, oublie vite et suis ton idée!
Bon courage, pour la suite!

Re: TFE : relation IDE/ESI influence la PEC
Bonjour,
J'aime beaucoup ton sujet. Je suis d'accord avec toi, la relation entre l'IDE et l'étudiant est primordiale : moi aussi j'ai eu un stage terrible en deuxième année, et les IDE me stressaient tellement que je perdais tout mes moyens et du coup les patients même si ils voyaient que j'étais "maltraitée" ils doutaient de mes capacités.
Par contre j'aurais pas dis relation IDE/EIDE mais :
En quoi l'encadrement IDE/ESI influence la prise en charge d'une personne soignée?
Je pense que tu trouveras plus de choses.
J'aime beaucoup ton sujet. Je suis d'accord avec toi, la relation entre l'IDE et l'étudiant est primordiale : moi aussi j'ai eu un stage terrible en deuxième année, et les IDE me stressaient tellement que je perdais tout mes moyens et du coup les patients même si ils voyaient que j'étais "maltraitée" ils doutaient de mes capacités.
Par contre j'aurais pas dis relation IDE/EIDE mais :
En quoi l'encadrement IDE/ESI influence la prise en charge d'une personne soignée?
Je pense que tu trouveras plus de choses.
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Re: TFE : relation IDE/ESI influence la PEC

Et oui moi cette situation m'a beaucoup interpellée.Je suis une ancienne AS mais bon rien avoir avec les études IDE. A chaque stage on me disait 'oh toi pas la peine d'être encadrée tu sais"et là à ce stage l'ide était désagréable me laissait me débrouiller seule alors que je n'avais que 3 jours de stage, j'essayer de prendre des initiatives mes à chaque fois elle me rabaissée.
J'ai écrit une situation de départ, mais la formatrice ne valide pas car elle ne décrit que l'ide et l'esi, je ne parlais pas du patient. Du coup je peux prendre cette situation mais décrire le passage qui concerne le patient( manque de confiance de par l'attitude de l'ide)Donc j'essaie de réécrire cette situation mais pas facile car on a l'impression que je vise l'ide et pourtant c'est ce qui c'est passé. J'ai l'impression que c'est délicat, que nous ESI n'avons pas le droit d'oser le dire.
Du coup j'ai beaucoup de doute quant à savoir si je ne vais pas me planter à la soutenance.
Entre nous c'est le rôle propre de toute IDE et je ne vois pas pourquoi on nous traite ainsi. Je reconnais que parfois ce n'est pas évident pour elles trop de travail pas assez de personnel burn out, ect... et il est vrai que parfois il y a des ESI pas trop top.
Enfin c'est comme cela
Mon Tfe je veux aller dans le sens ou je veux montrer que l'encadrement est primordial pour tout esi, tant sur la prise en charge avec toute personne soignée que la posture professionnelle.
De toute façon que ce soit un encadrement non optimum ou un très bon encadrement cela nous permet de nous remettre en question à chaque fin de stage et d'évoluer.
Et puis plus tard ce sera notre tour d'encadrer.
Par contre quelqu'un a t'il des pistes à me soumettre en partant de ma question de départ?
Quelqu'un a t'il des bibliographies à me recommander?
D'avance merci
Et bonne chance à toutes celles qui passent actuellement le DE
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Re: TFE : relation IDE/ESI influence la PEC
Attention de ne pas être dans le jugement quand tu vas écrire ta situation, vu celle-ci c'est l'ecueil à éviter
En ce qui concerne l'encadrement, pense aux revues, il y a forcement des articles sur ton sujet.

En ce qui concerne l'encadrement, pense aux revues, il y a forcement des articles sur ton sujet.
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
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Re: TFE : relation IDE/ESI influence la PEC
oui oui je sais cela ne va pas être facile car j'ai justement tendance à aller dans le jugement c'est pourquoi je réécris ma situation.
Je vais regarder dans les revues soins que j'ai à la maison mais les concepts pas facile.
Sinon merci à vous tous de me répondre
petit.pierre
Je vais regarder dans les revues soins que j'ai à la maison mais les concepts pas facile.
Sinon merci à vous tous de me répondre
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Re: TFE : relation IDE/ESI influence la PEC
Il y a quelques temps, tous les sujets concernant les ési étaient refusés : pas de recul, sujet d'école des cadres.
Depuis quelques temps, je vois passer des sujets concernant les ési, et ils sont vendus comme validés par le cadre enseignant. La mode a changé ?
Depuis quelques temps, je vois passer des sujets concernant les ési, et ils sont vendus comme validés par le cadre enseignant. La mode a changé ?
Re: TFE : relation IDE/ESI influence la PEC
Ces thèmes sont désormais acceptés...car "l'encadrement" de futurs professionnels et même de nouveaux collègues fait partie intégrante des missions de l'infirmier !!
Sujet d'autant plus accepté maintenant avec l'arrivée du nouveau référentiel qui formalise sous Unités d'enseignement cette mission.
UE 3.6 ENCADREMENT DE PROFESSIONNELS DE SOINS
UE 6.1 méthodes de travail et technologies de l’information et de la communication TIC
UE 5.1 intégration des savoirs et posture professionnelle
UE 4.2 : Soins relationnels (entre autres: Communiquer et conduire une relation dans un contexte de soins,Créer une relation de confiance avec une personne ou un groupe dans une situation de soins , La gestion du stress professionnel,...)
....
Je pense petit.pierre que tu as pas mal de choses pour t'éclairer dans ton sujet.
Tout comme toi j'étais partie sur une situation que j'ai mal vécue en tant que stagiaire...mon écrit était donc limite dans le jugement de valeur, je l'ai réécris en incriminant personne et du coup j'ai cherché d'où pouvait venir le problème en mettant tout à plat: "qu'est ce qu'un encadrement? la collaboration/le travail en équipe?Quels sont les outils d'encadrement?...quelle place le patient peut avoir lors d'un soin réalisé par un ESI encadré?...
Je peux te transmettre mon travail si ça t'intéresse.
Bonne réflexion à toi;)
Sujet d'autant plus accepté maintenant avec l'arrivée du nouveau référentiel qui formalise sous Unités d'enseignement cette mission.
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UE 6.1 méthodes de travail et technologies de l’information et de la communication TIC
UE 5.1 intégration des savoirs et posture professionnelle
UE 4.2 : Soins relationnels (entre autres: Communiquer et conduire une relation dans un contexte de soins,Créer une relation de confiance avec une personne ou un groupe dans une situation de soins , La gestion du stress professionnel,...)
....
Je pense petit.pierre que tu as pas mal de choses pour t'éclairer dans ton sujet.
Tout comme toi j'étais partie sur une situation que j'ai mal vécue en tant que stagiaire...mon écrit était donc limite dans le jugement de valeur, je l'ai réécris en incriminant personne et du coup j'ai cherché d'où pouvait venir le problème en mettant tout à plat: "qu'est ce qu'un encadrement? la collaboration/le travail en équipe?Quels sont les outils d'encadrement?...quelle place le patient peut avoir lors d'un soin réalisé par un ESI encadré?...
Je peux te transmettre mon travail si ça t'intéresse.
Bonne réflexion à toi;)
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Re: TFE : relation IDE/ESI influence la PEC
C'était déjà le cas dans le programme précédent.lorangel a écrit :Ces thèmes sont désormais acceptés...car "l'encadrement" de futurs professionnels et même de nouveaux collègues fait partie intégrante des missions de l'infirmier
Re: TFE : relation IDE/ESI influence la PEC
Oui, c'était le cas , comme tu dis dans le programme précédent. Sauf que les formateurs n'appréciaient pas ce genre de sujet.Leopold Anasthase a écrit :C'était déjà le cas dans le programme précédent.lorangel a écrit :Ces thèmes sont désormais acceptés...car "l'encadrement" de futurs professionnels et même de nouveaux collègues fait partie intégrante des missions de l'infirmier
Maintenant que cette mission est bien formalisée dans le nouveau référentiel, nous détenons plus de poids pour la validation d'un tel sujet.
(((( Mais au fait, certes l'encadrement faisait déjà partie des missions de l'IDE, mais est-ce que seulement quelqu'un (de l'ancien programme) en a eu un cours (expliquant le pourquoi, le comment,...)durant sa formation???? Moi personnellement pas! C'est pourquoi j'envie "presque" les ESI "nouveau programme")))))
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Re: TFE : relation IDE/ESI influence la PEC
De plus il s'agit d'une compétence dont l'évaluation est prévue dans la fiche d'appréciation des stagiaires ancien programme, dans la rubrique "capacités éducatives et pédagogiques", "participe à l'information et à la formation d'autres stagiaires"...lorangel a écrit :Mais au fait, certes l'encadrement faisait déjà partie des missions de l'IDE, mais est-ce que seulement quelqu'un (de l'ancien programme) en a eu un cours (expliquant le pourquoi, le comment,...)durant sa formation???
Mourir en bonne santé, c'est le voeu le plus cher de tout bon vivant bien portant - Pierre Dac
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Re: TFE : relation IDE/ESI influence la PEC
Euh... Sans vouloir faire vieux con, et sans remettre en cause le nouveau programme, il faudrait arrêter de penser qu'il a tout inventé. Bien entendu, l'encadrement fait partie de notre mission. L'enseignement sur ce sujet n'était que très rarement formalisé au niveau théorique (pas de cours magistral), mais certains ifsi s'y intéressaient. En stage, les ési pouvaient se voir confier l'encadrement partiel d'un autre ési.
Je pense que le problème n'est pas seulement le fait que ça existe dans le référentiel. Le problème est un problème de distance. Ça revient à s'étudier soi-même.
Je pense que le problème n'est pas seulement le fait que ça existe dans le référentiel. Le problème est un problème de distance. Ça revient à s'étudier soi-même.