mon STAGE se passe MAL, racontez
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Re: Mon stage est un enfer.
mon j'en aie marre des aides soignantes qui se croient tout permis en stage avec nous les étudiantes, je fais dejà une toilette je suis en deuxiéme année j'ai des patients avec des grands soins, quand on essaye de leur déléguer un change quand on est débordé, elles hurlent à la mort. Aujourd'hui j'ai raté la pose d'une sonde urinaire(soin à valider) pour une toilette.
Re: Mon stage est un enfer.
Pareil... Les AS ont aussi tendance à me mettre le "grappin" dessus des qu'elles me voient en salle de soins. J'ai raté pansements, pose de KT, sondage pour aller les aider à....descendre les poubelles!
. Alors des fois je m'impose et je leur dit que j'ai tel ou tel soin dans ma planification. Ce n'est pas toujours bien compris de la part de l'équipe mais bon.

Étudiante infirmière 2011/2014 Erstein.
"La vie a un début et une fin, tout le reste c'est ce que vous en faites"
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Re: Mon stage est un enfer.
Hola !
En stage depuis 2 semaines maintenant dans un service ouvert de psychiatrie.
Les patients sont relativement stables, et il n'y a pas (ou presque) de violences physiques. Ce sont des patients schizophrènes pour la plupart.
Seulement voilà, depuis le début, j'y vais avec une boule au ventre, je vomis tous les matins en me levant, je pleure en y allant, je ne mange quasiment plus rien et pour chapeauté le tout, je ne dors que 5h par nuit !
J'arrive donc en stage en état de stress +++, incapable de faire le moindre soin correctement, incapable de savoir quoi faire, quand ... Bref, je tourne en rond dans le service !
L'équipe a perçu mon mal-être, mais dès qu'on m'en parle je me mets à pleurer, c'est plus fort que moi ! Je sais pas vraiment ce qui cloche, si c'est l'ambiance dans l'équipe, certaines IDE ont un comportement qui me choque vis-à-vis des patients (leur donne des surnoms "bibiche", "louloute" ou leur parle comme à de la merde ne se privant pas d'utiliser le langage familier voir vulgaire !!) ou bien si c'est le contact des patients psychotiques qui me fait peur.
Dans tout les cas, rien ne va plus. je n'arrive même plus à profiter de mes après-midi, je tremble tout l'aprèm tellement je n'ai pas envie d'y retourner le lendemain. J'ai un point avec ma référente demain, je compte sérieusement lui en parler (si je me mets pas à pleurer), voir à appeler ma référente péda pour lui demander un autre lieu de stage. Mais est-ce vraiment la solution ?!!
Qu'en pensez vous ? Avez-vous déjà été dans la meme situation , qu'avez vous fait ?!
En stage depuis 2 semaines maintenant dans un service ouvert de psychiatrie.
Les patients sont relativement stables, et il n'y a pas (ou presque) de violences physiques. Ce sont des patients schizophrènes pour la plupart.
Seulement voilà, depuis le début, j'y vais avec une boule au ventre, je vomis tous les matins en me levant, je pleure en y allant, je ne mange quasiment plus rien et pour chapeauté le tout, je ne dors que 5h par nuit !
J'arrive donc en stage en état de stress +++, incapable de faire le moindre soin correctement, incapable de savoir quoi faire, quand ... Bref, je tourne en rond dans le service !
L'équipe a perçu mon mal-être, mais dès qu'on m'en parle je me mets à pleurer, c'est plus fort que moi ! Je sais pas vraiment ce qui cloche, si c'est l'ambiance dans l'équipe, certaines IDE ont un comportement qui me choque vis-à-vis des patients (leur donne des surnoms "bibiche", "louloute" ou leur parle comme à de la merde ne se privant pas d'utiliser le langage familier voir vulgaire !!) ou bien si c'est le contact des patients psychotiques qui me fait peur.
Dans tout les cas, rien ne va plus. je n'arrive même plus à profiter de mes après-midi, je tremble tout l'aprèm tellement je n'ai pas envie d'y retourner le lendemain. J'ai un point avec ma référente demain, je compte sérieusement lui en parler (si je me mets pas à pleurer), voir à appeler ma référente péda pour lui demander un autre lieu de stage. Mais est-ce vraiment la solution ?!!
Qu'en pensez vous ? Avez-vous déjà été dans la meme situation , qu'avez vous fait ?!
Re: Mon stage est un enfer.
Bonjour Choupinette44 !
Effectivement, quand je lis ton message, je ressens ton mal-être. As-tu essayé d'en parler avec l'équipe calmement ? Je vois que eux ont essayé de t'en parler, mais qu'en est-il de toi ? Il est bien que tu fasses un point avec ta formatrice qui pourra surement te conseiller. Cela ne fait que 2 semaines que tu es dans le service, peut-être as-tu besoin d'un peu plus de temps pour t'adapter.
Bref, je ne sais pas trop quoi te dire si ce n'est que tu ne peux pas continuer comme ça et ainsi mettre en jeu ta santé morale.
Courage et tiens nous au courant de ton rendez-vous avec ta formatrice !
Effectivement, quand je lis ton message, je ressens ton mal-être. As-tu essayé d'en parler avec l'équipe calmement ? Je vois que eux ont essayé de t'en parler, mais qu'en est-il de toi ? Il est bien que tu fasses un point avec ta formatrice qui pourra surement te conseiller. Cela ne fait que 2 semaines que tu es dans le service, peut-être as-tu besoin d'un peu plus de temps pour t'adapter.
Bref, je ne sais pas trop quoi te dire si ce n'est que tu ne peux pas continuer comme ça et ainsi mettre en jeu ta santé morale.
Courage et tiens nous au courant de ton rendez-vous avec ta formatrice !
IDE promo 2009/2012
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Re: Mon stage est un enfer.
Disons que j'en ai parlé avec qql soignants, du moins j'ai essayé (pas facile de parler et pleurer en même temps). Mais voilà, ils me demandent ce qui ne va pas et j'arrive pas vraiment moi-même à cerner le problème.
Une IDE m'a dit que si je le sentais pas, fallait que je m’arrête qql jours, mais je pense pas que ça soit une solution à mon problème.
J'en ai aussi discuté avec mes parents qui me disent d'arrêter de trop cogiter et de me poser 40 000 questions !
Le plus dur là, c'est que j'arrive meme pas à me changer les idées. L'ordi, le sport, la télé, rien n'y fait !!!
J'attend demain pour voir comment je peux tourner les choses...
Une IDE m'a dit que si je le sentais pas, fallait que je m’arrête qql jours, mais je pense pas que ça soit une solution à mon problème.
J'en ai aussi discuté avec mes parents qui me disent d'arrêter de trop cogiter et de me poser 40 000 questions !
Le plus dur là, c'est que j'arrive meme pas à me changer les idées. L'ordi, le sport, la télé, rien n'y fait !!!
J'attend demain pour voir comment je peux tourner les choses...
Re: Mon stage est un enfer.
A Choupinette 44,
C'est vraiment dur pour toi là !!
Je ne pense pas qu'arrêter le stage soit la bonne solution car si c'est le fait d'être avec des patients psycho qui te rend comme ça, tu auras le même problème à chaque fois que tu te retrouveras confronter à ce type de pathologie.
Essaie de faire la part des choses : je m'explique.
Tu ne sais pas si ce sont les pathologies psy ou le comportement des soignants qui te dérange.... Je sais que ce que je vais te dire est plus facile à dire qu'à faire.
Les patients, même si ils souffrent d'une maladie mentale, restent des êtres humains, qui ont le droit à la dignité, le respect, l'intimité, la pudeur et j'en passe. Le comportement des soignants est, pour moi, une abbération. Depuis quand appelle t-on un malade par un surnom ridicule et humiliant ? Bon là je m'emporte un peu... Tu peux et même c'est ton devoir en tant que futur professionnel interroger l'équipe par rapport à ça. Surtout ne les accuse pas ! Demande leur simplement si c'est une demande des patients. Si c'est parce qu'ils sont hospitalisés depuis longtemps et qu'un lien particulier c'est créée. Si les réponses sont négatives, réinterroge les gentiment sur leur relation avec les soignés. Je ne te cache pas que l'équipe pourrait mal prendre le faite que tu dise ça mais en même temps ça me semble justifié et ton référent péda ne pourra dire le contraire. Après si tu n'es pas capable d'en parler à l'équipe, parles-en absolument à ton référent péda (car je le redis, ce n'est pas normal).
Je n'ai pas trop de conseil à te donner sur ta "peur" éventuelle des pathologies mentales. Juste te dire que ce sont des malades chroniques qui ont besoin de soins, que certains peuvent etre dangereux mais que ces mêmes malades peuvent être aussi très attachants. La psychiatrie est un autre monde dans le soin, qu'il faut apprendre à appréhender, à apprivoiser et je pense que ce n'est pas donné à tout le monde.
Tu peux ne plus avoir peur des serpents, c'est pas pour autant que tu trouveras le moyen de les apprivoiser.... =)
C'est vraiment dur pour toi là !!
Je ne pense pas qu'arrêter le stage soit la bonne solution car si c'est le fait d'être avec des patients psycho qui te rend comme ça, tu auras le même problème à chaque fois que tu te retrouveras confronter à ce type de pathologie.
Essaie de faire la part des choses : je m'explique.
Tu ne sais pas si ce sont les pathologies psy ou le comportement des soignants qui te dérange.... Je sais que ce que je vais te dire est plus facile à dire qu'à faire.
Les patients, même si ils souffrent d'une maladie mentale, restent des êtres humains, qui ont le droit à la dignité, le respect, l'intimité, la pudeur et j'en passe. Le comportement des soignants est, pour moi, une abbération. Depuis quand appelle t-on un malade par un surnom ridicule et humiliant ? Bon là je m'emporte un peu... Tu peux et même c'est ton devoir en tant que futur professionnel interroger l'équipe par rapport à ça. Surtout ne les accuse pas ! Demande leur simplement si c'est une demande des patients. Si c'est parce qu'ils sont hospitalisés depuis longtemps et qu'un lien particulier c'est créée. Si les réponses sont négatives, réinterroge les gentiment sur leur relation avec les soignés. Je ne te cache pas que l'équipe pourrait mal prendre le faite que tu dise ça mais en même temps ça me semble justifié et ton référent péda ne pourra dire le contraire. Après si tu n'es pas capable d'en parler à l'équipe, parles-en absolument à ton référent péda (car je le redis, ce n'est pas normal).
Je n'ai pas trop de conseil à te donner sur ta "peur" éventuelle des pathologies mentales. Juste te dire que ce sont des malades chroniques qui ont besoin de soins, que certains peuvent etre dangereux mais que ces mêmes malades peuvent être aussi très attachants. La psychiatrie est un autre monde dans le soin, qu'il faut apprendre à appréhender, à apprivoiser et je pense que ce n'est pas donné à tout le monde.
Tu peux ne plus avoir peur des serpents, c'est pas pour autant que tu trouveras le moyen de les apprivoiser.... =)
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Re: Mon stage est un enfer.
J'irai un peu dans le même sens. (et dans celui de tes parents également)
La 1ère chose c'est que tu dois prendre du recul. L'équipe agit contre certaines de tes valeurs, ça chamboule.... c'est sûr. Dis-toi que tu n'es que de passage, que toi tu ne seras pas IDE de cette manière. Et compte les jours.
Pour le reste la psy ne convient pas à tout le monde, c'est vraiment une discipline spécifique. Tu as le droit de ne pas aimer, de ne pas y être à l'aise.
Donc là encore, prends du recul, fait au mieux, et surtout observe tout ce qui t'entoure.
A ta place je me tournerais vers le cadre du service.
La 1ère chose c'est que tu dois prendre du recul. L'équipe agit contre certaines de tes valeurs, ça chamboule.... c'est sûr. Dis-toi que tu n'es que de passage, que toi tu ne seras pas IDE de cette manière. Et compte les jours.

Pour le reste la psy ne convient pas à tout le monde, c'est vraiment une discipline spécifique. Tu as le droit de ne pas aimer, de ne pas y être à l'aise.
Donc là encore, prends du recul, fait au mieux, et surtout observe tout ce qui t'entoure.
A ta place je me tournerais vers le cadre du service.

"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
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gros probleme en stage
Bonjour,
je suis actuellement élève IDE en première année et en stage en psychiatrie.
Vendredi dernier, suite à une demande de renseignements par rapport à mon planning, la cadre du service m'a humiliée devant tout le personnel et les patients présents dans l'unité. Elle l'a fait à deux reprises.
Pour la petite histoire je demandais comment il était possible que dans le même hôpital, mon conjoint qui est aussi étudiant IDE mais dans un service différent avait ses heures de repas non décomptées de son temps de travail. Ce qui lui faisait environ 21h à rattraper (l'équivalent de trois jours). Moi c'est le contraire mes heures de repas sont décomptées (on m'enlève une demi heure).
Voyant cela je me renseigne auprès de la cadre qui me dit dans un premier temps - sans m'expliquer le pourquoi du comment du cas de mon conjoint - qu'on décompte une demi-heure de repas systématiquement meme si je reste disponible pour les patients et dans le service. Elle ajoute que "la demi heure j'en fais ce que je veux, si je reste là, c'est pour ma pomme".
Dans un second temps elle téléphone à une collegue cadre qui a l'air de dire la meme chose.
C'est là que je redemande le renseignement par rapport à mon conjoint parce que je ne comprends pas qu'il fasse les memes horaires que moi et qu'il ait droit a trois jours de rattrapage. Je lui dis ne pas trouver cela normal que le meme hopital fonctionne de cette maniere là.
C'est là qu'elle me répond qu'elle se renseignera aupres de la cadre superieure lundi prochain car celle ci est en vacances. Je sors de son bureau.
Notre conversation s'est tres bien passée.
Je retourne travailler. Dix minutes apres, elle vient vers moi en hurlant que je suis une "petite insolente", "que je n'ai rien a demander, rien à dire, que je ne suis que stagiaire et que je dois rester a ma place de stagiaire", "que si on en viendrait a lui demander de m'embaucher elle dirait surement non, car je ne suis pas embauchable, ni ici, ni ailleurs!" Puis elle sort de l'unité en claquant la porte.
Je suis restée "sur le c.." comme on dit tellement ça m'a étonnée.
Ca m'a énormement blessée, humiliée. Cela s'est passée devant tous les collegues. J'etais entrain de reflechir a ce que j'avais pu dire d'insolent.
Une collegue me dit d'appeler l'ifsi immediatement. Je m'execute mais les formateurs ne sont pas dispos et disent qu'ils vont me rappeler. Je vais en salle de pause. Quelques minutes apres, la cadre resurgit et me balance un papier avec des passages qu'elle a surligné concernant les temps de repas.
Elle hurle que je n'ai pas pas a demander des choses auxquelles je n'ai pas droit, que je suis une insolente etc. Je lui demande de se poser pour parler calmement, elle refuse net. Bref rebelote elle recommence et ce devant les patients en plus cette fois ci. Puis elle quitte l'unité comme la premiere fois.
Désespérée de recevoir un coup de fil de l'ifsi je quitte l'unité, je n'en pouvais plus.
Je suis allée directement à l'ifsi et la formatrice m'a recu une demi heure apres. J'etais effondree. Je lui ai tout raconté mais elle a plus mis l'accent sur le fait que j'avais quitté le service que sur l'evenement qu'il s'etait produit. Elle a écouté mais je ne me suis pas sentie soutenue ni comprise. Ma parole etait sans arret remise en doute. Elle disait que je devais trouver un arrangement pour revenir bosser la bas. Sur le coup je lui ai dit que je n'en avais pas la force, j'étais en miettes.
Elle a promis de contacter la cadre pour en parler et m'a dit de rentrer chez moi.
Dans l'apres midi elle m'appelle et je retourne a l'ifsi: la cadre l'avait appelée "trop vite", elle n'avait pas eu le temps de le faire.
BIen sur la cadre a dit que j'avais ete insolente, virulente, impolie, la totale.
Elle dit s'etre enervée: sans plus. Je vois bien que la formatrice n'apporte pas de credit a ce que je veux et souhaite surtout que j'aille m'excuser la bas.
Je refuse categoriquement et c'est la que je suis convoquée dans le bureau de la directrice de l'ifsi qui elle aussi, remet ma parole en doute. Je me dis que je reve, que je suis dans un cauchemar. En gros, je dois m'ecraser et retourner la bas ramper devant la cadre. La formatrice accepte de venir a l'entretien avec ma cadre et moi mais me dit "je ne viens ni pour te defendre ni pour faire l'arbitre".
Je demande a reflechir jusqu'a lundi (je dois les revoir lundi a 10h pour savoir si je vais ramper devant la cadre ou abandonner le stage).
Je retourne chez moi. Voyant mon desespoir mon conjoint me propose d'aller deposer une main courante pour me proteger d'une eventuelle recidive de crise de la cadre si je reviens lundi et aussi pour trouver le courage de revenir travailler a coté d'elle.
J'aurais du mal a supporter une autre humiliation si je ne suis pas protégée.
Les policiers ont ete tres comprehensifs et ont pris soin de consigner les faits tels que je les avais évoqués et m'ont bien dit de revenir si ceux ci se reproduisaient.
Du coup j'ai repris du poil de la bete et je vais retourner dans le service la tete haute. Je vais informer l'ifsi et la cadre de la main courante. Je veux qu'ils sachent que si eux pensent que je suis une menteuse, la justice tient compte des faits et à la prochaine fois, je porterais plainte.
Je tiens a finir mon stage car je ne veux pas endosser la capuche de victime mais celle de future ide.
Elle s'en ait prise a ma dignité de personne et ca n'a rien a voir avec le fait que je suis stagiaire.
Ce que je crains aujourd'hui c'est l'exclusion. Je ne suis responsable de rien si ce n'est d'avoir demandé un renseignement.
je suis actuellement élève IDE en première année et en stage en psychiatrie.
Vendredi dernier, suite à une demande de renseignements par rapport à mon planning, la cadre du service m'a humiliée devant tout le personnel et les patients présents dans l'unité. Elle l'a fait à deux reprises.
Pour la petite histoire je demandais comment il était possible que dans le même hôpital, mon conjoint qui est aussi étudiant IDE mais dans un service différent avait ses heures de repas non décomptées de son temps de travail. Ce qui lui faisait environ 21h à rattraper (l'équivalent de trois jours). Moi c'est le contraire mes heures de repas sont décomptées (on m'enlève une demi heure).
Voyant cela je me renseigne auprès de la cadre qui me dit dans un premier temps - sans m'expliquer le pourquoi du comment du cas de mon conjoint - qu'on décompte une demi-heure de repas systématiquement meme si je reste disponible pour les patients et dans le service. Elle ajoute que "la demi heure j'en fais ce que je veux, si je reste là, c'est pour ma pomme".
Dans un second temps elle téléphone à une collegue cadre qui a l'air de dire la meme chose.
C'est là que je redemande le renseignement par rapport à mon conjoint parce que je ne comprends pas qu'il fasse les memes horaires que moi et qu'il ait droit a trois jours de rattrapage. Je lui dis ne pas trouver cela normal que le meme hopital fonctionne de cette maniere là.
C'est là qu'elle me répond qu'elle se renseignera aupres de la cadre superieure lundi prochain car celle ci est en vacances. Je sors de son bureau.
Notre conversation s'est tres bien passée.
Je retourne travailler. Dix minutes apres, elle vient vers moi en hurlant que je suis une "petite insolente", "que je n'ai rien a demander, rien à dire, que je ne suis que stagiaire et que je dois rester a ma place de stagiaire", "que si on en viendrait a lui demander de m'embaucher elle dirait surement non, car je ne suis pas embauchable, ni ici, ni ailleurs!" Puis elle sort de l'unité en claquant la porte.
Je suis restée "sur le c.." comme on dit tellement ça m'a étonnée.
Ca m'a énormement blessée, humiliée. Cela s'est passée devant tous les collegues. J'etais entrain de reflechir a ce que j'avais pu dire d'insolent.
Une collegue me dit d'appeler l'ifsi immediatement. Je m'execute mais les formateurs ne sont pas dispos et disent qu'ils vont me rappeler. Je vais en salle de pause. Quelques minutes apres, la cadre resurgit et me balance un papier avec des passages qu'elle a surligné concernant les temps de repas.
Elle hurle que je n'ai pas pas a demander des choses auxquelles je n'ai pas droit, que je suis une insolente etc. Je lui demande de se poser pour parler calmement, elle refuse net. Bref rebelote elle recommence et ce devant les patients en plus cette fois ci. Puis elle quitte l'unité comme la premiere fois.
Désespérée de recevoir un coup de fil de l'ifsi je quitte l'unité, je n'en pouvais plus.
Je suis allée directement à l'ifsi et la formatrice m'a recu une demi heure apres. J'etais effondree. Je lui ai tout raconté mais elle a plus mis l'accent sur le fait que j'avais quitté le service que sur l'evenement qu'il s'etait produit. Elle a écouté mais je ne me suis pas sentie soutenue ni comprise. Ma parole etait sans arret remise en doute. Elle disait que je devais trouver un arrangement pour revenir bosser la bas. Sur le coup je lui ai dit que je n'en avais pas la force, j'étais en miettes.
Elle a promis de contacter la cadre pour en parler et m'a dit de rentrer chez moi.
Dans l'apres midi elle m'appelle et je retourne a l'ifsi: la cadre l'avait appelée "trop vite", elle n'avait pas eu le temps de le faire.
BIen sur la cadre a dit que j'avais ete insolente, virulente, impolie, la totale.
Elle dit s'etre enervée: sans plus. Je vois bien que la formatrice n'apporte pas de credit a ce que je veux et souhaite surtout que j'aille m'excuser la bas.
Je refuse categoriquement et c'est la que je suis convoquée dans le bureau de la directrice de l'ifsi qui elle aussi, remet ma parole en doute. Je me dis que je reve, que je suis dans un cauchemar. En gros, je dois m'ecraser et retourner la bas ramper devant la cadre. La formatrice accepte de venir a l'entretien avec ma cadre et moi mais me dit "je ne viens ni pour te defendre ni pour faire l'arbitre".
Je demande a reflechir jusqu'a lundi (je dois les revoir lundi a 10h pour savoir si je vais ramper devant la cadre ou abandonner le stage).
Je retourne chez moi. Voyant mon desespoir mon conjoint me propose d'aller deposer une main courante pour me proteger d'une eventuelle recidive de crise de la cadre si je reviens lundi et aussi pour trouver le courage de revenir travailler a coté d'elle.
J'aurais du mal a supporter une autre humiliation si je ne suis pas protégée.
Les policiers ont ete tres comprehensifs et ont pris soin de consigner les faits tels que je les avais évoqués et m'ont bien dit de revenir si ceux ci se reproduisaient.
Du coup j'ai repris du poil de la bete et je vais retourner dans le service la tete haute. Je vais informer l'ifsi et la cadre de la main courante. Je veux qu'ils sachent que si eux pensent que je suis une menteuse, la justice tient compte des faits et à la prochaine fois, je porterais plainte.
Je tiens a finir mon stage car je ne veux pas endosser la capuche de victime mais celle de future ide.
Elle s'en ait prise a ma dignité de personne et ca n'a rien a voir avec le fait que je suis stagiaire.
Ce que je crains aujourd'hui c'est l'exclusion. Je ne suis responsable de rien si ce n'est d'avoir demandé un renseignement.
- macapaense
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Re: gros probleme en stage
oula, le truc de dingue!!! mais je pense que des fois il faut savoir s'écraser, c'est pas une question d'être victime ou faible mais c'est juste la meilleure manière d'y trouver son interet!!
MAMAN ESI 2012-2015
Re: gros probleme en stage
Bah dis donc!!!
Tout ça pour un petit renseignement.
Maintenant à ta place je lui demanderai plus rien!!!
Tout ça pour un petit renseignement.
Maintenant à ta place je lui demanderai plus rien!!!
Re: gros probleme en stage
Fini ton stage tranquillement.
- ameliboubou
- Accro
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Re: gros probleme en stage
C'est qu'un avant goût pour elle.
De temps en temps tu sais pas pourquoi tu tombes sur des surveillantes,des collègues comme ça!!
Quelle mouche les a piquées!!!
De temps en temps tu sais pas pourquoi tu tombes sur des surveillantes,des collègues comme ça!!
Quelle mouche les a piquées!!!
Re: gros probleme en stage
Effectivement, c'est une situation difficile. Il faut reconnâitre que cetteréaction limite "hystérique" reste incompréhensible. "Doit pas être bien dans sa tête
...
Perso je suis IDE en psychiatrie. Une question reste en suspend : le personnel présent à ce moment n'ont pas réagi, pas d'aide, de relation d'aide ?????????? Tout le monde à bien dpu constater que tu étais choquée de cette situation ? Non ?
Bref.... je te conseille de prendre un petit peu ton mal en patience, je ne sais pas combien de temps va encore durer ton stage. Si les choses te semblent insupportables, alors tu peux peut-être demander à la DSI un autre lieu de stage au sein de l'établissement. Par acquis de conscience, renseigne-toi quand même pour savoir s'il y a déjà eu ce genre de problèmes avec cette cadre.
Je te souhaite beaucoup de courage. Essaies de rester cool. Garde la tête haute. Tu sais ce que tu vaux.

Perso je suis IDE en psychiatrie. Une question reste en suspend : le personnel présent à ce moment n'ont pas réagi, pas d'aide, de relation d'aide ?????????? Tout le monde à bien dpu constater que tu étais choquée de cette situation ? Non ?
Bref.... je te conseille de prendre un petit peu ton mal en patience, je ne sais pas combien de temps va encore durer ton stage. Si les choses te semblent insupportables, alors tu peux peut-être demander à la DSI un autre lieu de stage au sein de l'établissement. Par acquis de conscience, renseigne-toi quand même pour savoir s'il y a déjà eu ce genre de problèmes avec cette cadre.
Je te souhaite beaucoup de courage. Essaies de rester cool. Garde la tête haute. Tu sais ce que tu vaux.

Infirmière en psychiatrie.