témoignages pour scénario long-métrage.
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers - Psychiatrie
témoignages pour scénario long-métrage.
Bonjour à tous,
Je suis scénariste.Je recherche des témoignages de personnels soignants en milieu psychiatrique.
Mon personnage principal est une infirmière qui ne supporte plus la dégradation de ses conditions de travail dans son service psychiatrique et qui va réagir à sa façon.
Pour faire passer tout çà, j'ai besoin de témoignages forts,d'élèments concrets afin de rendre ce personnage vraisemblable.
En particulier des situations mettant en jeu des dégradations dans la qualité des soins des patients malades mentaux ,des rapports conflictuels avec votre hierarchie (psy,surveillant,cadre), du tout entreprise(gestion de lits,rentabilité)au détriment du service public.
J'ai besoin de votre liberté de ton,de votre sincerité,de vos doutes,de vos espoirs pour nourrir ce personnage.
D'avance merci,
Bien cordialement,
Joëlle Secondi.
Je suis scénariste.Je recherche des témoignages de personnels soignants en milieu psychiatrique.
Mon personnage principal est une infirmière qui ne supporte plus la dégradation de ses conditions de travail dans son service psychiatrique et qui va réagir à sa façon.
Pour faire passer tout çà, j'ai besoin de témoignages forts,d'élèments concrets afin de rendre ce personnage vraisemblable.
En particulier des situations mettant en jeu des dégradations dans la qualité des soins des patients malades mentaux ,des rapports conflictuels avec votre hierarchie (psy,surveillant,cadre), du tout entreprise(gestion de lits,rentabilité)au détriment du service public.
J'ai besoin de votre liberté de ton,de votre sincerité,de vos doutes,de vos espoirs pour nourrir ce personnage.
D'avance merci,
Bien cordialement,
Joëlle Secondi.
LES MOUTONS S’EN FOUTENT
Comme tous les pays développés, nous entretenons des relations commerciales avec le reste de la planète. Une industrie de pointe nous permet ainsi d’exporter le fleuron d’une production nationale high-tech (airbus, camembert, beaujolais…).
En échange, nous importons des biens et des services vitaux pour l’économie française : Ours slovènes, plombiers polonais, infirmières espagnoles, médecins d’un peu partout…
Dans l’immense majorité des cas, ces professionnels donnent entière satisfaction à leurs employeurs. Il y a toutefois des exceptions ; comme ces ours pratiquant le harcèlement moral envers certaines brebis pyrénéennes. Ou ces blouses blanches se prenant les pieds dans les subtilités de la langue de Molière... Entre nous, c’est un peu le problème de notre nouveau médecin, récemment débarqué d’Amérique latine. Certes, celui-ci possède son CAP de psychiatre et il cause bien la France, mais son acclimatation en région PACA provoque quelques couacs interculturels. Et son caractère n’arrange rien…
Je m’explique ; sitôt descendu d’avion, il a effectué un bref séjour dans le service voisin. Nous avons donc eu vent de ses exploits avant de les vivre au quotidien. En fait, il tire sur tout ce qui bouge et les collègues nous ont décrit la finesse de son approche relationnelle. Celle-ci, savamment dosée, ferait rougir de plaisir un ministre de l’intérieur : 1/4 d’autorité, 1/4 de méfiance, 1/4 de rigidité et un car de CRS…
Une de leurs patientes en a fait les frais de manière radicale. La dame en question, sexuellement libérée, avait également les hormones en ébullition. Elle était pour ainsi dire nymphomane. Les infirmiers avaient beau la tenir à l’œil, elle trouvait toujours le moyen de partager sa joie de vivre avec des volontaires du sexe opposé. Cela avait d’ailleurs un effet très apaisant sur deux ou trois pensionnaires échauffés par la testostérone… Les doses d’anxiolytiques avaient
même tendance à diminuer. Bref, cette capacité à éteindre les bouillonnements sexuels lui valut le surnom « d’extincteur », à l’unanimité.
Mais une telle campagne anti-incendie n’était pas politiquement correcte et le docteur Big-Brother y remédia à sa façon ; il piocha dans l’armoire à pharmacie et mit fin rapidement à cet intermède peace and love.
Certains psychiatres se réclament de Freud, Jung, Lacan… lui, ça serait plutôt Staline ou Pinochet. Chacun son truc. Depuis son investiture à la tête du service, le peuple marche dans les clous…
Récemment, afin de changer d’atmosphère, je décidais de partir en Europe de l’Ouest quelques temps ; je posais alors mes congés et filais en Bretagne avec ma petite famille. Mais les meilleures choses, etc…
Je me revois donc après ces quinze jours passés dans le monde libre ; me voilà de retour chez Big-Brother, le service est d’un calme impressionnant. Pas un chat à l’horizon… Surpris, je traverse le no man’s land ; mes chaussures grincent, le vent souffle à travers la steppe. On a beau être en été, le fond de l’air effraie…
Soudain, je perçois un signe de vie ; une musique sort de la chambre 5. Apparemment, Mathilde est revenue ; Jacques Brel a l’air tout content. Il est bien le seul. Je reconnais en effet Mr Dugenou, prostré sur une chaise. La trompe en moins, il ressemble à un éléphant qui vient de croiser un fusil hypodermique… Etonné de me retrouver en plein safari, j’entame le dialogue. En vain. Il est aussi réactif qu’un membre de l’Académie française en fin de journée.
Perplexe, je rejoins la salle de soins. Heureusement, mes collègues ont l’air plus vivants ; ils me passent les consignes en me racontant les péripéties des deux dernières semaines. En mon absence, la normalisation a gagné du terrain… Nous passons en revue nos différents protégés ; arrive Mr Dugenou dont le manque de tonus m’interpelle.
« … Je l’ai trouvé un peu absent… il a reçu sa déclaration d’impôts ou il s’est
passé quelque chose ? »
Mes camarades de la pénitentiaire regardent le plafond.
« -…eh bien, on a pas eu le temps de réagir… Big-Brother l’a mis sous neuroleptique sans prévenir…
-Quoi !? Pour une dépression ??? »
Il faut dire qu’un neuroleptique c’est une denrée très particulière ; question détente, c’est relativement efficace. En fait, ça ressemble à une infusion de tilleul, mais en plus concentré.
« -…qu’est-ce qui s’est passé ?
-Regarde le dossier…c’est arrivé mardi dernier. L’infirmier du matin venait d’un autre service, suite à un bug dans le planning. Il ne connaissait pas le patient… »
Je feuillette les archives du stalag ; j’ai l’impression de lire du Kafka… La consultation médicale qui a débouché sur la prescription de tisane est retranscrite en détail. J’apprends que Mr Dugenou a tenu des propos « délirants » pendant l’entretien. Big-brother a noté des morceaux choisis, comme cela se fait en parelle occasion : « je marche à côté de mes pompes…je ne suis pas dans mon assiette… »
Effectivement, pris au pied au pied de la lettre, ça ne veut pas dire grand-chose.
Cela signe également un schéma corporel peu orthodoxe. Mais, replacé dans le contexte subtil de la langue française, c’est on ne peut plus anodin. N’est-ce pas, Firmin ?
Quand même ; la douane pourrait faire attention et vérifier les capacités linguistiques des travailleurs immigrés. Qu’un ours ne soit pas bilingue, d’accord ; les moutons s’en foutent. Mais un psychiatre !
Ceci dit, les consignes sont terminées et je dois passer à autre chose. Je réajuste mon képi et m’apprête à entamer le tour de 14 h. En sortant de l’office, je percute Alexandre, le brancardier du service.
« Salut, vieux…fais gaffe, t’as failli m’écraser...qu’est-ce que tu deviens ? »
Le collègue me répond avec sa voix de ténor, au moment où Big-Brother pointe son nez.
« M’en parle pas, j’ai fait la chouille toute la nuit ; j’ai la tête dans le cul… »*(1)
A l’écoute de ce résumé lapidaire, le docteur fronce les sourcils. Ca commence à sentir le tilleul… Je te l’ai toujours dit, Alex, tu parles trop ; tu t’fais du tort.
Un conseil, mon ami ; lorsque tu croises un psychiatre argentin, tourne ta langue dans la bouche avant de lui parler. Et ne lui dis jamais que tu as le cafard ; tu ne supporterais pas les insecticides…
*(1) Expression populaire que l’on peut traduire ainsi : « Je ressens une certaine fatigue et des céphalées résiduelles perturbent mes capacités cognitives. »
Comme tous les pays développés, nous entretenons des relations commerciales avec le reste de la planète. Une industrie de pointe nous permet ainsi d’exporter le fleuron d’une production nationale high-tech (airbus, camembert, beaujolais…).
En échange, nous importons des biens et des services vitaux pour l’économie française : Ours slovènes, plombiers polonais, infirmières espagnoles, médecins d’un peu partout…
Dans l’immense majorité des cas, ces professionnels donnent entière satisfaction à leurs employeurs. Il y a toutefois des exceptions ; comme ces ours pratiquant le harcèlement moral envers certaines brebis pyrénéennes. Ou ces blouses blanches se prenant les pieds dans les subtilités de la langue de Molière... Entre nous, c’est un peu le problème de notre nouveau médecin, récemment débarqué d’Amérique latine. Certes, celui-ci possède son CAP de psychiatre et il cause bien la France, mais son acclimatation en région PACA provoque quelques couacs interculturels. Et son caractère n’arrange rien…
Je m’explique ; sitôt descendu d’avion, il a effectué un bref séjour dans le service voisin. Nous avons donc eu vent de ses exploits avant de les vivre au quotidien. En fait, il tire sur tout ce qui bouge et les collègues nous ont décrit la finesse de son approche relationnelle. Celle-ci, savamment dosée, ferait rougir de plaisir un ministre de l’intérieur : 1/4 d’autorité, 1/4 de méfiance, 1/4 de rigidité et un car de CRS…
Une de leurs patientes en a fait les frais de manière radicale. La dame en question, sexuellement libérée, avait également les hormones en ébullition. Elle était pour ainsi dire nymphomane. Les infirmiers avaient beau la tenir à l’œil, elle trouvait toujours le moyen de partager sa joie de vivre avec des volontaires du sexe opposé. Cela avait d’ailleurs un effet très apaisant sur deux ou trois pensionnaires échauffés par la testostérone… Les doses d’anxiolytiques avaient
même tendance à diminuer. Bref, cette capacité à éteindre les bouillonnements sexuels lui valut le surnom « d’extincteur », à l’unanimité.
Mais une telle campagne anti-incendie n’était pas politiquement correcte et le docteur Big-Brother y remédia à sa façon ; il piocha dans l’armoire à pharmacie et mit fin rapidement à cet intermède peace and love.
Certains psychiatres se réclament de Freud, Jung, Lacan… lui, ça serait plutôt Staline ou Pinochet. Chacun son truc. Depuis son investiture à la tête du service, le peuple marche dans les clous…
Récemment, afin de changer d’atmosphère, je décidais de partir en Europe de l’Ouest quelques temps ; je posais alors mes congés et filais en Bretagne avec ma petite famille. Mais les meilleures choses, etc…
Je me revois donc après ces quinze jours passés dans le monde libre ; me voilà de retour chez Big-Brother, le service est d’un calme impressionnant. Pas un chat à l’horizon… Surpris, je traverse le no man’s land ; mes chaussures grincent, le vent souffle à travers la steppe. On a beau être en été, le fond de l’air effraie…
Soudain, je perçois un signe de vie ; une musique sort de la chambre 5. Apparemment, Mathilde est revenue ; Jacques Brel a l’air tout content. Il est bien le seul. Je reconnais en effet Mr Dugenou, prostré sur une chaise. La trompe en moins, il ressemble à un éléphant qui vient de croiser un fusil hypodermique… Etonné de me retrouver en plein safari, j’entame le dialogue. En vain. Il est aussi réactif qu’un membre de l’Académie française en fin de journée.
Perplexe, je rejoins la salle de soins. Heureusement, mes collègues ont l’air plus vivants ; ils me passent les consignes en me racontant les péripéties des deux dernières semaines. En mon absence, la normalisation a gagné du terrain… Nous passons en revue nos différents protégés ; arrive Mr Dugenou dont le manque de tonus m’interpelle.
« … Je l’ai trouvé un peu absent… il a reçu sa déclaration d’impôts ou il s’est
passé quelque chose ? »
Mes camarades de la pénitentiaire regardent le plafond.
« -…eh bien, on a pas eu le temps de réagir… Big-Brother l’a mis sous neuroleptique sans prévenir…
-Quoi !? Pour une dépression ??? »
Il faut dire qu’un neuroleptique c’est une denrée très particulière ; question détente, c’est relativement efficace. En fait, ça ressemble à une infusion de tilleul, mais en plus concentré.
« -…qu’est-ce qui s’est passé ?
-Regarde le dossier…c’est arrivé mardi dernier. L’infirmier du matin venait d’un autre service, suite à un bug dans le planning. Il ne connaissait pas le patient… »
Je feuillette les archives du stalag ; j’ai l’impression de lire du Kafka… La consultation médicale qui a débouché sur la prescription de tisane est retranscrite en détail. J’apprends que Mr Dugenou a tenu des propos « délirants » pendant l’entretien. Big-brother a noté des morceaux choisis, comme cela se fait en parelle occasion : « je marche à côté de mes pompes…je ne suis pas dans mon assiette… »
Effectivement, pris au pied au pied de la lettre, ça ne veut pas dire grand-chose.
Cela signe également un schéma corporel peu orthodoxe. Mais, replacé dans le contexte subtil de la langue française, c’est on ne peut plus anodin. N’est-ce pas, Firmin ?
Quand même ; la douane pourrait faire attention et vérifier les capacités linguistiques des travailleurs immigrés. Qu’un ours ne soit pas bilingue, d’accord ; les moutons s’en foutent. Mais un psychiatre !
Ceci dit, les consignes sont terminées et je dois passer à autre chose. Je réajuste mon képi et m’apprête à entamer le tour de 14 h. En sortant de l’office, je percute Alexandre, le brancardier du service.
« Salut, vieux…fais gaffe, t’as failli m’écraser...qu’est-ce que tu deviens ? »
Le collègue me répond avec sa voix de ténor, au moment où Big-Brother pointe son nez.
« M’en parle pas, j’ai fait la chouille toute la nuit ; j’ai la tête dans le cul… »*(1)
A l’écoute de ce résumé lapidaire, le docteur fronce les sourcils. Ca commence à sentir le tilleul… Je te l’ai toujours dit, Alex, tu parles trop ; tu t’fais du tort.
Un conseil, mon ami ; lorsque tu croises un psychiatre argentin, tourne ta langue dans la bouche avant de lui parler. Et ne lui dis jamais que tu as le cafard ; tu ne supporterais pas les insecticides…
*(1) Expression populaire que l’on peut traduire ainsi : « Je ressens une certaine fatigue et des céphalées résiduelles perturbent mes capacités cognitives. »
Et l'infirmière devient secretaire pendant que l'AS devint ASH...........
Depuis toujours, l'humain pense que l'herbe est plus verte ailleurs, ce que fit quelques uns de nos collegues en début d'année. Notre hierarchie pensant qu'il s'agissait d'une puis deux individualités n'y preta pas attention, naiveté ? ou rentabilité ? pour quoi etre 5 si le travail est fait à quatre, jusqu'ou va t'on aller? Heure de récupération imprenable, chngement de planning à la dernière minute, en usa d'autres qui se mirent en arrêt, comment les blamer? Et nous passames à 3.
Nous évoquames la volonté de fermer quelques lits pour l'été, car notre qualité de travail se transforme, nous devenons des "urgentistes" dans le sens ou nous avons beaucoup moins de temps pour prevoir des entretiens. Nous intervenons que dans l'urgence au près des patients. Notre revendication est une utopie comptable, manque à gagner, voyons ! c'est vrai la qualité passe après la logique comptable malheureusement mais comment inverser la tendance????????? Notre direction a t'elle oubliée que l'essence de notre travail est l'humain?
A chaque situation plus ou moins compliquer, on tempere, mais jusqu'a quand???????? Je rêve d'un jour ou tout cela prendra fin..........
En parallele, l'infirmière se trransforma en secrétaire, par la volonté de la hierarchie supreme, ecriture en multiples exemplaires, prises de RDV............... et l'AS devient ASH, beaucoup plus de ménage que de temps auprès du patient...........
Le patient le remarqua et nous le fit remarquer, se plaignant quand cetaines choses n'était pas réaliser, mais le soutien de l'équipe pluridisciplinaire ne fut pas toujours présente, helas........ ne remarquant pas ou ne voulant pas remarquer notre sous effectif..........
LA frustration devint une partie integrante du soignants allant jusqu'a l'occulter, nous questionnant sur nos réelles motivations professionnelles, et nous rappellant que peut être l'herbe est plus verte ailleurs.Notre situation géographique nous rappele que la freontière est à quelques kilometres..........
Mais il parait que notre blouse est la pour combattre
la frustration!!!!!!!!!! notre hierarchie directe nous demanda d'être patient, mais rien ne vint.............
Nous revons de notre vie professionnelle d'avant, le temps ou nous pouvions voir le patient pendant 2Omin en entretien sans se dire, je suis en retard........, ou nous pouvions faires des sorties thérapeutiques avec des patients hospitalisé au long cours pour casser la monotonie de l'hospitlisation et évaluer leur sociabilité en dehors d'un contexte hospitalier.......... Ah nostalgie quand tu nous tiens.............
Depuis toujours, l'humain pense que l'herbe est plus verte ailleurs, ce que fit quelques uns de nos collegues en début d'année. Notre hierarchie pensant qu'il s'agissait d'une puis deux individualités n'y preta pas attention, naiveté ? ou rentabilité ? pour quoi etre 5 si le travail est fait à quatre, jusqu'ou va t'on aller? Heure de récupération imprenable, chngement de planning à la dernière minute, en usa d'autres qui se mirent en arrêt, comment les blamer? Et nous passames à 3.
Nous évoquames la volonté de fermer quelques lits pour l'été, car notre qualité de travail se transforme, nous devenons des "urgentistes" dans le sens ou nous avons beaucoup moins de temps pour prevoir des entretiens. Nous intervenons que dans l'urgence au près des patients. Notre revendication est une utopie comptable, manque à gagner, voyons ! c'est vrai la qualité passe après la logique comptable malheureusement mais comment inverser la tendance????????? Notre direction a t'elle oubliée que l'essence de notre travail est l'humain?
A chaque situation plus ou moins compliquer, on tempere, mais jusqu'a quand???????? Je rêve d'un jour ou tout cela prendra fin..........
En parallele, l'infirmière se trransforma en secrétaire, par la volonté de la hierarchie supreme, ecriture en multiples exemplaires, prises de RDV............... et l'AS devient ASH, beaucoup plus de ménage que de temps auprès du patient...........
Le patient le remarqua et nous le fit remarquer, se plaignant quand cetaines choses n'était pas réaliser, mais le soutien de l'équipe pluridisciplinaire ne fut pas toujours présente, helas........ ne remarquant pas ou ne voulant pas remarquer notre sous effectif..........
LA frustration devint une partie integrante du soignants allant jusqu'a l'occulter, nous questionnant sur nos réelles motivations professionnelles, et nous rappellant que peut être l'herbe est plus verte ailleurs.Notre situation géographique nous rappele que la freontière est à quelques kilometres..........
Mais il parait que notre blouse est la pour combattre
la frustration!!!!!!!!!! notre hierarchie directe nous demanda d'être patient, mais rien ne vint.............
Nous revons de notre vie professionnelle d'avant, le temps ou nous pouvions voir le patient pendant 2Omin en entretien sans se dire, je suis en retard........, ou nous pouvions faires des sorties thérapeutiques avec des patients hospitalisé au long cours pour casser la monotonie de l'hospitlisation et évaluer leur sociabilité en dehors d'un contexte hospitalier.......... Ah nostalgie quand tu nous tiens.............
Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
- ManuelFB
- Insatiable
- Messages : 561
- Inscription : 05 févr. 2008 20:12
- Localisation : Capitale de la Seigneurie de Beaujeu
- Contact :
Dino, c'est pour quand ton premier roman?
Je ne suis pas un psy argentin, mais un infirmier espagnol, qui parfois marche à côté de ses pompes, parfois je ne suis pas dans mon assiette, et qu'à 7h, après une nuit d'enfer, j'ai souvent la tête dans le cul. Par contre, c'est quoi faire la chouille?
Sans blagues: votre extincteur n'a pas eu une formation en français? Avant l'embauche, la personne qui a décidé l'embaucher n'a pas vérifié son niveau? Et lui, il est trop orgueilleux comme pour demander des explications à certaines expressions?
Houlà, après 8 lignes, je me rends compte que je suis off topic
Manuel

Je ne suis pas un psy argentin, mais un infirmier espagnol, qui parfois marche à côté de ses pompes, parfois je ne suis pas dans mon assiette, et qu'à 7h, après une nuit d'enfer, j'ai souvent la tête dans le cul. Par contre, c'est quoi faire la chouille?

Sans blagues: votre extincteur n'a pas eu une formation en français? Avant l'embauche, la personne qui a décidé l'embaucher n'a pas vérifié son niveau? Et lui, il est trop orgueilleux comme pour demander des explications à certaines expressions?
Houlà, après 8 lignes, je me rends compte que je suis off topic

Manuel
Les chats ont été proches des dieux, et ils n'ont jamais oublié ça.
...merci Antochrit et ManuelManuelFB a écrit : Par contre, c'est quoi faire la chouille?![]()
Sans blagues: votre extincteur n'a pas eu une formation en français? Avant l'embauche, la personne qui a décidé l'embaucher n'a pas vérifié son niveau?





Pour ce qui est de vérifier le niveau de compétence de certains médecins étrangers, la pénurie est telle que les autorités compétentes ne sont pas trop regardantes, j'ai l'impression...

A part à l'hôpital du Val de Grâce, où nos élites dirigeantes se font soigner, bien sûr...

-
- Messages : 1
- Inscription : 17 déc. 2011 16:45
Re: témoignages pour scénario long-métrage.
bonsoir,
Je lis un peu tard votre annonce. J'ai écris le roman noir "Trouble miroir" inspiré par mon expérience d'infirmière psychiatrique en milieu fermé. Certains lecteurs me disent qu'il ferait un bon téléfilm... Je recherche l'avis d'un professionnel sérieux. Qu'en pensez-vous ? Et à qui dois-je m'adresser, je ne connais personne dans le milieu ? Voir le résumé et les premiers extraits sur mon blog - http://roman-noir-de-blouse-blanche.over-blog.com - et lire les commentaires sur le site.
Merci d'avance, bien cordialement, l'auteure, Anita Baños-Dudouit
Je lis un peu tard votre annonce. J'ai écris le roman noir "Trouble miroir" inspiré par mon expérience d'infirmière psychiatrique en milieu fermé. Certains lecteurs me disent qu'il ferait un bon téléfilm... Je recherche l'avis d'un professionnel sérieux. Qu'en pensez-vous ? Et à qui dois-je m'adresser, je ne connais personne dans le milieu ? Voir le résumé et les premiers extraits sur mon blog - http://roman-noir-de-blouse-blanche.over-blog.com - et lire les commentaires sur le site.
Merci d'avance, bien cordialement, l'auteure, Anita Baños-Dudouit