Concours printemps 2012
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Re: actualité 2012-2013
L'ADN non codant n'a rien d'une poubelle
Mise à jour le jeudi 6 septembre 2012 à 16 h 12 HAE
L'ADN non codant, improprement qualifié par le passé d'ADN poubelle, joue un rôle essentiel dans la régulation de l'activité des gènes et dans l'apparition de maladies, montrent les données publiées dans le cadre du projet ENCODE dont l'objectif est de déterminer les fonctions de toutes les parties de notre génome.
Selon les généticiens qui ont participé aux travaux, la majorité de l'ADN non codant serait en quelque sorte un centre de contrôle, doté de millions d'interrupteurs, qui régule l'activité de nos gènes. Ainsi, sans ces interrupteurs, les gènes ne fonctionneraient pas et des mutations dans ces régions induiraient des maladies.
Cette découverte permet donc d'établir l'importance de l'ADN non codant qui est essentiel à la vie.
« C'est presque aussi important que la publication de la séquence du génome de l'homme. » — Pierre Tambourin, Génopole de Evry
L'ADN humain est composé de 3,3 milliards de paires de bases, qui programment les instructions pour synthétiser les molécules qui forment chacun des cellules, des tissus ou des organes humains.
La médecine avait déjà établi par le passé que seulement 2 à 3 % de ce matériel était codant, c'est-à-dire utilisé pour la synthèse des protéines de l'organisme, soit une très faible fraction du génome humain.
Le saviez-vous?Le séquençage du génome humain avait permis au début des années 2000 d'identifier quelque 22 000 gènes dans le cadre du projet Génome humain.
Le reste du génome, soit 3,25 milliards de paires de base, avait été qualifié au départ d'« ADN poubelle » parce que les chercheurs l'avaient jugé inutile.
Toutefois, en décryptant ces séquences non codantes, les équipes de recherche ont identifié 4 millions d'interrupteurs génétiques.
Le Pr Ewan Birney du Laboratoire européen de biologie moléculaire et de bio-informatique explique que notre génome est en vie grâce à ces millions d'interrupteurs qui déterminent si un gène doit être « allumé » ou « éteint ».
Les travaux d'ENCODE ont montré que pas moins de 80 % du génome avait une fonction active, avec un grand nombre d'interrupteurs spécifiques à l'homme ou aux primates.
Il reste maintenant à comprendre à quoi servent les 20 % restants et à comprendre comment agissent les interrupteurs.
« Dans la plupart des cas, nous savons quels gènes jouent un rôle dans une maladie, mais pas quels interrupteurs sont impliqués. » — Iam Durham LEBM-IEB
Il est toutefois évident que ces nouvelles connaissances sont prometteuses pour la découverte de mécanismes-clés dans les maladies.
Le décodage de l'ADN est publié dans Science, Nature et 24 autres revues. Pas moins de 442 scientifiques de 32 laboratoires dans le monde ont participé au projet.
Mise à jour le jeudi 6 septembre 2012 à 16 h 12 HAE
L'ADN non codant, improprement qualifié par le passé d'ADN poubelle, joue un rôle essentiel dans la régulation de l'activité des gènes et dans l'apparition de maladies, montrent les données publiées dans le cadre du projet ENCODE dont l'objectif est de déterminer les fonctions de toutes les parties de notre génome.
Selon les généticiens qui ont participé aux travaux, la majorité de l'ADN non codant serait en quelque sorte un centre de contrôle, doté de millions d'interrupteurs, qui régule l'activité de nos gènes. Ainsi, sans ces interrupteurs, les gènes ne fonctionneraient pas et des mutations dans ces régions induiraient des maladies.
Cette découverte permet donc d'établir l'importance de l'ADN non codant qui est essentiel à la vie.
« C'est presque aussi important que la publication de la séquence du génome de l'homme. » — Pierre Tambourin, Génopole de Evry
L'ADN humain est composé de 3,3 milliards de paires de bases, qui programment les instructions pour synthétiser les molécules qui forment chacun des cellules, des tissus ou des organes humains.
La médecine avait déjà établi par le passé que seulement 2 à 3 % de ce matériel était codant, c'est-à-dire utilisé pour la synthèse des protéines de l'organisme, soit une très faible fraction du génome humain.
Le saviez-vous?Le séquençage du génome humain avait permis au début des années 2000 d'identifier quelque 22 000 gènes dans le cadre du projet Génome humain.
Le reste du génome, soit 3,25 milliards de paires de base, avait été qualifié au départ d'« ADN poubelle » parce que les chercheurs l'avaient jugé inutile.
Toutefois, en décryptant ces séquences non codantes, les équipes de recherche ont identifié 4 millions d'interrupteurs génétiques.
Le Pr Ewan Birney du Laboratoire européen de biologie moléculaire et de bio-informatique explique que notre génome est en vie grâce à ces millions d'interrupteurs qui déterminent si un gène doit être « allumé » ou « éteint ».
Les travaux d'ENCODE ont montré que pas moins de 80 % du génome avait une fonction active, avec un grand nombre d'interrupteurs spécifiques à l'homme ou aux primates.
Il reste maintenant à comprendre à quoi servent les 20 % restants et à comprendre comment agissent les interrupteurs.
« Dans la plupart des cas, nous savons quels gènes jouent un rôle dans une maladie, mais pas quels interrupteurs sont impliqués. » — Iam Durham LEBM-IEB
Il est toutefois évident que ces nouvelles connaissances sont prometteuses pour la découverte de mécanismes-clés dans les maladies.
Le décodage de l'ADN est publié dans Science, Nature et 24 autres revues. Pas moins de 442 scientifiques de 32 laboratoires dans le monde ont participé au projet.
Re: actualité 2012-2013
Le stress modifie durablement le cerveau des combattants
Par damien Mascret - le 05/09/2012
L'imagerie cérébrale de combattants néerlandais révèle des anomalies visibles jusqu'à dix-huit mois après leur retour d'Afghanistan.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les scientifiques furent intrigués par les grossières erreurs de pilotages pendant les combats que commettaient d'excellents pilotes… de l'aviation civile. Le stress change tout. Plus précisément, on sait aujourd'hui qu'il diminue les performances dans la réalisation de tâches complexes en perturbant le fonctionnement du cortex préfrontal. Une zone du cerveau qui joue un rôle de chef d'orchestre pour la planification des actions et la prise de décision. Les travaux néerlandais publiés le 3 septembre dans les comptes-rendus de l'Académie des sciences américaines vont plus loin dans l'étude de l'impact du stress sur le cerveau. Ils démontrent que l'effet de ce stress se prolonge durablement, bien au-delà du moment critique.
«Le cortex préfrontal, la partie la plus évoluée du cerveau, coordonne nos pensées, actions et émotions à travers de nombreuses connexions vers les autres régions du cerveau. Néanmoins, c'est aussi la région cérébrale la plus sensible aux effets délétères de l'exposition au stress», souligne le Pr Amy Arnsten, neurobiologiste à l'université de Yale.
Le Pr Guido van Wingen et ses collègues néerlandais de l'université de Radboud, d'Amsterdam et du Centre de recherche militaire d'Utrecht ont donc fait passer des examens d'imagerie cérébrale sophistiquée à 33 soldats avant qu'ils ne soient déployés en Afghanistan pour une mission de quatre mois, puis à nouveau six semaines après leur retour et enfin un an et demi plus tard. Aucun n'avait été blessé lors de la mission mais tous avaient été soumis au stress prolongé des zones de combat. Les résultats étaient comparés à un groupe de soldats qui n'avaient pas participé aux opérations.
Plasticité cérébrale
Des différences nettes sont apparues au retour de mission, visibles à l'IRM fonctionnel et l'imagerie du tenseur diffusion, une technique qui suit les mouvements des molécules d'eau dans le cerveau et renseigne indirectement sur «l'état des routes» qui le traversent. Outre les modifications transitoires, présentes au retour mais disparues un an et demi plus tard, les chercheurs ont mis en évidence des perturbations durables de la circulation entre deux zones du cerveau, le cortex préfrontal et le mésencéphale, autrement dit le milieu du cerveau.
«Ces résultats suggèrent que le cerveau humain peut largement récupérer des effets délétères du stress, supportant l'idée d'une plasticité cérébrale adaptative au stress prolongé», note van Wingen, «cependant, ils révèlent aussi des changements durables dans le réseau neural mésofrontal qui pourrait accroître la vulnérabilité à de nouveaux stress et conduire à des déficits cognitifs prolongés.» En d'autres termes, un suivi prolongé des soldats s'impose durablement après des missions, même en l'absence de symptômes.
Ces résultats sont-ils extrapolables aux civils soumis à un stress prolongé? C'est probable selon les chercheurs néerlandais, et peut-être même d'une façon plus intense et plus prolongée car les civils ne sont pas, contrairement aux militaires, formés et entraînés à résister au stress prolongé. Or, le stress a beaucoup moins de conséquences lorsque l'on pense maîtriser la situation. Reste, pour les militaires, le défi d'ajuster au mieux la période de récupération nécessaire avant une nouvelle mission.
--------------------------------------------------------------------------------
Les enfants victimes aussi
La guerre produit de multiples traumatismes chez les enfants. Une nouvelle enquête en Israël et dans les Territoires palestiniens indique qu'au-delà des manifestations déjà répertoriées (anxiété, troubles du sommeil, dépression) les enfants soumis aux conflits armés deviennent plus agressifs. Qu'il s'agisse des petits Israéliens ou des jeunes Palestiniens, l'étude publiée au mois d'août dans la revue Child Development souligne le niveau d'agressivité tout particulier des garçons de 8 à 14 ans.
Par damien Mascret - le 05/09/2012
L'imagerie cérébrale de combattants néerlandais révèle des anomalies visibles jusqu'à dix-huit mois après leur retour d'Afghanistan.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les scientifiques furent intrigués par les grossières erreurs de pilotages pendant les combats que commettaient d'excellents pilotes… de l'aviation civile. Le stress change tout. Plus précisément, on sait aujourd'hui qu'il diminue les performances dans la réalisation de tâches complexes en perturbant le fonctionnement du cortex préfrontal. Une zone du cerveau qui joue un rôle de chef d'orchestre pour la planification des actions et la prise de décision. Les travaux néerlandais publiés le 3 septembre dans les comptes-rendus de l'Académie des sciences américaines vont plus loin dans l'étude de l'impact du stress sur le cerveau. Ils démontrent que l'effet de ce stress se prolonge durablement, bien au-delà du moment critique.
«Le cortex préfrontal, la partie la plus évoluée du cerveau, coordonne nos pensées, actions et émotions à travers de nombreuses connexions vers les autres régions du cerveau. Néanmoins, c'est aussi la région cérébrale la plus sensible aux effets délétères de l'exposition au stress», souligne le Pr Amy Arnsten, neurobiologiste à l'université de Yale.
Le Pr Guido van Wingen et ses collègues néerlandais de l'université de Radboud, d'Amsterdam et du Centre de recherche militaire d'Utrecht ont donc fait passer des examens d'imagerie cérébrale sophistiquée à 33 soldats avant qu'ils ne soient déployés en Afghanistan pour une mission de quatre mois, puis à nouveau six semaines après leur retour et enfin un an et demi plus tard. Aucun n'avait été blessé lors de la mission mais tous avaient été soumis au stress prolongé des zones de combat. Les résultats étaient comparés à un groupe de soldats qui n'avaient pas participé aux opérations.
Plasticité cérébrale
Des différences nettes sont apparues au retour de mission, visibles à l'IRM fonctionnel et l'imagerie du tenseur diffusion, une technique qui suit les mouvements des molécules d'eau dans le cerveau et renseigne indirectement sur «l'état des routes» qui le traversent. Outre les modifications transitoires, présentes au retour mais disparues un an et demi plus tard, les chercheurs ont mis en évidence des perturbations durables de la circulation entre deux zones du cerveau, le cortex préfrontal et le mésencéphale, autrement dit le milieu du cerveau.
«Ces résultats suggèrent que le cerveau humain peut largement récupérer des effets délétères du stress, supportant l'idée d'une plasticité cérébrale adaptative au stress prolongé», note van Wingen, «cependant, ils révèlent aussi des changements durables dans le réseau neural mésofrontal qui pourrait accroître la vulnérabilité à de nouveaux stress et conduire à des déficits cognitifs prolongés.» En d'autres termes, un suivi prolongé des soldats s'impose durablement après des missions, même en l'absence de symptômes.
Ces résultats sont-ils extrapolables aux civils soumis à un stress prolongé? C'est probable selon les chercheurs néerlandais, et peut-être même d'une façon plus intense et plus prolongée car les civils ne sont pas, contrairement aux militaires, formés et entraînés à résister au stress prolongé. Or, le stress a beaucoup moins de conséquences lorsque l'on pense maîtriser la situation. Reste, pour les militaires, le défi d'ajuster au mieux la période de récupération nécessaire avant une nouvelle mission.
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Les enfants victimes aussi
La guerre produit de multiples traumatismes chez les enfants. Une nouvelle enquête en Israël et dans les Territoires palestiniens indique qu'au-delà des manifestations déjà répertoriées (anxiété, troubles du sommeil, dépression) les enfants soumis aux conflits armés deviennent plus agressifs. Qu'il s'agisse des petits Israéliens ou des jeunes Palestiniens, l'étude publiée au mois d'août dans la revue Child Development souligne le niveau d'agressivité tout particulier des garçons de 8 à 14 ans.
Re: actualité 2012-2013
Réanimer plus longtemps sauve des vies mais en écourte d'autres?
Les massages cardio-thoraciques d’une durée supérieure à la moyenne améliorent les chances de survie en cas d’arrêt cardiaque. C’est un nouveau casse-tête éthique pour ceux qui prélèvent des organes afin de sauver des vies.
- Démonstration de massage cardiaque à Bucarest, en 2011. REUTERS/Bogdan Cristel -
C’est une affaire embarrassante, une question de vies et de morts. Elle est détaillée sur le site de l’hebdomadaire médical britannique The Lancet. Les auteurs d’une étude conduite aux Etats-Unis y concluent que les personnes victimes d’un arrêt cardiaque ont plus de chances de survivre lorsqu’elles peuvent bénéficier de massages cardiaques prolongés.
Une évidence, diront les non-spécialistes: masser comme il convient un cœur qui vient de cesser de battre et ce le plus longtemps possible confère des chances de survie supplémentaire à son propriétaire. C’est vrai dans les grandes lignes. Mais dans les faits, c’est nettement plus compliqué.
Masser ou pas?
D’abord parce le massage cardiaque n’a de sens que dans des cas relativement rares et médicalement bien définis; il faut que la pompe cardiaque ait des chances –même minimes de «repartir».
Ensuite parce que la durée maximale des efforts de réanimation fait l’objet de débats récurrents au sein de la communauté des spécialistes. Il faut en effet compter ici avec les risques inhérents à une forme d’acharnement thérapeutique: ne pas «masser trop» pour ne pas faire «revenir à la vie» une personne qui souffrirait ensuite de lourdes séquelles neurologiques causées par une interruption prolongée de l’oxygénation de certaines régions cérébrales.
Il faut enfin savoir que la personne que l’on tente de réanimer pourra peut-être, en cas d’échec, devenir un donneur d’organes destinés à des transplantations salvatrices.
En pratique, la durée des efforts de réanimation varie considérablement d'un hôpital à l'autre mais aussi d’un malade à un autre; en fonction de son âge notamment.
Ici le subjectif a bien souvent, faute de mieux, une part importante dès lors que l’équipe n’a pas obtenu une réponse «rapide» de son patient.
Peut-on faire la lumière sur ce qui demeure une zone grise de la pratique médicale? C’était précisément l’objet de l’étude qui fait l’objet de la publication du Lancet. Ce travail a été dirigé par deux médecins cardiologues, Zachary D. Goldberger et Dr Brahmajee K. Nallamothu (université du Michigan, Ann Arbor). Il a été financé par l’American Heart Association, la Robert Wood Johnson Foundation et les National Institutes of Health américains.
Les auteurs ont repris et analysé les dossiers de 64.339 personnes ayant fait un arrêt cardiaque prolongé dans 435 hôpitaux américains, et ce entre 2000 et 2008. Un classement des établissements a été effectué en fonction de la durée moyenne des tentatives de réanimation (de 16 à 25 minutes). L’ensemble des données est ensuite passé au grill des méthodes statistiques, le critère principal étant la reprise d’une activité cardiaque spontanée et sans séquelles majeures.
Pour le Dr Goldberger, les résultats suggèrent que le fait de prolonger les efforts de réanimation (de 10 ou 15 minutes) est de nature à améliorer le résultat final. Il précise toutefois ne pas avoir de données chiffrées lui permettant d’établir une relation indiscutable entre les durées des tentatives de réanimation et les taux de survie obtenus.
Les effets positifs d'une réanimation plus longue
Il n’en reste pas moins vrai que cette étude établit –pour la première fois selon The Lancet– que les personnes prises en charge dans les hôpitaux où les efforts de réanimation durent en moyenne plus longtemps ont des taux de survie supérieurs à ceux traités dans les hôpitaux où la durée des réanimations sont plus courtes: un retour complet à la vie avec sortie de l’hôpital est observé dans 16,2% des cas pour les établissements pratiquant des réanimations longues (25 minutes) contre 14,5% pour ceux pratiquant des réanimations légèrement courtes (16 minutes). Ce sont là des données qui ne manquent pas de faire réfléchir.
Les pratiques américaines sont-elles équivalentes à celles mises en œuvre en France? Interrogé par l’Agence France Presse, le Pr Dan Benhamou, président de la Société française d'anesthésie et de réanimation, explique qu’«un réanimateur sera plus actif sur un patient plus jeune dont on sait que le pronostic de récupération est meilleur et la réanimation sera prolongée».
Dans le commentaire qui accompagne l’article du Lancet, deux experts médicaux britanniques (Jerry Nolan, du Royal United Hospital NHS Trust à Bath, et Jasmeet Soar de l'hôpital de Southmead, Bristol) estiment que «si la cause de l'arrêt cardiaque est potentiellement réversible, il peut être intéressant d'essayer un peu plus longtemps».
Pour le Pr Benhamou, si ces résultats se confirment, peut-être faudra-t-il «remettre en cause l'attitude habituelle de ranimer peu longtemps quand cela semble sans espoir». Mais, précisément, faut-il attendre que ces résultats «se confirment»? Et qui les confirmera?
Ces résultats ne peuvent pas ne pas être rapprochés du développement, en France comme dans de nombreux pays développés, des expériences de prélèvements d’organes dits «à cœur arrêté».
Dans ce cas, le critère retenu ici n'est plus celui de la «mort cérébrale» (électroencéphalogramme) mais redevient comme, dans le passé, un simple critère cardiaque (électrocardiogramme).
Quid des prélévements «à coeur arrêté»?
Cette nouvelle pratique vise à pallier la pénurie chronique d’organes transplantables à laquelle sont confrontées les équipes chirurgicales spécialisées. Slate.fr a déjà exposé les principaux éléments de nouvelle technique.
«Les prélèvements à cœur arrêté sont considérés sur le plan international comme étant une source prometteuse d'organes pour la transplantation: d'une part, ils permettent d'augmenter significativement le pool de donneurs, et d'autre part la qualité des organes obtenus est satisfaisante. Ces protocoles soulèvent plusieurs questions éthiques», résume un groupe d'éthiciens dirigé par Jean-Christophe Tortosa (Laboratoire d'éthique médicale et de médecine légale, université Paris Descartes, Faculté de médecine-Centre universitaire des Saints-Pères, Paris).
Une nouvelle question éthique est précisément posée avec la publication du Lancet. «Cet article fait référence à la prise en charge thérapeutique et à la durée de réanimation cardio-respiratoire (communément fixée à 30 minutes minimum) dans le cadre d’arrêts cardiaques (AC) survenant, dans cet article, en secteur “intra-hospitalier”. C’est un débat de longue date sur la question “jusqu’où aller dans la réanimation de ces patients?” qui relève des seuls réanimateurs, expliquee à Slate.fr l’Agence française de biomédecine. Envisager un prélèvement d’organes n’intervient que lorsque le patient est déclaré mort, que le décès survienne après un arrêt cardiaque ou dans un contexte de mort encéphalique. Il n’appartient donc pas à l’Agence de se prononcer sur ces durées de réanimation. Ce n’est qu’une fois que les Samu-réa estiment le patient “réfractaire” et au-delà de toute ressource thérapeutique qu’ils le déclarent mort et que le don d’organes est envisagé, mais jamais avant.»
L’Agence de biomédecine précise qu’«une réflexion est en cours entre les sociétés savantes et le conseil d’orientation de l’Agence concernant les arrêts cardiaques dits “contrôlés” survenant à la suite d’une décision de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques actives».
En France en 2011, 122 donneurs après arrêt cardiaque ont été recensés. Il s’agissait pour la plupart de personnes prises en charge en secteur extra-hospitalier (et non pas en secteur intra-hospitalier, qui est le sujet de l’article du Lancet). Parmi elles, 58 ont été prélevées, ce qui a donné lieu à 66 greffes de rein et 5 greffes de foie.
Les massages cardio-thoraciques d’une durée supérieure à la moyenne améliorent les chances de survie en cas d’arrêt cardiaque. C’est un nouveau casse-tête éthique pour ceux qui prélèvent des organes afin de sauver des vies.
- Démonstration de massage cardiaque à Bucarest, en 2011. REUTERS/Bogdan Cristel -
C’est une affaire embarrassante, une question de vies et de morts. Elle est détaillée sur le site de l’hebdomadaire médical britannique The Lancet. Les auteurs d’une étude conduite aux Etats-Unis y concluent que les personnes victimes d’un arrêt cardiaque ont plus de chances de survivre lorsqu’elles peuvent bénéficier de massages cardiaques prolongés.
Une évidence, diront les non-spécialistes: masser comme il convient un cœur qui vient de cesser de battre et ce le plus longtemps possible confère des chances de survie supplémentaire à son propriétaire. C’est vrai dans les grandes lignes. Mais dans les faits, c’est nettement plus compliqué.
Masser ou pas?
D’abord parce le massage cardiaque n’a de sens que dans des cas relativement rares et médicalement bien définis; il faut que la pompe cardiaque ait des chances –même minimes de «repartir».
Ensuite parce que la durée maximale des efforts de réanimation fait l’objet de débats récurrents au sein de la communauté des spécialistes. Il faut en effet compter ici avec les risques inhérents à une forme d’acharnement thérapeutique: ne pas «masser trop» pour ne pas faire «revenir à la vie» une personne qui souffrirait ensuite de lourdes séquelles neurologiques causées par une interruption prolongée de l’oxygénation de certaines régions cérébrales.
Il faut enfin savoir que la personne que l’on tente de réanimer pourra peut-être, en cas d’échec, devenir un donneur d’organes destinés à des transplantations salvatrices.
En pratique, la durée des efforts de réanimation varie considérablement d'un hôpital à l'autre mais aussi d’un malade à un autre; en fonction de son âge notamment.
Ici le subjectif a bien souvent, faute de mieux, une part importante dès lors que l’équipe n’a pas obtenu une réponse «rapide» de son patient.
Peut-on faire la lumière sur ce qui demeure une zone grise de la pratique médicale? C’était précisément l’objet de l’étude qui fait l’objet de la publication du Lancet. Ce travail a été dirigé par deux médecins cardiologues, Zachary D. Goldberger et Dr Brahmajee K. Nallamothu (université du Michigan, Ann Arbor). Il a été financé par l’American Heart Association, la Robert Wood Johnson Foundation et les National Institutes of Health américains.
Les auteurs ont repris et analysé les dossiers de 64.339 personnes ayant fait un arrêt cardiaque prolongé dans 435 hôpitaux américains, et ce entre 2000 et 2008. Un classement des établissements a été effectué en fonction de la durée moyenne des tentatives de réanimation (de 16 à 25 minutes). L’ensemble des données est ensuite passé au grill des méthodes statistiques, le critère principal étant la reprise d’une activité cardiaque spontanée et sans séquelles majeures.
Pour le Dr Goldberger, les résultats suggèrent que le fait de prolonger les efforts de réanimation (de 10 ou 15 minutes) est de nature à améliorer le résultat final. Il précise toutefois ne pas avoir de données chiffrées lui permettant d’établir une relation indiscutable entre les durées des tentatives de réanimation et les taux de survie obtenus.
Les effets positifs d'une réanimation plus longue
Il n’en reste pas moins vrai que cette étude établit –pour la première fois selon The Lancet– que les personnes prises en charge dans les hôpitaux où les efforts de réanimation durent en moyenne plus longtemps ont des taux de survie supérieurs à ceux traités dans les hôpitaux où la durée des réanimations sont plus courtes: un retour complet à la vie avec sortie de l’hôpital est observé dans 16,2% des cas pour les établissements pratiquant des réanimations longues (25 minutes) contre 14,5% pour ceux pratiquant des réanimations légèrement courtes (16 minutes). Ce sont là des données qui ne manquent pas de faire réfléchir.
Les pratiques américaines sont-elles équivalentes à celles mises en œuvre en France? Interrogé par l’Agence France Presse, le Pr Dan Benhamou, président de la Société française d'anesthésie et de réanimation, explique qu’«un réanimateur sera plus actif sur un patient plus jeune dont on sait que le pronostic de récupération est meilleur et la réanimation sera prolongée».
Dans le commentaire qui accompagne l’article du Lancet, deux experts médicaux britanniques (Jerry Nolan, du Royal United Hospital NHS Trust à Bath, et Jasmeet Soar de l'hôpital de Southmead, Bristol) estiment que «si la cause de l'arrêt cardiaque est potentiellement réversible, il peut être intéressant d'essayer un peu plus longtemps».
Pour le Pr Benhamou, si ces résultats se confirment, peut-être faudra-t-il «remettre en cause l'attitude habituelle de ranimer peu longtemps quand cela semble sans espoir». Mais, précisément, faut-il attendre que ces résultats «se confirment»? Et qui les confirmera?
Ces résultats ne peuvent pas ne pas être rapprochés du développement, en France comme dans de nombreux pays développés, des expériences de prélèvements d’organes dits «à cœur arrêté».
Dans ce cas, le critère retenu ici n'est plus celui de la «mort cérébrale» (électroencéphalogramme) mais redevient comme, dans le passé, un simple critère cardiaque (électrocardiogramme).
Quid des prélévements «à coeur arrêté»?
Cette nouvelle pratique vise à pallier la pénurie chronique d’organes transplantables à laquelle sont confrontées les équipes chirurgicales spécialisées. Slate.fr a déjà exposé les principaux éléments de nouvelle technique.
«Les prélèvements à cœur arrêté sont considérés sur le plan international comme étant une source prometteuse d'organes pour la transplantation: d'une part, ils permettent d'augmenter significativement le pool de donneurs, et d'autre part la qualité des organes obtenus est satisfaisante. Ces protocoles soulèvent plusieurs questions éthiques», résume un groupe d'éthiciens dirigé par Jean-Christophe Tortosa (Laboratoire d'éthique médicale et de médecine légale, université Paris Descartes, Faculté de médecine-Centre universitaire des Saints-Pères, Paris).
Une nouvelle question éthique est précisément posée avec la publication du Lancet. «Cet article fait référence à la prise en charge thérapeutique et à la durée de réanimation cardio-respiratoire (communément fixée à 30 minutes minimum) dans le cadre d’arrêts cardiaques (AC) survenant, dans cet article, en secteur “intra-hospitalier”. C’est un débat de longue date sur la question “jusqu’où aller dans la réanimation de ces patients?” qui relève des seuls réanimateurs, expliquee à Slate.fr l’Agence française de biomédecine. Envisager un prélèvement d’organes n’intervient que lorsque le patient est déclaré mort, que le décès survienne après un arrêt cardiaque ou dans un contexte de mort encéphalique. Il n’appartient donc pas à l’Agence de se prononcer sur ces durées de réanimation. Ce n’est qu’une fois que les Samu-réa estiment le patient “réfractaire” et au-delà de toute ressource thérapeutique qu’ils le déclarent mort et que le don d’organes est envisagé, mais jamais avant.»
L’Agence de biomédecine précise qu’«une réflexion est en cours entre les sociétés savantes et le conseil d’orientation de l’Agence concernant les arrêts cardiaques dits “contrôlés” survenant à la suite d’une décision de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques actives».
En France en 2011, 122 donneurs après arrêt cardiaque ont été recensés. Il s’agissait pour la plupart de personnes prises en charge en secteur extra-hospitalier (et non pas en secteur intra-hospitalier, qui est le sujet de l’article du Lancet). Parmi elles, 58 ont été prélevées, ce qui a donné lieu à 66 greffes de rein et 5 greffes de foie.
Re: actualité 2012-2013
Le ginkgo biloba ne prévient pas et ne freine pas la progression d'Alzheimer, selon une étude
Créé le 06-09-2012 à 16h50 -
LONDRES/TOULOUSE (Sipa) — Le ginkgo biloba pris par des septuagénaires sous forme de complément alimentaire ne prévient pas la maladie d'Alzheimer et ne permet pas d'en freiner la progression, conclut une vaste étude menée en France et dont les résultats sont publiés jeudi dans la revue britannique "The Lancet Neurology".
Dans le cadre de ce premier essai de prévention réalisé en France auprès de 2.854 personnes âgées de plus de 70 ans, atteintes de troubles de la mémoire, "on n'a pas démontré qu'on prévenait Alzheimer" par la prise quotidienne d'extrait de ginkgo biloba, a déclaré à Sipa le Dr Bruno Vellas, responsable du Centre de mémoire de ressource et de recherche sur la maladie d'Alzheimer de Toulouse, un des auteurs de l'étude. Des recherches auprès d'animaux avaient suggéré que des extraits de cet arbre originaire d'Asie pouvaient retarder les formes communes de la maladie neurodégénérative, mais les effets sur l'homme, notamment une grande enquête américaine publiée en 2008, n'ont jusqu'à présent pas été démontrés.
Sur les 2.854 participants de cette étude française, 1.406 ont reçu au moins 240mg d'extrait de ginkgo biloba chaque jour et 1.414 au moins une dose de placebo, a précisé le Dr Vellas du CHU de Toulouse et membre de l'Inserm. Ces personnes ont été soumises à une batterie de tests cognitifs tous les mois, puis tous les six mois, pour certains sur une période de cinq ans. "Dans cette grosse étude, on n'a pas démontré qu'on prévenait Alzheimer" grâce au ginkgo biloba, "mais chez les sujets qui en ont pris longtemps, environ quatre ans, il y a un signal qui nécessite plus d'études", a-t-il souligné.
En effet, dans cette étude, certains n'ont pris le complément que quelques jours alors que d'autres ont suivi le traitement pendant plus de quatre ans.
Sur ces cinq ans, 61 participants du groupe ayant pris du ginkgo biloba ont été diagnostiqués comme souffrant probablement d'un Alzheimer, contre 73 dans le groupe placebo, mais cette différence n'est pas significative statistiquement et pourrait être due au hasard, précisent les auteurs français de l'étude financée par Ipsen, fabricant de compléments à base de ginkgo biloba.
Il s'agit du premier essai de prévention réalisé en dehors des Etats-Unis, ayant nécessité la mobilisation de 400 médecins généralistes, et d'une vingtaine de centres de mémoire, a souligné le Dr Vellas.
Mais pour certains scientifiques, cette étude démontre qu'il y a assez de données désormais pour que les gens arrêtent de prendre du ginkgo biloba. "L'idée d'avaler une pilule ou un complément alimentaire pour empêcher Alzheimer est juste un geste d'espoir à ce niveau", a lancé le Dr Lon Schneider, directeur du centre de Californie pour la maladie d'Alzheimer, qui a rédigé un commentaire de cette étude. "Si quelque chose ne fait pas ce que vous en attendez, pourquoi continuer à en prendre?".
Pour le Dr Schneider, les gens devraient plutôt adopter les bonnes habitudes qui semblent réduire les risques de développer un Alzheimer, comme une meilleure alimentation, de l'exercice physique régulier et un contrôle des facteurs de risques cardiovasculaires.
Créé le 06-09-2012 à 16h50 -
LONDRES/TOULOUSE (Sipa) — Le ginkgo biloba pris par des septuagénaires sous forme de complément alimentaire ne prévient pas la maladie d'Alzheimer et ne permet pas d'en freiner la progression, conclut une vaste étude menée en France et dont les résultats sont publiés jeudi dans la revue britannique "The Lancet Neurology".
Dans le cadre de ce premier essai de prévention réalisé en France auprès de 2.854 personnes âgées de plus de 70 ans, atteintes de troubles de la mémoire, "on n'a pas démontré qu'on prévenait Alzheimer" par la prise quotidienne d'extrait de ginkgo biloba, a déclaré à Sipa le Dr Bruno Vellas, responsable du Centre de mémoire de ressource et de recherche sur la maladie d'Alzheimer de Toulouse, un des auteurs de l'étude. Des recherches auprès d'animaux avaient suggéré que des extraits de cet arbre originaire d'Asie pouvaient retarder les formes communes de la maladie neurodégénérative, mais les effets sur l'homme, notamment une grande enquête américaine publiée en 2008, n'ont jusqu'à présent pas été démontrés.
Sur les 2.854 participants de cette étude française, 1.406 ont reçu au moins 240mg d'extrait de ginkgo biloba chaque jour et 1.414 au moins une dose de placebo, a précisé le Dr Vellas du CHU de Toulouse et membre de l'Inserm. Ces personnes ont été soumises à une batterie de tests cognitifs tous les mois, puis tous les six mois, pour certains sur une période de cinq ans. "Dans cette grosse étude, on n'a pas démontré qu'on prévenait Alzheimer" grâce au ginkgo biloba, "mais chez les sujets qui en ont pris longtemps, environ quatre ans, il y a un signal qui nécessite plus d'études", a-t-il souligné.
En effet, dans cette étude, certains n'ont pris le complément que quelques jours alors que d'autres ont suivi le traitement pendant plus de quatre ans.
Sur ces cinq ans, 61 participants du groupe ayant pris du ginkgo biloba ont été diagnostiqués comme souffrant probablement d'un Alzheimer, contre 73 dans le groupe placebo, mais cette différence n'est pas significative statistiquement et pourrait être due au hasard, précisent les auteurs français de l'étude financée par Ipsen, fabricant de compléments à base de ginkgo biloba.
Il s'agit du premier essai de prévention réalisé en dehors des Etats-Unis, ayant nécessité la mobilisation de 400 médecins généralistes, et d'une vingtaine de centres de mémoire, a souligné le Dr Vellas.
Mais pour certains scientifiques, cette étude démontre qu'il y a assez de données désormais pour que les gens arrêtent de prendre du ginkgo biloba. "L'idée d'avaler une pilule ou un complément alimentaire pour empêcher Alzheimer est juste un geste d'espoir à ce niveau", a lancé le Dr Lon Schneider, directeur du centre de Californie pour la maladie d'Alzheimer, qui a rédigé un commentaire de cette étude. "Si quelque chose ne fait pas ce que vous en attendez, pourquoi continuer à en prendre?".
Pour le Dr Schneider, les gens devraient plutôt adopter les bonnes habitudes qui semblent réduire les risques de développer un Alzheimer, comme une meilleure alimentation, de l'exercice physique régulier et un contrôle des facteurs de risques cardiovasculaires.
Re: actualité 2012-2013
Carcassonne "La santé pour tous" grâce au bus PMI
CHARLES NOËL
05/09/2012, 09 h 47 | Mis à jour le 05/09/2012, 10 h 51
Le bus PMI effectuera sa première tournée ce mercredi, à Caves. (NATHALIE AMEN-VALS)
Premiers tours de roues, ce mercredi, pour le bus de la protection maternelle et infantile (PMI). Imaginé et financé (à hauteur de 150 000 €) par le conseil général, le véhicule doit permettre aux parents ne pouvant se rendre dans un centre médical spécialisé (CMS), de bénéficier de consultations en pédiatrie préventive pour leurs nourrissons et enfants de moins de 6 mois. Au total, douze communes seront visitées chaque mois, durant deux à trois heures.
"L’idée est de rapprocher le service public de tous les Audois." André Viola, président du conseil général, y voit une mission de proximité. "C’est en plein cœur de nos compétences en matière de protection maternelle et infantile", poursuit l’édile, approuvé par le docteur Véronique Davis-Bergès, médecin coordonnateur et chef de service PMI.
Cette dernière, qui assure que le bus n’a "pas vocation à faire le Samu", rappelle que l’objectif est de faire de la prévention, et en aucun cas de se substituer au médecin traitant.
À l’intérieur du bus, chaque famille sera ainsi prise en charge par une puéricultrice et un médecin, mais aucune ordonnance ne sera délivrée.
CHARLES NOËL
05/09/2012, 09 h 47 | Mis à jour le 05/09/2012, 10 h 51
Le bus PMI effectuera sa première tournée ce mercredi, à Caves. (NATHALIE AMEN-VALS)
Premiers tours de roues, ce mercredi, pour le bus de la protection maternelle et infantile (PMI). Imaginé et financé (à hauteur de 150 000 €) par le conseil général, le véhicule doit permettre aux parents ne pouvant se rendre dans un centre médical spécialisé (CMS), de bénéficier de consultations en pédiatrie préventive pour leurs nourrissons et enfants de moins de 6 mois. Au total, douze communes seront visitées chaque mois, durant deux à trois heures.
"L’idée est de rapprocher le service public de tous les Audois." André Viola, président du conseil général, y voit une mission de proximité. "C’est en plein cœur de nos compétences en matière de protection maternelle et infantile", poursuit l’édile, approuvé par le docteur Véronique Davis-Bergès, médecin coordonnateur et chef de service PMI.
Cette dernière, qui assure que le bus n’a "pas vocation à faire le Samu", rappelle que l’objectif est de faire de la prévention, et en aucun cas de se substituer au médecin traitant.
À l’intérieur du bus, chaque famille sera ainsi prise en charge par une puéricultrice et un médecin, mais aucune ordonnance ne sera délivrée.
Re: actualité 2012-2013
Des « infirmières référentes »... en 2030 ?
Publié le 06/09/2012
JIM.fr est réservé aux professionnels de santé. Ces derniers doivent être identifiés comme tels pour accéder à l’ensemble des pages du site. A titre exceptionnel, cette rubrique est accessible sans login et mot de passe. Toutefois, sur ces pages Pro et Société, les lecteurs non logués ne seront pas exposés à des publicités pharmaceutiques et devront s’identifier pour accéder aux autres rubriques médicales du site JIM.fr.
Paris, le jeudi 6 septembre 2012 – Dans un récent rapport, les membres du groupe « Terra Nova » se penchant sur l’organisation des soins de ville, ont invité à en finir avec la figure tutélaire du médecin traitant. Il est peu dire que cette proposition n’a pas fait l’unanimité et partout il apparaît que cette notion de praticien référent a de beaux jours devant elle. Au sein de la Fédération nationale des infirmiers (FNI) on est même prêt à parier qu’elle aura encore un sens… en 2030 ! A cette date, Philippe Tisserand, président de la FNI espère que les « infirmières référentes » auront dûment trouvé leur place (y compris dans la loi) aux côtés des médecins traitants.
130 000 infirmiers harmonieusement répartis sur tout le territoire en 2030
Quel sera le rôle de ces infirmières ? L’organisation de la continuité des soins, la « gestion de leur complexité » et en un mot leur coordination répond dans un livre Blanc baptisé « Horizon 2030, vision pour les soins infirmiers ambulatoires », le premier syndicat chez les infirmiers libéraux. Pourquoi les infirmières seraient-elles alors les plus à même d’exercer ce rôle ? Parce qu’en 2030, elles seront prophétise Philippe Tisserand « les derniers professionnels de santé à se rendre au domicile des patients ». Quand la démographie médicale est chancelante et leur répartition territoriale plutôt insatisfaisante, les infirmières jouissent d’une situation bien plus envieuse. Quatre-vingt mille aujourd’hui, elles seront entre 120 000 à 130 000 dans vingt ans et seront présentes de manière homogène dans toute la France. Voilà qui devrait encourager les décideurs publics à leur donner plus de poids dans l’organisation des soins de proximité et à leur confier de nouvelles compétences, notamment dans le suivi des maladies chroniques. Au-delà de cette vision d’ensemble, ce livre blanc est assorti de propositions très concrètes : autoriser les infirmières à réaliser la deuxième injection du vaccin de la rougeole, développer la consultation infirmière ou encore faciliter le recours à l’infirmière dans le cadre de la permanence de soins.
Publié le 06/09/2012
JIM.fr est réservé aux professionnels de santé. Ces derniers doivent être identifiés comme tels pour accéder à l’ensemble des pages du site. A titre exceptionnel, cette rubrique est accessible sans login et mot de passe. Toutefois, sur ces pages Pro et Société, les lecteurs non logués ne seront pas exposés à des publicités pharmaceutiques et devront s’identifier pour accéder aux autres rubriques médicales du site JIM.fr.
Paris, le jeudi 6 septembre 2012 – Dans un récent rapport, les membres du groupe « Terra Nova » se penchant sur l’organisation des soins de ville, ont invité à en finir avec la figure tutélaire du médecin traitant. Il est peu dire que cette proposition n’a pas fait l’unanimité et partout il apparaît que cette notion de praticien référent a de beaux jours devant elle. Au sein de la Fédération nationale des infirmiers (FNI) on est même prêt à parier qu’elle aura encore un sens… en 2030 ! A cette date, Philippe Tisserand, président de la FNI espère que les « infirmières référentes » auront dûment trouvé leur place (y compris dans la loi) aux côtés des médecins traitants.
130 000 infirmiers harmonieusement répartis sur tout le territoire en 2030
Quel sera le rôle de ces infirmières ? L’organisation de la continuité des soins, la « gestion de leur complexité » et en un mot leur coordination répond dans un livre Blanc baptisé « Horizon 2030, vision pour les soins infirmiers ambulatoires », le premier syndicat chez les infirmiers libéraux. Pourquoi les infirmières seraient-elles alors les plus à même d’exercer ce rôle ? Parce qu’en 2030, elles seront prophétise Philippe Tisserand « les derniers professionnels de santé à se rendre au domicile des patients ». Quand la démographie médicale est chancelante et leur répartition territoriale plutôt insatisfaisante, les infirmières jouissent d’une situation bien plus envieuse. Quatre-vingt mille aujourd’hui, elles seront entre 120 000 à 130 000 dans vingt ans et seront présentes de manière homogène dans toute la France. Voilà qui devrait encourager les décideurs publics à leur donner plus de poids dans l’organisation des soins de proximité et à leur confier de nouvelles compétences, notamment dans le suivi des maladies chroniques. Au-delà de cette vision d’ensemble, ce livre blanc est assorti de propositions très concrètes : autoriser les infirmières à réaliser la deuxième injection du vaccin de la rougeole, développer la consultation infirmière ou encore faciliter le recours à l’infirmière dans le cadre de la permanence de soins.
Re: actualité 2012-2013
Insuffisance rénale terminale: la greffe plus efficace et moins chère
PARIS (AFP) - 06.09.2012 17:54
La transplantation rénale est la thérapie la plus efficace et la moins coûteuse pour traiter des patients atteints d'insuffisance rénale chronique terminale (IRCT), confirme jeudi la Haute autorité de la santé (HAS) qui publie des recommandations pour développer cette pratique.
La transplantation rénale est la thérapie la plus efficace et la moins coûteuse pour traiter des patients atteints d'insuffisance rénale chronique terminale (IRCT), confirme jeudi la Haute autorité de la santé (HAS) qui publie des recommandations pour développer cette pratique.
Problème de santé publique majeur dans la plupart des pays industrialisés dont la France, l'IRCT, qui constitue l'une des complications de maladies chroniques comme le diabète ou l'hypertension artérielle, a un coût humain et financier élevé.
Pour le seul coût financier, il était évalué en France à plus de 4 milliards d'euros en 2007, dont plus des trois quarts concernaient la prise en charge de l'hémodialyse par l'Assurance maladie.
"La greffe de rein assure la qualité de vie et l'autonomie des patients et elle coûte beaucoup moins cher que la dialyse", commente Karim Laouabdia, le directeur général adjoint de l'Agence de la biomédecine qui a travaillé sur les recommandations en collaboration avec la HAS.
Les consignes mettent l'accent sur les donneurs décédés, mais également sur les donneurs vivants qui devraient être mieux pris en charge.
Concernant les prélèvements sur donneurs décédés, la HAS préconise l'amélioration du recensement des donneurs en état de mort encéphalique, la diminution du taux de refus des proches -censés attester de la non opposition des défunts mais qui en réalité donnent leur opinion- et l'élargissement du pool de donneurs.
Cette extension passe par le recours à des critères élargis qui pourrait inclure les prélèvements sur des donneurs décédés par arrêt cardiaque.
Les donneurs vivants -qui depuis 2011 n'ont plus besoin d'avoir des liens familiaux directs avec le greffé- doivent eux aussi être encouragés. La HAS propose un accompagnement psychologique, physique et financier, passant notamment par la prise en charge à 100% du suivi médical à court, moyen et long terme.
L'inscription sur les listes d'attente des patients doit intervenir le plus tôt possible "afin d'éviter les pertes de chances", estime encore la Haute autorité qui préconise également la réduction des disparités régionales (deux fois plus de transplantations rénales réalisées dans les Pays de Loire qu'à la Réunion).
Selon les données du Réseau épidémiologie et information en néphrologie (REIN), sur les 67.271 personnes prises en charge au 31 décembre 2010, 29.841 étaient porteuses d'un greffon et 37.430 étaient en dialyse.
En 2007, le coût moyen annuel de prise en charge du malade sous hémodialyse était de 88.000 euros, soit à peu près autant que le coût d'une greffe du rein la première année, mais ce coût se maintient les années suivantes, alors qu'il tombe à 20.000 euros pour un greffé, selon l'Assurance maladie.
Chaque année, quelque 3.700 nouveaux patients sont inscrits sur la liste nationale d'attente de greffe rénale.
PARIS (AFP) - 06.09.2012 17:54
La transplantation rénale est la thérapie la plus efficace et la moins coûteuse pour traiter des patients atteints d'insuffisance rénale chronique terminale (IRCT), confirme jeudi la Haute autorité de la santé (HAS) qui publie des recommandations pour développer cette pratique.
La transplantation rénale est la thérapie la plus efficace et la moins coûteuse pour traiter des patients atteints d'insuffisance rénale chronique terminale (IRCT), confirme jeudi la Haute autorité de la santé (HAS) qui publie des recommandations pour développer cette pratique.
Problème de santé publique majeur dans la plupart des pays industrialisés dont la France, l'IRCT, qui constitue l'une des complications de maladies chroniques comme le diabète ou l'hypertension artérielle, a un coût humain et financier élevé.
Pour le seul coût financier, il était évalué en France à plus de 4 milliards d'euros en 2007, dont plus des trois quarts concernaient la prise en charge de l'hémodialyse par l'Assurance maladie.
"La greffe de rein assure la qualité de vie et l'autonomie des patients et elle coûte beaucoup moins cher que la dialyse", commente Karim Laouabdia, le directeur général adjoint de l'Agence de la biomédecine qui a travaillé sur les recommandations en collaboration avec la HAS.
Les consignes mettent l'accent sur les donneurs décédés, mais également sur les donneurs vivants qui devraient être mieux pris en charge.
Concernant les prélèvements sur donneurs décédés, la HAS préconise l'amélioration du recensement des donneurs en état de mort encéphalique, la diminution du taux de refus des proches -censés attester de la non opposition des défunts mais qui en réalité donnent leur opinion- et l'élargissement du pool de donneurs.
Cette extension passe par le recours à des critères élargis qui pourrait inclure les prélèvements sur des donneurs décédés par arrêt cardiaque.
Les donneurs vivants -qui depuis 2011 n'ont plus besoin d'avoir des liens familiaux directs avec le greffé- doivent eux aussi être encouragés. La HAS propose un accompagnement psychologique, physique et financier, passant notamment par la prise en charge à 100% du suivi médical à court, moyen et long terme.
L'inscription sur les listes d'attente des patients doit intervenir le plus tôt possible "afin d'éviter les pertes de chances", estime encore la Haute autorité qui préconise également la réduction des disparités régionales (deux fois plus de transplantations rénales réalisées dans les Pays de Loire qu'à la Réunion).
Selon les données du Réseau épidémiologie et information en néphrologie (REIN), sur les 67.271 personnes prises en charge au 31 décembre 2010, 29.841 étaient porteuses d'un greffon et 37.430 étaient en dialyse.
En 2007, le coût moyen annuel de prise en charge du malade sous hémodialyse était de 88.000 euros, soit à peu près autant que le coût d'une greffe du rein la première année, mais ce coût se maintient les années suivantes, alors qu'il tombe à 20.000 euros pour un greffé, selon l'Assurance maladie.
Chaque année, quelque 3.700 nouveaux patients sont inscrits sur la liste nationale d'attente de greffe rénale.
Re: actualité 2012-2013
Brésil : au pays du culte du corps, la moitié de la population est en surpoids
Créé le 06/09/2012 à 11h29
Gisele Bündchen, Adriana Lima, Alessandra Ambrosio... On a en tête des femmes au corps superbes quand on nous parle des brésiliennes. Seulement, elle n'ont pas toutes passé leur adolescence à jouer au volley sur la plage de Copacabana et à boire du lait de noix de coco. Le Brésil, sorti de la pauvreté et maintenant sixième puissance économique mondiale, est touché par le surpoids et l'obésité. Plus de la moitié de la population en souffre.
Les "Gordinhos" face aux muses au corps dorés
Des femmes au corps parfait allongées en bikini sur la plage tandis que des Apollons jouent au foot : telle est l'image d'Epinal du Brésil, pays où le culte du corps frise souvent l'obsession. Mais le surpoids gagne du terrain et touche déjà la moitié de la population.
En bordure de mer et sur les plages de Rio, musclés et bedonnants exhibent démocratiquement leur corps dans ce pays où le plat traditionnel est à base de riz et haricots noirs.
Mais les "gordinhos" (enrobés) sont en train de prendre le dessus sur les muses au corps doré qui furent source d'inspiration de chansons comme La fille d'Ipanema...
Manque de temps, une alimentation industrielle déséquilibrée toujours moins chère, une sédentarisation croissante : le Brésil, qui a sorti de la pauvreté 30 millions de personnes ces dernières années, est en train de payer le prix fort de sa rapide croissance.
Près de la moitié des 191 millions de Brésiliens est en surpoids et 16% sont obèses, selon un rapport du ministère de la Santé diffusé en avril. Dans les deux cas, une augmentation de 5 points en seulement 5 ans.
"Il est temps de renverser la tendance pour ne pas devenir un pays comme les Etats-Unis, où 35,7% de la population adulte est obèse", a récemment alerté le ministre Alexandre Padilha.
Pas facile la vie d'obèse
"Le Brésilien mange mal. Il pourrait manger des légumes verts, mais il préfère les féculents, le gras", déclare à l'AFP Solange de Gonçalves, une Carioca de 38 ans qui pèse 123 kilos et fait partie des 30 millions d'obèses du pays.
Elle souffre d'obésité depuis toute petite, mais aussi d'hypertension et de diabète et confie que sa vie n'est pas facile: "Dans la rue on te regarde; il n'y a pas de vêtements à ta taille. Une fois je suis restée coincée dans le tourniquet de l'autobus", raconte-t-elle la voix brisée.
Solange envie les mannequins et acteurs qui font la une des magazines ou jouent dans les telenovelas.
Ils ont des corps de rêve, comme Gisele Bündchen ou Suede Junior, un mannequin qui s'est fait tatouer "Made in Brazil" sur les pectoraux, comme pour ne laisser aucun doute sur son origine.
Gisele Bündchen, un des mannequins les mieux payés au monde, fait la fierté du Brésil
"Aller dans les salles de gym, prendre soin de son corps c'est une habitude carioca. C'est pas difficile d'avoir la forme", affirme ce métis sur la plage d'Ipanema.
Un boom des anneaux gastriques
Après douze ans d'attente, Solange a réussi à se faire poser un anneau gastrique en juillet, une opération prise en charge par le système public de santé.
"Je suis contente, j'ai déjà perdu 15 des 50 kilos que je veux voir disparaître", explique-t-elle.
Grâce à cette opération qui réduit drastiquement la taille de l'estomac, un obèse peut perdre 80% de son excès de poids. Mais le patient doit suivre un accompagnement clinique avec le chirurgien, un endocrinologue, un psychologue et un nutritionniste toute sa vie.
"Le secret du traitement est de suivre un régime. L'opération est un outil pour aider le patient mais s'il sort du régime, il reprendra du poids", explique Octavio Falcao, chirurgien spécialisé dans ce type d'opérations, qui a connu un boom de 275% au Brésil de 2003 à 2010, à 60.000 par an.
Après avoir pâti pendant dix ans d'obésité, Jederson das Dores a eu le courage de se soumettre à l'opération. Celle-ci dure 45 minutes si elle est effectuée par coelioscopie - la méthode la plus utilisée par les médecins privés - ou six heures par la chirurgie conventionnelle, comme pour Solange.
"Avant j'étais mince, je veux redevenir normal", confie Jederson sans pouvoir préciser son poids.
Créé le 06/09/2012 à 11h29
Gisele Bündchen, Adriana Lima, Alessandra Ambrosio... On a en tête des femmes au corps superbes quand on nous parle des brésiliennes. Seulement, elle n'ont pas toutes passé leur adolescence à jouer au volley sur la plage de Copacabana et à boire du lait de noix de coco. Le Brésil, sorti de la pauvreté et maintenant sixième puissance économique mondiale, est touché par le surpoids et l'obésité. Plus de la moitié de la population en souffre.
Les "Gordinhos" face aux muses au corps dorés
Des femmes au corps parfait allongées en bikini sur la plage tandis que des Apollons jouent au foot : telle est l'image d'Epinal du Brésil, pays où le culte du corps frise souvent l'obsession. Mais le surpoids gagne du terrain et touche déjà la moitié de la population.
En bordure de mer et sur les plages de Rio, musclés et bedonnants exhibent démocratiquement leur corps dans ce pays où le plat traditionnel est à base de riz et haricots noirs.
Mais les "gordinhos" (enrobés) sont en train de prendre le dessus sur les muses au corps doré qui furent source d'inspiration de chansons comme La fille d'Ipanema...
Manque de temps, une alimentation industrielle déséquilibrée toujours moins chère, une sédentarisation croissante : le Brésil, qui a sorti de la pauvreté 30 millions de personnes ces dernières années, est en train de payer le prix fort de sa rapide croissance.
Près de la moitié des 191 millions de Brésiliens est en surpoids et 16% sont obèses, selon un rapport du ministère de la Santé diffusé en avril. Dans les deux cas, une augmentation de 5 points en seulement 5 ans.
"Il est temps de renverser la tendance pour ne pas devenir un pays comme les Etats-Unis, où 35,7% de la population adulte est obèse", a récemment alerté le ministre Alexandre Padilha.
Pas facile la vie d'obèse
"Le Brésilien mange mal. Il pourrait manger des légumes verts, mais il préfère les féculents, le gras", déclare à l'AFP Solange de Gonçalves, une Carioca de 38 ans qui pèse 123 kilos et fait partie des 30 millions d'obèses du pays.
Elle souffre d'obésité depuis toute petite, mais aussi d'hypertension et de diabète et confie que sa vie n'est pas facile: "Dans la rue on te regarde; il n'y a pas de vêtements à ta taille. Une fois je suis restée coincée dans le tourniquet de l'autobus", raconte-t-elle la voix brisée.
Solange envie les mannequins et acteurs qui font la une des magazines ou jouent dans les telenovelas.
Ils ont des corps de rêve, comme Gisele Bündchen ou Suede Junior, un mannequin qui s'est fait tatouer "Made in Brazil" sur les pectoraux, comme pour ne laisser aucun doute sur son origine.
Gisele Bündchen, un des mannequins les mieux payés au monde, fait la fierté du Brésil
"Aller dans les salles de gym, prendre soin de son corps c'est une habitude carioca. C'est pas difficile d'avoir la forme", affirme ce métis sur la plage d'Ipanema.
Un boom des anneaux gastriques
Après douze ans d'attente, Solange a réussi à se faire poser un anneau gastrique en juillet, une opération prise en charge par le système public de santé.
"Je suis contente, j'ai déjà perdu 15 des 50 kilos que je veux voir disparaître", explique-t-elle.
Grâce à cette opération qui réduit drastiquement la taille de l'estomac, un obèse peut perdre 80% de son excès de poids. Mais le patient doit suivre un accompagnement clinique avec le chirurgien, un endocrinologue, un psychologue et un nutritionniste toute sa vie.
"Le secret du traitement est de suivre un régime. L'opération est un outil pour aider le patient mais s'il sort du régime, il reprendra du poids", explique Octavio Falcao, chirurgien spécialisé dans ce type d'opérations, qui a connu un boom de 275% au Brésil de 2003 à 2010, à 60.000 par an.
Après avoir pâti pendant dix ans d'obésité, Jederson das Dores a eu le courage de se soumettre à l'opération. Celle-ci dure 45 minutes si elle est effectuée par coelioscopie - la méthode la plus utilisée par les médecins privés - ou six heures par la chirurgie conventionnelle, comme pour Solange.
"Avant j'étais mince, je veux redevenir normal", confie Jederson sans pouvoir préciser son poids.
Re: est-ce possible?
Alors c'est des places réservées pour on ne sait quelle raison, mais je serais curieuse de savoir quand même 

Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: est-ce possible?
Lenalan a écrit :Alors c'est des places réservées pour on ne sait quelle raison, mais je serais curieuse de savoir quand même
j'ai eu ma réponse du directeur lui-même
les 3 personnes seraient 1 reprise de formation,et 2 redoublantes
ce qui fais que le quota est dépassé
tant pis pour moi!!
Re: est-ce possible?
Ah voilà, mince, désolée pour toi 

Infirmière DE 2016 En EHPAD
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- supercuisto
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Re: est-ce possible?
ah zut je suis désolée !au moins tu es fixée maintenant ! tu retente l'année prochaine ?
ESI 2013 / 2016 a Tours CHRU
En reconversion professionnelle... j'y crois !!!
S1 : EHPAD - 30 ECTS/30
S2 : DERMATOLOGIE
En reconversion professionnelle... j'y crois !!!
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S2 : DERMATOLOGIE
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- Régulier
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- Inscription : 22 juin 2012 10:21
Re: Ifsi deficitaires 2012
Vous pouvez essayer à la Croix Saint Simon , ils m'ont proposé une place hier, que j'ai refusée. Bon courage à tous 

ESI 2012/2015 aux Murets YES !!
Re: est-ce possible?
supercuisto a écrit :ah zut je suis désolée !au moins tu es fixée maintenant ! tu retente l'année prochaine ?
ben oui mais c'est dure d'échouer a une place prés...

Re: est-ce possible?
Une semaine, le retard trop lourd ?... Mais si, mais si ! C'est possible qu'ils t'appellent.Lenalan a écrit :Je suis maman, et la rentrée de mes enfants c'est demain![]()
Donne-toi une semaine, les IFSI savent ce qu'ils font, si jamais une personne dans ces personnes absentes ne feront vraiment pas la rentrée ils t'appelleront, s'ils ne t'appellent pas c'est que les places sont bien réservées![]()
Après une bonne semaine de cours malheureusement le retard serait trop lourd donc à mon avis ils ne t'appeleront plus....
Mais toi, appelle d'autres IFSI déficitaires !...
IDE
En soins palliatifs + médecine en intérim
En soins palliatifs + médecine en intérim