Reconversion après l'EN (formation, détachement, concours..)

[angele83]

Bonjour,

Je me permet de t'écrire car meme si mon psuedo peut preter a confusion je travaille dans la Loire.... vu ton pseudo j'en ai deduit la meme chose!!!!!

Pose toi prend le temps de reflechir car c'est une décision difficle à prendre et surtout lourde de conséquence.

Sans raconter ma vie j'ai eu en 2009 des débuts très difficile dans un lycée avec internat dans un autre département dans une autre académie. J'ai tenté ma demande de mutation (j'ai par chance bénéficier d'un rapprochement de conjoint) que j'ai eu. Je serai donc tenter de te dire oui demande ta mut mais si c'est pour l'académie de Lyon c'est bouché nottament la Loire!!!!!!

Dit toi aussi et je me le dit encore, car c'est pas tout rose encore aujourd'hui, je suis sur 2 établissements et le secteur donc tu vois je court et survole beaucoup de choses...... TU N ES PAS LA PAR HASARD!!!! tu as bossé comme contractuelle avec toutes les difficultés que cela implique et tu as eu le concours ce qui est loin d'etre facile maintenant vu le nombre de place alors ne te décourage pas et si besoin fait toi aider moralement par des collègues.... C'est ce qui m'aide encore!!!!!

Courage et si besoin hésite pas!!!!!! Quelle motivation e matin!!!!!!


Angele

[lola normande]

mets toi également en relation avec les syndicats ! Ils peuvent d'aider, te conseiller pour gérer ton poste actuel, et aussi pour muter si c'est possible dans ton académie

[ermax42]

merci pour vos réponses,

je me suis tournée vers les syndicats, je n’ai guère de possibilité.
Une mise à disposition ne semble possible que lorsque l’on est titulaire, ma mutation sera au bon vouloir du rectorat dans la mesure où je serais encore stagiaire ...

Je me sens fatiguée et l’impression de devoir tout arrêter pour me reprendre un peu.
Mon médecin m’é donné un décontractant afin de pouvoir aller au travail un peu plus sereine. Elle m’a proposé un AT mais je ne pense pas que cela soit la solution donc pour l’instant j’ai refusé.

[lulunatik]

Une mutation est elle possible dès le mois de juin dès la fin de ma première année et sans être encore titularisée ?

Peut-on prétendre à une mise en disponibilité lorsque l'on est encore stagiaire et que l'on peut prétendre à une disponibilité de droit (3 enfants de moins de 8 ans) ?

Tu peux demander à participer au mouvement même si tu es stagiaire mais tu dois monter un dossier pour justifier de ce besoin de muter avant l'heure. Les syndicats peuvent t'aider à monter ton dossier et argumenter en CAPA.
http://snies.unsa-education.org/IMG/pdf/Trombino.pdf
http://www.snics.org/contact/

En ce qui concerne une demande de dispo, sachant que tu seras titularisée au 1er septembre 2012 (vérifie que ce sera bien à cette date), tu peux faire la demande pour cette même date

[ccmoa]

Bonjour,

Je n'ai pas trouvé sur internet, ni sur le forum (du moins pas trouvé): à quel texte je fais référence pour faire une demande de mise en disponibilité pour raison personnelle?
Merci d'avance de votre aide.

[lulunatik]

Bonjour,

Je n'ai pas trouvé sur internet, ni sur le forum (du moins pas trouvé): à quel texte je fais référence pour faire une demande de mise en disponibilité pour raison personnelle?
Merci d'avance de votre aide.

Ce n'est pas à toi de chercher ou fournir le texte.
Tu demande les formulaires de demande de dispo pour convenances perso au rectorat, c'est tout!

[ccmoa]

Mon ICT m'a dit que c'était sur papier libre. Elle ne savait pas trop non plus, du coup elle s'est renseignée.
J'ai trouvé le décret 85-986 du 16 septembre 1985.

[lulunatik]

Souvent c'est une fiche à remplir et elle est à demander au service DEPAT du rectorat.
Renseignes toi toi-même au rectorat au cas où......

[ptiteprune]

Bonjour à toutes (et tous)

Je suis infirmière scolaire depuis 4 ans (un an de contractuelle, puis concours réussi, puis 3 ans de collège/mixte) et je suis totalement démotivée
Je vis des moments difficiles au niveau personnel depuis l'année dernière, je suis sous antidépresseurs, je dors très mal (voire pas du tout), j'ai quelques soucis de santé récurrents. Et je me demande quel lien cela pourrait avoir avec cette démotivation professionnelle.
Quand j'ai été contractuelle, j'étais en lycée, j'adorais ça et j'ai passé le concours avec l'idée de travailler en lycée.
Concours de circonstances, je me suis retrouvée en collège poste mixte. Un an. Puis une autre année, puis une autre. Je sature.
Ce système d'être la moitié du temps sur le collège et l'autre moitié sur le secteur, je n'arrive pas à m'y faire. Je n'arrive pas à suivre ce que je fais au collège parce-que j'y suis le lundi et que j'y retourne le vendredi (une semaine sur deux le mercredi matin), entre temps il s'est passé plein de choses. Que ma collègue a géré, qu'il faut que je gère ensuite à ma façon (même si on essaie d'être sur la même longueur d'ondes) et rebelote je prends en charge un dossier et puis c'est ma collègue qui finit par gèrer le truc. J'ai l'impression de ne pas avancer.
Nous, infirmière scolaire, n'avons aucune place au sein du collège. J'ai lancé des projets en début d'année, aucune suite.
Au niveau des passages des élèves, je vois un élève et j'estime qu'il n'a pas besoin de rentrer. Je reçois un coup de fil 10 minutes après de la loge me disant que la maman est venue le chercher sur demande des surveillants ... A quoi je sers ?
On a eu un cas difficile aussi avec un autre élève. Y avait la vision des profs (d'une prof surtout) et la vision de l'infirmière, et bien ils ont choisit la solution de la prof, contraire selon moi à tout respect de l'être humain, mais Madame la prof avait dit. Là encore, je sers à quoi ?
Ah si, je suis là pour dépister les troubles de la vision, beaucoup de profs me demandent de voir tel élève qui voit mal, selon eux. Je le vois, je le dépiste. Rien. Résultats normaux, pas de troubles quelconques. J'en fais part au prof. "t'es sûre ? je vais quand même dire à ses parents d'aller voir un ophtalmo" ... Pourquoi me demander de le dépister alors ?
Bref, passons sur le collège
Le secteur ... que dire ? à quoi on sert sur le secteur ? on voit les enfants de GS et de CM2, vision audition taille poids. Et après ? On a pas de médecin scolaire. Et pareil qu'au collège, je n'arrive à faire aucun suivi de ce que je fais.
Et puis, sincérement, les dépistages infirmiers, je déteste ça.
J'ai passé le concours pour être en lycée. Je suis faite pour être en lycée. J'aime le contact avec les lycéens (et pas les collégiens), j'aime les actions de prévention qu'on peut mettre en place avec eux.
3 ans de collège et je suis totalement démotivée. Je vais demander une mutation en lycée. Que je n'aurais probablement pas. Si je l'ai, tant mieux. Si je l'ai pas, je démissionne et je retourne en clinique.

Quelqu'un est-il dans le même cas que moi ?
Comment est votre motivation après qq années dans l'EN ?
Auriez vous les bonnes paroles pour me faire réagir et me faire comprendre l'intérêt d'être infirmière scolaire (hormis avoir les vacances scolaires) et aimer mon travail ?

Merci de m'avoir lue en tous cas

Bisous

Ptiteprune

[Fadoue]

Salut petiteprune,
Courage,c'est peut être la période hivernale qui contribue également à ta baisse de moral.Tiens bon.
Pr ma part,je travaille en lycée depuis peu et très épanouie.
En as tu parlé à ta collègue?Ne reste pas seule face à tes difficultés .Échange avec d'autres.
Je comprends ta frustration à ne pas être entendue au sein de la communauté éducative.Je souhaite que tu ai ta mutation.

[lola normande]

Ton poste n'est pas facile non plus ! Ma collègue travaille à mi temps avec moi au lycée et à mi temps au collège avec une autre collègue qui bosse à temps plein. Et finalement, dans l'un comme dans l'autre, elle doit à chaque fois prendre le train en marche et accepter de ne pas finaliser forcement l'action. C'est un poste que je ne souhaiterai pas ! Tente une mutation, fais toi aider par les syndicats, voit éventuellement avec le médecin du rectorat, avec l'ICT ... Et surtout ne baisse pas les bras, on est là aussi si t'as besoin

[eloraleeloo]

Je suis en collège, j'ai testé le lycée mais trop de bobologie pour moi dans l'établissement où j'étais.
J'ai fais d'autres collèges avant celui-là et ça allait, j'aimais le travail avec les profs, j'avais le temps de tenir un club santé et une association humanitaire créée avec les élèves.
J'aimais mon boulot même si la bobologie me gonflait et que je n'avais plus assez de temps pour les suivis et les entretiens vraiment utiles...
Cette année, suite à une mut pour être dans la même académie que mes enfants, je me retrouve dans un collège où comme toi, la vie scolaire n'en fait qu'à sa tête, évacue des élèves sans même me les envoyer, n'écoute pas quand je dis qu'un élève peut retourner en cours et n'a pas besoin d'être évacué, m'envoie des petits bobos d'il y a une semaine ( qui sont cicatrisés...) alors qu'ils savent que je suis en entretien avec des élèves suicidaires...bref, ras-le-bol.
Le secteur me plait toujours autant, d'autant que cette année, je peux plus facilement échanger avec mes collègues du district car on se voit souvent ( je ne suis plus au bout du bout du département...)
Mais vraiment, le collège, je craque, j'arrive avec peine, je stresse la veille...
Le pire, je n'ai plus de point pour muter...
Je vais tout de même tenter le coup pour un établissement plus cool mais ce serait vraiment un miracle si je l'obtiens :
Il faut qu'une collègue déjà en poste ait sa mut et que je sois la seule à demander ce poste....
Bref, pas gagner.
En plus des problèmes de santé par dessus ne me donnent pas du tout envie de me battre...
En gros, marre.
et le pire, j'y suis probablement pour longtemps !

[ptiteprune]

Merci de vos réponses

Eloraleeloo, je suis de tout coeur avec toi j'espère que ça va aller mieux, mais difficile de te réconforter quand j'angoisse moi aussi d'aller bosser le matin



Bisous

[flochar]

Bonjour

Je me reconnais tout à fait dans ce que tu racontes PtitPrune.
J'ai exactement le même vécu et surtout le même ressenti que toi.

C'est pour moi ma 5ème année dans l'EN (les 2 premières années dans un collège à 65km de chez moi puis 3 ans dans un collège plus proche mais plus difficile)

Cette année je craque pas mal.Pour l'instant je tiens et je me console grâce aux week-ends de repos et aux vacances scolaires.
Il faut dire que j'étais IADE à l'hôpital et que j'en étais partie car cela devenait ingérable au niveau "vie de famille" avec 2 enfants encore petits et un mari en déplacement..

J'espère qu'aprés l'hiver la motivation va revenir même si j'en doute fort.
Et même si cela ne peut te consoler ,je peux au moins te rassurer en te disant que tu n'es pas un cas isolé.

Bon courage et donne-nous des nouvelles!!

[vinon]

Bonjour les ami(e)s,

Comme vous après avoir mené une vie trépidante d'IDE, j'ai radicalement changé pour l'EN. En collège, poste mixte, et j'ai horreur de faire les visites en primaires.
Il est bien rare d'avoir un retour des parents lorsque j’émets un avis.

Alors, je vous donne mes trucs pour faire passer les coups de mous et de vague à l'âme par rapport au boulot.

Sachant, que le temps de travail entre le collège et les primaires et au bon choix du chef d'établissement, ben je me suis débrouillé avec lui. C'est à dire, que je passe un maximum de temps au collège et un minimum en primaire.

Je dis à l'école primaire que je viens faire les dépistages telles semaines et j'y vais tous les après-midi. Une fois, que c'est fais, je passe à une autre école primaire. Dés que je les aies toutes faites, ben je n'y retourne plus.

Du coup, je dégage du temps pour m'investir dans des actions au collège. Tout le monde s'en fout ? ce n'est pas grave, j'insiste et du coup d'années en années, la mayonnaise commence à prendre, maintenant ce sont les profs qui sont demandeurs vis à vis des ces actions.

La vie scolaire : j'ai de super bon rapport avec l'équipe, si un élève prend son portable et demande à ses parents de venir le chercher en passant outre à mon avis, il se prend deux heures de colles (données par les CPE) car l'usage du portable est interdit dans l'établissement. De plus, quand les parents en auront marre de venir chercher leur gosse sur un claquement de doigt.