projet professionnel sur la musique en néonat

La spécialisation infirmière en rapport avec la petite enfance, questions, informations etc..

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natimot
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projet professionnel sur la musique en néonat

Message par natimot »

Bonjour je suis étudiant puéricultrice, j'effectue mon travail de fin d'étude sur la musique en néonatologie, j'ai plusieurs élèments, à mettre en relation le nidcap qui prone la dimuninution de l'evironnement sonore mais également quelques élèments qui pose le bien fondé de la musique, et du chant auprès des enfants prématurés. Je m'interroge comment concilier les deux, et au final je ne sais que chercher sur le terrain, j'ai remarquer que certains professionnels chantaient et d'autre non.
Merci de votre aide, mes études d'infirmières sont un peu éloignés
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Darkwings
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Re: projet professionnel sur la musique en néonat

Message par Darkwings »

Salut !
Je suis en fin d'année de formation en soins infirmiers et j'ai réalisé mon mémoire sur le bruit en néonatalogie et j'ai inclus une partie théorique et pratique sur la musicothérapie. Si tu as des questions envoie moi un mp ;)
Je compte approfondir ce mémoire l'année prochaine car je suis admise à l'école de puéricultrice :)
Infirmière puéricultrice depuis décembre 2011 !
fabiolabreu
Messages : 2
Inscription : 17 mai 2011 18:48

Re: projet professionnel sur la musique en néonat

Message par fabiolabreu »

Bonjour,
Je suis portuguesese

Je suis à la recherche des services de pédiatrie à Paris, où les infirmières à appliquer à la musicothérapie, pour faire un stage professionnel
Merci d'avance de votre réponse.

Fabíola
anneflorence
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Inscription : 08 janv. 2012 13:45

Re: projet professionnel sur la musique en néonat

Message par anneflorence »

Bonjour,

En musicothérapie, il faut distinguer les différentes pratiques : actives, réceptives, et relaxation par induction musicale qui peuvent aussi s'adapter et se concilier les unes avec les autres au sein d'une même pratique.

Pour les bébés, l'aspect réceptif est presque toujours privilégié, puisqu'on s'imagine aisément d'un premier abord que l'on ne pourra pas lui faire jouer d'un instrument.

Seulement, la voix est pourtant l'instrument le plus primaire. Le bébé s'en sert aisément afin de se rassurer, de se faire comprendre, d'affirmer ses besoins, de communiquer avec autrui.
La voix parlée et chantée dirigée dans le sens d'un accompagnement thérapeutique est un apport extrêmement bénéfique.
La question du timbre de la voix, des paroles ou non importe peu tant que celle-ci amène une dimension douce, apaisante, entourante et réconfortante, dans le cas du tout petit qui ne sait pas encore parler et cela ne change pas fondamentalement son appréciation à comparé à l'adulte à qui la voix parlée va faire appel à un certain nombre de souvenirs pouvant être éléments déclencheurs d'angoisse et de douleurs psychiques.
C'est ainsi pourquoi les musicothérapeutes évitent presque systématiquement pour un effet relaxant, les musiques contenant la présence de mots, et aussi les timbres, les sonorités éloignés de notre culture, mais ce facteur est bien moins important du coup, quand il s'agit d'un bébé.
Enfin, la voix dans toutes ses composantes, le relit bien évidemment à celle de sa maman, et a, par cela, toutes les chances de le transporter lors de ces moments de chant dans un bain fœtal palpable et réconfortant.

Ce qui est par contre important de différencier, c'est le contexte dans lequel une musique doit être apportée.
C'est le cadre choisi et disposé autour de l'enfant selon les possibilités, qui va privilégier une certaine pratique musicothérapeutique plutôt qu'une autre.

Ainsi, le bébé pourra disposer d'une écoute simple et apaisante de l'ordre de la relaxation par induction musicale, basée sur l'écoute de montages musicaux spécifiques ayant un réel effet relaxant et entourant.

Si une personne est disposée à lui faire bénéficier d'un moment plus privilégié, et que le contexte le permet, celle-ci pourra s'essayer à une pratique à la fois réceptive et active en jouant d'un instrument ou de sa voix (peut être aussi pratiqué en plus d'une musique diffusée), et en interagissant avec le petit être dans le but de produire un bain sonore permettant la communication et la création. Le bébé, étant capable si on le sollicite dans ce sens, à émettre et ainsi créer des sons, même voir à grattouiller avec ses petits doigts sur la peau d'un tambourin ou à agiter un hochet ou de petites clochettes, devient acteur même du monde sonore créé et fait de l'interagissement entre le personnel soignant ou accompagnant, lui-même et la matière sonore.

C'est là, je pense, que l'accompagnement thérapeutique utilisant la musique comme principal outil de travail, prend tout son sens en remettant du sens, lorsque l'enfant n'est plus acteur passif (quand on prend seulement en compte le côté réceptif), mais bien un être actif à part entière à respecter en tant que tel, au sein de cette relation tripartite créée entre patient, thérapeute ou accompagnant, et le monde sonore.

Ainsi, l'important n'est pas de savoir s'il faut chanter ou non, mais de se demander de quel façon, il serait possible de créer cet espace de bien-être et de positif, ce moment privilégié bénéfique à chacun.

Bien cordialement,
Anne-Florence.
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