Concours printemps 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Concours printemps 2012
Je suis vraiment désolée pour toi Joulie
J’espère vraiment que la prochaine sera la bonne ! Viens nous rejoindre sur le topic concours printemps 2013, il y a un petit groupe bien sympa
Merci pour tes encouragements Sarah ! Je me met vraiment aux révisions lundi, et j'ai pris contact avec un infirmier libéral pour faire un stage auprès de lui ce qu'il a très gentiment accepté ! Je pense que se sera une très bonne expérience et surement un petit plus pour l'oral ( si j'arrive jusqu'à cette étape du concours cette fois
)
Bonne pré-rentrée, rentrée, et comme Joulie je vous souhaite aussi de vous épanouir dans vos études !!


Merci pour tes encouragements Sarah ! Je me met vraiment aux révisions lundi, et j'ai pris contact avec un infirmier libéral pour faire un stage auprès de lui ce qu'il a très gentiment accepté ! Je pense que se sera une très bonne expérience et surement un petit plus pour l'oral ( si j'arrive jusqu'à cette étape du concours cette fois

Bonne pré-rentrée, rentrée, et comme Joulie je vous souhaite aussi de vous épanouir dans vos études !!
~° Espère devenir ESI 2013/2016 °~
Re: Liste attente
Me voila a l'ifsi de Berck !! super 

Re: Concours printemps 2012
Joulie je suis désolée et dégoutée pour toi. Ne t'inquiète pas la prochaine fois tu vas gérer c'est sûr et j'en doute pas
Tu vas passer les concours de septembre ?
Merci pour le nom du groupe facebook mais c'est bizarre je ne le trouve pas quand je tape le nom. Je vais encore chercher...
Bon courage également à LoveParis pour tes révisions. C'est bien que tu ai trouvé un stage d'observation, c'est un grand plus pour l'oral

Merci pour le nom du groupe facebook mais c'est bizarre je ne le trouve pas quand je tape le nom. Je vais encore chercher...
Bon courage également à LoveParis pour tes révisions. C'est bien que tu ai trouvé un stage d'observation, c'est un grand plus pour l'oral

ESI 2012-2015 CRF <3
1°A : EHPAD+USLD
2°A : Psy Alzheimer+Oncologie/Hémato
3°A : Méd hépato-gastro+Uro/Néphro+Urgences
Infirmière diplômée d'Etat Juil 2015 ! IDE aux Urgences
1°A : EHPAD+USLD
2°A : Psy Alzheimer+Oncologie/Hémato
3°A : Méd hépato-gastro+Uro/Néphro+Urgences
Infirmière diplômée d'Etat Juil 2015 ! IDE aux Urgences
Re: Concours printemps 2012
oui est ben love paris , ça va vraiment t'aider !!
Julie je suis dégoûtée pour toi mais comme je te l'ai dis je crois en toi et je sais que tu y arriveras
Marine pour le facebook il faut que ce soit quelqu'un qui t'invite
Julie je suis dégoûtée pour toi mais comme je te l'ai dis je crois en toi et je sais que tu y arriveras

Marine pour le facebook il faut que ce soit quelqu'un qui t'invite
Se faire battre est excusable,se faire surprendre est inexcusable Napoléon
La sagesse de la vie est toujours plus large et plus profonde que celle des hommes Maxime Gorki
ESI 12/15:S1/S2 validés
La sagesse de la vie est toujours plus large et plus profonde que celle des hommes Maxime Gorki
ESI 12/15:S1/S2 validés
Re: actualité 2012-2013
Il est bon à savoir que Minijim ne se contente pas uniquement de poster des articles, mais il va lui-meme sur le terrain et fait un vrai travail journalistic. D'ailleurs les plus grands mercis sont ceux faits de papier colorés.laet88 a écrit :minijim j'ai envie de te dire un très gros MERCI pour avoir posté ici tous ces articles! Je passe le concours de cet automne, je ne me suis pas encore vraiment attelée à la lecture d'articles de journaux sur l'actualité sanitaire et sociale, je compte m'y mettre dès demain. Bien sûr dès que je trouverai quelque chose qui semble intéressant je le posterai ici! L'union fait la force lol
Ps: T'as entendu ce qu'elle a dit Laet-quatre-vins-quatre, "l'union fait la force" sous entendu "le groupe de travail"

Concours Nancy Laxou Automne 2012
Concours APHP Automne 2012
Concours APHP Automne 2012
Re: actualité 2012-2013
il n'y as aucun soucislaet88 a écrit :minijim j'ai envie de te dire un très gros MERCI pour avoir posté ici tous ces articles! Je passe le concours de cet automne, je ne me suis pas encore vraiment attelée à la lecture d'articles de journaux sur l'actualité sanitaire et sociale, je compte m'y mettre dès demain. Bien sûr dès que je trouverai quelque chose qui semble intéressant je le posterai ici! L'union fait la force lol
Re: actualité 2012-2013
sacrée medhimaistre7 a écrit :Il est bon à savoir que Minijim ne se contente pas uniquement de poster des articles, mais il va lui-meme sur le terrain et fait un vrai travail journalistic. D'ailleurs les plus grands mercis sont ceux faits de papier colorés.laet88 a écrit :minijim j'ai envie de te dire un très gros MERCI pour avoir posté ici tous ces articles! Je passe le concours de cet automne, je ne me suis pas encore vraiment attelée à la lecture d'articles de journaux sur l'actualité sanitaire et sociale, je compte m'y mettre dès demain. Bien sûr dès que je trouverai quelque chose qui semble intéressant je le posterai ici! L'union fait la force lol
Ps: T'as entendu ce qu'elle a dit Laet-quatre-vins-quatre, "l'union fait la force" sous entendu "le groupe de travail"
Re: actualité 2012-2013
Salles de shoot : bientôt des expérimentations
Publié le 31/08/2012,
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Marisol Touraine a déclaré hier sur la chaîne d’information LCI que son ministère serait prêt «assez rapidement» pour lancer des expérimentations sur les salles d’injection de drogue, afin d’assurer un meilleur suivi des toxicomanes. «Je travaille sur cette question depuis plusieurs semaines […], nous allons voir dans quelles conditions il est envisageable d’expérimenter de telles salles, mais il faut que le travail se poursuive avec les élus et les associations concernés», rapporte Libération (page 11).
«Nous avons des personnes qui se droguent dans des conditions sanitaires exécrables, fait valoir la ministre de la Santé. Elles ne sont pas à même de retrouver le chemin du sevrage.» «Il ne s’agit absolument pas d’ouvrir une espèce de supermarché de la drogue, comme j’ai pu l’entendre», se défend-elle.
Le débat sur les «salles de shoot» a été relancé mercredi, dans Le Parisien/Aujourd’hui, par Jean-Marie Le Guen. Face à l’augmentation de la consommation d’héroïne dans la capitale, le député socialiste et adjoint au maire de Paris chargé de la santé demande au gouvernement d’autoriser la création de salles d’injection de drogue.
«Propos de bon sens», commente Libération, et qui ont reçu hier l’appui du président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone. «Une vieille question qui ressurgit régulièrement» et qui suscite «bien souvent» des «réponses figées, bien plus d’ordre idéologique que pragmatique», observe Eric Favereau dans le quotidien.
L’UMP a rappelé son hostilité à une telle mesure : «Ouvrir des salles de consommation de drogues, ce n’est pas lutter contre ce fléau, c’est banaliser l’usage, c’est légaliser la consommation des drogues les plus dures et cela aux frais des contribuables.»
A l’inverse, constate Libération, les associations concernées, comme Médecins du monde, Aides ou Act Up, y sont toujours favorables. «Ce dispositif est validé dans de nombreux pays […]. C’est pour nous une urgence sanitaire», estiment les associations présentes sur le terrain, ajoutant que «ces salles instaurent un contact avec ces personnes exclues et leur permettent d’intégrer un parcours de soins et des dispositifs sociaux».
Création d’Harmonie mutuelle
La fusion de cinq mutuelles régionales va donner naissance, le 1er janvier 2013, à Harmonie mutuelle. Elle regroupe les mutuelles Prévadiès, Harmonie mutualité, Mutuelle Existence, Santévie et Sphéria Val de France. «Avec 2,3 milliards d’euros de cotisations encaissées et 4,5 millions de personnes protégées, Harmonie mutuelle décroche la première place en assurance directe sur le marché des complémentaires santé, devant Axa et Groupama», indiquent Les Echos (page 22) et 20minutes.fr.
Le nouveau groupe entend peser sur l’offre de soins. «L’effort supplémentaire demandé aux ménages en termes de santé représente près de 15 milliards d’euros par an. Aujourd’hui, plus de 30 % de nos concitoyens disent renoncer à des soins chaque année pour des raisons financières», souligne Guy Herry, président d’Harmonie mutuelle. En fusionnant, les cinq mutuelles auront davantage de poids, ce qui leur permettra de négocier des accords tarifaires avec les professionnels de santé. «La mutuelle que nous créons va être le socle d’un groupe autour duquel il y aura une union de premier niveau qui va regrouper des mutuelles d’entreprises ou interprofessionnelles, qui s’adossent au groupe sans pour autant fusionner», ajoute-t-il.
Harmonie mutuelle rassemble également plus de cinq cents structures de services et de soins mutualistes. Elle compte également peser dans le secteur de la prévoyance au travers de Mutex, indiquent Les Echos.
Après la mutuelle italienne Cesare Pozzo, le groupe envisage de nouer de nouveaux partenariats en Belgique, en Hongrie et en Pologne. S’appuyant sur la naissance d’Harmonie mutuelle, latribune.fr publie un dossier sur le «spectaculaire» mouvement de concentration des mutuelles au cours de ces dernières années. «Leur plus grande taille va leur permettre de mieux résister à la concurrence en complémentaire santé et de se diversifier en prévoyance», souligne ce site.
John Sutton
Publié le 31/08/2012,
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Marisol Touraine a déclaré hier sur la chaîne d’information LCI que son ministère serait prêt «assez rapidement» pour lancer des expérimentations sur les salles d’injection de drogue, afin d’assurer un meilleur suivi des toxicomanes. «Je travaille sur cette question depuis plusieurs semaines […], nous allons voir dans quelles conditions il est envisageable d’expérimenter de telles salles, mais il faut que le travail se poursuive avec les élus et les associations concernés», rapporte Libération (page 11).
«Nous avons des personnes qui se droguent dans des conditions sanitaires exécrables, fait valoir la ministre de la Santé. Elles ne sont pas à même de retrouver le chemin du sevrage.» «Il ne s’agit absolument pas d’ouvrir une espèce de supermarché de la drogue, comme j’ai pu l’entendre», se défend-elle.
Le débat sur les «salles de shoot» a été relancé mercredi, dans Le Parisien/Aujourd’hui, par Jean-Marie Le Guen. Face à l’augmentation de la consommation d’héroïne dans la capitale, le député socialiste et adjoint au maire de Paris chargé de la santé demande au gouvernement d’autoriser la création de salles d’injection de drogue.
«Propos de bon sens», commente Libération, et qui ont reçu hier l’appui du président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone. «Une vieille question qui ressurgit régulièrement» et qui suscite «bien souvent» des «réponses figées, bien plus d’ordre idéologique que pragmatique», observe Eric Favereau dans le quotidien.
L’UMP a rappelé son hostilité à une telle mesure : «Ouvrir des salles de consommation de drogues, ce n’est pas lutter contre ce fléau, c’est banaliser l’usage, c’est légaliser la consommation des drogues les plus dures et cela aux frais des contribuables.»
A l’inverse, constate Libération, les associations concernées, comme Médecins du monde, Aides ou Act Up, y sont toujours favorables. «Ce dispositif est validé dans de nombreux pays […]. C’est pour nous une urgence sanitaire», estiment les associations présentes sur le terrain, ajoutant que «ces salles instaurent un contact avec ces personnes exclues et leur permettent d’intégrer un parcours de soins et des dispositifs sociaux».
Création d’Harmonie mutuelle
La fusion de cinq mutuelles régionales va donner naissance, le 1er janvier 2013, à Harmonie mutuelle. Elle regroupe les mutuelles Prévadiès, Harmonie mutualité, Mutuelle Existence, Santévie et Sphéria Val de France. «Avec 2,3 milliards d’euros de cotisations encaissées et 4,5 millions de personnes protégées, Harmonie mutuelle décroche la première place en assurance directe sur le marché des complémentaires santé, devant Axa et Groupama», indiquent Les Echos (page 22) et 20minutes.fr.
Le nouveau groupe entend peser sur l’offre de soins. «L’effort supplémentaire demandé aux ménages en termes de santé représente près de 15 milliards d’euros par an. Aujourd’hui, plus de 30 % de nos concitoyens disent renoncer à des soins chaque année pour des raisons financières», souligne Guy Herry, président d’Harmonie mutuelle. En fusionnant, les cinq mutuelles auront davantage de poids, ce qui leur permettra de négocier des accords tarifaires avec les professionnels de santé. «La mutuelle que nous créons va être le socle d’un groupe autour duquel il y aura une union de premier niveau qui va regrouper des mutuelles d’entreprises ou interprofessionnelles, qui s’adossent au groupe sans pour autant fusionner», ajoute-t-il.
Harmonie mutuelle rassemble également plus de cinq cents structures de services et de soins mutualistes. Elle compte également peser dans le secteur de la prévoyance au travers de Mutex, indiquent Les Echos.
Après la mutuelle italienne Cesare Pozzo, le groupe envisage de nouer de nouveaux partenariats en Belgique, en Hongrie et en Pologne. S’appuyant sur la naissance d’Harmonie mutuelle, latribune.fr publie un dossier sur le «spectaculaire» mouvement de concentration des mutuelles au cours de ces dernières années. «Leur plus grande taille va leur permettre de mieux résister à la concurrence en complémentaire santé et de se diversifier en prévoyance», souligne ce site.
John Sutton
Re: actualité 2012-2013
Delarue : pas de lien entre cocaïne et cancer
Un médecin affirme dans l'Express que la drogue, que l'animateur prenait en grande quantité, n'a "a priori" aucun lien avec le cancer de l'estomac dont il est mort à 48 ans.
Publié le 31 août 2012
Le Professeur Pascal Hammel, spécialiste des cancers touchant le système digestif, est formel : il n'y a aucun lien entre le cancer de l'estomac et du péritoine de Jean-Luc Delarue et la cocaïne, qu'il consommait en grande quantité de son propre aveu. Membre du service de gastro-entérologie pancréatologie de l'hôpital Beaujon, à Clichy, dans les Hauts-de-Seine, le Pr Hammel précise même dans l'Express que "la toxicomanie n'est pas un facteur de risque identifié de cancer de l'estomac" et que "les cancers digestifs ne sont pas une complication de la toxicomanie". Jean-Luc Delarue, qui n'était pas le patient du Pr Hammel, avait avoué consommer près de 20 grammes de cocaïne par semaine après que la police ait saisi à son domicile près de 16 grammes de stupéfiants, en septembre 2010.
Alors qu'il entamait une tournée pour sensibiliser les plus jeunes à la drogue, Jean-Luc Delarue avait aussi avoué avoir été dépendant pendant plusieurs années à l'alcool, qu'il avait, de fait, "remplacé" par la cocaïne. Cette fois, un lien avec son cancer semble plus réaliste. Le germe "Helicobacter pylori", responsable de la plupart des cas de cancers de l'estomac, peut frapper n'importe qui. La bactérie touche tout de même avec plus d'acuité "les personnes vivant dans les pays sous-développés ou dans des conditions précaires" selon le même article. L'alcool peut ici jouer un rôle lui aussi selon le Pr Hammel, "mais celui-ci reste malgré tout mineur".
Un médecin affirme dans l'Express que la drogue, que l'animateur prenait en grande quantité, n'a "a priori" aucun lien avec le cancer de l'estomac dont il est mort à 48 ans.
Publié le 31 août 2012
Le Professeur Pascal Hammel, spécialiste des cancers touchant le système digestif, est formel : il n'y a aucun lien entre le cancer de l'estomac et du péritoine de Jean-Luc Delarue et la cocaïne, qu'il consommait en grande quantité de son propre aveu. Membre du service de gastro-entérologie pancréatologie de l'hôpital Beaujon, à Clichy, dans les Hauts-de-Seine, le Pr Hammel précise même dans l'Express que "la toxicomanie n'est pas un facteur de risque identifié de cancer de l'estomac" et que "les cancers digestifs ne sont pas une complication de la toxicomanie". Jean-Luc Delarue, qui n'était pas le patient du Pr Hammel, avait avoué consommer près de 20 grammes de cocaïne par semaine après que la police ait saisi à son domicile près de 16 grammes de stupéfiants, en septembre 2010.
Alors qu'il entamait une tournée pour sensibiliser les plus jeunes à la drogue, Jean-Luc Delarue avait aussi avoué avoir été dépendant pendant plusieurs années à l'alcool, qu'il avait, de fait, "remplacé" par la cocaïne. Cette fois, un lien avec son cancer semble plus réaliste. Le germe "Helicobacter pylori", responsable de la plupart des cas de cancers de l'estomac, peut frapper n'importe qui. La bactérie touche tout de même avec plus d'acuité "les personnes vivant dans les pays sous-développés ou dans des conditions précaires" selon le même article. L'alcool peut ici jouer un rôle lui aussi selon le Pr Hammel, "mais celui-ci reste malgré tout mineur".
Re: actualité 2012-2013
La génétique arrache ses secrets de famille à un cousin des Néandertaliens
De Laurent BANGUET (AFP) –
PARIS — A partir d'un échantillon d'ADN microscopique prélevé sur un os vieux d'environ 80.000 ans, des chercheurs sont parvenus à décoder le génome d'un hominidé primitif, l'Homme de Denisova, et à le comparer avec celui de ses proches cousins, les Néandertaliens et l'humain moderne.
Leurs analyses, publiées jeudi dans la revue américaine Science, révèlent notamment que la diversité génétique était très faible chez les Dénisoviens mais qu'une partie non négligeable de leurs gènes ont été transmis aux habitants actuels d'Asie du sud-est, en particulier aux Papous.
Espèce éteinte pour des raisons mystérieuses, les Dénisoviens étaient notamment porteurs de matériel génétique aujourd'hui associé avec une peau sombre, des cheveux bruns et des yeux marrons.
Les restes fossiles de l'Homme de Denisova sont extrêmement rares. Ils se réduisent à des fragments d'une phalange d'auriculaire appartenant à une fillette d'environ sept ans, découverts en 2010 à proximité d'une dent dans une grotte du sud de la Sibérie.
Svante Pääbo, de l'Institut Max Planck de Leipzig (Allemagne), et son équipe ont donc inventé une technique leur permettant de démêler la double hélice de l'ADN pour en analyser séparément chacun des brins. Un séquençage tellement précis qu'il a pu être comparé avec celui de onze hommes modernes (Homo sapiens) de différentes parties du monde et celui du Néandertal.
"Ce décryptage d'un génome éteint atteint une précision sans précédent", assure Matthias Meyer, auteur principal de l'étude.
"Pour la majorité du génome, nous avons même pu déterminer les différences entre les deux jeux de chromosomes que la fillette dénisovienne a hérité de son père d'une part et de sa mère d'autre part", souligne-t-il.
De là, les scientifiques ont pu déterminer que la diversité génétique des Dénisoviens était beaucoup plus faible que celle qui prévaut actuellement chez les humains. Cela est probablement dû au fait que leur population initiale était restreinte et qu'elle a rapidement augmenté au fur et à mesure qu'elle s'étendait sur une vaste zone géographique, de la Sibérie au Pacifique sud.
"Si les recherches à venir sur le génome du Néandertal montrent que leur population a évolué de manière similaire, il est fort possible qu'une seule et même population (d'hommes primitifs, ndlr) ayant quitté l'Afrique ait donné naissance à la fois aux Dénisoviens et aux Néandertals", estime Svante Pääbo, pionnier suédois de l'exploration de l'ADN ancien.
Avec un tel matériel, les chercheurs ont pu dater la divergence entre les populations de Dénisoviens et d'hommes modernes entre 170.000 et 700.000 ans.
Quant à la phalange retrouvée en Sibérie, ils l'estiment âgée de 74.000 à 82.000 ans.
Leurs calculs confirment que les Dénisoviens ont contribué au génome des populations des Mélanésiens, aborigènes australiens et autres habitants actuels des îles d'Asie du sud-est. En particulier, la comparaison ADN suggère que 6% du génome des Papous de Nouvelle-Guinée provient de ces hominidés, vraisemblablement par le biais de croisements entre des Dénisoviens et des Homo sapiens.
On en retrouve aussi des traces chez tous les Eurasiens, mais aucune chez les Africains.
L'analyse a en outre permis aux scientifiques d'identifier quelque 100.000 changements survenus dans le génome humain après la séparation d'avec les Dénisoviens. Certaines de ces modifications affectent les gènes associés aux fonctions cérébrales et au développement du système nerveux, souligne l'étude.
"Ces recherches aideront à comprendre comment les populations humaines modernes ont pu augmenter considérablement leur taille et leur complexité culturelle tandis que les humains archaïques ont fini par décliner puis s'éteindre", relève M. Pääbo.
De Laurent BANGUET (AFP) –
PARIS — A partir d'un échantillon d'ADN microscopique prélevé sur un os vieux d'environ 80.000 ans, des chercheurs sont parvenus à décoder le génome d'un hominidé primitif, l'Homme de Denisova, et à le comparer avec celui de ses proches cousins, les Néandertaliens et l'humain moderne.
Leurs analyses, publiées jeudi dans la revue américaine Science, révèlent notamment que la diversité génétique était très faible chez les Dénisoviens mais qu'une partie non négligeable de leurs gènes ont été transmis aux habitants actuels d'Asie du sud-est, en particulier aux Papous.
Espèce éteinte pour des raisons mystérieuses, les Dénisoviens étaient notamment porteurs de matériel génétique aujourd'hui associé avec une peau sombre, des cheveux bruns et des yeux marrons.
Les restes fossiles de l'Homme de Denisova sont extrêmement rares. Ils se réduisent à des fragments d'une phalange d'auriculaire appartenant à une fillette d'environ sept ans, découverts en 2010 à proximité d'une dent dans une grotte du sud de la Sibérie.
Svante Pääbo, de l'Institut Max Planck de Leipzig (Allemagne), et son équipe ont donc inventé une technique leur permettant de démêler la double hélice de l'ADN pour en analyser séparément chacun des brins. Un séquençage tellement précis qu'il a pu être comparé avec celui de onze hommes modernes (Homo sapiens) de différentes parties du monde et celui du Néandertal.
"Ce décryptage d'un génome éteint atteint une précision sans précédent", assure Matthias Meyer, auteur principal de l'étude.
"Pour la majorité du génome, nous avons même pu déterminer les différences entre les deux jeux de chromosomes que la fillette dénisovienne a hérité de son père d'une part et de sa mère d'autre part", souligne-t-il.
De là, les scientifiques ont pu déterminer que la diversité génétique des Dénisoviens était beaucoup plus faible que celle qui prévaut actuellement chez les humains. Cela est probablement dû au fait que leur population initiale était restreinte et qu'elle a rapidement augmenté au fur et à mesure qu'elle s'étendait sur une vaste zone géographique, de la Sibérie au Pacifique sud.
"Si les recherches à venir sur le génome du Néandertal montrent que leur population a évolué de manière similaire, il est fort possible qu'une seule et même population (d'hommes primitifs, ndlr) ayant quitté l'Afrique ait donné naissance à la fois aux Dénisoviens et aux Néandertals", estime Svante Pääbo, pionnier suédois de l'exploration de l'ADN ancien.
Avec un tel matériel, les chercheurs ont pu dater la divergence entre les populations de Dénisoviens et d'hommes modernes entre 170.000 et 700.000 ans.
Quant à la phalange retrouvée en Sibérie, ils l'estiment âgée de 74.000 à 82.000 ans.
Leurs calculs confirment que les Dénisoviens ont contribué au génome des populations des Mélanésiens, aborigènes australiens et autres habitants actuels des îles d'Asie du sud-est. En particulier, la comparaison ADN suggère que 6% du génome des Papous de Nouvelle-Guinée provient de ces hominidés, vraisemblablement par le biais de croisements entre des Dénisoviens et des Homo sapiens.
On en retrouve aussi des traces chez tous les Eurasiens, mais aucune chez les Africains.
L'analyse a en outre permis aux scientifiques d'identifier quelque 100.000 changements survenus dans le génome humain après la séparation d'avec les Dénisoviens. Certaines de ces modifications affectent les gènes associés aux fonctions cérébrales et au développement du système nerveux, souligne l'étude.
"Ces recherches aideront à comprendre comment les populations humaines modernes ont pu augmenter considérablement leur taille et leur complexité culturelle tandis que les humains archaïques ont fini par décliner puis s'éteindre", relève M. Pääbo.
Re: actualité 2012-2013
31.08.2012
Travail, mahjong et thé: à Hong Kong, les secrets de l'éternelle jeunesse
On les voit dès potron-minet, au pied des gratte-ciels ou sous le couvert des jardins, fendre l'air dans une chorégraphie martiale: férus de "tai chi" et de mahjong, consommateurs avides de thé et de légumes, les seniors de Hong Kong sont désormais les plus vieux du monde.
Les hommes de la mégapole chinoise détiennent la palme mondiale de la longévité depuis plus d'une décennie, mais les femmes viennent de détrôner les Japonaises, pour la première fois en un quart de siècle.
L'espérance de vie des Japonaises en 2011 a en effet reculé à 85,9 ans, contre 86,3 ans en 2010, à cause notamment du tsunami et de l'accident nucléaire du 11 mars 2011, tandis que les Hong-Kongaises vivaient l'an dernier jusqu'à 86,7 ans en moyenne, contre 86 ans en 2010.
Petit territoire hérissé de tours de verre et d'acier entre lesquelles circule un flot ininterrompu de voitures, de bus et de camions, Hong Kong est pourtant davantage réputé pour son air exécrable, son rythme effréné et ses pandémies meurtrières.
Alors quel est le secret de ses anciens?
Les spécialistes citent en vrac l'accès à des soins de qualité, l'activité physique et mentale, la cuisine cantonaise traditionnelle et même le mahjong, jeu de société chinois ancestral qui stimule la mémoire.
"J'aime voyager, j'aime découvrir de nouvelles choses et rencontrer mes amis pour le +yum cha+" chaque jour", s'enthousiasme Mak Yin, une vaillante dame de 80 ans, six fois grand-mère, en pleine séance de tai chi dans un parc de la ville.
"Yum cha" est un terme cantonais qui désigne la tradition du thé consommé avec des "dim sum", petits mets fourrés typiques. Le thé, riche en antioxydants, est gratuit et servi à volonté.
"Mes amis sont dans leur soixantaine et ils pensent aussi souvent que j'ai leur âge", fanfaronne-t-elle.
- Le travail, facteur de longévité —
Mak Yin fait son quotidien de légumes cuits à la vapeur, de riz et de fruits. La cuisine cantonaise est réputée pour son poisson et ses légumes bouillis — préparés sans ces huiles grasses qui bouchent les artères.
Le tai chi est quant à lui censé améliorer l'équilibre et fortifier le coeur. Selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine en février, il prévient les chutes et "semble diminuer les défaillances de l'équilibre" chez certaines personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
Autre facteur de longévité, le travail. Il n'y a pas d'âge légal pour partir à la retraite à Hong Kong et il est fréquent de voir des septuagénaires et des octogénaires travailler dans les échoppes, sur les marchés ou dans les restaurants, aux côtés des plus jeunes.
"Beaucoup de personnes âgées dans notre ville restent longtemps au travail, ce qui contribue à une meilleure santé mentale et psychologique", affirme le président de l'Association hong-kongaise de gérontologie, Edward Leung.
"Nombre d'entre elles au contraire souffrent au contraire de n'avoir rien à faire et développent un +syndrome du vide+ qui entraîne un stress mental", explique-t-il.
Lee Woo-hing, un poissonnier de 67 ans, trouve son inspiration dans le tycoon Li Ka-shing, l'homme le plus riche d'Asie, qui continue de régner, à 80 ans passés, sur son vaste empire.
"Si Li Ka-shing continue à 84 ans, pourquoi je m'arrêterais, moi?", s'interroge ce père de 4 enfants qui travaille 14 heures par jour dans l'effervescence d'un marché de frais.
A Hong Kong, ralentir le sablier passe aussi par le mahjong, une sorte de domino exigeant qui permet de lutter contre la démence, selon Alfred Chan, un expert du vieillissement à l'université Lingnan de Hong Kong.
"Il stimule les zones (du cerveau) qui contrôlent la mémoire et les capacités cognitives. Il aide les personnes âgées à entretenir leur mémoire", dit-il.
Mais les vertus sociales du mahjong sont au moins aussi importantes pour la santé générale des joueurs que ses règles complexes et le calcul des points pour l'exercice intellectuel.
L'enjeu, objectent des experts, est désormais pour Hong Kong de conserver sa place mondiale au classement de la longévité, alors que les maladies respiratoires imputées à la pollution ne cessent de se développer.
Travail, mahjong et thé: à Hong Kong, les secrets de l'éternelle jeunesse
On les voit dès potron-minet, au pied des gratte-ciels ou sous le couvert des jardins, fendre l'air dans une chorégraphie martiale: férus de "tai chi" et de mahjong, consommateurs avides de thé et de légumes, les seniors de Hong Kong sont désormais les plus vieux du monde.
Les hommes de la mégapole chinoise détiennent la palme mondiale de la longévité depuis plus d'une décennie, mais les femmes viennent de détrôner les Japonaises, pour la première fois en un quart de siècle.
L'espérance de vie des Japonaises en 2011 a en effet reculé à 85,9 ans, contre 86,3 ans en 2010, à cause notamment du tsunami et de l'accident nucléaire du 11 mars 2011, tandis que les Hong-Kongaises vivaient l'an dernier jusqu'à 86,7 ans en moyenne, contre 86 ans en 2010.
Petit territoire hérissé de tours de verre et d'acier entre lesquelles circule un flot ininterrompu de voitures, de bus et de camions, Hong Kong est pourtant davantage réputé pour son air exécrable, son rythme effréné et ses pandémies meurtrières.
Alors quel est le secret de ses anciens?
Les spécialistes citent en vrac l'accès à des soins de qualité, l'activité physique et mentale, la cuisine cantonaise traditionnelle et même le mahjong, jeu de société chinois ancestral qui stimule la mémoire.
"J'aime voyager, j'aime découvrir de nouvelles choses et rencontrer mes amis pour le +yum cha+" chaque jour", s'enthousiasme Mak Yin, une vaillante dame de 80 ans, six fois grand-mère, en pleine séance de tai chi dans un parc de la ville.
"Yum cha" est un terme cantonais qui désigne la tradition du thé consommé avec des "dim sum", petits mets fourrés typiques. Le thé, riche en antioxydants, est gratuit et servi à volonté.
"Mes amis sont dans leur soixantaine et ils pensent aussi souvent que j'ai leur âge", fanfaronne-t-elle.
- Le travail, facteur de longévité —
Mak Yin fait son quotidien de légumes cuits à la vapeur, de riz et de fruits. La cuisine cantonaise est réputée pour son poisson et ses légumes bouillis — préparés sans ces huiles grasses qui bouchent les artères.
Le tai chi est quant à lui censé améliorer l'équilibre et fortifier le coeur. Selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine en février, il prévient les chutes et "semble diminuer les défaillances de l'équilibre" chez certaines personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
Autre facteur de longévité, le travail. Il n'y a pas d'âge légal pour partir à la retraite à Hong Kong et il est fréquent de voir des septuagénaires et des octogénaires travailler dans les échoppes, sur les marchés ou dans les restaurants, aux côtés des plus jeunes.
"Beaucoup de personnes âgées dans notre ville restent longtemps au travail, ce qui contribue à une meilleure santé mentale et psychologique", affirme le président de l'Association hong-kongaise de gérontologie, Edward Leung.
"Nombre d'entre elles au contraire souffrent au contraire de n'avoir rien à faire et développent un +syndrome du vide+ qui entraîne un stress mental", explique-t-il.
Lee Woo-hing, un poissonnier de 67 ans, trouve son inspiration dans le tycoon Li Ka-shing, l'homme le plus riche d'Asie, qui continue de régner, à 80 ans passés, sur son vaste empire.
"Si Li Ka-shing continue à 84 ans, pourquoi je m'arrêterais, moi?", s'interroge ce père de 4 enfants qui travaille 14 heures par jour dans l'effervescence d'un marché de frais.
A Hong Kong, ralentir le sablier passe aussi par le mahjong, une sorte de domino exigeant qui permet de lutter contre la démence, selon Alfred Chan, un expert du vieillissement à l'université Lingnan de Hong Kong.
"Il stimule les zones (du cerveau) qui contrôlent la mémoire et les capacités cognitives. Il aide les personnes âgées à entretenir leur mémoire", dit-il.
Mais les vertus sociales du mahjong sont au moins aussi importantes pour la santé générale des joueurs que ses règles complexes et le calcul des points pour l'exercice intellectuel.
L'enjeu, objectent des experts, est désormais pour Hong Kong de conserver sa place mondiale au classement de la longévité, alors que les maladies respiratoires imputées à la pollution ne cessent de se développer.
Re: actualité 2012-2013
31.08.2012
Travail, mahjong et thé: à Hong Kong, les secrets de l'éternelle jeunesse
On les voit dès potron-minet, au pied des gratte-ciels ou sous le couvert des jardins, fendre l'air dans une chorégraphie martiale: férus de "tai chi" et de mahjong, consommateurs avides de thé et de légumes, les seniors de Hong Kong sont désormais les plus vieux du monde.
Les hommes de la mégapole chinoise détiennent la palme mondiale de la longévité depuis plus d'une décennie, mais les femmes viennent de détrôner les Japonaises, pour la première fois en un quart de siècle.
L'espérance de vie des Japonaises en 2011 a en effet reculé à 85,9 ans, contre 86,3 ans en 2010, à cause notamment du tsunami et de l'accident nucléaire du 11 mars 2011, tandis que les Hong-Kongaises vivaient l'an dernier jusqu'à 86,7 ans en moyenne, contre 86 ans en 2010.
Petit territoire hérissé de tours de verre et d'acier entre lesquelles circule un flot ininterrompu de voitures, de bus et de camions, Hong Kong est pourtant davantage réputé pour son air exécrable, son rythme effréné et ses pandémies meurtrières.
Alors quel est le secret de ses anciens?
Les spécialistes citent en vrac l'accès à des soins de qualité, l'activité physique et mentale, la cuisine cantonaise traditionnelle et même le mahjong, jeu de société chinois ancestral qui stimule la mémoire.
"J'aime voyager, j'aime découvrir de nouvelles choses et rencontrer mes amis pour le +yum cha+" chaque jour", s'enthousiasme Mak Yin, une vaillante dame de 80 ans, six fois grand-mère, en pleine séance de tai chi dans un parc de la ville.
"Yum cha" est un terme cantonais qui désigne la tradition du thé consommé avec des "dim sum", petits mets fourrés typiques. Le thé, riche en antioxydants, est gratuit et servi à volonté.
"Mes amis sont dans leur soixantaine et ils pensent aussi souvent que j'ai leur âge", fanfaronne-t-elle.
- Le travail, facteur de longévité —
Mak Yin fait son quotidien de légumes cuits à la vapeur, de riz et de fruits. La cuisine cantonaise est réputée pour son poisson et ses légumes bouillis — préparés sans ces huiles grasses qui bouchent les artères.
Le tai chi est quant à lui censé améliorer l'équilibre et fortifier le coeur. Selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine en février, il prévient les chutes et "semble diminuer les défaillances de l'équilibre" chez certaines personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
Autre facteur de longévité, le travail. Il n'y a pas d'âge légal pour partir à la retraite à Hong Kong et il est fréquent de voir des septuagénaires et des octogénaires travailler dans les échoppes, sur les marchés ou dans les restaurants, aux côtés des plus jeunes.
"Beaucoup de personnes âgées dans notre ville restent longtemps au travail, ce qui contribue à une meilleure santé mentale et psychologique", affirme le président de l'Association hong-kongaise de gérontologie, Edward Leung.
"Nombre d'entre elles au contraire souffrent au contraire de n'avoir rien à faire et développent un +syndrome du vide+ qui entraîne un stress mental", explique-t-il.
Lee Woo-hing, un poissonnier de 67 ans, trouve son inspiration dans le tycoon Li Ka-shing, l'homme le plus riche d'Asie, qui continue de régner, à 80 ans passés, sur son vaste empire.
"Si Li Ka-shing continue à 84 ans, pourquoi je m'arrêterais, moi?", s'interroge ce père de 4 enfants qui travaille 14 heures par jour dans l'effervescence d'un marché de frais.
A Hong Kong, ralentir le sablier passe aussi par le mahjong, une sorte de domino exigeant qui permet de lutter contre la démence, selon Alfred Chan, un expert du vieillissement à l'université Lingnan de Hong Kong.
"Il stimule les zones (du cerveau) qui contrôlent la mémoire et les capacités cognitives. Il aide les personnes âgées à entretenir leur mémoire", dit-il.
Mais les vertus sociales du mahjong sont au moins aussi importantes pour la santé générale des joueurs que ses règles complexes et le calcul des points pour l'exercice intellectuel.
L'enjeu, objectent des experts, est désormais pour Hong Kong de conserver sa place mondiale au classement de la longévité, alors que les maladies respiratoires imputées à la pollution ne cessent de se développer.
Travail, mahjong et thé: à Hong Kong, les secrets de l'éternelle jeunesse
On les voit dès potron-minet, au pied des gratte-ciels ou sous le couvert des jardins, fendre l'air dans une chorégraphie martiale: férus de "tai chi" et de mahjong, consommateurs avides de thé et de légumes, les seniors de Hong Kong sont désormais les plus vieux du monde.
Les hommes de la mégapole chinoise détiennent la palme mondiale de la longévité depuis plus d'une décennie, mais les femmes viennent de détrôner les Japonaises, pour la première fois en un quart de siècle.
L'espérance de vie des Japonaises en 2011 a en effet reculé à 85,9 ans, contre 86,3 ans en 2010, à cause notamment du tsunami et de l'accident nucléaire du 11 mars 2011, tandis que les Hong-Kongaises vivaient l'an dernier jusqu'à 86,7 ans en moyenne, contre 86 ans en 2010.
Petit territoire hérissé de tours de verre et d'acier entre lesquelles circule un flot ininterrompu de voitures, de bus et de camions, Hong Kong est pourtant davantage réputé pour son air exécrable, son rythme effréné et ses pandémies meurtrières.
Alors quel est le secret de ses anciens?
Les spécialistes citent en vrac l'accès à des soins de qualité, l'activité physique et mentale, la cuisine cantonaise traditionnelle et même le mahjong, jeu de société chinois ancestral qui stimule la mémoire.
"J'aime voyager, j'aime découvrir de nouvelles choses et rencontrer mes amis pour le +yum cha+" chaque jour", s'enthousiasme Mak Yin, une vaillante dame de 80 ans, six fois grand-mère, en pleine séance de tai chi dans un parc de la ville.
"Yum cha" est un terme cantonais qui désigne la tradition du thé consommé avec des "dim sum", petits mets fourrés typiques. Le thé, riche en antioxydants, est gratuit et servi à volonté.
"Mes amis sont dans leur soixantaine et ils pensent aussi souvent que j'ai leur âge", fanfaronne-t-elle.
- Le travail, facteur de longévité —
Mak Yin fait son quotidien de légumes cuits à la vapeur, de riz et de fruits. La cuisine cantonaise est réputée pour son poisson et ses légumes bouillis — préparés sans ces huiles grasses qui bouchent les artères.
Le tai chi est quant à lui censé améliorer l'équilibre et fortifier le coeur. Selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine en février, il prévient les chutes et "semble diminuer les défaillances de l'équilibre" chez certaines personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
Autre facteur de longévité, le travail. Il n'y a pas d'âge légal pour partir à la retraite à Hong Kong et il est fréquent de voir des septuagénaires et des octogénaires travailler dans les échoppes, sur les marchés ou dans les restaurants, aux côtés des plus jeunes.
"Beaucoup de personnes âgées dans notre ville restent longtemps au travail, ce qui contribue à une meilleure santé mentale et psychologique", affirme le président de l'Association hong-kongaise de gérontologie, Edward Leung.
"Nombre d'entre elles au contraire souffrent au contraire de n'avoir rien à faire et développent un +syndrome du vide+ qui entraîne un stress mental", explique-t-il.
Lee Woo-hing, un poissonnier de 67 ans, trouve son inspiration dans le tycoon Li Ka-shing, l'homme le plus riche d'Asie, qui continue de régner, à 80 ans passés, sur son vaste empire.
"Si Li Ka-shing continue à 84 ans, pourquoi je m'arrêterais, moi?", s'interroge ce père de 4 enfants qui travaille 14 heures par jour dans l'effervescence d'un marché de frais.
A Hong Kong, ralentir le sablier passe aussi par le mahjong, une sorte de domino exigeant qui permet de lutter contre la démence, selon Alfred Chan, un expert du vieillissement à l'université Lingnan de Hong Kong.
"Il stimule les zones (du cerveau) qui contrôlent la mémoire et les capacités cognitives. Il aide les personnes âgées à entretenir leur mémoire", dit-il.
Mais les vertus sociales du mahjong sont au moins aussi importantes pour la santé générale des joueurs que ses règles complexes et le calcul des points pour l'exercice intellectuel.
L'enjeu, objectent des experts, est désormais pour Hong Kong de conserver sa place mondiale au classement de la longévité, alors que les maladies respiratoires imputées à la pollution ne cessent de se développer.
Re: actualité 2012-2013
Deux-Sèvres: une pharmacie sanctionnée pour vente insuffisante de génériques
- Publié le 31/08/2012 à 09:13 -
Une pharmacie des Deux-Sèvres s'est vue déconventionnée pour un mois, une sanction infligée par l'assurance maladie pour n'avoir pas délivré suffisamment de médicaments génériques, a-t-on appris jeudi auprès de l'officine, qui assure être la première ainsi sanctionnée.
Une pharmacie des Deux-Sèvres s'est vue déconventionnée pour un mois, une sanction infligée par l'assurance maladie pour n'avoir pas délivré suffisamment de médicaments génériques, a-t-on appris jeudi auprès de l'officine, qui assure être la première ainsi sanctionnée.
La pharmacie située à Airvault, dans la région de Niort, s'est vu notifier en juillet qu'elle serait déconventionnée et ne pourrait appliquer aux clients le tiers-payant, dispensant les assurés sociaux de faire l'avance des frais. Sauf si elle embauche un pharmacien remplaçant, lui conventionné.
"D'après ce que je sais de source syndicale (pharmacienne), nous sommes les premiers. Ils ont voulu faire un exemple", a indiqué à l'AFP la co-gérante, Jacqueline Girardeaux, qui entend faire appel auprès du Tribunal des affaires sanitaires et sociales.
Mme Girardeaux, confirmant une information du Courrier de l'Ouest, a expliqué avoir été mise en garde par sa Caisse d'assurance maladie mi-2011, et s'être vue alors fixer un objectif de 60% de génériques pour la fin 2011. Elle n'a pu atteindre que 50%.
La Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) des Deux-Sèvres a confirmé la que les pharmaciens mis en cause "n'ont pas appliqué l'accord conventionnel du tiers-payant générique".
"Le taux de distribution de médicaments génériques dans l'officine incriminée se situe de 30 à 50% alors que la majorité de la profession dans le département affiche des taux compris entre 75 et 80 %", a déclaré au Courrier de l'Ouest Julien Bouchereau, responsable régulation-juridique de la CPAM locale.
"C'est injuste et de mauvaise foi", estime Mme Girardeaux, qui dit avoir fait son possible mais assure que de nombreux médécins prescrivent des médicaments "non substituables".
La pharmacienne a assuré ne pas être contre les génériques "mais pour délivrer des génériques de qualité".
Elle a jugé qu'il y a actuellement "un retour de bâton, car on a +génériqué+ un peu tout et n'importe quoi, et on s'aperçoit qu'il y a des problèmes".
L'assurance maladie tente d'enrayer la baisse de consommation des génériques, tendance qui a vu le taux de substitution des médicaments originaux (princeps) par des génériques stagner autour de 72% en avril, après avoir atteint 79% en 2010.
L'Académie nationale de médecine a nourrit la controverse en février en soulignant que le générique n'était "pas la copie conforme" de l'original
- Publié le 31/08/2012 à 09:13 -
Une pharmacie des Deux-Sèvres s'est vue déconventionnée pour un mois, une sanction infligée par l'assurance maladie pour n'avoir pas délivré suffisamment de médicaments génériques, a-t-on appris jeudi auprès de l'officine, qui assure être la première ainsi sanctionnée.
Une pharmacie des Deux-Sèvres s'est vue déconventionnée pour un mois, une sanction infligée par l'assurance maladie pour n'avoir pas délivré suffisamment de médicaments génériques, a-t-on appris jeudi auprès de l'officine, qui assure être la première ainsi sanctionnée.
La pharmacie située à Airvault, dans la région de Niort, s'est vu notifier en juillet qu'elle serait déconventionnée et ne pourrait appliquer aux clients le tiers-payant, dispensant les assurés sociaux de faire l'avance des frais. Sauf si elle embauche un pharmacien remplaçant, lui conventionné.
"D'après ce que je sais de source syndicale (pharmacienne), nous sommes les premiers. Ils ont voulu faire un exemple", a indiqué à l'AFP la co-gérante, Jacqueline Girardeaux, qui entend faire appel auprès du Tribunal des affaires sanitaires et sociales.
Mme Girardeaux, confirmant une information du Courrier de l'Ouest, a expliqué avoir été mise en garde par sa Caisse d'assurance maladie mi-2011, et s'être vue alors fixer un objectif de 60% de génériques pour la fin 2011. Elle n'a pu atteindre que 50%.
La Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) des Deux-Sèvres a confirmé la que les pharmaciens mis en cause "n'ont pas appliqué l'accord conventionnel du tiers-payant générique".
"Le taux de distribution de médicaments génériques dans l'officine incriminée se situe de 30 à 50% alors que la majorité de la profession dans le département affiche des taux compris entre 75 et 80 %", a déclaré au Courrier de l'Ouest Julien Bouchereau, responsable régulation-juridique de la CPAM locale.
"C'est injuste et de mauvaise foi", estime Mme Girardeaux, qui dit avoir fait son possible mais assure que de nombreux médécins prescrivent des médicaments "non substituables".
La pharmacienne a assuré ne pas être contre les génériques "mais pour délivrer des génériques de qualité".
Elle a jugé qu'il y a actuellement "un retour de bâton, car on a +génériqué+ un peu tout et n'importe quoi, et on s'aperçoit qu'il y a des problèmes".
L'assurance maladie tente d'enrayer la baisse de consommation des génériques, tendance qui a vu le taux de substitution des médicaments originaux (princeps) par des génériques stagner autour de 72% en avril, après avoir atteint 79% en 2010.
L'Académie nationale de médecine a nourrit la controverse en février en soulignant que le générique n'était "pas la copie conforme" de l'original
Re: actualité 2012-2013
Tuberculose : la résistance progresse dangereusement
rédigé le 30 août 2012 par La rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP, mis à jour le 30 août 2012 /
Dans certains pays, les cas de tuberculose résistante aux traitements ont fortement augmenté, selon une étude publiée le 30 août 2012 dans The Lancet. Dans cette forme, la maladie est souvent mortelle et nécessite des traitements coûteux et complexes.
L'étude a été réalisée entre 2005 et 2008 dans huit pays de différentes régions du monde : l'Estonie, la Lettonie, le Pérou, les Philippines, la Russie, l'Afrique du Sud, la Corée du Sud et la Thaïlande. Les résultats montrent que 43,7 % des patients atteints de tuberculose sont insensibles à au moins un des médicaments couramment utilisés en traitement de seconde ligne, c'est-à-dire lorsqu'une première molécule n'a pas eu d'effet.
Ces résultats sont inquiétants, car très supérieurs aux données avancées par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui estimait le nombre de cas de tuberculoses résistantes à environ 650 000 dans le monde, en 2010.
Les chercheurs ont également estimé que dans les pays étudiés, la prévalence de tuberculoses ultrarésistantes, c'est-à-dire qui ne répondent qu'à un très petit nombre de molécules de seconde intention, atteint 6,7 %.
L'apparition de ces formes résistantes de la maladie sont des conséquences de traitements inadaptés ou non respectés. Des situations qui ont favorisé l'adaptation des bacilles responsables de la maladie, devenus insensibles aux molécules classiquement utilisées.
Des traitements existent pour soigner ces tuberculoses, mais ils sont plus contraignants et plus chers. Selon le rapport d'étude, ils pourraient atteindre jusqu'à 200 000 euros par patients aux Etats-Unis. Pour la tuberculose ultrarésistante, le traitement peut durer jusqu'à 2 ans, contre déjà six mois pour la tuberculose classique.
Actuellement, cette maladie touche 9 millions de personnes et en tue environ 1,4 million chaque année dans le monde, selon l'OMS. C'est la deuxième cause de mortalité par maladie infectieuse dans le monde après le sida.
rédigé le 30 août 2012 par La rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP, mis à jour le 30 août 2012 /
Dans certains pays, les cas de tuberculose résistante aux traitements ont fortement augmenté, selon une étude publiée le 30 août 2012 dans The Lancet. Dans cette forme, la maladie est souvent mortelle et nécessite des traitements coûteux et complexes.
L'étude a été réalisée entre 2005 et 2008 dans huit pays de différentes régions du monde : l'Estonie, la Lettonie, le Pérou, les Philippines, la Russie, l'Afrique du Sud, la Corée du Sud et la Thaïlande. Les résultats montrent que 43,7 % des patients atteints de tuberculose sont insensibles à au moins un des médicaments couramment utilisés en traitement de seconde ligne, c'est-à-dire lorsqu'une première molécule n'a pas eu d'effet.
Ces résultats sont inquiétants, car très supérieurs aux données avancées par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui estimait le nombre de cas de tuberculoses résistantes à environ 650 000 dans le monde, en 2010.
Les chercheurs ont également estimé que dans les pays étudiés, la prévalence de tuberculoses ultrarésistantes, c'est-à-dire qui ne répondent qu'à un très petit nombre de molécules de seconde intention, atteint 6,7 %.
L'apparition de ces formes résistantes de la maladie sont des conséquences de traitements inadaptés ou non respectés. Des situations qui ont favorisé l'adaptation des bacilles responsables de la maladie, devenus insensibles aux molécules classiquement utilisées.
Des traitements existent pour soigner ces tuberculoses, mais ils sont plus contraignants et plus chers. Selon le rapport d'étude, ils pourraient atteindre jusqu'à 200 000 euros par patients aux Etats-Unis. Pour la tuberculose ultrarésistante, le traitement peut durer jusqu'à 2 ans, contre déjà six mois pour la tuberculose classique.
Actuellement, cette maladie touche 9 millions de personnes et en tue environ 1,4 million chaque année dans le monde, selon l'OMS. C'est la deuxième cause de mortalité par maladie infectieuse dans le monde après le sida.
Re: actualité 2012-2013
Harmonie Mutuelle : naissance d’une mutuelle santé pour accompagner les adhérents tout au long de la vie
Prévadiès, Harmonie Mutualité, Mutuelle Existence, Santévie et SPHERIA Val de France se sont unis pour donner naissance à « Harmonie Mutuelle », qui s’annonce comme la « première mutuelle santé de France ».
Cette nouvelle mutuelle santé « a pour ambition de permettre l’accès aux soins de qualité à chacun quelles que soient ses ressources ».
Plus concrètement, cette entité porte en elle, deux ambitions : 1. Accompagner les adhérents tout au long de leur vie afin de les aider à faire face aux aléas de l’existence. 2. Être un acteur majeur de la santé et de la structuration de la protection sociale.
Cette fusion s’affirme comme un moyen au service des adhérents. Elle doit permettre d’acquérir une taille suffisante pour garantir la qualité de l’offre et la maîtrise des coûts ; peser nationalement au profit des adhérents dans les négociations avec les professionnels et établissements de santé ; développer une offre de soins et de services mutualistes ; construire des partenariats au sein du mouvement mutualiste, mais aussi au-delà.
La dimension nationale de cette mutuelle, mais aussi sa représentativité, renforcent également sa légitimité pour prendre toute sa place dans le débat public et peser, au nom de ses adhérents, sur les décisions concernant l’avenir de la protection sociale.
Concrètement, la création d’Harmonie Mutuelle doit permettre de bâtir :
- un acteur global de la santé, qui favorise l’accès aux soins pour tous à l’heure du recul de la solidarité et du désengagement de l’État.
- une structure d’envergure dont la dimension va permettre de peser en faveur d'un système plus solidaire et de négocier pour diminuer les coûts. Il s’agit d’influer sur l’offre de soins (négociation d’accords tarifaires) pour réduire le reste à charge des adhérents.
- une entreprise de l’économie sociale et solidaire dont l’absence de but lucratif permet de réinvestir les excédents au service de ses adhérents.
Au service de son ambition, cette nouvelle entité prend ainsi cinq engagements vis-à-vis de ses adhérents :
- permettre l’accès à une couverture assurantielle globale associant complémentaire santé, prévoyance et retraite ;
- faciliter l’accès à l’offre de soins et de services en garantissant des prestations de remboursement de qualité et en agissant sur l’offre ;
- promouvoir au sein d’Harmonie Mutuelle un fonctionnement démocratique pour placer l’adhérent au centre du dispositif ;
- développer l’implantation d’Harmonie Mutuelle pour favoriser la proximité ;
- défendre les valeurs mutualistes en conciliant performance économique et utilité sociale.
« À travers notre démarche d’unité, indispensable pour défendre nos valeurs, nous souhaitons démontrer la pertinence du modèle mutualiste en tant qu’organisme à but non lucratif. En plaçant l’humain au cœur de nos préoccupations, nous voulons ainsi permettre à tous nos concitoyens l’accès à des soins de qualité quelles que soient leurs ressources », a déclaré à cette occasion Guy Herry, président d’Harmonie Mutuelle.
« En tant qu’acteur global de santé, notre ambition repose tout à la fois sur une offre assurantielle, santé, prévoyance et retraite, sur des actions de prévention et de promotion de la santé, tant au niveau national que local, mais aussi sur le développement du conventionnement et la structuration d’un vaste réseau d’établissements de services et de soins » ajoute de son côté François Venturini, directeur général d’Harmonie Mutuelle.
Prévadiès, Harmonie Mutualité, Mutuelle Existence, Santévie et SPHERIA Val de France se sont unis pour donner naissance à « Harmonie Mutuelle », qui s’annonce comme la « première mutuelle santé de France ».
Cette nouvelle mutuelle santé « a pour ambition de permettre l’accès aux soins de qualité à chacun quelles que soient ses ressources ».
Plus concrètement, cette entité porte en elle, deux ambitions : 1. Accompagner les adhérents tout au long de leur vie afin de les aider à faire face aux aléas de l’existence. 2. Être un acteur majeur de la santé et de la structuration de la protection sociale.
Cette fusion s’affirme comme un moyen au service des adhérents. Elle doit permettre d’acquérir une taille suffisante pour garantir la qualité de l’offre et la maîtrise des coûts ; peser nationalement au profit des adhérents dans les négociations avec les professionnels et établissements de santé ; développer une offre de soins et de services mutualistes ; construire des partenariats au sein du mouvement mutualiste, mais aussi au-delà.
La dimension nationale de cette mutuelle, mais aussi sa représentativité, renforcent également sa légitimité pour prendre toute sa place dans le débat public et peser, au nom de ses adhérents, sur les décisions concernant l’avenir de la protection sociale.
Concrètement, la création d’Harmonie Mutuelle doit permettre de bâtir :
- un acteur global de la santé, qui favorise l’accès aux soins pour tous à l’heure du recul de la solidarité et du désengagement de l’État.
- une structure d’envergure dont la dimension va permettre de peser en faveur d'un système plus solidaire et de négocier pour diminuer les coûts. Il s’agit d’influer sur l’offre de soins (négociation d’accords tarifaires) pour réduire le reste à charge des adhérents.
- une entreprise de l’économie sociale et solidaire dont l’absence de but lucratif permet de réinvestir les excédents au service de ses adhérents.
Au service de son ambition, cette nouvelle entité prend ainsi cinq engagements vis-à-vis de ses adhérents :
- permettre l’accès à une couverture assurantielle globale associant complémentaire santé, prévoyance et retraite ;
- faciliter l’accès à l’offre de soins et de services en garantissant des prestations de remboursement de qualité et en agissant sur l’offre ;
- promouvoir au sein d’Harmonie Mutuelle un fonctionnement démocratique pour placer l’adhérent au centre du dispositif ;
- développer l’implantation d’Harmonie Mutuelle pour favoriser la proximité ;
- défendre les valeurs mutualistes en conciliant performance économique et utilité sociale.
« À travers notre démarche d’unité, indispensable pour défendre nos valeurs, nous souhaitons démontrer la pertinence du modèle mutualiste en tant qu’organisme à but non lucratif. En plaçant l’humain au cœur de nos préoccupations, nous voulons ainsi permettre à tous nos concitoyens l’accès à des soins de qualité quelles que soient leurs ressources », a déclaré à cette occasion Guy Herry, président d’Harmonie Mutuelle.
« En tant qu’acteur global de santé, notre ambition repose tout à la fois sur une offre assurantielle, santé, prévoyance et retraite, sur des actions de prévention et de promotion de la santé, tant au niveau national que local, mais aussi sur le développement du conventionnement et la structuration d’un vaste réseau d’établissements de services et de soins » ajoute de son côté François Venturini, directeur général d’Harmonie Mutuelle.