pourquoi travailler si vite?

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Anonyme222222

Re: pourquoi travailler si vite?

Message par Anonyme222222 »

Chantelline a écrit :Pour Moutarde :
Autant de mauvaise foi, c'est vrai, ça me déplaît.
C'est pas grave, passe ton chemin ou au moins mes post.

Pour le reste, crois ce que tu veux et reste dans ton process de victimisation par procuration et l'enfermement qu'il génère.
Chantelline a écrit :Quant à moi, je te laisse te retrancher derrière ton beau et fort diplôme d'aide-soignante qui doit cacher un p'tit complexe de niveau d'étude,
Je ne suis pas aide-soignante. Je suis IDE. C'est bien pire... :lol: :lol: :lol:
Thérèse PALLA
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Re: pourquoi travailler si vite?

Message par Thérèse PALLA »

Choupiedoude, bonjour.
A votre interrogation, « N'y a t'il pas de syndicat ? », j’en ai déjà parlé dans une précédente réponse à la question « Quand les A-S vont être reconnus,
NON, (contrairement aux infirmiers), il n’existe pas de syndicat professionnel purement aide-soignant, seules deux organisations associatives représentent la profession au Haut Conseil des professions paramédicales au ministère de la santé. Quant à la possibilité de mouvement cela aussi a été évoqué…

Et quand Abja dit « Mais il manque à notre société une valeur : le courage. Elle s'est perdue malheureusement », est-ce vraiment ça ? Je n’en suis pas si sûre ! De tous les temps il y a eu du bon et du mauvais personnel et ceci est valable dans tous les domaines. Dans le nôtre, du mauvais qui « secouait » les patients et qui n’avait aucune solidarité pour les collègues il en était de même…
On ne peut pas dire que rien n’a évolué car il suffit de se souvenir de nos « vieux hospices » ! Vous allez me dire, ce n’est pas une raison et vous avez entièrement raison. Il en est de même pour la formation ; qu’était-elle dans les années 70 ?
Toutefois, nous sommes au 21ème siècle, et la société aspire à une vie tout autre que celle des années 1900 quoi de plus normal ? Ainsi, de la naissance à la mort toute personne devrait bénéficier des meilleures attentions… Malheureusement, l’égalité n’est pas vraiment de mise en ce qui concerne l’attention portée à nos aînés fragilisés. Pourtant on ne cesse de prôner l’humanitude, le « Prendre soin » mais sans en donner les moyens ; des mots, toujours des mots… cela ne suffit pas. Ainsi, la maltraitance envers nos aînés perdure malgré les SOS lancés… (A ce propos, j’ai oublié de rappeler dans mes citations précédentes le plaidoyer d'Alma, (16ans ½), élève de terminale au Lycée Champagnat à St Symphorien-sur-Coise, qui a été lauréate du 15 ème concours de plaidoiries des lycéens pour la défense des Droits de l’homme le 27 janvier 2012 au Mémorial pour la paix à Caen avec "Il fait si bon vieillir". Il fait froid dans le dos !!! Il est possible de le retrouver sur le site www.ufas.info sous la rubrique 2012, une année de grands rendez-vous électoraux - Sur lire la suite « Il fait si bon vieillir »).

Et que fait-on de la grande souffrance des nombreux aides-soignants trop motivés par la bientraitance ?

Quels sont réellement les responsables de cette situation ? Comme il est dit par les uns et les autres, bien sûr il en va de celle des politiques ; mais pas seulement eux.

Au risque de m’attirer les foudres, je me demande si le fond du problème ne viendrait-il pas aussi du fait que, de tous les temps, les soins d’hygiène ne sont pas considérés, déjà comme nobles et importants dans la pratique soignante ? (D’ailleurs, dans une tribune un journaliste donnait une liste de « petits boulots » et citait celui des aides-soignants au même titre que les ramasseurs de pommes !...)
Depuis combien de temps les médecins s’intéressent-ils à ces soins ? Les chefs d’établissements et même les cadres infirmiers qui remplacent les aides-soignants par des ASH quel est pour eux l’intérêt de la formation pour exercer ? Et pour en remettre « une couche », quel intérêt les infirmiers portent-ils pour ces soins ?

En effet, j’ai participé (seule aide-soignante) aux premières réunions de la Commission « Soins infirmiers, aide aux soins » menée par le Haut Conseil des professions paramédicales et j’ai pu constaté qu’au sein du groupe aucun des participants, majoritairement des infirmiers représentant nos syndicats traditionnels et syndicats ou associations professionnelles infirmiers ne mettaient en avant les besoins en soins de la population, notamment les soins de base ; ce que j’ai fait remarqué avec insistance. Ces infirmiers ne visent que l’évolution de la profession vers « le haut » et ils ont oublié que 90% de leur exercice (rôle propre) est constitué des soins d’hygiène et d’accompagnement aux personnes soignées, (qui je le rappelle sont considérés par les médias comme des « petits boulots »).

Le paradoxe est que ces organisations représentatives des IDE n’entendent pas qu’une réelle profession d’aide-soignant puisse être légitimée alors que la plupart des infirmiers, cadre infirmiers parlent toujours de délégation qui n’a jamais existé et oublie que les soins que pratiquent les aides-soignants se font uniquement en collaboration sous leur contrôle et leur responsabilité…

C’est ainsi que de nos jours l’aide-soignant est considéré comme un subalterne et doit se plier aux règles des chefs… Aujourd’hui, ceux ou celles qui ne se mettent pas dans « le moule » deviennent des empêcheurs de tourner en rond, même aux yeux de leurs collègues qui n’ont plus à l’esprit la priorité d’une relation d’aide de qualité, ou qui ne l’ont même jamais eue…

(A lire le livre d’Anne-Marie Arboriau Sociologue à l’Université de Provence d’Aix dans son livre « Un personnel invisible – Les aides-soignants à l’hôpital » ou encore « Imbroglio dans les équipes soignantes hospitalières » de Simone Timar Cadre infirmier devenue Directeur d’établissement.)

Personnellement je soutiens, défends la profession d’aide-soignant et sa reconnaissance, mais je suis convaincue que cette reconnaissance passe d’abord par la reconnaissance des soins de base et leur valorisation, le savoir faire du « Prendre soin »…

Merci à tous pour tous vos échanges.

Thérèse PALLA
Union française des aides-soignants
Anonyme222222

Re: pourquoi travailler si vite?

Message par Anonyme222222 »

Avant tout, Madame Palla je vous lis toujours avec beaucoup d'intérêt et de plaisir. Ce qui ne veut pas dire que je suis d'accord avec tout...

Tout d'abord et indépendamment de votre post, il n’est pas très compliqué de se constituer en syndicat. Les statuts sont facilement accessibles. Après, c’est l’implication qui fait le reste.
Evidemment, il faut avoir conscience que l’on commence petit et en petit nombre et que nécessairement au départ, c’est beaucoup de travail et d’investissement.
thérèse Palla a écrit :Et que fait-on de la grande souffrance des nombreux aides-soignants trop motivés par la bientraitance ?
Quels sont réellement les responsables de cette situation ?.
HUM, je dirais en premier lieu eux-mêmes.

Comment se faire respecter/reconnaître si on ne se respecte pas soi-même. Si l'on n'accorde si peu de valeur à son diplôme et tout ce qu'il véhicule ?

Comment se faire respecter/reconnaître si, pour flatter son égo ou par "vocation" ou fatalisme, on accepte les glissements de tâches et ainsi de mettre le patient/résident ainsi que soi-même en insécurité ?

Comment se faire respecter/reconnaître si on participe même involontairement jours après jours, mois après mois, années après années à la maltraitance institutionnelle ou si on fuit ?
Thérèse Palla a écrit :Au risque de m’attirer les foudres, je me demande si le fond du problème ne viendrait-il pas aussi du fait que, de tous les temps, les soins d’hygiène ne sont pas considérés, déjà comme nobles et importants dans la pratique soignante ?
Je pense qu'effectivement c'est une des explications.
Thérèse Palla a écrit :quel intérêt les infirmiers portent-ils pour ces soins ?
il me semble que la réponse ne saurait être collective.
Ces infirmiers ne visent que l’évolution de la profession vers « le haut » et ils ont oublié que 90% de leur exercice (rôle propre) est constitué des soins d’hygiène et d’accompagnement aux personnes soignées (43 items que vous ne sauriez ignorer je suppose)
Là, je crois que le raccourci est trop raccourci et que vous tombez dans la généralité.
Déjà, le rôle propre IDE n'est pas constitué de 90 % de soins d'hygiène et dans bien des structures, les IDE n'ont plus le temps d'exercer leur rôle propre faisant difficilement face aux soins médico-délégués, l'administratif, les transmissions de savoirs compte tenu des dégradations des conditions de travail et de la pénurie en soignants, organisée et pérennisée.
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loulic
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Re: pourquoi travailler si vite?

Message par loulic »

Thérèse PALLA a écrit :Ces infirmiers ne visent que l’évolution de la profession vers « le haut » et ils ont oublié que 90% de leur exercice (rôle propre) est constitué des soins d’hygiène et d’accompagnement aux personnes soignées,
Ca sort d'où ce chiffre ?

D'ailleurs la réalisation du rôle propre peut être assurée en collaboration. Gérer cette part de notre rôle ne nécessite pas qu'il soit réalisé physiquement par les infirmiers.

Est ce qu'un soin prescrit n'est plus du ressort du médecin parce qu'il est réalisé par un autre intervenant ?
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
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cosmos
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Re: pourquoi travailler si vite?

Message par cosmos »

Tous les SSIAD ne fonctionnent pas de la même façon dans toute la France.

Chantelline,
Je suis à temps plein. Dans mon SSIAD, il y a 40 % de temps plein. (au passage, ça vaut peut-être le coup que tu tentes d'y travailler , ne te fies pas aux préjugés, vois par toi-même.)

Ils sont financés, comme le dit moutarde par l'assurance-maladie. Avant, c'était un forfait journalier.
Dorénavant, l'attribution financière de l'Etat (car l'assurance-maladie, c'est en quelque sorte l'Etat...) est fontion du GIR du patient. (à cette occasion, je pense qu'on va avoir beaucoup plus de patients très dépendants..... )
(moutarde : Chantelline n'a jamais parlé de Conseil Général.......)

Chantelline, nous n'avons pas que des patients autonomes, loin de là,il y a beaucoup de personnes très dépendantes, nécessitant des soins appropriés, des personnes ayant la maladie d'Alzheimer et assimilés, personnes handicapées, et des fins de vie, soins palliatifs, etc...

Quand Chantelline parle ""d'être soignant avant d'obtenir le diplôme"", elle veut parler assurément du désir profond à donner de soi et de l'humanité aux personnes en détresse.
Quand Abja dit que le métier d'aide-soignant est une véritable vocation, elle veut dire exactement la même chose que Chantelline..

Chantelline et Abja disent des vérités.
Je ne vois pas pourquoi certains insistent pour ne pas les voir.. ou de les minimiser.... :|
Anonyme222222

Re: pourquoi travailler si vite?

Message par Anonyme222222 »

Parce qu'il y a une pluralité des opinions et des ressentis.

Qu'elles aient la vocation, grand bien leur fasse...mais sans en faire une généralité.
Moi, je considère pour ce qui me concerne, que j'exerce un métier qui requiert des compétences dont certaines acquises grâce à ma formation et expérience. Ce savoir-faire est reconnu : DE, statut, salaire.
En aucun, il ne s'agit d'une vocation et à l'évidence jusqu'à preuve du contraire, cela ne m'a jamais empêché d'exercer correctement mon job. Au contraire même peut-être...
Thérèse PALLA
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Re: pourquoi travailler si vite?

Message par Thérèse PALLA »

Pour Moutarde qui dit : Tout d'abord et indépendamment de votre post, il n’est pas très compliqué de se constituer en syndicat. Les statuts sont facilement accessibles. Après, c’est l’implication qui fait le reste. Evidemment, il faut avoir conscience que l’on commence petit et en petit nombre et que nécessairement au départ, c’est beaucoup de travail et d’investissement." Ok ça je sais qu'il n'est pas compliqué de créér un syndicat professionnel et combien de fois m'a t-on sollicitée pour le créer !... J'ai dit non et je le maintiens en disant que les jeunes doivent s'engager dans cette démarche.
Personnellement je pense avoir donné le maximum pour la profession depuis plus de 25 ans, alors... c'est bon...
Thérèse Palla
Abja
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Re: pourquoi travailler si vite?

Message par Abja »

une petite rectification d'abord, je suis pas de sexe féminin:)

Ensuite, ce post n'a pas pour vocation d'inculquer une doctrine ou une vérité mais est un témoignage d'abord qui soulève des questions ensuite.

Je ne crois pas que la maltraitance soit une question de ressentie ou de divergence de vues. Quand mathématiquement, vous devez faire 13 toilettes et + quand un AS craque et se fait porter pâle, vous êtes en sur-régime. Quand à cela se rajoute, un imprévu ou deux, vous n'êtes plus en sur-régime mais vous entrez dans la quatrième dimension.

Une personne âgée résidente d'une maison de retraite va subir objectivement: des soins baclés et du stess, des humiliations, va se faire bousculer, culpabiliser de ne pas suivre la cadence... c'est objectivement, ressentie ou non, divergences de vue ou non, une maltraitance.

Le diplôme nous impose le devoir de ne pas être maltraitant. CAr soignant, nous savons. Savoir ne nous laisse aucune excuse et ne laisse aucune place à la naiveté.
C'est carré. je sais que si fais un soin en dix minutes, je me saborde mon soin. Je ne parle même pas de l'aspect relationnel, de la vulnérabilité psychologique des résidents qui doivent subir de plein fouet des AS ou IDE mis sous pression.

Concernant la vocation, ne vous en déplaise, même si ce terme s'attribue à l'Eglise, la vocation des prêtre, ou au professeur, ce mot est parfaitement adapté à notre profession. Libre à vous de pensez que vous êtes un bon soignant sans pour autant vous sentir une vocation. Et je suis d'accord avec vous, c'est possible.

Regardons la définition
vocation, nom féminin
Sens 1 Forte attirance ou inclinaison pour quelque chose. Ex Il a fait de la littérature sa vocation.
Sens 2 Ce qui est naturellement destiné à quelque chose ou à un lieu. Ex Ce pays possède une sérieuse vocation industrielle. Anglais calling

Le mot vocation vient d’un mot latin, « vocare », qui veut dire « appel, être appelé »

Cela signifie qu'une vocation se fait sur la durée, au service des autres et répond à des qualités humaines que l'on ressent en nous et qui nous dictent l'orientation que lon va prendre dans notre vie. Cela dépasse le simple travail de "subsistance". Une vocation c'est l'adéquation entre ce que l'on est et ce que l'on fait. je ne suis pas maltraitant donc je ne fais pas de maltraitance. "Etre ou ne pas être". Tout corps de métier a une éthique et une philosophie. Sans cela, c'est le glissement de tâches! Et nous sommes les gardiens de nos propres actes...de nos propres décisions. Donc, refuser et se plaindre de la maltraitance au contraire d'être une forme de victimisation et un acte de responsabilité, de connaissance de notre métier et d'engagement.

Or, sans la passion de notre boulot, on ne peut pas se positionner contre la maltraitance. Il faut être passionné pour avoir la force de dire "non je ne ferai pas ce qui me semble injuste". Sans la vocation, sans la compréhension intime du sens de ce que l'on fait et pourquoi on le fait, on ne peut pas se mettre en opposition avec ce qui nous semble mal.

Ce sont justement les Soignants qui ne font ce boulot que pour manger, payer le loyer, qui deviennent maltraitants... Car ils n'ont pas l'autre, le résident, le patient, comme intéret. Leur intéret est centré sur eux-mêmes. Ce qui est incompatible avec un travail soignant qui par définiton est un métier au service de l'Autre vulnérable ou malade, les deux souvent.

Vocation ne veut pas dire sentimentalisme ou empathie hypertophié ou une niaiserie du genre. Ca veut dire faire de son métier un art! Travailler chaque jour pour le faire le mieux possible.

En ce sens, la maltraitance est le premier ennemi de mon art! La maltraitance, je précise, n'est pas une affabulation, un délire, une interprétation... c'est une observation objective... Fréquence des escarres, mimiques crispées des résidents devant un soigant brutal, infection urinaire, négligence, manque de patience à la pride de médicaments...

Points de vue et ressenti rien à voir... Victimisation rien à voir. Je souffre en tant qu'AS en maison de retraite de me voir contraint de faire souffrir... Et je n'utilise pas les personnes âgées comme faire valoir à une dépression, un besoin de me plaindre ou d'attirer la lumière sur moi. Je dénonce leur condition de vie qui me touche car je la trouve scandaleuse.

Un peu comme on pourrait trouver scandaleux le manque de logements en France ou tout autre cause réelle et fondamentalement injuste.

Pas de délire mystique dans ce post donc. Mais une réflexion sérieuse sur la maltraitance des personnes âgées, leur condition de vie et l'irresponsabilité du monde soignant. Se taire c'est cautionner!
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loulic
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Re: pourquoi travailler si vite?

Message par loulic »

Ce sont justement les Soignants qui ne font ce boulot que pour manger, payer le loyer, qui deviennent maltraitants... Car ils n'ont pas l'autre, le résident, le patient, comme intéret. Leur intéret est centré sur eux-mêmes. Ce qui est incompatible avec un travail soignant qui par définiton est un métier au service de l'Autre vulnérable ou malade, les deux souvent.
Quelle sont vos sources ?

Parce que moi des soignants "qui ont la vocation" et qui sont maltraitants, j'en connais une paire.

L'enfer est pavé de bonnes intentions, et je crois que justement l'enfer de nos senior est bien assis sur la bonne volonté et les bonnes intentions de soignants qui croient bien faire (et qui pensent "avant tout" au patient).
Vocation ne veut pas dire sentimentalisme ou empathie hypertophié ou une niaiserie du genre. Ca veut dire faire de son métier un art! Travailler chaque jour pour le faire le mieux possible.
Ca c'est votre interprétation toute personnelle de la vocation.

L'art de soigner c'est respecter des bonnes pratiques, des critères de qualité et de sécurité, ... Ca n'a pas grand chose à voir avec le fait d'avoir été appelé ou de se sentir l'âme soignante.

L'art de soigner ce sont des faits. Avec ou sans diplôme, avec ou sans bonnes intentions, la maltraitance ce sont des faits.

Se taire c'est cautionner!
Continuer à exercer dans ces conditions c'est cautionner, parler dans le vide, c'est toujours cautionner.
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Re: pourquoi travailler si vite?

Message par Abja »

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Dernière modification par Abja le 06 sept. 2012 19:11, modifié 1 fois.
Abja
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Re: pourquoi travailler si vite?

Message par Abja »

"parler dans le vide c'est cautionner"

En voilà une belle interprétation. Vous jugez que je parle dans le vide:)

Je trouve que réfléchir, échanger nos expériences, nos histoires professionnelles est d'une richesse extraordinaire autant qu'une chance. L'expression, l'échange vias des réseaux sociaux, forums c'est ce qui fait la modernité de la démocratie. Se priver de parler dans le vide on sait où ca mène à la fin...

Quand à mes définitions, faites une recherche sur google, vous les trouverez.

Bien à vous.

PS:

Vous pouvez écrire aussi à tous les journaux qui ont abordé ce sujet en disant à peu prés la même chose, surtout en mieux, je vous le concède, qu'ils parlent dans le vide... Il va plus rester grand chose à la fin.

J'oubliais, l'indifférence est la meilleure amie de la maltraitance. Ce qu'on appelle le déni. Jusqu'au jour où on se retrouve soi-même vieux, maltraité... Plus qu'à lire du Lacan aprés mais c'est un peu trop tard.
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Re: pourquoi travailler si vite?

Message par loulic »

blablablablabla ...

Ca fait combien de temps qu'on pousse des cris, des sos, ... Qu'on alerte les gens sur le sort déchirants de nos grands anciens ?

Et avec quel résultat ?

Causer, causer, tout le monde s'en fout, ça ne change rien.

Ah, si ça donne bonne conscience quand même. On continue à bosser de la même façon, dans les mêmes conditions, mais au moins on a purgé toute sa vilaine amertume. et le lendemain on peut recommencer.
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Re: pourquoi travailler si vite?

Message par cosmos »

:oops:
Excuse-moi, Abja............
:oops: :ave:
choupiedoude
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Re: pourquoi travailler si vite?

Message par choupiedoude »

Juste pour dire que j'appécie la lecture de chacun,
Abja , qui oui effectivement est un homme, j'apprécie les écrits et les opinions e chacun afin de sa propre opinion

En revanche , parfois je trouve que le ton monte,

C'est ce qui fais la richesse des relations humaines, les différences de chacun,

Attention de ne pas employer de mots ou de ton condescendant , meme si je sais que nous sommes dans l'interprétation car nous n'échangeons pas en face, il faut veiller a respecter l'autre dans sa facon de penser,

Bien a vous tous,




choupiedoude
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Licenciée motif économique février 2012
Oral septembre 2012/résultat novembre
choupiedoude
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Re: pourquoi travailler si vite?

Message par choupiedoude »

Oh lala ! il est tard, j'écris n'importe comment,

Je disais , a la premiere ligne que de vous lire tous avec vos différents avis/opinions me me permet de moi me faire mon propre opinion


.....

Bonne nuit! je crois que je ne suis pas très opérationnelle ce soir,




choupiedoude
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Oral septembre 2012/résultat novembre
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