Master sciences cliniques infirmières
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Master sciences cliniques infirmières
bonjour à toutes et toutes, j'aimerai rentrer en contact avec une infirmière ayant suivi un cursus de Master sciences cliniques infirmières, de pratiques avancées en gérontologie.
J'aimerai connaître votre parcours et vos ressentis sur la formation.
J'aimerai connaître votre parcours et vos ressentis sur la formation.
Re: Master sciences cliniques infirmières
Je crois bien qu'ils restent entre eux et ne se mélangent pas aux IDE de base et de terrain...
Re: Master sciences cliniques infirmières
Master Sciences Cliniques Infirmières
A défaut, mon ressenti d'IDE non concertée par ce grand projet porté par les mêmes professionnels ultra minoritaires en nombre qui ne sont pas/plus sur le terrain et qui ont aussi pensé (pour nous...) la réforme LMD, l'ordre infirmier...etc.
A défaut, mon ressenti d'IDE non concertée par ce grand projet porté par les mêmes professionnels ultra minoritaires en nombre qui ne sont pas/plus sur le terrain et qui ont aussi pensé (pour nous...) la réforme LMD, l'ordre infirmier...etc.
moutarde a écrit :Ce n'est ni plus ni moins le rapport Hénart/Berland/Cadet et autres réflexions qui déteignent sur « nos » élites infirmiers fraîchement promus au grade Master et qui se proposent de corriger les conséquences sans aborder les vraies causes.
Evolution d'une frange minimale de la profession, qui n'est pas assortie de la reconnaissance (dont salariale) qui se doit d'aller avec, de la couverture assurancielle et des liens de subordination qui vont réunir les différents acteurs de cette révolution sanitaire et sociale.
Quelle vision d'avenir !!!
Devenir les petites mains des médecins dans la suppléance du temps médical qui fait tant défaut à la population et se positionner dans les territoires où les médecins ne veulent pas/plus aller.
Parce que le vrai problème, c'est que la pénurie médicale n'a pas été anticipée voire organisée et que la crise économique oblige à faire plus avec moins de moyens.
Moins de moyens sur les plans matériel, financier, humain et des compétences.
Ce qui nous oblige à assister stoïquement et silencieusement à quelques exceptions près, à l'apparition des métiers intermédiaires de la santé et coopérations entre professionnels de santé nous dit-on alors qu'il ne s'agit ni plus ni moins de la légalisation des glissements de tâches aux seules fins de se donner bonne conscience et peut-être flatter certains égos.
Je remarque par ailleurs que la pénurie infirmière et para médicale sont remarquablement passées sous silence.
Si la fixation des objectifs n'engage que vous et les décideurs, leur réalisation engage les professionnels de terrain que nous sommes, nous IDE de base sans connotation péjorative aucune. Bien au contrair'
Et pourtant on pourrait raisonnablement penser que la satisfaction des dits nouveaux besoins, toujours cités mais jamais définis, doive passer par une augmentation de l'offre de soins et donc du nombre des personnels soignants.
Cela dit, une précision sur la forme légale à laquelle vous pensez concernant la cartographie des actes associés au référentiel de compétences serait la bienvenue.
Ou plus exactement, que devient le décret d'actes infirmiers dans vos futurs projets ?
Enfin, j'aimerais bien savoir ce qui est sous entendu par le supposé rôle que pourrait jouer la moribonde et exsangue structure ordinale (régulation, rémunération...) toujours relégué aux syndicats qui l'ignore ou la rejette comme l'immense majorité des IDE.
L'ordre infirmier, comme vous il semblerait, a raté son rendez-vous avec les IDE de terrain car il n'a pas recherché l'adhésion sur le plan intellectuel ni de partenariat participatif et interactif.
Par conséquent, restez donc entre vous... puisque apparemment c?est le choix que vous avez fait.
Re: Master sciences cliniques infirmières
surtout que pas un(e) IDE ne s'éleve au dessus de la masse, surtout que tous les IDE restent au même niveau voir redescendent un peu leur prétention. surtout inutile de créer de nouvelles spécialités et que les spécialistes arretent de se monter le bourrichon: n'importe que IDE peut faire leur taf. la preuve en pédiatrie difficile de faire la différence entre une puer et une autre IDE dans le travail de tous les jours.moutarde a écrit :Master Sciences Cliniques Infirmières
A défaut, mon ressenti d'IDE non concertée par ce grand projet porté par les mêmes professionnels ultra minoritaires en nombre qui ne sont pas/plus sur le terrain et qui ont aussi pensé (pour nous...) la réforme LMD, l'ordre infirmier...etc.moutarde a écrit :Ce n'est ni plus ni moins le rapport Hénart/Berland/Cadet et autres réflexions qui déteignent sur « nos » élites infirmiers fraîchement promus au grade Master et qui se proposent de corriger les conséquences sans aborder les vraies causes.
Evolution d'une frange minimale de la profession, qui n'est pas assortie de la reconnaissance (dont salariale) qui se doit d'aller avec, de la couverture assurancielle et des liens de subordination qui vont réunir les différents acteurs de cette révolution sanitaire et sociale.
Quelle vision d'avenir !!!
Devenir les petites mains des médecins dans la suppléance du temps médical qui fait tant défaut à la population et se positionner dans les territoires où les médecins ne veulent pas/plus aller.
Parce que le vrai problème, c'est que la pénurie médicale n'a pas été anticipée voire organisée et que la crise économique oblige à faire plus avec moins de moyens.
Moins de moyens sur les plans matériel, financier, humain et des compétences.
Ce qui nous oblige à assister stoïquement et silencieusement à quelques exceptions près, à l'apparition des métiers intermédiaires de la santé et coopérations entre professionnels de santé nous dit-on alors qu'il ne s'agit ni plus ni moins de la légalisation des glissements de tâches aux seules fins de se donner bonne conscience et peut-être flatter certains égos.
Je remarque par ailleurs que la pénurie infirmière et para médicale sont remarquablement passées sous silence.
Si la fixation des objectifs n'engage que vous et les décideurs, leur réalisation engage les professionnels de terrain que nous sommes, nous IDE de base sans connotation péjorative aucune. Bien au contrair'
Et pourtant on pourrait raisonnablement penser que la satisfaction des dits nouveaux besoins, toujours cités mais jamais définis, doive passer par une augmentation de l'offre de soins et donc du nombre des personnels soignants.
Cela dit, une précision sur la forme légale à laquelle vous pensez concernant la cartographie des actes associés au référentiel de compétences serait la bienvenue.
Ou plus exactement, que devient le décret d'actes infirmiers dans vos futurs projets ?
Enfin, j'aimerais bien savoir ce qui est sous entendu par le supposé rôle que pourrait jouer la moribonde et exsangue structure ordinale (régulation, rémunération...) toujours relégué aux syndicats qui l'ignore ou la rejette comme l'immense majorité des IDE.
L'ordre infirmier, comme vous il semblerait, a raté son rendez-vous avec les IDE de terrain car il n'a pas recherché l'adhésion sur le plan intellectuel ni de partenariat participatif et interactif.
Par conséquent, restez donc entre vous... puisque apparemment c?est le choix que vous avez fait.
j'ai bien résumé ta position?

j'aime bien Charlie, mais Nigéria a beaucoup plus besoin de nous
#je suis Nigéria
#je suis Nigéria
Re: Master sciences cliniques infirmières
Non pas du tout.
Mais ça doit être l'heure tardive.
Mais ça doit être l'heure tardive.
Re: Master sciences cliniques infirmières
et ça c'est l'heure tardive????moutarde a écrit :Je crois bien qu'ils restent entre eux et ne se mélangent pas aux IDE de base et de terrain...
j'aime bien Charlie, mais Nigéria a beaucoup plus besoin de nous
#je suis Nigéria
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Re: Master sciences cliniques infirmières
Haegen, que me vaut le plaisir ? Cela faisait longtemps...Je me serais presque ennuyée !
Presque... Parce que si c'est pour faire les questions et les réponses, tu ferais mieux de profiter de ce dimanche pour faire la grasse matinée ou soliloquer devant ton miroir.
Difficile d'imaginer avec ces termes subtilement choisis, qu'ils puissent s'abaisser à se mélanger.
Presque... Parce que si c'est pour faire les questions et les réponses, tu ferais mieux de profiter de ce dimanche pour faire la grasse matinée ou soliloquer devant ton miroir.
Je suis sûre que la "masse" appréciera... "rester au même niveau", "redescendre"...Haegen a écrit :surtout que pas un(e) IDE ne s'éleve au dessus de la masse
Difficile d'imaginer avec ces termes subtilement choisis, qu'ils puissent s'abaisser à se mélanger.
Re: Master sciences cliniques infirmières
tu me reproche "la masse" alors que toi tu parles " de base" cela me parait du même tonneau.moutarde a écrit :Haegen, que me vaut le plaisir ? Cela faisait longtemps...Je me serais presque ennuyée !
Presque... Parce que si c'est pour faire les questions et les réponses, tu ferais mieux de profiter de ce dimanche pour faire la grasse matinée ou soliloquer devant ton miroir.Je suis sûre que la "masse" appréciera... "rester au même niveau", "redescendre"...Haegen a écrit :surtout que pas un(e) IDE ne s'éleve au dessus de la masse
Difficile d'imaginer avec ces termes subtilement choisis, qu'ils puissent s'abaisser à se mélanger.
je m'insurge contre ton message comme contre tous ces posts qui dénoncent la cat A mais surtout la licence pour les nouvelles promos! (jalousie? stupidité? surtout qu'elles ni sont pour rien, elles héritent de ce que d'autres ont demandé pour la profession)
ou pire: ce que je lis sur certains sujets comme quoi, notre DE ne vaut pas une licence, que les IDE sont incapables de suivre un master ou un doctorat. ce qui est d'une débilité profonde. il faut comparer non pas les entrées en première année de licence ou de DEI mais les inscriptions avec les gens inscrits au concours!!!! concours qui changent tout par la sélection qu'il effectue. (suffit de voir les résultats de toute étude avec concours d'entrée)
la réponse de Loulic est dans le même style: pourquoi les puer réclament elles un master? pour faire comme les IADE! j'ose espérer que tu n'es pas de ceux qui se demandent pourquoi des masters puer et IST? pour changer des gosses ou faire pisser dans un bocal??
on s'en branle de pourquoi elles veulent un master, ce qui compte c'est de les soutenir en souhaitant qu'elles l'obtiennent dans la reconnaissance de leur spé, et des compétences spécifiques des IDE, actuelles ou à venir. c'est déjà un point de départ.
et si par la même occasion, la profession pourrait se battre pour dire que seuls les diplômés en spécialité peuvent tenir le poste et qu'on envoie les FF soit en formation soit dans d'autres services; cela serait bien.
mais là trop de petits intérêts personnels sont en jeu.........


j'aime bien Charlie, mais Nigéria a beaucoup plus besoin de nous
#je suis Nigéria
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Re: Master sciences cliniques infirmières
Concernant la réingénierie des spécialisations actuelles et à venir et leur masterisation, je suis tombée sur cet article (un de plus) qui ne me semble pas pas aller dans le sens de la reconnaissance ?
SFAR a écrit :La SFAR est persuadée que la communication avec les associations d’usagers est essentielle et représente un nouveau mode d’exercice de la Médecine... La SFAR peut jouer un rôle moteur en favorisant un apprentissage structuré qui complétera la « compétence naturelle » que chacun possède.
La relation avec les personnels non médicaux est également au cœur de la vie quotidienne, tant avec les infirmiers (ères) diplômées d’état (IDEs) qu’avec les IADEs. Le monde politique et les contraintes économiques nous poussent à redéfinir les protocoles de coopération avec les personnels non-médicaux. Le sujet est difficile, tant sont ancrées les habitudes et les corporatismes et les influences sont multiples. Il est indispensable de ne pas attendre pour s’emparer de ce sujet afin que ces nouvelles modalités relationnelles soient choisies et non imposées.
Re: Master sciences cliniques infirmières
Eh bien, cela te paraît mal.Haegen a écrit :tu me reproche "la masse" alors que toi tu parles " de base" cela me parait du même tonneau.
Ce que j'ai écris
Bref, comme le reprécise loulic, je ne m’oppose pas à l’évolution de carrière des IDE mais à l’argumentation dévoyée qui en est faite pour la mettre en place et je n'ai aucune espèce de jalousie, envie, critique particulière vis à vis des spécialités IDE actuelles ou à venir.nous IDE de base sans connotation péjorative aucune. Bien au contraire
Loulic a aussi parfaitement retranscrit mes positions sur tous les autres points.
Au passage, la catégorie A ne me concerne pas personnellement et le grade licence que je n'ai pas ne m'empêche pas de vivre ma vie.
D’ailleurs dans très peu de temps, il sera fait le bilan de cette réforme auprès des patients et des infirmiers déjà en poste.
Donc, j’explique seulement que pour les "master sciences cliniques infirmières", les buts et la finalité me semblent tronqués, que le discours est stéréotypé (copié/collé de Hénart/Berland/Cadet), et que traiter la conséquence et non la cause d'un problème n'a jamais contribué à le résoudre y compris dans le domaine de la santé publique.
Par ailleurs, il y a un grand vide autour de la mise en place de ces masters.
Et que oui, beaucoup (se)sont éloignés du terrain, à la fois des patients et des professionnel(le)s qui exercent quotidiennement dans les services ou à domicile ; ce qui ne les empêchent pas de manquer d'humilité.
Je fais une parenthèse sur un des ateliers de HOPITAL EXPO 2012 et un de ces ateliers
Des pratiques avancéees sanctionnées par un master pour les IDE, soit.L’intelligence émotionnelle : comment les émotions structurent le travail à l’hôpital ? – Jacques Orvain, Professeur, Institut du management, EHESP -
Mais aussi, une dérèglementation de l’existant au profit de la création des métiers de santé dits intermédiaires plus rentables et qui ne concernent pas que la filière soins.
- Sans reconnaissance (coopérations par exemple)
- Sans reconnaissance salariale
- Sans couverture assurancielle adaptée
- Rien sur les liens de subordination entre les différents acteurs de santé
- Rien sur la prise en charge par la collectivité des actes délégués.
- Rien sur la pénurie paramédicale qui est passée sous silence.
Alors, pour prendre un exemple concret, concernant le cursus IPA gérontologie sachant que les pratiques avancées ne concernent et ne peuvent concerner qu’un nombre confidentiel d’IDE :
Quelle plus value STP pour les personnes âgées pluripathologiques que ce soit dans le cadre d’un placement en EHPAD ou d’un choix de maintien à domicile ?
Quand on sait que :
Les EHPAD ont toujours une dénomination juridique de “lieux de vie” et que à ce titre (c'est pourquoi les HAD y interviennent...)
- l’obligation de présence d’IDE 24h/24 et 7jours/7 n’est pas retenue.
- Qu’il n’y a pas de ratio IDE/lits/résidents ?
- Que la maltraitance institutionnelle y est particulièrement dénoncée dans l’indifférence quasi générale ?
Quand on sait que :
- Le maintien à domicile résulte quelques fois d’un non-choix financièrement parlant.
- Que de plus en plus de personnes âgées sont dans une grande précarité matérielle, environnementale, financière, socio-familiale ?