Enceinte au bloc
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Re: Grossesse au bloc
Méme souci chez nous,grossesses arrétées a répétition,difficultés a tomber enceinte...pour quasiment tout le personnel(je parle de collégues jeunes,sans prendre en compte le cas des quadras),et cela concerne également les personnes qui ne sont pas exposées aux rayons,par exemple en SSPI.
Alors je pense effectivement que ce peut étre lié au poids des boites de chir,a la station debout prolongée,au brancardage a outrance et autres manutentions en salle de réveil,mais aussi au fait,pour le réveil,que ce soit le lieu ou il y ait le plus de rejet de gaz anesthésiants...(une étude avait été débutée mais stoppé net car ne "serviraité" a rien,tu parles,sans doute plutot car les résultats feraient peur!).
Personnellement le jour ou je suis enceinte,je m'arréte a la fin du premier trimestre(désolée pour les collégues),c'est trés clair pour moi,d'ailleurs,c'est ce que nous poussent a faire les obstétriciens avec lesquels nous travaillons...
Alors je pense effectivement que ce peut étre lié au poids des boites de chir,a la station debout prolongée,au brancardage a outrance et autres manutentions en salle de réveil,mais aussi au fait,pour le réveil,que ce soit le lieu ou il y ait le plus de rejet de gaz anesthésiants...(une étude avait été débutée mais stoppé net car ne "serviraité" a rien,tu parles,sans doute plutot car les résultats feraient peur!).
Personnellement le jour ou je suis enceinte,je m'arréte a la fin du premier trimestre(désolée pour les collégues),c'est trés clair pour moi,d'ailleurs,c'est ce que nous poussent a faire les obstétriciens avec lesquels nous travaillons...
Re: Grossesse au bloc
Il y a une collègue , dans mon bloc, aide opératoire en ortho qui vient tout juste de s'arreter (elle accouche en février je crois).
Elle n'a pas eu specialement de probleme jusque la.La elle est arretée car fatigue +++.Et les autres sont assez, comment dire, "vieilles" donc pas de grossesse en vue...
Je la connais depuis très peu mais on m'a dit qu'elle avait eu des difficultés a etre enceinte alors ça rejoint peut-etre ce que vous dites toutes.
Elle n'a pas eu specialement de probleme jusque la.La elle est arretée car fatigue +++.Et les autres sont assez, comment dire, "vieilles" donc pas de grossesse en vue...

Je la connais depuis très peu mais on m'a dit qu'elle avait eu des difficultés a etre enceinte alors ça rejoint peut-etre ce que vous dites toutes.
"Nursing is an Art" F.Nightingale
IBODE - bloc des urgences
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Re: Grossesse au bloc
alors là ça m'interpelle
effectivement dans notre bloc, beaucoup de difficultés pour de nombreuses ide, qui sont passées par des stimulation ovariennes, des FIV...
ça m'a interpellé à l'époque, mais je pensais que c'était la spécialité qui faisait qu'on faisait un blocage psychologique (ibodes en bloc gynéco-maternité: foeticide, réductions embryonnaires, IVG, aspi', GEU, mort in-utéro, hémorragies post-natales, embolie amniotique...) bref, que du joyeux
J'ai pensé plus au gaz qu'à la manutention des boites.
j'y suis plus depuis...mais en même temps, je pense que c'est général ces difficultés à tomber enceinte.
Je bossais à l'AMP, et quand je voyais le nbr de fiv (ponctions d'ovocytes) par jour qu'on faisait, j'hallucinait, et quand je voyais l'âge des patients, encore plus paniquant (même pas la trentaine
)

effectivement dans notre bloc, beaucoup de difficultés pour de nombreuses ide, qui sont passées par des stimulation ovariennes, des FIV...
ça m'a interpellé à l'époque, mais je pensais que c'était la spécialité qui faisait qu'on faisait un blocage psychologique (ibodes en bloc gynéco-maternité: foeticide, réductions embryonnaires, IVG, aspi', GEU, mort in-utéro, hémorragies post-natales, embolie amniotique...) bref, que du joyeux

J'ai pensé plus au gaz qu'à la manutention des boites.
j'y suis plus depuis...mais en même temps, je pense que c'est général ces difficultés à tomber enceinte.
Je bossais à l'AMP, et quand je voyais le nbr de fiv (ponctions d'ovocytes) par jour qu'on faisait, j'hallucinait, et quand je voyais l'âge des patients, encore plus paniquant (même pas la trentaine

le harceleur est faible,il devient harceleur pour ne pas être harcelé lui même. Marcel Rufo
Re: Grossesse au bloc
Vous me faites flipper avec cette histoire...
je commence au bloc le 28 et je compte bien avoir un 2è enfant moi
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EIBO!
Re: Grossesse au bloc
Actuellement, on se retrouve avec plein de congé mater au bloc et pas grand monde pour les remplacer. Alors pas d'inquiétudela_soso a écrit :Vous me faites flipper avec cette histoire...
je commence au bloc le 28 et je compte bien avoir un 2è enfant moi

" Toute chose est à la fois elle-même et son contraire." (Héraclite)
Re: Enceinte au bloc
C'est vrai qu'on est pas mal exposé(e)s, entre les gaz, la scopie, les ciments et leurs solvants, etc.... + le poids des ancillaires, le matériel à déplacer, les prép cutanées (une jambe endormie, c'est lourd !), les risques septiques parfois, sans parler des AES, et puis aussi les horaires (c'est pas pour rien que le travail des nuits des femmes enceintes est interdit), etc. Les hommes aussi devraient se méfier, même s'ils ne portent pas le bébé, leurs spermatozoïdes sont eux aussi exposés.
Alors déterminer quelle cause plus qu'une autre serait responsable d'une éventuelle augmentation des FCS... c'est sûrement le cumul de toutes !
Je ne sais pas ce que ça donne au niveau national pour la fertilité du personnel en bloc. On devrait étudier en fonction de plein de paramètres (est-ce que un hall opératoire protège plus ou moins, configuration des locaux différente d'un lieu à l'autre, protocoles en vigueur, respect du code du travail -je pense à l'heure de grossesse qui est un droit dans la FPH-, ambiance générale de travail, relations avec les supérieurs hiérarchiques et collègues). Bref, d'un bloc à l'autre, les disparités doivent être énormes !
Bon, en ce moment, dans notre bloc, chacune est enceinte à son tour, et les hommes deviennent papa aussi. Dans un bloc où j'étais avant, c'était la galère pour les filles qui essayaient. Hasard ? Réelles raisons et lesquelles ?
En tous cas, une fois enceinte, j'ai l'impression qu'il faut être calée en droit du travail ou celui de la FPH, car c'est rare les endroits où ce droit est respecté... je ne parle même pas de ce qui se passe dans les services...
Là où je suis aucun problème c'est respecté, et en général les filles sont arrêtées vers 5 mois. Mais c'est pas grâce à notre médecin du travail, qui savait même pas ce que c'était l'heure de grossesse...
Alors déterminer quelle cause plus qu'une autre serait responsable d'une éventuelle augmentation des FCS... c'est sûrement le cumul de toutes !
Je ne sais pas ce que ça donne au niveau national pour la fertilité du personnel en bloc. On devrait étudier en fonction de plein de paramètres (est-ce que un hall opératoire protège plus ou moins, configuration des locaux différente d'un lieu à l'autre, protocoles en vigueur, respect du code du travail -je pense à l'heure de grossesse qui est un droit dans la FPH-, ambiance générale de travail, relations avec les supérieurs hiérarchiques et collègues). Bref, d'un bloc à l'autre, les disparités doivent être énormes !
Bon, en ce moment, dans notre bloc, chacune est enceinte à son tour, et les hommes deviennent papa aussi. Dans un bloc où j'étais avant, c'était la galère pour les filles qui essayaient. Hasard ? Réelles raisons et lesquelles ?
En tous cas, une fois enceinte, j'ai l'impression qu'il faut être calée en droit du travail ou celui de la FPH, car c'est rare les endroits où ce droit est respecté... je ne parle même pas de ce qui se passe dans les services...
Là où je suis aucun problème c'est respecté, et en général les filles sont arrêtées vers 5 mois. Mais c'est pas grâce à notre médecin du travail, qui savait même pas ce que c'était l'heure de grossesse...
Re: Enceinte au bloc
Est ce que vous avez vu une ou plusieurs choses qui changeaient réelleement entre vos deux blocs?groseille a écrit : Bon, en ce moment, dans notre bloc, chacune est enceinte à son tour, et les hommes deviennent papa aussi. Dans un bloc où j'étais avant, c'était la galère pour les filles qui essayaient. Hasard ? Réelles raisons et lesquelles ?
ce n'est pas un droit mais une possibilité, dans le sens où vous ne pouvez pas l'exiger ni la récupérer et encore moins la cumuler.je pense à l'heure de grossesse qui est un droit dans la FPH-
Ex eleveur de nains sur tube catégorie Homard, spécialisation TANGO, Maintenant Membre de la X-team Boudin et Abat à toute heure
Re: Enceinte au bloc
Première question :
oui, beaucoup de différences, néanmoins pour celui où les filles avaient des difficultés, pour au moins 2 d'entre elles les difficultés existaient AVANT leur arrivée au bloc. Cependant dans ce bloc, les salles étaient plus petites, pas de lumière du jour, 1/3 d'enfants (endormis au sevorane), mais des opérations globalement plus "tranquilles" aussi bien pour la panseuse que l'instrumentiste. Parfois la panseuse pouvait rester presque 2 heures sur sa chaise, et seulement donner un fil de temps en temps.
Dans le deuxième bloc, beaucoup plus de bruit, beaucoup plus de travail et souvent très physique, des ancillaires plus lourds, beaucoup d'ampli, des horaires plus tardifs (parfois jusqu'à 23 heures au lieu de 19h maximum pour le premier bloc), des week-ends travaillés, mais la lumière du jour, de l'espace, moins d'enfants opérés.
Cela dit, mon expérience perso ne peut pas être généralisée à toute la France !
Deuxième question :
d'après la CGT (source : http://www.cgtlaborit.fr/spip.php?article37, le site interdit de faire le copié-collé), la réduction de la durée quotidienne du temps de travail est fonction des nécessités de service (lire le texte complet sur le site). Ma lecture à moi, c'est que c'est un droit à l'appréciation des responsables hiérarchiques ET du médecin du travail qui doit AUSSI donner son avis. A condition qu'il en ait connaissance, ce qui n'est pas le cas chez nous ! Heureusement le cadre l'accorde systématiquement, on n'a pas besoin de passer par la médecine du travail.
De toutes façons, si le médecin donne son aval, les responsables hiérarchiques n'ont rien à dire. De même si vous travaillez de nuit et que le médecin du travail dit qu'il faut que vous soyez sur un poste de jour, le cadre n'a rien à dire. J'ai une copine IDE qui s'est retrouvée à passer toute sa grossesse chez elle, car elle bossait de nuit dans un institut de cancéro... aucun de poste de jour ne la mettait à l'abri des chimio, elle a été arrêtée tout de suite ! (je rappelle qu'il est reconnu que le travail de nuit augmente le risque de FCS et de prématurité, c'est pour ça qu'il est interdit pour les femmes enceintes, quelque soit le métier).
A mon humble avis, commencer à "rogner" sur cette heure dès le début d'une grossesse, c'est être sûr que le personnel concerné sera arrêté plus tôt... qui veut aller loin ménage sa monture... C'est le boulot d'un cadre de gérer son personnel, y compris les grossesses, et de gérer les plannings en conséquence. Pas aux agents. Et au bloc, on a l'avantage énorme de ne pas devoir faire de transmissions comme en service, les relèves d'équipes sont aussi organisées différemment : prendre l'heure de grossesse est réellement possible, sauf incompétence ou non-volonté du cadre. En dernier recours, il y a le médecin du travail.
La grossesse n'est pas une maladie, c'est un état physiologique naturel, mais tout de même DIFFÉRENT. En cours j'avais appris que depuis l'instauration du congé maternité en France, la prématurité a été divisée par 10... je ne fais un cours sur les séquelles liées à la prématurité, vous les connaissez ! Et financièrement, la société s'y retrouve aussi complètement. Pour une fois qu'il existe une politique de prévention en France, ce serait dommage de ne pas l'appliquer !
Enfin, il me semble logique que cette heure de grossesse ne soit pas cumulable : c'est un repos QUOTIDIEN ! On est enceinte tous les jours, pas 3 jours dans la semaine et les 4 autres non. Et la fatigue, elle, elle s'accumule sans qu'on s'en rende compte.
oui, beaucoup de différences, néanmoins pour celui où les filles avaient des difficultés, pour au moins 2 d'entre elles les difficultés existaient AVANT leur arrivée au bloc. Cependant dans ce bloc, les salles étaient plus petites, pas de lumière du jour, 1/3 d'enfants (endormis au sevorane), mais des opérations globalement plus "tranquilles" aussi bien pour la panseuse que l'instrumentiste. Parfois la panseuse pouvait rester presque 2 heures sur sa chaise, et seulement donner un fil de temps en temps.
Dans le deuxième bloc, beaucoup plus de bruit, beaucoup plus de travail et souvent très physique, des ancillaires plus lourds, beaucoup d'ampli, des horaires plus tardifs (parfois jusqu'à 23 heures au lieu de 19h maximum pour le premier bloc), des week-ends travaillés, mais la lumière du jour, de l'espace, moins d'enfants opérés.
Cela dit, mon expérience perso ne peut pas être généralisée à toute la France !
Deuxième question :
d'après la CGT (source : http://www.cgtlaborit.fr/spip.php?article37, le site interdit de faire le copié-collé), la réduction de la durée quotidienne du temps de travail est fonction des nécessités de service (lire le texte complet sur le site). Ma lecture à moi, c'est que c'est un droit à l'appréciation des responsables hiérarchiques ET du médecin du travail qui doit AUSSI donner son avis. A condition qu'il en ait connaissance, ce qui n'est pas le cas chez nous ! Heureusement le cadre l'accorde systématiquement, on n'a pas besoin de passer par la médecine du travail.
De toutes façons, si le médecin donne son aval, les responsables hiérarchiques n'ont rien à dire. De même si vous travaillez de nuit et que le médecin du travail dit qu'il faut que vous soyez sur un poste de jour, le cadre n'a rien à dire. J'ai une copine IDE qui s'est retrouvée à passer toute sa grossesse chez elle, car elle bossait de nuit dans un institut de cancéro... aucun de poste de jour ne la mettait à l'abri des chimio, elle a été arrêtée tout de suite ! (je rappelle qu'il est reconnu que le travail de nuit augmente le risque de FCS et de prématurité, c'est pour ça qu'il est interdit pour les femmes enceintes, quelque soit le métier).
A mon humble avis, commencer à "rogner" sur cette heure dès le début d'une grossesse, c'est être sûr que le personnel concerné sera arrêté plus tôt... qui veut aller loin ménage sa monture... C'est le boulot d'un cadre de gérer son personnel, y compris les grossesses, et de gérer les plannings en conséquence. Pas aux agents. Et au bloc, on a l'avantage énorme de ne pas devoir faire de transmissions comme en service, les relèves d'équipes sont aussi organisées différemment : prendre l'heure de grossesse est réellement possible, sauf incompétence ou non-volonté du cadre. En dernier recours, il y a le médecin du travail.
La grossesse n'est pas une maladie, c'est un état physiologique naturel, mais tout de même DIFFÉRENT. En cours j'avais appris que depuis l'instauration du congé maternité en France, la prématurité a été divisée par 10... je ne fais un cours sur les séquelles liées à la prématurité, vous les connaissez ! Et financièrement, la société s'y retrouve aussi complètement. Pour une fois qu'il existe une politique de prévention en France, ce serait dommage de ne pas l'appliquer !
Enfin, il me semble logique que cette heure de grossesse ne soit pas cumulable : c'est un repos QUOTIDIEN ! On est enceinte tous les jours, pas 3 jours dans la semaine et les 4 autres non. Et la fatigue, elle, elle s'accumule sans qu'on s'en rende compte.
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Re: Enceinte au bloc
Concernant l'heure de grossesse, elle a été instaurée pour éviter que les femmes enceintes ne soient dans la cohue, les bouchons. En réalité, elle sert surtout à diminuer la fatigue liée au travail.
C'est un droit sans être un droit, c'est-à-dire que c'est une autorisation d'absence. Votre employeur vous autorise à partir plus tôt ou arriver plus tard à condition que ça ne perturbe pas le fonctionnement du service. On imagine facilement les problèmes que ça peut poser au niveau des relèves...
L'argument que l'on peut opposer si on vous refuse l'heure de grossesse, c'est qu'il ne doit pas y avoir de différence entre les fonctionnaires (ou les employés dans le privé). Donc si l'employée de bureau, la cadre, peuvent la prendre, eh bien l'ide, l'ibode ou l'iade doivent aussi pouvoir la prendre.
Concernant le travail de nuit, toute femme enceinte qui en fait la demande doit pouvoir obtenir de ne pas faire de nuits (donc pas de poste de nuit, pas de gardes et d'astreintes de nuit).
Le problème qui se pose dans la vraie vie, c'est le chantage, du style "vous vous rendez compte que vous perturbez le fonctionnement du service", ou mieux "vous allez obliger vos collègues à telle ou telle chose"... Ne pas se laisser faire, ça veut dire exprimer clairement à tout le monde qu'il ne faut pas la jouer à l'envers. Notre société a mis en place des règles de protection des femmes enceintes, parce que ça protège la société dans son ensemble. Donc vous ne faites pas de demandes anormales en demandant que ces règles soient respectées.
La règle du non-cumul n'est pas un principe absolu. Si c'est ça ou rien, prenez le cumul.
Mais encore une fois, ne vous laissez pas faire par le chantage, dans le genre "on ne peut pas vous donner votre heure, donc vous ne pouvez pas la prendre". C'est le contraire, "je prends mon heure, à vous d'organiser les choses pour que le service continue à tourner quand je ne suis pas là".
C'est un droit sans être un droit, c'est-à-dire que c'est une autorisation d'absence. Votre employeur vous autorise à partir plus tôt ou arriver plus tard à condition que ça ne perturbe pas le fonctionnement du service. On imagine facilement les problèmes que ça peut poser au niveau des relèves...
L'argument que l'on peut opposer si on vous refuse l'heure de grossesse, c'est qu'il ne doit pas y avoir de différence entre les fonctionnaires (ou les employés dans le privé). Donc si l'employée de bureau, la cadre, peuvent la prendre, eh bien l'ide, l'ibode ou l'iade doivent aussi pouvoir la prendre.
Concernant le travail de nuit, toute femme enceinte qui en fait la demande doit pouvoir obtenir de ne pas faire de nuits (donc pas de poste de nuit, pas de gardes et d'astreintes de nuit).
Le problème qui se pose dans la vraie vie, c'est le chantage, du style "vous vous rendez compte que vous perturbez le fonctionnement du service", ou mieux "vous allez obliger vos collègues à telle ou telle chose"... Ne pas se laisser faire, ça veut dire exprimer clairement à tout le monde qu'il ne faut pas la jouer à l'envers. Notre société a mis en place des règles de protection des femmes enceintes, parce que ça protège la société dans son ensemble. Donc vous ne faites pas de demandes anormales en demandant que ces règles soient respectées.
Dans le fond, c'est tout à fait exact. Le problème, c'est pour les relèves : ça peut rendre très complexe la continuité du service. Dans certains cas, il peut être intéressant de négocier, pour simplifier la vie de tout le monde, y compris la sienne.groseille a écrit :Enfin, il me semble logique que cette heure de grossesse ne soit pas cumulable : c'est un repos QUOTIDIEN ! On est enceinte tous les jours, pas 3 jours dans la semaine et les 4 autres non. Et la fatigue, elle, elle s'accumule sans qu'on s'en rende compte.
La règle du non-cumul n'est pas un principe absolu. Si c'est ça ou rien, prenez le cumul.
Mais encore une fois, ne vous laissez pas faire par le chantage, dans le genre "on ne peut pas vous donner votre heure, donc vous ne pouvez pas la prendre". C'est le contraire, "je prends mon heure, à vous d'organiser les choses pour que le service continue à tourner quand je ne suis pas là".
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Re: Enceinte au bloc
La question serait aussi de savoir si le 2e enfant veut d'une première mère ?la_soso a écrit :Vous me faites flipper avec cette histoire...
je commence au bloc le 28 et je compte bien avoir un 2è enfant moi
En plus on apprend plein de trucs !groseille a écrit : Les hommes aussi devraient se méfier, même s'ils ne portent pas le bébé
Le chirurgien ne peut pas fournir pour toutes à la fois. Prenez vos tickets.Bon, en ce moment, dans notre bloc, chacune est enceinte à son tour
Vous vous rendez compte mâme Michu...On ne nous dit pas tout !et les hommes deviennent papa aussi.
Le brancard ce n'est plus aussi confortable qu'avant, c'est sûr. Quant à la table d'op, c'est le scialytique qui gêne, on se cogne dedans.Dans un bloc où j'étais avant, c'était la galère pour les filles qui essayaient.
Oui lesquelles...? Cherchons un peu la cause.Hasard ? Réelles raisons et lesquelles ?
Et être calée avec des coussins ? C'est-y pas meilleur pour le dos ??En tous cas, une fois enceinte, j'ai l'impression qu'il faut être calée en droit du travail ou celui de la FPH,
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la santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.
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Re: Enceinte au bloc
Je suis complètement d'accord, que ce soit enceinte ou pas, il y a facilement prétexte à chantage.. et comme les IDE sont souvent restées nonnes, bonnes et c..., ça marche souvent. Le problème, c'est qu'en cas de naissance prématurée, ou que si on se retrouve arrêtée avec obligation de rester alitée 24h/24, c'est pas la hiérarchie ou les collègues qui viendront à la maison pour aider...
Pour le cumul de l'heure, ça peut effectivement être négociable en service vu les contraintes liées aux relèves (mais est-on vraiment sûre que ce sera récupéré ?). Néanmoins, en bloc opératoire, c'est quand même assez facile de pouvoir la prendre. Si le cadre refuse, je pense que c'est de la mauvaise volonté ou de l'incompétence.
En résumé, c'est une question de bon management : un cadre qui applique la Loi, c'est aussi une salariée mieux dans son travail, moins fatiguée dans sa grossesse, donc qui reste motivée et qui physiquement tient plus longtemps. Les commerciaux appellent ça la stratégie "gagnant-gagnant"...
Dans mon bloc les femmes enceintes ont toutes l'heure de grossesse, et ne font plus d'heures supp. C'est vrai que ça fait du boulot supplémentaire aux collègues, mais là où l'ambiance de travail baigne dans l'entraide et le respect, tout le monde y met du sien. Quand un(e) collègue ne se sent pas bien, enceinte ou pas, c'est tous les autres qui lui disent d'aller prendre une pause et on se répartit le travail... on sait que le jour où c'est soi qui en aura besoin, les autres seront là.
Pour le cumul de l'heure, ça peut effectivement être négociable en service vu les contraintes liées aux relèves (mais est-on vraiment sûre que ce sera récupéré ?). Néanmoins, en bloc opératoire, c'est quand même assez facile de pouvoir la prendre. Si le cadre refuse, je pense que c'est de la mauvaise volonté ou de l'incompétence.
En résumé, c'est une question de bon management : un cadre qui applique la Loi, c'est aussi une salariée mieux dans son travail, moins fatiguée dans sa grossesse, donc qui reste motivée et qui physiquement tient plus longtemps. Les commerciaux appellent ça la stratégie "gagnant-gagnant"...
Dans mon bloc les femmes enceintes ont toutes l'heure de grossesse, et ne font plus d'heures supp. C'est vrai que ça fait du boulot supplémentaire aux collègues, mais là où l'ambiance de travail baigne dans l'entraide et le respect, tout le monde y met du sien. Quand un(e) collègue ne se sent pas bien, enceinte ou pas, c'est tous les autres qui lui disent d'aller prendre une pause et on se répartit le travail... on sait que le jour où c'est soi qui en aura besoin, les autres seront là.
Re: Enceinte au bloc
L'IADE vengeur, tu mets systématiquement un tablier de plomb quand le chir fait feu à l'ampli ? Si c'est le cas, chapeau, j'ai jamais vu d'hommes le faire !
Si tu le fais pas, j'espère que tu n'a pas prévu de faire des gamins dans les 2 mois qui viennent. Ou alors tu dois voir l'ampli qu'une fois par mois, je sais pas dans quel bloc tu bosses.
Pour le cliché chir/ibode au lit, merci de nous faire partager ta frustration...
bon, sans rancune, ciao.
Si tu le fais pas, j'espère que tu n'a pas prévu de faire des gamins dans les 2 mois qui viennent. Ou alors tu dois voir l'ampli qu'une fois par mois, je sais pas dans quel bloc tu bosses.
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bon, sans rancune, ciao.
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Re: Enceinte au bloc
Oui madame. Et même un cache thyroïde.groseille a écrit :L'IADE vengeur, tu mets systématiquement un tablier de plomb quand le chir fait feu à l'ampli ? Si c'est le cas, chapeau, j'ai jamais vu d'hommes le faire !
Ou alors je sors de la salle, le temps des rayons.
En orthopédie, en digestif, en vasculaire, en radio interventionnelle ça ira pour les rayons ?Ou alors tu dois voir l'ampli qu'une fois par mois, je sais pas dans quel bloc tu bosses.
Frustration ?Pour le cliché chir/ibode au lit, merci de nous faire partager ta frustration...






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Re: Enceinte au bloc
Savez-vous comment on reconnaît un iade qui ne met pas son tablier de plomb ?groseille a écrit :L'IADE vengeur, tu mets systématiquement un tablier de plomb quand le chir fait feu à l'ampli ?
Il suffit d'éteindre la lumière
Re: Enceinte au bloc
Je vois que l'anesthésiste vengeur (qui n'est que iade, et pas médecin, en anglais iade se dit "nurse anesthetist", c'est sympa d’introduire une petite confusion dans son pseudo) se défoule. Je n'avais pas encore pris le temps de voir toutes ses contributions aux forums, c'est chose faite maintenant. Je pensais qu'un modérateur se devait d'être constructif et non pas rendre les débats aussi stériles. Je ne pensais pas que sur infirmiers.com, être modérateur permettait de s'arroger le droit d'être aussi méprisant : c'est petit et facile.
Non, les iade ne sont pas des dieux sur terre ! Il ne faudrait pas confondre instruit et intelligent. Faire 5 ans d'études pour arriver à autant d'arrogance, de suffisance, n'est pas l'apanage des iade, on connaît tous des médecins qui sont pareils, et pour être également ingénieure (avant d'être IDE), j'ai des tas d'anciens collègues pareils, c'est-à-dire méprisants envers ceux qui n'ont pas leur niveau d'études, ou leur niveau d'expertise dans un domaine très pointu. Oubliant que l'expérience s'acquiert avec le temps, et avec humilité.
Heureusement que sur ce forum il y a des iade comme Sagéline qui redorent la profession franchement peu attractive à travers les représentants de ce forum, et heureusement que j'en côtoie tous les jours qui n'ont pas cette mentalité. Ceux-là n'ont pas besoin de passer leurs journées sur des forums pour se sentir vibrer et exister en écrasant les autres. On peut être iade et faire du secours en montagne et spéléo, former en école d'iade et en cesu, sans pour autant se montrer autant méprisant, j'en connais au moins trois.
Bref, je me désabonne, je n'ai pas envie de participer à ce forum où un modérateur se croit tout-puissant, pétri de certitudes (le super cliché des ibodes qui couchent avec les chir ! Comme si les iade ne couchaient pas moins avec les mar, mais ces histoires de cul c'est pas plus pas moins que dans n'importe quel autre milieu professionnel, ça fait 15 ans que je bosse ailleurs que dans le milieu médical, c'est pas pire au bloc!). Il faudrait songer à voir du pays et vivre en dehors du milieu médical, et penser à s'ouvrir aux autres.
Pour ma part, c'est bon, j'ai d'autres chats à fouetter que de me faire insulter.
Bon vent à tous et toutes !
groseille.
Non, les iade ne sont pas des dieux sur terre ! Il ne faudrait pas confondre instruit et intelligent. Faire 5 ans d'études pour arriver à autant d'arrogance, de suffisance, n'est pas l'apanage des iade, on connaît tous des médecins qui sont pareils, et pour être également ingénieure (avant d'être IDE), j'ai des tas d'anciens collègues pareils, c'est-à-dire méprisants envers ceux qui n'ont pas leur niveau d'études, ou leur niveau d'expertise dans un domaine très pointu. Oubliant que l'expérience s'acquiert avec le temps, et avec humilité.
Heureusement que sur ce forum il y a des iade comme Sagéline qui redorent la profession franchement peu attractive à travers les représentants de ce forum, et heureusement que j'en côtoie tous les jours qui n'ont pas cette mentalité. Ceux-là n'ont pas besoin de passer leurs journées sur des forums pour se sentir vibrer et exister en écrasant les autres. On peut être iade et faire du secours en montagne et spéléo, former en école d'iade et en cesu, sans pour autant se montrer autant méprisant, j'en connais au moins trois.
Bref, je me désabonne, je n'ai pas envie de participer à ce forum où un modérateur se croit tout-puissant, pétri de certitudes (le super cliché des ibodes qui couchent avec les chir ! Comme si les iade ne couchaient pas moins avec les mar, mais ces histoires de cul c'est pas plus pas moins que dans n'importe quel autre milieu professionnel, ça fait 15 ans que je bosse ailleurs que dans le milieu médical, c'est pas pire au bloc!). Il faudrait songer à voir du pays et vivre en dehors du milieu médical, et penser à s'ouvrir aux autres.
Pour ma part, c'est bon, j'ai d'autres chats à fouetter que de me faire insulter.
Bon vent à tous et toutes !
groseille.