besoins de réponses !

[Axurit66400]

Bonjour, je suis un Aide soignant diplomé depuis 5 ans maintenant, sa fait 2 ans que je suis dans la même maison de retraite privé.
Il y a 2 mois j'ai eu un conflit avec une collègue présente dans le même établissement depuis 3 mois, allant même m'accuser de l'avoir violenté sur le plan physique, heureusement une IDE présente dans le couloir a témoigné en ma faveur disant que je ne l'ai pas touché mais que s'est au contraire elle qui m'a demandé de la taper.
Il y a eu une enquête interne dans l'établissement qui m'a disculpé, mais la fille ne s'est pas arrêté là, elle a porté l'affaire à la médecine du travail qui l'a classé sans suite.
Fait nouveau, elle a écrit à l'ARS qui ont décidé de mener une enquête. Ma cadre me dit que normalement je ne devrais pas m'inquieter, mais la directrice me dit que cela ne dépend plus d'elle et que e risque réellement la perte de mon diplome.
j'aimerai savoir si vous connaissez des précédents ou bien si vous même avez été confronté à ce cas de figure et aussi j'aimerai savoir si je risque réellement la perte de mon diplome ainsi que de mon travail.
merci

[patchanka2.0]

Bonjour,
Si l'ARS fait une enquête (cela me surprend d'ailleurs que ça soit l'ARS qui s'en occupe), ils voudront avoir des témoignages qui vont apparemment dans ton sens.
Pour prouver ceci, si c'est vrai, il faut beaucoup de preuve, si en plus c'est faux, il y a vraiment peu de chance que cela te pose des problèmes.
Après maintenant, ne communique plus seul avec cette personne, ne reste plus seul avec elle pour avoir rien à te reprocher et demande à la direction de ne plus être sur le même roulement.
As tu une assurance juridique? Peut être cela vaut le coup de se tourner vers eux aussi pour être prêt.
Bonne chance en tout cas et donne nous de tes nouvelles.

[Axurit66400]

Je pense donc que de ce côté là, j'ai peu de soucis à me faire, surtout que chez son ancien employeur on dirait qu'elle a eu des problèmes.
Mais se qui me dérange est le fait que dans la même période j'ai été en froid avec une autre collègue mais il n'y a jamais eu de mots de placé de sa part ou de la mienne, mais il y'a une semaine elle s'est disputé avec une autre collègue devant moi et pour ma part je n'était présent que physiquement car je n'ai rien dit, mais suite à sa elle est rentrée dans un état d'hystérie et a crié au harcelement en son encontre de ma part se que j'ai nié et se que ma collègue qui s'était disputé avec à confirmé que certe 'était présent mais que je n'avais rien dit.
Je vous le met dans le mille la direction a fait une enquête dont je ne sais pas ou sa en est sauf quela cadre et la directrice me soutiennent plus ou moins en disant qu'il vaut que je tienne à carreau, mais j'ai peur que sa tombe très mal surtout avec l'enquête de l'ARS.
Bref j'ai pris contact avec un avocat qui m'a confirmé que mon diplome ne pouvait pas mettre enlevé pour si peu et qui m'assistera si besoin, mais se qui me dérange es ce que parce que je suis le seul homme de l'équipe soignante, ma femme est aussi aide soignante dans l'établissement dans mon équipe, je vais avoir droit régulièrement aux accusions de harcelement de certaines, je trouve sa assez facile... Heureusement que j'ai du soutien.

[patchanka2.0]

C'est malheureusement une vérité, quand on est un homme, il faut parfois se méfier. Les plaintes arrivent vite.

[nathou89]

Je ne pense pas qu'on peut t'enlever ton diplôme pour avoir "violenter" une collègue.

Tu ne peux pas poser une main courante pour harcèlement au commisariat contre cette collègue? ça la calmera peut-être.

[Thérèse PALLA]

Bonjour. Comme Patchanka, je suis étonnée que l’ARS ou le service de Médecine au travail puisse s’occuper de tels conflits. Quant à la perte du diplôme, je pense très fortement que la directrice a eu des propos démesurés et que c’est le cadre qui a raison.
En principe, l’encadrement, où la direction d’un établissement, devrait être en mesure de régler de tels conflits.
Ce qui pourrait inquiéter c’est lorsqu'une plaignante dépose plainte, car dans ce cas c’est une affaire de justice. (Cela arrive plus souvent qu’on ne le pense.)
Il est certain que même si on a rien à se reprocher, se défendre est toujours un combat qui vous pourrit la vie…
C’est pourquoi notre association a souscrit pour ses adhérents une assurance groupe protection juridique professionnelle qui leur permet d’avoir les conseils dont ils ont besoin et qui leur permet également la prise en charge d’un avocat en cas de nécessité que la personne soit accusée à tort ou à raison…
Malheureusement, malgré une cotisation annuelle modique, les professionnels n’éprouvent pas d’intérêt à rejoindre l’association mais nombreux savent trouver ses coordonnées seulement lorsqu’ils sont en difficulté…
Pourtant, il faut bien se dire que les problèmes n’arrivent pas qu’autres (et faire appel à un avocat n’est pas donné)…
Bon courage.
Thérèse PALLA
Union française des aides-soignants

[Axurit66400]

J'ai décidé de prendre contact avec un avocat qui m'a confirmé qu'elle ne s'adressait pas aux bons organismes vu qu'ils sont incompétents pour traiter ce genre d'affaire (ARS, FEHAP). Néanmoins pour qu'elle puisse il faudrait qu'elle porte plainte en justice mais pour mon avocat sa n'ira pas loin puisque les faits se sont produit il y a 3 mois, de plus e n'ai eu aucune sanction de mon établissement mais en plus un témoin ( un ide ) confirme que je ne l'ai pas touché.
Par contre mercredi j'ai rendez vous avec mon avocat car nous avons décidé de porté plainte pour harcèlement, il pense qu'il n'y a que comme sa qu'elle se calmera, surtout qu'elle n'est pas à son coup d'essai.
Sinon Thérèse PALLA, je ne sais vraiment pas se qu'est "Union française des aides-soignants" ou encore le montant de la cotisation vu que je n'en ai jamais entendu parler. Je pense que maintenant il est trop tard pour moi pour les contacter.

[titounette30]

plainte pour harcèlement, ca calme c'est sur!!!

[Thérèse PALLA]

Cher collègue, ne pas connaître l’Union française des aides-soignants, rassurez-vous vous n’êtes pas le seul ! C’est vrai que les infirmières ont plus d’impact que les aides-soignants, à savoir qu’il existe environ 250 organisations infirmières, (associations, syndicats professionnels, coordinations et sans parler de l’Ordre infirmier), alors qu’il n’existe en France seulement 2 associations représentatives de notre profession d’aide-soignant, dont l’UFAS (Union Française des aides-soignants), ceci pour quasiment le même nombre d’infirmiers (toutes catégories confondues : IADE, IBODE, cadres, formateurs…).
Pour ce qui est de la représentativité des aides-soignants, ce n’est pas faute d’avoir sillonné la France, interpellé la presse régionale et nationale, d’écrire dans les revues professionnelles, de répondre dans les émissions de radio et sur les forums Internet… pour les solliciter mais le résultat n’est pas probant…
Que faire pour atteindre et intéresser les professionnels à défendre leur profession ?
Certes, ce n’est pas une critique loin de là…
Cependant, je regrette que le problème que vous vivez avec votre collègue n’est pu être solutionné autrement, ce qui, à mon avis, aurait évité des soucis susceptibles de vous arriver : tensions dans votre entourage professionnel, nuits blanches pour réaliser des rapports cohérents à votre avocat qui doit s’en inspirer afin d’assurer votre défense, et des honoraires que vous devez prévoir…
Bon courage.
Thérèse PALLA
ufas@infonie.fr