Concours printemps 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: actualité 2012-2013
Prothèses PIP: retrait effectué dans plus d'un cas sur trois
Mots clés :prothèses mammaires, Scandale PIP
Par Pauline Fréour - le 10/09/2012
Un avis de l'Agence des produits de santé confirme le nombre anormal de ruptures sur ces implants non-conformes, sans que cela n'induise de risque accru de cancer du sein.
Un peu plus de 12.000 Françaises porteuses d'implants PIP sur les 30.000 concernées ont déjà bénéficié d'un retrait, selon le dernier bilan arrêté fin juillet par l'agence des produits de santé (ANSM), qui fait état de «ruptures» chez un quart d'entre elles. Le scandale autour des prothèses mammaires remplies de gel de silicone frauduleux a conduit le ministère de la Santé à recommander leur retrait systématique en décembre, même sans signe clinique de détérioration.
Parmi les 12.345 femmes qui les ont fait retirer, 3013 ont été opérées parce qu'au moins une rupture avait été constatée par échographie. Les 8460 restantes les ont fait explanter à titre préventif. Parmi ces dernières, une sur cinq présentait des prothèses avec des anomalies survenues en moyenne 3 à 6 ans après l'opération. C'est plus tôt que la moyenne connue pour les prothèses d'autres marques, dont la durée de vie atteint normalement une dizaine d'années.
Pas de sur-risque de cancer
L'ANSM rapporte par ailleurs un total de 55 cas de cancers du sein (adénocarcinomes mammaires) chez des femmes porteuses de PIP - un chiffre qui, au regard du nombre total de femmes concernées, n'est pas alarmant. «Les données disponibles aujourd'hui permettent de conclure à l'absence de sur-risques pour ce type de cancer chez les femmes porteuses d'implants en comparaison avec la population générale, ou de sur-risque spécifique aux PIP en comparaison aux autres implants».
L'agence rappelle enfin les conclusions de deux rapports délivrés par les autorités sanitaires britanniques, où l'on compterait quelques 42.000 porteuses d'implants PIP. Selon le National Health Service, les implants présentent certes des quantités de silicone (siloxanes) supérieures aux normes, mais que cela ne constitue pas un risque significatif pour la santé, même en cas de rupture. «Les analyses chimiques et toxicologiques réalisées dans le monde entier sur une grande variété d'implants PIP n'ont pas mis en évidence de risque significatif pour la santé humaine», conclut le document.
Mots clés :prothèses mammaires, Scandale PIP
Par Pauline Fréour - le 10/09/2012
Un avis de l'Agence des produits de santé confirme le nombre anormal de ruptures sur ces implants non-conformes, sans que cela n'induise de risque accru de cancer du sein.
Un peu plus de 12.000 Françaises porteuses d'implants PIP sur les 30.000 concernées ont déjà bénéficié d'un retrait, selon le dernier bilan arrêté fin juillet par l'agence des produits de santé (ANSM), qui fait état de «ruptures» chez un quart d'entre elles. Le scandale autour des prothèses mammaires remplies de gel de silicone frauduleux a conduit le ministère de la Santé à recommander leur retrait systématique en décembre, même sans signe clinique de détérioration.
Parmi les 12.345 femmes qui les ont fait retirer, 3013 ont été opérées parce qu'au moins une rupture avait été constatée par échographie. Les 8460 restantes les ont fait explanter à titre préventif. Parmi ces dernières, une sur cinq présentait des prothèses avec des anomalies survenues en moyenne 3 à 6 ans après l'opération. C'est plus tôt que la moyenne connue pour les prothèses d'autres marques, dont la durée de vie atteint normalement une dizaine d'années.
Pas de sur-risque de cancer
L'ANSM rapporte par ailleurs un total de 55 cas de cancers du sein (adénocarcinomes mammaires) chez des femmes porteuses de PIP - un chiffre qui, au regard du nombre total de femmes concernées, n'est pas alarmant. «Les données disponibles aujourd'hui permettent de conclure à l'absence de sur-risques pour ce type de cancer chez les femmes porteuses d'implants en comparaison avec la population générale, ou de sur-risque spécifique aux PIP en comparaison aux autres implants».
L'agence rappelle enfin les conclusions de deux rapports délivrés par les autorités sanitaires britanniques, où l'on compterait quelques 42.000 porteuses d'implants PIP. Selon le National Health Service, les implants présentent certes des quantités de silicone (siloxanes) supérieures aux normes, mais que cela ne constitue pas un risque significatif pour la santé, même en cas de rupture. «Les analyses chimiques et toxicologiques réalisées dans le monde entier sur une grande variété d'implants PIP n'ont pas mis en évidence de risque significatif pour la santé humaine», conclut le document.
Re: actualité 2012-2013
Santé : la part prise en charge par la Sécurité sociale recule
Par Vincent Collen | 11/09 | 07:00
Lentement mais sûrement, la part des frais de santé pris en charge par la Sécurité sociale diminue. Presque imperceptible, cette tendance de fond s'est confirmée l'an dernier. Les remboursements de la Sécurité sociale ont représenté 75,5 % des dépenses en 2011, révèlent les comptes nationaux de la santé dévoilés par la Drees. Ce n'est que 0,2 point de moins qu'en 2010, mais 1,5 point de moins qu'en 2004, où l'Assurance-maladie obligatoire finançait encore 77 % des dépenses.
Cette nouvelle décrue ne s'est pas faite, globalement, au détriment des ménages. La part des dépenses de santé qui reste à leur charge est stable depuis trois ans, à 9,6 %. La France est toujours le pays de l'OCDE où cette part est la plus faible, après les Pays-Bas. Car les complémentaires (mutuelles, assurances et institutions de prévoyance) interviennent de plus en plus. Leur part dans le financement des dépenses de santé a atteint 13,7 % en 2011, un niveau record.
Soins de ville : stabilité
Si la part des ménages reste globalement stable, elle varie fortement selon le type de dépenses. A l'hôpital, elle est très faible (3,2 %), mais elle a augmenté depuis 2010, année où le forfait hospitalier est passé de 16 à 18 euros. La contribution des patients aux soins de ville, elle, est stable. Cela s'explique surtout par l'augmentation du nombre de malades chroniques pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale (diabétiques, cancéreux...). Elle avait inversement augmenté en 2005 avec l'instauration de la participation de 1 euro pour les consultations. Côté médicaments, la part restant à la charge des ménages augmente en 2011, à 17,7 %, sous l'effet des franchises et des déremboursements de produits jugés inefficaces.
Par Vincent Collen | 11/09 | 07:00
Lentement mais sûrement, la part des frais de santé pris en charge par la Sécurité sociale diminue. Presque imperceptible, cette tendance de fond s'est confirmée l'an dernier. Les remboursements de la Sécurité sociale ont représenté 75,5 % des dépenses en 2011, révèlent les comptes nationaux de la santé dévoilés par la Drees. Ce n'est que 0,2 point de moins qu'en 2010, mais 1,5 point de moins qu'en 2004, où l'Assurance-maladie obligatoire finançait encore 77 % des dépenses.
Cette nouvelle décrue ne s'est pas faite, globalement, au détriment des ménages. La part des dépenses de santé qui reste à leur charge est stable depuis trois ans, à 9,6 %. La France est toujours le pays de l'OCDE où cette part est la plus faible, après les Pays-Bas. Car les complémentaires (mutuelles, assurances et institutions de prévoyance) interviennent de plus en plus. Leur part dans le financement des dépenses de santé a atteint 13,7 % en 2011, un niveau record.
Soins de ville : stabilité
Si la part des ménages reste globalement stable, elle varie fortement selon le type de dépenses. A l'hôpital, elle est très faible (3,2 %), mais elle a augmenté depuis 2010, année où le forfait hospitalier est passé de 16 à 18 euros. La contribution des patients aux soins de ville, elle, est stable. Cela s'explique surtout par l'augmentation du nombre de malades chroniques pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale (diabétiques, cancéreux...). Elle avait inversement augmenté en 2005 avec l'instauration de la participation de 1 euro pour les consultations. Côté médicaments, la part restant à la charge des ménages augmente en 2011, à 17,7 %, sous l'effet des franchises et des déremboursements de produits jugés inefficaces.
Re: actualité 2012-2013
Gastro-entérite foudroyante pour 74 enfants d'une maternelle de Haute-Vienne
Publié le 10.09.2012, 18h46
Un total de 74 enfants et six enseignants de l'école maternelle d'Ambazac (Haute-Vienne), de même que quelques parents, ont été victimes vendredi d'une gastro-entérite foudroyante, a-t-on appris lundi auprès de l'Agence régionale de santé (ARS).
Au moment du repas à la cantine, une trentaine d'enfants ont été pris de vomissements et de diarrhées, dont deux ont été aussitôt conduits dans un hôpital de Limoges, où finalement un seul a été gardé en observation par les médecins, craignant une déshydratation, selon l'ARS.
Devant le nombre important de cas et la rapidité de propagation du phénomène, la préfecture a confié une enquête à l'ARS, qui a interrogé tous les parents et les enseignants de cette école accueillant près de 220 enfants.
"D'après nos conclusions et les prélèvements opérés lundi, il s'agit d'un phénomène assez classique de propagation de gastro-entérite virale qui peut être virulent mais pas dangereux", a expliqué à une correspondante de l'AFP le docteur Michel Boullaud, médecin inspecteur de santé de l'ARS.
Cela a permis de faire rapidement "apparaître que, si l'épidémie était au plus fort vendredi, elle avait commencé dès le début de la semaine puisque, entre mardi et dimanche, nous avons recensé 74 enfants malades, quelques parents et au moins six enseignants et membres du personnel de l'école", a ajouté le médecin.
Lundi matin, 26 enfants manquaient toujours à l'appel mais la plupart étaient "en très bonne santé: leurs parents préféraient simplement attendre les conclusions de (l') enquête pour les ramener en classe", selon la même source
Publié le 10.09.2012, 18h46
Un total de 74 enfants et six enseignants de l'école maternelle d'Ambazac (Haute-Vienne), de même que quelques parents, ont été victimes vendredi d'une gastro-entérite foudroyante, a-t-on appris lundi auprès de l'Agence régionale de santé (ARS).
Au moment du repas à la cantine, une trentaine d'enfants ont été pris de vomissements et de diarrhées, dont deux ont été aussitôt conduits dans un hôpital de Limoges, où finalement un seul a été gardé en observation par les médecins, craignant une déshydratation, selon l'ARS.
Devant le nombre important de cas et la rapidité de propagation du phénomène, la préfecture a confié une enquête à l'ARS, qui a interrogé tous les parents et les enseignants de cette école accueillant près de 220 enfants.
"D'après nos conclusions et les prélèvements opérés lundi, il s'agit d'un phénomène assez classique de propagation de gastro-entérite virale qui peut être virulent mais pas dangereux", a expliqué à une correspondante de l'AFP le docteur Michel Boullaud, médecin inspecteur de santé de l'ARS.
Cela a permis de faire rapidement "apparaître que, si l'épidémie était au plus fort vendredi, elle avait commencé dès le début de la semaine puisque, entre mardi et dimanche, nous avons recensé 74 enfants malades, quelques parents et au moins six enseignants et membres du personnel de l'école", a ajouté le médecin.
Lundi matin, 26 enfants manquaient toujours à l'appel mais la plupart étaient "en très bonne santé: leurs parents préféraient simplement attendre les conclusions de (l') enquête pour les ramener en classe", selon la même source
Re: actualité 2012-2013
Le cannabis multiplie par 2 le risque de cancer du testicule
Mis à jour le Lundi 10 Septembre 2012
Une nouvelle étude publiée dans la revue Cancer pointe une nouvelle fois du doigt le lien entre la consommation de cannabis et l’apparition du cancer des testicules.
Le cancer des testicules est un cancer rare (on estime à environ 2200 le nombre de nouveaux cas chaque année en France) mais c’est le plus fréquent des cancers du jeune adulte entre 15 et 34 ans. Et c’est aussi un cancer dont l’incidence a beaucoup augmenté ces 50 dernières années. Lorsqu’il est diagnostiqué suffisamment tôt, c’est un cancer qui se soigne plutôt bien mais il nécessite souvent l’ablation du testicule atteint.
Si tous les facteurs environnementaux qui jouent sur cette augmentation du taux de cancer du testicule ne sont pas encore connus, il semble que la consommation de cannabis soit désormais considérée comme un important facteur de risque. En effet, une nouvelle étude dirigée par l’Université de Californie du Sud (étude qui vient d’être publiée dans la revue Cancer ) montre que la marijuana a d’indéniables effets cancérigènes sur les cellules testiculaires.
Pour cette étude, les chercheurs californiens ont suivi l'usage de drogues de 163 jeunes hommes diagnostiqués avec un cancer des testicules et l'ont comparé avec celui de 292 hommes en bonne santé du même âge. Et ils ont constaté que des antécédents de consommation de cannabis doublait le risque d'avoir certains sous-types de cancer des testicules qui font partie des cancers à mauvais pronostic.
« Nous ignorons comment le cannabis conduit au cancer mais nous supposons que le système qui intervient dans la formation du sperme, répond à l'ingrédient actif de la marijuana», explique le Dr Cortessis, qui a piloté cette étude.
Les chercheurs se sont également rendu compte que ce cancer touchait tout autant ceux qui consomment du cannabis à titre thérapeutique que ceux qui en consomme à titre récréatif
Mis à jour le Lundi 10 Septembre 2012
Une nouvelle étude publiée dans la revue Cancer pointe une nouvelle fois du doigt le lien entre la consommation de cannabis et l’apparition du cancer des testicules.
Le cancer des testicules est un cancer rare (on estime à environ 2200 le nombre de nouveaux cas chaque année en France) mais c’est le plus fréquent des cancers du jeune adulte entre 15 et 34 ans. Et c’est aussi un cancer dont l’incidence a beaucoup augmenté ces 50 dernières années. Lorsqu’il est diagnostiqué suffisamment tôt, c’est un cancer qui se soigne plutôt bien mais il nécessite souvent l’ablation du testicule atteint.
Si tous les facteurs environnementaux qui jouent sur cette augmentation du taux de cancer du testicule ne sont pas encore connus, il semble que la consommation de cannabis soit désormais considérée comme un important facteur de risque. En effet, une nouvelle étude dirigée par l’Université de Californie du Sud (étude qui vient d’être publiée dans la revue Cancer ) montre que la marijuana a d’indéniables effets cancérigènes sur les cellules testiculaires.
Pour cette étude, les chercheurs californiens ont suivi l'usage de drogues de 163 jeunes hommes diagnostiqués avec un cancer des testicules et l'ont comparé avec celui de 292 hommes en bonne santé du même âge. Et ils ont constaté que des antécédents de consommation de cannabis doublait le risque d'avoir certains sous-types de cancer des testicules qui font partie des cancers à mauvais pronostic.
« Nous ignorons comment le cannabis conduit au cancer mais nous supposons que le système qui intervient dans la formation du sperme, répond à l'ingrédient actif de la marijuana», explique le Dr Cortessis, qui a piloté cette étude.
Les chercheurs se sont également rendu compte que ce cancer touchait tout autant ceux qui consomment du cannabis à titre thérapeutique que ceux qui en consomme à titre récréatif
Re: actualité 2012-2013
10/09/12 08:30 Résultats prometteurs d’une nouvelle étude dans la prédiction de l’évolution de la scoliose grâce à l’imagerie 3D
Les résultats présentés à la conférence annuelle de la Scoliosis Research Society soulignent qu'une évaluation en 3D faciliterait la prévision de l'évolution de la pathologie dès la première visite médicale
Résultats prometteurs d'une nouvelle étude dans la prédiction de l'évolution de la scoliose grâce à l'imagerie 3D
Regulatory News :
EOS Imaging (Paris:EOSI) (NYSE Euronext, FR0011191766 ? EOSI), pionnier de l'imagerie médicale orthopédique 2D/3D, annonce les résultats d'une nouvelle étude clinique qui met en évidence l'intérêt d'une évaluation 3D de la colonne vertébrale par le système d'imagerie EOS®pour surveiller et prévoir l'évolution de la scoliose dès la première visite médicale du patient. Ces données ont été présentées lors de la 47e conférence annuelle de la Scoliosis Research Society (SRS).
Le Dr Stefan Parent de l'hôpital Sainte-Justine de Montréal, déclare : « Cette étude apporte un éclairage nouveau sur les bénéfices de la technologie 3D d'EOS pour évaluer et anticiper plus précisément l'évolution de la scoliose. Les paramètres 3D mesurés à l'aide d'EOS vont nous aider à choisir le traitement le plus approprié pour nos patients adolescents : suivi, corset ou chirurgie. Cela représente un intérêt considérable pour le chirurgien, mais surtout pour le patient. »
L'étude prospective, financée par les IRSC (Instituts de Recherche en Santé du Canada) et le FRSQ (Fonds de Recherche en Santé du Québec), portait sur un échantillon de 134 patients avec une Scoliose Idiopathique de l'Adolescence (SIA). Les conclusions ont démontré que les paramètres morphologiques tridimensionnels de la colonne vertébrale obtenus par EOS peuvent être utilisés pour distinguer les scolioses évolutives et non-évolutives dès la première visite médicale. Cette distinction est impossible avec des paramètres uniquement bidimensionnels. La propension de la scoliose à se développer et à s'aggraver, ou non, est un défi majeur dans le choix des thérapies, qui sont coûteuses et invasives.
Marie Meynadier, Directrice Générale d'EOS Imaging, commente : « La scoliose qui a longtemps été détectée et suivie en 2D, peut maintenant bénéficier de ces résultats très significatifs, ce qui pourrait améliorer le parcours de soins, et bénéficier à la fois aux patients et aux systèmes de santé. Cette étude, présentée lors d'une conférence majeure de la profession, consolide la visibilité d'EOS et apporte aux professionnels de l'orthopédie la preuve de sa valeur clinique pour améliorer la prise en charge de leurs patients. »
A propos d'EOS imaging :
Le Groupe EOS imaging conçoit, développe et commercialise EOS®, un dispositif médical d'imagerie révolutionnaire et breveté, fondé sur les travaux du Prix Nobel de Physique Georges Charpak. Le Groupe a obtenu les autorisations de mise sur le marché dans 30 pays, dont les Etats-Unis (FDA), le Canada, l'Australie et l'Union Européenne (CE). Fort d'une base installée de 48 sites et de plus de 150 000 utilisations, EOS® bénéficie d'une reconnaissance auprès de la communauté scientifique et médicale internationale. Le Groupe a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 6,94 millions d'euros et emploie au 30 juin 2012, 59 collaborateurs dont une équipe R&D de 21 ingénieurs. Le Groupe est basé à Paris et dispose d'une filiale aux Etats?Unis à Cambridge (Massachusetts), ainsi qu'à Montréal (Canada) et en Allemagne
Les résultats présentés à la conférence annuelle de la Scoliosis Research Society soulignent qu'une évaluation en 3D faciliterait la prévision de l'évolution de la pathologie dès la première visite médicale
Résultats prometteurs d'une nouvelle étude dans la prédiction de l'évolution de la scoliose grâce à l'imagerie 3D
Regulatory News :
EOS Imaging (Paris:EOSI) (NYSE Euronext, FR0011191766 ? EOSI), pionnier de l'imagerie médicale orthopédique 2D/3D, annonce les résultats d'une nouvelle étude clinique qui met en évidence l'intérêt d'une évaluation 3D de la colonne vertébrale par le système d'imagerie EOS®pour surveiller et prévoir l'évolution de la scoliose dès la première visite médicale du patient. Ces données ont été présentées lors de la 47e conférence annuelle de la Scoliosis Research Society (SRS).
Le Dr Stefan Parent de l'hôpital Sainte-Justine de Montréal, déclare : « Cette étude apporte un éclairage nouveau sur les bénéfices de la technologie 3D d'EOS pour évaluer et anticiper plus précisément l'évolution de la scoliose. Les paramètres 3D mesurés à l'aide d'EOS vont nous aider à choisir le traitement le plus approprié pour nos patients adolescents : suivi, corset ou chirurgie. Cela représente un intérêt considérable pour le chirurgien, mais surtout pour le patient. »
L'étude prospective, financée par les IRSC (Instituts de Recherche en Santé du Canada) et le FRSQ (Fonds de Recherche en Santé du Québec), portait sur un échantillon de 134 patients avec une Scoliose Idiopathique de l'Adolescence (SIA). Les conclusions ont démontré que les paramètres morphologiques tridimensionnels de la colonne vertébrale obtenus par EOS peuvent être utilisés pour distinguer les scolioses évolutives et non-évolutives dès la première visite médicale. Cette distinction est impossible avec des paramètres uniquement bidimensionnels. La propension de la scoliose à se développer et à s'aggraver, ou non, est un défi majeur dans le choix des thérapies, qui sont coûteuses et invasives.
Marie Meynadier, Directrice Générale d'EOS Imaging, commente : « La scoliose qui a longtemps été détectée et suivie en 2D, peut maintenant bénéficier de ces résultats très significatifs, ce qui pourrait améliorer le parcours de soins, et bénéficier à la fois aux patients et aux systèmes de santé. Cette étude, présentée lors d'une conférence majeure de la profession, consolide la visibilité d'EOS et apporte aux professionnels de l'orthopédie la preuve de sa valeur clinique pour améliorer la prise en charge de leurs patients. »
A propos d'EOS imaging :
Le Groupe EOS imaging conçoit, développe et commercialise EOS®, un dispositif médical d'imagerie révolutionnaire et breveté, fondé sur les travaux du Prix Nobel de Physique Georges Charpak. Le Groupe a obtenu les autorisations de mise sur le marché dans 30 pays, dont les Etats-Unis (FDA), le Canada, l'Australie et l'Union Européenne (CE). Fort d'une base installée de 48 sites et de plus de 150 000 utilisations, EOS® bénéficie d'une reconnaissance auprès de la communauté scientifique et médicale internationale. Le Groupe a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 6,94 millions d'euros et emploie au 30 juin 2012, 59 collaborateurs dont une équipe R&D de 21 ingénieurs. Le Groupe est basé à Paris et dispose d'une filiale aux Etats?Unis à Cambridge (Massachusetts), ainsi qu'à Montréal (Canada) et en Allemagne
Re: actualité 2012-2013
Détecter des polluants et des métaux lourds grâce à des nano-poils
Info rédaction, publiée le 10 septembre 2012
Des scientifiques sont parvenus à mettre au point un système de détection des polluants utilisant des nanoparticules recouvertes de poils minuscules. Ce tout nouveau système est même capable de piéger les métaux lourds.
C'est une invention qui pourrait s'avérer très utile qu'a mise au point l'équipe de l'EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne) et leurs collègues de la Northwestern University. En effet, ces chercheurs ont développé un système de détection des polluants utilisant des nanoparticules recouvertes de poils minuscules qui seraient notamment capables de piéger les métaux lourds. Selon ces scientifiques suisses et américains, cette nouvelle technique de détection et d’épuration est à la fois beaucoup plus simple et bien moins coûteuse que les méthodes actuelles.
"On trempe dans l'eau une languette de verre recouverte d'un film de nanoparticules "poilues". Quand un ion [une particule dotée d'une charge positive, comme le méthylmercure ou le cadmium par exemple] se retrouve entre deux poils, ces derniers se referment et piègent le polluant", explique l'EPFL cité par l'AFP. Le taux de polluants présent dans l’eau est alors calculé à partir du courant électrique circulant dans le nano-velcro. En effet, plus il "capture de grandes quantités d'ions, plus il est conducteur". La fabrication d'une telle languette coûte de cinq à dix euros et l'appareil de mesure électrique, des plus classiques, ne dépasse pas quelques milliers d'euros.
En comparaison, "avec une méthode conventionnelle, il faut envoyer les prélèvements dans un laboratoire et le matériel d'analyse coûte plusieurs millions d'euros", indique Francesco Stellacci, spécialiste des matériaux à l’EPFL soulignant ainsi les avantages de l'invention. Mieux encore, les chercheurs ont découvert qu'ils pouvaient modifier la longueur des nano-poils pour cibler un type spécifique de polluant. Bien qu'il soit encore à l’étude le procédé semble bien fonctionner, comme l’ont révélé les tests réalisés dans le Lac Michigan, près de Chicago. Même les quantités infimes de particules ont été détectées et piégées.
Info rédaction, publiée le 10 septembre 2012
Des scientifiques sont parvenus à mettre au point un système de détection des polluants utilisant des nanoparticules recouvertes de poils minuscules. Ce tout nouveau système est même capable de piéger les métaux lourds.
C'est une invention qui pourrait s'avérer très utile qu'a mise au point l'équipe de l'EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne) et leurs collègues de la Northwestern University. En effet, ces chercheurs ont développé un système de détection des polluants utilisant des nanoparticules recouvertes de poils minuscules qui seraient notamment capables de piéger les métaux lourds. Selon ces scientifiques suisses et américains, cette nouvelle technique de détection et d’épuration est à la fois beaucoup plus simple et bien moins coûteuse que les méthodes actuelles.
"On trempe dans l'eau une languette de verre recouverte d'un film de nanoparticules "poilues". Quand un ion [une particule dotée d'une charge positive, comme le méthylmercure ou le cadmium par exemple] se retrouve entre deux poils, ces derniers se referment et piègent le polluant", explique l'EPFL cité par l'AFP. Le taux de polluants présent dans l’eau est alors calculé à partir du courant électrique circulant dans le nano-velcro. En effet, plus il "capture de grandes quantités d'ions, plus il est conducteur". La fabrication d'une telle languette coûte de cinq à dix euros et l'appareil de mesure électrique, des plus classiques, ne dépasse pas quelques milliers d'euros.
En comparaison, "avec une méthode conventionnelle, il faut envoyer les prélèvements dans un laboratoire et le matériel d'analyse coûte plusieurs millions d'euros", indique Francesco Stellacci, spécialiste des matériaux à l’EPFL soulignant ainsi les avantages de l'invention. Mieux encore, les chercheurs ont découvert qu'ils pouvaient modifier la longueur des nano-poils pour cibler un type spécifique de polluant. Bien qu'il soit encore à l’étude le procédé semble bien fonctionner, comme l’ont révélé les tests réalisés dans le Lac Michigan, près de Chicago. Même les quantités infimes de particules ont été détectées et piégées.
Re: actualité 2012-2013
Lundi, 10 Septembre 2012 20:30
La ministre de la Santé Marisol Touraine annonce des mesures hospitalières
Écrit par NJI
Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a présenté ce vendredi 7 septembre 2012 les grandes orientations de sa politique hospitalière aux professionnels du monde hospitalier. De nombreuses mesures réglementaires et législatives devraient voir le jour entre fin 2012 et début 2013 en matière de réorganisation des urgences, de dialogue social et de gouvernance interne.
La Ministre a annoncé la réintroduction de la notion de service public hospitalier dans la loi, supprimée par la loi HPST de 2009, afin de prendre en compte les spécificités des missions et des patients de l’hôpital public. Cette mesure trouvera ses premières traductions concrètes dès 2013 : fin de la convergence tarifaire public-privé, amélioration de la tarification à l’activité (T2A) pour développer la qualité des soins et la transparence du financement, renforcement de l’accès aux soins d’urgence sur le territoire, par la création de SMUR et de "médecins correspondants du SAMU". Cette dernière mesure concrétise l’engagement de François Hollande de rendre accessibles pour chaque Français des soins d’urgence à moins de 30 minutes.
Elle a également confié à Edouard Couty, conseiller maître à la Cour des Comptes, ancien directeur des hôpitaux et président de la Fédération hospitalière de France (FHF) Rhône Alpes, la responsabilité d’une concertation destinée à rétablir un « pacte de confiance pour l’hôpital », autour de 3 thématiques : le service public hospitalier dans le système de soins (articulation avec la médecine de ville notamment), le dialogue social à l’hôpital et la gestion des ressources humaines, l’organisation et le fonctionnement internes de l’hôpital (notamment gouvernance).
Marisol Touraine a rappelé que des négociations sont actuellement en cours sur les dépassements d'honoraires, qui doivent s'achever le 17 octobre. Si aucun accord n'est trouvé, le gouvernement devrait légiférer, a-t-elle rappelé. La ministre a réitéré la promesse du chef de l'État, François Hollande, à savoir l'accès aux soins d'urgence à moins de 30 minutes. Pour ce faire, la ministre semble avoir identifié des moyens pour y parvenir, comme la création d'antennes du SMUR, le transport héliporté, les médecins correspondants de SAMU. Au sujet de la réorganisation des urgences, elle a également annoncé un début de négociations le 16 octobre prochain. Marisol Touraine a également annoncé la multiplication des maisons de santé, ainsi qu'une réforme de la formation initiale des médecins.
La ministre a réitéré sa volonté de réinscrire "dans la loi dès cette année le service public hospitalier".
Le "Pacte de confiance" résultera d’une large consultation auprès des acteurs du monde hospitalier (professionnels, représentants de malades et personnalités qualifiées) qui devra être menée d’ici la fin de l’année, et aboutir à une mise en œuvre dès le début de 2013.
La ministre de la Santé Marisol Touraine annonce des mesures hospitalières
Écrit par NJI
Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a présenté ce vendredi 7 septembre 2012 les grandes orientations de sa politique hospitalière aux professionnels du monde hospitalier. De nombreuses mesures réglementaires et législatives devraient voir le jour entre fin 2012 et début 2013 en matière de réorganisation des urgences, de dialogue social et de gouvernance interne.
La Ministre a annoncé la réintroduction de la notion de service public hospitalier dans la loi, supprimée par la loi HPST de 2009, afin de prendre en compte les spécificités des missions et des patients de l’hôpital public. Cette mesure trouvera ses premières traductions concrètes dès 2013 : fin de la convergence tarifaire public-privé, amélioration de la tarification à l’activité (T2A) pour développer la qualité des soins et la transparence du financement, renforcement de l’accès aux soins d’urgence sur le territoire, par la création de SMUR et de "médecins correspondants du SAMU". Cette dernière mesure concrétise l’engagement de François Hollande de rendre accessibles pour chaque Français des soins d’urgence à moins de 30 minutes.
Elle a également confié à Edouard Couty, conseiller maître à la Cour des Comptes, ancien directeur des hôpitaux et président de la Fédération hospitalière de France (FHF) Rhône Alpes, la responsabilité d’une concertation destinée à rétablir un « pacte de confiance pour l’hôpital », autour de 3 thématiques : le service public hospitalier dans le système de soins (articulation avec la médecine de ville notamment), le dialogue social à l’hôpital et la gestion des ressources humaines, l’organisation et le fonctionnement internes de l’hôpital (notamment gouvernance).
Marisol Touraine a rappelé que des négociations sont actuellement en cours sur les dépassements d'honoraires, qui doivent s'achever le 17 octobre. Si aucun accord n'est trouvé, le gouvernement devrait légiférer, a-t-elle rappelé. La ministre a réitéré la promesse du chef de l'État, François Hollande, à savoir l'accès aux soins d'urgence à moins de 30 minutes. Pour ce faire, la ministre semble avoir identifié des moyens pour y parvenir, comme la création d'antennes du SMUR, le transport héliporté, les médecins correspondants de SAMU. Au sujet de la réorganisation des urgences, elle a également annoncé un début de négociations le 16 octobre prochain. Marisol Touraine a également annoncé la multiplication des maisons de santé, ainsi qu'une réforme de la formation initiale des médecins.
La ministre a réitéré sa volonté de réinscrire "dans la loi dès cette année le service public hospitalier".
Le "Pacte de confiance" résultera d’une large consultation auprès des acteurs du monde hospitalier (professionnels, représentants de malades et personnalités qualifiées) qui devra être menée d’ici la fin de l’année, et aboutir à une mise en œuvre dès le début de 2013.
Re: actualité 2012-2013
La mortalité infantile deux fois plus élevée dans les DOM qu'en Métropole
(AFP) – Il y a 12 heures
PARIS — La mortalité infantile qui rend compte des décès des bébés de moins d'un an, est deux fois plus élevée dans les départements d'outre-mer qu'en métropole, selon une étude publiée lundi par la Drees, le service statistique des ministères sociaux.
"Sur la période 2000-2008, la mortalité des enfants de moins d'un an résidant dans les DOM est supérieure à celle observée en France métropolitaine, avec un taux moyen sur la période 2000-2008 de 7,8 décès pour 1000 naissances vivantes dans les DOM et 3,8 en France métropolitaine" selon l'étude.
Pas de cause médicale unique dans cet écart. La Drees relève tout de même que "la surmortalité infantile des DOM est surtout attribuable aux décès dus à une affection de la période périnatale" terme qui désigne aussi bien les "complications de la grossesse" que des affections hémorragiques ou respiratoires du nouveau-né.
"Quel que soit le DOM, la mortalité infantile par affections de la période périnatale est supérieure à celle de la France métropolitaine, allant de 419 pour 100.000 naissances en Guadeloupe et à la Réunion à 551 en Guyane, pour un taux métropolitain de 182", indiquent les experts de la Drees et de l'Inserm qui signent l'étude.
D'un point plus général, la Drees estime que les "conditions socioéconomiques plus défavorables" dans les DOM "expliquent probablement une partie de la surmortalité infantile"
"La précarité et la pauvreté y sont plus répandues, avec plus d'un quart de la population bénéficiaire de la couverture maladie universelle complémentaire (CMUC) en 2009 contre moins de 6% en France métropolitaine" et un taux de chômage dépassant les 20%.
En outre, les conditions de déroulement des grossesses "diffèrent fortement entre la métropole et les DOM" où 29% des mères ont moins de 25 ans (9% moins de 20 ans) contre 19% en France métropolitaine (3% de moins de 20 ans).
La Drees souligne encore l'offre de soin "contrastée" entre DOM et métropole, avec une densité de médecins généralistes nettement inférieure dans ces départements par rapport à la moyenne nationale.
(AFP) – Il y a 12 heures
PARIS — La mortalité infantile qui rend compte des décès des bébés de moins d'un an, est deux fois plus élevée dans les départements d'outre-mer qu'en métropole, selon une étude publiée lundi par la Drees, le service statistique des ministères sociaux.
"Sur la période 2000-2008, la mortalité des enfants de moins d'un an résidant dans les DOM est supérieure à celle observée en France métropolitaine, avec un taux moyen sur la période 2000-2008 de 7,8 décès pour 1000 naissances vivantes dans les DOM et 3,8 en France métropolitaine" selon l'étude.
Pas de cause médicale unique dans cet écart. La Drees relève tout de même que "la surmortalité infantile des DOM est surtout attribuable aux décès dus à une affection de la période périnatale" terme qui désigne aussi bien les "complications de la grossesse" que des affections hémorragiques ou respiratoires du nouveau-né.
"Quel que soit le DOM, la mortalité infantile par affections de la période périnatale est supérieure à celle de la France métropolitaine, allant de 419 pour 100.000 naissances en Guadeloupe et à la Réunion à 551 en Guyane, pour un taux métropolitain de 182", indiquent les experts de la Drees et de l'Inserm qui signent l'étude.
D'un point plus général, la Drees estime que les "conditions socioéconomiques plus défavorables" dans les DOM "expliquent probablement une partie de la surmortalité infantile"
"La précarité et la pauvreté y sont plus répandues, avec plus d'un quart de la population bénéficiaire de la couverture maladie universelle complémentaire (CMUC) en 2009 contre moins de 6% en France métropolitaine" et un taux de chômage dépassant les 20%.
En outre, les conditions de déroulement des grossesses "diffèrent fortement entre la métropole et les DOM" où 29% des mères ont moins de 25 ans (9% moins de 20 ans) contre 19% en France métropolitaine (3% de moins de 20 ans).
La Drees souligne encore l'offre de soin "contrastée" entre DOM et métropole, avec une densité de médecins généralistes nettement inférieure dans ces départements par rapport à la moyenne nationale.
Re: actualité 2012-2013
Dengue: un vaccin en partie efficace
AFP Mis à jour le 11/09/2012 à 06:59 | publié le 11/09/2012 à 06:53Réagir
Pour la première fois, un vaccin s'est révélé partiellement efficace contre le virus de la dengue qui affecte de manière sévère un demi-million de personnes par an, surtout des enfants dans les zones tropicales, et tue environ 10.000 d'entre eux. D'après une étude publiée mardi dans la revue médicale The Lancet, un "candidat vaccin" développé par la firme pharmaceutique française Sanofi Pasteur s'est révélé efficace à 30,2% dans un essai en phase II, réalisé auprès de plus de 4.000 enfants en Thaïlande.
Ce résultat peut paraître faible mais il n'existe jusqu'à présent aucun vaccin ni traitement spécifique contre la dengue, un virus transmis par des moustiques et sévissant de manière endémique dans toutes les régions tropicales et subtropicales de la planète. La mise au point d'un vaccin contre la maladie, également appelée "grippe tropicale", est rendue complexe par le fait qu'il existe non pas un mais quatre types de virus de la dengue circulant en parallèle. "Notre étude constitue la toute première démonstration qu'un vaccin sûr et efficace contre la dengue est possible", commente un des auteurs de l'article, le Dr Derek Wallace de Sanofi Pasteur.
Dans un premier temps pourtant, l'essai (objet d'une première communication de Sanofi en juillet) s'était révélé décevant avec un taux d'efficacité "plus faible que projeté", selon l'article. Mais dans un second temps, les chercheurs se sont rendu compte que le candidat vaccin baptisé "CYD-TDV" avait été parfaitement efficace pour trois des quatre types du virus.
Ainsi, le taux d'efficacité a atteint de 60 à 90% pour les sérotypes DEN-1, DEN-3 et DEN-4. Seul le virus de sérotype DEN-2 "résiste aux effets du vaccin". "Contre ce sérotype, aucune protection n'a été relevée dans cet essai malgré une immunogénicité (réaction immunitaire, ndlr) satisfaisante", écrivent les chercheurs de Sanofi, qui signent l'article avec des universitaires et des cliniciens thaïlandais. "Ce manque d'efficacité face à DEN-2 (...) est surprenant et devra être l'objet de recherches supplémentaires", ajoutent-ils.
Le spécialiste américain de la dengue Scott Halstead s'interroge sur l'efficacité finale de ce vaccin "partiellement efficace" compte tenu du fait que les quatre souches de virus circulent en parallèle. Il faudrait utiliser des "modèles mathématiques" pour savoir comment ce vaccin efficace contre trois des quatre sérotypes "se comporterait s'il était utilisé", indique l'expert dans un commentaire publié par The Lancet. En attendant, Sanofi a engagé un essai plus vaste avec plus de 30.000 volontaires cette fois (étude en phase III) recrutés dans dix pays d'Amérique latine et d'Asie.
AFP Mis à jour le 11/09/2012 à 06:59 | publié le 11/09/2012 à 06:53Réagir
Pour la première fois, un vaccin s'est révélé partiellement efficace contre le virus de la dengue qui affecte de manière sévère un demi-million de personnes par an, surtout des enfants dans les zones tropicales, et tue environ 10.000 d'entre eux. D'après une étude publiée mardi dans la revue médicale The Lancet, un "candidat vaccin" développé par la firme pharmaceutique française Sanofi Pasteur s'est révélé efficace à 30,2% dans un essai en phase II, réalisé auprès de plus de 4.000 enfants en Thaïlande.
Ce résultat peut paraître faible mais il n'existe jusqu'à présent aucun vaccin ni traitement spécifique contre la dengue, un virus transmis par des moustiques et sévissant de manière endémique dans toutes les régions tropicales et subtropicales de la planète. La mise au point d'un vaccin contre la maladie, également appelée "grippe tropicale", est rendue complexe par le fait qu'il existe non pas un mais quatre types de virus de la dengue circulant en parallèle. "Notre étude constitue la toute première démonstration qu'un vaccin sûr et efficace contre la dengue est possible", commente un des auteurs de l'article, le Dr Derek Wallace de Sanofi Pasteur.
Dans un premier temps pourtant, l'essai (objet d'une première communication de Sanofi en juillet) s'était révélé décevant avec un taux d'efficacité "plus faible que projeté", selon l'article. Mais dans un second temps, les chercheurs se sont rendu compte que le candidat vaccin baptisé "CYD-TDV" avait été parfaitement efficace pour trois des quatre types du virus.
Ainsi, le taux d'efficacité a atteint de 60 à 90% pour les sérotypes DEN-1, DEN-3 et DEN-4. Seul le virus de sérotype DEN-2 "résiste aux effets du vaccin". "Contre ce sérotype, aucune protection n'a été relevée dans cet essai malgré une immunogénicité (réaction immunitaire, ndlr) satisfaisante", écrivent les chercheurs de Sanofi, qui signent l'article avec des universitaires et des cliniciens thaïlandais. "Ce manque d'efficacité face à DEN-2 (...) est surprenant et devra être l'objet de recherches supplémentaires", ajoutent-ils.
Le spécialiste américain de la dengue Scott Halstead s'interroge sur l'efficacité finale de ce vaccin "partiellement efficace" compte tenu du fait que les quatre souches de virus circulent en parallèle. Il faudrait utiliser des "modèles mathématiques" pour savoir comment ce vaccin efficace contre trois des quatre sérotypes "se comporterait s'il était utilisé", indique l'expert dans un commentaire publié par The Lancet. En attendant, Sanofi a engagé un essai plus vaste avec plus de 30.000 volontaires cette fois (étude en phase III) recrutés dans dix pays d'Amérique latine et d'Asie.
Re: actualité 2012-2013
La mortalité infantile deux fois plus élevée dans les DOM qu'en Métropole
(AFP) – Il y a 12 heures
PARIS — La mortalité infantile qui rend compte des décès des bébés de moins d'un an, est deux fois plus élevée dans les départements d'outre-mer qu'en métropole, selon une étude publiée lundi par la Drees, le service statistique des ministères sociaux.
"Sur la période 2000-2008, la mortalité des enfants de moins d'un an résidant dans les DOM est supérieure à celle observée en France métropolitaine, avec un taux moyen sur la période 2000-2008 de 7,8 décès pour 1000 naissances vivantes dans les DOM et 3,8 en France métropolitaine" selon l'étude.
Pas de cause médicale unique dans cet écart. La Drees relève tout de même que "la surmortalité infantile des DOM est surtout attribuable aux décès dus à une affection de la période périnatale" terme qui désigne aussi bien les "complications de la grossesse" que des affections hémorragiques ou respiratoires du nouveau-né.
"Quel que soit le DOM, la mortalité infantile par affections de la période périnatale est supérieure à celle de la France métropolitaine, allant de 419 pour 100.000 naissances en Guadeloupe et à la Réunion à 551 en Guyane, pour un taux métropolitain de 182", indiquent les experts de la Drees et de l'Inserm qui signent l'étude.
D'un point plus général, la Drees estime que les "conditions socioéconomiques plus défavorables" dans les DOM "expliquent probablement une partie de la surmortalité infantile"
"La précarité et la pauvreté y sont plus répandues, avec plus d'un quart de la population bénéficiaire de la couverture maladie universelle complémentaire (CMUC) en 2009 contre moins de 6% en France métropolitaine" et un taux de chômage dépassant les 20%.
En outre, les conditions de déroulement des grossesses "diffèrent fortement entre la métropole et les DOM" où 29% des mères ont moins de 25 ans (9% moins de 20 ans) contre 19% en France métropolitaine (3% de moins de 20 ans).
La Drees souligne encore l'offre de soin "contrastée" entre DOM et métropole, avec une densité de médecins généralistes nettement inférieure dans ces départements par rapport à la moyenne nationale.
(AFP) – Il y a 12 heures
PARIS — La mortalité infantile qui rend compte des décès des bébés de moins d'un an, est deux fois plus élevée dans les départements d'outre-mer qu'en métropole, selon une étude publiée lundi par la Drees, le service statistique des ministères sociaux.
"Sur la période 2000-2008, la mortalité des enfants de moins d'un an résidant dans les DOM est supérieure à celle observée en France métropolitaine, avec un taux moyen sur la période 2000-2008 de 7,8 décès pour 1000 naissances vivantes dans les DOM et 3,8 en France métropolitaine" selon l'étude.
Pas de cause médicale unique dans cet écart. La Drees relève tout de même que "la surmortalité infantile des DOM est surtout attribuable aux décès dus à une affection de la période périnatale" terme qui désigne aussi bien les "complications de la grossesse" que des affections hémorragiques ou respiratoires du nouveau-né.
"Quel que soit le DOM, la mortalité infantile par affections de la période périnatale est supérieure à celle de la France métropolitaine, allant de 419 pour 100.000 naissances en Guadeloupe et à la Réunion à 551 en Guyane, pour un taux métropolitain de 182", indiquent les experts de la Drees et de l'Inserm qui signent l'étude.
D'un point plus général, la Drees estime que les "conditions socioéconomiques plus défavorables" dans les DOM "expliquent probablement une partie de la surmortalité infantile"
"La précarité et la pauvreté y sont plus répandues, avec plus d'un quart de la population bénéficiaire de la couverture maladie universelle complémentaire (CMUC) en 2009 contre moins de 6% en France métropolitaine" et un taux de chômage dépassant les 20%.
En outre, les conditions de déroulement des grossesses "diffèrent fortement entre la métropole et les DOM" où 29% des mères ont moins de 25 ans (9% moins de 20 ans) contre 19% en France métropolitaine (3% de moins de 20 ans).
La Drees souligne encore l'offre de soin "contrastée" entre DOM et métropole, avec une densité de médecins généralistes nettement inférieure dans ces départements par rapport à la moyenne nationale.
Re: actualité 2012-2013
Une mammographie avant 30 ans peut être dangereuse
BUM 10/09/2012 16h30
Subir une mammographie avant l'âge de 30 ans augmente considérablement les risques de cancer du sein.
Le BMJ.com rapporte que les femmes porteuses des gènes BRCA1 ou BRCA2, qui sont déjà plus susceptibles d'avoir un cancer du sein, voient leurs risques augmenter de 40 % si elles subissent une mammographie avant d'avoir 30 ans.
Avant l'âge de 20 ans, ces risques sont accrus de 62 %.
Les rayons des examens comme les mammographies sont déjà considérés comme cancérigènes pour la population en général, mais en étant porteuses d'un des gènes mentionnés, les femmes deviennent encore plus vulnérables.
Pour 100 femmes porteuses d'un des gènes à 30 ans, 9 auront un cancer du sein avant d'avoir 40 ans. Et on ajoute 5 autres malades si ces femmes subissent une mammographie avant 30 ans.
Voici donc un autre argument afin de limiter les examens de type mammographie chez les jeunes femmes.
Chez les plus de 30 ans, on ne note aucun lien significatif, mais les résultats de cette étude doivent être approfondis, car l'échantillon était restreint pour la présente recherche.
BUM 10/09/2012 16h30
Subir une mammographie avant l'âge de 30 ans augmente considérablement les risques de cancer du sein.
Le BMJ.com rapporte que les femmes porteuses des gènes BRCA1 ou BRCA2, qui sont déjà plus susceptibles d'avoir un cancer du sein, voient leurs risques augmenter de 40 % si elles subissent une mammographie avant d'avoir 30 ans.
Avant l'âge de 20 ans, ces risques sont accrus de 62 %.
Les rayons des examens comme les mammographies sont déjà considérés comme cancérigènes pour la population en général, mais en étant porteuses d'un des gènes mentionnés, les femmes deviennent encore plus vulnérables.
Pour 100 femmes porteuses d'un des gènes à 30 ans, 9 auront un cancer du sein avant d'avoir 40 ans. Et on ajoute 5 autres malades si ces femmes subissent une mammographie avant 30 ans.
Voici donc un autre argument afin de limiter les examens de type mammographie chez les jeunes femmes.
Chez les plus de 30 ans, on ne note aucun lien significatif, mais les résultats de cette étude doivent être approfondis, car l'échantillon était restreint pour la présente recherche.
Re: actualité 2012-2013
Fumer pendant la grossesse augmenterait le risque d’obésité des enfants
Le 10/09/2012 à 16:06:35
L’exposition prénatale au tabagisme augmenterait les risques de future obésité des bébés. Une étude canadienne nous explique pourquoi.
Il est connu et reconnu que la cigarette est fortement déconseillée durant une grossesse. Aujourd’hui, on sait qu’en plus des risques de malformations encourues pour le bébé, le fait de fumer pendant une grossesse pourrait également favoriser la future obésité de l’enfant.
Des chercheurs canadiens ont suivi 378 adolescents, âgés de 13 à 19 ans et le constat est sans appel. Les jeunes dont la mère a fumé au moins une cigarette par jour durant la seconde partie de leur grossesse auraient un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à celui des autres enfants.
Selon les scientifiques, le tabac provoquerait une attirance pour les aliments gras. « L’exposition prénatale au tabagisme maternel est un facteur de risque bien établi pour l’obésité, mais les mécanismes sous-jacents sont encore inconnus […] La préférence pour les aliments gras, régit en partie par le système de récompense du cerveau, peuvent contribuer au développement de l’obésité », explique le Dr Haghighi, principal auteur de la recherche à Toronto.
C'est grâce à une découverte bien étonnante que les chercheurs ont pu arriver à cette conclusion. L’imagerie réalisée sur ces adolescents a révélé un volume de l’amygdale cérébrale beaucoup plus petit chez les jeunes dont la mère avait fumé durant leur grossesse. Ce noyau sert notamment dans la reconnaissance et l’évaluation de la valence émotionnelle des stimuli sensoriels, dans l’apprentissage associatif et dans les réponses comportementales et végétatives, relatives à la peur et l’anxiété. Cette amygdale serait également impliquée dans la détection du plaisir et créerait donc un attrait pour les aliments gras.
L'exposition prénatale au tabagisme maternel pourrait donc favoriser les préférences des futurs adolescents pour les matières grasses, qui font grossir. Ces jeunes seraient donc plus exposés à l’obésité que les autres.
Le 10/09/2012 à 16:06:35
L’exposition prénatale au tabagisme augmenterait les risques de future obésité des bébés. Une étude canadienne nous explique pourquoi.
Il est connu et reconnu que la cigarette est fortement déconseillée durant une grossesse. Aujourd’hui, on sait qu’en plus des risques de malformations encourues pour le bébé, le fait de fumer pendant une grossesse pourrait également favoriser la future obésité de l’enfant.
Des chercheurs canadiens ont suivi 378 adolescents, âgés de 13 à 19 ans et le constat est sans appel. Les jeunes dont la mère a fumé au moins une cigarette par jour durant la seconde partie de leur grossesse auraient un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à celui des autres enfants.
Selon les scientifiques, le tabac provoquerait une attirance pour les aliments gras. « L’exposition prénatale au tabagisme maternel est un facteur de risque bien établi pour l’obésité, mais les mécanismes sous-jacents sont encore inconnus […] La préférence pour les aliments gras, régit en partie par le système de récompense du cerveau, peuvent contribuer au développement de l’obésité », explique le Dr Haghighi, principal auteur de la recherche à Toronto.
C'est grâce à une découverte bien étonnante que les chercheurs ont pu arriver à cette conclusion. L’imagerie réalisée sur ces adolescents a révélé un volume de l’amygdale cérébrale beaucoup plus petit chez les jeunes dont la mère avait fumé durant leur grossesse. Ce noyau sert notamment dans la reconnaissance et l’évaluation de la valence émotionnelle des stimuli sensoriels, dans l’apprentissage associatif et dans les réponses comportementales et végétatives, relatives à la peur et l’anxiété. Cette amygdale serait également impliquée dans la détection du plaisir et créerait donc un attrait pour les aliments gras.
L'exposition prénatale au tabagisme maternel pourrait donc favoriser les préférences des futurs adolescents pour les matières grasses, qui font grossir. Ces jeunes seraient donc plus exposés à l’obésité que les autres.
Re: actualité 2012-2013
Vaccin contre la dengue : 30 % d’efficacité, c’est mieux que rien
Source : Destination Santé Share on joliprintPDF
Le vaccin contre la
dengue développé par Sanofi Pasteur serait efficace dans seulement 30,2 % des cas. C’est peu… Mais vu le vide thérapeutique qui existe face à cette maladie responsable de 10.000 morts par an dans le monde, ce n’est déjà pas si mal.
Selon une étude parue ce mardi matin dans la revue The Lancet, un candidat-vaccin contre la dengue développé par Sanofi Pasteur s’est révélé efficace à 30,2 % dans un essai clinique de phase II. Chaque année, dans le monde, la dengue affecte sérieusement 500.000 personnes, surtout des enfants, et en tue près de 10.000. Or aujourd’hui, il n’existe aucun vaccin, ni traitement.
La dengue est transmise par des moustiques du genre Aedes infectés par l’un des quatre virus à l’origine de la maladie : DEN-1, DEN-2, DEN-3 et DEN-4. Elle se manifeste par un syndrome grippal, mais il en existe également des formes dites sévères, ou hémorragiques.
Un premier traitement contre la dengue partiellement efficace
Dans ce cas, l’étude a porté sur 4.002 enfants âgés de 4 à 11 ans et vivant dans le district de Muang, en Thaïlande. L’efficacité du vaccin a été de 61,2 % contre le type 1 du virus de la dengue (DEN-1), de 81,9 % contre le type 3 (DEN-3) et de 90 % contre le type 4 (DEN-4). En revanche, le type 2 a échappé au vaccin. Des analyses sont en cours pour comprendre l’absence de protection contre ce sérotype particulier.
Le moustique tigre Aedes albopictus est l'un des vecteurs potentiels de la dengue. Ce moustique tropical commence peu à peu à s'installer en Métropole... © James Gathany, CDC, DP
Scott Halstead, de l’International Vaccine Institute à Séoul, en République de Corée, est l’un des plus grands spécialistes mondiaux de la dengue. Selon ses propos dans un commentaire qui accompagne l'article, « ces résultats apportent un espoir aux millions de parents dont les enfants courent le risque d’être atteints de la forme grave de la dengue, maladie potentiellement mortelle qui nécessite souvent une hospitalisation ». Il s’interroge toutefois sur l’efficacité de ce vaccin en pratique. Halstead explique en effet que « les quatre souches de virus circulent en parallèle. C’est pourquoi, nous devrions mettre au point des modèles mathématiques pour analyser l’efficacité du vaccin s’il était utilisé ».
Ce candidat-vaccin a obtenu un processus accéléré – appelé fast track – de la part la Food and Drug Administration américaine. Cette procédure exceptionnelle est justifiée par le fait que ce vaccin répond à un besoin médical non satisfait concernant une maladie grave. Enfin, un essai plus vaste portant sur 31.000 volontaires (étude de phase III) recrutés dans dix pays d’Amérique latine et d’Asie en proie à une épidémie, est actuellement en cours, afin d’étudier l’efficacité du traitement préventif dans un autre contexte.
Source : Destination Santé Share on joliprintPDF
Le vaccin contre la
dengue développé par Sanofi Pasteur serait efficace dans seulement 30,2 % des cas. C’est peu… Mais vu le vide thérapeutique qui existe face à cette maladie responsable de 10.000 morts par an dans le monde, ce n’est déjà pas si mal.
Selon une étude parue ce mardi matin dans la revue The Lancet, un candidat-vaccin contre la dengue développé par Sanofi Pasteur s’est révélé efficace à 30,2 % dans un essai clinique de phase II. Chaque année, dans le monde, la dengue affecte sérieusement 500.000 personnes, surtout des enfants, et en tue près de 10.000. Or aujourd’hui, il n’existe aucun vaccin, ni traitement.
La dengue est transmise par des moustiques du genre Aedes infectés par l’un des quatre virus à l’origine de la maladie : DEN-1, DEN-2, DEN-3 et DEN-4. Elle se manifeste par un syndrome grippal, mais il en existe également des formes dites sévères, ou hémorragiques.
Un premier traitement contre la dengue partiellement efficace
Dans ce cas, l’étude a porté sur 4.002 enfants âgés de 4 à 11 ans et vivant dans le district de Muang, en Thaïlande. L’efficacité du vaccin a été de 61,2 % contre le type 1 du virus de la dengue (DEN-1), de 81,9 % contre le type 3 (DEN-3) et de 90 % contre le type 4 (DEN-4). En revanche, le type 2 a échappé au vaccin. Des analyses sont en cours pour comprendre l’absence de protection contre ce sérotype particulier.
Le moustique tigre Aedes albopictus est l'un des vecteurs potentiels de la dengue. Ce moustique tropical commence peu à peu à s'installer en Métropole... © James Gathany, CDC, DP
Scott Halstead, de l’International Vaccine Institute à Séoul, en République de Corée, est l’un des plus grands spécialistes mondiaux de la dengue. Selon ses propos dans un commentaire qui accompagne l'article, « ces résultats apportent un espoir aux millions de parents dont les enfants courent le risque d’être atteints de la forme grave de la dengue, maladie potentiellement mortelle qui nécessite souvent une hospitalisation ». Il s’interroge toutefois sur l’efficacité de ce vaccin en pratique. Halstead explique en effet que « les quatre souches de virus circulent en parallèle. C’est pourquoi, nous devrions mettre au point des modèles mathématiques pour analyser l’efficacité du vaccin s’il était utilisé ».
Ce candidat-vaccin a obtenu un processus accéléré – appelé fast track – de la part la Food and Drug Administration américaine. Cette procédure exceptionnelle est justifiée par le fait que ce vaccin répond à un besoin médical non satisfait concernant une maladie grave. Enfin, un essai plus vaste portant sur 31.000 volontaires (étude de phase III) recrutés dans dix pays d’Amérique latine et d’Asie en proie à une épidémie, est actuellement en cours, afin d’étudier l’efficacité du traitement préventif dans un autre contexte.
Re: actualité 2012-2013
Dépenses de santé. Stabilité pour les ménages en 2011
Santélundi 10 septembre 2012
En 2011, la part des dépenses de santé restant à la charge des ménages est passé à 9,6 %, contre 9,4 % pour 2009-2010.
La part des dépenses de santé qui reste à la charge des ménages après remboursements de la Sécurité sociale et des complémentaires santé est stable en 2011, à 9,6 %, selon les comptes de la santé publiés lundi par la Drees (statistiques des ministères sociaux).
Le reste à charge des ménages « reste stable par rapport à 2009-2010 » (9,6 %), constate l’étude de la Drees, compte tenu de la forte progression enregistrée entre 2005 et 2008 (de 9 % à 9,7 %).
Sans surprise, « il demeure élevé pour certaines dépenses comme l’optique, les soins dentaires ou les médicaments » mais « est très faible pour les transports de malades et les soins hospitaliers (de l’ordre de 3 %) », souligne-t-elle.
Le reste à charge avait fortement progressé entre 2005 et 2008 en raison de mesures d’économies visant à limiter le déficit de l’assurance-maladie (déremboursement de médicaments, instauration de franchises, etc.).
Une charge qui reste stable depuis 2009
Depuis 2009, « en l’absence de mesure tarifaire de grande ampleur affectant la participation des ménages, la part de la CSBM (consommation de soins et de biens médicaux) restant à leur charge est stable », relève la Drees.
La CSBM, principale composante des dépenses effectuées dans le secteur de la santé, a atteint 180 milliards d’euros en 2011, soit une progression de 2,7 % (2,5 % en 2010). Cela correspond à une consommation par habitant de 2 762 €.
« Le déremboursement de certains médicaments tend à faire augmenter le reste à charge des ménages, tandis que la meilleure prise en charge par les organismes complémentaires des biens médicaux a l’effet inverse », précise la Drees.
Ainsi, la prise en charge par les complémentaires est orientée à la hausse et atteint 24,6 milliards d’euros, soit 13,7 % de la CSBM contre 13,5 % en 2010.
L’étude relève une part accrue de ces organismes dans les soins hospitaliers, les soins de ville et les biens médicaux mais une réduction dans la prise en charge des médicaments.
La « Sécu », quant à elle, a financé 75,5 % de ces dépenses, un taux en légère baisse (75,7 % en 2010).
Hausse des soins en ville
La Drees note par ailleurs que la croissance de la consommation des soins hospitaliers se stabilise (83,6 milliards d’euros, +2,6 % près +2,8 % en 2010) alors que celle des soins de ville est en nette hausse (45,7 milliards, +3,7 %).
Selon cette étude, la France figure parmi les pays développés où la prise en charge des dépenses de santé par les fonds publics est la plus importante et où le reste à charge est le plus limité.
Au-delà des soins et biens médicaux, le total des dépenses effectuées dans le secteur de la santé en France, a été de 240 milliards d’euros en 2011, ce qui représente 12 % du PIB (produit intérieur but).
Santélundi 10 septembre 2012
En 2011, la part des dépenses de santé restant à la charge des ménages est passé à 9,6 %, contre 9,4 % pour 2009-2010.
La part des dépenses de santé qui reste à la charge des ménages après remboursements de la Sécurité sociale et des complémentaires santé est stable en 2011, à 9,6 %, selon les comptes de la santé publiés lundi par la Drees (statistiques des ministères sociaux).
Le reste à charge des ménages « reste stable par rapport à 2009-2010 » (9,6 %), constate l’étude de la Drees, compte tenu de la forte progression enregistrée entre 2005 et 2008 (de 9 % à 9,7 %).
Sans surprise, « il demeure élevé pour certaines dépenses comme l’optique, les soins dentaires ou les médicaments » mais « est très faible pour les transports de malades et les soins hospitaliers (de l’ordre de 3 %) », souligne-t-elle.
Le reste à charge avait fortement progressé entre 2005 et 2008 en raison de mesures d’économies visant à limiter le déficit de l’assurance-maladie (déremboursement de médicaments, instauration de franchises, etc.).
Une charge qui reste stable depuis 2009
Depuis 2009, « en l’absence de mesure tarifaire de grande ampleur affectant la participation des ménages, la part de la CSBM (consommation de soins et de biens médicaux) restant à leur charge est stable », relève la Drees.
La CSBM, principale composante des dépenses effectuées dans le secteur de la santé, a atteint 180 milliards d’euros en 2011, soit une progression de 2,7 % (2,5 % en 2010). Cela correspond à une consommation par habitant de 2 762 €.
« Le déremboursement de certains médicaments tend à faire augmenter le reste à charge des ménages, tandis que la meilleure prise en charge par les organismes complémentaires des biens médicaux a l’effet inverse », précise la Drees.
Ainsi, la prise en charge par les complémentaires est orientée à la hausse et atteint 24,6 milliards d’euros, soit 13,7 % de la CSBM contre 13,5 % en 2010.
L’étude relève une part accrue de ces organismes dans les soins hospitaliers, les soins de ville et les biens médicaux mais une réduction dans la prise en charge des médicaments.
La « Sécu », quant à elle, a financé 75,5 % de ces dépenses, un taux en légère baisse (75,7 % en 2010).
Hausse des soins en ville
La Drees note par ailleurs que la croissance de la consommation des soins hospitaliers se stabilise (83,6 milliards d’euros, +2,6 % près +2,8 % en 2010) alors que celle des soins de ville est en nette hausse (45,7 milliards, +3,7 %).
Selon cette étude, la France figure parmi les pays développés où la prise en charge des dépenses de santé par les fonds publics est la plus importante et où le reste à charge est le plus limité.
Au-delà des soins et biens médicaux, le total des dépenses effectuées dans le secteur de la santé en France, a été de 240 milliards d’euros en 2011, ce qui représente 12 % du PIB (produit intérieur but).
Re: actualité 2012-2013
La pollution atmosphérique tue dans les grandes villes
Par Marielle Court - le 11/09/2012
Les concentrations de microparticules dépassent les normes OMS à Marseille, Lille, Lyon, Strasbourg, Bordeaux, etc.
Le constat est simple: la pollution atmosphérique des neuf villes françaises (Marseille, Strasbourg, Lille, Lyon, Paris, Bordeaux, Rouen, Le Havre, Toulouse) soit quelque 12 millions d'habitants. étudiées dans le cadre de la grande enquête européenne baptisée Aphekom (25 villes, dans douze pays) dépasse systématiquement les recommandations de l'OMS (Organisation mondiale de la santé). Cette situation a de lourdes conséquences sanitaires.
Il en va ainsi des microparticules. Des poussières qui pénètrent plus ou moins profondément dans les poumons. Les poussières très fines PM2,5 (inférieures à 2,5 micromètres), de la taille d'une bactérie, sont les plus dangereuses puisqu'elles peuvent s'infiltrer jusque dans les alvéoles des voies respiratoires. Le respect des normes OMS (10 µg/m3) au lieu des 14 à 20 µg constatés dans toutes les villes, permettrait de «différer plus de 2900 décès en moyenne par an dont près de 1500 pour des causes cardio-vasculaires», précise l'INVS (Institut national de veille sanitaire) en charge de cette grande enquête pour la France. Avec un bénéfice économique associé considérable: cinq milliards d'euros selon l'institut.
En ce qui concerne les poussières un peu plus grosses dites PM10 (inférieures à 10 micromètres soit 6 à 8 fois plus petites que l'épaisseur d'un cheveu), le seul respect des normes de l'OMS (20 µg/m3) «aurait conduit à différer plus de 245 décès par an et à éviter plus de 1000 hospitalisations pour des raisons cardiaques ou respiratoires» ajoute l'organisme. Le bénéfice associé cette fois-ci est de 4 millions d'euros.
Enfin le seuil en matière d'ozone a quant à lui été dépassé de 81 à 307 fois suivant les villes au cours de la même période (2004-2006) conduisant à une soixantaine de décès et autant d'hospitalisations en trop.
Ces résultats confirment que les effets sur la santé de la pollution atmosphérique sont observés au jour le jour, «en l'absence même de pics de pollution» poursuit l'Institut. «La France se situe dans la moyenne européenne», ajoute de son côté Christophe Declercq, épidémiologiste à l'INVS.
L'Europe poursuit la France
Les microparticules se trouvent en grande quantité à proximité des rues où se concentre le trafic automobile. Or, au niveau européen, l'étude «a montré qu'en moyenne, plus de 50 % de la population de dix villes européennes résident à moins de 150 mètres de rues ou de routes empruntées par plus de 10.000 véhicules par jour».
Ce type de travail est une utile piqûre de rappel alors que la Cour européenne de justice poursuit la France pour le non-respect des normes PM10 fixées par l'Europe et pourtant moins sévères (40µg/m3 en moyenne) que celles de l'OMS. Cette procédure engagée il y a plus d'un an et demi devrait conduire à la condamnation de la France et au paiement d'une lourde amende. L'Europe travaille par ailleurs à la révision de la directive européenne sur la qualité de l'air prévue en 2013 qui pourrait également conduire à un renforcement de la législation concernant cette fois-ci les PM2,5.
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106 milliards de dollars par an: le coût de la pollution en Chine
Les nuages de pollution qui obscurcissent certains jours le ciel des villes chinoises suscitent de plus en plus d'inquiétudes dans la population. Les autorités sont suspectées de minimiser les concentrations de polluants et de ne pas prendre en compte certaines substances toxiques. Il y a néanmoins des stations de mesure, elles enregistrent notamment les concentrations de particules fines (PM10) dont l'impact sur la santé est important (mortalité en excès, bronchite chronique, accident cardio-vasculaire). Des chercheurs chinois, qui se sont basés sur les données recueillies en 2009 dans 421 grandes villes, chiffrent l'impact économique des PM10 à 106,5 milliards de dollars au cours de cette année-là, soit 2,1 % du produit intérieur brut (The Science of the Total Environment, octobre 2012). Le coût est particulièrement élevé dans les villes de Pékin, Shanghaï, Guangzhou, Tianjin, Changsha et Chongqing. Quasiment tout le pays, sauf le plateau tibétain, est exposé à une pollution chronique de PM10 supérieure aux normes européennes (40 microgrammes/m³). Les régions où les concentrations dépassent 100 µg/m³ sont peu peuplées et peu développées: Turkestan oriental, Amdo et Gansu. Le phénomène est dû aux tempêtes de lœss ou de sable.
Par Marielle Court - le 11/09/2012
Les concentrations de microparticules dépassent les normes OMS à Marseille, Lille, Lyon, Strasbourg, Bordeaux, etc.
Le constat est simple: la pollution atmosphérique des neuf villes françaises (Marseille, Strasbourg, Lille, Lyon, Paris, Bordeaux, Rouen, Le Havre, Toulouse) soit quelque 12 millions d'habitants. étudiées dans le cadre de la grande enquête européenne baptisée Aphekom (25 villes, dans douze pays) dépasse systématiquement les recommandations de l'OMS (Organisation mondiale de la santé). Cette situation a de lourdes conséquences sanitaires.
Il en va ainsi des microparticules. Des poussières qui pénètrent plus ou moins profondément dans les poumons. Les poussières très fines PM2,5 (inférieures à 2,5 micromètres), de la taille d'une bactérie, sont les plus dangereuses puisqu'elles peuvent s'infiltrer jusque dans les alvéoles des voies respiratoires. Le respect des normes OMS (10 µg/m3) au lieu des 14 à 20 µg constatés dans toutes les villes, permettrait de «différer plus de 2900 décès en moyenne par an dont près de 1500 pour des causes cardio-vasculaires», précise l'INVS (Institut national de veille sanitaire) en charge de cette grande enquête pour la France. Avec un bénéfice économique associé considérable: cinq milliards d'euros selon l'institut.
En ce qui concerne les poussières un peu plus grosses dites PM10 (inférieures à 10 micromètres soit 6 à 8 fois plus petites que l'épaisseur d'un cheveu), le seul respect des normes de l'OMS (20 µg/m3) «aurait conduit à différer plus de 245 décès par an et à éviter plus de 1000 hospitalisations pour des raisons cardiaques ou respiratoires» ajoute l'organisme. Le bénéfice associé cette fois-ci est de 4 millions d'euros.
Enfin le seuil en matière d'ozone a quant à lui été dépassé de 81 à 307 fois suivant les villes au cours de la même période (2004-2006) conduisant à une soixantaine de décès et autant d'hospitalisations en trop.
Ces résultats confirment que les effets sur la santé de la pollution atmosphérique sont observés au jour le jour, «en l'absence même de pics de pollution» poursuit l'Institut. «La France se situe dans la moyenne européenne», ajoute de son côté Christophe Declercq, épidémiologiste à l'INVS.
L'Europe poursuit la France
Les microparticules se trouvent en grande quantité à proximité des rues où se concentre le trafic automobile. Or, au niveau européen, l'étude «a montré qu'en moyenne, plus de 50 % de la population de dix villes européennes résident à moins de 150 mètres de rues ou de routes empruntées par plus de 10.000 véhicules par jour».
Ce type de travail est une utile piqûre de rappel alors que la Cour européenne de justice poursuit la France pour le non-respect des normes PM10 fixées par l'Europe et pourtant moins sévères (40µg/m3 en moyenne) que celles de l'OMS. Cette procédure engagée il y a plus d'un an et demi devrait conduire à la condamnation de la France et au paiement d'une lourde amende. L'Europe travaille par ailleurs à la révision de la directive européenne sur la qualité de l'air prévue en 2013 qui pourrait également conduire à un renforcement de la législation concernant cette fois-ci les PM2,5.
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106 milliards de dollars par an: le coût de la pollution en Chine
Les nuages de pollution qui obscurcissent certains jours le ciel des villes chinoises suscitent de plus en plus d'inquiétudes dans la population. Les autorités sont suspectées de minimiser les concentrations de polluants et de ne pas prendre en compte certaines substances toxiques. Il y a néanmoins des stations de mesure, elles enregistrent notamment les concentrations de particules fines (PM10) dont l'impact sur la santé est important (mortalité en excès, bronchite chronique, accident cardio-vasculaire). Des chercheurs chinois, qui se sont basés sur les données recueillies en 2009 dans 421 grandes villes, chiffrent l'impact économique des PM10 à 106,5 milliards de dollars au cours de cette année-là, soit 2,1 % du produit intérieur brut (The Science of the Total Environment, octobre 2012). Le coût est particulièrement élevé dans les villes de Pékin, Shanghaï, Guangzhou, Tianjin, Changsha et Chongqing. Quasiment tout le pays, sauf le plateau tibétain, est exposé à une pollution chronique de PM10 supérieure aux normes européennes (40 microgrammes/m³). Les régions où les concentrations dépassent 100 µg/m³ sont peu peuplées et peu développées: Turkestan oriental, Amdo et Gansu. Le phénomène est dû aux tempêtes de lœss ou de sable.