psychiatrie
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psychiatrie
bonjour!
un problème touche une famille de mon entourage. je vous explique de quoi il s'agit :
la personne concernée est une malade alcoolique qui est internée régulièrement en HDT dans un hopital car elle est dangeureuse pour elle mais aussi pour ses enfants. Le problème vient du fait qu'elle ressort de l'hopital à chaque fois 2-3 jours après y avoir été internée. Bien évidemment il ne s'ensuit aucune amélioration de son état.
Elle est à chaque fois hospitalisée dans le même hopital (celui dont elle dépend).
La question est de savoir s'il est possible de la faire hospitalisée dans un autre hopital pour qu'elle y soit traitée correctement (plus longtemps).
Existe-il des dérogations ?
Y a-t-il d'autres solutions ?
Sa famille est à bout et il est urgent de trouver une solution, solution qu'il n'est pas possible de trouver dans son hopital actuel.
Merci de votre aide et de vos conseils.
Grease.
un problème touche une famille de mon entourage. je vous explique de quoi il s'agit :
la personne concernée est une malade alcoolique qui est internée régulièrement en HDT dans un hopital car elle est dangeureuse pour elle mais aussi pour ses enfants. Le problème vient du fait qu'elle ressort de l'hopital à chaque fois 2-3 jours après y avoir été internée. Bien évidemment il ne s'ensuit aucune amélioration de son état.
Elle est à chaque fois hospitalisée dans le même hopital (celui dont elle dépend).
La question est de savoir s'il est possible de la faire hospitalisée dans un autre hopital pour qu'elle y soit traitée correctement (plus longtemps).
Existe-il des dérogations ?
Y a-t-il d'autres solutions ?
Sa famille est à bout et il est urgent de trouver une solution, solution qu'il n'est pas possible de trouver dans son hopital actuel.
Merci de votre aide et de vos conseils.
Grease.
- boup
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deja on interne pas les gens. ils sont hospitalisés.
ensuite la psychiatrie est divisée en secteur géographique. donc cet personne depend d'un hopital, d'un service de cet hopital et non d'un autre.
donc si cette personne doit etre hospitalisée elle ira dans le service dont elle depend.
si la famille n'est pas ocntente des soins il reste la soluton de la clinique privée.
pour autant qu'on en sache dans ce que tu dis, une sortie en 2/3 jours en HDT si les soins etaient necessaire baleze. donc soit ils ont passé l'HDT en HL parce que la personne est consentente aux soins et sortie ensuite quelque soit le monde soit c'est une sortie sur requete et la c'est la famille qui peut enetre à l'origine. y a toujorus une raison à la sortie d'un patient.
pis si es enfants sont vraiment en danger il reste le signalement à l'enfance maltraitée qui est anonyme et gratuit.
mais bon, honnetement je demande à voir la situation dans son ensemble m'est avis qu'il manque des elements ue tu n'as peut etre pas.
ensuite la psychiatrie est divisée en secteur géographique. donc cet personne depend d'un hopital, d'un service de cet hopital et non d'un autre.
donc si cette personne doit etre hospitalisée elle ira dans le service dont elle depend.
si la famille n'est pas ocntente des soins il reste la soluton de la clinique privée.
pour autant qu'on en sache dans ce que tu dis, une sortie en 2/3 jours en HDT si les soins etaient necessaire baleze. donc soit ils ont passé l'HDT en HL parce que la personne est consentente aux soins et sortie ensuite quelque soit le monde soit c'est une sortie sur requete et la c'est la famille qui peut enetre à l'origine. y a toujorus une raison à la sortie d'un patient.
pis si es enfants sont vraiment en danger il reste le signalement à l'enfance maltraitée qui est anonyme et gratuit.
mais bon, honnetement je demande à voir la situation dans son ensemble m'est avis qu'il manque des elements ue tu n'as peut etre pas.
eh oui! il ne reste que le privé si le secteur dont dépend la personne ne convient pas à la famille ou à elle-même. Peut-être pouvez-vs vs adresser au CMP de son secteur pour savoir ce qu'ils proposent comme suivi extra-hospitalier type hôpital de jour, cattp ou autre.
Mais il est difficile d'entreprendre un suivi au long cours tant que la personne concernée est dans le déni de son problème et qu'elle n'est pas demandeuse de soins.
en ce qui concerne les enfants, seul un signalement au juge les protègera par la mise en place d'un suivi éducatif, voire un placement quand la situation est rééllement trop dangereuse pour eux.
bon courage car ce n'est pas facile quand il s'agit de proches

Mais il est difficile d'entreprendre un suivi au long cours tant que la personne concernée est dans le déni de son problème et qu'elle n'est pas demandeuse de soins.
en ce qui concerne les enfants, seul un signalement au juge les protègera par la mise en place d'un suivi éducatif, voire un placement quand la situation est rééllement trop dangereuse pour eux.
bon courage car ce n'est pas facile quand il s'agit de proches

Pour faire un signalement, il suffit d'écrire au Procureur de la République, de poster ou même d'amener la lettre au Tribunal d'Instance de sa ville.
Je ne conseille pas de le faire anonymement car après tout, il vaut mieux prouver qu'on a alerté, par écrit, le Procureur, plutot que d'être poursuivi pour "non assistance à personne en danger, aggravé par le fait qu'il s'agit de mineur".
Si la famille se porte tiers pour faire une HDT, le résultat pour la personne qui souffre de conduite alcoolique est qu'elle est "contrainte" et donc "pas dans le soin".
Dans l'idéal, on pourrait imaginer que cette personne en souffrance, soit partie prenante de sa cure et :
- s'inscrive à une cure de désintoxication, souvent en Clinique privée, d'une durée de 4 semaines (minimum)
- se fasse suivre par un psychiatre privé, ou un CMP (avec suivi d'un psychiatre et entretiens infirmiers)
- il existe aussi "les alcooliques anonymes" et autres associations qui peuvent contribuer à un soutien indispensable.
Il ne faut pas oublier également les psychothérapies familiales, car l'alcoolisme d'une personne touche toute la famille.
Je ne conseille pas de le faire anonymement car après tout, il vaut mieux prouver qu'on a alerté, par écrit, le Procureur, plutot que d'être poursuivi pour "non assistance à personne en danger, aggravé par le fait qu'il s'agit de mineur".
Si la famille se porte tiers pour faire une HDT, le résultat pour la personne qui souffre de conduite alcoolique est qu'elle est "contrainte" et donc "pas dans le soin".
Dans l'idéal, on pourrait imaginer que cette personne en souffrance, soit partie prenante de sa cure et :
- s'inscrive à une cure de désintoxication, souvent en Clinique privée, d'une durée de 4 semaines (minimum)
- se fasse suivre par un psychiatre privé, ou un CMP (avec suivi d'un psychiatre et entretiens infirmiers)
- il existe aussi "les alcooliques anonymes" et autres associations qui peuvent contribuer à un soutien indispensable.
Il ne faut pas oublier également les psychothérapies familiales, car l'alcoolisme d'une personne touche toute la famille.
- boup
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les procedures de signalement d'enfant en danger ont évolué!!
un signalement fait à une assistante sociale de pmi ou meme par le numero vert je sais pu quel numero... fonctionnent tres bien voir trop bien.
j'ai des patients qui se sont vu retirer le droit de garde sur simple signalement d'un voisin. sans passr par le procureur. d'autant plus quand la personne a fait un sejour en HP.
un signalement fait à une assistante sociale de pmi ou meme par le numero vert je sais pu quel numero... fonctionnent tres bien voir trop bien.
j'ai des patients qui se sont vu retirer le droit de garde sur simple signalement d'un voisin. sans passr par le procureur. d'autant plus quand la personne a fait un sejour en HP.
alcolisme
le problème de l'alcool
un alcolique au départ est un dépressif
l'alcool sert d'antidépresseur
faire une cure de sevrage nécessite un long travail, très long travail que doit faire la personne
je travaille dans une clinique psy. dans le service alcoologie.
Il y aune réelle prise en charge avec une équipe pluridisciplinaire qui prend à coeur son travail
l'alcoolique ne sait pas parler de lui, c'est un handicapé de la parole vraie
nous lui donnons un crédit de paroles
il fait avec l'aide de l'équipe son itinéraire de vie, il participe à des groupes de paroles, à des ateliers d'écriture, de contes, de théatre...on lui propose de retrouver son corps par le sport, l'hydrothérapie, la détente corporelle...
la rechute est systématique et sûrement nécessaire jusqu'à ce qu'il aie le déclic
il y a aussi des réunions hebdomadaires destinées aux familles pour les aider à mieux comprendre le malade alcoolique
je suis arrivée dans ce service par hasard, et j'ai découvert la richesse de travailler auprès de ces personnes attachantes
le plaisir de travailler avec ces personne n'est pas arrivé du jour au lendemain, au début je les trouvais menteurs, manipulateurs et foutus. Avec le temps et voyant l'évolution certes longue, j'ai compris un tas de trucs
je ne suis pas forcément pour le privé, mais il se trouve que nous faisons du bon boulot, c'est dommage qu'à l'hosto on ne puisse pas trouver les mêms prestations.
Salut !
un alcolique au départ est un dépressif
l'alcool sert d'antidépresseur
faire une cure de sevrage nécessite un long travail, très long travail que doit faire la personne
je travaille dans une clinique psy. dans le service alcoologie.
Il y aune réelle prise en charge avec une équipe pluridisciplinaire qui prend à coeur son travail
l'alcoolique ne sait pas parler de lui, c'est un handicapé de la parole vraie
nous lui donnons un crédit de paroles
il fait avec l'aide de l'équipe son itinéraire de vie, il participe à des groupes de paroles, à des ateliers d'écriture, de contes, de théatre...on lui propose de retrouver son corps par le sport, l'hydrothérapie, la détente corporelle...
la rechute est systématique et sûrement nécessaire jusqu'à ce qu'il aie le déclic
il y a aussi des réunions hebdomadaires destinées aux familles pour les aider à mieux comprendre le malade alcoolique
je suis arrivée dans ce service par hasard, et j'ai découvert la richesse de travailler auprès de ces personnes attachantes
le plaisir de travailler avec ces personne n'est pas arrivé du jour au lendemain, au début je les trouvais menteurs, manipulateurs et foutus. Avec le temps et voyant l'évolution certes longue, j'ai compris un tas de trucs
je ne suis pas forcément pour le privé, mais il se trouve que nous faisons du bon boulot, c'est dommage qu'à l'hosto on ne puisse pas trouver les mêms prestations.
Salut !
J'ai un peu de mal à comprendre les hospitalisations sous contrainte ( HDT et HO) pour des personnes souffrant d'une addiction. Dans le service où je bosse, si le patient est entré en HDT ou en HO pour un problème de dépendance à un produit et qu'il refuse un suivi dans l'unité d'addictologie le médecin du service fait lever la mesure d'hospitalisation sous contrainte et au revoir monsieur ou madame. Tout ça pour dire que si la personne n'est pas volontaire ou n'a pas pris conscience qu'elle avait un problème avec un produit quel qu'il soit et qu'elle devait modifier son comportement de consommation de ce produit alors bon courage pour lui faire accepter des soins avec sa participation active.
Excusez-moi, j'étais hors sujet !!!!
Il arrive que parfois débarque une personne contrainte et forcée pour suivre une cure de désintoxication (alcool pour notre service) afin d'éviter la taule ou, bien se faire voir ou, apporter une preuve de son désir de s'en sortir lors d'un jugement devant les tribunaux. Effectivement nous n'avons pas grand espoir quant à leurs motivations... Mais mais étant obligée de venir aux réunions, de faire son itinéraire de vie, en bref de suivre le protocole obligatoire ( sinon direction la porte) il arrive qu'au décours de son hospit. une réelle prise de conscience se fasse... nous plantons quelques petites graines et même si elles ne germent pas de suite, cela peut arriver plus tard.
La personne est tellement sollicitée pendant cette hospit. qu'il peut se passer quelque chose.
Il est certain que la personne si on la laisse croupir au fond de son lit bourrée de médicaments, d'IM, de 3 litres d'eau sur sa table de nuit et qu'on lui dise "allez, il faut se réhydrater hein!!! " et qu'au bout de 3 jours personne ne lui a parlé de rien d'autre que de son rique de DT, elle repartira comme elle est venue.
Comme je le disais sur mon message précédent ce travail se fait en pluridisciplinarité, en équipe, c'est primordial, sans ça dur dur.
On lui donne des outils, il ne repart pas sans rien... les graines...
J'ai l'air optimiste comme ça, mais il faut savoir que ce sont des personnes qui font plein de rechutes avant que quelque chose se passe.
J'arrête parce que je suis intarrissable sur le sujet.
Et je bosse demain (à mi-temps heureusement), je vais donc dormir.
Bye bye.
Il arrive que parfois débarque une personne contrainte et forcée pour suivre une cure de désintoxication (alcool pour notre service) afin d'éviter la taule ou, bien se faire voir ou, apporter une preuve de son désir de s'en sortir lors d'un jugement devant les tribunaux. Effectivement nous n'avons pas grand espoir quant à leurs motivations... Mais mais étant obligée de venir aux réunions, de faire son itinéraire de vie, en bref de suivre le protocole obligatoire ( sinon direction la porte) il arrive qu'au décours de son hospit. une réelle prise de conscience se fasse... nous plantons quelques petites graines et même si elles ne germent pas de suite, cela peut arriver plus tard.
La personne est tellement sollicitée pendant cette hospit. qu'il peut se passer quelque chose.
Il est certain que la personne si on la laisse croupir au fond de son lit bourrée de médicaments, d'IM, de 3 litres d'eau sur sa table de nuit et qu'on lui dise "allez, il faut se réhydrater hein!!! " et qu'au bout de 3 jours personne ne lui a parlé de rien d'autre que de son rique de DT, elle repartira comme elle est venue.
Comme je le disais sur mon message précédent ce travail se fait en pluridisciplinarité, en équipe, c'est primordial, sans ça dur dur.
On lui donne des outils, il ne repart pas sans rien... les graines...
J'ai l'air optimiste comme ça, mais il faut savoir que ce sont des personnes qui font plein de rechutes avant que quelque chose se passe.
J'arrête parce que je suis intarrissable sur le sujet.
Et je bosse demain (à mi-temps heureusement), je vais donc dormir.
Bye bye.
- boup
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des patients sous contrante pour conduite addictive on n a souvent; restent pas toujours au dela du sevrage sous contrainte. ca depend de la motivation.
apres faut voir aussi les motifs de la mise sous contrainte. si y a un HO pour un alcoolique souvent y a une autre raison que l'alcool. du genre hétéroagressivité ou autre.
ca n'emepeche qu'une fois pris en charge certe une partie rechute mais pas tous. donc ca peut valoir le coup de les prendre ne charge.
en meme temps bien souvent l'alcoolique ne voit aps qu'il a un souci avec l'alcool temps que l'entourage ne lui pointe pas ou qu'il apas au moins une cure derriere lui.
apres faut voir aussi les motifs de la mise sous contrainte. si y a un HO pour un alcoolique souvent y a une autre raison que l'alcool. du genre hétéroagressivité ou autre.
ca n'emepeche qu'une fois pris en charge certe une partie rechute mais pas tous. donc ca peut valoir le coup de les prendre ne charge.
en meme temps bien souvent l'alcoolique ne voit aps qu'il a un souci avec l'alcool temps que l'entourage ne lui pointe pas ou qu'il apas au moins une cure derriere lui.
Pour l'hdt, ça a été une mesure pour répondre à une situation de danger aigü et cela sert à ça.
Il est clair qu'il faut protéger les enfants en les enlevant eux ( signalement de maltraitance ) ou en enlevant le parent alcoolique dangereux( hdt ou ho ) mais ces 2 possibilités ne sont que temporaires.
Pour leur construire un avenir commun à tous il faut une prise en charge spécifique de l'alcoolique qui ne peut se faire que s'il réalise d'abord qu'il est malade, qu'il est dangereux pour lui-même et pour son entourage et qu'il doit se soigner: voir avec la famille, le médecin traitant, le personnel médical et paramédical lors d'une hospitalisation, les membres d'associations d'anciens alcooliques,etc.....
et alors on pourra envisager une prise en charge spécifique
Bon courage
Il est clair qu'il faut protéger les enfants en les enlevant eux ( signalement de maltraitance ) ou en enlevant le parent alcoolique dangereux( hdt ou ho ) mais ces 2 possibilités ne sont que temporaires.
Pour leur construire un avenir commun à tous il faut une prise en charge spécifique de l'alcoolique qui ne peut se faire que s'il réalise d'abord qu'il est malade, qu'il est dangereux pour lui-même et pour son entourage et qu'il doit se soigner: voir avec la famille, le médecin traitant, le personnel médical et paramédical lors d'une hospitalisation, les membres d'associations d'anciens alcooliques,etc.....
et alors on pourra envisager une prise en charge spécifique
Bon courage
c'est bizarre parceque dans l'hopital ou je bosse l'alcoolisme est une des contre indication à l'hdt !!
jamais un de nos psychiatre ne posera une hdt avec comme motif un probleme de conduite addictive, et encore moins quand le patient arrive alcoolisé, là meme pas il le voit, mais vient quand celui-çi a cuvé
jamais un de nos psychiatre ne posera une hdt avec comme motif un probleme de conduite addictive, et encore moins quand le patient arrive alcoolisé, là meme pas il le voit, mais vient quand celui-çi a cuvé
- boup
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ben en meme temps le mec bourré a part le faire décuver y a pas grand chose à faire....
ca j'ai deja vu le cuvage en lit porte et le transfert en HP... desolée mais merci les urgentistes qui oubient de les faire voir par les psy!!!!!!!!!
je generalise po mais c'est vrai que les admissions comme ca y en a marre. en plus les 3/4 du temps c'est ceux qui debarqent ou de nuit ou à l'heure de la releve....etrange vous avez dit etrange?
ca j'ai deja vu le cuvage en lit porte et le transfert en HP... desolée mais merci les urgentistes qui oubient de les faire voir par les psy!!!!!!!!!
je generalise po mais c'est vrai que les admissions comme ca y en a marre. en plus les 3/4 du temps c'est ceux qui debarqent ou de nuit ou à l'heure de la releve....etrange vous avez dit etrange?
Je travaille aux urgences psy dans un centre hospitalier général.
Notre règle est de recevoir la personne complètement décuvée.
Faire un entretien avec une personne sous l'effet de toxiques n'est pas du tout thérapeutique...
Soigner une personne en psychiatrie pour son alcoolisme et bien j'ai des doutes aussi.
Surtout pour une hospitalisation sous contrainte. Ce genre de prise en charge nécessite que la personne prenne part aux soins.
C'est une question que je me pose à chaque fois que nous voyons une personne demandant à se faire soigner de son alcoolisme sur un mode impératif du tout de suite et pas demain..
Qu'est ce que cela signifie pour la personne ? désire t'elle s'en sortir ou bien uniquement échapper à sa pulsion ?
Ce matin encore mon chef de service disait en entretien, on n'a jamais empêché personne de se flinguer.. Malheureusement...
Notre règle est de recevoir la personne complètement décuvée.
Faire un entretien avec une personne sous l'effet de toxiques n'est pas du tout thérapeutique...
Soigner une personne en psychiatrie pour son alcoolisme et bien j'ai des doutes aussi.
Surtout pour une hospitalisation sous contrainte. Ce genre de prise en charge nécessite que la personne prenne part aux soins.
C'est une question que je me pose à chaque fois que nous voyons une personne demandant à se faire soigner de son alcoolisme sur un mode impératif du tout de suite et pas demain..
Qu'est ce que cela signifie pour la personne ? désire t'elle s'en sortir ou bien uniquement échapper à sa pulsion ?
Ce matin encore mon chef de service disait en entretien, on n'a jamais empêché personne de se flinguer.. Malheureusement...
"Aimer c'est trouver grace à l'autre,
sa vérité et aider cet autre à trouver la sienne, c'est créer une complicité passionnée. "
sa vérité et aider cet autre à trouver la sienne, c'est créer une complicité passionnée. "