TFE : conflit entre émotions du soignant et sa profession
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TFE : conflit entre émotions du soignant et sa profession
Bonjour tout le monde
, comme beaucoup je galère avec ce mémoire
, et notamment pour cerner cette fameuse problématique qui m'echappe
.
J ai l impression de tourner en rond, et je pense que j aurais besoin d'un regard extérieur.Merci d'avance pour vos lectures.Voici ma thématique, situation et questionnement.
Thematique: conflit entre les emotions du soignant et ses règles professionnelles
Mon questionment débute à partir d'une situation observée et qui m'a interpellée durant mon stage en hopital de jour (hdj).Voici la situation:
Dans le service de médecine de l'hdj, est hospitalisé un patient agé d'une trentaine d'années pour une pose de PAC.
Il est atteint de sclérose en plaque et est tétraplégique.Il communique verbalement, mais d'une voie presque inaudible, à un tel point qu'il faut s'approcher de lui pour l'entendre.
Ce patient est placé en isolement aérien.Les mesures d'isolement sont mises en place (surblouse, gant, masque ..)Mais la porte de sa chambre est laissée ouverte.La cadre qui passé dans le service, est intervenue pour rappeler les règles de l'isolement et donc de la necessité de fermer cette porte.La porte reste ouverte malgrè tout, ce qui m'interpelle.
J'en fait part à l'infirmière, qui m'explique que le patient lui a exprimé son angoisse face au faite que la porte doit rester fermée car il ne peut alerter personne en cas de problème.
Ensuite, elle évoque qu'elle comprend et partage son angoisse, et qu'il est préferable de la laissser ouverte pour une meilleure surveillance.
Et puis tout au long de la journée, l'infirmière parle du patient régulièrement: « il me fait de la peine », « il a du courage », « je ne peux pas laisser cette porte fermée »
Cette situation est complexe et pose un paradoxe entre les émotions du soignant (peine, angoisse...)et ces obligations professionnelles (respect des règles d'isolement: la porte fermée).On est face ici à un conflit entre les émotions et le travail: les emotions poussent le soignant à garder la porte ouverte alors que les règles professionnelles le pousse à en faire le contraire.
De plus,dans cette situation, face à ce conflit, le soignant a préféré obéir à ces émotions, plutôt qu'a ces obligations professionnelles.Il fait le choix de laisser la porte ouverte
Partant de là, on peut se demander qu'est ce qui peut pousser un soignant à obéir à ces émotions, plutôt que d'obéir à des règles professionnelles durant une situation de soin. (problématique?)
Tout en sachant que le soignant a conscience de ces émotions (il le verbalise) mais aussi a conscience des règles professionnelles (qui lui sont rappelées par la cadre)
Le soignant a t il echoué dans le gestion de ces émotions, a t il été submergé? Ou au contraire, a t il eu pleinement conscience de ses émotions, et de leur impact sur le soin?
Qu en pensez vous?



J ai l impression de tourner en rond, et je pense que j aurais besoin d'un regard extérieur.Merci d'avance pour vos lectures.Voici ma thématique, situation et questionnement.
Thematique: conflit entre les emotions du soignant et ses règles professionnelles
Mon questionment débute à partir d'une situation observée et qui m'a interpellée durant mon stage en hopital de jour (hdj).Voici la situation:
Dans le service de médecine de l'hdj, est hospitalisé un patient agé d'une trentaine d'années pour une pose de PAC.
Il est atteint de sclérose en plaque et est tétraplégique.Il communique verbalement, mais d'une voie presque inaudible, à un tel point qu'il faut s'approcher de lui pour l'entendre.
Ce patient est placé en isolement aérien.Les mesures d'isolement sont mises en place (surblouse, gant, masque ..)Mais la porte de sa chambre est laissée ouverte.La cadre qui passé dans le service, est intervenue pour rappeler les règles de l'isolement et donc de la necessité de fermer cette porte.La porte reste ouverte malgrè tout, ce qui m'interpelle.
J'en fait part à l'infirmière, qui m'explique que le patient lui a exprimé son angoisse face au faite que la porte doit rester fermée car il ne peut alerter personne en cas de problème.
Ensuite, elle évoque qu'elle comprend et partage son angoisse, et qu'il est préferable de la laissser ouverte pour une meilleure surveillance.
Et puis tout au long de la journée, l'infirmière parle du patient régulièrement: « il me fait de la peine », « il a du courage », « je ne peux pas laisser cette porte fermée »
Cette situation est complexe et pose un paradoxe entre les émotions du soignant (peine, angoisse...)et ces obligations professionnelles (respect des règles d'isolement: la porte fermée).On est face ici à un conflit entre les émotions et le travail: les emotions poussent le soignant à garder la porte ouverte alors que les règles professionnelles le pousse à en faire le contraire.
De plus,dans cette situation, face à ce conflit, le soignant a préféré obéir à ces émotions, plutôt qu'a ces obligations professionnelles.Il fait le choix de laisser la porte ouverte
Partant de là, on peut se demander qu'est ce qui peut pousser un soignant à obéir à ces émotions, plutôt que d'obéir à des règles professionnelles durant une situation de soin. (problématique?)
Tout en sachant que le soignant a conscience de ces émotions (il le verbalise) mais aussi a conscience des règles professionnelles (qui lui sont rappelées par la cadre)
Le soignant a t il echoué dans le gestion de ces émotions, a t il été submergé? Ou au contraire, a t il eu pleinement conscience de ses émotions, et de leur impact sur le soin?
Qu en pensez vous?