Concours printemps 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: actualité 2012-2013
Les cathéters et les sondes urinaires tuent plus que les incendies à l'hôpital !
Le Point.fr - Publié le 13/08/2012 à 09:24
Le Point.fr ouvre son espace de débat au professeur Didier Raoult, spécialiste des maladies infectieuses tropicales émergentes à la faculté de médecine
Il existe, dans les hôpitaux et dans toutes les structures publiques, un surenchérissement permanent des exigences sécuritaires, notamment concernant le feu. Ces dernières années, le surcoût et la gêne occasionnés par cette spirale sécuritaire sont considérables, depuis la réfection des escaliers, des portes, des évacuations, la multiplication des exercices et les changements de normes. La mise en perspective du temps, de l'argent et de l'énergie consacrés à ce risque, comparé à d'autres dans les hôpitaux, est instructive.
La mortalité annuelle par incendie est estimée en France entre 300 et 400 personnes (données de 2004). Une situation plutôt rassurante, la mortalité étant inférieure à celle des pays les plus riches.
La majorité des incendies se produisent à domicile. Très peu se sont déclarés à l'hôpital. En faisant une rapide recherche sur Internet, on ne trouve depuis 2008 que trois décès liés à un incendie hospitalier, et des données relatives à 14 incendies, ces cinq dernières années dans les hôpitaux. Ces sinistres concernent majoritairement des hôpitaux désaffectés ou en construction, et surtout des hôpitaux psychiatriques. Dans ce dernier cas, il s'agit souvent d'incendies dus à des départs de feu, volontaires ou liés aux cigarettes, depuis les chambres des patients. Le gain à espérer d'un renforcement des procédures est donc extrêmement faible.
Morts par septicémie
En revanche sur la même période, on peut estimer qu'entre 10 000 et 20 000 personnes par an sont mortes de septicémie dans les hôpitaux en France ! Un taux comparable à celui de nombreux autres pays. Ce serait même la septième cause de mortalité, avant les accidents de la route... Aussi incroyable que cela puisse paraître, ces septicémies sont dues pour beaucoup d'entre elles à l'utilisation des cathéters pour les perfusions et des sondes urinaires !
Presque un quart des patients hospitalisés ont une sonde urinaire, et le risque d'infection sur ces sondes est de 5 % par jour. Toutes les enquêtes montrent que les sondes urinaires sont trop utilisées et laissées trop longtemps en place. Ces infections sont à l'origine des septicémies hospitalières les plus fréquentes, celles dues à Escherichia coli. Les cathéters sont, eux, à l'origine de la deuxième cause de septicémie hospitalière la plus commune, les septicémies à Staphylococcus aureus, avec une forte mortalité. Le grand risque d'infection apparaît au-delà de trois jours d'utilisation.
Je comprends bien que la mort d'une personne de 75 ans à l'hôpital par septicémie sur sonde urinaire est moins spectaculaire que le décès de la même personne dans un incendie à l'hôpital, mais la hiérarchie de priorité en termes de sécurité pourrait s'accorder au risque réel, et non au risque perçu. Et le coût d'une augmentation des procédures de sécurité doit être évalué en fonction de son bénéfice potentiel. On découvrirait ainsi qu'il y a beaucoup de bénéfices à augmenter les mesures de sécurité sur l'usage des cathéters et des sondes urinaires...
Le Point.fr - Publié le 13/08/2012 à 09:24
Le Point.fr ouvre son espace de débat au professeur Didier Raoult, spécialiste des maladies infectieuses tropicales émergentes à la faculté de médecine
Il existe, dans les hôpitaux et dans toutes les structures publiques, un surenchérissement permanent des exigences sécuritaires, notamment concernant le feu. Ces dernières années, le surcoût et la gêne occasionnés par cette spirale sécuritaire sont considérables, depuis la réfection des escaliers, des portes, des évacuations, la multiplication des exercices et les changements de normes. La mise en perspective du temps, de l'argent et de l'énergie consacrés à ce risque, comparé à d'autres dans les hôpitaux, est instructive.
La mortalité annuelle par incendie est estimée en France entre 300 et 400 personnes (données de 2004). Une situation plutôt rassurante, la mortalité étant inférieure à celle des pays les plus riches.
La majorité des incendies se produisent à domicile. Très peu se sont déclarés à l'hôpital. En faisant une rapide recherche sur Internet, on ne trouve depuis 2008 que trois décès liés à un incendie hospitalier, et des données relatives à 14 incendies, ces cinq dernières années dans les hôpitaux. Ces sinistres concernent majoritairement des hôpitaux désaffectés ou en construction, et surtout des hôpitaux psychiatriques. Dans ce dernier cas, il s'agit souvent d'incendies dus à des départs de feu, volontaires ou liés aux cigarettes, depuis les chambres des patients. Le gain à espérer d'un renforcement des procédures est donc extrêmement faible.
Morts par septicémie
En revanche sur la même période, on peut estimer qu'entre 10 000 et 20 000 personnes par an sont mortes de septicémie dans les hôpitaux en France ! Un taux comparable à celui de nombreux autres pays. Ce serait même la septième cause de mortalité, avant les accidents de la route... Aussi incroyable que cela puisse paraître, ces septicémies sont dues pour beaucoup d'entre elles à l'utilisation des cathéters pour les perfusions et des sondes urinaires !
Presque un quart des patients hospitalisés ont une sonde urinaire, et le risque d'infection sur ces sondes est de 5 % par jour. Toutes les enquêtes montrent que les sondes urinaires sont trop utilisées et laissées trop longtemps en place. Ces infections sont à l'origine des septicémies hospitalières les plus fréquentes, celles dues à Escherichia coli. Les cathéters sont, eux, à l'origine de la deuxième cause de septicémie hospitalière la plus commune, les septicémies à Staphylococcus aureus, avec une forte mortalité. Le grand risque d'infection apparaît au-delà de trois jours d'utilisation.
Je comprends bien que la mort d'une personne de 75 ans à l'hôpital par septicémie sur sonde urinaire est moins spectaculaire que le décès de la même personne dans un incendie à l'hôpital, mais la hiérarchie de priorité en termes de sécurité pourrait s'accorder au risque réel, et non au risque perçu. Et le coût d'une augmentation des procédures de sécurité doit être évalué en fonction de son bénéfice potentiel. On découvrirait ainsi qu'il y a beaucoup de bénéfices à augmenter les mesures de sécurité sur l'usage des cathéters et des sondes urinaires...
Re: actualité 2012-2013
Un spray à base de cellules de peau permet d'accélérer la cicatrisation des ulcères cutanés.
Un spray cellulaire pour mieux cicatriser
Par Romy Raffin - le 10/08/2012
Une thérapie en spray contenant des cellules de peau pourrait aider la peau à mieux cicatriser. Un traitement prometteur pour des atteintes cutanées encore délicates à soigner.
Si l'ulcère évoque généralement les «trous dans l'estomac», la peau peut elle aussi s'ulcérer avec des plaies profondes particulièrement difficiles à cicatriser. Pour y remédier, la compagnie américaine Healthpoint Biotherapeutics, spécialisée dans les soins médicaux de la peau, a mis au point un spray composé de cellules cutanées dont les premiers résultats, tout juste publiés dans The Lancet, sont encourageants.
Pendant trois mois, le Dr Robert S. Kirsner et son équipe de l'université de Miami ont testé l'efficacité d'un spray (des kératinocytes et des fibroblastes prélevés sur des prépuces issus de la circoncision de nouveau-nés) auprès de 228 sujets atteints d'ulcères veineux chroniques. L'insuffisance veineuse est une cause majeure de la maladie (70% des cas). À cause d'un mauvais retour veineux, le sang stagne et détériore les tissus alentour qui deviennent plus fragiles, des plaies pouvant se former par simple grattage. La cicatrisation se fait ensuite très difficilement car la circulation n'apporte pas assez d'oxygène ni de molécules nécessaires à la régénération de la peau.
Une partie du traitement consiste donc à relancer la circulation sanguine à l'aide de bandes ou de bas de compression. L'autre enjeu des soins est de favoriser la cicatrisation de la peau, ce que vise justement le spray cellulaire testé dans l'essai. Tous les 7 ou 14 jours selon les groupes, certains participants ont reçu soit un spray actif soit un spray placebo (sans cellules) lors du nettoyage de leurs pansements, leurs bandes ou bas de contention étant replacés ensuite.
Bilan de l'essai: 70% des patients traités ont pu cicatriser grâce aux cellules pulvérisées, contre 46% dans le groupe de comparaison (soigné seulement par compression). La dose la plus faible (0,5 million de cellules par ml), au rythme d'une application toutes les deux semaines, a été la plus efficace avec une réduction de 91% de la taille des plaies (contre 80% dans le groupe sans spray) et un raccourcissement de 21 jours du délai de cicatrisation.
«C'est une étude très intéressante», selon le Dr Anne Dompmartin, dermatologue spécialiste de la cicatrisation au CHU de Caen. Le fait d'utiliser des cellules fœtales permet une cicatrisation de très bonne qualité, ce qui diminue le risque de rechute, explique le Dr Dompmartin. De plus, la cicatrisation plus rapide diminue les jours d'inconfort pour les patients, qui doivent parfois porter les bas ou bandes de compression 24 heures sur 24 heures. Les dépenses de santé, importantes pour soigner les ulcères de la peau souvent chroniques, pourraient également être réduites.
Encore inconnu, le prix du spray thérapeutique sera lui-même élevé, comme pour toutes les thérapies cellulaires. Mais quel que soit le coût de ce nouveau traitement, le plus important reste le diagnostic et le traitement des pathologies sous-jacentes afin d'empêcher les récidives. Car pour ce type de maladie, la cicatrisation n'est pas synonyme de guérison.
Un spray cellulaire pour mieux cicatriser
Par Romy Raffin - le 10/08/2012
Une thérapie en spray contenant des cellules de peau pourrait aider la peau à mieux cicatriser. Un traitement prometteur pour des atteintes cutanées encore délicates à soigner.
Si l'ulcère évoque généralement les «trous dans l'estomac», la peau peut elle aussi s'ulcérer avec des plaies profondes particulièrement difficiles à cicatriser. Pour y remédier, la compagnie américaine Healthpoint Biotherapeutics, spécialisée dans les soins médicaux de la peau, a mis au point un spray composé de cellules cutanées dont les premiers résultats, tout juste publiés dans The Lancet, sont encourageants.
Pendant trois mois, le Dr Robert S. Kirsner et son équipe de l'université de Miami ont testé l'efficacité d'un spray (des kératinocytes et des fibroblastes prélevés sur des prépuces issus de la circoncision de nouveau-nés) auprès de 228 sujets atteints d'ulcères veineux chroniques. L'insuffisance veineuse est une cause majeure de la maladie (70% des cas). À cause d'un mauvais retour veineux, le sang stagne et détériore les tissus alentour qui deviennent plus fragiles, des plaies pouvant se former par simple grattage. La cicatrisation se fait ensuite très difficilement car la circulation n'apporte pas assez d'oxygène ni de molécules nécessaires à la régénération de la peau.
Une partie du traitement consiste donc à relancer la circulation sanguine à l'aide de bandes ou de bas de compression. L'autre enjeu des soins est de favoriser la cicatrisation de la peau, ce que vise justement le spray cellulaire testé dans l'essai. Tous les 7 ou 14 jours selon les groupes, certains participants ont reçu soit un spray actif soit un spray placebo (sans cellules) lors du nettoyage de leurs pansements, leurs bandes ou bas de contention étant replacés ensuite.
Bilan de l'essai: 70% des patients traités ont pu cicatriser grâce aux cellules pulvérisées, contre 46% dans le groupe de comparaison (soigné seulement par compression). La dose la plus faible (0,5 million de cellules par ml), au rythme d'une application toutes les deux semaines, a été la plus efficace avec une réduction de 91% de la taille des plaies (contre 80% dans le groupe sans spray) et un raccourcissement de 21 jours du délai de cicatrisation.
«C'est une étude très intéressante», selon le Dr Anne Dompmartin, dermatologue spécialiste de la cicatrisation au CHU de Caen. Le fait d'utiliser des cellules fœtales permet une cicatrisation de très bonne qualité, ce qui diminue le risque de rechute, explique le Dr Dompmartin. De plus, la cicatrisation plus rapide diminue les jours d'inconfort pour les patients, qui doivent parfois porter les bas ou bandes de compression 24 heures sur 24 heures. Les dépenses de santé, importantes pour soigner les ulcères de la peau souvent chroniques, pourraient également être réduites.
Encore inconnu, le prix du spray thérapeutique sera lui-même élevé, comme pour toutes les thérapies cellulaires. Mais quel que soit le coût de ce nouveau traitement, le plus important reste le diagnostic et le traitement des pathologies sous-jacentes afin d'empêcher les récidives. Car pour ce type de maladie, la cicatrisation n'est pas synonyme de guérison.
Re: actualité 2012-2013
La ministre de la Santé, Marisol Touraine a répondu personnellement à l'auteure d'une pétition en ligne contre l'indignité des chemises d'hôpital, qui ne couvrent pas les fesses, lancée le 27 juillet dernier.
Déjà 7000 signatures pour «Dignité, mes fesses!», la pétition contre la chemise d'hôpital, qui laisse entrevoir les fesses des patients, mise en ligne le 27 juillet. Cette requête pour un meilleur respect de la dignité des malades prend de l'ampleur, allant jusqu'à capter l'attention de la ministre de la Santé, Marisol Touraine, qui s'est adressée directement par courriel à «Farfadoc», médecin et blogueuse à l'origine de cette initiative. La ministre a indiqué avoir «saisi les services du ministère» sur le sujet dans sa réponse relayée par Farfadoc sur Twitter (et confirmée par le ministère). Des propositions sont attendues dès le retour des congés d'été, a ajouté Marisol Touraine.
«Les situations très concrètes évoquées sur vos blogs décrivent parfaitement la gêne, pouvant parfois aller jusqu'à l'humiliation, qui peut être celle des patients, âgés ou non, dans de telles circonstances. Il y va tout simplement de la dignité de la personne», a estimé la ministre. «Je partage le sentiment qui est le vôtre, à savoir que l'intimité de la personne doit être respectée dans l'ensemble du processus de soins, sans toutefois que ce respect perturbe la pratique des personnels soignants», a conclu la Marisol Touraine, assurant que la question n'était pas secondaire à ses yeux contrairement à l'avis de certains, soignants compris.
Certains d'entre eux semblent en effet moyennement apprécier la pétition, d'après la kinésithérapeute «Leya_MK» dont l'article sur la dignité bafouée d'une gentille dame de 85 ans en chemise de nuit d'hôpital avait incité Farfadoc à lancer une pétition. Les infirmières sont particulièrement concernées par la question et l'une d'elles, «@TheSwaggNurse», a réagi sur Twitter se disant «choquée par la pétition anti-fesses à l'air des patients hospi», ajoutant même: «Vous savez ce que c'est d'ôter un pyj à un patient en arrêt? Non, fermez-la.»
En 2010, déjà, une généraliste tenant un blog sous le pseudonyme «Sous_la_blouse», s'était émue de cette chemise d'hôpital irrespectueuse envers les patients dans un billet en forme de bande dessinée intitulé «Striptease».
«Il y a d'autres problèmes, probablement plus importants, à gérer concernant notre système de santé», concède Farfadoc. Mais elle insiste sur le fait que «ce sujet est loin d'être anodin», d'autant qu'il existe des alternatives au pyjama d'hôpital, comme au Québec ou en Grande-Bretagne, avec des modèles se drapant autour du corps ou deux moitiés de veste se superposant.
Déjà 7000 signatures pour «Dignité, mes fesses!», la pétition contre la chemise d'hôpital, qui laisse entrevoir les fesses des patients, mise en ligne le 27 juillet. Cette requête pour un meilleur respect de la dignité des malades prend de l'ampleur, allant jusqu'à capter l'attention de la ministre de la Santé, Marisol Touraine, qui s'est adressée directement par courriel à «Farfadoc», médecin et blogueuse à l'origine de cette initiative. La ministre a indiqué avoir «saisi les services du ministère» sur le sujet dans sa réponse relayée par Farfadoc sur Twitter (et confirmée par le ministère). Des propositions sont attendues dès le retour des congés d'été, a ajouté Marisol Touraine.
«Les situations très concrètes évoquées sur vos blogs décrivent parfaitement la gêne, pouvant parfois aller jusqu'à l'humiliation, qui peut être celle des patients, âgés ou non, dans de telles circonstances. Il y va tout simplement de la dignité de la personne», a estimé la ministre. «Je partage le sentiment qui est le vôtre, à savoir que l'intimité de la personne doit être respectée dans l'ensemble du processus de soins, sans toutefois que ce respect perturbe la pratique des personnels soignants», a conclu la Marisol Touraine, assurant que la question n'était pas secondaire à ses yeux contrairement à l'avis de certains, soignants compris.
Certains d'entre eux semblent en effet moyennement apprécier la pétition, d'après la kinésithérapeute «Leya_MK» dont l'article sur la dignité bafouée d'une gentille dame de 85 ans en chemise de nuit d'hôpital avait incité Farfadoc à lancer une pétition. Les infirmières sont particulièrement concernées par la question et l'une d'elles, «@TheSwaggNurse», a réagi sur Twitter se disant «choquée par la pétition anti-fesses à l'air des patients hospi», ajoutant même: «Vous savez ce que c'est d'ôter un pyj à un patient en arrêt? Non, fermez-la.»
En 2010, déjà, une généraliste tenant un blog sous le pseudonyme «Sous_la_blouse», s'était émue de cette chemise d'hôpital irrespectueuse envers les patients dans un billet en forme de bande dessinée intitulé «Striptease».
«Il y a d'autres problèmes, probablement plus importants, à gérer concernant notre système de santé», concède Farfadoc. Mais elle insiste sur le fait que «ce sujet est loin d'être anodin», d'autant qu'il existe des alternatives au pyjama d'hôpital, comme au Québec ou en Grande-Bretagne, avec des modèles se drapant autour du corps ou deux moitiés de veste se superposant.
Re: Ifsi deficitaires 2012
Franchement je vous comprend ceux des DOM ! Vous passez nous tous et c vraiment pas bien ! normalement sa devrez etre par note !! mais faut pas perdre espoir !! C jusqu'au 7 septembre ! Et eu moins tu pourra te dire que tu as tout tenté mais sa serait vraiment nul de le repasser ! COURAGEtiro973 a écrit :Je me suis également inscrite sur le site de l'Ars depuis le 16... envoyé des mails et des fax ...j me suis même levé à 3h du mat pour appeler des ifsi...entre les "nous sommes complets" les "nous avons atteint notre quota" les "courriers reçus avis défavorables" j'en ai ras le bol...c de la discrimination pure moi j dis..c le parcours du combattant...j suis de la Guyane et j l'impression que je vais repasser le concours l'an prochain à cette allure la...besoin à tout prix d'une école...sniffRyssOu a écrit :bonsoir,
je vois que tout le monde perds espoir , surtout les domiens! C'est nul qu'ils passent après tout le monde alors que peut être ils ont des meilleurs notes que certains! Et pour le site ARS , premier appelé premier servi je n'y crois pas du tout !
Moi perso , je me suis inscrite dans la soirée du 16 ! Et j'ai eu aucune réponse grace a eux , j'ai envoyer des mails par moi même , j'ai tenter ma chance et j'ai reussi a avoir une place dans l'ifsi de sarcelle! Donc merci , Moi . ARSbye bye! Petit conseil , tenter votre chance vous même , on est jamais mieux servi que par sois même !
![]()
Courage a tous !
Cette année est pour nous!
Futur étudiante à l'IFSI de Sarcelle , Fondation Léonie Chaptal
Re: Ifsi deficitaires 2012
Courage les domiens, tt se passera bien avec La Grâce de Dieu! croyez en vous, !
Re: actualité 2012-2013
Le cholestérol du jaune d'œuf aurait quasiment les mêmes effets délétères sur les vaisseaux que la fumée de cigarette, d'après une récente étude canadienne.
Riche en en oméga-3, en vitamines et en antioxydants, le jaune d'œuf aurait tout du bon élève nutritionnel, si ce n'était son apport particulièrement élevé de cholestérol. De nombreuses recherches menées ces dernières années ont conduit à relativiser la répercussion du cholestérol apporté par l'alimentation sur les taux retrouvés dans le sang (le foie en produisant la plus grande partie). Mais le débat n'est pas clos et une étude canadienne parue récemment dans la revue Atherosclerosis le relance même avec un argument choc: le jaune d'œuf serait pratiquement aussi mauvais pour les artères que la cigarette.
Au lieu de mesurer le taux de cholestérol dans le sang, le Dr David Spence et son équipe de l'université Western Ontario (Canada) se sont intéressés aux conséquences directes d'un excès de cette graisse dans l'organisme, c'est-à-dire la formation de plaques d'athérome (du grec athêrôma qui signifie «bouillie»). Ces amas de graisses et de cellules qui obstruent progressivement les artères peuvent se décrocher et bloquer la circulation, déclenchant un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral (AVC). Les chercheurs ont donc mesuré par échographie la formation de ces plaques graisseuses dans l'artère carotide (qui irrigue le cou) de plus de 1200 patients canadiens, âgés en moyenne de 61 ans. Outre leur consommation hebdomadaire de jaunes d'œufs, les participants ont également indiqué leur consommation de cigarettes.
Accélération à partir de 40 ans
Les scientifiques ont pu observer que la formation des plaques s'accélérait nettement à partir de 40 ans chez les sujets mettant régulièrement des jaunes d'œufs à leur menu, en particulier chez ceux qui en consommaient plus de trois fois par semaine. Plus frappant encore, cette détérioration des vaisseaux représentait les deux tiers de celle due au tabac, dont la nocivité sur le cœur et la circulation n'est plus à démontrer. Les résultats suivaient cette tendance quel que soit l'âge, la tension, l'IMC (indice de masse corporelle) ou le diabète éventuel des sujets.
Certes, d'autres facteurs ont pu intervenir, comme le niveau d'activité physique des participants (non mesuré dans l'étude). Ce qui n'empêche pas le Dr Spence, spécialiste de la prévention des AVC, de prévenir certaines personnes plus concernées (ayant déjà des taux de cholestérol élevé par exemple) qui devraient consommer les jaunes d'œufs «en prenant en compte leur risque cardiovasculaire global, leur prédisposition génétique aux crises cardiaques et leurs habitudes alimentaires», conseille-t-il.
En France, il est recommandé aux patients à la santé artérielle menacée de ne pas dépasser deux à trois œufs par semaine, et de limiter leur apport journalier de cholestérol à 300 mg. Or, si le jaune d'œuf en contient environ 200 mg, de nombreux plats préparés en sont autant de sources cachées: des pâtisseries aux sauces en passant par les quiches et les poissons panés. Une raison supplémentaire pour décrypter les étiquettes avec attention.
Riche en en oméga-3, en vitamines et en antioxydants, le jaune d'œuf aurait tout du bon élève nutritionnel, si ce n'était son apport particulièrement élevé de cholestérol. De nombreuses recherches menées ces dernières années ont conduit à relativiser la répercussion du cholestérol apporté par l'alimentation sur les taux retrouvés dans le sang (le foie en produisant la plus grande partie). Mais le débat n'est pas clos et une étude canadienne parue récemment dans la revue Atherosclerosis le relance même avec un argument choc: le jaune d'œuf serait pratiquement aussi mauvais pour les artères que la cigarette.
Au lieu de mesurer le taux de cholestérol dans le sang, le Dr David Spence et son équipe de l'université Western Ontario (Canada) se sont intéressés aux conséquences directes d'un excès de cette graisse dans l'organisme, c'est-à-dire la formation de plaques d'athérome (du grec athêrôma qui signifie «bouillie»). Ces amas de graisses et de cellules qui obstruent progressivement les artères peuvent se décrocher et bloquer la circulation, déclenchant un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral (AVC). Les chercheurs ont donc mesuré par échographie la formation de ces plaques graisseuses dans l'artère carotide (qui irrigue le cou) de plus de 1200 patients canadiens, âgés en moyenne de 61 ans. Outre leur consommation hebdomadaire de jaunes d'œufs, les participants ont également indiqué leur consommation de cigarettes.
Accélération à partir de 40 ans
Les scientifiques ont pu observer que la formation des plaques s'accélérait nettement à partir de 40 ans chez les sujets mettant régulièrement des jaunes d'œufs à leur menu, en particulier chez ceux qui en consommaient plus de trois fois par semaine. Plus frappant encore, cette détérioration des vaisseaux représentait les deux tiers de celle due au tabac, dont la nocivité sur le cœur et la circulation n'est plus à démontrer. Les résultats suivaient cette tendance quel que soit l'âge, la tension, l'IMC (indice de masse corporelle) ou le diabète éventuel des sujets.
Certes, d'autres facteurs ont pu intervenir, comme le niveau d'activité physique des participants (non mesuré dans l'étude). Ce qui n'empêche pas le Dr Spence, spécialiste de la prévention des AVC, de prévenir certaines personnes plus concernées (ayant déjà des taux de cholestérol élevé par exemple) qui devraient consommer les jaunes d'œufs «en prenant en compte leur risque cardiovasculaire global, leur prédisposition génétique aux crises cardiaques et leurs habitudes alimentaires», conseille-t-il.
En France, il est recommandé aux patients à la santé artérielle menacée de ne pas dépasser deux à trois œufs par semaine, et de limiter leur apport journalier de cholestérol à 300 mg. Or, si le jaune d'œuf en contient environ 200 mg, de nombreux plats préparés en sont autant de sources cachées: des pâtisseries aux sauces en passant par les quiches et les poissons panés. Une raison supplémentaire pour décrypter les étiquettes avec attention.
Re: actualité 2012-2013
Lors des tests réalisés sur l'homme, certaines crèmes obtiendraient des indices de protection plus élevés que la réalité grâce à des anti-inflammatoires qui retardent l'apparition des coups de soleil.
Débat sur les indices des crèmes solaires
Une scientifique française affirme que 25 à 30% des protections solaires qu'elle a testées en laboratoire ont un indice inférieur à celui qui est affiché.
Peut-on faire confiance aux chiffres de protection contre les UV inscrits sur les emballages des crèmes solaires? Selon des tests en laboratoire menés à l'université de Nantes, la réponse serait clairement non, avec 25 à 30% des produits qui auraient des indices inférieurs à ce qu'ils annoncent, rapporte le journal Libération. Au-delà des possibles coups de soleil, ces produits augmentent également les risques de cancers de la peau liés à l'exposition au soleil.
D'après les mesures publiées par l'équipe de la professeur Laurence Coiffard, au laboratoire de pharmacie industrielle et cosmétologie de l'université de Nantes, certaines crèmes de grandes marques avec un indice affiché de 60, n'auraient en fait qu'une protection d'indice 30, ce qui peut facilement tromper les utilisateurs. Pour d'autres marques, la protection testée par le labo nantais est parfois très supérieure à ce qui est annoncé, avec un produit d'indice 60 mesuré à 108.
De nombreux biais méthodologiques
Les fabricants de protections solaires contestent avec vigueur les résultats des tests menés à Nantes, les déclarants «faux» et «non validés par les autorités», d'après Libération. Il s'agit en fait d'un débat sur les méthodes d'analyse. L'équipe nantaise travaille depuis un peu plus de dix ans avec une méthode in vitro, réalisée en laboratoire dans des conditions contrôlées, mais qui n'est pas encore reconnue par la réglementation. L'industrie ne jure, elle, que par les tests in vivo, réalisés en irradiants d'UV les dos de volontaires rémunérés, et en mesurant en combien de temps l'érythème, le coup de soleil, apparaît.
«Il existe malheureusement de trop nombreux biais qui font que les méthodes in vivo de l'industrie ne sont absolument pas fiables, explique au téléphone Laurence Coiffard. En premier lieu, les résultats dépendent de la couleur de la peau des volontaires, et on obtient des indices plus élevés avec des peaux très blanches. C'est pour cela que les tests se font plus en hiver qu'en plein été, et la plupart sur des volontaires moins rémunérés, en Europe de l'Est.»
L'effet invisible de molécules anti-inflammatoires
L'autre biais méthodologique vient tout juste d'être démontré par Laurence Coiffard dans une étude publiée dans la revue Archive of Dermatological Review. «Les crèmes contiennent des molécules qui ont une activité anti-inflammatoire, retardent l'apparition de l'érythème et font artificiellement augmenter l'indice lors des tests réalisés sur la peau», explique la chercheuse nantaise. En laboratoire, lors de la mesure de la quantité d'UV bloqués par une fine couche de crème appliquée sur une plaque plastique, l'effet anti-inflammatoire ne joue aucun rôle et donne des mesures d'indices de protection bien inférieurs à ce qu'obtiennent les fabricants de cosmétiques.
Pourquoi les fabricants voudraient-ils obtenir des indices plus élevés que ce qu'ils ne sont réellement? «Sous les pressions des lobbys bio, les industriels cherchent à remplacer les filtres organiques utilisés traditionnellement par des composés minéraux, comme le dioxyde de titane et l'oxyde de zinc, avec lesquels il est impossible d'obtenir de forts indices comme 50 ou 50+», affirme Laurence Coiffard.
«Il ne faut pas paniquer, car 70% des produits protègent quand même bien, mais il y a tout de même des produits qui devraient être clairement retirés du marché», résume Laurence Coiffard. L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM, ex-Afssaps) qui est en charge des contrôles pour ce type de produits n'a pas voulu répondre au Figaro.
Débat sur les indices des crèmes solaires
Une scientifique française affirme que 25 à 30% des protections solaires qu'elle a testées en laboratoire ont un indice inférieur à celui qui est affiché.
Peut-on faire confiance aux chiffres de protection contre les UV inscrits sur les emballages des crèmes solaires? Selon des tests en laboratoire menés à l'université de Nantes, la réponse serait clairement non, avec 25 à 30% des produits qui auraient des indices inférieurs à ce qu'ils annoncent, rapporte le journal Libération. Au-delà des possibles coups de soleil, ces produits augmentent également les risques de cancers de la peau liés à l'exposition au soleil.
D'après les mesures publiées par l'équipe de la professeur Laurence Coiffard, au laboratoire de pharmacie industrielle et cosmétologie de l'université de Nantes, certaines crèmes de grandes marques avec un indice affiché de 60, n'auraient en fait qu'une protection d'indice 30, ce qui peut facilement tromper les utilisateurs. Pour d'autres marques, la protection testée par le labo nantais est parfois très supérieure à ce qui est annoncé, avec un produit d'indice 60 mesuré à 108.
De nombreux biais méthodologiques
Les fabricants de protections solaires contestent avec vigueur les résultats des tests menés à Nantes, les déclarants «faux» et «non validés par les autorités», d'après Libération. Il s'agit en fait d'un débat sur les méthodes d'analyse. L'équipe nantaise travaille depuis un peu plus de dix ans avec une méthode in vitro, réalisée en laboratoire dans des conditions contrôlées, mais qui n'est pas encore reconnue par la réglementation. L'industrie ne jure, elle, que par les tests in vivo, réalisés en irradiants d'UV les dos de volontaires rémunérés, et en mesurant en combien de temps l'érythème, le coup de soleil, apparaît.
«Il existe malheureusement de trop nombreux biais qui font que les méthodes in vivo de l'industrie ne sont absolument pas fiables, explique au téléphone Laurence Coiffard. En premier lieu, les résultats dépendent de la couleur de la peau des volontaires, et on obtient des indices plus élevés avec des peaux très blanches. C'est pour cela que les tests se font plus en hiver qu'en plein été, et la plupart sur des volontaires moins rémunérés, en Europe de l'Est.»
L'effet invisible de molécules anti-inflammatoires
L'autre biais méthodologique vient tout juste d'être démontré par Laurence Coiffard dans une étude publiée dans la revue Archive of Dermatological Review. «Les crèmes contiennent des molécules qui ont une activité anti-inflammatoire, retardent l'apparition de l'érythème et font artificiellement augmenter l'indice lors des tests réalisés sur la peau», explique la chercheuse nantaise. En laboratoire, lors de la mesure de la quantité d'UV bloqués par une fine couche de crème appliquée sur une plaque plastique, l'effet anti-inflammatoire ne joue aucun rôle et donne des mesures d'indices de protection bien inférieurs à ce qu'obtiennent les fabricants de cosmétiques.
Pourquoi les fabricants voudraient-ils obtenir des indices plus élevés que ce qu'ils ne sont réellement? «Sous les pressions des lobbys bio, les industriels cherchent à remplacer les filtres organiques utilisés traditionnellement par des composés minéraux, comme le dioxyde de titane et l'oxyde de zinc, avec lesquels il est impossible d'obtenir de forts indices comme 50 ou 50+», affirme Laurence Coiffard.
«Il ne faut pas paniquer, car 70% des produits protègent quand même bien, mais il y a tout de même des produits qui devraient être clairement retirés du marché», résume Laurence Coiffard. L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM, ex-Afssaps) qui est en charge des contrôles pour ce type de produits n'a pas voulu répondre au Figaro.
Re: actualité 2012-2013
HANDOUT/REUTERS
À partir du 1er décembre, les paquets de cigarettes vendus en Australie n'auront plus le droit de porter les logos et les couleurs des marques.
L'Australie impose le paquet de cigarettes sans marque
Par lefigaro.fr - le 15/08/2012
L'industrie du tabac a perdu son appel en justice contre un projet du gouvernement australien qui va imposer la législation anti-tabac la plus dure au monde, avec le retrait de tous les logos et marques distinctives sur les paquets de cigarettes.
La justice australienne a débouté mercredi l'industrie du tabac qui contestait l'introduction de paquets uniformes censés lutter contre le tabagisme.
La Haute Cour de Sydney, dont les arrêts ne sont pas susceptibles d'appel, a statué que la nouvelle loi n'était pas contraire à l'esprit de la Constitution australienne et a donc rejeté le recours de Philip Morris, British American Tobacco (BAT), Japan Tobacco International et Imperial Tobacco. Ils ont été par ailleurs condamnés à payer les frais de justice du gouvernement.
Le succès judiciaire de l'Australie, qui met en place la législation contre le tabac la plus stricte au monde, est un signe très encourageant pour les nombreux pays, dont la France, qui réfléchissent aussi à la mise en place de paquets uniformes, neutres et sans marque. Le mois dernier, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait annoncé qu'elle allait se battre «en particulier au niveau européen, pour faire en sorte que nous allions vers un paquet qui ne soit pas attractif ni séduisant».
Des avertissements chocs
À partir du 1er décembre, les cigarettes distribuées en Australie seront donc vendues dans des paquets au design et à la forme identiques pour toutes les marques.
Les emballages d'un vert olivâtre sombre et couverts d'avertissements chocs porteront comme seul élément distinctif la marque et le nom du produit, frappés cependant avec les mêmes caractères. Le but de l'opération est de rendre les paquets le moins attractifs possible, et d'éviter tout effet de marketing, notamment sur les jeunes.
Les producteurs de tabac dénonçaient cette mesure au motif qu'elle viole le droit de la propriété intellectuelle et que les paquets seront plus aisés à copier par les contrefacteurs.
«C'est une victoire pour toutes les familles qui ont perdu quelqu'un des suites d'une maladie liée au tabac», s'est félicitée la ministre de la Justice, Nicola Roxon. «Et c'est un tournant pour le contrôle du tabac dans le monde. Les gouvernements du monde entier surveillent étroitement ce qui se passe à ce sujet en Australie et certains pourraient désormais nous suivre», a-t-elle dit.
La ministre a notamment évoqué le Canada, la Nouvelle-Zélande et plusieurs pays de l'Union européenne. «Le message envoyé au reste du monde est que l'industrie du tabac peut être vaincue», a poursuivi la ministre.
Une bataille juridique menée au niveau international
BAT a déclaré qu'il allait certes respecter la «mauvaise loi», mais a averti que celle-ci allait entraîner une explosion du marché noir car le paquet uniforme va faciliter la contrefaçon et donc «bénéficiera seulement au crime organisé».
Son rival Philip Morris s'est montré moins conciliant et a fait savoir qu'il allait engager d'autres actions en justice contre la décision australienne. Une démarche qui semble perdue d'avance, d'après certains experts.
L'Australie fait en outre l'objet de plaintes de pays comme le Honduras, l'Ukraine et la République dominicaine auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Pour Nicola Roxon, la décision de la Haute Cour va permettre à Canberra de «muscler sa défense contre toute action engagée devant des instances internationales», ce que rejette le cigarettier Philip Morris.
À partir du 1er décembre, les paquets de cigarettes vendus en Australie n'auront plus le droit de porter les logos et les couleurs des marques.
L'Australie impose le paquet de cigarettes sans marque
Par lefigaro.fr - le 15/08/2012
L'industrie du tabac a perdu son appel en justice contre un projet du gouvernement australien qui va imposer la législation anti-tabac la plus dure au monde, avec le retrait de tous les logos et marques distinctives sur les paquets de cigarettes.
La justice australienne a débouté mercredi l'industrie du tabac qui contestait l'introduction de paquets uniformes censés lutter contre le tabagisme.
La Haute Cour de Sydney, dont les arrêts ne sont pas susceptibles d'appel, a statué que la nouvelle loi n'était pas contraire à l'esprit de la Constitution australienne et a donc rejeté le recours de Philip Morris, British American Tobacco (BAT), Japan Tobacco International et Imperial Tobacco. Ils ont été par ailleurs condamnés à payer les frais de justice du gouvernement.
Le succès judiciaire de l'Australie, qui met en place la législation contre le tabac la plus stricte au monde, est un signe très encourageant pour les nombreux pays, dont la France, qui réfléchissent aussi à la mise en place de paquets uniformes, neutres et sans marque. Le mois dernier, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait annoncé qu'elle allait se battre «en particulier au niveau européen, pour faire en sorte que nous allions vers un paquet qui ne soit pas attractif ni séduisant».
Des avertissements chocs
À partir du 1er décembre, les cigarettes distribuées en Australie seront donc vendues dans des paquets au design et à la forme identiques pour toutes les marques.
Les emballages d'un vert olivâtre sombre et couverts d'avertissements chocs porteront comme seul élément distinctif la marque et le nom du produit, frappés cependant avec les mêmes caractères. Le but de l'opération est de rendre les paquets le moins attractifs possible, et d'éviter tout effet de marketing, notamment sur les jeunes.
Les producteurs de tabac dénonçaient cette mesure au motif qu'elle viole le droit de la propriété intellectuelle et que les paquets seront plus aisés à copier par les contrefacteurs.
«C'est une victoire pour toutes les familles qui ont perdu quelqu'un des suites d'une maladie liée au tabac», s'est félicitée la ministre de la Justice, Nicola Roxon. «Et c'est un tournant pour le contrôle du tabac dans le monde. Les gouvernements du monde entier surveillent étroitement ce qui se passe à ce sujet en Australie et certains pourraient désormais nous suivre», a-t-elle dit.
La ministre a notamment évoqué le Canada, la Nouvelle-Zélande et plusieurs pays de l'Union européenne. «Le message envoyé au reste du monde est que l'industrie du tabac peut être vaincue», a poursuivi la ministre.
Une bataille juridique menée au niveau international
BAT a déclaré qu'il allait certes respecter la «mauvaise loi», mais a averti que celle-ci allait entraîner une explosion du marché noir car le paquet uniforme va faciliter la contrefaçon et donc «bénéficiera seulement au crime organisé».
Son rival Philip Morris s'est montré moins conciliant et a fait savoir qu'il allait engager d'autres actions en justice contre la décision australienne. Une démarche qui semble perdue d'avance, d'après certains experts.
L'Australie fait en outre l'objet de plaintes de pays comme le Honduras, l'Ukraine et la République dominicaine auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Pour Nicola Roxon, la décision de la Haute Cour va permettre à Canberra de «muscler sa défense contre toute action engagée devant des instances internationales», ce que rejette le cigarettier Philip Morris.
Re: actualité 2012-2013
Par Romain Gubert
C'est peut-être du fond des océans que viendront les prochains médicaments susceptibles de donner un nouveau souffle à la recherche contre le cancer. Car, depuis 1970, les scientifiques y ont découvert pas moins de 10 000 structures moléculaires inconnues jusqu'alors. La revue Vivre de la Ligue contre le cancer a récemment consacré un article très intéressant à ces produits marins et, notamment, aux "boucliers moléculaires" développés par certains organismes pour se protéger de leurs prédateurs. Car des animaux immobiles comme les éponges de mer seraient des proies parfaites si elles ne disposaient pas de toxines puissantes et très concentrées à "larguer" au moindre danger.
"Nous recherchons des toxines qui ciblent certaines protéines kinases, lesquelles contrôlent la division des cellules cancéreuses", explique Laurent Meijer, chercheur en biochimie longtemps soutenu par la Ligue et qui a reçu un prix de l'Académie des sciences en 2009 pour ses découvertes dans ce domaine. "Bloquer ces kinases reviendrait à endiguer la prolifération des cellules tumorales." Ce scientifique a fondé une société pour valoriser ses découvertes. Il a, entre autres, mis au point la Roscovitine (du nom de sa ville Roscoff), qui est actuellement en expérimentation contre les cancers du poumon, du pharynx et du sein.
"Transporteurs blindés"
Le fond des mers intéresse aussi les chercheurs qui souhaitent, cette fois, mettre au point de nouveaux vecteurs de médicaments, capables d'apporter les substances actives au bon endroit et au bon moment, sans qu'ils soient expulsés de l'organisme. L'idée consiste à copier la stratégie des micro-organismes vivant dans des conditions sous-marines extrêmes. Thierry Benvegnu et son équipe de l'École nationale de chimie de Rennes ont décidé de copier leurs membranes cellulaires, particulièrement résistantes, afin de fabriquer des capsules très robustes capables de contenir des molécules de chimiothérapie et de naviguer dans l'organisme humain.
"Un médicament pris par voie orale passe nécessairement par l'estomac où le taux d'acidité est important, tout comme dans les sources chaudes sous-marines", précise-t-il. "Nous voulons que nos capsules se dirigent directement vers les cellules cancéreuses et, une fois qu'elles les ont identifiées, qu'elles délivrent leur contenu". Certains de ces "transporteurs blindés" ont déjà été testés chez la souris, mais il faudra encore attendre de longues années avant d'espérer de les voir utilisés pour traiter des malades.
Quant aux micro-algues marines, elles renferment des pigments dotés de propriétés antitumorales dignes d'intérêt. Virginie Pasquet, biochimiste au laboratoire "Littoral, environnement et société" de La Rochelle, a isolé un pigment de la famille des caroténoïdes (comme la carotte). Sa thèse, financée par la Ligue, a démontré le caractère toxique de ce pigment pour la tumeur du sein, ainsi que son efficacité pour freiner la prolifération des cellules et les entraîner dans le cycle de mort cellulaire. Là encore, les recherches ne font que commencer. Et nul ne doute que la mer est en train de livrer d'autres secrets...
Par Anne Jeanblanc
C'est peut-être du fond des océans que viendront les prochains médicaments susceptibles de donner un nouveau souffle à la recherche contre le cancer. Car, depuis 1970, les scientifiques y ont découvert pas moins de 10 000 structures moléculaires inconnues jusqu'alors. La revue Vivre de la Ligue contre le cancer a récemment consacré un article très intéressant à ces produits marins et, notamment, aux "boucliers moléculaires" développés par certains organismes pour se protéger de leurs prédateurs. Car des animaux immobiles comme les éponges de mer seraient des proies parfaites si elles ne disposaient pas de toxines puissantes et très concentrées à "larguer" au moindre danger.
"Nous recherchons des toxines qui ciblent certaines protéines kinases, lesquelles contrôlent la division des cellules cancéreuses", explique Laurent Meijer, chercheur en biochimie longtemps soutenu par la Ligue et qui a reçu un prix de l'Académie des sciences en 2009 pour ses découvertes dans ce domaine. "Bloquer ces kinases reviendrait à endiguer la prolifération des cellules tumorales." Ce scientifique a fondé une société pour valoriser ses découvertes. Il a, entre autres, mis au point la Roscovitine (du nom de sa ville Roscoff), qui est actuellement en expérimentation contre les cancers du poumon, du pharynx et du sein.
"Transporteurs blindés"
Le fond des mers intéresse aussi les chercheurs qui souhaitent, cette fois, mettre au point de nouveaux vecteurs de médicaments, capables d'apporter les substances actives au bon endroit et au bon moment, sans qu'ils soient expulsés de l'organisme. L'idée consiste à copier la stratégie des micro-organismes vivant dans des conditions sous-marines extrêmes. Thierry Benvegnu et son équipe de l'École nationale de chimie de Rennes ont décidé de copier leurs membranes cellulaires, particulièrement résistantes, afin de fabriquer des capsules très robustes capables de contenir des molécules de chimiothérapie et de naviguer dans l'organisme humain.
"Un médicament pris par voie orale passe nécessairement par l'estomac où le taux d'acidité est important, tout comme dans les sources chaudes sous-marines", précise-t-il. "Nous voulons que nos capsules se dirigent directement vers les cellules cancéreuses et, une fois qu'elles les ont identifiées, qu'elles délivrent leur contenu". Certains de ces "transporteurs blindés" ont déjà été testés chez la souris, mais il faudra encore attendre de longues années avant d'espérer de les voir utilisés pour traiter des malades.
Quant aux micro-algues marines, elles renferment des pigments dotés de propriétés antitumorales dignes d'intérêt. Virginie Pasquet, biochimiste au laboratoire "Littoral, environnement et société" de La Rochelle, a isolé un pigment de la famille des caroténoïdes (comme la carotte). Sa thèse, financée par la Ligue, a démontré le caractère toxique de ce pigment pour la tumeur du sein, ainsi que son efficacité pour freiner la prolifération des cellules et les entraîner dans le cycle de mort cellulaire. Là encore, les recherches ne font que commencer. Et nul ne doute que la mer est en train de livrer d'autres secrets...
Par Anne Jeanblanc
Re: actualité 2012-2013
si vous trouvez d'autre articles dans vos recherches merci de les poster ici
merci
merci
Re: Ifsi deficitaires 2012

J aimerai savoir si quelqu’un(e), a été contacté suite à une inscription sur l ARS ILE DE FRANCE le 16/07/12 . Pour ma part oui , j ai renvoyé les documents demandés(fax, mail, et chronopost)ils ont bien reçu

je Suis tjrs dans l attente et les jours défilent sachant que je suis sur la Réunion le billet d avion coute et également si j ai la chance d une place au dernier moment.la rentrée est le 3 sept démarche administrative ect. et arriver la veille pour le lendemain pas glop...........

breff !quand est Il pour la suite ?est -il possible de ne pas être pris malgré la sollicitation d APHP?
Je serais vraiment déçus d' autant que javais fait environ une 100 aines de demandes dans les autre IFSi avec réponses négatives ou nulles.
si vous pouvez me dire pour vous autres dans le même cas .
et DOM.
BON COURAGE ET Félicitation pour ceux qui vont intégrer une IFSI.
Re: Ifsi deficitaires 2012
Pour ma part je suis de Martinique. J'ai effectivement envoyé lettres, mail. J'ai fini par appelé Mantes la jolie qui m'a proposé une place et ce le 25 juillet. Faites valoir votre note à l'oral, c'est ce qui a joué en ma faveur. Ne désespérez pas. Aujourd'hui je suis inscrite et fais ma rentrée le 3. Je pars mardi et fais ma visite dans la foulée. Suis esi et surtout pas grâce à l'ars....bon courage aux domiens. Nous sommes les lésés de ce système.
Re: Ifsi deficitaires 2012
Bonjour!!!mrtellio a écrit :bonjours à toutes et tous.
J aimerai savoir si quelqu’un(e), a été contacté suite à une inscription sur l ARS ILE DE FRANCE le 16/07/12 . Pour ma part oui , j ai renvoyé les documents demandés(fax, mail, et chronopost)ils ont bien reçu![]()
je Suis tjrs dans l attente et les jours défilent sachant que je suis sur la Réunion le billet d avion coute et également si j ai la chance d une place au dernier moment.la rentrée est le 3 sept démarche administrative ect. et arriver la veille pour le lendemain pas glop...........![]()
breff !quand est Il pour la suite ?est -il possible de ne pas être pris malgré la sollicitation d APHP?
Je serais vraiment déçus d' autant que javais fait environ une 100 aines de demandes dans les autre IFSi avec réponses négatives ou nulles.
si vous pouvez me dire pour vous autres dans le même cas .
et DOM.
BON COURAGE ET Félicitation pour ceux qui vont intégrer une IFSI.
Moi aussi j'ai été contactée aujourd'hui par mon inscription sur l'ARS IDF.
Ils m'ont proposé des écoles de l'AP-HP. J'ai tout de suite envoyé mon dossier par chronopost, ils le recevront samedi ou lundi (j'espère^^).
Je serais aussi déçue s'ils ne me prennent pas. J'ai réussi à joindre par téléphone quelques IFSI dans lesquels j'avais candidaté, les réponses sont négatives ou ils me disent d'attendre encore la fin du mois. Dans les autres IFSI, le personnel est en congé donc je dois rappeler la semaine prochaine.
Je perdais vraiment espoir, j'étais en train d'appeler une école et ensuite "oh!un message vocal??vite!vite!il faut que je rappelle!" Donc j'ai repris espoir lol!
J'espère vraiment qu'ils vont nous donner une réponse positive!!!
Pour ceux qui sont en train de désespérer, gardez espoir^^ (attendez le coup de fil)
Et ceux qui font la rentrée, passez de bonnes fins de vacances et bonne rentrée

IFSI de Bicêtre 2012-2015
Re: Ifsi deficitaires 2012
felicitation d'avoir trouver une ecole, moi je vien pas des dom tom et je galére aussi, je pense que du momen que l'on vient pas de l"ile de france on a du mal a convaincre les écoles.bonne chance a touselle972 a écrit :Pour ma part je suis de Martinique. J'ai effectivement envoyé lettres, mail. J'ai fini par appelé Mantes la jolie qui m'a proposé une place et ce le 25 juillet. Faites valoir votre note à l'oral, c'est ce qui a joué en ma faveur. Ne désespérez pas. Aujourd'hui je suis inscrite et fais ma rentrée le 3. Je pars mardi et fais ma visite dans la foulée. Suis esi et surtout pas grâce à l'ars....bon courage aux domiens. Nous sommes les lésés de ce système.