tipibode

Le métier d'IBODE dans sa globalité, posez vos questions et distillez vos conseils à ceux qui se préparent à cet exercice.

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albator
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tipibode

Message par albator »

Salut !

Je cherche des références ou des statistiques sur le nombre d'infirmières diplomé d'état travaillant au bloc opératoire comme panseuses sur le territoire français .

Je cherche également le nombre exacte d'école d'IBODE en France .

De plus est-ce que Orléans a ouvert une école ?

Merci d'avance pour vos réponses . C'est bien Urbain ( comme dirait l'autre ) .
F.L.E.U.R
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Message par F.L.E.U.R »

dans l'article ci dessous il y a un nombre datant un peu.... les coordonnées des associations et .... un article sur l'élargissement des compétences :clin: (source : hospimédia)

IBODE

Mains techniques et pensantes auprès des chirurgiens
18-11-2003 - Environ 4500 infirmiers de bloc opératoire (IBODE) exercent aujourd’hui aux côtés des chirurgiens. Pour faire face à la crise démographique médicale, des transferts de compétences en direction des infirmiers de salle d’opération sont imaginés et pourraient faire évoluer ce métier vers plus d’autonomie.

Aux côtés des chirurgiens, en forte crise démographique, les infirmiers de bloc opératoire (IBODE) remplissent des missions aux frontières du soin et du geste technique. Leur formation, portée depuis peu de 10 à 18 mois après le diplôme d'Etat, les conduit à exercer leurs fonctions et à pratiquer des soins spécifiques au bloc opératoire et dans les secteurs associés, sur prescription médicale ou au regard de leurs missions propres. La dimension technique et technologique du métier, largement abordée pendant la formation d'IBODE est importante. Car ces infirmières sont amenées à utiliser des matériels et appareils complexes, coûteux et en perpétuelle évolution. D'où la nécessité de compléter régulièrement leur formation sur ces aspects notamment.
La mission de l'IBODE ne se résume cependant pas à ces gestes techniques : " Nous sommes des infirmières d'un secteur particulier, mais des infirmières avant tout, même si on réalise des soins techniques, souligne Chantal Levasseur, ancienne présidente de l'UNAIBODE(1) et membre du conseil d'administration de l'AISOPCA(2). Nous ne sommes pas des techniciennes mais des soignants. Or c'est difficile de le rester à cause du manque de personnel, de l'hyper-activité et du fait qu'on est tous préoccupé par la réalisation gestuelle, " dans des conditions de réactivité sinon d'urgence très fortes. Résultat : le temps de présence auprès du malade s'est réduit, selon Chantal Levasseur, à un tiers du temps de travail des IBODE : " on a moins de temps pour le connaître, on va tous trop vite ". Les soins sont ainsi moins adaptés à chaque patient qu'ils pourraient l'être et " on réajuste sans arrêt ", ajoute l'infirmière.

Transférer les compétences ?

La pression démographique médicale d'une part et infirmière d'autre part s'exerce également sur les IBODE, dont les écoles n'ont pas fait le plein à la dernière rentrée... Le rapport Domergue sur la chirurgie l'a constaté et a proposé d'opérer des transferts de compétence afin de pallier le manque de chirurgiens. Dans les conclusions de ses travaux sur les transferts de compétences, Yvon Berland a repris cette idée : " la réflexion concernant ce transfert de compétences doit impliquer les infirmières de bloc opératoire ", estime-t-il. Les missions actuelles des IBODE se répartissent aujourd'hui entre un rôle " circulant " (entre la zone stérile et l'extérieur), celui d'instrumentiste et celui d'aide-opératoire, et elles doivent être réalisées en présence d'un médecin. L'une des pistes d'évolution de ces missions, évoquée dans le rapport Berland, consiste à déléguer aux IBODE certaines des compétences dévolues jusqu'à présent aux chirurgiens et de recentrer l'activité de ces derniers sur les actes exclusivement médicaux. Les transferts pourraient ainsi porter sur l'installation du patient en position opératoire, la mise en place des champs opératoires, l'aide-opératoire, certaines sutures ainsi que le suivi des pansements et les visites. Tout ceci pouvant être réalisé par les IBODE hors de la présence d'un médecin, qui peut cependant intervenir à tout moment.

Les conditions des IBODE

Des pistes sont également explorées par l'UNAIBODE, en concertation avec les chirurgiens et auprès de ses propres adhérents. L'association les a en effet consultés sur les perspectives d'évolution de leur métier. Une tendance se dessine en faveur d'une réaffirmation du rôle premier de l'infirmière : " certains veulent mieux connaître le patient et discuter avec les médecins au sein d'un staff sur les soins, les adapter au patient et les évaluer ", remarque Chantal Levasseur. D'autres penchent en revanche en faveur du transfert de compétences. Pour l'infirmière, ces transferts ne doivent pas avoir lieu vers des " techniciens " sans base infirmière (le débat sur les aide-opératoires est encore dans tous les esprits) et doivent s'accompagner de formations complémentaires accessibles à partir du niveau IBODE. " On ne veut pas être la main technique sans être la main pensante ", résume-t-elle. De plus, ces transferts ouvrant la voie dans un second temps à de véritables délégations de compétences et donc à un nouveau métier, doivent s'accompagner selon elle d'une meilleure reconnaissance des IBODE sur le plan des fonctions et des conditions de travail. Surtout depuis que la durée des études spécialisées a quasiment doublé et pour attirer davantage de candidats dans cette voie.

Géraldine Langlois

(1) UNAIBODE : Union des associations d'infirmiers de bloc opératoire diplômés d'Etat
(2) AISOPCA : Association des infirmier(e)s de salle d'opération de Provence Côte d'Azur
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