si vous êtes pressés, passez votre chemin! ;-)
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
si vous êtes pressés, passez votre chemin! ;-)
Par où commencer ?...
Depuis que je suis diplômée (5 ans déjà!) j'ai une relation type "je t'aime, moi non plus" à l'égard de la profession d'IDE.
Depuis la fin de l'IFSI, je n'ai jamais loupé une seule rentrée scolaire (j'ai d'abord fait deux années de psycho en parallèle avec un poste en psy, puis en soins palliatifs, après quoi j'ai eu envie d'assurer réellement mes arrières pour le jour où je déciderai définitivement de quitter la profession. Ayant apprécié quelques remplacements en EHPAD en intérim, je me suis trouvé un CDD dans un EHPAD pour les deux mois d'été avant de reprendre à temps complet une licence pro en management. C'était il y a deux ans.
Le CDD a tourné au vinaigre, je me suis retrouvée en arrêt maladie 15 jours avant la fin. La cadre et la directrice de l'EHPAD m'ont traitée comme la dernière des merdes, me reprochant en public des erreurs que je n'avait pas commises et se débrouillant pour que je n'ai jamais l'opportunité de leur démontrer que je n'avais pas commis ces erreurs. A l’entretien d'embauche, la cadre m'ayant demandé pourquoi je ne voulais qu'un CDD pour l'été alors qu'elle avait un poste en CDI à pourvoir, je lui avait confié mes projets et par la suite elle n'a eu de cesse de me balancer plusieurs fois, en privé comme en public, que je n'avais pas la carrure pour faire du management. J'ai même été accusée d'abandon de soins parce que j'ai refusé de faire hospitaliser sur le champ un monsieur dément en fin de vie qui avait osé chuter l'espace de quelques heures sa tension à 9 (le médecin traitant m'en a d'ailleurs par la suite félicitée.)
Bref, à la rentrée, je suis partie faire ma licence pro que j'ai décrochée avec mention, dans le même temps j'ai eu mon premier enfant et à l'issue du congé mater, j'ai décidé de continuer en master 1 pour approfondir mes connaissances. Master 1 validé, je me retrouve avec la possibilité de faire cette année le master 2 management et qualité des soins option gérontologie par correspondance. Du coup, mes droits assedic touchant à leur fin, je décide de reprendre un poste d'IDE dans un autre EHPAD dans le même temps, sachant qu'il s'agit d'un CDD qui se termine en janvier, juste au moment où le calendrier universitaire prévoit un stage pratique en management de 4 mois que le directeur de l'EHPAD accepte que je fasse avec lui.
Génial non?
Tout devrait très bien se passer mais en fait je vais bosser tous les matins avec la peur au ventre. Peur de faire une erreur (je n'avais pas travaillé comme IDE depuis 2 ans et le peu d'expérience que j'avais, j'ai l'impression de l'avoir perdu), peur de ne pas être crédible parce que ça se voit que je n'ai pas confiance en moi, certaines AS en profitent pour me manquer de respect (pas sur des choses graves mais c'est symbolique, plutôt dans le ton qu'elles emploient pour me parler), peur de ne pas remplir mon rôle (je suis censée encadrer les AS, mais qu'ai-je à apporter à des filles qui bossent depuis des années dans une structure et qui connaissent très bien et leur boulot et les résidents?) D'ailleurs l'une d'elles ne se prive pas pour me signifier régulièrement qu'elle n'a pas besoin de moi. C'est vrai que les AS sont sans IDE le week-end et le soir dans cet EHPAD. Du coup, elles ont pris l'habitude de gérer beaucoup de choses seules et sont parfois amenées à me suggérer des décisions qui devraient venir de moi (exemple: changer une personne de service à table car elle est en perte d'autonomie, faire une BU à une personne agitée,...) Depuis 2 mois que je travaille dans cet EHPAD, je me sens prise pour la cinquième roue du carrosse. Certes je fais mes soins correctement et je n'ai jamais mis personne en danger mais je ne suis pas à l'aise, je ne remplis pas mes fonctions d'encadrement et ça me met la pression parce que ça me démontre que je n'ai visiblement pas les épaules d'un manager. J’interprète le moindre regard, la moindre allusion faite par les AS pour essayer de savoir ce qu'elles pensent réellement de moi (de mon travail, évidemment.) C'est un cercle vicieux car plus j'ai m'impression qu'elles me prennent pour une gourde et moins j'ose m'affirmer, défendre mon point de vue. J'ai du mal à trancher même quand je suis convaincue d'avoir raison. Je n'ose pas parler de mon mal-être de peur de me décrédibiliser encore plus, d'autant qu'à côté de ça l'IDEC et le directeur semblent plutôt contents de mon travail. Je me demande comment ça va se finir, à quoi vont me servir les beaux diplômes que j'accumule sans fierté puisqu'ils ne reflètent qu'un succès théorique qui ne correspond pas à la vraie vie.
Hier, mon compagnon m'a dit que je n'avais de toute façon jamais résolu ce que j'avais vécu comme un échec dans le premier EHPAD. Pour toute réponse, j'ai éclaté en sanglots...
Je ne sais plus quoi faire, si je dois continuer à acquérir de l’expérience en management d'équipe en tant qu'IDE (si jamais j'y arrive un jour...) si je dois poursuivre mon master censé m'emmener vers des responsabilités plus lourdes que celles que j'ai déjà du mal à assumer... Si je dois mettre les pieds dans le plat avec l'équipe ou essayer de me sortir toute seule de ce sentiment de nullité parfois tellement fort que j'en ai des idées noires... Je suis vraiment perdue.
Depuis que je suis diplômée (5 ans déjà!) j'ai une relation type "je t'aime, moi non plus" à l'égard de la profession d'IDE.
Depuis la fin de l'IFSI, je n'ai jamais loupé une seule rentrée scolaire (j'ai d'abord fait deux années de psycho en parallèle avec un poste en psy, puis en soins palliatifs, après quoi j'ai eu envie d'assurer réellement mes arrières pour le jour où je déciderai définitivement de quitter la profession. Ayant apprécié quelques remplacements en EHPAD en intérim, je me suis trouvé un CDD dans un EHPAD pour les deux mois d'été avant de reprendre à temps complet une licence pro en management. C'était il y a deux ans.
Le CDD a tourné au vinaigre, je me suis retrouvée en arrêt maladie 15 jours avant la fin. La cadre et la directrice de l'EHPAD m'ont traitée comme la dernière des merdes, me reprochant en public des erreurs que je n'avait pas commises et se débrouillant pour que je n'ai jamais l'opportunité de leur démontrer que je n'avais pas commis ces erreurs. A l’entretien d'embauche, la cadre m'ayant demandé pourquoi je ne voulais qu'un CDD pour l'été alors qu'elle avait un poste en CDI à pourvoir, je lui avait confié mes projets et par la suite elle n'a eu de cesse de me balancer plusieurs fois, en privé comme en public, que je n'avais pas la carrure pour faire du management. J'ai même été accusée d'abandon de soins parce que j'ai refusé de faire hospitaliser sur le champ un monsieur dément en fin de vie qui avait osé chuter l'espace de quelques heures sa tension à 9 (le médecin traitant m'en a d'ailleurs par la suite félicitée.)
Bref, à la rentrée, je suis partie faire ma licence pro que j'ai décrochée avec mention, dans le même temps j'ai eu mon premier enfant et à l'issue du congé mater, j'ai décidé de continuer en master 1 pour approfondir mes connaissances. Master 1 validé, je me retrouve avec la possibilité de faire cette année le master 2 management et qualité des soins option gérontologie par correspondance. Du coup, mes droits assedic touchant à leur fin, je décide de reprendre un poste d'IDE dans un autre EHPAD dans le même temps, sachant qu'il s'agit d'un CDD qui se termine en janvier, juste au moment où le calendrier universitaire prévoit un stage pratique en management de 4 mois que le directeur de l'EHPAD accepte que je fasse avec lui.
Génial non?
Tout devrait très bien se passer mais en fait je vais bosser tous les matins avec la peur au ventre. Peur de faire une erreur (je n'avais pas travaillé comme IDE depuis 2 ans et le peu d'expérience que j'avais, j'ai l'impression de l'avoir perdu), peur de ne pas être crédible parce que ça se voit que je n'ai pas confiance en moi, certaines AS en profitent pour me manquer de respect (pas sur des choses graves mais c'est symbolique, plutôt dans le ton qu'elles emploient pour me parler), peur de ne pas remplir mon rôle (je suis censée encadrer les AS, mais qu'ai-je à apporter à des filles qui bossent depuis des années dans une structure et qui connaissent très bien et leur boulot et les résidents?) D'ailleurs l'une d'elles ne se prive pas pour me signifier régulièrement qu'elle n'a pas besoin de moi. C'est vrai que les AS sont sans IDE le week-end et le soir dans cet EHPAD. Du coup, elles ont pris l'habitude de gérer beaucoup de choses seules et sont parfois amenées à me suggérer des décisions qui devraient venir de moi (exemple: changer une personne de service à table car elle est en perte d'autonomie, faire une BU à une personne agitée,...) Depuis 2 mois que je travaille dans cet EHPAD, je me sens prise pour la cinquième roue du carrosse. Certes je fais mes soins correctement et je n'ai jamais mis personne en danger mais je ne suis pas à l'aise, je ne remplis pas mes fonctions d'encadrement et ça me met la pression parce que ça me démontre que je n'ai visiblement pas les épaules d'un manager. J’interprète le moindre regard, la moindre allusion faite par les AS pour essayer de savoir ce qu'elles pensent réellement de moi (de mon travail, évidemment.) C'est un cercle vicieux car plus j'ai m'impression qu'elles me prennent pour une gourde et moins j'ose m'affirmer, défendre mon point de vue. J'ai du mal à trancher même quand je suis convaincue d'avoir raison. Je n'ose pas parler de mon mal-être de peur de me décrédibiliser encore plus, d'autant qu'à côté de ça l'IDEC et le directeur semblent plutôt contents de mon travail. Je me demande comment ça va se finir, à quoi vont me servir les beaux diplômes que j'accumule sans fierté puisqu'ils ne reflètent qu'un succès théorique qui ne correspond pas à la vraie vie.
Hier, mon compagnon m'a dit que je n'avais de toute façon jamais résolu ce que j'avais vécu comme un échec dans le premier EHPAD. Pour toute réponse, j'ai éclaté en sanglots...
Je ne sais plus quoi faire, si je dois continuer à acquérir de l’expérience en management d'équipe en tant qu'IDE (si jamais j'y arrive un jour...) si je dois poursuivre mon master censé m'emmener vers des responsabilités plus lourdes que celles que j'ai déjà du mal à assumer... Si je dois mettre les pieds dans le plat avec l'équipe ou essayer de me sortir toute seule de ce sentiment de nullité parfois tellement fort que j'en ai des idées noires... Je suis vraiment perdue.
Re: si vous êtes pressés, passez votre chemin! ;-)
Premier constat : vous n'êtes jamais restée suffisamment longtemps dans un service pour déveloper une relation "de confiance" avec votre équipe.
Deuxième constat : les équipes le savent (que vous ne resterez pas) donc, eux non plus ne prennent pas la peine de vous connaitre. Ce qui explique en partie leur attitude à votre égard.
Troisième constat : votre vision de l'encadrement me semble un peu trop "idyllique". Vous avez accumulé un savoir non négligeable mais celui-ci doit être confronté au terrain. Et le "savoir" ne suffit pas, il faut le "savoir faire" et surtout, surtout, le "savoir être". Ce dernier s'apprend directement sur le terrain.... et est directement lié à votre personalité...
Je pense que vous êtes une bonne théoricienne, votre parcours d'étude 'ininterrompues" le prouve, mais cela ne suffit pas. Force est de constater que vous avez que peu d'expérience en tant qu'iDE.
Manager des équipes de soins demande une certaine "crédibilité" qui n'est pas forcemment liée aux diplômes accumulés mais au parcours professionnel sur le terrain. C'est la raison pour laquelle certaine aides soignantes (et j'en connais) sont beaucoup plus habiles que le cadre en poste pour faire passer certains messages liés (par exemple) à la qualité des soins.
Comme vous l'expliquez très bien, les aides soignants en EHPAD sont souvent autonomes dans les soins et sont obligés de prendre parfois des initiatives qui ne dépendent pas d'eux...On ne peut pas leur reprocher. Ce serait trop facile de les laisser se débrouiller quand l'IDE n'est pas là et de les "renvoyer à leur condition" dès qu'il y a une IDE.
Deuxième constat : les équipes le savent (que vous ne resterez pas) donc, eux non plus ne prennent pas la peine de vous connaitre. Ce qui explique en partie leur attitude à votre égard.
Troisième constat : votre vision de l'encadrement me semble un peu trop "idyllique". Vous avez accumulé un savoir non négligeable mais celui-ci doit être confronté au terrain. Et le "savoir" ne suffit pas, il faut le "savoir faire" et surtout, surtout, le "savoir être". Ce dernier s'apprend directement sur le terrain.... et est directement lié à votre personalité...
Je pense que vous êtes une bonne théoricienne, votre parcours d'étude 'ininterrompues" le prouve, mais cela ne suffit pas. Force est de constater que vous avez que peu d'expérience en tant qu'iDE.
Manager des équipes de soins demande une certaine "crédibilité" qui n'est pas forcemment liée aux diplômes accumulés mais au parcours professionnel sur le terrain. C'est la raison pour laquelle certaine aides soignantes (et j'en connais) sont beaucoup plus habiles que le cadre en poste pour faire passer certains messages liés (par exemple) à la qualité des soins.
Comme vous l'expliquez très bien, les aides soignants en EHPAD sont souvent autonomes dans les soins et sont obligés de prendre parfois des initiatives qui ne dépendent pas d'eux...On ne peut pas leur reprocher. Ce serait trop facile de les laisser se débrouiller quand l'IDE n'est pas là et de les "renvoyer à leur condition" dès qu'il y a une IDE.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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Re: si vous êtes pressés, passez votre chemin! ;-)
Ce n'est pas du tout ce que j'ai ressenti dans mes deux premiers postes où je suis restée respectivement 18 mois, puis 6 mois.Jo_bis a écrit :Premier constat : vous n'êtes jamais restée suffisamment longtemps dans un service pour déveloper une relation "de confiance" avec votre équipe.
De fait, je n'avais pas pensé à cette hypothèse là...Jo_bis a écrit :Deuxième constat : les équipes le savent (que vous ne resterez pas) donc, eux non plus ne prennent pas la peine de vous connaitre. Ce qui explique en partie leur attitude à votre égard.
En quoi ma vision de l’encadrement vous semble-t-elle idyllique? Pour ma part, je pense qu'il s'agit d'une tâche complexe, qui nécessite d'avoir "l'oeil partout" et une capacité à communiquer qui implique un minimum de confiance en soi... D'où mes difficultés à l'heure actuelle.Jo_bis a écrit :Troisième constat : votre vision de l'encadrement me semble un peu trop "idyllique". Vous avez accumulé un savoir non négligeable mais celui-ci doit être confronté au terrain. Et le "savoir" ne suffit pas, il faut le "savoir faire" et surtout, surtout, le "savoir être". Ce dernier s'apprend directement sur le terrain.... et est directement lié à votre personalité...
Pour ce qui est du savoir être et du savoir faire, j'ai pleinement conscience que j'en manque cruellement. Cela dit, je n'arrive pas à déterminer s'il me faut rester IDE un peu plus longtemps pour me sentir plus légitime dans l'encadrement au sein d'un EHPAD ou si je serai plus à l'aise dans un poste d'encadrement "hors soin", plus dans l'administratif, où pour le coup nul besoin d'avoir fait ses preuves en tant qu'IDE avant pour être légitime. Je commence en effet à croire que, définitivement, ma place n'est pas dans les soins...
Tout à fait d'accord.Jo_bis a écrit :Je pense que vous êtes une bonne théoricienne, votre parcours d'étude 'ininterrompues" le prouve, mais cela ne suffit pas. Force est de constater que vous avez que peu d'expérience en tant qu'iDE.
Manager des équipes de soins demande une certaine "crédibilité" qui n'est pas forcemment liée aux diplômes accumulés mais au parcours professionnel sur le terrain. C'est la raison pour laquelle certaine aides soignantes (et j'en connais) sont beaucoup plus habiles que le cadre en poste pour faire passer certains messages liés (par exemple) à la qualité des soins.
Je n'ai nullement cette intention. J'ai beaucoup de respect pour les AS, leur travail et leur expérience. Mais je suis mal à l'aise simplement parce que je n'arrive pas à trouver ma place auprès d'elles.Jo_bis a écrit :Comme vous l'expliquez très bien, les aides soignants en EHPAD sont souvent autonomes dans les soins et sont obligés de prendre parfois des initiatives qui ne dépendent pas d'eux...On ne peut pas leur reprocher. Ce serait trop facile de les laisser se débrouiller quand l'IDE n'est pas là et de les "renvoyer à leur condition" dès qu'il y a une IDE.
Re: si vous êtes pressés, passez votre chemin! ;-)
Salut
J'avais juste une question.
Quelles demarches avez vous faite pour toucher des assecic tout en étant infimière ?
Car ce que vous dites me donne espoir ! je veux aussi continuer mes etudes mais par quel financement.Je me suis dit que si je vais au pole emploi en leur disant que je suis infirmier et que je veux toucher les allocations pour continuer mes etudes, ils vont me rigoler au nez !
Merci pour votre aide
kl
J'avais juste une question.
Quelles demarches avez vous faite pour toucher des assecic tout en étant infimière ?
Car ce que vous dites me donne espoir ! je veux aussi continuer mes etudes mais par quel financement.Je me suis dit que si je vais au pole emploi en leur disant que je suis infirmier et que je veux toucher les allocations pour continuer mes etudes, ils vont me rigoler au nez !
Merci pour votre aide
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- augusta
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Re: si vous êtes pressés, passez votre chemin! ;-)
A votre place j'irais voir un bon psychologue (enfin moi j'adore ce type de prise en charge!).
Visiblement vous êtes en pleine réussite au niveau de la théorie. Ou vous avez toujours tout réussi probablement. Que votre mari aborde le problème de l'ehpad sous l'angle de l'échec et fondre en larmes a une certaine signification. Tout comme la sensation de ne pas réussir à s'affirmer, de se sentir "gourde".
Cela ne veut pas forcement dire que les soins ne sont pas pour vous ou qu'il faut changer de métier.
Parfois mieux se connaitre, prendre conscience de la raison de nos attitudes permet non pas de changer ce qui nous entoure mais de changer soi
Visiblement vous êtes en pleine réussite au niveau de la théorie. Ou vous avez toujours tout réussi probablement. Que votre mari aborde le problème de l'ehpad sous l'angle de l'échec et fondre en larmes a une certaine signification. Tout comme la sensation de ne pas réussir à s'affirmer, de se sentir "gourde".
Cela ne veut pas forcement dire que les soins ne sont pas pour vous ou qu'il faut changer de métier.
Parfois mieux se connaitre, prendre conscience de la raison de nos attitudes permet non pas de changer ce qui nous entoure mais de changer soi

"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
- lamoulette
- Adepte
- Messages : 115
- Inscription : 03 janv. 2005 18:57
Re: si vous êtes pressés, passez votre chemin! ;-)
Bonsoir Melie14,
Je rejoins Augusta sur le fait qu'il faille pouvoir se changer avant de vouloir changer le reste....J'entends par là que tu mènes un rythme assez soutenu entre ton travail, ton bébé et ton MAster et tout le reste (!!).
J'ai 33 ans, je suis maman de deux garçons qui sont pour moi, le plus important de tout même de mes ambitions personnelles.
J'ai commençé en 2008/2009 (car grossesse patho) un Master en Sciences de l'Educ que j'ai (à contre coeur, mais j'ai fait mon choix) interrompu en fin d'année car je ne voulais pas "échoué", faire de mauvais sacrifices, etc....je me suis dit que je prenais le temps pour m'occuper de mes enfants et que je terminerai (et en beauté !!) ce M1 l'année prochaine...
Finalement, j'ai laissé une année de plus passer, je me suis bien installée dans mon service, dans mes baskets quoi, et là, je reprends cette année, du moins je termine mon M1...en pleine forme et motivée, j'te dis pas !! (j'ai de la matière en plus !)
Celui qui veut réussir réussi, peut importe le temps mais les moyens que tu emploies sont primordiaux pour ton équilibre et celui de ta famille, de tes collègues également...!!!
Prends peut être un peu de recul, différer un projet n'est pas un échec, c'est aussi être responsable et réfléchie et être maman d'un jeune enfant est en soi, un travail à temps plein.....non ??
Je te souhaites en tout cas beaucoup d'épanouissement, la réussite, la santé et tout ce que tu désires.
"La modération est le trésor du sage".

Je rejoins Augusta sur le fait qu'il faille pouvoir se changer avant de vouloir changer le reste....J'entends par là que tu mènes un rythme assez soutenu entre ton travail, ton bébé et ton MAster et tout le reste (!!).
J'ai 33 ans, je suis maman de deux garçons qui sont pour moi, le plus important de tout même de mes ambitions personnelles.
J'ai commençé en 2008/2009 (car grossesse patho) un Master en Sciences de l'Educ que j'ai (à contre coeur, mais j'ai fait mon choix) interrompu en fin d'année car je ne voulais pas "échoué", faire de mauvais sacrifices, etc....je me suis dit que je prenais le temps pour m'occuper de mes enfants et que je terminerai (et en beauté !!) ce M1 l'année prochaine...
Finalement, j'ai laissé une année de plus passer, je me suis bien installée dans mon service, dans mes baskets quoi, et là, je reprends cette année, du moins je termine mon M1...en pleine forme et motivée, j'te dis pas !! (j'ai de la matière en plus !)
Celui qui veut réussir réussi, peut importe le temps mais les moyens que tu emploies sont primordiaux pour ton équilibre et celui de ta famille, de tes collègues également...!!!
Prends peut être un peu de recul, différer un projet n'est pas un échec, c'est aussi être responsable et réfléchie et être maman d'un jeune enfant est en soi, un travail à temps plein.....non ??
Je te souhaites en tout cas beaucoup d'épanouissement, la réussite, la santé et tout ce que tu désires.
"La modération est le trésor du sage".

Elle est belle la vie d'Infirmière en lycée...!!
Re: si vous êtes pressés, passez votre chemin! ;-)
Bonjour Melie,
Je n'ai peut-être pas bien lu, mais il y a quelque chose que je ne comprend pas trop : l'impression que j'ai en te lisant est que tu es mal à l'aise dans un rôle de manager, mais pourquoi veux-tu être manager ? j'ai l'impression que tu fais ça comme si on t'y forçait, alors que ce n'est pas ton truc !
Je n'ai peut-être pas bien lu, mais il y a quelque chose que je ne comprend pas trop : l'impression que j'ai en te lisant est que tu es mal à l'aise dans un rôle de manager, mais pourquoi veux-tu être manager ? j'ai l'impression que tu fais ça comme si on t'y forçait, alors que ce n'est pas ton truc !

Infirmière en Santé au Travail
Re: si vous êtes pressés, passez votre chemin! ;-)
Parce que trop "théorique", trop "affective", pas assez murie.melie14 a écrit : En quoi ma vision de l’encadrement vous semble-t-elle idyllique?
L'inexpérience transparait dans votre propos.
Il manque une expérience et surtout une réflexion de terrain. Quand vous aurez celle-ci, vous verrez que votre vision du management changera progressivement.
Si je puis me permettre : ce qui serait bon pour vous serait d'une part exercer qq année à temps plein comme IDE et d'autre part vous investir en parallèle sur des missions "institutionnelles", su style : projet de service, commission de soins infirmiers, démarche qualité etc... cela vous "entrainerait" à présenter et argumenter vos idées et surtout à les faire passer auprès de vos collègues.
C'est une excellente école.
On peut avoir 10 licences et 15 masters...si on ne se confronte pas "pour de vrai" au monde hospitalier...on perd son temps, et pire, on fait perdre le temps des autres...
Vous me semblez motivée, alors ne vous découragez pas, perseverez dans votre voie.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: si vous êtes pressés, passez votre chemin! ;-)
je serais moins brutale que jo.
votre inexpérience transparait en tant qu'IDE et Jo a très bien expliqué pourquoi; un parcours professionnel qui est aussi hachuré que le votre n'aident pas à la professionnelisation.
cependant, là ou je ne suis pas d'accord avec jo, vous avez un bagage universitaire non négligéable, qui va être une ressource pour vous. car lorsque vous ferez appel à vos savoirs, vous en surprendrez plus d'un et la surprise dans la négociation surtout avec l'étage n+1 a de gros avantages.
ensuite votre projet n'est pas de devenir IDE, alors arretez de vous bercez d'illusions, vous ne serez jamais l'idéal type que vous révez. l'important est dans votre projet que vous deveniez le manager que vous voudriez avoir en ce moment. et ça c'est votre stage de février qui débutera votre professionnalisation de cadre.
votre parcours original, vous posera qq problèmes vis à vis des équipes surtout si vous fanstamez sur l'"experte du soin", et que vous n'arrivez pas à assumer qu'il y a des gens qui, dans l'équipe, savent soigner mieux que vous (le cadre n'est pas le soliste ou la diva, c'est le chef d'orchestre)
mais face aux RH, services financiers et autres docteurs, je vous garantis que lorsque vous maitrisez les concepts théoriques vous arriverez parfois à imposer vos idées, pour le bien de l'équipe.
votre inexpérience transparait en tant qu'IDE et Jo a très bien expliqué pourquoi; un parcours professionnel qui est aussi hachuré que le votre n'aident pas à la professionnelisation.
cependant, là ou je ne suis pas d'accord avec jo, vous avez un bagage universitaire non négligéable, qui va être une ressource pour vous. car lorsque vous ferez appel à vos savoirs, vous en surprendrez plus d'un et la surprise dans la négociation surtout avec l'étage n+1 a de gros avantages.
ensuite votre projet n'est pas de devenir IDE, alors arretez de vous bercez d'illusions, vous ne serez jamais l'idéal type que vous révez. l'important est dans votre projet que vous deveniez le manager que vous voudriez avoir en ce moment. et ça c'est votre stage de février qui débutera votre professionnalisation de cadre.
votre parcours original, vous posera qq problèmes vis à vis des équipes surtout si vous fanstamez sur l'"experte du soin", et que vous n'arrivez pas à assumer qu'il y a des gens qui, dans l'équipe, savent soigner mieux que vous (le cadre n'est pas le soliste ou la diva, c'est le chef d'orchestre)
mais face aux RH, services financiers et autres docteurs, je vous garantis que lorsque vous maitrisez les concepts théoriques vous arriverez parfois à imposer vos idées, pour le bien de l'équipe.
j'aime bien Charlie, mais Nigéria a beaucoup plus besoin de nous
#je suis Nigéria
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