Résultats des écrits (Printemps 2011)
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités pour le concours 2011
La tuberculose a tué 1,7 million de personnes en 2009
D'après le rapport annuel de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la tuberculose aurait tué 1,7 million d'individus en 2009, soit 4.700 morts recensés chaque jour.
C'est hier que l'OMS a rendu public ces chiffres concernant la lutte contre la tuberculose dans le monde. Elle explique ainsi à travers Mario Raviglione, directeur du département de lutte contre la tuberculose : "Bien qu'aujourd'hui cette maladie se soigne parfaitement, elle fait annuellement près de 1,7 million de victimes", tandis que 9,4 millions de nouveaux cas ont été identifiés l'année dernière.
La majorité des nouveaux cas détectés le sont en Afrique et en Asie du Sud-Est, qui représentent 75% des nouveaux malades, explique RiaNovosti. Plus inquiétant pour l'OMS, 12% des cas recensés l'année dernière avaient les symptômes d'une tuberculose multirésistante (MR), la forme la plus difficile à soigner. Le directeur du département de lutte contre la tuberculose à l'OMS conclut : "Il est possible que d'ici deux à trois ans, nous disposions pour la première fois depuis les années soixante-dix de nouvelles préparations médicales efficaces contre la tuberculose MR". Un signe encourageant dans la lutte contre la maladie.
http://www.maxisciences.com/tuberculose ... 10383.html
D'après le rapport annuel de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la tuberculose aurait tué 1,7 million d'individus en 2009, soit 4.700 morts recensés chaque jour.
C'est hier que l'OMS a rendu public ces chiffres concernant la lutte contre la tuberculose dans le monde. Elle explique ainsi à travers Mario Raviglione, directeur du département de lutte contre la tuberculose : "Bien qu'aujourd'hui cette maladie se soigne parfaitement, elle fait annuellement près de 1,7 million de victimes", tandis que 9,4 millions de nouveaux cas ont été identifiés l'année dernière.
La majorité des nouveaux cas détectés le sont en Afrique et en Asie du Sud-Est, qui représentent 75% des nouveaux malades, explique RiaNovosti. Plus inquiétant pour l'OMS, 12% des cas recensés l'année dernière avaient les symptômes d'une tuberculose multirésistante (MR), la forme la plus difficile à soigner. Le directeur du département de lutte contre la tuberculose à l'OMS conclut : "Il est possible que d'ici deux à trois ans, nous disposions pour la première fois depuis les années soixante-dix de nouvelles préparations médicales efficaces contre la tuberculose MR". Un signe encourageant dans la lutte contre la maladie.
http://www.maxisciences.com/tuberculose ... 10383.html
Re: Actualités pour le concours 2011
merci les filles pour toutes vos sources , vous etes géniales!!! j'ai rattrapé le retard grace à vos fiches. je compte également en faire de même.
La réussite est pour nous !!!!
La réussite est pour nous !!!!
Re: Actualités pour le concours 2011
France : de plus en plus de décès en maisons de retraite
Info rédaction, publiée le 13 novembre 2011
Comme chaque année, l'Insee a publié une étude sur les chiffres concernant la population française en 2009. Une étude qui met en avant le fait que les Français vivent toujours plus longtemps, et par conséquent sont également plus nombreux à mourir chaque année en maison de retraite.
Voilà quatre ans que le nombre de décès qui surviennent en France chaque année augmente. Cela ne veut pas dire que la médecine ne progresse plus ou que les Français sont davantage malades qu'auparavant, mais cela s'explique par l'effet démographique. La population augmente.
L'Insee indique que l'espérance de vie ne cesse d'augmenter elle aussi chaque année, passant en 2009 à 84,5 ans pour les Françaises, et 77,8 ans pour les Français. Les personnes âgées sont ainsi de plus en plus nombreuses à décéder en maisons de retraite, explique E-santé, pour une proportion de 12% alors que ce chiffre était de 6% en 1980.
Du côté des jeunes enfants, et pour la première fois depuis longtemps, la mortalité infantile (survenant lors des premières semaines après la naissance) augmente légèrement, après avoir stagné durant 2005 et 2008. Elle touche ainsi 3,7 enfants sur 1.000 naissances, soit 0,1% de hausse par rapport aux trois années précédentes. L'Insee explique que la France était 5e en 1999 au classement européen des plus faibles taux de mortalité infantile, puis 14e en 2008.
Une saisonnalité des décès a également été observée, et montre que les personnes âgées sont plus nombreuses à mourir en hiver, tandis que les moins de 35 ans décèdent plus fréquemment lors des deux principaux mois d'été.
Info rédaction, publiée le 13 novembre 2011
Comme chaque année, l'Insee a publié une étude sur les chiffres concernant la population française en 2009. Une étude qui met en avant le fait que les Français vivent toujours plus longtemps, et par conséquent sont également plus nombreux à mourir chaque année en maison de retraite.
Voilà quatre ans que le nombre de décès qui surviennent en France chaque année augmente. Cela ne veut pas dire que la médecine ne progresse plus ou que les Français sont davantage malades qu'auparavant, mais cela s'explique par l'effet démographique. La population augmente.
L'Insee indique que l'espérance de vie ne cesse d'augmenter elle aussi chaque année, passant en 2009 à 84,5 ans pour les Françaises, et 77,8 ans pour les Français. Les personnes âgées sont ainsi de plus en plus nombreuses à décéder en maisons de retraite, explique E-santé, pour une proportion de 12% alors que ce chiffre était de 6% en 1980.
Du côté des jeunes enfants, et pour la première fois depuis longtemps, la mortalité infantile (survenant lors des premières semaines après la naissance) augmente légèrement, après avoir stagné durant 2005 et 2008. Elle touche ainsi 3,7 enfants sur 1.000 naissances, soit 0,1% de hausse par rapport aux trois années précédentes. L'Insee explique que la France était 5e en 1999 au classement européen des plus faibles taux de mortalité infantile, puis 14e en 2008.
Une saisonnalité des décès a également été observée, et montre que les personnes âgées sont plus nombreuses à mourir en hiver, tandis que les moins de 35 ans décèdent plus fréquemment lors des deux principaux mois d'été.
Re: Actualités pour le concours 2011
Sophia : le nouveau service d'accompagnement aux personnes diabétiques en Côte d'Or
Info rédaction, publiée le 14 novembre 2010
Alors qu'aujourd'hui est organisée la Journée mondiale du diabète, la Caisse nationale d'assurance maladie (CPAM) en Côte-d'Or a annoncé le lancement d'un nouveau service baptisé Sophia.
Le service Sophia est un accompagnement gratuit pour les personnes diabétiques, qui vise à les aider à mieux vivre avec leur maladie. Il a été pensé afin de leur apporter cette aide au quotidien, mais également de les soutenir lors de leur baisse de moral ou lorsque ces personnes ont des questions, à travers un service téléphonique dédié, dirigé par un infirmier-conseiller en santé.
La Caisse nationale d'assurance maladie explique, dans un communiqué, qu'il s'agit là avant tout de permettre aux malades de mieux comprendre et mieux aborder le diabète et ce qu'il entraîne. Un service unique qui répond au nombre croissant de Français atteints par la maladie. Le service Sophia a déjà été mis en place dans d'autres départements depuis 2 ans, et il concerne 13.000 individus en Côte-d'Or.
Aujourd'hui, 2,5 millions de Français seraient atteints de diabète dans l'Hexagone.
Info rédaction, publiée le 14 novembre 2010
Alors qu'aujourd'hui est organisée la Journée mondiale du diabète, la Caisse nationale d'assurance maladie (CPAM) en Côte-d'Or a annoncé le lancement d'un nouveau service baptisé Sophia.
Le service Sophia est un accompagnement gratuit pour les personnes diabétiques, qui vise à les aider à mieux vivre avec leur maladie. Il a été pensé afin de leur apporter cette aide au quotidien, mais également de les soutenir lors de leur baisse de moral ou lorsque ces personnes ont des questions, à travers un service téléphonique dédié, dirigé par un infirmier-conseiller en santé.
La Caisse nationale d'assurance maladie explique, dans un communiqué, qu'il s'agit là avant tout de permettre aux malades de mieux comprendre et mieux aborder le diabète et ce qu'il entraîne. Un service unique qui répond au nombre croissant de Français atteints par la maladie. Le service Sophia a déjà été mis en place dans d'autres départements depuis 2 ans, et il concerne 13.000 individus en Côte-d'Or.
Aujourd'hui, 2,5 millions de Français seraient atteints de diabète dans l'Hexagone.
Re: Actualités pour le concours 2011
magasine de la santé du 12 novembre:
la Polynésie est la première touchée par le diabète avec plus de 3 millions de malades plus de 20% de la population est diabétique alors qu'en métropole, le taux de diabétiques est de 4%). La cause principale serait l'obésité (l'obésité infantile a fortement augmenté. Des médecins chercheurs tentent de savoir si l'obésité et le surpoids seraient dus à la génétique. Selon eux, cela viendrait des deux côtés: génétique et alimentation. Selon le rapport de l'OMS, le nombre de décès dû au diabète devrait doublé dans le monde d'ici 2030.
la Polynésie est la première touchée par le diabète avec plus de 3 millions de malades plus de 20% de la population est diabétique alors qu'en métropole, le taux de diabétiques est de 4%). La cause principale serait l'obésité (l'obésité infantile a fortement augmenté. Des médecins chercheurs tentent de savoir si l'obésité et le surpoids seraient dus à la génétique. Selon eux, cela viendrait des deux côtés: génétique et alimentation. Selon le rapport de l'OMS, le nombre de décès dû au diabète devrait doublé dans le monde d'ici 2030.
ESI 2013/2016 

- cristalia-cinderella
- Insatiable
- Messages : 612
- Inscription : 14 nov. 2010 22:03
Re: Actualités pour le concours 2011
Merci pour ces articles !!! 

ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Re: Actualités pour le concours 2011
Surpoids, stress, problèmes scolaires: un rapport s'inquiète pour les enfants des familles pauvres
LEMONDE.FR avec AFP | 15.11.10 | 10h33 • Mis à jour le 15.11.10 | 10h48
Ballottés d'hôtels en foyers, plus souvent en difficulté scolaire, moins bien soignés, les enfants issus de familles pauvres subissent directement la pauvreté de leurs parents, s'alarme la défenseure des enfants Dominique Versini dans un rapport rendu public lundi 15 novembre sur les conséquences de la précarité sur les droits de l'enfant.
"La pauvreté a des conséquences au long cours sur la construction des enfants et peut avoir un impact très lourd sur leur capacité à se construire pour l'avenir un capital culturel et social indispensable pour évoluer dans une société aussi exigeante que la nôtre", indique-t-elle dans son rapport, rappelant qu'en France, "la précarité touche près de 2 millions d'enfants, dont les familles vivent (...) sous le seuil de pauvreté qui est défini par l'Insee à 950 euros par mois".
"L'EXPULSION COMPARABLE AUX EFFETS DE LA GUERRE"
Son rapport s'attarde notamment sur les conséquences du mal-logement sur les enfants : quand les familles "sont hébergées chez des gens ou des centres d'hébergement d'urgence, ou dans des hôtels avec des enfants qui toutes les semaines ou tous les quinze jours changent d'hôtels, [cela] a des conséquences sur l'équilibre des enfants", indique-t-elle, avant de poursuivre : "Certains experts comparent l'impact d'une expulsion sur les enfants aux effets de la guerre."
Cette situation "a une incidence indiscutable sur le parcours scolaire des enfants", qui ont du mal à se concentrer tant ils sont préoccupés par les soucis de leurs parents, explique le rapport. "La précarité mobilise beaucoup les enfants, qui sont toujours solidaires avec leurs parents", et "ils n'arrivent pas à se concentrer" à l'école, où les enseignants ne sont pas formés pour cette population, relève-t-elle. Du coup, "l'école n'est pas un lieu d'espoir pour eux".
Mme Versini souligne ainsi le manque de logements sociaux en France, déplorant une "absence de volonté politique" de faire appliquer la loi SRU, qui oblige les communes de plus de 5 000 habitants à disposer de 20 % de logements sociaux.
MÉDECINE À DEUX VITESSES
Le rapport constate par ailleurs que "les enfants pauvres subissent des inégalités croissantes dans l'accès aux soins, ce qui tend à créer une médecine à deux vitesses". "Comme beaucoup de médecins ne prennent pas les gens qui ont la CMU [couverture-maladie universelle], les gens n'y vont pas. Donc quand l'enfant est malade (...), on va aux urgences. Il est soigné sur un épisode aigu, il y a des ruptures de soins permanentes", déplore-t-elle. Or, "quand on est mal pris en charge dans son enfance, on est pénalisé pour la vie", fait-elle valoir.
Le rapport relève également que "le risque de surpoids chez les enfants et les adolescents en situation de précarité est multiplié par trois".
Forte de ces constats, Mme Versini estime que l'objectif de Nicolas Sarkozy de réduire d'un tiers la pauvreté en 2012 "paraît difficile à tenir s'il n'y a pas des priorités fermes qui sont établies". Elle propose donc notamment un "plan santé enfant et adolescent", une meilleure application de la loi SRU, la création de modes de garde "adaptés" à tous les horaires et revenus, et prône la réduction du nombre de placements d'enfants en institution pour cause de précarité.
Ce rapport pourrait bien être le dernier publié par Mme Versini, sa fonction devant disparaître l'an prochain, absorbée par le futur défenseur des droits.
LEMONDE.FR avec AFP | 15.11.10 | 10h33 • Mis à jour le 15.11.10 | 10h48
Ballottés d'hôtels en foyers, plus souvent en difficulté scolaire, moins bien soignés, les enfants issus de familles pauvres subissent directement la pauvreté de leurs parents, s'alarme la défenseure des enfants Dominique Versini dans un rapport rendu public lundi 15 novembre sur les conséquences de la précarité sur les droits de l'enfant.
"La pauvreté a des conséquences au long cours sur la construction des enfants et peut avoir un impact très lourd sur leur capacité à se construire pour l'avenir un capital culturel et social indispensable pour évoluer dans une société aussi exigeante que la nôtre", indique-t-elle dans son rapport, rappelant qu'en France, "la précarité touche près de 2 millions d'enfants, dont les familles vivent (...) sous le seuil de pauvreté qui est défini par l'Insee à 950 euros par mois".
"L'EXPULSION COMPARABLE AUX EFFETS DE LA GUERRE"
Son rapport s'attarde notamment sur les conséquences du mal-logement sur les enfants : quand les familles "sont hébergées chez des gens ou des centres d'hébergement d'urgence, ou dans des hôtels avec des enfants qui toutes les semaines ou tous les quinze jours changent d'hôtels, [cela] a des conséquences sur l'équilibre des enfants", indique-t-elle, avant de poursuivre : "Certains experts comparent l'impact d'une expulsion sur les enfants aux effets de la guerre."
Cette situation "a une incidence indiscutable sur le parcours scolaire des enfants", qui ont du mal à se concentrer tant ils sont préoccupés par les soucis de leurs parents, explique le rapport. "La précarité mobilise beaucoup les enfants, qui sont toujours solidaires avec leurs parents", et "ils n'arrivent pas à se concentrer" à l'école, où les enseignants ne sont pas formés pour cette population, relève-t-elle. Du coup, "l'école n'est pas un lieu d'espoir pour eux".
Mme Versini souligne ainsi le manque de logements sociaux en France, déplorant une "absence de volonté politique" de faire appliquer la loi SRU, qui oblige les communes de plus de 5 000 habitants à disposer de 20 % de logements sociaux.
MÉDECINE À DEUX VITESSES
Le rapport constate par ailleurs que "les enfants pauvres subissent des inégalités croissantes dans l'accès aux soins, ce qui tend à créer une médecine à deux vitesses". "Comme beaucoup de médecins ne prennent pas les gens qui ont la CMU [couverture-maladie universelle], les gens n'y vont pas. Donc quand l'enfant est malade (...), on va aux urgences. Il est soigné sur un épisode aigu, il y a des ruptures de soins permanentes", déplore-t-elle. Or, "quand on est mal pris en charge dans son enfance, on est pénalisé pour la vie", fait-elle valoir.
Le rapport relève également que "le risque de surpoids chez les enfants et les adolescents en situation de précarité est multiplié par trois".
Forte de ces constats, Mme Versini estime que l'objectif de Nicolas Sarkozy de réduire d'un tiers la pauvreté en 2012 "paraît difficile à tenir s'il n'y a pas des priorités fermes qui sont établies". Elle propose donc notamment un "plan santé enfant et adolescent", une meilleure application de la loi SRU, la création de modes de garde "adaptés" à tous les horaires et revenus, et prône la réduction du nombre de placements d'enfants en institution pour cause de précarité.
Ce rapport pourrait bien être le dernier publié par Mme Versini, sa fonction devant disparaître l'an prochain, absorbée par le futur défenseur des droits.
Re: Actualités pour le concours 2011
Des prisons bloquées par des personnels pénitentiaires qui réclament plus de moyens
LEMONDE.FR avec AFP | 15.11.10 | 10h37 • Mis à jour le 15.11.10 | 11h02
Dans le cadre d'une journée d'action nationale à l'appel de plusieurs syndicats pénitentiaires (FO, CGT, CFDT, FSU) qui réclament davantage d'emplois et de moyens afin d'assurer leurs missions, plusieurs prisons ont été bloquées lundi matin, notamment à Fleury-Mérogis (Essonne), où les forces de l'ordre sont intervenues pour libérer l'accès à la maison d'arrêt.
Une cinquantaine de manifestants sont arrivés vers 5 heures devant l'établissement, plus grand centre pénitentiaire d'Europe, où ils ont mis le feu à des palettes de bois. Les pompiers sont intervenus, suivis de peu par les forces de l'ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes à deux reprises. Les manifestants ont levé leur barrage sans incidents.
Outre Fleury-Mérogis, des blocages et "filtrages" ont été signalés en tout début de matinée à Meaux-Chauconin (Seine-et-Marne), Fresnes (Val-de-Marne), Vezin (près de Rennes), ainsi qu'à la direction interrégionale des services pénitentiaires à Marseille. D'autres rassemblements pourraient avoir lieu dans la journée, avant les prises de service des équipes de surveillants.
"Nous voulons bien remplir notre mission" mais "il faut nous donner les moyens matériels et humains nécessaires", "on veut qu'on nous respecte un peu plus", explique Nicolas Nisus, secrétaire de la CGT à la prison de Meaux-Chauconin, dont l'accès était bloqué par une quarantaine de membres du personnel pénitentiaire.
LE NOUVEAU MINISTRE SOLLICITÉ
Le syndicat CGT a demandé à Michel Mercier, nommé dimanche pour succéder à Michèle Alliot-Marie comme ministre de la justice, de recevoir les représentants des salariés et d'ouvrir la discussion sur la question des recrutements et du budget. "L'accueil est un peu brutal, mais je souhaite qu'il soit à la hauteur de la fonction, réalise qu'il y a urgence et nous reçoive le plus rapidement possible", a dit Céline Verzeletti, responsable de la CGT-Pénitentiaire.
Le mouvement n'est cependant pas suivi par l'Ufap, première organisation dans les prisons.
La CGT estime qu'il manque environ 4 000 agents dans tous les secteurs de l'administration pénitentiaire et elle s'oppose à la concession à de grands groupes privés des prisons neuves, une politique engagée depuis 2007. Avec 7 milliards d'euros dont 2,812 milliards pour l'administration pénitentiaire, le budget de la justice est l'un des plus faibles d'Europe, et il était envisagé sous Michèle Alliot-Marie des mesures allant jusqu'à la suppression de miradors pour optimiser la gestion du personnel.
LEMONDE.FR avec AFP | 15.11.10 | 10h37 • Mis à jour le 15.11.10 | 11h02
Dans le cadre d'une journée d'action nationale à l'appel de plusieurs syndicats pénitentiaires (FO, CGT, CFDT, FSU) qui réclament davantage d'emplois et de moyens afin d'assurer leurs missions, plusieurs prisons ont été bloquées lundi matin, notamment à Fleury-Mérogis (Essonne), où les forces de l'ordre sont intervenues pour libérer l'accès à la maison d'arrêt.
Une cinquantaine de manifestants sont arrivés vers 5 heures devant l'établissement, plus grand centre pénitentiaire d'Europe, où ils ont mis le feu à des palettes de bois. Les pompiers sont intervenus, suivis de peu par les forces de l'ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes à deux reprises. Les manifestants ont levé leur barrage sans incidents.
Outre Fleury-Mérogis, des blocages et "filtrages" ont été signalés en tout début de matinée à Meaux-Chauconin (Seine-et-Marne), Fresnes (Val-de-Marne), Vezin (près de Rennes), ainsi qu'à la direction interrégionale des services pénitentiaires à Marseille. D'autres rassemblements pourraient avoir lieu dans la journée, avant les prises de service des équipes de surveillants.
"Nous voulons bien remplir notre mission" mais "il faut nous donner les moyens matériels et humains nécessaires", "on veut qu'on nous respecte un peu plus", explique Nicolas Nisus, secrétaire de la CGT à la prison de Meaux-Chauconin, dont l'accès était bloqué par une quarantaine de membres du personnel pénitentiaire.
LE NOUVEAU MINISTRE SOLLICITÉ
Le syndicat CGT a demandé à Michel Mercier, nommé dimanche pour succéder à Michèle Alliot-Marie comme ministre de la justice, de recevoir les représentants des salariés et d'ouvrir la discussion sur la question des recrutements et du budget. "L'accueil est un peu brutal, mais je souhaite qu'il soit à la hauteur de la fonction, réalise qu'il y a urgence et nous reçoive le plus rapidement possible", a dit Céline Verzeletti, responsable de la CGT-Pénitentiaire.
Le mouvement n'est cependant pas suivi par l'Ufap, première organisation dans les prisons.
La CGT estime qu'il manque environ 4 000 agents dans tous les secteurs de l'administration pénitentiaire et elle s'oppose à la concession à de grands groupes privés des prisons neuves, une politique engagée depuis 2007. Avec 7 milliards d'euros dont 2,812 milliards pour l'administration pénitentiaire, le budget de la justice est l'un des plus faibles d'Europe, et il était envisagé sous Michèle Alliot-Marie des mesures allant jusqu'à la suppression de miradors pour optimiser la gestion du personnel.
actu
bonsoir, je vous mets ma petite contribution de ma sélection de la news du jour, y'en a eu d'autres bien entendu... bon courage
Pourquoi l'emploi des handicapés bloque toujours
Par Alexia Eychenne - publié le 15/11/2010 à 09:46
Alors que s'ouvre ce lundi la 14e semaine pour l'emploi des handicapés, l'heure n'est pas au défaitisme chez les associations. Les campagnes de sensibilisation auprès des entreprises ont porté leur fruit. Résultat, le recrutement progresse : le nombre des mauvais élèves -ces établissements "à quota zéro" qui n'ont pris aucune mesure pour favoriser l'embauche de salariés handicapés- a diminué de 56% en 2010.
La loi prévoit que "tout employeur occupant 20 salariés ou plus, doit employer des travailleurs handicapés dans une proportion de 6% de son effectif salarié". Après une baisse en 2009, les embauches de travailleurs handicapés ont fortement progressé au premier trimestre 2010, à 80% dans le secteur tertiaire. Sur les 122.800 employeurs concernés, 54% remplissent entièrement leurs obligations, contre 39% seulement en 1987. 24% d'entre elles emploient entre 0 et 6% de personnes handicapées, et 22% n'en ont embauché aucune.
Un chiffre suscite pourtant la consternation : un taux de chômage de 19%, deux fois supérieur à celui des valides. A la fin du mois de juin, le nombre de demandeurs d'emplois handicapés dépassait les 250.000, dont 53% sont des chômeurs de longues durée.
Le manque de qualification, argument récurrent des recruteurs
"Les employeurs nous disent encore souvent que nos candidats n'ont pas le niveau", admettaient les directeurs de l'Adapt et de l'Agefiph, deux associations qui défendent l'insertion économique des handicapés, lors de la présentation de la semaine pour l'emploi des handicapés mi-octobre. Certes, beaucoup d'handicapés diplômés ne trouvent pas de travail. Mais le faible niveau de qualification est bien un frein majeur : seuls 17% des demandeurs d'emploi handicapés sont titulaires d'un bac, contre 57% pour l'ensemble des 15-64 ans. Parfois le manque de qualification est lié aux difficultés d'accès à la scolarisation. Le handicap peut aussi être le résultat d'un métier pénible et peu qualifié.
Dans tous les cas, leur niveau les exclut des secteurs à haute qualification, comme la banque et les assurances ou certains domaines de la fonction publique. Cantonnés à des contrats précaires, ils travaillent souvent à temps partiel. Pour y remédier, les associations rappellent l'importance d'une bonne orientation professionnelle, de stages et de périodes d'alternance pour faciliter l'insertion.
Un cumul de désavantages qui s'ajoute au handicap
"Les personnes handicapées cumulent des caractéristiques qui, même au sein de la population globale, rendent l'insertion plus difficile", observent les auteurs d'une étude réalisée par TNS-Sofres fin octobre. C'est aussi l'un des points soulevés par les associations cette année : plusieurs autres facteurs que le seul handicap éloignent les handicapés de l'emploi. La faible qualification, mais aussi l'âge par exemple. Parmi les 1,8 million de personnes bénéficiant de l'obligation d'emploi des personnes handicapées, 50% ont plus de 50 ans, contre 29% seulement pour l'ensemble de la population en âge de travailler. S'y ajoutent, toujours selon l'étude TNS-Sofres, "des ressources sociales souvent peu élevées qui limitent l'accès à l'information et peut-être aussi l'ouverture des possibles". Un problème d'autant plus urgent à régler que les discriminations semblent marquer le pas.
Du mieux sur le front des discriminations
Selon le dernier rapport de la Halde, le handicap constitue la deuxième cause de discrimination après l'origine. Pourtant, "on observe que les lois sur le handicap ont eu un impact positif. Les entreprises adoptent des politiques de recrutement de plus en plus volontaristes", se félicite Alain Gavand, fondateur de l'association A Compétence Egale, qui regroupe 40 cabinets de recrutement mobilisés dans la lutte contre les discriminations à l'embauche. "Des stéréotypes persistent, par exemple la fausse idée que les travailleurs handicapés sont peu mobiles, moins disponibles et plus souvent malades", regrette t-il. Mais la plupart des grands groupes ont créé des missions handicaps ou signé des accords avec les partenaires sociaux. De quoi sensibiliser les équipes, mais aussi les cabinets de recrutements et les entreprises d'intérim.
Prochain défi : l'accessibilité des offres d'emplois
"La principale difficulté à régler, c'est que les recruteurs reçoivent en fait peu de candidats par les procédures de recrutement classique, note Alain Gavand. Leur emploi passe beaucoup par des canaux spécifiques, des sites et des cabinets spécialisés ou des associations comme l'Agefiph. Du coup, recruter sans discrimination ne suffit pas, il faut s'engager dans une démarche volontariste." Et pour permettre aux travailleurs handicapés d'être embauchés comme n'importe quel autre candidat, encore faut-il que les offres d'emploi leur soient accessibles. "Les entreprises n'ont pas assez travaillé sur ce point", regrette Alain Gavand. Transcrire les annonces en audio, les grossir pour les malvoyants, autant d'initiatives qui complèteront selon lui le travail effectué jusque là.
Des pénalités de plus en plus élevées
Une entreprise qui ne respecte pas le quota de 6% prévu par la loi verse à l'Agefiph une contribution en fonction de sa taille et du nombre de travailleurs handicapés "manquant". Par exemple, une société qui emploie entre 20 et 199 salariés devra débourser 3544 euros pour chaque salarié handicapé manquant, une somme qui passe à 4430 euros entre 200 et 749 salariés, et à 5316 euros pour plus de 750 salariés.
Depuis le 1er janvier, celles qui ne remplissent pas les quotas et n'ont pas conclu de contrat de sous-traitance pendant trois ans consécutifs doivent même verser 1500 fois le Smic horaire pour tout bénéficiaire manquant, contre 600 fois jusqu'à l'an dernier. L'an dernier, l'Agefiph a récolté 574 milliards d'euros qui servent à financer ses subventions, pour la formation professionnelle notamment
Alors que s'ouvre ce lundi la 14e semaine pour l'emploi des handicapés, l'heure n'est pas au défaitisme chez les associations. Les campagnes de sensibilisation auprès des entreprises ont porté leur fruit. Résultat, le recrutement progresse : le nombre des mauvais élèves -ces établissements "à quota zéro" qui n'ont pris aucune mesure pour favoriser l'embauche de salariés handicapés- a diminué de 56% en 2010.
La loi prévoit que "tout employeur occupant 20 salariés ou plus, doit employer des travailleurs handicapés dans une proportion de 6% de son effectif salarié". Après une baisse en 2009, les embauches de travailleurs handicapés ont fortement progressé au premier trimestre 2010, à 80% dans le secteur tertiaire. Sur les 122.800 employeurs concernés, 54% remplissent entièrement leurs obligations, contre 39% seulement en 1987. 24% d'entre elles emploient entre 0 et 6% de personnes handicapées, et 22% n'en ont embauché aucune.
Un chiffre suscite pourtant la consternation : un taux de chômage de 19%, deux fois supérieur à celui des valides. A la fin du mois de juin, le nombre de demandeurs d'emplois handicapés dépassait les 250.000, dont 53% sont des chômeurs de longues durée.
Le manque de qualification, argument récurrent des recruteurs
"Les employeurs nous disent encore souvent que nos candidats n'ont pas le niveau", admettaient les directeurs de l'Adapt et de l'Agefiph, deux associations qui défendent l'insertion économique des handicapés, lors de la présentation de la semaine pour l'emploi des handicapés mi-octobre. Certes, beaucoup d'handicapés diplômés ne trouvent pas de travail. Mais le faible niveau de qualification est bien un frein majeur : seuls 17% des demandeurs d'emploi handicapés sont titulaires d'un bac, contre 57% pour l'ensemble des 15-64 ans. Parfois le manque de qualification est lié aux difficultés d'accès à la scolarisation. Le handicap peut aussi être le résultat d'un métier pénible et peu qualifié.
Dans tous les cas, leur niveau les exclut des secteurs à haute qualification, comme la banque et les assurances ou certains domaines de la fonction publique. Cantonnés à des contrats précaires, ils travaillent souvent à temps partiel. Pour y remédier, les associations rappellent l'importance d'une bonne orientation professionnelle, de stages et de périodes d'alternance pour faciliter l'insertion.
Un cumul de désavantages qui s'ajoute au handicap
"Les personnes handicapées cumulent des caractéristiques qui, même au sein de la population globale, rendent l'insertion plus difficile", observent les auteurs d'une étude réalisée par TNS-Sofres fin octobre. C'est aussi l'un des points soulevés par les associations cette année : plusieurs autres facteurs que le seul handicap éloignent les handicapés de l'emploi. La faible qualification, mais aussi l'âge par exemple. Parmi les 1,8 million de personnes bénéficiant de l'obligation d'emploi des personnes handicapées, 50% ont plus de 50 ans, contre 29% seulement pour l'ensemble de la population en âge de travailler. S'y ajoutent, toujours selon l'étude TNS-Sofres, "des ressources sociales souvent peu élevées qui limitent l'accès à l'information et peut-être aussi l'ouverture des possibles". Un problème d'autant plus urgent à régler que les discriminations semblent marquer le pas.
Du mieux sur le front des discriminations
Selon le dernier rapport de la Halde, le handicap constitue la deuxième cause de discrimination après l'origine. Pourtant, "on observe que les lois sur le handicap ont eu un impact positif. Les entreprises adoptent des politiques de recrutement de plus en plus volontaristes", se félicite Alain Gavand, fondateur de l'association A Compétence Egale, qui regroupe 40 cabinets de recrutement mobilisés dans la lutte contre les discriminations à l'embauche. "Des stéréotypes persistent, par exemple la fausse idée que les travailleurs handicapés sont peu mobiles, moins disponibles et plus souvent malades", regrette t-il. Mais la plupart des grands groupes ont créé des missions handicaps ou signé des accords avec les partenaires sociaux. De quoi sensibiliser les équipes, mais aussi les cabinets de recrutements et les entreprises d'intérim.
Prochain défi : l'accessibilité des offres d'emplois
"La principale difficulté à régler, c'est que les recruteurs reçoivent en fait peu de candidats par les procédures de recrutement classique, note Alain Gavand. Leur emploi passe beaucoup par des canaux spécifiques, des sites et des cabinets spécialisés ou des associations comme l'Agefiph. Du coup, recruter sans discrimination ne suffit pas, il faut s'engager dans une démarche volontariste." Et pour permettre aux travailleurs handicapés d'être embauchés comme n'importe quel autre candidat, encore faut-il que les offres d'emploi leur soient accessibles. "Les entreprises n'ont pas assez travaillé sur ce point", regrette Alain Gavand. Transcrire les annonces en audio, les grossir pour les malvoyants, autant d'initiatives qui complèteront selon lui le travail effectué jusque là.
Des pénalités de plus en plus élevées
Une entreprise qui ne respecte pas le quota de 6% prévu par la loi verse à l'Agefiph une contribution en fonction de sa taille et du nombre de travailleurs handicapés "manquant". Par exemple, une société qui emploie entre 20 et 199 salariés devra débourser 3544 euros pour chaque salarié handicapé manquant, une somme qui passe à 4430 euros entre 200 et 749 salariés, et à 5316 euros pour plus de 750 salariés.
Depuis le 1er janvier, celles qui ne remplissent pas les quotas et n'ont pas conclu de contrat de sous-traitance pendant trois ans consécutifs doivent même verser 1500 fois le Smic horaire pour tout bénéficiaire manquant, contre 600 fois jusqu'à l'an dernier. L'an dernier, l'Agefiph a récolté 574 milliards d'euros qui servent à financer ses subventions, pour la formation professionnelle notamment
Alors que s'ouvre ce lundi la 14e semaine pour l'emploi des handicapés, l'heure n'est pas au défaitisme chez les associations. Les campagnes de sensibilisation auprès des entreprises ont porté leur fruit. Résultat, le recrutement progresse : le nombre des mauvais élèves -ces établissements "à quota zéro" qui n'ont pris aucune mesure pour favoriser l'embauche de salariés handicapés- a diminué de 56% en 2010.
La loi prévoit que "tout employeur occupant 20 salariés ou plus, doit employer des travailleurs handicapés dans une proportion de 6% de son effectif salarié". Après une baisse en 2009, les embauches de travailleurs handicapés ont fortement progressé au premier trimestre 2010, à 80% dans le secteur tertiaire. Sur les 122.800 employeurs concernés, 54% remplissent entièrement leurs obligations, contre 39% seulement en 1987. 24% d'entre elles emploient entre 0 et 6% de personnes handicapées, et 22% n'en ont embauché aucune.
Un chiffre suscite pourtant la consternation : un taux de chômage de 19%, deux fois supérieur à celui des valides. A la fin du mois de juin, le nombre de demandeurs d'emplois handicapés dépassait les 250.000, dont 53% sont des chômeurs de longues durée.
Le manque de qualification, argument récurrent des recruteurs
"Les employeurs nous disent encore souvent que nos candidats n'ont pas le niveau", admettaient les directeurs de l'Adapt et de l'Agefiph, deux associations qui défendent l'insertion économique des handicapés, lors de la présentation de la semaine pour l'emploi des handicapés mi-octobre. Certes, beaucoup d'handicapés diplômés ne trouvent pas de travail. Mais le faible niveau de qualification est bien un frein majeur : seuls 17% des demandeurs d'emploi handicapés sont titulaires d'un bac, contre 57% pour l'ensemble des 15-64 ans. Parfois le manque de qualification est lié aux difficultés d'accès à la scolarisation. Le handicap peut aussi être le résultat d'un métier pénible et peu qualifié.
Dans tous les cas, leur niveau les exclut des secteurs à haute qualification, comme la banque et les assurances ou certains domaines de la fonction publique. Cantonnés à des contrats précaires, ils travaillent souvent à temps partiel. Pour y remédier, les associations rappellent l'importance d'une bonne orientation professionnelle, de stages et de périodes d'alternance pour faciliter l'insertion.
Un cumul de désavantages qui s'ajoute au handicap
"Les personnes handicapées cumulent des caractéristiques qui, même au sein de la population globale, rendent l'insertion plus difficile", observent les auteurs d'une étude réalisée par TNS-Sofres fin octobre. C'est aussi l'un des points soulevés par les associations cette année : plusieurs autres facteurs que le seul handicap éloignent les handicapés de l'emploi. La faible qualification, mais aussi l'âge par exemple. Parmi les 1,8 million de personnes bénéficiant de l'obligation d'emploi des personnes handicapées, 50% ont plus de 50 ans, contre 29% seulement pour l'ensemble de la population en âge de travailler. S'y ajoutent, toujours selon l'étude TNS-Sofres, "des ressources sociales souvent peu élevées qui limitent l'accès à l'information et peut-être aussi l'ouverture des possibles". Un problème d'autant plus urgent à régler que les discriminations semblent marquer le pas.
Du mieux sur le front des discriminations
Selon le dernier rapport de la Halde, le handicap constitue la deuxième cause de discrimination après l'origine. Pourtant, "on observe que les lois sur le handicap ont eu un impact positif. Les entreprises adoptent des politiques de recrutement de plus en plus volontaristes", se félicite Alain Gavand, fondateur de l'association A Compétence Egale, qui regroupe 40 cabinets de recrutement mobilisés dans la lutte contre les discriminations à l'embauche. "Des stéréotypes persistent, par exemple la fausse idée que les travailleurs handicapés sont peu mobiles, moins disponibles et plus souvent malades", regrette t-il. Mais la plupart des grands groupes ont créé des missions handicaps ou signé des accords avec les partenaires sociaux. De quoi sensibiliser les équipes, mais aussi les cabinets de recrutements et les entreprises d'intérim.
Prochain défi : l'accessibilité des offres d'emplois
"La principale difficulté à régler, c'est que les recruteurs reçoivent en fait peu de candidats par les procédures de recrutement classique, note Alain Gavand. Leur emploi passe beaucoup par des canaux spécifiques, des sites et des cabinets spécialisés ou des associations comme l'Agefiph. Du coup, recruter sans discrimination ne suffit pas, il faut s'engager dans une démarche volontariste." Et pour permettre aux travailleurs handicapés d'être embauchés comme n'importe quel autre candidat, encore faut-il que les offres d'emploi leur soient accessibles. "Les entreprises n'ont pas assez travaillé sur ce point", regrette Alain Gavand. Transcrire les annonces en audio, les grossir pour les malvoyants, autant d'initiatives qui complèteront selon lui le travail effectué jusque là.
Des pénalités de plus en plus élevées
Une entreprise qui ne respecte pas le quota de 6% prévu par la loi verse à l'Agefiph une contribution en fonction de sa taille et du nombre de travailleurs handicapés "manquant". Par exemple, une société qui emploie entre 20 et 199 salariés devra débourser 3544 euros pour chaque salarié handicapé manquant, une somme qui passe à 4430 euros entre 200 et 749 salariés, et à 5316 euros pour plus de 750 salariés.
Depuis le 1er janvier, celles qui ne remplissent pas les quotas et n'ont pas conclu de contrat de sous-traitance pendant trois ans consécutifs doivent même verser 1500 fois le Smic horaire pour tout bénéficiaire manquant, contre 600 fois jusqu'à l'an dernier. L'an dernier, l'Agefiph a récolté 574 milliards d'euros qui servent à financer ses subventions, pour la formation professionnelle notamment
Pourquoi l'emploi des handicapés bloque toujours
Par Alexia Eychenne - publié le 15/11/2010 à 09:46
Alors que s'ouvre ce lundi la 14e semaine pour l'emploi des handicapés, l'heure n'est pas au défaitisme chez les associations. Les campagnes de sensibilisation auprès des entreprises ont porté leur fruit. Résultat, le recrutement progresse : le nombre des mauvais élèves -ces établissements "à quota zéro" qui n'ont pris aucune mesure pour favoriser l'embauche de salariés handicapés- a diminué de 56% en 2010.
La loi prévoit que "tout employeur occupant 20 salariés ou plus, doit employer des travailleurs handicapés dans une proportion de 6% de son effectif salarié". Après une baisse en 2009, les embauches de travailleurs handicapés ont fortement progressé au premier trimestre 2010, à 80% dans le secteur tertiaire. Sur les 122.800 employeurs concernés, 54% remplissent entièrement leurs obligations, contre 39% seulement en 1987. 24% d'entre elles emploient entre 0 et 6% de personnes handicapées, et 22% n'en ont embauché aucune.
Un chiffre suscite pourtant la consternation : un taux de chômage de 19%, deux fois supérieur à celui des valides. A la fin du mois de juin, le nombre de demandeurs d'emplois handicapés dépassait les 250.000, dont 53% sont des chômeurs de longues durée.
Le manque de qualification, argument récurrent des recruteurs
"Les employeurs nous disent encore souvent que nos candidats n'ont pas le niveau", admettaient les directeurs de l'Adapt et de l'Agefiph, deux associations qui défendent l'insertion économique des handicapés, lors de la présentation de la semaine pour l'emploi des handicapés mi-octobre. Certes, beaucoup d'handicapés diplômés ne trouvent pas de travail. Mais le faible niveau de qualification est bien un frein majeur : seuls 17% des demandeurs d'emploi handicapés sont titulaires d'un bac, contre 57% pour l'ensemble des 15-64 ans. Parfois le manque de qualification est lié aux difficultés d'accès à la scolarisation. Le handicap peut aussi être le résultat d'un métier pénible et peu qualifié.
Dans tous les cas, leur niveau les exclut des secteurs à haute qualification, comme la banque et les assurances ou certains domaines de la fonction publique. Cantonnés à des contrats précaires, ils travaillent souvent à temps partiel. Pour y remédier, les associations rappellent l'importance d'une bonne orientation professionnelle, de stages et de périodes d'alternance pour faciliter l'insertion.
Un cumul de désavantages qui s'ajoute au handicap
"Les personnes handicapées cumulent des caractéristiques qui, même au sein de la population globale, rendent l'insertion plus difficile", observent les auteurs d'une étude réalisée par TNS-Sofres fin octobre. C'est aussi l'un des points soulevés par les associations cette année : plusieurs autres facteurs que le seul handicap éloignent les handicapés de l'emploi. La faible qualification, mais aussi l'âge par exemple. Parmi les 1,8 million de personnes bénéficiant de l'obligation d'emploi des personnes handicapées, 50% ont plus de 50 ans, contre 29% seulement pour l'ensemble de la population en âge de travailler. S'y ajoutent, toujours selon l'étude TNS-Sofres, "des ressources sociales souvent peu élevées qui limitent l'accès à l'information et peut-être aussi l'ouverture des possibles". Un problème d'autant plus urgent à régler que les discriminations semblent marquer le pas.
Du mieux sur le front des discriminations
Selon le dernier rapport de la Halde, le handicap constitue la deuxième cause de discrimination après l'origine. Pourtant, "on observe que les lois sur le handicap ont eu un impact positif. Les entreprises adoptent des politiques de recrutement de plus en plus volontaristes", se félicite Alain Gavand, fondateur de l'association A Compétence Egale, qui regroupe 40 cabinets de recrutement mobilisés dans la lutte contre les discriminations à l'embauche. "Des stéréotypes persistent, par exemple la fausse idée que les travailleurs handicapés sont peu mobiles, moins disponibles et plus souvent malades", regrette t-il. Mais la plupart des grands groupes ont créé des missions handicaps ou signé des accords avec les partenaires sociaux. De quoi sensibiliser les équipes, mais aussi les cabinets de recrutements et les entreprises d'intérim.
Prochain défi : l'accessibilité des offres d'emplois
"La principale difficulté à régler, c'est que les recruteurs reçoivent en fait peu de candidats par les procédures de recrutement classique, note Alain Gavand. Leur emploi passe beaucoup par des canaux spécifiques, des sites et des cabinets spécialisés ou des associations comme l'Agefiph. Du coup, recruter sans discrimination ne suffit pas, il faut s'engager dans une démarche volontariste." Et pour permettre aux travailleurs handicapés d'être embauchés comme n'importe quel autre candidat, encore faut-il que les offres d'emploi leur soient accessibles. "Les entreprises n'ont pas assez travaillé sur ce point", regrette Alain Gavand. Transcrire les annonces en audio, les grossir pour les malvoyants, autant d'initiatives qui complèteront selon lui le travail effectué jusque là.
Des pénalités de plus en plus élevées
Une entreprise qui ne respecte pas le quota de 6% prévu par la loi verse à l'Agefiph une contribution en fonction de sa taille et du nombre de travailleurs handicapés "manquant". Par exemple, une société qui emploie entre 20 et 199 salariés devra débourser 3544 euros pour chaque salarié handicapé manquant, une somme qui passe à 4430 euros entre 200 et 749 salariés, et à 5316 euros pour plus de 750 salariés.
Depuis le 1er janvier, celles qui ne remplissent pas les quotas et n'ont pas conclu de contrat de sous-traitance pendant trois ans consécutifs doivent même verser 1500 fois le Smic horaire pour tout bénéficiaire manquant, contre 600 fois jusqu'à l'an dernier. L'an dernier, l'Agefiph a récolté 574 milliards d'euros qui servent à financer ses subventions, pour la formation professionnelle notamment
Alors que s'ouvre ce lundi la 14e semaine pour l'emploi des handicapés, l'heure n'est pas au défaitisme chez les associations. Les campagnes de sensibilisation auprès des entreprises ont porté leur fruit. Résultat, le recrutement progresse : le nombre des mauvais élèves -ces établissements "à quota zéro" qui n'ont pris aucune mesure pour favoriser l'embauche de salariés handicapés- a diminué de 56% en 2010.
La loi prévoit que "tout employeur occupant 20 salariés ou plus, doit employer des travailleurs handicapés dans une proportion de 6% de son effectif salarié". Après une baisse en 2009, les embauches de travailleurs handicapés ont fortement progressé au premier trimestre 2010, à 80% dans le secteur tertiaire. Sur les 122.800 employeurs concernés, 54% remplissent entièrement leurs obligations, contre 39% seulement en 1987. 24% d'entre elles emploient entre 0 et 6% de personnes handicapées, et 22% n'en ont embauché aucune.
Un chiffre suscite pourtant la consternation : un taux de chômage de 19%, deux fois supérieur à celui des valides. A la fin du mois de juin, le nombre de demandeurs d'emplois handicapés dépassait les 250.000, dont 53% sont des chômeurs de longues durée.
Le manque de qualification, argument récurrent des recruteurs
"Les employeurs nous disent encore souvent que nos candidats n'ont pas le niveau", admettaient les directeurs de l'Adapt et de l'Agefiph, deux associations qui défendent l'insertion économique des handicapés, lors de la présentation de la semaine pour l'emploi des handicapés mi-octobre. Certes, beaucoup d'handicapés diplômés ne trouvent pas de travail. Mais le faible niveau de qualification est bien un frein majeur : seuls 17% des demandeurs d'emploi handicapés sont titulaires d'un bac, contre 57% pour l'ensemble des 15-64 ans. Parfois le manque de qualification est lié aux difficultés d'accès à la scolarisation. Le handicap peut aussi être le résultat d'un métier pénible et peu qualifié.
Dans tous les cas, leur niveau les exclut des secteurs à haute qualification, comme la banque et les assurances ou certains domaines de la fonction publique. Cantonnés à des contrats précaires, ils travaillent souvent à temps partiel. Pour y remédier, les associations rappellent l'importance d'une bonne orientation professionnelle, de stages et de périodes d'alternance pour faciliter l'insertion.
Un cumul de désavantages qui s'ajoute au handicap
"Les personnes handicapées cumulent des caractéristiques qui, même au sein de la population globale, rendent l'insertion plus difficile", observent les auteurs d'une étude réalisée par TNS-Sofres fin octobre. C'est aussi l'un des points soulevés par les associations cette année : plusieurs autres facteurs que le seul handicap éloignent les handicapés de l'emploi. La faible qualification, mais aussi l'âge par exemple. Parmi les 1,8 million de personnes bénéficiant de l'obligation d'emploi des personnes handicapées, 50% ont plus de 50 ans, contre 29% seulement pour l'ensemble de la population en âge de travailler. S'y ajoutent, toujours selon l'étude TNS-Sofres, "des ressources sociales souvent peu élevées qui limitent l'accès à l'information et peut-être aussi l'ouverture des possibles". Un problème d'autant plus urgent à régler que les discriminations semblent marquer le pas.
Du mieux sur le front des discriminations
Selon le dernier rapport de la Halde, le handicap constitue la deuxième cause de discrimination après l'origine. Pourtant, "on observe que les lois sur le handicap ont eu un impact positif. Les entreprises adoptent des politiques de recrutement de plus en plus volontaristes", se félicite Alain Gavand, fondateur de l'association A Compétence Egale, qui regroupe 40 cabinets de recrutement mobilisés dans la lutte contre les discriminations à l'embauche. "Des stéréotypes persistent, par exemple la fausse idée que les travailleurs handicapés sont peu mobiles, moins disponibles et plus souvent malades", regrette t-il. Mais la plupart des grands groupes ont créé des missions handicaps ou signé des accords avec les partenaires sociaux. De quoi sensibiliser les équipes, mais aussi les cabinets de recrutements et les entreprises d'intérim.
Prochain défi : l'accessibilité des offres d'emplois
"La principale difficulté à régler, c'est que les recruteurs reçoivent en fait peu de candidats par les procédures de recrutement classique, note Alain Gavand. Leur emploi passe beaucoup par des canaux spécifiques, des sites et des cabinets spécialisés ou des associations comme l'Agefiph. Du coup, recruter sans discrimination ne suffit pas, il faut s'engager dans une démarche volontariste." Et pour permettre aux travailleurs handicapés d'être embauchés comme n'importe quel autre candidat, encore faut-il que les offres d'emploi leur soient accessibles. "Les entreprises n'ont pas assez travaillé sur ce point", regrette Alain Gavand. Transcrire les annonces en audio, les grossir pour les malvoyants, autant d'initiatives qui complèteront selon lui le travail effectué jusque là.
Des pénalités de plus en plus élevées
Une entreprise qui ne respecte pas le quota de 6% prévu par la loi verse à l'Agefiph une contribution en fonction de sa taille et du nombre de travailleurs handicapés "manquant". Par exemple, une société qui emploie entre 20 et 199 salariés devra débourser 3544 euros pour chaque salarié handicapé manquant, une somme qui passe à 4430 euros entre 200 et 749 salariés, et à 5316 euros pour plus de 750 salariés.
Depuis le 1er janvier, celles qui ne remplissent pas les quotas et n'ont pas conclu de contrat de sous-traitance pendant trois ans consécutifs doivent même verser 1500 fois le Smic horaire pour tout bénéficiaire manquant, contre 600 fois jusqu'à l'an dernier. L'an dernier, l'Agefiph a récolté 574 milliards d'euros qui servent à financer ses subventions, pour la formation professionnelle notamment
Alors que s'ouvre ce lundi la 14e semaine pour l'emploi des handicapés, l'heure n'est pas au défaitisme chez les associations. Les campagnes de sensibilisation auprès des entreprises ont porté leur fruit. Résultat, le recrutement progresse : le nombre des mauvais élèves -ces établissements "à quota zéro" qui n'ont pris aucune mesure pour favoriser l'embauche de salariés handicapés- a diminué de 56% en 2010.
La loi prévoit que "tout employeur occupant 20 salariés ou plus, doit employer des travailleurs handicapés dans une proportion de 6% de son effectif salarié". Après une baisse en 2009, les embauches de travailleurs handicapés ont fortement progressé au premier trimestre 2010, à 80% dans le secteur tertiaire. Sur les 122.800 employeurs concernés, 54% remplissent entièrement leurs obligations, contre 39% seulement en 1987. 24% d'entre elles emploient entre 0 et 6% de personnes handicapées, et 22% n'en ont embauché aucune.
Un chiffre suscite pourtant la consternation : un taux de chômage de 19%, deux fois supérieur à celui des valides. A la fin du mois de juin, le nombre de demandeurs d'emplois handicapés dépassait les 250.000, dont 53% sont des chômeurs de longues durée.
Le manque de qualification, argument récurrent des recruteurs
"Les employeurs nous disent encore souvent que nos candidats n'ont pas le niveau", admettaient les directeurs de l'Adapt et de l'Agefiph, deux associations qui défendent l'insertion économique des handicapés, lors de la présentation de la semaine pour l'emploi des handicapés mi-octobre. Certes, beaucoup d'handicapés diplômés ne trouvent pas de travail. Mais le faible niveau de qualification est bien un frein majeur : seuls 17% des demandeurs d'emploi handicapés sont titulaires d'un bac, contre 57% pour l'ensemble des 15-64 ans. Parfois le manque de qualification est lié aux difficultés d'accès à la scolarisation. Le handicap peut aussi être le résultat d'un métier pénible et peu qualifié.
Dans tous les cas, leur niveau les exclut des secteurs à haute qualification, comme la banque et les assurances ou certains domaines de la fonction publique. Cantonnés à des contrats précaires, ils travaillent souvent à temps partiel. Pour y remédier, les associations rappellent l'importance d'une bonne orientation professionnelle, de stages et de périodes d'alternance pour faciliter l'insertion.
Un cumul de désavantages qui s'ajoute au handicap
"Les personnes handicapées cumulent des caractéristiques qui, même au sein de la population globale, rendent l'insertion plus difficile", observent les auteurs d'une étude réalisée par TNS-Sofres fin octobre. C'est aussi l'un des points soulevés par les associations cette année : plusieurs autres facteurs que le seul handicap éloignent les handicapés de l'emploi. La faible qualification, mais aussi l'âge par exemple. Parmi les 1,8 million de personnes bénéficiant de l'obligation d'emploi des personnes handicapées, 50% ont plus de 50 ans, contre 29% seulement pour l'ensemble de la population en âge de travailler. S'y ajoutent, toujours selon l'étude TNS-Sofres, "des ressources sociales souvent peu élevées qui limitent l'accès à l'information et peut-être aussi l'ouverture des possibles". Un problème d'autant plus urgent à régler que les discriminations semblent marquer le pas.
Du mieux sur le front des discriminations
Selon le dernier rapport de la Halde, le handicap constitue la deuxième cause de discrimination après l'origine. Pourtant, "on observe que les lois sur le handicap ont eu un impact positif. Les entreprises adoptent des politiques de recrutement de plus en plus volontaristes", se félicite Alain Gavand, fondateur de l'association A Compétence Egale, qui regroupe 40 cabinets de recrutement mobilisés dans la lutte contre les discriminations à l'embauche. "Des stéréotypes persistent, par exemple la fausse idée que les travailleurs handicapés sont peu mobiles, moins disponibles et plus souvent malades", regrette t-il. Mais la plupart des grands groupes ont créé des missions handicaps ou signé des accords avec les partenaires sociaux. De quoi sensibiliser les équipes, mais aussi les cabinets de recrutements et les entreprises d'intérim.
Prochain défi : l'accessibilité des offres d'emplois
"La principale difficulté à régler, c'est que les recruteurs reçoivent en fait peu de candidats par les procédures de recrutement classique, note Alain Gavand. Leur emploi passe beaucoup par des canaux spécifiques, des sites et des cabinets spécialisés ou des associations comme l'Agefiph. Du coup, recruter sans discrimination ne suffit pas, il faut s'engager dans une démarche volontariste." Et pour permettre aux travailleurs handicapés d'être embauchés comme n'importe quel autre candidat, encore faut-il que les offres d'emploi leur soient accessibles. "Les entreprises n'ont pas assez travaillé sur ce point", regrette Alain Gavand. Transcrire les annonces en audio, les grossir pour les malvoyants, autant d'initiatives qui complèteront selon lui le travail effectué jusque là.
Des pénalités de plus en plus élevées
Une entreprise qui ne respecte pas le quota de 6% prévu par la loi verse à l'Agefiph une contribution en fonction de sa taille et du nombre de travailleurs handicapés "manquant". Par exemple, une société qui emploie entre 20 et 199 salariés devra débourser 3544 euros pour chaque salarié handicapé manquant, une somme qui passe à 4430 euros entre 200 et 749 salariés, et à 5316 euros pour plus de 750 salariés.
Depuis le 1er janvier, celles qui ne remplissent pas les quotas et n'ont pas conclu de contrat de sous-traitance pendant trois ans consécutifs doivent même verser 1500 fois le Smic horaire pour tout bénéficiaire manquant, contre 600 fois jusqu'à l'an dernier. L'an dernier, l'Agefiph a récolté 574 milliards d'euros qui servent à financer ses subventions, pour la formation professionnelle notamment
Où passer le concours ifsi
Bonjour a tous, je prépare le concours infirmier et j'aimerais avoir votre avis sur où passer le concours pour avoir le plus de chance de l'avoir ( nombre de places disponibles en fonction du nombre d'inscrits ). Merci d'avance pour vos conseils.
-
- Insatiable
- Messages : 435
- Inscription : 01 août 2010 10:17
- Localisation : Au paradis avec mon chéri...
Re: Où passer le concours ifsi
Bonjour Manon,
Si tu veux que l'on t'aide il va falloir que tu sois un peu plus précise..
Ou habites tu ?
Personnellement je te conseille de t'inscrire dans un "petit" IFSI (c'est à dire une petite promo). En général, il y a peu de candidats pour ces IFSI là
Pour exemple, dans mon IFSI, nous étions 170 pour 65 places.
Bon courage pour tes concours
Si tu veux que l'on t'aide il va falloir que tu sois un peu plus précise..
Ou habites tu ?
Personnellement je te conseille de t'inscrire dans un "petit" IFSI (c'est à dire une petite promo). En général, il y a peu de candidats pour ces IFSI là

Pour exemple, dans mon IFSI, nous étions 170 pour 65 places.
Bon courage pour tes concours

ESI Promo 2011/2014 Erstein
Cyryl Kocham cie
Cyryl Kocham cie
- cristalia-cinderella
- Insatiable
- Messages : 612
- Inscription : 14 nov. 2010 22:03
Re: Actualités pour le concours 2011
à mon tour de m'y mettre, voici un article qui allie technologie et santé.
Une lumière contre les infections nosocomiales
Un système d'éclairage de pointe qui peut détruire les bactéries, y compris les multirésistantes, a été développé par des chercheurs de l'Université de Strathclyde à Glasgow, en Ecosse.
Digne d’un roman de science-fiction, cette technologie permet de décontaminer l'air et les surfaces exposées en les baignant dans une lumière à spectre étroit appelée lumière HINS.
Des essais cliniques réalisés au Glasgow Royal Infirmary ont montré que l’utilisation de cette lumière entraine une réduction du nombre de bactéries pathogènes sur les surfaces supérieures aux procédures de nettoyage et de décontamination usuelles.
Cette technologie de décontamination a été découverte et développée par une équipe multidisciplinaire d'experts, de l'Université de Strathclyde à Glasgow, en Ecosse. « La lumière tue les agents pathogènes, mais est inoffensive pour les patients et le personnel, ce qui signifie que pour la première fois, les hôpitaux peuvent en permanence désinfecter les salles ou les chambres » explique le professeur John Anderson, microbiologiste.
Le système exploite un spectre étroit de la longueur d'onde de la lumière visible pour exciter les molécules contenues dans les bactéries qui produisent en réaction des espèces chimiques très réactives qui s’avèrent mortelles. Elle est efficace sur des microbes comme le Staphylococcus aureus ou le Clostridium difficile , tous deux responsables d’infections sévères particulièrement difficiles à traiter. « Les essais cliniques ont démontré que notre technologie peut aider à prévenir la transmission d'agents pathogènes dans l'environnement et accroître ainsi la sécurité des patients » poursuit le Dr Michelle Maclean, également exobiologiste.
La technologie utilise la lumière HINS qui a une teinte violette, mais l'équipe de recherche a également testé une combinaison de LED pour produire un système d'éclairage blanc chaud qui peut être utilisé aux côtés de l'éclairage normal. La lumière HINS pourrait apporter un complément utile dans la lutte contre les infections nosocomiales. Elle présente le double avantage de pouvoir être utilisée de façon continue et d’agir sur l’air et les microbes en suspension. Elle pourrait servir à traiter l’environnement septique des malades isolés en chambre pour des pathologies infectieuses sévères où dont les germes ont développé des résistances.
Joël Ignasse
Sciences et Avenir.fr
15/11/2010

Une lumière contre les infections nosocomiales
Un système d'éclairage de pointe qui peut détruire les bactéries, y compris les multirésistantes, a été développé par des chercheurs de l'Université de Strathclyde à Glasgow, en Ecosse.
Digne d’un roman de science-fiction, cette technologie permet de décontaminer l'air et les surfaces exposées en les baignant dans une lumière à spectre étroit appelée lumière HINS.
Des essais cliniques réalisés au Glasgow Royal Infirmary ont montré que l’utilisation de cette lumière entraine une réduction du nombre de bactéries pathogènes sur les surfaces supérieures aux procédures de nettoyage et de décontamination usuelles.
Cette technologie de décontamination a été découverte et développée par une équipe multidisciplinaire d'experts, de l'Université de Strathclyde à Glasgow, en Ecosse. « La lumière tue les agents pathogènes, mais est inoffensive pour les patients et le personnel, ce qui signifie que pour la première fois, les hôpitaux peuvent en permanence désinfecter les salles ou les chambres » explique le professeur John Anderson, microbiologiste.
Le système exploite un spectre étroit de la longueur d'onde de la lumière visible pour exciter les molécules contenues dans les bactéries qui produisent en réaction des espèces chimiques très réactives qui s’avèrent mortelles. Elle est efficace sur des microbes comme le Staphylococcus aureus ou le Clostridium difficile , tous deux responsables d’infections sévères particulièrement difficiles à traiter. « Les essais cliniques ont démontré que notre technologie peut aider à prévenir la transmission d'agents pathogènes dans l'environnement et accroître ainsi la sécurité des patients » poursuit le Dr Michelle Maclean, également exobiologiste.
La technologie utilise la lumière HINS qui a une teinte violette, mais l'équipe de recherche a également testé une combinaison de LED pour produire un système d'éclairage blanc chaud qui peut être utilisé aux côtés de l'éclairage normal. La lumière HINS pourrait apporter un complément utile dans la lutte contre les infections nosocomiales. Elle présente le double avantage de pouvoir être utilisée de façon continue et d’agir sur l’air et les microbes en suspension. Elle pourrait servir à traiter l’environnement septique des malades isolés en chambre pour des pathologies infectieuses sévères où dont les germes ont développé des résistances.
Joël Ignasse
Sciences et Avenir.fr
15/11/2010
ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Stage S1 : long séjour en gériatrie
- cristalia-cinderella
- Insatiable
- Messages : 612
- Inscription : 14 nov. 2010 22:03
Re: Actualités pour le concours 2011
Vers des vaccins plus efficace contre les streptocoques
La découverte d’un mécanisme immunitaire activé par une toxine secrétée par la bactérie responsable des pneumonies, le streptocoque, laisse espérer la mise au point de nouveaux vaccins plus efficients.
Des scientifiques de l'Université de Leicester et du Trinity College de Dublin ont montré pour la première fois que la pneumolysine, la toxine secrétée par le Streptococcus pneumoniae, déclenche une réponse immunitaire en activant un groupe récemment découvert de protéines, appelée inflammasome NLRP3. Une fois activé, l'inflammasome offre une protection contre l'infection causée par ce pathogène.
Les chercheurs démontrent dans un article publié dans la revue PLoS Pathogens que ce mécanisme fonctionne indépendamment des autres protéines décrites précédemment dans la réponse immunitaire - contrairement à un dogme dans le domaine. Il semble même que l'inflammasome NLRP3 soit essentielle à la réponse immunitaire contre l'infection et la toxine bactérienne un facteur clé de ce processus.
Cette découverte de la façon dont la toxine interagit avec le système immunitaire va permettre de concevoir de nouveaux vaccins, plus efficaces contre les diverses souches de streptocoques dont celles responsables des pneumonies, des septicémies ou des méningites.
« C'est une percée majeure dans notre compréhension de la réponse immunitaire à Streptococcus pneumoniae ; un agent pathogène humain d'importance mondiale, responsable de plus d'un million de décès infantiles par an et également principale cause de morbidité et de mortalité chez les personnes âgées pour les infections des voies respiratoires » se réjouit le Dr Aras Kadioglu, de l'Université de Leicester.
« Afin d'élaborer de meilleures vaccins contre le pneumocoque pour les très jeunes et les personnes âgées, il était essentiel de comprendre comment cette bactérie interagit avec le système immunitaire de l'hôte. Les découvertes décrites dans notre document représentent un grand pas vers cet objectif. »
Joël Ignasse
Sciences et Avenir.fr
12/11/2010
La découverte d’un mécanisme immunitaire activé par une toxine secrétée par la bactérie responsable des pneumonies, le streptocoque, laisse espérer la mise au point de nouveaux vaccins plus efficients.
Des scientifiques de l'Université de Leicester et du Trinity College de Dublin ont montré pour la première fois que la pneumolysine, la toxine secrétée par le Streptococcus pneumoniae, déclenche une réponse immunitaire en activant un groupe récemment découvert de protéines, appelée inflammasome NLRP3. Une fois activé, l'inflammasome offre une protection contre l'infection causée par ce pathogène.
Les chercheurs démontrent dans un article publié dans la revue PLoS Pathogens que ce mécanisme fonctionne indépendamment des autres protéines décrites précédemment dans la réponse immunitaire - contrairement à un dogme dans le domaine. Il semble même que l'inflammasome NLRP3 soit essentielle à la réponse immunitaire contre l'infection et la toxine bactérienne un facteur clé de ce processus.
Cette découverte de la façon dont la toxine interagit avec le système immunitaire va permettre de concevoir de nouveaux vaccins, plus efficaces contre les diverses souches de streptocoques dont celles responsables des pneumonies, des septicémies ou des méningites.
« C'est une percée majeure dans notre compréhension de la réponse immunitaire à Streptococcus pneumoniae ; un agent pathogène humain d'importance mondiale, responsable de plus d'un million de décès infantiles par an et également principale cause de morbidité et de mortalité chez les personnes âgées pour les infections des voies respiratoires » se réjouit le Dr Aras Kadioglu, de l'Université de Leicester.
« Afin d'élaborer de meilleures vaccins contre le pneumocoque pour les très jeunes et les personnes âgées, il était essentiel de comprendre comment cette bactérie interagit avec le système immunitaire de l'hôte. Les découvertes décrites dans notre document représentent un grand pas vers cet objectif. »
Joël Ignasse
Sciences et Avenir.fr
12/11/2010
ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Re: Actualités pour le concours 2011
Internats de réinsertion : le fonctionnement en question
Par Marie-Estelle Pech
16/11/2010 | Mise à jour : 10:28 Réagir
Les moyens et l'encadrement de ces établissements seront adaptés aux problèmes rencontrés, affirme le ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel.
Les incidents qui ont impliqué la semaine dernière des élèves difficiles de Seine-Saint-Denis placés dans deux établissements de réinsertion scolaire (ERS) à Portbail (Manche) et Craon (Mayenne) interrogent sur le fonctionnement de ces toutes nouvelles structures.
Six collégiens inscrits à l'internat de Portbail ont été renvoyés chez eux, ce week-end, après une altercation accompagnée d'insultes à l'encontre d'un garçon de café de la station balnéaire. Deux autres élèves avaient été préalablement renvoyés jeudi après avoir notamment cassé les vitres du véhicule d'un éducateur.
Ces jeunes, qui étaient hébergés dans un établissement autonome face à la mer appartenant à l'académie de Seine-Saint-Denis, ont été ramenés à Bobigny, selon le maire qui continue à soutenir «le projet sur le fond», à condition qu'il bénéficie «d'un encadrement beaucoup plus soutenu». Mardi dernier, ce sont également cinq jeunes de Seine-Saint-Denis qui ont été renvoyés de leur ERS après avoir molesté des élèves du collège Volney de Craon (Mayenne) dans lequel est situé l'internat.
Voulus par Nicolas Sarkozy, les ERS sont destinés à des jeunes en décrochage scolaire, exclus à répétition de leurs établissements, et âgés de 13 à 16 ans. Outre les cours classiques d'un collégien, ces élèves «perturbateurs» sont censés apprendre « le respect de l'autorité» dans un internat d'une petite quinzaine d'élèves, situé loin de leur environnement habituel, parfois dans de petites communes.
Dix ouvertures d'internats ont été annoncées par l'Éducation nationale. Ce dispositif expérimental concernerait pour l'instant une centaine d'élèves. Le premier ERS avait été inauguré en septembre dans le village de Saint-Dalmas-de-Tende, près de Nice, par Éric Ciotti, chargé de la sécurité à l'UMP.
Les incidents de la semaine dernière rappellent à maints égards ceux des centres éducatifs fermés à leurs débuts. Il y a sept ans, ces structures qui accueillent des jeunes placés sur décision judiciaire avaient dû affronter l'hostilité des communes lors de leur ouverture. Diverses dégradations ou agressions commises par des jeunes avaient également suscité l'émoi.
Projet «très ambitieux»
Structures originales, les ERS sont précisément censés former le maillon manquant entre les classes relais existant dans les collèges pour les élèves en échec scolaire et les centres éducatifs fermés. Luc Chatel a affirmé ce lundi que rien ne remettait en cause les ERS, un projet «très ambitieux». «Il faut que les choses s'organisent. J'ai réuni les responsables des ERS, pour faire le point sur ce sujet. Nous n'hésiterons pas à renforcer les moyens, là où c'est nécessaire. Nous l'avons fait à Craon, la semaine dernière», a-t-il déclaré ce lundi.
Les parents du collège Volney de Craon continuent néanmoins à faire de la résistance. Entre la moitié et les trois quarts d'entre eux n'ont pas envoyé leurs enfants à l'école ce lundi. Ils estiment ne pas avoir été entendus. «Nous n'avons rien obtenu à part un poste et demi supplémentaire d'encadrement, ce qui n'est pas suffisant», déplore Moïse Mounier, secrétaire de l'association des parents d'élèves. Les professeurs qui avaient exercé leur droit de retrait ont en revanche repris les cours.
Le figaro
Par Marie-Estelle Pech
16/11/2010 | Mise à jour : 10:28 Réagir
Les moyens et l'encadrement de ces établissements seront adaptés aux problèmes rencontrés, affirme le ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel.
Les incidents qui ont impliqué la semaine dernière des élèves difficiles de Seine-Saint-Denis placés dans deux établissements de réinsertion scolaire (ERS) à Portbail (Manche) et Craon (Mayenne) interrogent sur le fonctionnement de ces toutes nouvelles structures.
Six collégiens inscrits à l'internat de Portbail ont été renvoyés chez eux, ce week-end, après une altercation accompagnée d'insultes à l'encontre d'un garçon de café de la station balnéaire. Deux autres élèves avaient été préalablement renvoyés jeudi après avoir notamment cassé les vitres du véhicule d'un éducateur.
Ces jeunes, qui étaient hébergés dans un établissement autonome face à la mer appartenant à l'académie de Seine-Saint-Denis, ont été ramenés à Bobigny, selon le maire qui continue à soutenir «le projet sur le fond», à condition qu'il bénéficie «d'un encadrement beaucoup plus soutenu». Mardi dernier, ce sont également cinq jeunes de Seine-Saint-Denis qui ont été renvoyés de leur ERS après avoir molesté des élèves du collège Volney de Craon (Mayenne) dans lequel est situé l'internat.
Voulus par Nicolas Sarkozy, les ERS sont destinés à des jeunes en décrochage scolaire, exclus à répétition de leurs établissements, et âgés de 13 à 16 ans. Outre les cours classiques d'un collégien, ces élèves «perturbateurs» sont censés apprendre « le respect de l'autorité» dans un internat d'une petite quinzaine d'élèves, situé loin de leur environnement habituel, parfois dans de petites communes.
Dix ouvertures d'internats ont été annoncées par l'Éducation nationale. Ce dispositif expérimental concernerait pour l'instant une centaine d'élèves. Le premier ERS avait été inauguré en septembre dans le village de Saint-Dalmas-de-Tende, près de Nice, par Éric Ciotti, chargé de la sécurité à l'UMP.
Les incidents de la semaine dernière rappellent à maints égards ceux des centres éducatifs fermés à leurs débuts. Il y a sept ans, ces structures qui accueillent des jeunes placés sur décision judiciaire avaient dû affronter l'hostilité des communes lors de leur ouverture. Diverses dégradations ou agressions commises par des jeunes avaient également suscité l'émoi.
Projet «très ambitieux»
Structures originales, les ERS sont précisément censés former le maillon manquant entre les classes relais existant dans les collèges pour les élèves en échec scolaire et les centres éducatifs fermés. Luc Chatel a affirmé ce lundi que rien ne remettait en cause les ERS, un projet «très ambitieux». «Il faut que les choses s'organisent. J'ai réuni les responsables des ERS, pour faire le point sur ce sujet. Nous n'hésiterons pas à renforcer les moyens, là où c'est nécessaire. Nous l'avons fait à Craon, la semaine dernière», a-t-il déclaré ce lundi.
Les parents du collège Volney de Craon continuent néanmoins à faire de la résistance. Entre la moitié et les trois quarts d'entre eux n'ont pas envoyé leurs enfants à l'école ce lundi. Ils estiment ne pas avoir été entendus. «Nous n'avons rien obtenu à part un poste et demi supplémentaire d'encadrement, ce qui n'est pas suffisant», déplore Moïse Mounier, secrétaire de l'association des parents d'élèves. Les professeurs qui avaient exercé leur droit de retrait ont en revanche repris les cours.
Le figaro
Re: Actualités pour le concours 2011
Bonjours
Merci de mettre autant de fiche sa permet de bien reviser
mais je voulais savoir il faut apprendre par coeur les actualités pour le concours ou bien simplement lire pour se faire une idée general lors de l'oral
merci de votre reponse
Merci de mettre autant de fiche sa permet de bien reviser

mais je voulais savoir il faut apprendre par coeur les actualités pour le concours ou bien simplement lire pour se faire une idée general lors de l'oral
merci de votre reponse
