Candidat - ESI - IDE : Le mythe d'un épanouissement ?
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Candidat - ESI - IDE : Le mythe d'un épanouissement ?
Hello,
Je parcours le forum de ce site depuis quelques temps maintenant. Nul besoin d'en vanter les mérites, c'est effectivement une source impressionnante (voire indispensable !) d'informations, de renseignements, d'expériences et de témoignages en tout genre qui sont tous plus enrichissants les uns que les autres.
Parmi tous ces messages, il y a quand même un certain décalage, qui semble parfois majoritaire mais ce n'est peut-être pas le cas, entre les différentes périodes de la "vie" d'un futur professionnel IDE.
Pour avoir pas mal consulté le forum dédié au Concours, on cotoie des candidats ultra motivés par la profession, très investis dans l'examen, ivres de joie en apprenant leur intégration à l'IFSI ou au contraire pleins de désarroi en cas d'échec.
Puis en tant qu'ESI, on consulte des témoignages d'étudiants parfois usés, désabusés par le rythme de la formation et des stages, par les relations professionnelles qu'ils découvrent, par l'exigence de certains formateurs ... En somme, tous les côtés "négatifs" de la formation qu'ils avaient peut-être été idéalisés ou temporairement ocultés à l'époque du Concours.
Enfin, le professionnel IDE. Encore plus au fait de la réalité du métier, des rythmes de travail, des responsabilités, de l'épuissement lent et inéluctable, des relations entre collègues, des effectifs insuffisants, du manque de reconnaissance ...
Je ne dirai pas que ça me choque mais plutôt que ça me saute aux yeux. Loin de moi l'idée de généraliser en affirmant qu'un ESI est forcément désabusé ou qu'un IDE ne trouve jamais son compte dans le travail. Mais j'ai simplement cette sensation que l'épanouissement cherché, les valeurs défendues, l'idée générale que peut se faire un candidat au concours, sont en réalité un mythe après lequel on court quelques temps avant de se rendre à l'évidence et de subir le quotidien.
Alors en tant que futur ESI, et comme j'ai pas l'intention de me laisser bercer par la douce mélodie du désarroi
, votre avis d'actuel ESI, ou même d'IDE en poste, m'intéresse beaucoup
Merci d'avance ^^
Je parcours le forum de ce site depuis quelques temps maintenant. Nul besoin d'en vanter les mérites, c'est effectivement une source impressionnante (voire indispensable !) d'informations, de renseignements, d'expériences et de témoignages en tout genre qui sont tous plus enrichissants les uns que les autres.
Parmi tous ces messages, il y a quand même un certain décalage, qui semble parfois majoritaire mais ce n'est peut-être pas le cas, entre les différentes périodes de la "vie" d'un futur professionnel IDE.
Pour avoir pas mal consulté le forum dédié au Concours, on cotoie des candidats ultra motivés par la profession, très investis dans l'examen, ivres de joie en apprenant leur intégration à l'IFSI ou au contraire pleins de désarroi en cas d'échec.
Puis en tant qu'ESI, on consulte des témoignages d'étudiants parfois usés, désabusés par le rythme de la formation et des stages, par les relations professionnelles qu'ils découvrent, par l'exigence de certains formateurs ... En somme, tous les côtés "négatifs" de la formation qu'ils avaient peut-être été idéalisés ou temporairement ocultés à l'époque du Concours.
Enfin, le professionnel IDE. Encore plus au fait de la réalité du métier, des rythmes de travail, des responsabilités, de l'épuissement lent et inéluctable, des relations entre collègues, des effectifs insuffisants, du manque de reconnaissance ...
Je ne dirai pas que ça me choque mais plutôt que ça me saute aux yeux. Loin de moi l'idée de généraliser en affirmant qu'un ESI est forcément désabusé ou qu'un IDE ne trouve jamais son compte dans le travail. Mais j'ai simplement cette sensation que l'épanouissement cherché, les valeurs défendues, l'idée générale que peut se faire un candidat au concours, sont en réalité un mythe après lequel on court quelques temps avant de se rendre à l'évidence et de subir le quotidien.
Alors en tant que futur ESI, et comme j'ai pas l'intention de me laisser bercer par la douce mélodie du désarroi


Merci d'avance ^^
єѕι 2o12/2o15
"gυéяιя ραяƒσιѕ, ѕσυℓαgєя ѕσυνєηт, é¢συтєя тσυנσυяѕ." ℓ.ρ.
"gυéяιя ραяƒσιѕ, ѕσυℓαgєя ѕσυνєηт, é¢συтєя тσυנσυяѕ." ℓ.ρ.
Re: Candidat - ESI - IDE : Le mythe d'un épanouissement ?
Personnellement je suis allée au concours sans idéaliser le métier. 
Je savais très bien qu'il était difficile, et qu'il avait certains inconvénients. Je pense que le mieux pour s'en rendre compte c'est de faire un stage. Bon même si on ne fait qu'observer car on n'est pas ESI on voit la réalité du terrain, ça m'a beaucoup apporté

Je savais très bien qu'il était difficile, et qu'il avait certains inconvénients. Je pense que le mieux pour s'en rendre compte c'est de faire un stage. Bon même si on ne fait qu'observer car on n'est pas ESI on voit la réalité du terrain, ça m'a beaucoup apporté

C'est quand un Homme ne sourit plus qu'il est le plus gravement malade ...
Puéricultrice 2016 ♥
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Re: Candidat - ESI - IDE : Le mythe d'un épanouissement ?
d'aussi loin que je me souvienne,j'ai toujours voulu etre ide.
d'abord,reve de gamine puis desir de plus en plus ardent au fil des ans.
j'ai de la famille dans ce domaine et je savais plus ou moins a quoi m'attendre.
j'ai un bac L et du coup,ne me sentant pas prete pour les concours,j'ai fais une année de prépa.
j'ai eu l'occasion de faire 2 stages d'observation de 2 semaines chacun a l'hopital.
j'ai beaucoup aimé et je m'imaginais deja etre a la place de l'ide.
j'ai passe 5 concours et j'en ai reussi 2.
mes années d'etudes m'ont changées.
bien que tres difficiles(stages peu ou pas encadrée,quasiment aucun soutien des formateurs de l'ifsi,des heures et des heures de revision et de travail perso...),elles m'ont permis de murir,de me remettre en question et de voir la vie autrement.
lorsque j'ai eu mon DE,j'ai hurlé de joie,c'etait mon reve qui venait de se realiser et la recompense de mes 3ans de labeur acharné.
j'ai travaillé 2 ans a l'hopital puis 1an en interim.
j'ai subi l'hypocrisie et la pression des anciennes ide et des cadres rencontrés,les soins a la chaine,le mepris des medecins,le manque d'ecoute et de dialogue,la course apres le temps et les journees epuisantes sans manger,ni boire,ni pouvoir faire pipi.
j'avais beau m'y attendre,je n'ai pas supporté.
je n'arrivais pas a trouver ma place et je me suis rendue compte que les services hospitaliers n'etaient pas faits pour moi.
maintenant,ca fait 6 ans1/2 que je suis en ehpad.
j'ai enfin trouvé ma place.
je me sens bien et epanouie dans mon travail au quotidien aupres des personnes agées.
je suis enfin ecoutée, respectée et reconnue en tant que personne et en tant qu'ide.
j'ai retrouvé mon role propre que j'avais perdu a l'hopital.
je peux enfin donner mon avis,prendre des initiatives et travailler sans pression.
je ne sens pas du tout blasée,du moins pour le moment.
j'aime mon métier,j'en suis fiere et je le dis haut et fort!
d'abord,reve de gamine puis desir de plus en plus ardent au fil des ans.
j'ai de la famille dans ce domaine et je savais plus ou moins a quoi m'attendre.
j'ai un bac L et du coup,ne me sentant pas prete pour les concours,j'ai fais une année de prépa.
j'ai eu l'occasion de faire 2 stages d'observation de 2 semaines chacun a l'hopital.
j'ai beaucoup aimé et je m'imaginais deja etre a la place de l'ide.
j'ai passe 5 concours et j'en ai reussi 2.
mes années d'etudes m'ont changées.
bien que tres difficiles(stages peu ou pas encadrée,quasiment aucun soutien des formateurs de l'ifsi,des heures et des heures de revision et de travail perso...),elles m'ont permis de murir,de me remettre en question et de voir la vie autrement.
lorsque j'ai eu mon DE,j'ai hurlé de joie,c'etait mon reve qui venait de se realiser et la recompense de mes 3ans de labeur acharné.
j'ai travaillé 2 ans a l'hopital puis 1an en interim.
j'ai subi l'hypocrisie et la pression des anciennes ide et des cadres rencontrés,les soins a la chaine,le mepris des medecins,le manque d'ecoute et de dialogue,la course apres le temps et les journees epuisantes sans manger,ni boire,ni pouvoir faire pipi.
j'avais beau m'y attendre,je n'ai pas supporté.
je n'arrivais pas a trouver ma place et je me suis rendue compte que les services hospitaliers n'etaient pas faits pour moi.
maintenant,ca fait 6 ans1/2 que je suis en ehpad.
j'ai enfin trouvé ma place.
je me sens bien et epanouie dans mon travail au quotidien aupres des personnes agées.
je suis enfin ecoutée, respectée et reconnue en tant que personne et en tant qu'ide.
j'ai retrouvé mon role propre que j'avais perdu a l'hopital.
je peux enfin donner mon avis,prendre des initiatives et travailler sans pression.
je ne sens pas du tout blasée,du moins pour le moment.
j'aime mon métier,j'en suis fiere et je le dis haut et fort!
"guerir parfois,soigner souvent,ecouter toujours" (louis pasteur)
IDE depuis 2003.
en ehpad depuis 2006.
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Re: Candidat - ESI - IDE : Le mythe d'un épanouissement ?
C'est vrai qu'en passant le concours, on se fait une idée du métier d'infirmière très positive et sans défauts... tout simplement parce qu'on a encore aucune idée du terrain.
Lors du premier mois de formation, nos cadres nous on dit "vous allez vous déconstruire, tomber de haut par rapport a votre idée du métier, puis peu à peu vous reconstruire, dans la réalité."
Alors, en tant qu'ESI on a une idée différente du métier mais beaucoup plus juste et pour moi pas forcément plus négative. Je pense que les personnes qui postent ici le font car elles ont besoin d'informations, de réconfort, de soutien et quand tout se passe bien elles ne postent pas. Alors le forum renvoie l'aspect négatif d'être ESI en grande majorité...
En stage, on rencontre des équipes divisées, qui ne prennent pas le temps de former les stagiaires ou qui les considèrent comme des membres du personnel gratuit. Tout le monde rencontre lors d'un stage un manque d'encadrement, de la négligence voire maltraitance etc et ça décourage!
Entre la charge de travail à l'école et la déception de certains stages, on peut baisser les bras et avoir besoin de se rappeler pourquoi on a choisi cette voie auprès de personnes qui ont les même doutes que nous, et ce sur ce forum.
Donc rassure toi, tout les ESI ne sont pas découragés et pour ceux qui le sont, ca ne dure pas des semaines ou des mois la plupart du temps.
Personnellement, j'ai vécu un premier stage assez mauvais où on m'a dit que je n'étais pas faite pour ça, que je devais prendre plus d'initiatives (difficile lorsqu'on ne connait pas du tout le milieu et le métier), que j'étais trop jeune... Ca m'a fait me remettre en question et au fil des cours et des stages j'ai pris de l'assurance, de la maturité, donc oui je me suis épanouie en première année et c'est le cas de beaucoup d'ESI à mon avis...
Le métier qu'on idéalise est bien là, dans le fond il y a le contact avec les gens, l'envie d'être utile, le plaisir de travailler en équipe.. C'est juste quelques inconvénient de parcours que les ESI viennent déclarer sur ce forum...
Désolée pour ce roman, bonne continuation!
Lors du premier mois de formation, nos cadres nous on dit "vous allez vous déconstruire, tomber de haut par rapport a votre idée du métier, puis peu à peu vous reconstruire, dans la réalité."
Alors, en tant qu'ESI on a une idée différente du métier mais beaucoup plus juste et pour moi pas forcément plus négative. Je pense que les personnes qui postent ici le font car elles ont besoin d'informations, de réconfort, de soutien et quand tout se passe bien elles ne postent pas. Alors le forum renvoie l'aspect négatif d'être ESI en grande majorité...
En stage, on rencontre des équipes divisées, qui ne prennent pas le temps de former les stagiaires ou qui les considèrent comme des membres du personnel gratuit. Tout le monde rencontre lors d'un stage un manque d'encadrement, de la négligence voire maltraitance etc et ça décourage!
Entre la charge de travail à l'école et la déception de certains stages, on peut baisser les bras et avoir besoin de se rappeler pourquoi on a choisi cette voie auprès de personnes qui ont les même doutes que nous, et ce sur ce forum.
Donc rassure toi, tout les ESI ne sont pas découragés et pour ceux qui le sont, ca ne dure pas des semaines ou des mois la plupart du temps.
Personnellement, j'ai vécu un premier stage assez mauvais où on m'a dit que je n'étais pas faite pour ça, que je devais prendre plus d'initiatives (difficile lorsqu'on ne connait pas du tout le milieu et le métier), que j'étais trop jeune... Ca m'a fait me remettre en question et au fil des cours et des stages j'ai pris de l'assurance, de la maturité, donc oui je me suis épanouie en première année et c'est le cas de beaucoup d'ESI à mon avis...
Le métier qu'on idéalise est bien là, dans le fond il y a le contact avec les gens, l'envie d'être utile, le plaisir de travailler en équipe.. C'est juste quelques inconvénient de parcours que les ESI viennent déclarer sur ce forum...
Désolée pour ce roman, bonne continuation!

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Re: Candidat - ESI - IDE : Le mythe d'un épanouissement ?
En passant le concours je n'idéalisais pas le métier, bien au contraire.
Ca faisait 3 ans que je bossais en tant qu'as donc je connaissais le délire du genre lever à 4H30 du mat car plus d'une heure de transport, les douches en plein été, le fait de transpirer à fond alors qu'il est que 9h du mat', les patients méga lourd avec lève malade sous 25 dégrès, les connes de collègues qui t'aide pas, le patient super relou qui t'appelle tout le temps ( le patient à une demande il faut l'écouter, blablablaa dirons nous à l'ifsi mais la blague ! après 5 après midi d'affiler sous 25dégrès, avec une collègue de merde, la patience tu l'as plus.. ) te taper 16 après midi dans le mois parce que t'es vacataire donc tu bouche les trous... Bref la belle vie quoi..
Ceux qui pense savoir en passant le concours sans expérience au préalable ne savent rien en fait...
Bref,
En allant à l'ifsi je me suis dit que question charge, rythme, ça ne pouvait pas être pire et effectivement ça n'a jamais été pire vu que sur ce plan là, en tant qu'élève c'est plus cool.
Mais en fait, en tant qu'esi en stage ben t'es une merde. T'es pas considéré, tout le monde s'en fous. Alors oui on sait que c'est temporaire mais quand même, à supporter, c'est compliqué. On s'écrase grave, alors qu'à la base on est du genre grande gueule.
Jme rappelle en USC les ide me regardait avec un regard super méchant dès que je commençais mes transmissions orales, elles attendaient qu'une chose : que je me loupe sur un truc pour me sauter dessus.
Quand l'autre esi faisait ses transmissions, ( un mec ) elles étaientt là avec un grand sourire, quand il faisait une erreur elles rigolaient " ohh c pas grave t'inquiète !! "
Elles étaient pathétique.
Perso là je termine ma 2ème année là ( dans 3 jours Youuuhhou ) et je suis dans la période : " P*****, je suis diplomée dans 1ans, mais je serais trop une merde !!!" Habituel à ce qui parait !
En fait ce sentiment s'est accentué depuis que je fais de l'intérim et que je suis passé en réa.. Je suis rentré dans la chambre et la 1ère idée qui m'est venu à l'esprit c'est "je comprend rien".
Alors vous me direz " la réa c'est particulier blablabla", oui mais quand même, j'étais largué chez chez largué. A part les soins de nursing et observer, je savais pas quoi faire d'autre. Je comprenais strictement RIEN à ce qui se passait autour du patient. L'impression d'être une grosse merde quoi.
Quand je vais en ortho et que je vois l'ide qui ont pas le temps de pisser ou de prendre un pti dej et qui sont encore dans leur PST à 13h je me dit " moi ici? même pas en rêve " lol
Courir H24, pression des chir, trop de patients, 1400e ? ( je parle de l AP ) :
La grosse blague sérieux....
Sinon oui, beaucoup de post d'esi en détresse, mais il y en a aussi beaucoup pour qui ça se passe bien et qui disent rien. De toute façon, en règle général il y a toujours un stage merdique.
Quant aux ide qui ne trouve jamais leur compte dans leur travail...Je ne sais pas trop.
Ca faisait 3 ans que je bossais en tant qu'as donc je connaissais le délire du genre lever à 4H30 du mat car plus d'une heure de transport, les douches en plein été, le fait de transpirer à fond alors qu'il est que 9h du mat', les patients méga lourd avec lève malade sous 25 dégrès, les connes de collègues qui t'aide pas, le patient super relou qui t'appelle tout le temps ( le patient à une demande il faut l'écouter, blablablaa dirons nous à l'ifsi mais la blague ! après 5 après midi d'affiler sous 25dégrès, avec une collègue de merde, la patience tu l'as plus.. ) te taper 16 après midi dans le mois parce que t'es vacataire donc tu bouche les trous... Bref la belle vie quoi..
Ceux qui pense savoir en passant le concours sans expérience au préalable ne savent rien en fait...
Bref,
En allant à l'ifsi je me suis dit que question charge, rythme, ça ne pouvait pas être pire et effectivement ça n'a jamais été pire vu que sur ce plan là, en tant qu'élève c'est plus cool.
Mais en fait, en tant qu'esi en stage ben t'es une merde. T'es pas considéré, tout le monde s'en fous. Alors oui on sait que c'est temporaire mais quand même, à supporter, c'est compliqué. On s'écrase grave, alors qu'à la base on est du genre grande gueule.
Jme rappelle en USC les ide me regardait avec un regard super méchant dès que je commençais mes transmissions orales, elles attendaient qu'une chose : que je me loupe sur un truc pour me sauter dessus.
Quand l'autre esi faisait ses transmissions, ( un mec ) elles étaientt là avec un grand sourire, quand il faisait une erreur elles rigolaient " ohh c pas grave t'inquiète !! "
Elles étaient pathétique.
Perso là je termine ma 2ème année là ( dans 3 jours Youuuhhou ) et je suis dans la période : " P*****, je suis diplomée dans 1ans, mais je serais trop une merde !!!" Habituel à ce qui parait !
En fait ce sentiment s'est accentué depuis que je fais de l'intérim et que je suis passé en réa.. Je suis rentré dans la chambre et la 1ère idée qui m'est venu à l'esprit c'est "je comprend rien".
Alors vous me direz " la réa c'est particulier blablabla", oui mais quand même, j'étais largué chez chez largué. A part les soins de nursing et observer, je savais pas quoi faire d'autre. Je comprenais strictement RIEN à ce qui se passait autour du patient. L'impression d'être une grosse merde quoi.
Quand je vais en ortho et que je vois l'ide qui ont pas le temps de pisser ou de prendre un pti dej et qui sont encore dans leur PST à 13h je me dit " moi ici? même pas en rêve " lol
Courir H24, pression des chir, trop de patients, 1400e ? ( je parle de l AP ) :
La grosse blague sérieux....
Sinon oui, beaucoup de post d'esi en détresse, mais il y en a aussi beaucoup pour qui ça se passe bien et qui disent rien. De toute façon, en règle général il y a toujours un stage merdique.
Quant aux ide qui ne trouve jamais leur compte dans leur travail...Je ne sais pas trop.
MITHA 2013
Re: Candidat - ESI - IDE : Le mythe d'un épanouissement ?
Merci pour vos premiers témoignages fournis et intéressants
Pour préciser un peu ce que je disais plus haut, je suis loin de penser que tous les candidats au concours ont un rêve en tête sans connaissance des réalités (il y en a c'est indéniable, mais je pense quand même que les prépas et autres stages réalisés ça et là on permis de donner un premier aperçu à ceux qui ont pu en bénéficier).
Ce que je soulignais surtout c'est le contraste assez flagrant entre la volonté ferme de vouloir réussir ce "fichu" concours et la désillusion de certains des plus motivés une fois sur les bancs de l'IFSI (ou dans les salles de soin ^^).
Il est clair aussi qu'il semble légitime d'avoir une majorité de témoignages de détresse que de témoignages de réussite. En général quand tout va bien on n'éprouve pas spécialement le besoin de le dire, on le vit et ça roule. Ce qui n'est pas trop le cas pour quelqu'un en détresse totale.
Il est vrai aussi que le relationnel ESI/IDE n'est pas facile, surement encore moins vis-à-vis des ESI nouvelle réforme à qui on va reprocher jusqu'à des choses aberrantes alors qu'ils ne sont pour rien dans tous ces changements pédagogiques. Mais on peut aussi comprendre des IDE déjà débordés au quotidien, avec tous les problèmes gravitant autour de l'exercice professionnel, à qui l'on demande de bien vouloir être patient et pédagogue avec des jeunes arrivants (qui pour certains sont perçus clairement comme une charge en plus et surement pas comme une aide potentielle, encadrement oblige).
Ce n'est pas à l'ESI de payer les pots cassés et ça ne dédouane personne d'être aimable et respectueux, j'en conçois ^^

Pour préciser un peu ce que je disais plus haut, je suis loin de penser que tous les candidats au concours ont un rêve en tête sans connaissance des réalités (il y en a c'est indéniable, mais je pense quand même que les prépas et autres stages réalisés ça et là on permis de donner un premier aperçu à ceux qui ont pu en bénéficier).
Ce que je soulignais surtout c'est le contraste assez flagrant entre la volonté ferme de vouloir réussir ce "fichu" concours et la désillusion de certains des plus motivés une fois sur les bancs de l'IFSI (ou dans les salles de soin ^^).
Il est clair aussi qu'il semble légitime d'avoir une majorité de témoignages de détresse que de témoignages de réussite. En général quand tout va bien on n'éprouve pas spécialement le besoin de le dire, on le vit et ça roule. Ce qui n'est pas trop le cas pour quelqu'un en détresse totale.
Il est vrai aussi que le relationnel ESI/IDE n'est pas facile, surement encore moins vis-à-vis des ESI nouvelle réforme à qui on va reprocher jusqu'à des choses aberrantes alors qu'ils ne sont pour rien dans tous ces changements pédagogiques. Mais on peut aussi comprendre des IDE déjà débordés au quotidien, avec tous les problèmes gravitant autour de l'exercice professionnel, à qui l'on demande de bien vouloir être patient et pédagogue avec des jeunes arrivants (qui pour certains sont perçus clairement comme une charge en plus et surement pas comme une aide potentielle, encadrement oblige).
Ce n'est pas à l'ESI de payer les pots cassés et ça ne dédouane personne d'être aimable et respectueux, j'en conçois ^^
єѕι 2o12/2o15
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Re: Candidat - ESI - IDE : Le mythe d'un épanouissement ?
Dans mon IFSI ils nous avaient fait faire une sorte d'exposé sur nos représentations de la profession infirmière en tout début d'année, et ils nous les ont remontré la semaine dernière, en fin de première année... eh bah effectivement, ça n'a déjà plus rien à voir avec notre vision actuelle des choses 

Re: Candidat - ESI - IDE : Le mythe d'un épanouissement ?
Hello
En fait c'est comme avoir des enfants, on sait qu'on va en ch*er, que ça va être dur, que tout n'est pas rose mais on se doute pas que cela sera autant. D'ailleur comment imaginé quelque chose qu'on a pas vécut.
Ma soeur m'avait bien expliqué, j'avais suivie ses études, je m'y attendais. J'ai pas été déçu et m^me des fois je me suis dit " mais à ce point quand même".
J'ai eu un stage qui s'est mal passé. Quand j'étais au plus mal, je suis venue pleurer sur le forum. Cela m'a permis d'extérioriser, de mettre des mots sur ce qui se passait, de me décharger et ainsi prendre de la distance avec tout ça pour que ça ait moins d'emprise. Cela m'a fait du bien et j'ai pu finir mon stage et même bien le finir vu que le bilan n'est pas si mauvais.
Comme tu dis, quand ça va, ça roule
Si je dois faire le bilan de ma 1er année, une super année, pas de regrès, c'est vraiment ce que je veux faire. Je me suis éclater en cours, j'ai adoré apprendre, j'ai bien aimé mon 1er stage en ephad et j'ai bien aimé ce que j'ai apprit à mon 2ème stages.
En fait c'est comme avoir des enfants, on sait qu'on va en ch*er, que ça va être dur, que tout n'est pas rose mais on se doute pas que cela sera autant. D'ailleur comment imaginé quelque chose qu'on a pas vécut.
Ma soeur m'avait bien expliqué, j'avais suivie ses études, je m'y attendais. J'ai pas été déçu et m^me des fois je me suis dit " mais à ce point quand même".
J'ai eu un stage qui s'est mal passé. Quand j'étais au plus mal, je suis venue pleurer sur le forum. Cela m'a permis d'extérioriser, de mettre des mots sur ce qui se passait, de me décharger et ainsi prendre de la distance avec tout ça pour que ça ait moins d'emprise. Cela m'a fait du bien et j'ai pu finir mon stage et même bien le finir vu que le bilan n'est pas si mauvais.
Comme tu dis, quand ça va, ça roule
Si je dois faire le bilan de ma 1er année, une super année, pas de regrès, c'est vraiment ce que je veux faire. Je me suis éclater en cours, j'ai adoré apprendre, j'ai bien aimé mon 1er stage en ephad et j'ai bien aimé ce que j'ai apprit à mon 2ème stages.
Parfois il vaut mieux ne rien dire et passer pour un crétin, plutôt que de l'ouvrir et ne plus laisser aucun doute à ce sujet.