Résultats des écrits (Printemps 2011)
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités pour le concours 2011
Merci pour cet article très intéréssant.
Pour complèter je vous conseille l'émission C Dans l'Air"ces médicaments qui nous tuent":
http://www.youtube.com/watch?v=h4elWK8nBgE (la premiere partie)
On y apprend notamment "La stratégie Servier"
Le chiffre d'affaire du labo est 15% en France et donc 85 % à l'étranger: Europe de l'Est, Asie, Afrique.
Il leur fallait absolument garder l'AMM en France pour vendre leurs produits dans ces pays (peu importe que ça soit interdit en Italie et en Espagne) ou la législation est quasi inexistante.
Le laboratoire Servier, le labo qui vend des coupe-faims en Afrique.
Tout ça est scandaleux!!
Pour complèter je vous conseille l'émission C Dans l'Air"ces médicaments qui nous tuent":
http://www.youtube.com/watch?v=h4elWK8nBgE (la premiere partie)
On y apprend notamment "La stratégie Servier"
Le chiffre d'affaire du labo est 15% en France et donc 85 % à l'étranger: Europe de l'Est, Asie, Afrique.
Il leur fallait absolument garder l'AMM en France pour vendre leurs produits dans ces pays (peu importe que ça soit interdit en Italie et en Espagne) ou la législation est quasi inexistante.
Le laboratoire Servier, le labo qui vend des coupe-faims en Afrique.
Tout ça est scandaleux!!
ESI 2011-2014
Re: Actualités:Bilan de ce qui va changer en 2011
Merci beaucoup à vous 2 c’est très intéressant !
ESI 2012-2015 CRF Toulouse
dernière ligne droite
dernière ligne droite

Re: Actualités:Bilan de ce qui va changer en 2011
C'est vrai merci à vous c'est une très bonne idée 
Edit by Siaana : messages déplacés dans Actualités concours 2011

Edit by Siaana : messages déplacés dans Actualités concours 2011

IDE Promo 2011-2014

Re: ORAL DU CONCOURS IFSI
Hello ! Pour l'oral il n'y a pas de solution miracle.. Chaque oral se passe differement, le mieux est de rester soi-même, de bien argumenter pour la question de CG et de faire sentir au jury ta motivation! Il faut que le jury sente que tu es prêt à suivre cette formation riche en travail & en emotion ! Ne surtout pas trop se prendre la tête et arriver avec des idées toutes faites sur les pseudo questions que vont poser le jury car elles sont bien aléatoires, étranges et surprenantes ! Il y a d'ailleurs un topic sur les questions les plus surprenantes lors de l'oral! courage à toi !
IDE en réanimation chirurgicale
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Re: Actualités pour le concours 2011
Hépatite C : prédire la réussite du traitement
Des chercheurs français sont parvenus à mettre au point un test pronostiquant la réussite d’un traitement chez un patient atteint d’une hépatite C chronique. Ces travaux permettent aussi de mieux comprendre pourquoi la thérapie échoue chez la moitié des patients.
L’infection par le virus de l’hépatite C, transmis par voie sanguine, devient chronique chez plus de la moitié des personnes contaminées. La maladie peut évoluer vers une cirrhose et un cancer du foie. Aucun vaccin ne protège de cette hépatite. Un traitement associant deux médicaments (interféron et ribavirine) existe mais il échoue chez un grand nombre de patients (1). Des chercheurs ont identifié un marqueur permettant de prédire cet échec thérapeutique.
Leur étude, menée sur 50 patients, élucide un paradoxe. En effet, le marqueur en question est une protéine (IP10) connue pour attirer les lymphocytes T envoyés pour lutter spécifiquement contre le virus de l’hépatite C. Normalement, leur présence en grande quantité devrait aider l’organisme à se débarrasser du virus. Or la protéine IP10 a été détectée en quantité plus importante dans le sang des patients qui ne répondent pas au traitement.
Les équipes de Matthew Albert (Institut Pasteur) et de Stanislas Pol (Université Paris-Descartes/ Inserm) ont découvert qu’il s’agissait d’une forme plus courte de la protéine qui était en cause. Privée de deux acides aminés, la version courte ne peut plus faire correctement son travail de modulation de la réponse immunitaire.
Un test de pronostic va être développé par une société américaine (Rules-Based Medicine) et il sera commercialisé auprès des hôpitaux avant le mois de juin, indique l’Inserm.
Une fois l’échec pronostiqué, que faire? L’association interféron-ribavirine est aujourd’hui le traitement de référence. Les alternatives arrivent tout juste en France : les inhibiteurs de protéase (telaprevir et boceprevir) devraient obtenir une autorisation de mise sur le marché d’ici un an, précise Stanislas Pol, et dès ce mois-ci ils pourront être prescrits à des patients en échec thérapeutique dans le cadre d’une ATU (autorisation temporaire d'utilisation).
L’équipe de Stanislas Pol explore une autre piste consistant à réduire la quantité de la protéine IP10 courte chez les patients en ciblant l’enzyme qui permet à cette protéine de se former. Un protocole est en cours sur des patients.
Avec la mise en place des traitements alternatifs, ce test de pronostic devrait éviter de faire suivre à des patients une thérapie aux effets secondaires lourds sans chance de guérison.
Ces travaux sont publiés dans le Journal of Clinical Investigation.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
06/01/11
(1) Plusieurs génotypes (ou ‘souches’) du VHC existent. Le plus commun en France est le Génotype 1, présente chez 55% des personnes souffrant d’une hépatite C chronique. Le traitement échoue chez la moitié de ces patients.
Des chercheurs français sont parvenus à mettre au point un test pronostiquant la réussite d’un traitement chez un patient atteint d’une hépatite C chronique. Ces travaux permettent aussi de mieux comprendre pourquoi la thérapie échoue chez la moitié des patients.
L’infection par le virus de l’hépatite C, transmis par voie sanguine, devient chronique chez plus de la moitié des personnes contaminées. La maladie peut évoluer vers une cirrhose et un cancer du foie. Aucun vaccin ne protège de cette hépatite. Un traitement associant deux médicaments (interféron et ribavirine) existe mais il échoue chez un grand nombre de patients (1). Des chercheurs ont identifié un marqueur permettant de prédire cet échec thérapeutique.
Leur étude, menée sur 50 patients, élucide un paradoxe. En effet, le marqueur en question est une protéine (IP10) connue pour attirer les lymphocytes T envoyés pour lutter spécifiquement contre le virus de l’hépatite C. Normalement, leur présence en grande quantité devrait aider l’organisme à se débarrasser du virus. Or la protéine IP10 a été détectée en quantité plus importante dans le sang des patients qui ne répondent pas au traitement.
Les équipes de Matthew Albert (Institut Pasteur) et de Stanislas Pol (Université Paris-Descartes/ Inserm) ont découvert qu’il s’agissait d’une forme plus courte de la protéine qui était en cause. Privée de deux acides aminés, la version courte ne peut plus faire correctement son travail de modulation de la réponse immunitaire.
Un test de pronostic va être développé par une société américaine (Rules-Based Medicine) et il sera commercialisé auprès des hôpitaux avant le mois de juin, indique l’Inserm.
Une fois l’échec pronostiqué, que faire? L’association interféron-ribavirine est aujourd’hui le traitement de référence. Les alternatives arrivent tout juste en France : les inhibiteurs de protéase (telaprevir et boceprevir) devraient obtenir une autorisation de mise sur le marché d’ici un an, précise Stanislas Pol, et dès ce mois-ci ils pourront être prescrits à des patients en échec thérapeutique dans le cadre d’une ATU (autorisation temporaire d'utilisation).
L’équipe de Stanislas Pol explore une autre piste consistant à réduire la quantité de la protéine IP10 courte chez les patients en ciblant l’enzyme qui permet à cette protéine de se former. Un protocole est en cours sur des patients.
Avec la mise en place des traitements alternatifs, ce test de pronostic devrait éviter de faire suivre à des patients une thérapie aux effets secondaires lourds sans chance de guérison.
Ces travaux sont publiés dans le Journal of Clinical Investigation.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
06/01/11
(1) Plusieurs génotypes (ou ‘souches’) du VHC existent. Le plus commun en France est le Génotype 1, présente chez 55% des personnes souffrant d’une hépatite C chronique. Le traitement échoue chez la moitié de ces patients.
ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
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- cristalia-cinderella
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Re: Actualités pour le concours 2011
DMLA sèche : un essai thérapeutique pour bientôt
La forme sèche de la dégénérescence maculaire liée à l’âge n’a pas pour l’instant pas de traitement. 800 000 personnes sont atteintes en France.
La dégénérescence maculaire liée à l’âge est une pathologie oculaire pouvant entrainer la cécité qui touche essentiellement les séniors. Elle détruit peu à peu le centre de la rétine et elle existe sous deux grandes formes, la forme humide à évolution rapide et la forme sèche plus lente mais aussi destructrice.
Les thérapies existent pour stopper l'évolution de la forme humide (200 000 personnes) mais rien n'existait contre la forme sèche qui affecte la vie et le quotidien de 800 000 personnes.
D’où l’importance de cet essai de traitement de la dégénérescence maculaire sèche à l'aide de cellules souches sur des personnes âgées que vient d’autoriser le FDA, l’agence américaine du médicament.
C’est la société ACT, Advanced Cell Technology, qui le conduira très prochainement. Cette même socitét avit déjà reçu l’autorisation de tester un traitement pour combattre la maladie de Stargardt. Cette forme de rétinopathie pigmentaire dont les effets visuels sont comparables à la DMLA se déclare durant l'enfance ou l'adolescence.
Malgré tous les espoirs suscités par cet essai, un traitement courant de la DMLA sèche ne sera pas commercialisé avant de nombreuses.années. De même la forme humide de la maladie n’est que freinée par les médicaments actuels. Le dépistage précoce des premières atteintes est donc primordial afin retarder au maximum son évolution.
J.I.
Sciences et avenir.fr
07/01/2011
La forme sèche de la dégénérescence maculaire liée à l’âge n’a pas pour l’instant pas de traitement. 800 000 personnes sont atteintes en France.
La dégénérescence maculaire liée à l’âge est une pathologie oculaire pouvant entrainer la cécité qui touche essentiellement les séniors. Elle détruit peu à peu le centre de la rétine et elle existe sous deux grandes formes, la forme humide à évolution rapide et la forme sèche plus lente mais aussi destructrice.
Les thérapies existent pour stopper l'évolution de la forme humide (200 000 personnes) mais rien n'existait contre la forme sèche qui affecte la vie et le quotidien de 800 000 personnes.
D’où l’importance de cet essai de traitement de la dégénérescence maculaire sèche à l'aide de cellules souches sur des personnes âgées que vient d’autoriser le FDA, l’agence américaine du médicament.
C’est la société ACT, Advanced Cell Technology, qui le conduira très prochainement. Cette même socitét avit déjà reçu l’autorisation de tester un traitement pour combattre la maladie de Stargardt. Cette forme de rétinopathie pigmentaire dont les effets visuels sont comparables à la DMLA se déclare durant l'enfance ou l'adolescence.
Malgré tous les espoirs suscités par cet essai, un traitement courant de la DMLA sèche ne sera pas commercialisé avant de nombreuses.années. De même la forme humide de la maladie n’est que freinée par les médicaments actuels. Le dépistage précoce des premières atteintes est donc primordial afin retarder au maximum son évolution.
J.I.
Sciences et avenir.fr
07/01/2011
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Stage S1 : long séjour en gériatrie
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Re: Actualités pour le concours 2011
Le Champix, médicament de sevrage tabagique, accusé de provoquer des états suicidaires
LEMONDE.FR avec AFP | 07.01.11 | 08h30
Plus de 1 200 plaintes ont été déposées aux Etats-Unis contre les effets secondaires du Champix, un médicament de sevrage tabagique de Pfizer accusé d'entraîner des états suicidaires, voire des passages à l'acte.
Autorisé sur le marché américain en 2006, et français en 2007.
En France, la revue médicale Prescrire constatait dès le début 2008 que les notifications d'effets indésirables s'accumulaient sur le médicament et relayait l'inquiétude de la Food and Drug Administration (FDA) qui mettait en cause la varénicline "dans la survenue de pensées suicidaires et de comportements suicidaires occasionnels".
Le principal avocat des plaignants, Ernest Cory, a assuré s'attendre encore au dépôt d'"un millier d'autres" plaintes pour "négligence" contre le laboratoire pharmaceutique américain Pfizer.
"La plupart des cas présentés impliquent des problèmes neurologiques: suicides, tentatives de suicide et trous de mémoire". Parmi les 1 200 plaintes déjà déposées, "bien plus d'une centaine de suicides réussis". "60 % des plaintes parlent de tentatives de suicide ou de suicides réussis"
Le laboratoire Pfizer a estimé qu'"il n'existe pas de preuve scientifique que le Champix ait provoqué les accidents neurologiques rapportés par les plaignants". "Le Champix est un traitement efficace pour de nombreux fumeurs qui souhaitent arrêter et nous avons l'intention de défendre ce médicament utile", a ajouté Victoria Davis, porte-parole du laboratoire.
L'éventualité d'un accord financier global entre Pfizer et les plaignants — tel que celui conclu par Merck dans le dossier du Vioxx, un anti-inflammatoire à l'origine de dizaines de milliers de crises cardiaques —, est envisageable, même si M. Cory a assuré dans l'immédiat "ne rien en savoir".
Si les plaignants obtiennent gain de cause en justice, il est également possible que la FDA, qui a déjà exigé l'imposition d'avertissements stricts sur les boîtes de Champix, décide à terme de retirer le médicament du marché.
LEMONDE.FR avec AFP | 07.01.11 | 08h30
Plus de 1 200 plaintes ont été déposées aux Etats-Unis contre les effets secondaires du Champix, un médicament de sevrage tabagique de Pfizer accusé d'entraîner des états suicidaires, voire des passages à l'acte.
Autorisé sur le marché américain en 2006, et français en 2007.
En France, la revue médicale Prescrire constatait dès le début 2008 que les notifications d'effets indésirables s'accumulaient sur le médicament et relayait l'inquiétude de la Food and Drug Administration (FDA) qui mettait en cause la varénicline "dans la survenue de pensées suicidaires et de comportements suicidaires occasionnels".
Le principal avocat des plaignants, Ernest Cory, a assuré s'attendre encore au dépôt d'"un millier d'autres" plaintes pour "négligence" contre le laboratoire pharmaceutique américain Pfizer.
"La plupart des cas présentés impliquent des problèmes neurologiques: suicides, tentatives de suicide et trous de mémoire". Parmi les 1 200 plaintes déjà déposées, "bien plus d'une centaine de suicides réussis". "60 % des plaintes parlent de tentatives de suicide ou de suicides réussis"
Le laboratoire Pfizer a estimé qu'"il n'existe pas de preuve scientifique que le Champix ait provoqué les accidents neurologiques rapportés par les plaignants". "Le Champix est un traitement efficace pour de nombreux fumeurs qui souhaitent arrêter et nous avons l'intention de défendre ce médicament utile", a ajouté Victoria Davis, porte-parole du laboratoire.
L'éventualité d'un accord financier global entre Pfizer et les plaignants — tel que celui conclu par Merck dans le dossier du Vioxx, un anti-inflammatoire à l'origine de dizaines de milliers de crises cardiaques —, est envisageable, même si M. Cory a assuré dans l'immédiat "ne rien en savoir".
Si les plaignants obtiennent gain de cause en justice, il est également possible que la FDA, qui a déjà exigé l'imposition d'avertissements stricts sur les boîtes de Champix, décide à terme de retirer le médicament du marché.
Re: Actualités pour le concours 2011
salut tout le monde nouvelle sur ce forum j'aurai aimé savoir les gros sujets de l'actu qui vous a le plus marqué
Re: Actualités pour le concours 2011
Salut,
Je suis en terminal L et j'aimerai faire une année de remise à niveau scientifique afin d'entrer en fac de médecine. Mais comme je ne sais pas si je vais être admise je me demandais si je pouvais passer le concours d'entrée au cas ou je serai refuser. est ce possible ?
Ou faire cette année de remise à niveau et si à la fin de l'année je trouve cela trop dur me re diriger vers l'école d'infirmière. Mais dans ce cas est ce que je dois repasser le concours ?
Merci d'avance
Je suis en terminal L et j'aimerai faire une année de remise à niveau scientifique afin d'entrer en fac de médecine. Mais comme je ne sais pas si je vais être admise je me demandais si je pouvais passer le concours d'entrée au cas ou je serai refuser. est ce possible ?
Ou faire cette année de remise à niveau et si à la fin de l'année je trouve cela trop dur me re diriger vers l'école d'infirmière. Mais dans ce cas est ce que je dois repasser le concours ?
Merci d'avance
- cristalia-cinderella
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Re: Actualités pour le concours 2011
Si tu réussit le concours et que tu décide de ne pas entrer à l'ifsi où tu as été reçu, tu devras repasser le concours. Tu peux aussi faire une année de report si tu as le concours.BoBy27 a écrit :Salut,
Je suis en terminal L et j'aimerai faire une année de remise à niveau scientifique afin d'entrer en fac de médecine. Mais comme je ne sais pas si je vais être admise je me demandais si je pouvais passer le concours d'entrée au cas ou je serai refuser. est ce possible ?
Ou faire cette année de remise à niveau et si à la fin de l'année je trouve cela trop dur me re diriger vers l'école d'infirmière. Mais dans ce cas est ce que je dois repasser le concours ?
Merci d'avance
Mais infirmier n'est pas "une roue de secoure". Infirmier et médecin, c'est pas pareil !
ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
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- Stefany13
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Re: Actualités pour le concours 2011
Encore appelé marijuana thérapeutique, marijuana médicale ou cannabis médical, le cannabis Sativa (désignation botanique du Chanvre) est aujourd'hui PRESCRIT dans de nombreux pays notamment pour ses vertues antiémétiques (= contre les vomissements).
Canada, Belgique, Royaume Uni, Nouvelle Zélande, Pays Bas, Australie, Espagne ou encore 14 Etats des USA sont aujourd'hui de fervents usagers de cannabis à visée purement médicale. La distribution se fait dans un cadre bien précis, sur ordonnance ou sur confirmation du diagnostic médical selon les pays.
Il va sans dire que la France est complètement en dehors de ce genre de système de soins : "Les lois concernant les drogues interdisent le cannabis depuis 1925 (Convention de Genève / Convention de l'ONU 1961). Celui-ci a été retiré de la pharmacopée française depuis 1953. Sa prohibition n'a pas évoluée depuis. Son usage, importation, vente, transport et production sont strictement interdits par la loi. Ainsi, le cannabis, ainsi que ses dérivés à base de cannabinoïdes (naturels ou de synthèse), ne sont pas autorisés pour usage médical en France." (WIKIPEDIA)
En ce qui concerne les autres pays précités, l'Association Internationale pour le Cannabis médicale
est en charge de répertorier les différentes applications thérapeutiques du cannabis. C'est ainsi que l'ont retrouve dans cette liste :
Nausées et vomissements
Anorexie et cachexie
Spasmes
Troubles du mouvement
Douleurs
Glaucome
Épilepsie
Asthme
Dépendance et état de manque
Symptômes psychiatriques
Maladies auto-immunes et inflammations
...
Très souvent utilisé dans les maladies chroniques évolutives, on lui confère des vertues analgésiques, relaxantes et sédatives, anti spamodiques et antiémétiques, anti inflammatoires, anti dépressives ou encore stimulatrice d'appétit très recherchées et appréciées des utilisateurs.
Déjà en proie des scientifiques depuis les années 90, le cannabis médical n'a pas fini de faire parler de lui. Certains lui cherchent même d'ors et déjà de nouvelles indications médicales...A suivre...
Esi 1ère année
- cristalia-cinderella
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Re: Actualités pour le concours 2011
Vaccination et autisme: histoire d'un faux
La fabrication d'un faux: c'est cela que relate un journaliste britannique qui a enquêté sur le travail d'Andrew Wakefield, celui qui en 1998 accusait le vaccin contre la rougeole d'augmenter le risque d'autisme chez les enfants. Une histoire étonnante.
La publication en 1998 d’une étude liant la vaccination ROR avec l’autisme a durablement marqué les esprits, faisant baisser dans certains pays le taux de vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole. Dans une série publiée par le British Medical Journal, un journaliste qui enquête depuis des années sur cette affaire de santé publique démontre comment l’auteur principal de l’étude, le Britannique Andrew Wakefield, a véritablement fabriqué ses résultats pour parvenir à établir un lien entre la vaccination ROR et un nouveau syndrome associant troubles intestinaux et problèmes de développement chez l’enfant.
Rétraction en deux temps
Certes, l’article publié par Wakefield dans le Lancet a été officiellement retiré l’année dernière par l’éditeur du fameux journal médical, après une première rétractation des autres signataires en 2004. Wakefield et un autre auteur, Wake-Smith, ont été interdits d’exercice de la médecine en Grande-Bretagne. De nombreuses études ont montré que les résultats n’étaient pas reproductibles et que l’hypothèse d’une épidémie de cas d’autisme liée à la vaccination n’était étayée par aucune donnée.
Malgré cela, lire le premier épisode de la série écrite par le journaliste Brian Deer est édifiant. Il charge encore plus lourdement Andrew Wakefield que la commission d’enquête du Conseil de l’ordre des médecins britannique, montrant comment celui qui exerçait au Royal Free Hospital de Londres a tordu et falsifié les données.
Conflit d’intérêt
A la source, il y a un conflit d’intérêt majeur. Deux ans avant la publication du papier, Wakefield avait été embauché par un avocat, Richard Barr, pour préparer un procès contre des fabricants du vaccin contre la rougeole. La plupart des coauteurs de l’étude l’ignorent. Avant même le début de l’étude, les deux hommes expliquaient dans un document que des enfants vaccinés souffraient d’un syndrome d’entérocolite autistique. Le travail de Wakefield associe des problèmes intestinaux avec un autisme dit "régressif".
Le recrutement des 12 enfants concernés par l’étude ne respecte pas les règles éthiques en vigueur (ce qui a en partie motivé la rétraction par The Lancet). De son côté Brian Deer relate que certains parents sont orientés vers le service de Wakefield par des militants anti-vaccination.
Description médicale modifiée
Vient ensuite la distorsion des données : en comparant la description de cas dans l’étude avec les dossiers médicaux des enfants que le Conseil de l’ordre s’est procurés, Deer montre que les faits sont altérés. Des problèmes antérieurs à la vaccination ne sont pas rapportés ; les délais avant l'apparition des symptômes sont modifiés. Le papier ne précise pas non plus que deux garçons sont frères et que l’un a un syndrome d’Asperger (une forme d’autisme), etc..
Quant au délai moyen entre le vaccin et l’apparition des symptômes, il change au fil des versions de l’article. De quatre mois maximum d’après les rapports des parents, il passe à 56 jours (en ne tenant compte que d’un certain nombre de cas), puis à 14 jours, puis finalement à 6,3 jours pour la version publiée. Selon Brian Deer, c’est Wakefield qui finalise l’article, sans que les co-auteurs aient la main sur le résultat final.
Questions
Cette affaire suscite de nombreuses questions. On peut se demander comment 12 co-auteurs ont laissé faire Wakefield. Comment ce papier, d’emblée marqué par des failles méthodologiques et la petitesse de sa cohorte, a pu passer le filtre de la relecture par les pairs d’une revue comme The Lancet. On peut s’interroger sur le temps et l’argent investis par d’autres à tenter de reproduire ou de vérifier ces conclusions (cf cette synthèse en français). Et sur les conséquences, en termes de santé publique, sur la baisse du nombre d’enfants vaccinés suite aux inquiétudes profondes créées par l’étude de Wakefield.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
07/01/11
La fabrication d'un faux: c'est cela que relate un journaliste britannique qui a enquêté sur le travail d'Andrew Wakefield, celui qui en 1998 accusait le vaccin contre la rougeole d'augmenter le risque d'autisme chez les enfants. Une histoire étonnante.
La publication en 1998 d’une étude liant la vaccination ROR avec l’autisme a durablement marqué les esprits, faisant baisser dans certains pays le taux de vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole. Dans une série publiée par le British Medical Journal, un journaliste qui enquête depuis des années sur cette affaire de santé publique démontre comment l’auteur principal de l’étude, le Britannique Andrew Wakefield, a véritablement fabriqué ses résultats pour parvenir à établir un lien entre la vaccination ROR et un nouveau syndrome associant troubles intestinaux et problèmes de développement chez l’enfant.
Rétraction en deux temps
Certes, l’article publié par Wakefield dans le Lancet a été officiellement retiré l’année dernière par l’éditeur du fameux journal médical, après une première rétractation des autres signataires en 2004. Wakefield et un autre auteur, Wake-Smith, ont été interdits d’exercice de la médecine en Grande-Bretagne. De nombreuses études ont montré que les résultats n’étaient pas reproductibles et que l’hypothèse d’une épidémie de cas d’autisme liée à la vaccination n’était étayée par aucune donnée.
Malgré cela, lire le premier épisode de la série écrite par le journaliste Brian Deer est édifiant. Il charge encore plus lourdement Andrew Wakefield que la commission d’enquête du Conseil de l’ordre des médecins britannique, montrant comment celui qui exerçait au Royal Free Hospital de Londres a tordu et falsifié les données.
Conflit d’intérêt
A la source, il y a un conflit d’intérêt majeur. Deux ans avant la publication du papier, Wakefield avait été embauché par un avocat, Richard Barr, pour préparer un procès contre des fabricants du vaccin contre la rougeole. La plupart des coauteurs de l’étude l’ignorent. Avant même le début de l’étude, les deux hommes expliquaient dans un document que des enfants vaccinés souffraient d’un syndrome d’entérocolite autistique. Le travail de Wakefield associe des problèmes intestinaux avec un autisme dit "régressif".
Le recrutement des 12 enfants concernés par l’étude ne respecte pas les règles éthiques en vigueur (ce qui a en partie motivé la rétraction par The Lancet). De son côté Brian Deer relate que certains parents sont orientés vers le service de Wakefield par des militants anti-vaccination.
Description médicale modifiée
Vient ensuite la distorsion des données : en comparant la description de cas dans l’étude avec les dossiers médicaux des enfants que le Conseil de l’ordre s’est procurés, Deer montre que les faits sont altérés. Des problèmes antérieurs à la vaccination ne sont pas rapportés ; les délais avant l'apparition des symptômes sont modifiés. Le papier ne précise pas non plus que deux garçons sont frères et que l’un a un syndrome d’Asperger (une forme d’autisme), etc..
Quant au délai moyen entre le vaccin et l’apparition des symptômes, il change au fil des versions de l’article. De quatre mois maximum d’après les rapports des parents, il passe à 56 jours (en ne tenant compte que d’un certain nombre de cas), puis à 14 jours, puis finalement à 6,3 jours pour la version publiée. Selon Brian Deer, c’est Wakefield qui finalise l’article, sans que les co-auteurs aient la main sur le résultat final.
Questions
Cette affaire suscite de nombreuses questions. On peut se demander comment 12 co-auteurs ont laissé faire Wakefield. Comment ce papier, d’emblée marqué par des failles méthodologiques et la petitesse de sa cohorte, a pu passer le filtre de la relecture par les pairs d’une revue comme The Lancet. On peut s’interroger sur le temps et l’argent investis par d’autres à tenter de reproduire ou de vérifier ces conclusions (cf cette synthèse en français). Et sur les conséquences, en termes de santé publique, sur la baisse du nombre d’enfants vaccinés suite aux inquiétudes profondes créées par l’étude de Wakefield.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
07/01/11
Dernière modification par cristalia-cinderella le 08 janv. 2011 16:24, modifié 1 fois.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Mediator: ouverture d'une enquête préliminaire
Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur ce médicament accusé d'avoir entraîné de nombreux décès. Des dizaines de plaintes vont suivre.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur le médicament Mediator accusé d'avoir entraîné de graves problèmes cardiaques et de nombreux décès.
L'enquête a été décidée "avant les premières plaintes, à la suite des révélations parues dans la presse" à propos du Mediator, a ajouté cette source, précisant qu'à l'heure actuelle "une dizaine de plaintes ont été déposées" à Paris.
L'enquête, qui a été confiée aux gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp), a été ouverte en décembre, a précisé cette source, confirmant une information parue dans Le Parisien.
Fin novembre, le parquet de Paris avait demandé à l'Oclaesp un premier rapport sur le médicament. Par ailleurs, l'Inspection générale des affaires sociales (Igas, dépendant du ministère de la Santé) doit également rendre un rapport à la mi-janvier.
Le Mediator, un médicament fabriqué par les laboratoires Servier, destiné aux diabétiques en surpoids et largement détourné comme coupe-faim, a été commercialisé en France de 1976 à novembre 2009, date de son retrait du marché.
Il est accusé d'avoir causé de graves problèmes cardiaques et pourrait être responsable de 500 à 2000 décès, selon les estimations réalisées pour l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
Ce ne sont que trois morts, pour le patron du labo
Des informations ont également été demandées à l'Afssaps sur le nombre et la nature des plaintes qui se sont multipliées à Paris, où une association bordelaise de victimes présumées du Mediator doit déposer mardi 110 plaintes pour blessures et homicides involontaires.
Cinq cents nouvelles plaintes, de plaignants répartis "dans toute la France", seront déposées "avant la fin du mois" de janvier, selon l'association.
Théoriquement, c'était le tribunal de Nanterre qui devait être saisi, le siège des laboratoires Servier étant dans les Hauts-de-Seine. Mais le procureur de la République de Nanterre, Philippe Courroye, a choisi de se dessaisir au profit du parquet de Paris, "les procédures étant potentiellement nombreuses".
Jacques Servier, le patron du groupe éponyme, a récemment démenti l'ampleur des décès attribués au Mediator. "500 est un très beau chiffre marketing, mais il ne s'agit que de 3 morts", a-t-il déclaré lors de ses voeux au personnel.
Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, s'est dit "stupéfait" par ces propos".
En décembre, le président Nicolas Sarkozy avait pour sa part demandé "la transparence la plus totale" sur l'affaire de ce médicament qu'ont pris 5 millions de Français durant 30 ans.
L'express.fr
Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur ce médicament accusé d'avoir entraîné de nombreux décès. Des dizaines de plaintes vont suivre.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur le médicament Mediator accusé d'avoir entraîné de graves problèmes cardiaques et de nombreux décès.
L'enquête a été décidée "avant les premières plaintes, à la suite des révélations parues dans la presse" à propos du Mediator, a ajouté cette source, précisant qu'à l'heure actuelle "une dizaine de plaintes ont été déposées" à Paris.
L'enquête, qui a été confiée aux gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp), a été ouverte en décembre, a précisé cette source, confirmant une information parue dans Le Parisien.
Fin novembre, le parquet de Paris avait demandé à l'Oclaesp un premier rapport sur le médicament. Par ailleurs, l'Inspection générale des affaires sociales (Igas, dépendant du ministère de la Santé) doit également rendre un rapport à la mi-janvier.
Le Mediator, un médicament fabriqué par les laboratoires Servier, destiné aux diabétiques en surpoids et largement détourné comme coupe-faim, a été commercialisé en France de 1976 à novembre 2009, date de son retrait du marché.
Il est accusé d'avoir causé de graves problèmes cardiaques et pourrait être responsable de 500 à 2000 décès, selon les estimations réalisées pour l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
Ce ne sont que trois morts, pour le patron du labo
Des informations ont également été demandées à l'Afssaps sur le nombre et la nature des plaintes qui se sont multipliées à Paris, où une association bordelaise de victimes présumées du Mediator doit déposer mardi 110 plaintes pour blessures et homicides involontaires.
Cinq cents nouvelles plaintes, de plaignants répartis "dans toute la France", seront déposées "avant la fin du mois" de janvier, selon l'association.
Théoriquement, c'était le tribunal de Nanterre qui devait être saisi, le siège des laboratoires Servier étant dans les Hauts-de-Seine. Mais le procureur de la République de Nanterre, Philippe Courroye, a choisi de se dessaisir au profit du parquet de Paris, "les procédures étant potentiellement nombreuses".
Jacques Servier, le patron du groupe éponyme, a récemment démenti l'ampleur des décès attribués au Mediator. "500 est un très beau chiffre marketing, mais il ne s'agit que de 3 morts", a-t-il déclaré lors de ses voeux au personnel.
Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, s'est dit "stupéfait" par ces propos".
En décembre, le président Nicolas Sarkozy avait pour sa part demandé "la transparence la plus totale" sur l'affaire de ce médicament qu'ont pris 5 millions de Français durant 30 ans.
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ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
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Re: Dans quels IFSI passez-vous vos concours ?
pour le concours rien n'est centralisé !Choubidou60 a écrit :Donc en fait il faut que je me renseigne auprès de chaque IFSI pour connaitre le montant de l'inscription???
c'est d'ailleurs inadmissible !
chaque IFSI organise son concours et fait payer !
c'est la seule filière où je vois ça : les écoles de commerces ont des concours communs, les professeurs des écoles un concours communs par régions, les écoles d'ingénieurs des concours communs au niveau national, les écoles d'agro ont un concours communs !!!!!!!!!!!!!!
sur bourges l'inscription au concours est de 103€ !
j'ai lu que certains ne passaient qu'un seul concours pour des raisons financières, en tant que maman (c'est ma fille qui tente le concours) je trouve ça anormal, il y a une sélection par l'argent !!!!!!!!!!!!!!
Si vous avez 5 mn merci de donner votre avis :
http://www.infirmiers.com/forum/mention-tres-bien-au-bac-et-ifsi-t111942.html
http://www.infirmiers.com/forum/mention-tres-bien-au-bac-et-ifsi-t111942.html