Avenir des écoles d'IBODE et des IBODE...
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers spécialisés - IBODE
Re: Avenir des écoles d'IBODE et des IBODE...
Bonsoir, je suis élève IBODE à Lyon, à la lecture des derniers évènements et de la réunion avec Maître Boyer (mardi 13 décembre) je suis inquiet pour l'évolution de la profession. Après concertation avec mes camarades de promotion nous avons décidé d'essayer de trouver un moyen de partager les informations rapidement et facilement. Nous avons créé un groupe Facebook qui s'intitule "IBODE et après?", ce groupe est ouvert à tous et doit toucher le plus gd nombre de professionnels du bloc opératoire. Je vous invite donc à diffuser cette information à tous vos collègues. Le but étant d'être mobilisable rapidement si il le faut (décision du master et des pratiques avancées). C'est maintenant que l'on doit montrer notre esprit d'équipe et notre investissement professionnel.
d'avance merci
William
d'avance merci
William
Re: URGENT - REUNION AVENIR METIER IBODE
le multipostage est interdit sur ce forum, choissisez le sujet le plus approprié pour diffuser vos informations mais vous ne pourrez pas les mettre sur différents sujetsblondin69 a écrit :Bonsoir, je suis élève IBODE à Lyon, à la lecture des derniers évènements et de la réunion avec Maître Boyer (mardi 13 décembre) je suis inquiet pour l'évolution de la profession. Après concertation avec mes camarades de promotion nous avons décidé d'essayer de trouver un moyen de partager les informations rapidement et facilement. Nous avons créé un groupe Facebook qui s'intitule "IBODE et après?", ce groupe est ouvert à tous et doit toucher le plus gd nombre de professionnels du bloc opératoire. Je vous invite donc à diffuser cette information à tous vos collègues. Le but étant d'être mobilisable rapidement si il le faut (décision du master et des pratiques avancées). C'est maintenant que l'on doit montrer notre esprit d'équipe et notre investissement professionnel.
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William
"La fonction rechercher n'étant pas nuisible pour la santé, vous pouvez l'utiliser sans risque immédiat pour votre vie"
Re: Avenir des écoles d'IBODE et des IBODE...
j'ai fait une demande de rajout.....@+ et bravoblondin69 a écrit :Bonsoir, je suis élève IBODE à Lyon, à la lecture des derniers évènements et de la réunion avec Maître Boyer (mardi 13 décembre) je suis inquiet pour l'évolution de la profession. Après concertation avec mes camarades de promotion nous avons décidé d'essayer de trouver un moyen de partager les informations rapidement et facilement. Nous avons créé un groupe Facebook qui s'intitule "IBODE et après?", ce groupe est ouvert à tous et doit toucher le plus gd nombre de professionnels du bloc opératoire. Je vous invite donc à diffuser cette information à tous vos collègues. Le but étant d'être mobilisable rapidement si il le faut (décision du master et des pratiques avancées). C'est maintenant que l'on doit montrer notre esprit d'équipe et notre investissement professionnel.
d'avance merci
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Re: Avenir des écoles d'IBODE et des IBODE...
Je pense que l'avenir des écoles d'IBO est TRES compromis. Sur Paris et banlieue il y avait La Pitié, Foch, Argenteuil, Saint Germain en Laye et Aubervilliers (école privée). Depuis que les études sont passées à 18 mois il ne reste que La Pitié et Aubervilliers (max 8 par promo). La décision d'allongement des études les a tuées.
Les IBODEs ont scié la branche de l'arbre sur laquelle ils étaient assis. Pourquoi? Parce que cette décision est intervenu au mauvais moment! Les IAdEs ( à l'époque ISARs) étaient déjà nettement plus nombreux que des IDE a exercer en anesthésie lorsqu'ils ont décidé de faire faire avancer le schmilblick sur l'exclusivité d'exercice. CECI N'A JAMAIS ETE LE CAS DES IBODE (à l'époque IBO titulaires du CAFISO)qui ont toujours été BEAUCOUP moins nombreux que les IDE ou AS faisant fonction à travailler dans les blocs (qu'ils soient publics ou privés).
Les arguments souvent avancés par les IADEs (grève dure, etc...) me semblent difficiles à transposer aux IBO. Pourquoi? Parce que ce qui est rare est cher tout simplement.
Leur petit nombre ainsi que la spécificité de leur mode d'exercice fait que leur pouvoir de nuisance
est nettement plus important que celui des IBO.
Dans les discussions et débats que j'ai pu lire jusqu'à maintenant un fait statistico-démographique simple m'a semblé avoir été oublié par tout le monde 70% des interventions chirurgicales en France se font dans des établissements privés.
Or si les employeurs et les partenaires sociaux (Fongecif en tête) pouvaient payer une formation de 9 mois voire d'un an c'est fini depuis belle lurette!!! Les contraintes imposées
(accréditation, audits, mises au normes, nouveaux systèmes d'information, changements dans les cotations des actes et des composantes du prix de journée, etc...)par les autorités de tutelle ont un coût qui a un impact violent sur la trésorerie...
L'immense majorité des établissements n'a tout simplement plus les moyens de payer des formations longues. Pour info, la journée d'hospitalisation dans le privé coûte en moyenne 1/3 de ce que coûte le public pour une prestation rendue au patient identique. Même l'APHP limite drastiquement les possibilité d'évolution par l'intermédiaire de la promotion professionnelle!!!
Moralité: si vous voulez avancer, il vaut compter sur vous-même et donc bosser pendant vos études (pas simple quand on est parent célibataire ou s'il faut payer le crédit de la maison pendant ce temps là!
Je le sais par expérience personnelle)
Comment faire pour faire avancer le schmilblck côté IBO et IBODE?
La VAE, si elle est bien menée (c'est à dire avec bon sens), constituerait une première étape. Elle permettrait de grossir les rangs des IBODEs à moindre frais et ainsi d'atteindre une masse critique qui permettra à ce moment là d'avoir un réel pouvoir de nuisance à l'instar de celui des IADEs. Car la reconnaissance d'un métier et d'un diplôme passe souvent par le nombre de personnes qui l'exercent et qui le possèdent.
Dans un deuxième temps, il faudrait émettre des propositions concrètes et réalistes pour l'évolution de notre profession (rôles, responsabilités, actes, etc...) tenant compte de l'évolution de l'environnement professionnel (techniques, démographies infirmière et médicale, économie de la santé...).
Enfin, si les dieux font la sourde oreille, il faudra alors se faire entendre par d'autres moyens
Et là on pourra espérer sauver
voire ressusciter les écoles d'IBODEs
Les IBODEs ont scié la branche de l'arbre sur laquelle ils étaient assis. Pourquoi? Parce que cette décision est intervenu au mauvais moment! Les IAdEs ( à l'époque ISARs) étaient déjà nettement plus nombreux que des IDE a exercer en anesthésie lorsqu'ils ont décidé de faire faire avancer le schmilblick sur l'exclusivité d'exercice. CECI N'A JAMAIS ETE LE CAS DES IBODE (à l'époque IBO titulaires du CAFISO)qui ont toujours été BEAUCOUP moins nombreux que les IDE ou AS faisant fonction à travailler dans les blocs (qu'ils soient publics ou privés).
Les arguments souvent avancés par les IADEs (grève dure, etc...) me semblent difficiles à transposer aux IBO. Pourquoi? Parce que ce qui est rare est cher tout simplement.
Leur petit nombre ainsi que la spécificité de leur mode d'exercice fait que leur pouvoir de nuisance

Dans les discussions et débats que j'ai pu lire jusqu'à maintenant un fait statistico-démographique simple m'a semblé avoir été oublié par tout le monde 70% des interventions chirurgicales en France se font dans des établissements privés.
Or si les employeurs et les partenaires sociaux (Fongecif en tête) pouvaient payer une formation de 9 mois voire d'un an c'est fini depuis belle lurette!!! Les contraintes imposées


L'immense majorité des établissements n'a tout simplement plus les moyens de payer des formations longues. Pour info, la journée d'hospitalisation dans le privé coûte en moyenne 1/3 de ce que coûte le public pour une prestation rendue au patient identique. Même l'APHP limite drastiquement les possibilité d'évolution par l'intermédiaire de la promotion professionnelle!!!
Moralité: si vous voulez avancer, il vaut compter sur vous-même et donc bosser pendant vos études (pas simple quand on est parent célibataire ou s'il faut payer le crédit de la maison pendant ce temps là!

Comment faire pour faire avancer le schmilblck côté IBO et IBODE?

La VAE, si elle est bien menée (c'est à dire avec bon sens), constituerait une première étape. Elle permettrait de grossir les rangs des IBODEs à moindre frais et ainsi d'atteindre une masse critique qui permettra à ce moment là d'avoir un réel pouvoir de nuisance à l'instar de celui des IADEs. Car la reconnaissance d'un métier et d'un diplôme passe souvent par le nombre de personnes qui l'exercent et qui le possèdent.
Dans un deuxième temps, il faudrait émettre des propositions concrètes et réalistes pour l'évolution de notre profession (rôles, responsabilités, actes, etc...) tenant compte de l'évolution de l'environnement professionnel (techniques, démographies infirmière et médicale, économie de la santé...).
Enfin, si les dieux font la sourde oreille, il faudra alors se faire entendre par d'autres moyens




Tout ce que vous ferez sera insignifiant. C'est justement parce que c'est insignifiant que c'est important que vous le fassiez car qu'il n'y a que vous qui puissiez le faire.
- Isabelle91210
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Re: Avenir des écoles d'IBODE et des IBODE...
L'école IBODE APHP a actuellement des promos de 50 ou 60 EIBO.
Cadre un jour, IBODE toujours
Re: Avenir des écoles d'IBODE et des IBODE...
Il y a ( à la louche) 500 000 infirmiers dont 8 000 IADE et 4 500 IBODE. Le différentiel de salaire entre IDE, IBODE et IADE est anecdotique au regard du coût de fonctionnement global d'un BO. La différence est que les IADE bénéficient effectivement de l'exclusivité d'exercice et qu'ils sont très chatouilleux sur le sujet. Les IADE permettent également d'épargner du temps médical en exerçant leur art sans la présence physique du MAR. Les IBODE ne se battent même pas pour empecher que des secretaires et femmes de chir fassent leur boulot.pyocianik a écrit :(grève dure, etc...) me semblent difficiles à transposer aux IBO. Pourquoi? Parce que ce qui est rare est cher tout simplement.
Leur petit nombre ainsi que la spécificité de leur mode d'exercice fait que leur pouvoir de nuisanceest nettement plus important que celui des IBO.
Où les IADE sont bien mieux payés que dans le public.pyocianik a écrit :un fait statistico-démographique simple m'a semblé avoir été oublié par tout le monde 70% des interventions chirurgicales en France se font dans des établissements privés.
Oui, c'est vrai, d'ailleurs on va aussi se cotiser pour tous ces pauvres chirurgiens du privés qui ont du mal à manger à leur faim. Et pour les pauvres actionnaires des groupes de santé qui détiennent ces cliniques aux murs lépreux et qui ont tant de mal à survivre.pyocianik a écrit : Or si les employeurs et les partenaires sociaux (Fongecif en tête) pouvaient payer une formation de 9 mois voire d'un an c'est fini depuis belle lurette!!! Les contraintes imposées(accréditation, audits, mises au normes, nouveaux systèmes d'information, changements dans les cotations des actes et des composantes du prix de journée, etc...)par les autorités de tutelle ont un coût qui a un impact violent sur la trésorerie...
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L'immense majorité des établissements n'a tout simplement plus les moyens de payer des formations longues.
Ah ? Ca repose sur quoi ? Il y a 40 000 dentistes en France, 207 000 médecins, 20 000 SF, soit moins que le nombre d'infirmiers. Pourtant aucune de ces professions ne semble avoir de réel problème de reconnaissance. Par contre tant que vous n'aurez pas d'exclusivité d'exercice (et la VAE s'oppose à cette exclusivité) vous n'aurez aucun poids.La VAE, si elle est bien menée (c'est à dire avec bon sens), constituerait une première étape. Elle permettrait de grossir les rangs des IBODEs à moindre frais et ainsi d'atteindre une masse critique qui permettra à ce moment là d'avoir un réel pouvoir de nuisance à l'instar de celui des IADEs. Car la reconnaissance d'un métier et d'un diplôme passe souvent par le nombre de personnes qui l'exercent et qui le possèdent.
C'est à dire ? Vous disposez de quels moyens concrets ? Quels leviers, quels moyens de pression ? Vous pensez à quelles actions ? Si vous aboyez, il faut être prêt à mordre (copyright Leopold).Enfin, si les dieux font la sourde oreille, il faudra alors se faire entendre par d'autres moyens Et là on pourra espérer sauver voire ressusciter les écoles d'IBODEs
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: URGENT - REUNION AVENIR METIER IBODE
Vous récoltez le fruit des heures de lutte syndicale de vos anciens ...
L'UNAIBODE ne sachant ni compter ni réagir, vous n'êtes pas sauvé ...
L'UNAIBODE ne sachant ni compter ni réagir, vous n'êtes pas sauvé ...
IADE - Lille