Problèmes pour exercer mon activité
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Problèmes pour exercer mon activité
Bonjour à toutes et tous, j'écris ce post pour exposer un problème auquel je suis confronté. Je suis libéral depuis trois ans, j'ai monté mon cabinet en 2008. A ce jour, je n'arrive toujours pas à vivre de mon activité. Il me reste en tout et pour tout 1 seul et unique patient! plus grave encore, je ne reçois aucun appel téléphonique d'éventuel patient. Je suis bien entendu inscrit sur tout les support légaux, annuaire version papier ou je suis en deuxième position, annuaire version numérique et les différentes plaquettes de mairie. Je ne fais aucune sélection de soins (de toute façon je n'en n'ai pas l'occasion). J'ai contacté la CPAM pour connaître la "dotation" en infirmière sur mon secteur, on me répond que là ou je suis implanté nous sommes très sous-doté!!! Les bras m'en tombe!!! Pour la petite histoire, il y à trois ans quand je me suis installé, j'ai eu la naïveté de penser qu'il fallait que je fasse connaissance avec les infirmières déjà présente sur la ville. Dans une optique de politesse mais également dans l'idée d'initier une relation de confiance entre nous, j'ai organisé un "pot d'inauguration" ou j'ai invité toutes les infirmières du secteur. Seule deux d'entre elle se sont présentée, l'une en tant que trésorière d'une association d'infirmière (qui regroupe tout ou partie des libéraux du coin), l'autre en tant que présidente. Je n'oublierai jamais ce soir là, elle m'ont clairement fait comprendre que je n'était pas le bienvenu et que je ne vivrais pas de mon activité (elles m'ont même demandé si j'avais de l'argent de coté et si ma femme travaillait). Autant vous dire que j'était dépité et que je n'ai bien entendu pas voulu adhérer à cette association. Je vais être franc et je pense qu'il y à clairement un monopole d'activité exercé par cette association . Si j'écris tous ça, ce n'est pas pour me plaindre, de toute façon les carottes sont cuites pour moi, mais c'est pour avoir vos avis sur la situation que je rencontre. Je remercie par avance tous ceux qui auront eu le courage de lire le post jusqu'au bout et ceux qui auront pris la peine d'y répondre
Re: Problèmes pour exercer mon activité
Pour le lire c'est pas bien difficile ...
Pour y répondre c'est autre chose sans connaitre le secteur.
Personnellement, je n'attache aucune importance à la dotation de la CPAM qui pour moi est une hérésie complète (m'enfin pour une fois qu'on peut avoir des infos sur notre secteur on ne va pas leur jeter la pierre).
Un bassin de population (comprendre nombre d'habitant et surtout densité de population) ne fait pas la nature des soins et encore moins le volume de soin.
Je connais des villes dortoir ou tu peux te balader seul dans les rues de 7h à 19h. Des lotissements à perte de vue ou si personne ne se casse une patte, y a pas la moindre S/C ou prise de sang à se mettre sous la dent puisqu'ils sont tous partis au boulot à des kilomètres de la.
En milieu rural voir ultra-rural, la population qui est la est souvent âgée pour pas dire très âgée et donc le volume de soins est inversement proportionnel à la densité de population et le nombre d'IDEL sur place, insuffisant pour couvrir les soins puisqu'on ne peut pas être de tous les côtés du canton en même temps.
Tout cela sans même passer par la bonne entente entre collègue voir pire ...
J'ai déjà travaillé dans des zones de conflits (armées oui mais c'est pas le sujet du jour) entre IDEL, et les conflits n'interdisaient pas de trouver des patients.
Dans tous les cas, c'est typiquement le genre de situation imbuvable et invivable que je laisse aux autres.
Envisager de déménager est il une solution acceptable ?
Trouver des failles dans leur mode de fonctionnement pour porter plainte ?
Pour y répondre c'est autre chose sans connaitre le secteur.
Personnellement, je n'attache aucune importance à la dotation de la CPAM qui pour moi est une hérésie complète (m'enfin pour une fois qu'on peut avoir des infos sur notre secteur on ne va pas leur jeter la pierre).
Un bassin de population (comprendre nombre d'habitant et surtout densité de population) ne fait pas la nature des soins et encore moins le volume de soin.
Je connais des villes dortoir ou tu peux te balader seul dans les rues de 7h à 19h. Des lotissements à perte de vue ou si personne ne se casse une patte, y a pas la moindre S/C ou prise de sang à se mettre sous la dent puisqu'ils sont tous partis au boulot à des kilomètres de la.
En milieu rural voir ultra-rural, la population qui est la est souvent âgée pour pas dire très âgée et donc le volume de soins est inversement proportionnel à la densité de population et le nombre d'IDEL sur place, insuffisant pour couvrir les soins puisqu'on ne peut pas être de tous les côtés du canton en même temps.
Tout cela sans même passer par la bonne entente entre collègue voir pire ...
J'ai déjà travaillé dans des zones de conflits (armées oui mais c'est pas le sujet du jour) entre IDEL, et les conflits n'interdisaient pas de trouver des patients.
Dans tous les cas, c'est typiquement le genre de situation imbuvable et invivable que je laisse aux autres.
Envisager de déménager est il une solution acceptable ?
Trouver des failles dans leur mode de fonctionnement pour porter plainte ?
IDEL et créateur d'un site internet d'annonces pour IDEL (entre autre)
Re: Problèmes pour exercer mon activité
Merci d'avoir pris la peine de répondre aussi rapidement. Je suis d'accord avec vous sur la dotation de la CPAM, bien des éléments ne sont pas pris en compte et par conséquent, la réalité peut être différente de ce que les chiffres racontent. Sans jeter le discrédit sur tout cela je pense que ça permet de d'avoir une tendance et dans mon cas, elle est plutôt favorable.
Le secteur dans lequel je suis installé à tout ce qu'il faut en terme de population et d'infrastructure de prescripteur pour permettre au petit nombre d'infirmières de vivre correctement de leur activité. C'est un secteur rural mais pas trop, la population âgée est présente en nombre (vous vous doutez bien que j'ai particulièrement étudié la situation de ce point de vue avant de m'y implanter).
Pour répondre à vos questions, oui un déménagement est envisageable, je dirais même que je n'ai aujourd'hui plus vraiment le choix, je n'ai clairement aucun avenir là ou je suis et nous avons déjà pensé ma femme et moi à cette solution. Pour ce qui est des preuves, j'avoue que là les choses se complique un peu. Comment voulez-vous prouver quoi que soit de ce genre, la CPAM n'a a priori pas de solution à m'apporter, le conseil de l'ordre se "fou" littéralement de la situation... néanmoins, je ne perd pas courage et je cherche un moyen de mettre un coup de pied dans la fourmilière avant de "crever" et il est certains que si j'ai la moindre opportunité, je ne serais pas le seul à partir dans le cimetière des cabinets infirmiers.
Le secteur dans lequel je suis installé à tout ce qu'il faut en terme de population et d'infrastructure de prescripteur pour permettre au petit nombre d'infirmières de vivre correctement de leur activité. C'est un secteur rural mais pas trop, la population âgée est présente en nombre (vous vous doutez bien que j'ai particulièrement étudié la situation de ce point de vue avant de m'y implanter).
Pour répondre à vos questions, oui un déménagement est envisageable, je dirais même que je n'ai aujourd'hui plus vraiment le choix, je n'ai clairement aucun avenir là ou je suis et nous avons déjà pensé ma femme et moi à cette solution. Pour ce qui est des preuves, j'avoue que là les choses se complique un peu. Comment voulez-vous prouver quoi que soit de ce genre, la CPAM n'a a priori pas de solution à m'apporter, le conseil de l'ordre se "fou" littéralement de la situation... néanmoins, je ne perd pas courage et je cherche un moyen de mettre un coup de pied dans la fourmilière avant de "crever" et il est certains que si j'ai la moindre opportunité, je ne serais pas le seul à partir dans le cimetière des cabinets infirmiers.
- caducee1717
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- Messages : 4551
- Inscription : 19 janv. 2011 14:51
Re: Problèmes pour exercer mon activité
bonjour,
tout d'abord je voudrais te dire que je suis bien triste pour toi, et je regrette que tes efforts n'aient pas été récompensés...
effectivement je n'ai pas de solution miracle à te proposer à part soit déménager, soit travailler comme remplaçant dans un autre cabinet (je ne sais pas si tu l'as déjà tenté) ou faire des remplacement interim en attendant des jours meilleurs...
D'habitude on entend souvent dire "t'inquiètes pas, la roue tourne" (parfois on le dit soi-même d'ailleurs) mais je reconnais que là tu te trouve dans une situation qui semble assez verrouillée...
Existe-t'il des réseaux au sein desquels tu pourrais t'implanter (onco, diabéto, HAD, SSIAD, etc, etc?), y aurait-il une demande particulière pour des soins plus techniques que tu pourrais peut être proposer après une formation (dialyse péritonéale par exemple)?
quelles relations entretiens-tu avec les médecins de ton secteur ? sont-ils "ouverts" ? les pharmacies ? labo?
as-tu refait le tour de tout ce beau monde (à l'exception de tes consoeurs puisque tu as eu le mérite de faire les choses courtoisement à l'arrivée tu ne vas pas te flageller une seconde fois !)?
Peut-être y a t'il pas très loin de chez toi (je veux dire pas forcément dans les premiers km autour de chez toi mais à une distance encore raisonnable) un cabinet qui peine à trouver un remplaçant sympa, voire même un successeur (en supposant que son activité soit suffisante pour te faire vivre "mieux" et à ce moment là tu ferais un choix légèrement différent mais pas totalement...
Nous sommes plusieurs sur le forum à démarrer (re-démarrer pour moi) une activité libérale et ça n'est pas simple. Il est vrai qu'il vaut mieux être patient et avoir des économies, mais parfois ça ne se passe pas toujours comme espéré, ou parfois le temps fait son oeuvre et peu à peu on voit le bout du tunnel.
Bon courage pour la suite, quoi que tu décides...
tout d'abord je voudrais te dire que je suis bien triste pour toi, et je regrette que tes efforts n'aient pas été récompensés...
effectivement je n'ai pas de solution miracle à te proposer à part soit déménager, soit travailler comme remplaçant dans un autre cabinet (je ne sais pas si tu l'as déjà tenté) ou faire des remplacement interim en attendant des jours meilleurs...
D'habitude on entend souvent dire "t'inquiètes pas, la roue tourne" (parfois on le dit soi-même d'ailleurs) mais je reconnais que là tu te trouve dans une situation qui semble assez verrouillée...
Existe-t'il des réseaux au sein desquels tu pourrais t'implanter (onco, diabéto, HAD, SSIAD, etc, etc?), y aurait-il une demande particulière pour des soins plus techniques que tu pourrais peut être proposer après une formation (dialyse péritonéale par exemple)?
quelles relations entretiens-tu avec les médecins de ton secteur ? sont-ils "ouverts" ? les pharmacies ? labo?
as-tu refait le tour de tout ce beau monde (à l'exception de tes consoeurs puisque tu as eu le mérite de faire les choses courtoisement à l'arrivée tu ne vas pas te flageller une seconde fois !)?
Peut-être y a t'il pas très loin de chez toi (je veux dire pas forcément dans les premiers km autour de chez toi mais à une distance encore raisonnable) un cabinet qui peine à trouver un remplaçant sympa, voire même un successeur (en supposant que son activité soit suffisante pour te faire vivre "mieux" et à ce moment là tu ferais un choix légèrement différent mais pas totalement...
Nous sommes plusieurs sur le forum à démarrer (re-démarrer pour moi) une activité libérale et ça n'est pas simple. Il est vrai qu'il vaut mieux être patient et avoir des économies, mais parfois ça ne se passe pas toujours comme espéré, ou parfois le temps fait son oeuvre et peu à peu on voit le bout du tunnel.
Bon courage pour la suite, quoi que tu décides...
souriez...et vous recevrez autant en retour
Re: Problèmes pour exercer mon activité
Quand je lis le témoignage d'Azteck, je crois lire ma propre histoire. Zone dite très sous-dotée, toutes les démarches possibles faites pour être connu et au bout du compte une patientèle qui ne vient pas vraiment, des jours et des jours sans aucun appel. J'ai écrit à L'Ordre pour avoir au moins un conseil car ma situation devenait difficile et il n'a pas daigné me répondre. La seule différence avec Azteck c'est que je ne persiste pas et je ferme mon Cabinet sans avoir atteint les deux années. Par contre, j'avais déjà déménagé pour transférer mon activité dans cette zone rurale. Maintenant je ne peux pas recommencer, je suis en fin de carrière et ça ne vaut plus la peine.
Bon courage à Azteck mais qu'il se renseigne bien avant de s'installer sur d'autres terres. Il y a peut-être encore des nids de vipères...
Bon courage à Azteck mais qu'il se renseigne bien avant de s'installer sur d'autres terres. Il y a peut-être encore des nids de vipères...

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- Messages : 4
- Inscription : 02 avr. 2011 05:26
Re: Problèmes pour exercer mon activité
bonjour azteck, bonjour a tous.
le problème que tu rencontres est rare a ce point d'intensité...
je suis un "vieux" libéral (57 ans et 12 ans de cabinet lib.)
on serait tenté d'essayer de comprendre les raisons de ton échec d'installation, hélas, il en va de cette situation comme de la maladie ; cela tient plus du concours malheureux de circonstances que d'une simple réponse unique...
cela va de l'éventuel blocage par les cabinets concurrents (pas forcément de façon strictement illégale même si peu élégante) jusqu' a la concentration possible de médecins peu prescripteurs en passant par la mentalité plus ou moins marquée de certaines régions qui fait que les patients potentiels se tournent rarement vers un nouveau praticien lorsqu'il n'intervient pas dans le cadre d'une succession d'un confrère sur le départ.
je comprend fort bien ton amertume et la probable envie de régler les comptes avec les acteurs de ta mise en échec.
mais je pense sincèrement que, en dehors du bien que cela pourrait te faire, tu vas plus y laisser de ton énergie (déjà bien entamée) qu'en tirer un éventuel bénéfice...
les conseils de "caducee" me semblent empreints de sagesse et de raison.
personnellement je prendrais les "pages jaunes" et je sélectionnerais une liste de cabinets ide dans un secteur donné et je les contacterais afin de leur faire connaitre mes éventuelles dispositions pour des dépannages et des remplacements réguliers.
c'est l'option que j'avais choisie lorsque j'ai décidé de quitter le système hospitalier pour le libéral et le démarrage de mon activité s'est fait en douceur pour arriver très vite a un "sur-booking" qu'il m'a fallu gérer.
bien évidemment cela implique de ne pas hésiter a accepter parfois de bosser un peu loin de chez soi, ce qui entraine pas mal d'investissement en terme de fatigue autant que financier, mais tu pourrais finir par tomber sur un remplacement susceptible de migrer en collaboration plus stable soit sur départ en retraite d'un confrère soit sur accroissement d'activité d'un jeune cabinet.
je voudrais conclure en te disant que j'ai trouvé sympa la façon dont tu as géré ton installation, en vrai "confrère", sauf que cet idéal n'existe malheureusement pas. tu mets les pieds dans un domaine qui est, hélas, autant commercial que de santé publique...
dernier conseil, si tu trouves un remplacement fixe, (même 1 jr/semaine), demande a tes collègues de te présenter aux médecins avec qui ils travaillent le plus, en général ces derniers apprécient la démarche.
dans ce même esprit, il existe chez les prescripteurs 2 types de médecins, ceux qui travaillent solo et qui sont des : "c'est moi le docteur..." et ceux qui apprécient de travailler dans un esprit de collaboration un peu comme en équipe hospitalière. ces derniers t'amèneront sans doute a exploser ton forfait portable, mais te feront travailler de façon intéressante et en général, bienveillante.
j'arrête là ma diatribe, en espérant que j'aurais peut-être répondu a une ou deux de tes questions.
bon courage a toi.
cordialement.
pierre-michel.
le problème que tu rencontres est rare a ce point d'intensité...
je suis un "vieux" libéral (57 ans et 12 ans de cabinet lib.)
on serait tenté d'essayer de comprendre les raisons de ton échec d'installation, hélas, il en va de cette situation comme de la maladie ; cela tient plus du concours malheureux de circonstances que d'une simple réponse unique...
cela va de l'éventuel blocage par les cabinets concurrents (pas forcément de façon strictement illégale même si peu élégante) jusqu' a la concentration possible de médecins peu prescripteurs en passant par la mentalité plus ou moins marquée de certaines régions qui fait que les patients potentiels se tournent rarement vers un nouveau praticien lorsqu'il n'intervient pas dans le cadre d'une succession d'un confrère sur le départ.
je comprend fort bien ton amertume et la probable envie de régler les comptes avec les acteurs de ta mise en échec.
mais je pense sincèrement que, en dehors du bien que cela pourrait te faire, tu vas plus y laisser de ton énergie (déjà bien entamée) qu'en tirer un éventuel bénéfice...
les conseils de "caducee" me semblent empreints de sagesse et de raison.
personnellement je prendrais les "pages jaunes" et je sélectionnerais une liste de cabinets ide dans un secteur donné et je les contacterais afin de leur faire connaitre mes éventuelles dispositions pour des dépannages et des remplacements réguliers.
c'est l'option que j'avais choisie lorsque j'ai décidé de quitter le système hospitalier pour le libéral et le démarrage de mon activité s'est fait en douceur pour arriver très vite a un "sur-booking" qu'il m'a fallu gérer.
bien évidemment cela implique de ne pas hésiter a accepter parfois de bosser un peu loin de chez soi, ce qui entraine pas mal d'investissement en terme de fatigue autant que financier, mais tu pourrais finir par tomber sur un remplacement susceptible de migrer en collaboration plus stable soit sur départ en retraite d'un confrère soit sur accroissement d'activité d'un jeune cabinet.
je voudrais conclure en te disant que j'ai trouvé sympa la façon dont tu as géré ton installation, en vrai "confrère", sauf que cet idéal n'existe malheureusement pas. tu mets les pieds dans un domaine qui est, hélas, autant commercial que de santé publique...
dernier conseil, si tu trouves un remplacement fixe, (même 1 jr/semaine), demande a tes collègues de te présenter aux médecins avec qui ils travaillent le plus, en général ces derniers apprécient la démarche.
dans ce même esprit, il existe chez les prescripteurs 2 types de médecins, ceux qui travaillent solo et qui sont des : "c'est moi le docteur..." et ceux qui apprécient de travailler dans un esprit de collaboration un peu comme en équipe hospitalière. ces derniers t'amèneront sans doute a exploser ton forfait portable, mais te feront travailler de façon intéressante et en général, bienveillante.
j'arrête là ma diatribe, en espérant que j'aurais peut-être répondu a une ou deux de tes questions.
bon courage a toi.
cordialement.
pierre-michel.
Re: Problèmes pour exercer mon activité
Merci à tous ceux qui ont répondu, vos messages sont plein de sagesse et de bon sens. Ca fait du bien de vous lire dans ces moments ou je l'avoue, je me sens bien seul.
Pour répondre à certains d'entre vous, en effet je suis en convention avec le seul SSIAD de la ville et également avec L' HAD de l’hôpital local, bizarrement, cela fait plus d'un an que je n'ai aucun contact avec eux.... et non, je n'ai pas la chance de connaître personnellement de medecin traitant (je ne suis pas marié à un doc comme certaines dans mon secteur...).
La semaine à été longue, j'ai décidé de refaire le tour de chaques medecins, kine et pharmacien, j'ai fait plus de 30 courriers pour me représenter et me faire connaître, je ne fais pas d'illusions, mais au moins personne ne pourra dire que je n'ai pas essayé.
Aujourd'hui j'ai deux objectifs, le premier c'est mon avenir, j'ai peut être trouvé un local au sein d'un cabinet médical dans une ville voisine (je ne sais pas si c'est autorisé par la loi mais je vais m'en renseigner) je me donne ou 6 ou 8 mois supplémentaire pour le cas ou j'aboutit avec ce cabinet. Je fonde bien sur de grands espoirs sur ce projet car si je n'ai pas de patient au sein d'un cabinet médical, je sais pas ou j'en trouverai.... Si cela n'aboutit pas j'envisage très sérieusement un déménagement dans une autre région, pour reprendre une patientèle ou du remplacement.
Mon deuxième objectif, c'est de tout mettre en oeuvre pour comprendre ce qui ce passe actuellement. Quand tu passes trois de ta vie à te donner à fond, quand tu t'investit corps et âme dans un projet comme celui là, ça me semble légitime de vouloir comprendre. Je passe sur les double boulots que j'ai pu faire durant ces trois dernières années, sur les sommes d'argents colossales que j'y aie laissé. Aujourd'hui sans mes parents(que je remercie d'ailleurs) j'aurais même pas de quoi acheter une paire de chaussure pour ma gosse de 4 ans.
J'ai vu dans la semaine un avocat, qui comme moi semble très surpris de ma situation. Il est sorti plusieurs chose de cet entretient, la première, c'est que cela va être très compliqué de prouver quoi que ce soit, je m'y attendais. Mais une chose est sur, je n'abandonnerai pas et même si ça prend beaucoup de temps, je ne laisserai pas tomber. J'en crèverai peut-être, mais je jure que si j'ai une possibilité je ferai entendre ma vois.
La seconde, c'est qu'il ma aiguillé sur le délit de monopole et sur le clientélisme. Je vais voir avec un OPJ si ça l'interresse, ou bien avec un privé pour mettre a jour ce monopole, éventuellement avec un huissier pour établir le clientélisme...
Pour finir, je voudrais dire à tous ceux qui traverse la même chose que moi, qu'il ne faut pas se laisser faire sans réagir, nous sommes tout aussi légitime que les autres. Pour ceux qui font partis de la "race" des personnes qui me pourrissent la vie et qui doivent bien se marrer d'ailleurs en lisant ces messages, je veux dire que l'impunité n'existe pas, vos jours sont comptés car la roue tourne et le jour ou ont vous tombera dessus, il n'y aura aucune pitié.
Pour répondre à certains d'entre vous, en effet je suis en convention avec le seul SSIAD de la ville et également avec L' HAD de l’hôpital local, bizarrement, cela fait plus d'un an que je n'ai aucun contact avec eux.... et non, je n'ai pas la chance de connaître personnellement de medecin traitant (je ne suis pas marié à un doc comme certaines dans mon secteur...).
La semaine à été longue, j'ai décidé de refaire le tour de chaques medecins, kine et pharmacien, j'ai fait plus de 30 courriers pour me représenter et me faire connaître, je ne fais pas d'illusions, mais au moins personne ne pourra dire que je n'ai pas essayé.
Aujourd'hui j'ai deux objectifs, le premier c'est mon avenir, j'ai peut être trouvé un local au sein d'un cabinet médical dans une ville voisine (je ne sais pas si c'est autorisé par la loi mais je vais m'en renseigner) je me donne ou 6 ou 8 mois supplémentaire pour le cas ou j'aboutit avec ce cabinet. Je fonde bien sur de grands espoirs sur ce projet car si je n'ai pas de patient au sein d'un cabinet médical, je sais pas ou j'en trouverai.... Si cela n'aboutit pas j'envisage très sérieusement un déménagement dans une autre région, pour reprendre une patientèle ou du remplacement.
Mon deuxième objectif, c'est de tout mettre en oeuvre pour comprendre ce qui ce passe actuellement. Quand tu passes trois de ta vie à te donner à fond, quand tu t'investit corps et âme dans un projet comme celui là, ça me semble légitime de vouloir comprendre. Je passe sur les double boulots que j'ai pu faire durant ces trois dernières années, sur les sommes d'argents colossales que j'y aie laissé. Aujourd'hui sans mes parents(que je remercie d'ailleurs) j'aurais même pas de quoi acheter une paire de chaussure pour ma gosse de 4 ans.
J'ai vu dans la semaine un avocat, qui comme moi semble très surpris de ma situation. Il est sorti plusieurs chose de cet entretient, la première, c'est que cela va être très compliqué de prouver quoi que ce soit, je m'y attendais. Mais une chose est sur, je n'abandonnerai pas et même si ça prend beaucoup de temps, je ne laisserai pas tomber. J'en crèverai peut-être, mais je jure que si j'ai une possibilité je ferai entendre ma vois.
La seconde, c'est qu'il ma aiguillé sur le délit de monopole et sur le clientélisme. Je vais voir avec un OPJ si ça l'interresse, ou bien avec un privé pour mettre a jour ce monopole, éventuellement avec un huissier pour établir le clientélisme...
Pour finir, je voudrais dire à tous ceux qui traverse la même chose que moi, qu'il ne faut pas se laisser faire sans réagir, nous sommes tout aussi légitime que les autres. Pour ceux qui font partis de la "race" des personnes qui me pourrissent la vie et qui doivent bien se marrer d'ailleurs en lisant ces messages, je veux dire que l'impunité n'existe pas, vos jours sont comptés car la roue tourne et le jour ou ont vous tombera dessus, il n'y aura aucune pitié.
Re: Problèmes pour exercer mon activité
Ne pas oublier :à la fin ,c'est le patient qui décide .Il ne change pas, s'il est content des soins ; et il est fidèle car des liens se tissent avec le temps.La longévité d'un cabinet fait sa réputation ,et il est plus interéssant de racheter parfois que de créer.
Re: Problèmes pour exercer mon activité
Closerie je suis bien d'accord avec vous, c'est le patient qui décide à la fin.... dans une certaine mesure tout de même. Vous savez tout autant que moi si vous êtes libérale que les patients sont souvent âgés, voir même très âgés et dans bon nombre de cas totalement dépendant des quelques intervenants qui passent chez eux. Le choix, en réalité, l'ont-ils vraiment? Je connais bon nombre d'exemple de personnes dont l'infirmier ou l'infirmière passe à des heures lamentables (parfois plus de 22h) pour les aider à se coucher... Je pourrais sans aucuns problèmes multiplier les exemples, ces personnes âgées s'en plaignent mais ne peuvent pas faire autrement, même si vous leur proposez d'autres solutions. Il y à la peur, le grand âge etc... Je parle bien sur de mon secteur, je ne mets personnes dans le même panier. Pour ce qui est du temps, je crois que je l'ai suffisamment laisser passer pour me rendre compte que chez moi ça n'est pas une question de temps justement.