Résultats des écrits (Printemps 2011)
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
-
- Messages : 5
- Inscription : 01 mars 2011 16:06
Re: Dans quels IFSI passez-vous vos concours ?
Étrangement moi je redoute bien plus l'épreuve de rédaction, je lis mes cours mais les définitions ne rentrent pas et j'ai peur d'être démunie face aux questions et de ne pas amener suffisamment de connaissances personnelles.
Pour ce qui concerne les tests psychotechniques, je redoute surtout les maths pures et dures... Là, ça va coincer !
Je me suis préparée seule avec des livres, donc je n'ai aucune idée du niveau global des candidats par rapport à ceux qui font une prépa privée par exemple.
Et toi, tu en as fait une ? Tu es originaire d'où ?
Pour ce qui concerne les tests psychotechniques, je redoute surtout les maths pures et dures... Là, ça va coincer !
Je me suis préparée seule avec des livres, donc je n'ai aucune idée du niveau global des candidats par rapport à ceux qui font une prépa privée par exemple.
Et toi, tu en as fait une ? Tu es originaire d'où ?
-
- Messages : 10
- Inscription : 15 déc. 2010 18:21
Re: Dans quels IFSI passez-vous vos concours ?
Pour moi ce sera :
Agen 16-3
Auch 24-3
Montauban 30-3
Pas évident de réviser seule .....
Bonne chance à tous et a toutes....
Agen 16-3
Auch 24-3
Montauban 30-3
Pas évident de réviser seule .....
Bonne chance à tous et a toutes....
AGEN 16/3
AUCH 24/3
MONTAUBAN 30/3
Je le veux !!!!!!
AUCH 24/3
MONTAUBAN 30/3
Je le veux !!!!!!
-
- Messages : 13
- Inscription : 18 juin 2010 10:10
Re: Dans quels IFSI passez-vous vos concours ?
bonjour tout le monde,
je passe le concours dans les ardennes, IFSI charleville-mézières le 30 mars.
y'a-t-il d'autres personnes?
je passe le concours dans les ardennes, IFSI charleville-mézières le 30 mars.
y'a-t-il d'autres personnes?
Re: Dans quels IFSI passez-vous vos concours ?
Salut Auré.Sahyann alors je suis de cahors et je n'ai pas fait de prépa, j'ai arrété mes études donc j'ai consacré mon année à la préparation du concours à la maison mais ce n'étais pas évident j'ai vraiment commencé à réviser il y a à peine un mois. Lorsqu'on est seule on trouve toujours autre chose à faire ou on se dit qu'on aura le temps mais bon en ce qui concerne la culture G j'enregistre les cours sur mon lecteur mp3 c'est plus facile pour moi des les apprendre de cette façon.
Re: Actualités pour le concours 2011
Voici ma première actu :
Inégalités entre les sexes et VIH/sida
Bien qu'au niveau mondial il y ait à peu près autant de femmes que d'hommes qui souffrent du VIH, les chiffres globaux cachent des différences considérables quant à ce que la maladie implique pour les hommes et les femmes.
Certaines de ces différences sont dues à des particularités biologiques, mais dans la plupart des cas elles résultent de normes définies par la société.
Les femmes sont probablement plus susceptibles d'être infectées par le VIH au cours de n'importe quel genre de rapports sexuels que les hommes en raison de facteurs biologiques – les zones de muqueuses exposées durant les rapports sexuels sont plus étendues chez les femmes que chez les hommes; plus grande quantité de fluides transférés par l'homme que par la femme; plus forte teneur en virus des fluides sexuels transmis par les hommes; et des microdéchirures des tissus du vagin (ou du rectum) peuvent être causées par la pénétration sexuelle. Les jeunes femmes sont plus particulièrement susceptibles d'être infectées.
Les normes de genre peuvent aussi avoir un impact sur la transmission du VIH. Dans bien des régions, par exemple, les normes de genre permettent aux hommes d'avoir plus de partenaires sexuels que les femmes. À cause des facteurs biologiques mentionnés plus haut, cela signifie que dans bien des régions où les rapports hétérosexuels sont le principal mode de transmission du VIH, les taux d'infection sont beaucoup plus élevés parmi les jeunes femmes que parmi les jeunes hommes.
Les relations sexuelles forcées, que trop de femmes (et certains hommes) subissent à un moment ou un autre de leur vie, peuvent même accroître les risques de transmission du VIH, elles provoquent souvent des traumatismes et des déchirures de tissus.
Les femmes ne sont parfois pas bien informées du lien qui existe entre la sexualité et l'épidémie du VIH/sida parce qu'elles ne sont pas "censées" avoir une bonne connaissance de la sexualité; les hommes ne sont parfois pas bien informés non plus car ils sont "censés" tout savoir sur la sexualité.
Les femmes souhaitent souvent que leurs partenaires utilisent des préservatifs (ou ne cherchent pas à avoir de rapports sexuels) mais elles n'ont pas le pouvoir d'imposer leur point de vue.
Par crainte de violence et/ou d'abandon, les femmes (qui sont souvent plus vulnérables que les hommes pour des raisons sociales, économiques et physiques) ne souhaitent parfois pas savoir si elles sont infectées par le VIH et/ou dire à leur partenaire qu'elles sont touchées par le VIH si les résultats de test sont positifs.
Les membres du sexe féminin d'une famille se chargent déjà de la majeure partie des soins que requièrent les proches touchés par le VIH, et des personnes pour lesquelles le sida a encore d'autres conséquences négatives, tels que les orphelins. Les systèmes de soins de santé (et peut-être tout particulièrement ceux qui sont l'objet de réformes visant à réduire les coûts) peuvent accroître ce fardeau qui repose sur les femmes en comptant de plus en plus sur ce genre de soins de santé non rémunérés, en partant du principe que ce rôle incombe "naturellement" aux femmes.
Les efforts de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant ne permettront peut-être pas d'obtenir les résultats escomptés s'ils ne sont pas centrés sur les femmes et leur rôle biologique dans la transmission de la maladie. En plus de leur rôle de père, beaucoup d'hommes contrôlent les finances de la famille et l'accès des femmes aux soins de santé.
Si l'on ne parvient pas à impliquer les hommes, les femmes ne seront pas en mesure de tirer profit des programmes de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant, même si elles sont personnellement convaincues de l'utilité de tels programmes. De plus si ces programmes ne traitent les femmes qu'en tant que mères, et pas aussi en tant que personnes qui ont besoin de soins à titre individuel, ils pourraient violer les droits de l'homme et des femmes et ne pas arriver à attirer autant de participants que possible.
Pris sur : http://www.who.int/gender/hiv_aids/fr/index.html
En espérant vous apporter du savoir en plus!
Inégalités entre les sexes et VIH/sida
Bien qu'au niveau mondial il y ait à peu près autant de femmes que d'hommes qui souffrent du VIH, les chiffres globaux cachent des différences considérables quant à ce que la maladie implique pour les hommes et les femmes.
Certaines de ces différences sont dues à des particularités biologiques, mais dans la plupart des cas elles résultent de normes définies par la société.
Les femmes sont probablement plus susceptibles d'être infectées par le VIH au cours de n'importe quel genre de rapports sexuels que les hommes en raison de facteurs biologiques – les zones de muqueuses exposées durant les rapports sexuels sont plus étendues chez les femmes que chez les hommes; plus grande quantité de fluides transférés par l'homme que par la femme; plus forte teneur en virus des fluides sexuels transmis par les hommes; et des microdéchirures des tissus du vagin (ou du rectum) peuvent être causées par la pénétration sexuelle. Les jeunes femmes sont plus particulièrement susceptibles d'être infectées.
Les normes de genre peuvent aussi avoir un impact sur la transmission du VIH. Dans bien des régions, par exemple, les normes de genre permettent aux hommes d'avoir plus de partenaires sexuels que les femmes. À cause des facteurs biologiques mentionnés plus haut, cela signifie que dans bien des régions où les rapports hétérosexuels sont le principal mode de transmission du VIH, les taux d'infection sont beaucoup plus élevés parmi les jeunes femmes que parmi les jeunes hommes.
Les relations sexuelles forcées, que trop de femmes (et certains hommes) subissent à un moment ou un autre de leur vie, peuvent même accroître les risques de transmission du VIH, elles provoquent souvent des traumatismes et des déchirures de tissus.
Les femmes ne sont parfois pas bien informées du lien qui existe entre la sexualité et l'épidémie du VIH/sida parce qu'elles ne sont pas "censées" avoir une bonne connaissance de la sexualité; les hommes ne sont parfois pas bien informés non plus car ils sont "censés" tout savoir sur la sexualité.
Les femmes souhaitent souvent que leurs partenaires utilisent des préservatifs (ou ne cherchent pas à avoir de rapports sexuels) mais elles n'ont pas le pouvoir d'imposer leur point de vue.
Par crainte de violence et/ou d'abandon, les femmes (qui sont souvent plus vulnérables que les hommes pour des raisons sociales, économiques et physiques) ne souhaitent parfois pas savoir si elles sont infectées par le VIH et/ou dire à leur partenaire qu'elles sont touchées par le VIH si les résultats de test sont positifs.
Les membres du sexe féminin d'une famille se chargent déjà de la majeure partie des soins que requièrent les proches touchés par le VIH, et des personnes pour lesquelles le sida a encore d'autres conséquences négatives, tels que les orphelins. Les systèmes de soins de santé (et peut-être tout particulièrement ceux qui sont l'objet de réformes visant à réduire les coûts) peuvent accroître ce fardeau qui repose sur les femmes en comptant de plus en plus sur ce genre de soins de santé non rémunérés, en partant du principe que ce rôle incombe "naturellement" aux femmes.
Les efforts de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant ne permettront peut-être pas d'obtenir les résultats escomptés s'ils ne sont pas centrés sur les femmes et leur rôle biologique dans la transmission de la maladie. En plus de leur rôle de père, beaucoup d'hommes contrôlent les finances de la famille et l'accès des femmes aux soins de santé.
Si l'on ne parvient pas à impliquer les hommes, les femmes ne seront pas en mesure de tirer profit des programmes de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant, même si elles sont personnellement convaincues de l'utilité de tels programmes. De plus si ces programmes ne traitent les femmes qu'en tant que mères, et pas aussi en tant que personnes qui ont besoin de soins à titre individuel, ils pourraient violer les droits de l'homme et des femmes et ne pas arriver à attirer autant de participants que possible.
Pris sur : http://www.who.int/gender/hiv_aids/fr/index.html
En espérant vous apporter du savoir en plus!

Re: Actualités pour le concours 2011
papillon54 a écrit :rosedesiles a écrit :Un conseil à tous les internautes qui se préparent au concours. Si vous cherchez des informations sur l'actualité sanitaire et sociale, inscrivez-vous sur le site santé log. Ainsi, vous aurez accès à tous les dossiers qui traitent de divers sujets. Si vous vous contentez seulement d'aller sur la page, vous n'aurez qu'une certaines quanttité d'infos à votre disposition. Mais si vous vous inscrivez, vous pourrez naviguer en toute liberté sur le site et consulter pleins de dossiers très intéréssants. Ca ne prends que quelques minutes, l'inscription est très rapide et vous ne le regretterez pas!Moi j'en suis déjà fan, j'y vais tous les jours.
![]()
Merci beaucoup!!!!

Note avec les annales
Bonjour, je voudrais poser une petite question a tous ceux qui font régulièrement des annales : en calculant votre note combien avez vous?
- bredzelle43
- Fidèle
- Messages : 177
- Inscription : 20 mars 2010 17:13
Re: Actualités pour le concours 2011
Les conséquences mortelles de la pollution en ville
Plus de maladies, moins d'espérance de vie... La pollution de l'air se réduit à cette simple équation. Une étude récemment rendue publique apporte un éclairage nouveau sur l'impact sanitaire et économique de la pollution urbaine en Europe.
La nouvelle est tombée comme un couperet et fait froid dans le dos : en réduisant notre pollution atmosphérique, l'espérance de vie pourrait gagner jusqu'à 22 mois supplémentaires pour les citadins européens de plus de 30 ans. Cela fait réfléchir... et exhorte chacun à des actes concrets.
Le projet Aphekom, vaste étude menée en coordination avec l'Institut de veille sanitaire (InVS) sur 12 pays européens, 25 villes, pendant trois années, a permis à plus de 60 scientifiques de se pencher sur les impacts sanitaires de la pollution atmosphérique en Europe. Et les conclusions de leurs travaux pointent du doigt les pollueurs, les automobilistes, que nous sommes. Ce rapport met tout d'abord en exergue une corrélation entre une diminution du taux des particules fines dans l'air et l'augmentation de l'espérance de vie. Ce, tout en soulignant que la balance serait alors d'autant plus allégée de dépenses de santé résultant de cette pollution pour un montant estimé à 31,5 milliards d’euros. L'étude apporte également un éclairage, plus sombre encore, sur le lien entre une morbidité plus élevée et le fait d’habiter à proximité d'un trafic routier dense (plus de 10 000 véhicules par jour). En d'autres termes, plus votre habitation est proche de la circulation, plus vous augmentez votre risque de contracter des maladies chroniques liées à cette pollution. Et le constat suivant donne des frissons : 15% à 30 % des cas d'asthme chez les enfants seraient dus au trafic routier, et ce, pour 10 villes européennes.
Marseille, ville la plus polluée de France
L'Hexagone ne sort pas de cette étude avec les plus mauvaises mentions, les trois bonnets d'âne revenant « aux trois B » : Bucarest, Budapest et Barcelone. Toutefois, pas de quoi non plus s'enorgueillir de nos piètres résultats en matière de pollution atmosphérique. Marseille arrive en tête des villes les plus polluées de France, devançant dans l'ordre Lille, Paris, Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Rouen, Le Havre et Toulouse. En abaissant son niveau de particules fines dans l'air à 10 micro-grammes par mètre-cube contre 18,5 micro-grammes actuellement, l'habitant de la cité phocéenne gagnerait tout de même 7,5 mois d'espérance de vie.
Enfin, le projet Aphekom met en lumière l'impact positif de la législation européenne mise en place depuis 20 ans et visant à réduire les niveaux de dioxyde de soufre dans les carburants. Une telle disposition a en effet permis de prévenir près de 2 200 décès prématurés.
Reste aux décideurs et aux citoyens, maintenant qu'ils sont informés, d'agir... « L'objectif ultime du projet Aphekom », précise le rapport.
Plus de maladies, moins d'espérance de vie... La pollution de l'air se réduit à cette simple équation. Une étude récemment rendue publique apporte un éclairage nouveau sur l'impact sanitaire et économique de la pollution urbaine en Europe.
La nouvelle est tombée comme un couperet et fait froid dans le dos : en réduisant notre pollution atmosphérique, l'espérance de vie pourrait gagner jusqu'à 22 mois supplémentaires pour les citadins européens de plus de 30 ans. Cela fait réfléchir... et exhorte chacun à des actes concrets.
Le projet Aphekom, vaste étude menée en coordination avec l'Institut de veille sanitaire (InVS) sur 12 pays européens, 25 villes, pendant trois années, a permis à plus de 60 scientifiques de se pencher sur les impacts sanitaires de la pollution atmosphérique en Europe. Et les conclusions de leurs travaux pointent du doigt les pollueurs, les automobilistes, que nous sommes. Ce rapport met tout d'abord en exergue une corrélation entre une diminution du taux des particules fines dans l'air et l'augmentation de l'espérance de vie. Ce, tout en soulignant que la balance serait alors d'autant plus allégée de dépenses de santé résultant de cette pollution pour un montant estimé à 31,5 milliards d’euros. L'étude apporte également un éclairage, plus sombre encore, sur le lien entre une morbidité plus élevée et le fait d’habiter à proximité d'un trafic routier dense (plus de 10 000 véhicules par jour). En d'autres termes, plus votre habitation est proche de la circulation, plus vous augmentez votre risque de contracter des maladies chroniques liées à cette pollution. Et le constat suivant donne des frissons : 15% à 30 % des cas d'asthme chez les enfants seraient dus au trafic routier, et ce, pour 10 villes européennes.
Marseille, ville la plus polluée de France
L'Hexagone ne sort pas de cette étude avec les plus mauvaises mentions, les trois bonnets d'âne revenant « aux trois B » : Bucarest, Budapest et Barcelone. Toutefois, pas de quoi non plus s'enorgueillir de nos piètres résultats en matière de pollution atmosphérique. Marseille arrive en tête des villes les plus polluées de France, devançant dans l'ordre Lille, Paris, Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Rouen, Le Havre et Toulouse. En abaissant son niveau de particules fines dans l'air à 10 micro-grammes par mètre-cube contre 18,5 micro-grammes actuellement, l'habitant de la cité phocéenne gagnerait tout de même 7,5 mois d'espérance de vie.
Enfin, le projet Aphekom met en lumière l'impact positif de la législation européenne mise en place depuis 20 ans et visant à réduire les niveaux de dioxyde de soufre dans les carburants. Une telle disposition a en effet permis de prévenir près de 2 200 décès prématurés.
Reste aux décideurs et aux citoyens, maintenant qu'ils sont informés, d'agir... « L'objectif ultime du projet Aphekom », précise le rapport.
ESI 2011-2014 AU PUY EN VELAY....
- bredzelle43
- Fidèle
- Messages : 177
- Inscription : 20 mars 2010 17:13
Re: Actualités pour le concours 2011
14/02/2011
Création de la Fondation pour un Habitat Solidaire
Aider les plus démunis à mieux se loger : c'est ce que propose la Fondation pour un Habitat Solidaire. Innover pour moins de précarité énergétique, créer des habitations, mettre à disposition des logements solidaires... Autant d'actions que la Fondation souhaite soutenir.
Aujourd'hui, en France, la pauvreté se définit en fonction d'un niveau de vie inférieur à 908 euros pour une personne seule. Actuellement, on dénombre dans notre pays 8 millions de personnes pauvres, ce qui représente 13,4% de la population. Parmi ces 8 millions, 1,7 million de travailleurs pauvres peinent au quotidien. Pour cette frange de la population, payer son loyer ou chauffer convenablement son habitat s'avère très difficile, voire impossible. Une mauvaise qualité thermique des logements, l'explosion des coûts de l'énergie, couplés à de faibles revenus, conduisent à la précarité énergétique.
Face à ce constat, l’Union des Constructeurs Immobiliers de la Fédération Française du Bâtiment (UCI-FFB) et ses partenaires ont lancé la Fondation pour un Habitat Solidaire en décembre 2010.
Constructeurs de maisons individuelles, rénovateurs énergétiques, promoteurs immobiliers, aménageurs/lotisseurs... Tous les membres de l'UCI-FFB mettent leurs ressources en commun pour aider les plus démunis dans trois domaines : l’accès au logement, l’accès à la propriété et la précarité énergétique.
Les missions de la Fondation
La Fondation a établi un programme d'actions articulé autour de 7 missions :
• mener des recherches en faveur d'une meilleure accession à la propriété des travailleurs pauvres,
• favoriser une meilleure coexistence entre parc locatif social et logement neuf privé,
• accroître la mixité des citoyens,
• permettre un meilleur équilibre entre densité et territoire durable pour une utilisation raisonnée de l'espace,
• rechercher des solutions contre la précarité énergétique dans l'habitat,
• développer des solutions innovantes en matière de création de logements pour les plus démunis,
• et mettre à disposition des logements solidaires.
La Fondation, désireuse de soutenir des associations, a lancé un appel à projets. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur site http://www.habitat-solidaire.org
Création de la Fondation pour un Habitat Solidaire
Aider les plus démunis à mieux se loger : c'est ce que propose la Fondation pour un Habitat Solidaire. Innover pour moins de précarité énergétique, créer des habitations, mettre à disposition des logements solidaires... Autant d'actions que la Fondation souhaite soutenir.
Aujourd'hui, en France, la pauvreté se définit en fonction d'un niveau de vie inférieur à 908 euros pour une personne seule. Actuellement, on dénombre dans notre pays 8 millions de personnes pauvres, ce qui représente 13,4% de la population. Parmi ces 8 millions, 1,7 million de travailleurs pauvres peinent au quotidien. Pour cette frange de la population, payer son loyer ou chauffer convenablement son habitat s'avère très difficile, voire impossible. Une mauvaise qualité thermique des logements, l'explosion des coûts de l'énergie, couplés à de faibles revenus, conduisent à la précarité énergétique.
Face à ce constat, l’Union des Constructeurs Immobiliers de la Fédération Française du Bâtiment (UCI-FFB) et ses partenaires ont lancé la Fondation pour un Habitat Solidaire en décembre 2010.
Constructeurs de maisons individuelles, rénovateurs énergétiques, promoteurs immobiliers, aménageurs/lotisseurs... Tous les membres de l'UCI-FFB mettent leurs ressources en commun pour aider les plus démunis dans trois domaines : l’accès au logement, l’accès à la propriété et la précarité énergétique.
Les missions de la Fondation
La Fondation a établi un programme d'actions articulé autour de 7 missions :
• mener des recherches en faveur d'une meilleure accession à la propriété des travailleurs pauvres,
• favoriser une meilleure coexistence entre parc locatif social et logement neuf privé,
• accroître la mixité des citoyens,
• permettre un meilleur équilibre entre densité et territoire durable pour une utilisation raisonnée de l'espace,
• rechercher des solutions contre la précarité énergétique dans l'habitat,
• développer des solutions innovantes en matière de création de logements pour les plus démunis,
• et mettre à disposition des logements solidaires.
La Fondation, désireuse de soutenir des associations, a lancé un appel à projets. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur site http://www.habitat-solidaire.org
ESI 2011-2014 AU PUY EN VELAY....
- bredzelle43
- Fidèle
- Messages : 177
- Inscription : 20 mars 2010 17:13
Re: Actualités pour le concours 2011
L'alcool est une substance psycho-active qui a une propension connue à produire une dépendance chez l'homme (ou chez l'animal). Selon l'OMS, l'alcool devrait être inscrit en tant que substance qui « peut provoquer un état de dépendance et une stimulation ou une dépression du système nerveux central donnant lieu à des hallucinations ou à des troubles de la fonction motrice ou du jugement ou du comportement ou de la perception ou de l'humeur » et pour laquelle « il existe des raisons suffisantes de croire que la substance donne... lieu à des abus tels qu'elle constitue un problème de santé publique et un problème social justifiant qu'elle soit placée sous contrôle international ». L'addiction à l'alcool relève de plusieurs mécanismes interdépendants, ses propriétés de renforcement qui conduisent à l'utiliser de façon répétée et ses effets « de récompense » par le biais du système opioïde endogène. Ce problème d'addiction est d'autant plus crucial qu'une majorité de la population adulte, dans le monde consomme de l'alcool.
Dans le monde, deux milliards de personnes consomment de l'alcool. Les taux d'abstention sont plus élevés chez les femmes (66 %) que chez les hommes (45 %). La proportion de buveurs dans la population suit généralement l'importance du pouvoir d'achat, il y a donc plus de consommateurs d'alcool dans les régions riches que dans les pays pauvres.
La moyenne mondiale est de 6,2 litres d'alcool pur consommé par adulte et par an.
La consommation est la plus élevée en Europe de l'Est et en Asie centrale, les autres régions d'Europe présentant également une consommation globale élevée. Mais une augmentation de la consommation par habitant dans un pays pauvre cause une augmentation plus forte des traumatismes et autres méfaits liés à l'alcool, que dans un pays riche. La consommation d'alcool est au global « concentrée » sur un petit nombre de gros consommateurs : 50 % de l'alcool consommé l'est par 10 % des buveurs.
Les hommes sont plus fortement touchés.
Les études effectuées dans différentes sociétés ont constaté que les hommes sont moins souvent abstinents, boivent plus fréquemment, boivent des quantités plus importantes et plus fréquemment jusqu'à l'intoxication. Il y a donc prédominance d'hommes parmi ceux qui en buvant, nuisent à leur santé.
La part de l'alcool dans la charge de morbidité mondiale : selon les estimations de l'OMS*, l'alcool provoquerait un dommage net représentant 3,7 % de l'ensemble des décès et 4,4 % de la charge de morbidité mondiale. La charge de morbidité serait bien plus importante chez l'homme que chez la femme, de près de quatre fois plus élevée. Concernant les décès, les traumatismes non intentionnels constituent la catégorie la plus importante, suivis par les maladies cardio-vasculaires ou le diabète et les cancers. Si 3,7 % de tous les décès sont imputables à l'alcool dans l'ensemble des classes d'âge (6,1 % chez l'homme ; 1,1 % chez la femme), ce taux passe à 5 % des décès avant l'âge de 60 ans (7,5 % chez l'homme ; 1,7 % chez la femme) et la charge de morbidité imputable à l'alcool varie fortement selon les régions du monde.
C'est sans compter les autres méfaits sociaux indirects.
Les méfaits sociaux importants que l'on peut relier à l'alcoolisme comprennent aussi les problèmes familiaux et relationnels, les problèmes professionnels, les actes de violence et autres délits et la marginalisation sociale, la perturbation des relations conjugales et de la vie de famille, la perte d'emploi puis le chômage...
Optimiser le système de surveillance mondial
L'OMS a estimé qu'il faudrait optimiser le système de surveillance de l'alcoolisme pour pouvoir englober tous ces effets indirects.
Et en France ?
Les ventes d'alcool (2007) représentent 12,6 litres d'alcool pur par habitant âgé de 15 ans ou plus. Cette quantité équivaut à une moyenne d'un peu moins de 3 verres d'alcool par jour et par habitant âgé de 15 ans ou plus. Les quantités d'alcool vendues sur le territoire français ont beaucoup diminué depuis le début des années 1960, cette évolution étant presque entièrement liée à la baisse de la consommation de vin. Entre 2005 et 2007 ces quantités ont peu varié.
La France reste un des pays où l'on consomme le plus d'alcool au monde.
Elle se classe au 5e rang en Europe.
On compte 3,7 millions de consommateurs à risque parmi les adultes de 18 à 75 ans (suivant un calcul dérivé du test Audit-C).
Les hommes restent largement majoritaires parmi ces consommateurs, représentant environ 3,1 millions du nombre total. Chez eux enfin, cette consommation à risque croît considérablement avec l'âge. En 2007, 130 000 à 140 000 consommateurs ont été suivis dans les centres spécialisés. Les personnes ayant un problème avec l'alcool viennent consulter en ambulatoire dans les CCAA (Centres de Cure Ambulatoire en Alcoologie) et dans les CSST (Centres Spécialisés de Soins aux Toxicomanes) mais également dans les hôpitaux ou en médecine de ville. NB : Les CCAA et CSST sont dorénavant regroupés en CSAPA (Centres de Soins d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie). Les statistiques hospitalières ont enregistré plus de 110 000 séjours pour un problème d'alcool en 2007.
Plus des deux tiers des séjours hospitaliers pour consommation d'alcool sont liés à des ivresses et sont de très courte durée.
En dehors de ces recours directement liés à la prise en charge de l'abus ou de la dépendance à l'alcool, il a été évalué en 2003 que 1,3 millions de séjours hospitaliers étaient liés à des pathologies provoquées par la consommation excessive d'alcool (cancers, cirrhoses, accidents vasculaires cérébraux, traumatismes consécutifs aux accidents de la circulation ou aux accidents domestiques des personnes en état d'alcoolisation, etc.).
Mortalité (2002-2005) : En France, on recense chaque année 37 000 décès par an liés à l'alcool, dont 10 000 décès par cancer, 6 900 décès par cirrhose, 3 000 décès par psychose et dépendance alcoolique, environ 6 000 accidents de la circulation mortels. Mais le nombre global de décès liés à la consommation d'alcool est en diminution.
Et nos jeunes ?
Les adolescents de 17 ans sont, en 2008, 8,9 % à déclarer un tel usage. Il s'agit beaucoup plus souvent de garçons (13,6 % contre 4,0 % pour les filles). D'une façon générale cette consommation régulière d'alcool est orientée à la baisse, chez les jeunes comme chez les adultes. En 2007, les jeunes français âgés de 16 ans se situent dans la moyenne européenne (61 %) en ce qui concerne la consommation d'alcool au cours du mois. 25,6 % des jeunes de 17 ans connaissent des ivresses régulières (10 fois ou plus dans l'année). Quant à l'expérimentation et à l'ivresse occasionnelle (moins de 3 fois dans l'année), elles sont à la hausse depuis 2003.
Les Pharmaciens mobilisés
Les pharmacies sont mobilisées depuis le 21 juin 2010, tels des espaces de dialogue et de prévention. Une campagne à l'initiative de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT), valorise le rôle des pharmaciens d'officine et des équipes officinales réquisitionnées pour cette mission d'éducation thérapeutique. En partenariat avec la Direction générale de la santé, le Conseil national de l'Ordre des pharmaciens et l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), une campagne d'affichage facilitant le dialogue, au sein des officines de ville, sur les dangers du tabac, de l'alcool et des drogues a été lancée en officine.
Le CNOP a rappelé, à cette occasion, que la prévention, l'éducation pour la santé et l'éducation thérapeutique du patient font partie intégrante des missions des pharmaciens telles que définies dans la loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires » (HPST).
Les pharmaciens, un relais essentiel pour les actions relatives à la prévention, aux soins et à la réduction des risques en matière de drogues et de toxicomanies : le pharmacien peut en effet repérer de manière précoce une conduite addictive, écouter un usager, un parent ou ami, conseiller et, le cas échéant, orienter vers une structure généraliste ou spécialisée. Il distribue également les kits d'injection stériles (Stéribox®) et les traitements de substitution aux opiacés. Il participe déjà largement à l'aide au sevrage tabagique par la délivrance des substituts nicotiniques.
Une campagne qui doit faciliter le dialogue sur les questions liées à l'usage de produits psychoactifs, comme l'alcool, par exemple. Un sujet délicat à évoquer avec un client, pour de nombreuses raisons : réticences du patient, conditions de confidentialité ou simplement difficultés à repérer la consommation...
4 champs de surveillance à développer
o L'élaboration de méthodes permettant de mesurer le rôle de l'alcool dans les méfaits sociaux ;
o la mesure des méfaits de l'alcool pour les tiers, qui recouvre partiellement la notion précédente ;
o des études épidémiologiques sur la part de l'alcool dans la morbidité et la mortalité par maladie infectieuse ;
o la mise en oeuvre systématique dans les services d'urgence de la mesure du rôle de l'alcool dans les traumatismes.
Il reste à déterminer les taux, les indicateurs et les tendances de nombreux problèmes de santé liés à l'alcool, au moyen de rapports annuels établis par les Etats.
Un tel système de surveillance permettrait, d'après le Comité, de fournir des données essentielles pour élaborer les politiques en matière de lutte contre d'alcoolisme et l'alcoolodépendance.
Les mesures générales préconisées par l'OMS
o Jouer sur le prix de l'alcool et les taxes sur l'alcool,
o restreindre la vente d'alcool, en particulier aux mineurs,
o réglementer de manière plus stricte le contexte de consommation (lieux, horaires, rassemblements...), imposer des restrictions au marketing de l'alcool,
o prendre des mesures sévères contre l'alcool au volant,
o éduquer et persuader des dangers de l'alcool, développer les services d'intervention et de traitement précoces (i.e. RPIB : Repérage Précoce et Intervention Brève).
Consommations régulières et ivresses
o 22,5 % des adultes de 18 à 75 ans sont des consommateurs réguliers,
o 33,4 % des hommes,
o et 12,1 % des femmes sont des consommateurs réguliers,
o la part des consommateurs augmentant considérablement avec l'âge,
o 5,5 % des adultes de 18 à 75 ans vivent des ivresses régulières,
o les hommes sont quatre fois plus nombreux en proportion à déclarer avoir eu au moins 3 épisodes d'ivresses dans l'année que les femmes (9,2 % contre 1,9 %),
o par rapport à 2000, le niveau d'ivresses s'est stabilisé.
Conséquences en France en quelques chiffres
25 % de l'occupation des lits d'urgence est lié à l'alcool ou à ses conséquences,
Idem pour les lits de psychiatrie si on associe toxicomanie et SPA (Substances Psycho-Actives),
1 accident du travail sur 5 est lié à l'alcool ou à sa conséquence.
Maladies de l'Alcool
Les complications somatiques liées au toxique alcool sont nombreuses et parfois mortelles.
Insuffisance hépato-cellulaire
Définie par les manifestations cliniques et biologiques secondaires à l'altération des fonctions hépatocytaires (synthèse, épuration, sécrétion biliaire), ses principaux symptômes sont l'asthénie, l'ictère, l'encéphalopathie hépatique, les manifestations cutanées et endocriniennes (angiomes stellaires, l'érythrose palmaire, l'hippocratisme digital et les ongles blancs, striés, sans lunule), les syndromes hémorragiques (ecchymoses, les hémorragies gingivales ou nasales et parfois le purpura) et les infections.
Hépatopathie alcoolique (hors cirrhose)
Les lésions hépatiques provoquées par l'alcool avant le stade de la cirrhose sont souvent réversibles si l'intoxication est totalement interrompue. Elles sont au nombre de trois :
o la stéatose, fréquente en cas d'intoxication alcoolique chronique : Lésion élémentaire la plus précoce, quasi constante en cas d'intoxication chronique, la stéatose est l'accumulation de triglycérides, elle presque toujours asymptomatique ;
o l'hépatite alcoolique survient en cas d'intoxication importante. Elle peut être symptomatique ou évoluer à bas bruit. Le foie est le plus souvent déjà cirrhotique. Dans ses formes sévères, elle peut être mortelle (dans 1 cas sur 2 environ) ;
o la fibrose est le dernier stade avant la cirrhose.
Cirrhose
C'est une affection irréversible et diffuse du foie caractérisée par une fibrose cicatricielle évolutive ou non qui désorganise l'architecture lobulaire normale et la formation de nodules, causée dans 50 à 75 % par une consommation excessive d'alcool et responsable d'environ 1.500 décès par an en France. Il en résulte trois conséquences :
o insuffisance hépatocellulaire et déficit fonctionnel ;
o hypertension portale, en amont du foie, d'où formation de voies de dérivation notamment de varices oesophagiennes à l'origine d'hémorragies digestives ;
o état précancéreux : Le développement d'un carcinome hépatocellulaire sur le foie remanié par la cirrhose est fréquent après 15 à 20 ans d'évolution.
Ascite
La cirrhose est sa cause principale. L'ascite est définie par la présence de liquide sérofibrineux dans la cavité péritonéale. L'épanchement de sang (hémopéritoine) ou de bile (cholépéritoine) ont des causes et circonstances diagnostiques tout à fait différentes. L'ascite chyleuse, qui relève d'une fuite lymphatique, partage la même démarche clinique. Le plus souvent indolore. Elle peut cependant provoquer des douleurs abdominales lors de son apparition et entraîner un inconfort abdominal et une dyspnée quand elle atteint un volume important.
L'ascite est détectable cliniquement lorsque son volume atteint 2,5 litres environ.
L'augmentation de volume de l'abdomen, la prise de poids (parfois masquée par l'amaigrissement), l'examen physique qui met en évidence la matité déclive mobile, permettent un diagnostic facile. L'échographie abdominale et surtout la ponction abdominale le confirment si besoin. Le déplissement de l'ombilic ou une hernie ombilicale sont très fréquents. Elle est associée à un oedème des membres inférieurs et parfois à un épanchement pleural (hydrothorax) le plus souvent droit, qui a la même composition que le liquide d'ascite. L'épanchement pleural peut, beaucoup plus rarement, être isolé.
Hypertension portale (HTP)
Elle se définit soit par une augmentation de la pression portale au-delà de 15 mm Hg, soit par une élévation du gradient de pression porto-cave au-delà de 5 mm Hg. La seconde définition est préférée car elle explique le développement de la circulation collatérale porto-systémique et le risque d'hémorragie digestive. Ce dernier apparaît lorsque le gradient dépasse 12 mm Hg. Les thromboses de la veine splénique sont responsables d'une hypertension veineuse localisée ("hypertension portale segmentaire") et du développement de varices gastriques ou, plus rarement, oesophagiennes. Sa cause la plus fréquente est la cirrhose.
Pancréatite aigüe
C'est une auto-digestion de la glande et, éventuellement, des organes de voisinage. Elle peut se compliquer de nécrose, d'infection et de défaillances viscérales multiples. La mortalité par pancréatique aigüe est de 5 à 10 %. La lithiase biliaire (migration cholédocienne) et l'alcool (poussée inaugurale de pancréatite chronique) sont ses principales causes.
Pancréatite chronique
Elle intervient sous deux formes :
o les pancréatites inflammatoires, généralement calcifiantes (où il existe des dépôts protéiques, calcifiés ou non, dans les canaux dilatés) ;
o les pancréatites obstructives secondaires à un obstacle, en général tumoral ou post traumatique, sur le canal pancréatique principal.
L'alcool est de très loin la cause la plus fréquente (80 à 90 % des cas). Le risque de développer une pancréatite chronique calcifiante débute dès les faibles consommations d'alcool à condition que la consommation d'alcool soit prolongée : plus de 10 à 15 ans pour la femme et 15 à 20 ans pour l'homme. Elle survient par crises de plusieurs heures à plusieurs jours, séparées par des intervalles de calme pouvant durer quelques jours, semaines, mois ou années. Elle a un début rapidement progressif, un siège habituellement épigastrique et a des irradiations postérieures transfixiantes ou dans les hypocondres. La douleur peut être de forte intensité.
La pancréatite chronique est rarement la cause directe de la mort, contrairement aux autres manifestations de l'alcoolo-tabagisme. La surmortalité est d'environ 35 % (excès de mortalité par rapport à celle de sujets non atteints de cette affection), 20 ans après le début de la pancréatite chronique.
Dans le monde, deux milliards de personnes consomment de l'alcool. Les taux d'abstention sont plus élevés chez les femmes (66 %) que chez les hommes (45 %). La proportion de buveurs dans la population suit généralement l'importance du pouvoir d'achat, il y a donc plus de consommateurs d'alcool dans les régions riches que dans les pays pauvres.
La moyenne mondiale est de 6,2 litres d'alcool pur consommé par adulte et par an.
La consommation est la plus élevée en Europe de l'Est et en Asie centrale, les autres régions d'Europe présentant également une consommation globale élevée. Mais une augmentation de la consommation par habitant dans un pays pauvre cause une augmentation plus forte des traumatismes et autres méfaits liés à l'alcool, que dans un pays riche. La consommation d'alcool est au global « concentrée » sur un petit nombre de gros consommateurs : 50 % de l'alcool consommé l'est par 10 % des buveurs.
Les hommes sont plus fortement touchés.
Les études effectuées dans différentes sociétés ont constaté que les hommes sont moins souvent abstinents, boivent plus fréquemment, boivent des quantités plus importantes et plus fréquemment jusqu'à l'intoxication. Il y a donc prédominance d'hommes parmi ceux qui en buvant, nuisent à leur santé.
La part de l'alcool dans la charge de morbidité mondiale : selon les estimations de l'OMS*, l'alcool provoquerait un dommage net représentant 3,7 % de l'ensemble des décès et 4,4 % de la charge de morbidité mondiale. La charge de morbidité serait bien plus importante chez l'homme que chez la femme, de près de quatre fois plus élevée. Concernant les décès, les traumatismes non intentionnels constituent la catégorie la plus importante, suivis par les maladies cardio-vasculaires ou le diabète et les cancers. Si 3,7 % de tous les décès sont imputables à l'alcool dans l'ensemble des classes d'âge (6,1 % chez l'homme ; 1,1 % chez la femme), ce taux passe à 5 % des décès avant l'âge de 60 ans (7,5 % chez l'homme ; 1,7 % chez la femme) et la charge de morbidité imputable à l'alcool varie fortement selon les régions du monde.
C'est sans compter les autres méfaits sociaux indirects.
Les méfaits sociaux importants que l'on peut relier à l'alcoolisme comprennent aussi les problèmes familiaux et relationnels, les problèmes professionnels, les actes de violence et autres délits et la marginalisation sociale, la perturbation des relations conjugales et de la vie de famille, la perte d'emploi puis le chômage...
Optimiser le système de surveillance mondial
L'OMS a estimé qu'il faudrait optimiser le système de surveillance de l'alcoolisme pour pouvoir englober tous ces effets indirects.
Et en France ?
Les ventes d'alcool (2007) représentent 12,6 litres d'alcool pur par habitant âgé de 15 ans ou plus. Cette quantité équivaut à une moyenne d'un peu moins de 3 verres d'alcool par jour et par habitant âgé de 15 ans ou plus. Les quantités d'alcool vendues sur le territoire français ont beaucoup diminué depuis le début des années 1960, cette évolution étant presque entièrement liée à la baisse de la consommation de vin. Entre 2005 et 2007 ces quantités ont peu varié.
La France reste un des pays où l'on consomme le plus d'alcool au monde.
Elle se classe au 5e rang en Europe.
On compte 3,7 millions de consommateurs à risque parmi les adultes de 18 à 75 ans (suivant un calcul dérivé du test Audit-C).
Les hommes restent largement majoritaires parmi ces consommateurs, représentant environ 3,1 millions du nombre total. Chez eux enfin, cette consommation à risque croît considérablement avec l'âge. En 2007, 130 000 à 140 000 consommateurs ont été suivis dans les centres spécialisés. Les personnes ayant un problème avec l'alcool viennent consulter en ambulatoire dans les CCAA (Centres de Cure Ambulatoire en Alcoologie) et dans les CSST (Centres Spécialisés de Soins aux Toxicomanes) mais également dans les hôpitaux ou en médecine de ville. NB : Les CCAA et CSST sont dorénavant regroupés en CSAPA (Centres de Soins d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie). Les statistiques hospitalières ont enregistré plus de 110 000 séjours pour un problème d'alcool en 2007.
Plus des deux tiers des séjours hospitaliers pour consommation d'alcool sont liés à des ivresses et sont de très courte durée.
En dehors de ces recours directement liés à la prise en charge de l'abus ou de la dépendance à l'alcool, il a été évalué en 2003 que 1,3 millions de séjours hospitaliers étaient liés à des pathologies provoquées par la consommation excessive d'alcool (cancers, cirrhoses, accidents vasculaires cérébraux, traumatismes consécutifs aux accidents de la circulation ou aux accidents domestiques des personnes en état d'alcoolisation, etc.).
Mortalité (2002-2005) : En France, on recense chaque année 37 000 décès par an liés à l'alcool, dont 10 000 décès par cancer, 6 900 décès par cirrhose, 3 000 décès par psychose et dépendance alcoolique, environ 6 000 accidents de la circulation mortels. Mais le nombre global de décès liés à la consommation d'alcool est en diminution.
Et nos jeunes ?
Les adolescents de 17 ans sont, en 2008, 8,9 % à déclarer un tel usage. Il s'agit beaucoup plus souvent de garçons (13,6 % contre 4,0 % pour les filles). D'une façon générale cette consommation régulière d'alcool est orientée à la baisse, chez les jeunes comme chez les adultes. En 2007, les jeunes français âgés de 16 ans se situent dans la moyenne européenne (61 %) en ce qui concerne la consommation d'alcool au cours du mois. 25,6 % des jeunes de 17 ans connaissent des ivresses régulières (10 fois ou plus dans l'année). Quant à l'expérimentation et à l'ivresse occasionnelle (moins de 3 fois dans l'année), elles sont à la hausse depuis 2003.
Les Pharmaciens mobilisés
Les pharmacies sont mobilisées depuis le 21 juin 2010, tels des espaces de dialogue et de prévention. Une campagne à l'initiative de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT), valorise le rôle des pharmaciens d'officine et des équipes officinales réquisitionnées pour cette mission d'éducation thérapeutique. En partenariat avec la Direction générale de la santé, le Conseil national de l'Ordre des pharmaciens et l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), une campagne d'affichage facilitant le dialogue, au sein des officines de ville, sur les dangers du tabac, de l'alcool et des drogues a été lancée en officine.
Le CNOP a rappelé, à cette occasion, que la prévention, l'éducation pour la santé et l'éducation thérapeutique du patient font partie intégrante des missions des pharmaciens telles que définies dans la loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires » (HPST).
Les pharmaciens, un relais essentiel pour les actions relatives à la prévention, aux soins et à la réduction des risques en matière de drogues et de toxicomanies : le pharmacien peut en effet repérer de manière précoce une conduite addictive, écouter un usager, un parent ou ami, conseiller et, le cas échéant, orienter vers une structure généraliste ou spécialisée. Il distribue également les kits d'injection stériles (Stéribox®) et les traitements de substitution aux opiacés. Il participe déjà largement à l'aide au sevrage tabagique par la délivrance des substituts nicotiniques.
Une campagne qui doit faciliter le dialogue sur les questions liées à l'usage de produits psychoactifs, comme l'alcool, par exemple. Un sujet délicat à évoquer avec un client, pour de nombreuses raisons : réticences du patient, conditions de confidentialité ou simplement difficultés à repérer la consommation...
4 champs de surveillance à développer
o L'élaboration de méthodes permettant de mesurer le rôle de l'alcool dans les méfaits sociaux ;
o la mesure des méfaits de l'alcool pour les tiers, qui recouvre partiellement la notion précédente ;
o des études épidémiologiques sur la part de l'alcool dans la morbidité et la mortalité par maladie infectieuse ;
o la mise en oeuvre systématique dans les services d'urgence de la mesure du rôle de l'alcool dans les traumatismes.
Il reste à déterminer les taux, les indicateurs et les tendances de nombreux problèmes de santé liés à l'alcool, au moyen de rapports annuels établis par les Etats.
Un tel système de surveillance permettrait, d'après le Comité, de fournir des données essentielles pour élaborer les politiques en matière de lutte contre d'alcoolisme et l'alcoolodépendance.
Les mesures générales préconisées par l'OMS
o Jouer sur le prix de l'alcool et les taxes sur l'alcool,
o restreindre la vente d'alcool, en particulier aux mineurs,
o réglementer de manière plus stricte le contexte de consommation (lieux, horaires, rassemblements...), imposer des restrictions au marketing de l'alcool,
o prendre des mesures sévères contre l'alcool au volant,
o éduquer et persuader des dangers de l'alcool, développer les services d'intervention et de traitement précoces (i.e. RPIB : Repérage Précoce et Intervention Brève).
Consommations régulières et ivresses
o 22,5 % des adultes de 18 à 75 ans sont des consommateurs réguliers,
o 33,4 % des hommes,
o et 12,1 % des femmes sont des consommateurs réguliers,
o la part des consommateurs augmentant considérablement avec l'âge,
o 5,5 % des adultes de 18 à 75 ans vivent des ivresses régulières,
o les hommes sont quatre fois plus nombreux en proportion à déclarer avoir eu au moins 3 épisodes d'ivresses dans l'année que les femmes (9,2 % contre 1,9 %),
o par rapport à 2000, le niveau d'ivresses s'est stabilisé.
Conséquences en France en quelques chiffres
25 % de l'occupation des lits d'urgence est lié à l'alcool ou à ses conséquences,
Idem pour les lits de psychiatrie si on associe toxicomanie et SPA (Substances Psycho-Actives),
1 accident du travail sur 5 est lié à l'alcool ou à sa conséquence.
Maladies de l'Alcool
Les complications somatiques liées au toxique alcool sont nombreuses et parfois mortelles.
Insuffisance hépato-cellulaire
Définie par les manifestations cliniques et biologiques secondaires à l'altération des fonctions hépatocytaires (synthèse, épuration, sécrétion biliaire), ses principaux symptômes sont l'asthénie, l'ictère, l'encéphalopathie hépatique, les manifestations cutanées et endocriniennes (angiomes stellaires, l'érythrose palmaire, l'hippocratisme digital et les ongles blancs, striés, sans lunule), les syndromes hémorragiques (ecchymoses, les hémorragies gingivales ou nasales et parfois le purpura) et les infections.
Hépatopathie alcoolique (hors cirrhose)
Les lésions hépatiques provoquées par l'alcool avant le stade de la cirrhose sont souvent réversibles si l'intoxication est totalement interrompue. Elles sont au nombre de trois :
o la stéatose, fréquente en cas d'intoxication alcoolique chronique : Lésion élémentaire la plus précoce, quasi constante en cas d'intoxication chronique, la stéatose est l'accumulation de triglycérides, elle presque toujours asymptomatique ;
o l'hépatite alcoolique survient en cas d'intoxication importante. Elle peut être symptomatique ou évoluer à bas bruit. Le foie est le plus souvent déjà cirrhotique. Dans ses formes sévères, elle peut être mortelle (dans 1 cas sur 2 environ) ;
o la fibrose est le dernier stade avant la cirrhose.
Cirrhose
C'est une affection irréversible et diffuse du foie caractérisée par une fibrose cicatricielle évolutive ou non qui désorganise l'architecture lobulaire normale et la formation de nodules, causée dans 50 à 75 % par une consommation excessive d'alcool et responsable d'environ 1.500 décès par an en France. Il en résulte trois conséquences :
o insuffisance hépatocellulaire et déficit fonctionnel ;
o hypertension portale, en amont du foie, d'où formation de voies de dérivation notamment de varices oesophagiennes à l'origine d'hémorragies digestives ;
o état précancéreux : Le développement d'un carcinome hépatocellulaire sur le foie remanié par la cirrhose est fréquent après 15 à 20 ans d'évolution.
Ascite
La cirrhose est sa cause principale. L'ascite est définie par la présence de liquide sérofibrineux dans la cavité péritonéale. L'épanchement de sang (hémopéritoine) ou de bile (cholépéritoine) ont des causes et circonstances diagnostiques tout à fait différentes. L'ascite chyleuse, qui relève d'une fuite lymphatique, partage la même démarche clinique. Le plus souvent indolore. Elle peut cependant provoquer des douleurs abdominales lors de son apparition et entraîner un inconfort abdominal et une dyspnée quand elle atteint un volume important.
L'ascite est détectable cliniquement lorsque son volume atteint 2,5 litres environ.
L'augmentation de volume de l'abdomen, la prise de poids (parfois masquée par l'amaigrissement), l'examen physique qui met en évidence la matité déclive mobile, permettent un diagnostic facile. L'échographie abdominale et surtout la ponction abdominale le confirment si besoin. Le déplissement de l'ombilic ou une hernie ombilicale sont très fréquents. Elle est associée à un oedème des membres inférieurs et parfois à un épanchement pleural (hydrothorax) le plus souvent droit, qui a la même composition que le liquide d'ascite. L'épanchement pleural peut, beaucoup plus rarement, être isolé.
Hypertension portale (HTP)
Elle se définit soit par une augmentation de la pression portale au-delà de 15 mm Hg, soit par une élévation du gradient de pression porto-cave au-delà de 5 mm Hg. La seconde définition est préférée car elle explique le développement de la circulation collatérale porto-systémique et le risque d'hémorragie digestive. Ce dernier apparaît lorsque le gradient dépasse 12 mm Hg. Les thromboses de la veine splénique sont responsables d'une hypertension veineuse localisée ("hypertension portale segmentaire") et du développement de varices gastriques ou, plus rarement, oesophagiennes. Sa cause la plus fréquente est la cirrhose.
Pancréatite aigüe
C'est une auto-digestion de la glande et, éventuellement, des organes de voisinage. Elle peut se compliquer de nécrose, d'infection et de défaillances viscérales multiples. La mortalité par pancréatique aigüe est de 5 à 10 %. La lithiase biliaire (migration cholédocienne) et l'alcool (poussée inaugurale de pancréatite chronique) sont ses principales causes.
Pancréatite chronique
Elle intervient sous deux formes :
o les pancréatites inflammatoires, généralement calcifiantes (où il existe des dépôts protéiques, calcifiés ou non, dans les canaux dilatés) ;
o les pancréatites obstructives secondaires à un obstacle, en général tumoral ou post traumatique, sur le canal pancréatique principal.
L'alcool est de très loin la cause la plus fréquente (80 à 90 % des cas). Le risque de développer une pancréatite chronique calcifiante débute dès les faibles consommations d'alcool à condition que la consommation d'alcool soit prolongée : plus de 10 à 15 ans pour la femme et 15 à 20 ans pour l'homme. Elle survient par crises de plusieurs heures à plusieurs jours, séparées par des intervalles de calme pouvant durer quelques jours, semaines, mois ou années. Elle a un début rapidement progressif, un siège habituellement épigastrique et a des irradiations postérieures transfixiantes ou dans les hypocondres. La douleur peut être de forte intensité.
La pancréatite chronique est rarement la cause directe de la mort, contrairement aux autres manifestations de l'alcoolo-tabagisme. La surmortalité est d'environ 35 % (excès de mortalité par rapport à celle de sujets non atteints de cette affection), 20 ans après le début de la pancréatite chronique.
ESI 2011-2014 AU PUY EN VELAY....
- bredzelle43
- Fidèle
- Messages : 177
- Inscription : 20 mars 2010 17:13
Re: Actualités pour le concours 2011
excusez moi c'était un peu long j'aurais du vous mettre le lien!!!! 

ESI 2011-2014 AU PUY EN VELAY....
Re: Dans quels IFSI passez-vous vos concours ?
Vous savez si les tests psycho de Colmar et Nancy sont chronométrés?
Merde à tout ceux concernés par belfort jeudi
Merde à tout ceux concernés par belfort jeudi

Re: Entraînement à l'oral 2011
Bonjour je suis nouvelle et je souhaite passer le concours de 2012, j'ai encore le temps mais bon j'ai déjà commencé à m'entrainer pour le concours à l'écrit
. Seulement à l'oral ce n'est pas la même chose. Je voudrais savoir si l'oral se passe un peu comme le bac français, c'est à dire que l'on doit faire une introduction, un développement et une conclusion. Si oui, comment doit-on faire pour amener le sujet à notre projet professionnel ? Je conçois que ma question n'est pas très clair mais je ne sais pas comment la posé plus explicitement.
Merci d'avance pour vos réponses. Amanda

Merci d'avance pour vos réponses. Amanda
Admissible à Charleville avec le bac en poche 

Re: Actualités pour le concours 2011
Ya pas de soucis
Merci!

-
- Forcené
- Messages : 325
- Inscription : 12 janv. 2011 11:47
Re: Actualités pour le concours 2011
Bonjour, ezn pleine revisions, je me rend compte que e suis toujours aussi paumé sur deux sujets: le systéme de santé (economique et fonctionnement) et la gestin des médicament (fabrication, essais, mise sur le marchée...) auriez vous des infos à ces sujets?
merci d'avance
merci d'avance
Technicienne de laboratoire en reconversion! ah non ESI........
St Malo - ADMISE
Charleville Mézières - ADMISE
St Malo - ADMISE
Charleville Mézières - ADMISE