hypoglycémie sans protocole!
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Re: hypoglycémie sans protocole!
Juste pour rajouter qu'il me semble bien que le SAMU peut faire des prescriptions orales ( et pas seulement des conseils), c'est d'ailleurs les seuls personnes dont ont peut recevoir des prescriptions par téléphone car les communications sont enregistrés...
On voudrait passer l'arme à gauche pour être à la droite de Dieu, moi je préfère prendre les armes et rester au milieu...
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Re: hypoglycémie sans protocole!
La prescription téléphonique n'a aucune valeur légale. Elle vaut conseil, mais rien d'autre.Crunch a écrit :Juste pour rajouter qu'il me semble bien que le SAMU peut faire des prescriptions orales ( et pas seulement des conseils), c'est d'ailleurs les seuls personnes dont ont peut recevoir des prescriptions par téléphone car les communications sont enregistrés...
Situation tout à fait classique, qui donne lieu à de nombreuses interventions du smur.
Concernant la conduite à tenir...
1) Le patient est conscient et capable de déglutir, on le ressucre par voie orale. Du sucre rapide (eau sucrée, boisson sucrée, confiture, miel...), et on lui donne du sucre lent (pain, biscottes, pâtes...), pour éviter l'hypoglycémie de rebond (le sucre rapide, comme son nom l'indique, ne dure pas longtemps).
2) Le patient est inconscient, rien par voie orale. Il n'est pas nécessaire de rajouter au problème de l'hypoglycémie un problème d'inhalation...
Le secourisme nous enseigne que devant un patient inconscient qui respire, on le couche sur le côté de façon stable et confortable, bilan des fonctions vitales, et appel au 15.
Dans la très grande majorité des cas, le problème va se résoudre tout seul : il y a plusieurs hormones hyperglycémiantes (adrénaline, noradrénaline, cortisol, glucagon...), et une seule hormone hypoglycémiante. Donc au bout d'un certain temps, le patient va reprendre conscience.
Il est probable que les diabétiques fassent des comas hypoglycémiques qui passent inaperçu pendant leur sommeil (ils se réveillent tout bizarre et en sueur).
Donc pas de panique, on a du temps devant soi, et le patient aussi.
Deux exceptions, les insulines très lentes (le coma peut durer des heures, et c'est pas terrible pour le cerveau), et les situations compliquées dues le plus souvent à un ensemble de causes, avec des patients prenant des médicaments hypoglycémiants par voie orale +/- de l'insuline en plus.
2.1 ) Le patient est dans le coma et vous n'avez pas de médicaments sous la main
Vous pouvez tenter, après avoir placé le patient sur le côté et appelé les secours, de le resucrer avec un produit sucré semi-liquide (miel, lait concentré sucré, confiture épaisse...). On s'en met sur le doigt et on lui masse l'extérieur des gencives. Ne pas mettre la main derrière les dents (risques de morsure), ne rien placer sous la langue (risque de morsure et d'inhalation). Au pire ça ne marche pas et ça coule à l'extérieur de la bouche, au mieux ça le réveille assez pour qu'il puisse avaler de l'eau sucrée.
2.2 ) Le patient est dans le coma et vous avez un protocole
Vous mettez le patient sur le côté, vous appelez le médecin (médecin référent, à défaut le 15) et vous appliquez le protocole. Vous informez le médecin de l'évolution de la situation, et vous faites une transmission écrite (c'est la loi, c'est marqué dans le décret).
2.3) Le patient est dans le coma et vous n'avez pas de protocole
Vous faites comme bon vous semble, c'est-à-dire ce que vous pensez être le mieux pour le patient, en tenant compte de votre expérience et de vos compétences.
Vous pouvez donc vous borner à mettre le patient sur le côté et appeler les secours et attendre leur arrivée (+/- technique de resucrage décrite plus haut), vous pouvez agir sur conseil du médecin du 15 (mais ça n'a pas valeur de prescription, même si c'est enregistré, puisque vous n'avez aucune référence écrite, que rien ne vous garantie la qualité de la personne au bout du fil. Sans oublier qu'un enregistrement de conversation peut tomber en panne ou s'effacer par accident ou erreur...
Vous pouvez décider que vous savez ce qu'il y a à faire et perfuser le patient pour lui injecter du G30 et/ou lui injecter du glucagon IM (pas de glucagon sur traitement par les sulfamides hypoglycémiants). Dans ce cas, vous travaillez sans filet, c'est-à-dire qu'on ne peut rien vous reprocher si vous faites ce qu'il faut, mais qu'on ne vous ratera pas si vous merdouillez.
Par exemple, si vous galérez pour le perfuser, qu'il a une complication (hématome, lésion artérielle, lésion nerveuse, injection sous-cutanée, infection...), on viendra vérifier que vous aviez effectivement la formation et l'expérience pour faire ce que vous avez fait, et on discutera votre choix de ne pas avoir attendu l'équipe du smur. Par exemple, si quand l'équipe du smur arrive elle trouve un patient couvert de bleus et pas perfusé, mais imperfusable, qu'il a inhalé parce que vous l'avez remis sur le dos pour le perfuser, qu'il est en hypothermie parce que vous ne l'avez pas recouvert (et pas séché les sueurs profuses), on va vous en vouloir et c'est normal. Surtout si vous tardez à appeler à l'aide à nouveau.
Et je garde ce qui est important pour la fin...
Dans tous les cas, il est indispensable de comprendre ce qui s'est passé, pourquoi le patient a fait une hypoglycémie (erreur de traitement, retard à la prise alimentaire, modification de l'alimentation, augmentation de l'effort physique, infection, interaction médicamenteuse, décompensation d'une autre maladie...).
Si la cause est clairement identifiée et qu'on peut résoudre le problème, le patient peut rester dans sa structure (maison de retraite, domicile, vie scolaire...). Si on suspecte un problème (infection, interaction médicamenteuse, décompensation d'un autre problème...), ou si on ne peut pas identifier avec certitude le mécanimse, il est indispensable que le patient soit vu par un médecin rapidement, le sien ou celui du smur ou des urgences.
Re: hypoglycémie sans protocole!
Malheureusement ça reste des situations peu encadrées!
Chaque personne à sa propre définition de "l'urgence".
Tous les jours on voit des gens avoir des réactions inattendues face à des problèmes simples, c'est humain.
alors,
1- prendre l'avis de ton médecin en premier, c'est la base.
2- si pas d'avis possible, appeler le 15 c'est TOP! Comme on t'a dit précédemment, tu es couvert par l'appel, puisque tout est enregistré, la décision du médecin régulateur faisant office de prescription médicale.
3- L'article R 4311-14 du code de la santé publique stipule que : En l'absence d'un médecin, l'infirmier ou l'infirmière est habilité, après avoir reconnu une situation comme relevant de l'urgence ou de la détresse psychologique, à mettre en oeuvre des protocoles de soins d'urgence, préalablement écrits, datés et signés par le médecin responsable. Dans ce cas, l'infirmier ou l'infirmière accomplit les actes conservatoires nécessaires jusqu'à l'intervention d'un médecin. Ces actes doivent obligatoirement faire l'objet de sa part d'un compte rendu écrit, daté, signé, remis au médecin et annexé au dossier du patient.
En cas d'urgence et en dehors de la mise en œuvre du protocole, l'infirmier ou l'infirmière décide des gestes à pratiquer en attendant que puisse intervenir un médecin. Il prend toutes mesures en son pouvoir afin de diriger la personne vers la structure de soins la plus appropriée à son état.
Donc voila, couvre toi au maximum en restant le plus possible dans ton cadre d'infirmier. Pas de pratiques inutiles, pas de geste sans avoir essayé d'avoir un avis.
Après, à partir de là, rappel toi des dires de l'article R4311-14 et que la non assistance à personne en danger est punie par la loi =)
Bon en l’occurrence c'est pas trop le cas vu que tu es sur place!
Pour l'histoire, ça m'étais arriver lors d'une traversé transmanche, en bateau, de tomber sur un arrêt cardiaque, sans médecin à bord.
C'est le commandant du bateau qui a appelé le CROSS pendant que je perfusais la victime. Ensuite le médecin au téléphone m'a prescrit des drogues (et m'a envoyé un hélicoptère en plus!) ^^
Donc tu vois, chaque situation peut plus ou moins nécessiter une réaction de ta part, mais toujours en sachant que nous sommes de simple IDE. =)
Chaque personne à sa propre définition de "l'urgence".
Tous les jours on voit des gens avoir des réactions inattendues face à des problèmes simples, c'est humain.
alors,
1- prendre l'avis de ton médecin en premier, c'est la base.
2- si pas d'avis possible, appeler le 15 c'est TOP! Comme on t'a dit précédemment, tu es couvert par l'appel, puisque tout est enregistré, la décision du médecin régulateur faisant office de prescription médicale.
3- L'article R 4311-14 du code de la santé publique stipule que : En l'absence d'un médecin, l'infirmier ou l'infirmière est habilité, après avoir reconnu une situation comme relevant de l'urgence ou de la détresse psychologique, à mettre en oeuvre des protocoles de soins d'urgence, préalablement écrits, datés et signés par le médecin responsable. Dans ce cas, l'infirmier ou l'infirmière accomplit les actes conservatoires nécessaires jusqu'à l'intervention d'un médecin. Ces actes doivent obligatoirement faire l'objet de sa part d'un compte rendu écrit, daté, signé, remis au médecin et annexé au dossier du patient.
En cas d'urgence et en dehors de la mise en œuvre du protocole, l'infirmier ou l'infirmière décide des gestes à pratiquer en attendant que puisse intervenir un médecin. Il prend toutes mesures en son pouvoir afin de diriger la personne vers la structure de soins la plus appropriée à son état.
Donc voila, couvre toi au maximum en restant le plus possible dans ton cadre d'infirmier. Pas de pratiques inutiles, pas de geste sans avoir essayé d'avoir un avis.
Après, à partir de là, rappel toi des dires de l'article R4311-14 et que la non assistance à personne en danger est punie par la loi =)
Bon en l’occurrence c'est pas trop le cas vu que tu es sur place!
Pour l'histoire, ça m'étais arriver lors d'une traversé transmanche, en bateau, de tomber sur un arrêt cardiaque, sans médecin à bord.
C'est le commandant du bateau qui a appelé le CROSS pendant que je perfusais la victime. Ensuite le médecin au téléphone m'a prescrit des drogues (et m'a envoyé un hélicoptère en plus!) ^^
Donc tu vois, chaque situation peut plus ou moins nécessiter une réaction de ta part, mais toujours en sachant que nous sommes de simple IDE. =)
Un bon patient est un patient qui dort 

- Kenny
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Re: hypoglycémie sans protocole!
tu ne t'es pas fait mal en tombant? non parce qu'un bon secouriste est un secouriste vivant... un secouriste mort ou blessé ça ne sert à rienPour l'histoire, ça m'étais arriver lors d'une traversé transmanche, en bateau, de tomber sur un arrêt cardiaque, sans médecin à bord.

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Re: hypoglycémie sans protocole!
J'avoue ne pas tout comprendre dans vos propos...
On parle d'urgence quand il y a mise en jeu du pronostic vital et/ou fonctionnel (perdre la vue n'est pas vital, mais ça peut constituer une urgence) dans un délai bref. C'est urgent si le patient ne peut pas attendre.
Le risque doit être réel et non supposé. Par exemple, je ne peux pas dire "cette femme risque de mourir si je ne lui donne pas tout de suite la pilule, car elle risque d'être enceinte, et si elle est enceinte elle risque de se suicider".
Ne pas oublier que si le samu enregistre ses conversations, ça n'est pas dans l'intérêt de l'appelant, mais dans son intérêt.
Le médecin du samu ne peut pas prescrire puisqu'il n'a pas fait de consultation : il a besoin, pour vous donner des conseils, de tenir compte de ce que le patient et/ou les témoins lui disent.
Donc si je demande un avis, ça n'est pas "pour me couvrir", c'est parce qu'avoir un avis me permet de mieux prendre en charge le patient.
On ne peut pas vous reprocher de ne pas avoir fait plus que ce que permet votre rôle propre (secourisme, écoute, soins de base) si vous avez appelé les secours. Si on prend l'exemple de l'hypoglycémie, on ne peut pas vous reprocher de ne pas avoir injecté de G30 ou de glucagon à partir du moment où vous avez prévenu le médecin (le vôtre et/ou celui du 15) et que vous avez placé la personne sur le côté (et pris diverses mesures relevant de votre rôle propre, le couvrir, mesurer la glycémie capillaire...).
L'arrêt cardiaque a un côté simple, c'est qu'il n'y a pas d'alternative : quoi qu'on fasse, on ne peut pas aggraver le patient. L'autre élément qui simplifie la vie, c'est que c'est protocolé : ce qu'il faut faire est écrit à l'avance.
En résumé, on peut dire que l'échange entre le médecin du samu et vous a tenu compte de vos compétences, de la situation, des différentes solutions...
Le mot urgence a un sens. Est urgent ce qui ne peut pas attendre, sous-entendu sans avoir de graves conséquences.Juuk a écrit :Chaque personne à sa propre définition de "l'urgence".
On parle d'urgence quand il y a mise en jeu du pronostic vital et/ou fonctionnel (perdre la vue n'est pas vital, mais ça peut constituer une urgence) dans un délai bref. C'est urgent si le patient ne peut pas attendre.
Le risque doit être réel et non supposé. Par exemple, je ne peux pas dire "cette femme risque de mourir si je ne lui donne pas tout de suite la pilule, car elle risque d'être enceinte, et si elle est enceinte elle risque de se suicider".
Comme je l'ai écrit plus haut, il ne peut pas y avoir de prescription téléphonique par le médecin du 15. Il s'agit d'un conseil. La prescription, d'après les textes qui régissent notre profession, est écrite. En urgence, elle peut être écrite plus tard, mais elle doit être écrite. Elle est signée, c'est-à-dire que la personne qui l'écrit doit s'identifier, nom, prénom, qualité. Actuellement, le samu n'écrit pas des prescriptions, et la personne qui vous répond ne s'identifie pas.Juuk a écrit :2- si pas d'avis possible, appeler le 15 c'est TOP! Comme on t'a dit précédemment, tu es couvert par l'appel, puisque tout est enregistré, la décision du médecin régulateur faisant office de prescription médicale.
Ne pas oublier que si le samu enregistre ses conversations, ça n'est pas dans l'intérêt de l'appelant, mais dans son intérêt.
Le médecin du samu ne peut pas prescrire puisqu'il n'a pas fait de consultation : il a besoin, pour vous donner des conseils, de tenir compte de ce que le patient et/ou les témoins lui disent.
Ah, voilà une base sur laquelle on va pouvoir s'appuyer...Juuk a écrit :3- L'article R 4311-14 du code de la santé publique [...]
le code de la Santé publique, dans sa grande sagesse et son excellent article R4311-14 alinéa 2, a écrit :En cas d'urgence et en dehors de la mise en œuvre du protocole, l'infirmier ou l'infirmière décide des gestes à pratiquer en attendant que puisse intervenir un médecin. Il prend toutes mesures en son pouvoir afin de diriger la personne vers la structure de soins la plus appropriée à son état.
Si quelqu'un vous dit je vous couvre, ça peut avoir un sens sexuel, mais ça n'a aucun sens juridique. L'étude du droit, que ça soit les lois comme la jurisprudence, montre que le meilleur moyen d'éviter les problèmes, c'est de bien faire son boulot.Juuk a écrit :Donc voila, couvre toi au maximum
Donc si je demande un avis, ça n'est pas "pour me couvrir", c'est parce qu'avoir un avis me permet de mieux prendre en charge le patient.
L'article 223-6 alinéa 2 du code Pénal punit quiconque s'abstient volontairement de porter à une personne en péril l'assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours.Juuk a écrit :[...] la non assistance à personne en danger est punie par la loi
On ne peut pas vous reprocher de ne pas avoir fait plus que ce que permet votre rôle propre (secourisme, écoute, soins de base) si vous avez appelé les secours. Si on prend l'exemple de l'hypoglycémie, on ne peut pas vous reprocher de ne pas avoir injecté de G30 ou de glucagon à partir du moment où vous avez prévenu le médecin (le vôtre et/ou celui du 15) et que vous avez placé la personne sur le côté (et pris diverses mesures relevant de votre rôle propre, le couvrir, mesurer la glycémie capillaire...).
Histoire intéressante... Je suppose qu'avant de songer à le perfuser, vous avez mis en œuvre (ou fait mettre en œuvre) un massage cardiaque externe, une ventilation artificielle (quel qu'en soit le moyen), et peut-être un défibrillateur automatisé externe.Juuk a écrit :Pour l'histoire, ça m'étais arriver lors d'une traversé transmanche, en bateau, de tomber sur un arrêt cardiaque, sans médecin à bord.
C'est le commandant du bateau qui a appelé le CROSS pendant que je perfusais la victime. Ensuite le médecin au téléphone m'a prescrit des drogues (et m'a envoyé un hélicoptère en plus!)
L'arrêt cardiaque a un côté simple, c'est qu'il n'y a pas d'alternative : quoi qu'on fasse, on ne peut pas aggraver le patient. L'autre élément qui simplifie la vie, c'est que c'est protocolé : ce qu'il faut faire est écrit à l'avance.
En résumé, on peut dire que l'échange entre le médecin du samu et vous a tenu compte de vos compétences, de la situation, des différentes solutions...
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Re: hypoglycémie sans protocole!
C'est une idée que j'évite de répéter. Parce qu'il peut tout de même lui arriver encore pire, c'est d'être mal pris en charge même si sa situation est déjà critique.L'arrêt cardiaque a un côté simple, c'est qu'il n'y a pas d'alternative : quoi qu'on fasse, on ne peut pas aggraver le patient.
Par exemple d'avoir une sonde d'intubation dans l’œsophage magistralement posée (sur Fastrach) par un personnel non habilité et non compétent malgré la présence d'un protocole.
On ne peut certes pas l’aggraver, mais lui enlever toute chance de s'en sortir si.
Re: hypoglycémie sans protocole!
Comme dopa je pense que c'est un message à ne pas faire passer.
On peut très bien faire d'une victime en arrêt ( mais réanimable) un patient décédé par des gestes mal à propos ou non maitrisés.
Si on s'en tiens aux gestes de secourisme de base, on n'aggravera certainement pas le cas de cette pauvre victime.
On peut très bien faire d'une victime en arrêt ( mais réanimable) un patient décédé par des gestes mal à propos ou non maitrisés.
Si on s'en tiens aux gestes de secourisme de base, on n'aggravera certainement pas le cas de cette pauvre victime.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
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Re: hypoglycémie sans protocole!
L'arrêt cardiaque a un côté simple, c'est qu'il n'y a pas d'alternative : quoi qu'on fasse, on ne peut pas aggraver le patient.
Bon d'accord... Cela dit, s'il devait m'arriver de devoir faire de la réanimation sans médecin (et ça m'est déjà arrivé...), je préfère que ça soit sur un acr : il suffit de connaître les recommandations et de les appliquer.Dop@mine a écrit :C'est une idée que j'évite de répéter. Parce qu'il peut tout de même lui arriver encore pire, c'est d'être mal pris en charge même si sa situation est déjà critique.
Re: hypoglycémie sans protocole!
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Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
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Re: hypoglycémie sans protocole!
Bonjour,
En cas d’apport insuffisant de glucose ou d’effort important, le traitement antidiabétique ne prévoit pas ces variations et ne permet pas de réguler la glycémie qui devient trop basse : c’est l’hypoglycémie.
En cas d’hypoglycémie, le remède est de manger ou boire immédiatement un aliment contenant du sucre (morceau de sucre, jus de fruits…)
En cas d’apport insuffisant de glucose ou d’effort important, le traitement antidiabétique ne prévoit pas ces variations et ne permet pas de réguler la glycémie qui devient trop basse : c’est l’hypoglycémie.
En cas d’hypoglycémie, le remède est de manger ou boire immédiatement un aliment contenant du sucre (morceau de sucre, jus de fruits…)
Dernière modification par sandidu122 le 24 juil. 2012 10:48, modifié 1 fois.
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Re: hypoglycémie sans protocole!
Ce sont des mécanismes possibles, il y en a d'autres, cf. supra.sandidu122 a écrit :En cas d’apport insuffisant de glucose ou d’effort important, le traitement antidiabétique ne prévoit pas ces variations et ne permet pas de réguler la glycémie qui devient trop basse : c’est l’hypoglycémie.
Sauf si le patient est dans le coma. Là, il ne peut pas s'alimenter, et on ne peut pas l'alimenter per os. Cf. supra.sandidu122 a écrit :En cas d’hypoglycémie, le remède est de manger ou boire immédiatement un aliment contenant du sucre (morceau de sucre, jus de fruits…)