100 patates....
Modérateur : Modérateurs
100 patates....
L'art et la manière d'e.......tout le monde!
SANTE.
Le grand malaise des médecins généralistes
Ils étaient entre 900 et 2 000 à exprimer, hier, dans les rues de Paris leur désaccord avec la réforme Douste-Blazy. Flop ou succès ? En tout cas, cette mobilisation traduit un véritable malaise chez toute une partie du corps médical.
«MEDECINS sous-traitants, sous-sous-traités, et surbookés ! », clame une banderole en tête du cortège. Face à la réforme de l'assurance maladie et à leur futur rôle de « médecin traitant », la grogne - sur fond de guerre syndicale - monte chez les généralistes. Hier à Paris, quelque 2 000 médecins de ville et jeunes internes de médecine générale, 900 selon la police, ont manifesté pour en dénoncer les « effets pervers » : le risque pour les patients d'une « médecine à deux vitesses » et surtout menace d'une dévalorisation de leur profession.
« Un succès », selon MG-France, le syndicat organisateur selon lequel 80 % des cabinets de ville avaient fermé leur porte hier matin. « Faux », a riposté la CSMF, l'autre grand syndicat de médecins : « Il n'y a eu aucun cabinet supplémentaire de fermé par rapport à un samedi ordinaire... » Reste que les généralistes sont peu coutumiers à battre le pavé et qu'hier certains, venus de Lyon, Rennes, Montpellier, Clermont-Ferrand ou Tours, n'avaient pas hésité à se lever aux aurores. « Les spécialistes sont les grands gagnants de la réforme et nous, nous jouerons le rôle de soutiers », dénonçaient-ils, en choeur. Dans le collimateur, la création du nouveau statut de « médecin traitant » instauré par la convention médicale signée le 12 janvier par les syndicats CSMF, Smol et Alliance.
Surcharge de travail A l'avenir, chaque patient va désigner à l'assurance maladie un médecin traitant (généraliste ou spécialiste). A charge pour ce dernier de tenir à jour son dossier médical et de coordonner les soins avec les autres médecins. Si le patient joue le jeu, il sera remboursé à 70 % par la Sécurité sociale. Mais s'il consulte directement, sans passer par le médecin traitant, il sera pénalisé. Selon la Cnam, 95 % des médecins désignés devraient être... des généralistes. A priori, plutôt flatteur... sauf que les généralistes, souvent déjà débordés, n'apprécient pas tous ce rôle de « guichetier » et de « documentaliste »... D'autant, qu'en plus du surcroît de travail, certains craignent aussi une perte de rémunération... C'est uniquement lors de la prise en charge de patients atteints de maladies graves (cancer, diabète, cholestérol, problème cardio-vasculaire...) qu'ils auront droit à un complément financier pour leur rôle de coordinateur de soins : un forfait annuel de 45 € par patient. Pour les autres malades, ce sera... gratuit. Problème, ces autres malades représentent entre 85 % à 90 % de la clientèle actuelle des cabinets. « Il faut que cette surcharge de travail soit correctement indemnisée, sinon, les jeunes vont se détourner encore plus de la médecine générale », prévient François Wilhetien, de MG-France. Pas étonnant d'ailleurs qu'un syndicat d'internes soit un des initiateurs de cette manifestation. Les généralistes sont-ils vraiment pénalisés par la réforme ? La réalité décrite par l'assurance maladie est différente. Selon la Cnam, entre la revalorisation de certains actes et l'augmentation des honoraires prévus dans certains cas, les 54 200 généralistes pourraient toucher en moyenne de 6 000 à 7 000 € supplémentaires par an. Un coup de pouce qui n'est pas de nature à rééquilibrer les comptes de la Sécu... MG-France pourtant ne désarme pas. « Nous devrions être reçus à Matignon dans les prochains jours. On ne calera pas », prévenaient ses responsables
les pauvres....ysont même plus le temps de compter leur fric ces bouffeurs de merde !
SANTE.
Le grand malaise des médecins généralistes
Ils étaient entre 900 et 2 000 à exprimer, hier, dans les rues de Paris leur désaccord avec la réforme Douste-Blazy. Flop ou succès ? En tout cas, cette mobilisation traduit un véritable malaise chez toute une partie du corps médical.
«MEDECINS sous-traitants, sous-sous-traités, et surbookés ! », clame une banderole en tête du cortège. Face à la réforme de l'assurance maladie et à leur futur rôle de « médecin traitant », la grogne - sur fond de guerre syndicale - monte chez les généralistes. Hier à Paris, quelque 2 000 médecins de ville et jeunes internes de médecine générale, 900 selon la police, ont manifesté pour en dénoncer les « effets pervers » : le risque pour les patients d'une « médecine à deux vitesses » et surtout menace d'une dévalorisation de leur profession.
« Un succès », selon MG-France, le syndicat organisateur selon lequel 80 % des cabinets de ville avaient fermé leur porte hier matin. « Faux », a riposté la CSMF, l'autre grand syndicat de médecins : « Il n'y a eu aucun cabinet supplémentaire de fermé par rapport à un samedi ordinaire... » Reste que les généralistes sont peu coutumiers à battre le pavé et qu'hier certains, venus de Lyon, Rennes, Montpellier, Clermont-Ferrand ou Tours, n'avaient pas hésité à se lever aux aurores. « Les spécialistes sont les grands gagnants de la réforme et nous, nous jouerons le rôle de soutiers », dénonçaient-ils, en choeur. Dans le collimateur, la création du nouveau statut de « médecin traitant » instauré par la convention médicale signée le 12 janvier par les syndicats CSMF, Smol et Alliance.
Surcharge de travail A l'avenir, chaque patient va désigner à l'assurance maladie un médecin traitant (généraliste ou spécialiste). A charge pour ce dernier de tenir à jour son dossier médical et de coordonner les soins avec les autres médecins. Si le patient joue le jeu, il sera remboursé à 70 % par la Sécurité sociale. Mais s'il consulte directement, sans passer par le médecin traitant, il sera pénalisé. Selon la Cnam, 95 % des médecins désignés devraient être... des généralistes. A priori, plutôt flatteur... sauf que les généralistes, souvent déjà débordés, n'apprécient pas tous ce rôle de « guichetier » et de « documentaliste »... D'autant, qu'en plus du surcroît de travail, certains craignent aussi une perte de rémunération... C'est uniquement lors de la prise en charge de patients atteints de maladies graves (cancer, diabète, cholestérol, problème cardio-vasculaire...) qu'ils auront droit à un complément financier pour leur rôle de coordinateur de soins : un forfait annuel de 45 € par patient. Pour les autres malades, ce sera... gratuit. Problème, ces autres malades représentent entre 85 % à 90 % de la clientèle actuelle des cabinets. « Il faut que cette surcharge de travail soit correctement indemnisée, sinon, les jeunes vont se détourner encore plus de la médecine générale », prévient François Wilhetien, de MG-France. Pas étonnant d'ailleurs qu'un syndicat d'internes soit un des initiateurs de cette manifestation. Les généralistes sont-ils vraiment pénalisés par la réforme ? La réalité décrite par l'assurance maladie est différente. Selon la Cnam, entre la revalorisation de certains actes et l'augmentation des honoraires prévus dans certains cas, les 54 200 généralistes pourraient toucher en moyenne de 6 000 à 7 000 € supplémentaires par an. Un coup de pouce qui n'est pas de nature à rééquilibrer les comptes de la Sécu... MG-France pourtant ne désarme pas. « Nous devrions être reçus à Matignon dans les prochains jours. On ne calera pas », prévenaient ses responsables
les pauvres....ysont même plus le temps de compter leur fric ces bouffeurs de merde !