On dit du bien de nous dans le journal
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On dit du bien de nous dans le journal
Bonjour,
Ça n'est pas fréquent, alors j'ai pensé qu'il fallait le partager. Tahar Ben Jelloun, écrivain et poète franco-marocain, a écrit un billet dans le journal Le Monde intitulé « Vive le service public ! », où il exprime tout le bien qu'il pense de nos hôpitaux et de leur personnel.
Alors, quand vous serez au boulot en train de trimer, le jour, la nuit, le samedi ou le dimanche, en vous disant que vous n'êtes pas payée bien cher, eh bien ça vous consolera peut-être de penser que certains apprécient notre travail...
Clic !
Ça n'est pas fréquent, alors j'ai pensé qu'il fallait le partager. Tahar Ben Jelloun, écrivain et poète franco-marocain, a écrit un billet dans le journal Le Monde intitulé « Vive le service public ! », où il exprime tout le bien qu'il pense de nos hôpitaux et de leur personnel.
Alors, quand vous serez au boulot en train de trimer, le jour, la nuit, le samedi ou le dimanche, en vous disant que vous n'êtes pas payée bien cher, eh bien ça vous consolera peut-être de penser que certains apprécient notre travail...
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- quenotte04
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Re: On dit du bien de nous dans le journal
Tellement vrai....et tellement bien écrit....
A lire et à diffuser.
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- augusta
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Re: On dit du bien de nous dans le journal
Dans les grandes lignes oui Leo c'est bien vu.
Sauf que dans le privé il y a aussi parfois un service d'urgences publique (donc le privé n'est pas uniquement pour les gens plein aux as, puisque ces patients remplissent les services aussi).
Sauf que certaines structures dites de proximité ont été fermées non pas pour emmerder les patients et les obliger à faire des kms, mais bien pour leur sécurité.
La haute technicité des grands CH garantie une sécurité relative : plus un chir opére et plus il est bon....plus un iade endort et plus il est bon.
Qu'en pensez-vous cher Leo?
Sauf que dans le privé il y a aussi parfois un service d'urgences publique (donc le privé n'est pas uniquement pour les gens plein aux as, puisque ces patients remplissent les services aussi).
Sauf que certaines structures dites de proximité ont été fermées non pas pour emmerder les patients et les obliger à faire des kms, mais bien pour leur sécurité.
La haute technicité des grands CH garantie une sécurité relative : plus un chir opére et plus il est bon....plus un iade endort et plus il est bon.

Qu'en pensez-vous cher Leo?
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: On dit du bien de nous dans le journal
Un CNP réouvert uniquement de 8h à minuit il me semble. Mais avoir un SMUR à 10 min de chez soi c'est toujours mieux qu'à 30min..cedr1c. a écrit :Pourquoi ces structures ré ouvrent elles pour ces mêmes raisons de sécurité?augusta a écrit : Sauf que certaines structures dites de proximité ont été fermées non pas pour emmerder les patients et les obliger à faire des kms, mais bien pour leur sécurité.
Je parle de maternités qui ferment, puis ouvre face aux accouchements gérés par des smur ou autres structures inadaptées. Je parle aussi des petits SAU qui ont fermé totalement, avant de réouvrir avec l'appellation "consultations non programmées". J'ai en tête un SMUR d'une sous préfecture fermé avec pour justification "pour thrombolyser, on a 3 heures" (heureusement que ce n'était pas encore 4.5), puis qui a fini par reprendre du service.
Tout le monde n'a pas besoin d'un service de pointe, parfois il suffit d'une intervention simple et rapide, tout en restant pratique pour avoir ses proches près de soi.
"On est tous pareil alors acceptons nos différences!" [Bruno Salomone]
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Re: On dit du bien de nous dans le journal
Il existe en effet des structures privées à but non lucratif et participant au service public hospitalier, et donc assurant l'accueil des urgences.augusta a écrit :Sauf que dans le privé il y a aussi parfois un service d'urgences publique
Il n'y a pas de mise en concurrence dans l'article. L'auteur raconte simplement qu'il a été usager d'un service et qu'il en garde un bon souvenir. Le fait qu'il dise du bien de la structure dont on dit le plus de mal (l'Assistance Publique) me plaît bien, mais il aurait pu de la même façon décrire son passage dans une autre structure. Je crois que le message fort, c'est de ne pas oublier qu'en France, on peut se faire soigner par une des meilleures médecine du Monde, quel que soit son identité et ses revenus.
Et ça, c'est important de le conserver.
J'ai bien conscience de ça. Le problème n'est pas là. Je ne trouve rien d'anormal à faire des économies. Je ne trouve rien d'anormal à vouloir obtenir le meilleur service avec un coût donné. Le problème, c'est quand ça devient le seul critère.augusta a écrit :Sauf que certaines structures dites de proximité ont été fermées non pas pour emmerder les patients et les obliger à faire des kms, mais bien pour leur sécurité.
- augusta
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Re: On dit du bien de nous dans le journal
Yes.
Enfin c'est dommage qu'il n'est pas pointé le manque de personnel, les conditions de travail des ides, le fait qu'elles courent tout azimut tout le temps!
Mais sinon evidemment notre système de santé est pointu et efficace et il faut le preserver.
Enfin c'est dommage qu'il n'est pas pointé le manque de personnel, les conditions de travail des ides, le fait qu'elles courent tout azimut tout le temps!
Mais sinon evidemment notre système de santé est pointu et efficace et il faut le preserver.

"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: On dit du bien de nous dans le journal
Le désir et le besoin de sécurité est absolument légitime, le problème c'est que cet argument est tout à fait dévoyé et sert d'excuses à des mesures qui ont pour but unique des économies à court, voir très court terme.augusta a écrit : Sauf que certaines structures dites de proximité ont été fermées non pas pour emmerder les patients et les obliger à faire des kms, mais bien pour leur sécurité.
Vaut il mieux accoucher dans une mat' à 300 accouchements par an, ou dans un VSAV avec des gus qui ont 70h de formation chacun ?
Pas forcément. Un chir qui fait 1500 canal carpien par an, mais qui ne fait que ça depuis 20 ans ... Il vaut quoi à 4h du mat' sur une une rate en urgence ?augusta a écrit :plus un chir opére et plus il est bon
Il n'y a pas forcément besoin d'un neuro chir, d'un IRM, ou d'un service de CCTV dans chaque structure.
Dernière modification par loulic le 02 janv. 2014 22:24, modifié 1 fois.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: On dit du bien de nous dans le journal
Ce soir sur france culture on dit beaucoup, beaucoup de mal de nous ....
Agnes Verdier Molinier crache sa haine et son venin sur le service publique. Ca faisait longtemps que je n'avais pas entendu un discours aussi libéralement décerebré. Ca faisait longtemps que n'avais pas entendu de telles eructations de haine envers les "fonctionnaires" (race honnie qui suce le sang du peuple, immondes privilégiés qui mangent des enfants et ne veulent que le mal de la France).
Le public coûte cher, et forcément est mal géré par rapport au privé (et on oublie évidement de parler des missions de formation des CHU, de l'accès au soin, on nie les coupes sombre dans les budgets publics, et surtout on oublie de dire que le privé est largement alimenté par des fonds publiques et que les hopitaux sont dirigés par des transfuges du privés ... ).
Mme Verdier s'étonne du taux d'absentéisme à l'APHP, pour elle une maternité qui fait moins de 2000 accouchement est dangereuse, pour elle toute mission de service publique doit être gérée par le privé.
A vomir ...
http://www.franceculture.com/emission-d ... -propres-a
Agnes Verdier Molinier crache sa haine et son venin sur le service publique. Ca faisait longtemps que je n'avais pas entendu un discours aussi libéralement décerebré. Ca faisait longtemps que n'avais pas entendu de telles eructations de haine envers les "fonctionnaires" (race honnie qui suce le sang du peuple, immondes privilégiés qui mangent des enfants et ne veulent que le mal de la France).
Le public coûte cher, et forcément est mal géré par rapport au privé (et on oublie évidement de parler des missions de formation des CHU, de l'accès au soin, on nie les coupes sombre dans les budgets publics, et surtout on oublie de dire que le privé est largement alimenté par des fonds publiques et que les hopitaux sont dirigés par des transfuges du privés ... ).
Mme Verdier s'étonne du taux d'absentéisme à l'APHP, pour elle une maternité qui fait moins de 2000 accouchement est dangereuse, pour elle toute mission de service publique doit être gérée par le privé.
A vomir ...
http://www.franceculture.com/emission-d ... -propres-a
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.