Humeur – Un appel à l’humanitude !
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Humeur – Un appel à l’humanitude !
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Humeur – Un appel à l’humanitude !
Lise Martin Martinez, étudiante en soins infirmiers de deuxième année, a des états d’âme et souhaite les partager. C’est ainsi qu’elle a adressé à Infirmiers.com un poème intitulé Humanitude1, écrit un soir de retour de stage où quelques questions sur son futur métier de soin sont venues la tarauder... Merci à elle et n’hésitez pas à réagir à votre tour...
Humanitude !
Tous ces patients, ces gens qui viennent consulter
Et que l’on accueille bien souvent sans même les regarder
Parfois le bonjour est facultatif
Mais personne n’est fautif
Moi je n’en peux plus de me taire
Je n’en peux plus de ne rien faire
Toute cette souffrance morale ou physique
Comme si c’était logique
Que personne ne perçoit
Que personne ne voit
L’hôpital est devenu une usine.
Les médecins voient le corps humain comme une machine
Défilé des patients où il faut être efficace et sans pitié,
Allez vite, faire le soin vite, ne pas prendre le temps de parler
Ni au revoir, ni merci, surtout pas d’informations
On fait son...
Lire la suite : http://www.infirmiers.com/index.php?opt ... ew=article
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Humeur – Un appel à l’humanitude !
Lise Martin Martinez, étudiante en soins infirmiers de deuxième année, a des états d’âme et souhaite les partager. C’est ainsi qu’elle a adressé à Infirmiers.com un poème intitulé Humanitude1, écrit un soir de retour de stage où quelques questions sur son futur métier de soin sont venues la tarauder... Merci à elle et n’hésitez pas à réagir à votre tour...
Humanitude !
Tous ces patients, ces gens qui viennent consulter
Et que l’on accueille bien souvent sans même les regarder
Parfois le bonjour est facultatif
Mais personne n’est fautif
Moi je n’en peux plus de me taire
Je n’en peux plus de ne rien faire
Toute cette souffrance morale ou physique
Comme si c’était logique
Que personne ne perçoit
Que personne ne voit
L’hôpital est devenu une usine.
Les médecins voient le corps humain comme une machine
Défilé des patients où il faut être efficace et sans pitié,
Allez vite, faire le soin vite, ne pas prendre le temps de parler
Ni au revoir, ni merci, surtout pas d’informations
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- Forcené
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Re: Humeur – Un appel à l’humanitude !
Félicitation, très beau poème...des choses qui touchent et d'autres sans doute un peu moins vrai tous dépend de la structure je pense. Merci de remettre ce rôle propre de l’infirmière en lumière.
Technicienne de laboratoire en reconversion! ah non ESI........
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Re: Humeur – Un appel à l’humanitude !
malheureusement,c'est ce qui se passe la plupart du temps et ca risque d'aller de pire en pire.mais attention a ne pas generaliser.tous les soignants ne sont pas inhumains.certains sont blases a force de s'etre battus en de ne pas avoir ete entendus.alors on fait ce qu'on peut avec les moyens et le temps dont on dispose.bien sur c'est frustrant de ne pas pouvoir aller plus loin qu'une simple refection de pst.on voit bien que le patient attend autre chose et qu'il a besoin de plus que ca.le patient n'est pas un objet.on voudrait toujours faire plus,faire mieux.mais nous ne sommes pas les sauveurs de l'humanite.il n'empeche qu'on se remet sans cesse en question.on est des professionnels.nous devons garder une distance professionnelle avec les patients.il ne faut pas confondre sympathie et empathie.on ne peut pas se laisser aller a des debordements excessifs de sentiments devant le patient.bien sur un sourire,tenir la main, ne coute rien.si je suis partie du systeme hospitalier,c'est parce que je vivais mal tout ce que tu decris dans ton poeme.actuellement je suis en ehpad.je me sens bien et j'exerce mon metier avec plaisir.j'ai retrouve mon role propre.je peux enfin prendre le temps aupres des residents.et pour rien au monde je ne retournerai bosser a l'hopital.
"guerir parfois,soigner souvent,ecouter toujours" (louis pasteur)
IDE depuis 2003.
en ehpad depuis 2006.
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Re: Humeur – Un appel à l’humanitude !
Au préalable, je préciserais juste que je ne cherche pas d’excuses à certaines dérives mais,Humanitude !
Tous ces patients, ces gens qui viennent consulter
Et que l’on accueille bien souvent sans même les regarder
Parfois le bonjour est facultatif
Mais personne n’est fautif
Moi je n’en peux plus de me taire
Je n’en peux plus de ne rien faire
Toute cette souffrance morale ou physique
Comme si c’était logique
Que personne ne perçoit
Que personne ne voit
L’hôpital est devenu une usine.
Les médecins voient le corps humain comme une machine
Défilé des patients où il faut être efficace et sans pitié,
Allez vite, faire le soin vite, ne pas prendre le temps de parler
Ni au revoir, ni merci, surtout pas d’informations
On fait son soin parfois sans raison
Se concentrant sur le pansement
On oublie qu’une personne a des sentiments
Que son entourage aussi,
Les épouses, les mères, les pères, les maris se font du souci
Restant avec leurs questions sans réponses
Comme des piqûres de ronces.
Le patient, on lui enlève la parole, il doit se plier à la science du médecin
On donne notre avis sans écouter le sien.
Il a peur, il a mal, on le voit dans ses yeux, dans ses paroles et dans ses gestes
On s’en fout, nous on veut pas que trop longtemps il reste.
On lui enlève sa personnalité, il peut crier de douleur, on reste froid
Je dénonce l’inhumanité totale, le manque d’hygiène, je fais quoi moi ?
Je leur souris, je compatis, je ne peux faire que cela….
Je rassure comme je peux, mais je ne peux faire que ça…
La parole est un soin, tout comme l’écoute des Personnes Soignées
Je sais, je sais que je ne serai jamais comme cela
Je ne me laisserai pas déborder par le travail froid
Par la rentabilité et l’efficacité
Je prendrais toujours mon temps pour travailler
Car ces petits signes d’anxiété peuvent aller loin s’ils ne sont pas décelés
Prendre une main… regarder dans les yeux, expliquer, parler sans termes médicaux...
Peut soigner beaucoup de maux.
On ne peut guérir une Personne qu’en soignant son corps
Car le mental peut lui aussi lutter contre la mort
Et tant que les soignants n’auront pas compris cela
Nos soins ne serviront à rien…
Il faut parler et toucher les Personnes dans le coma
Ne pas les abandonner, il peuvent percevoir parfois notre voix
Il faut prendre la main aux Personnes âgées que personne n’ose toucher
Qu’on lave d’un air dégoûté …
On pose des perfs, on pique à la chaîne…
On ne prend pas le temps d’observer le Patient, de déceler sa peine
Par contre, on a le temps pour la pause café… j’ai la haine
Il faut changer de métier si on est pas capable d’avoir un minimum de respect.
Je veux être infirmière !
C'est (pas) beau les certitudes, même poétiques d’autant plus que l’auteur n’est qu’apprenante et ne connaît probablement pas les dures réalités du terrain subies sur des années voire des dizaines d’années.
Une énumération de « je ne ferai pas ceci , « je ne serai pas cela...de il faut faire comme ci ou comme ça ou changer de métier... »
« Pas de temps pour les patients, juste pour la pause café... »
Bref, une généralisation à outrance et tout dans le jugement sans chercher à comprendre le pourquoi du comment des soignants (lire des et pas tous…)peuvent en arriver là.
Pourtant, il est nécessaire de prendre un peu de recul avant de se livrer à une quelconque analyse de telle ou telle situation vécue ou relatée.
Enfin, je rappellerais juste à la demoiselle que la notion de bientraitance des patients ne peut se concevoir sans celle des soignants.
Re: Humeur – Un appel à l’humanitude !
C'est super qu'elle ai écrit se poème, mais surtout qu'elle le fasse partager. J'ai ressenti la même sensation de frustration lors de mon premier boulot d'ASH en maison de retraite. Au début, je voulais passer beaucoup de temps avec les personnes âgées, qui avaient besoin d'attention, ça se voyait, besoin de parler, certaines recevant d'ailleurs bien peu de visites.. Elles essayaient de me retenir comme elles le pouvaient, et au début je prenais le temps de parler avec elles de leurs enfants, de leur passé, et même un peu de moi-même lorsqu'elles me questionnaient..
Mais j'ai rapidement reçu des remarques, que je ne travaillais pas assez vite, et c'était vrai, vrai pour une maison de retraite en sous-effectif ou on est éreinté au bout de deux heures et où on a a peine le temps de couper les aliments lorsque l'on dépose un plateau repas dans la chambre d'un patient qui a des difficultés à le faire.
Alors j'ai réduit le temps passé dans chaque chambre, car sinon je devais dépasser sur mes temps de pause.. Au final je ne parlai plus beaucoup aux personnes âgées, ce qui me faisais culpabiliser, mais j'étais tellement fatiguée et stressée de ne pas pouvoir finir mon travail à l'heure.. Dans certaines structures ce serai franchement pas du luxe d'embaucher + de personnel..
Lors de mes prochains stages j'ai peur d'être à nouveau confrontée à ce sentiment, que je n'ai heureusement pas trop ressenti lors de mon stage précédent..
En tous cas je suis d'accord, c'est tellement frustrant et au final se sont les personnes soignées qui en pâtissent..
Mais j'ai rapidement reçu des remarques, que je ne travaillais pas assez vite, et c'était vrai, vrai pour une maison de retraite en sous-effectif ou on est éreinté au bout de deux heures et où on a a peine le temps de couper les aliments lorsque l'on dépose un plateau repas dans la chambre d'un patient qui a des difficultés à le faire.
Alors j'ai réduit le temps passé dans chaque chambre, car sinon je devais dépasser sur mes temps de pause.. Au final je ne parlai plus beaucoup aux personnes âgées, ce qui me faisais culpabiliser, mais j'étais tellement fatiguée et stressée de ne pas pouvoir finir mon travail à l'heure.. Dans certaines structures ce serai franchement pas du luxe d'embaucher + de personnel..
Lors de mes prochains stages j'ai peur d'être à nouveau confrontée à ce sentiment, que je n'ai heureusement pas trop ressenti lors de mon stage précédent..
En tous cas je suis d'accord, c'est tellement frustrant et au final se sont les personnes soignées qui en pâtissent..

❤♥ ESI 3ème année ♥❤
S1: Spécialités chirurgicales S2: SSIAD
S3: Pédiatrie grands enfants S4: Psychiatrie
S5: Soins de suite oncologie
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Re: Humeur – Un appel à l’humanitude !
Mouais, non seulement je trouve que ce n'est pas spécialement bien écrit...
Mais surtout, le fond...
L'hôpital devient inhumain, certes... Mais les acteurs qui oeuvrent à l'intérieur ne le sont pas forcément tous.
On ne lave pas les personnes âgées "d'un air dégouté", pas tous, non !
Je trouve que ce n'est pas un appel à l'humanitude ça...
Bon je comprends, c'est un ressenti d'étudiante, peut être dans un grand hôpital ou un service difficile... Mais attention aux jugements hâtifs de professionnels.
Mais surtout, le fond...

L'hôpital devient inhumain, certes... Mais les acteurs qui oeuvrent à l'intérieur ne le sont pas forcément tous.
On ne lave pas les personnes âgées "d'un air dégouté", pas tous, non !
Je trouve que ce n'est pas un appel à l'humanitude ça...
Bon je comprends, c'est un ressenti d'étudiante, peut être dans un grand hôpital ou un service difficile... Mais attention aux jugements hâtifs de professionnels.
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Infirmière piqueuse
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Re: Humeur – Un appel à l’humanitude !
f*l*o*r*i*a*n*e a écrit :Mouais, non seulement je trouve que ce n'est pas spécialement bien écrit...
Mais surtout, le fond...![]()
L'hôpital devient inhumain, certes... Mais les acteurs qui oeuvrent à l'intérieur ne le sont pas forcément tous.
On ne lave pas les personnes âgées "d'un air dégouté", pas tous, non !
Je trouve que ce n'est pas un appel à l'humanitude ça...
Bon je comprends, c'est un ressenti d'étudiante, peut être dans un grand hôpital ou un service difficile... Mais attention aux jugements hâtifs de professionnels.
+ 1 Floriane et Moutarde
et devant tant de généralités et si peu de recul je n'ai même pas envie de contre argumenter en fait...
Idéaliser c'est bien, objectiver c'est mieux, raisonner c'est indispensable...
souriez...et vous recevrez autant en retour
Re: Humeur – Un appel à l’humanitude !
J'ai egalement trouvé que son pème était généralisant et excessif par moments
Mais comme vous l'avez dit elle n'est qu'ESI et ça part d'un bon sentiment, celui de frustration devant le manque de temps, ... Mais attention comme vous dites toutes les infirmières ne sont pas froides et n'aprehendent pas leurs patients comme des objets a nettoyer, je pense qu'elle a du ecrire ce poeme en etant a vif mais faut faire gaffe ca peut etre insultant (bien que ça existe malheureusement)
Mais comme vous l'avez dit elle n'est qu'ESI et ça part d'un bon sentiment, celui de frustration devant le manque de temps, ... Mais attention comme vous dites toutes les infirmières ne sont pas froides et n'aprehendent pas leurs patients comme des objets a nettoyer, je pense qu'elle a du ecrire ce poeme en etant a vif mais faut faire gaffe ca peut etre insultant (bien que ça existe malheureusement)

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Re: Humeur – Un appel à l’humanitude !
J'ai pleuré en lisant ce poème.
- caducee1717
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- Inscription : 19 janv. 2011 14:51
Re: Humeur – Un appel à l’humanitude !
de rire ?Indis a écrit :J'ai pleuré en lisant ce poème.
souriez...et vous recevrez autant en retour
Re: Humeur – Un appel à l’humanitude !
Moi ce sont les souverains poncifs et les procès d'intention fait à l'ensemble des soignants (tous inhumains ) qui me font pleurer. Soignants qui sont des salauds qui préfèrent prendre le café plutôt que de dire bonjour aux patients.
Maintenant se placer comme seule à voir et entendre les patients alors qu'autour de soi les médecins, IDE, et AS ne seraient que des techniciens sans âme, ...
Ce qui ne les empêche pas d'être humains pour autant et tout plein d'empathie comme il faut.
Bon, je suis plutôt content de voir de la candeur et de la révolte chez les ESI et les soignants. Maintenant si c'est pour cracher sans aucun recul sur les soignants en poste, euh ... je trouve ça un peu déplacé.
Là, je suis d'accord, c'est prévu, fait exprès. C'est le fond même de la loi HPST.L’hôpital est devenu une usine.
Maintenant se placer comme seule à voir et entendre les patients alors qu'autour de soi les médecins, IDE, et AS ne seraient que des techniciens sans âme, ...
En même temps, l'efficacité c'est quand même la première chose qu'on attend de vous. Sans être froid, peut être que les soignants qu'à rencontré Mlle Martin Martinez n'exprimait pas leurs émotions de la façon dont elle l'attendait.Je ne me laisserai pas déborder par le travail froid
Par la rentabilité et l’efficacité
Ce qui ne les empêche pas d'être humains pour autant et tout plein d'empathie comme il faut.
Oui, oui, oui ...Je prendrais toujours mon temps pour travailler
Bon, je suis plutôt content de voir de la candeur et de la révolte chez les ESI et les soignants. Maintenant si c'est pour cracher sans aucun recul sur les soignants en poste, euh ... je trouve ça un peu déplacé.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Humeur – Un appel à l’humanitude !
Moi, je viens d'effectuer mon mémoire sur le sujet. (sur les comportements soignants).
Les différents soignants que j'ai interrogés et exerçant depuis parfois 30 ans m'ont apportée les mêmes réflexions que cette étudiante de deuxième année.
Le ressenti n'est pas une histoire d'âge mais bien une histoire de tempérament!
Certes ces propos sont parfois excessifs, mais ces comportements existent et ceci pour diverses raisons acceptables ou non.
Il est bien parfois de recevoir une petite piqure de rappel, ça fait réfléchir et cela nous permet d'analyser nos attitudes. La remise en question est importante il me semble! Et puis parfois, on se demande après quoi courent certains soignants?
Les différents soignants que j'ai interrogés et exerçant depuis parfois 30 ans m'ont apportée les mêmes réflexions que cette étudiante de deuxième année.
Le ressenti n'est pas une histoire d'âge mais bien une histoire de tempérament!
Certes ces propos sont parfois excessifs, mais ces comportements existent et ceci pour diverses raisons acceptables ou non.
Il est bien parfois de recevoir une petite piqure de rappel, ça fait réfléchir et cela nous permet d'analyser nos attitudes. La remise en question est importante il me semble! Et puis parfois, on se demande après quoi courent certains soignants?

Re: Humeur – Un appel à l’humanitude !
En l'occurrence cette étudiante n'est pas dans la réflexion (pourquoi, comment ?) mais dans la dénonciation d'une attitude qui serait générale chez tous les soignants quelle que soit leur profession.
Tous les soignants ne seraient que des techniciens effectuant des soins à la chaine, sans relier le dit soin à un patient humain.
Ces techniciens déshumanisés qui préfèrent boire du café plutôt que de parler aux patients.
Et elle affirme péremptoirement que ,non, elle elle ne sera jamais comme ça.
S'il est très sain de s'insurger contre les dérives qu'on peut constater aujourd'hui dans les différentes structures de soins, il est parfaitement débile et immature de croire qu'on ne court nous même aucun risque de devenir ce genre de soignant.
Les soignants qui en arrivent à ces dérives (en dehors des cons finis qui de toute façon ont toujours été des abrutis et le resteront) se sont eux même cru à l'abri. Ils ne se sont pas réveillé un matin en se disant "tiens aujourd'hui je vais être un connard".
Alors la première étape, c'est d'abord de se dire que non, ce n'est pas par volonté consciente qu'on en arrive à se "blaser" de tout et à faire son job de façon alimentaire. Et qu'il ne suffit pas de se dire que "moi je ferai différemment". Faut vraiment se croire au dessus de la moyenne pour avoir ce genre de réflexion.
Il faut aussi analyser le comment du pourquoi qui a fait que des soignants (et pas tous, et pas plus les médecins que les autres) en arrivent à dévier de leurs idéaux.
Je me demande aussi dans quelle mesure cette ESI s'est méprise sur ce qu'elle a observé. Chaque soignant réagi différemment face à une situation donnée, ce n'est pas parce qu'elle y a vu de l'inhumanité que pour autant l'infirmière/médecin/AS a eu une attitude inadaptée. Peut être simplement que les valeurs et les comportements qu'a observé Mlle Martin Martinez ne correspondent pas à ses propres représentations du monde soignant.
Je ne pleure pas à chaque décès, et pourtant ça ne signifie pas que j'y suis insensible.
Tous les soignants ne seraient que des techniciens effectuant des soins à la chaine, sans relier le dit soin à un patient humain.
Ces techniciens déshumanisés qui préfèrent boire du café plutôt que de parler aux patients.
Et elle affirme péremptoirement que ,non, elle elle ne sera jamais comme ça.
S'il est très sain de s'insurger contre les dérives qu'on peut constater aujourd'hui dans les différentes structures de soins, il est parfaitement débile et immature de croire qu'on ne court nous même aucun risque de devenir ce genre de soignant.
Les soignants qui en arrivent à ces dérives (en dehors des cons finis qui de toute façon ont toujours été des abrutis et le resteront) se sont eux même cru à l'abri. Ils ne se sont pas réveillé un matin en se disant "tiens aujourd'hui je vais être un connard".
Alors la première étape, c'est d'abord de se dire que non, ce n'est pas par volonté consciente qu'on en arrive à se "blaser" de tout et à faire son job de façon alimentaire. Et qu'il ne suffit pas de se dire que "moi je ferai différemment". Faut vraiment se croire au dessus de la moyenne pour avoir ce genre de réflexion.
Il faut aussi analyser le comment du pourquoi qui a fait que des soignants (et pas tous, et pas plus les médecins que les autres) en arrivent à dévier de leurs idéaux.
Je me demande aussi dans quelle mesure cette ESI s'est méprise sur ce qu'elle a observé. Chaque soignant réagi différemment face à une situation donnée, ce n'est pas parce qu'elle y a vu de l'inhumanité que pour autant l'infirmière/médecin/AS a eu une attitude inadaptée. Peut être simplement que les valeurs et les comportements qu'a observé Mlle Martin Martinez ne correspondent pas à ses propres représentations du monde soignant.
Je ne pleure pas à chaque décès, et pourtant ça ne signifie pas que j'y suis insensible.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Humeur – Un appel à l’humanitude !
Le problème n’est pas de nier que certaines dérives existent et de les excuser, mais de généraliser certaines pratiques à tous les soignants et à n’en faire porter la responsabilité qu’aux seuls soignants.
Et comme le disent très justement caducee40 et d’autres
La demoiselle dénonce, et à la limite de la diffamation d’ailleurs en étant systématiquement dans le jugement de valeur à l’emporte pièce.
Mais que propose t’elle à part ses bonnes dispositions pour l’avenir dont on ne sait même pas, ni elle non plus, si elle les tiendra quand elle sera en responsabilité d’un service et ses aléas avec les conditions de travail de plus en plus accablantes.
Et comme le disent très justement caducee40 et d’autres
Et là, clairement, le raisonnement est absent de cette logorrhée pseudo poétique ; nous sommes ici dans l’émotion et la subjectivité d’un probable vécu mais, très limité au vu du cursus.Idéaliser c'est bien, objectiver c'est mieux, raisonner c'est indispensable...
HUM, c'est beau...sauf que, c'est ce qui manque le plus aux professionnels diplômés et expérimentés.Je prendrais toujours mon temps pour travailler
La demoiselle dénonce, et à la limite de la diffamation d’ailleurs en étant systématiquement dans le jugement de valeur à l’emporte pièce.
Mais que propose t’elle à part ses bonnes dispositions pour l’avenir dont on ne sait même pas, ni elle non plus, si elle les tiendra quand elle sera en responsabilité d’un service et ses aléas avec les conditions de travail de plus en plus accablantes.
Baver de la sorte sur ses futures collègues me répugne au plus haut point sans que peut-être elle ait eu le courage (?) de les affronter directement.Je n’en peux plus de ne rien faire, Je leur souris, je compatis, je ne peux faire que cela….
Je rassure comme je peux, mais je ne peux faire que ça…