Concours printemps 2012
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Re: actualité 2012-2013
DOM: 2 fois plus de mortalité infantile qu'en métropole
Par lefigaro.fr - le 11/09/2012
Un plus faible niveau socio-économique des départements d'outre-mer serait l''explication principale de cette inégalité.
La mortalité infantile qui rend compte des décès des bébés de moins d'un an, est deux fois plus élevée dans les départements d'outre-mer qu'en métropole, selon une étude publiée lundi par la Drees, le service statistique des ministères sociaux.
«Sur la période 2000-2008, la mortalité des enfants de moins d'un an résidant dans les DOM est supérieure à celle observée en France métropolitaine, avec un taux moyen sur la période 2000-2008 de 7,8 décès pour 1000 naissances vivantes dans les DOM et 3,8 en France métropolitaine», précise le document.
Pas de cause médicale unique dans cet écart. «La surmortalité infantile des DOM est surtout attribuable aux décès dus à une affection de la période périnatale», terme qui désigne aussi bien les «complications de la grossesse» que des affections hémorragiques ou respiratoires du nouveau-né.
D'un point plus général, la Drees estime que les «conditions socioéconomiques plus défavorables» dans les DOM «expliquent probablement une partie de la surmortalité infantile». «La précarité et la pauvreté y sont plus répandues, avec plus d'un quart de la population bénéficiaire de la couverture maladie universelle complémentaire (CMUC) en 2009 contre moins de 6% en France métropolitaine» et un taux de chômage dépassant les 20%.
En outre, les conditions de déroulement des grossesses «diffèrent fortement entre la métropole et les DOM» où 29% des mères ont moins de 25 ans (9% moins de 20 ans) contre 19% en France métropolitaine (3% de moins de 20 ans).
La Drees souligne encore l'offre de soin «contrastée» entre DOM et métropole, avec une densité de médecins généralistes nettement inférieure dans ces départements par rapport à la moyenne nationale.
Par lefigaro.fr - le 11/09/2012
Un plus faible niveau socio-économique des départements d'outre-mer serait l''explication principale de cette inégalité.
La mortalité infantile qui rend compte des décès des bébés de moins d'un an, est deux fois plus élevée dans les départements d'outre-mer qu'en métropole, selon une étude publiée lundi par la Drees, le service statistique des ministères sociaux.
«Sur la période 2000-2008, la mortalité des enfants de moins d'un an résidant dans les DOM est supérieure à celle observée en France métropolitaine, avec un taux moyen sur la période 2000-2008 de 7,8 décès pour 1000 naissances vivantes dans les DOM et 3,8 en France métropolitaine», précise le document.
Pas de cause médicale unique dans cet écart. «La surmortalité infantile des DOM est surtout attribuable aux décès dus à une affection de la période périnatale», terme qui désigne aussi bien les «complications de la grossesse» que des affections hémorragiques ou respiratoires du nouveau-né.
D'un point plus général, la Drees estime que les «conditions socioéconomiques plus défavorables» dans les DOM «expliquent probablement une partie de la surmortalité infantile». «La précarité et la pauvreté y sont plus répandues, avec plus d'un quart de la population bénéficiaire de la couverture maladie universelle complémentaire (CMUC) en 2009 contre moins de 6% en France métropolitaine» et un taux de chômage dépassant les 20%.
En outre, les conditions de déroulement des grossesses «diffèrent fortement entre la métropole et les DOM» où 29% des mères ont moins de 25 ans (9% moins de 20 ans) contre 19% en France métropolitaine (3% de moins de 20 ans).
La Drees souligne encore l'offre de soin «contrastée» entre DOM et métropole, avec une densité de médecins généralistes nettement inférieure dans ces départements par rapport à la moyenne nationale.
Re: actualité 2012-2013
Enfants : La publicité les rend matérialistes
publié le 11 septembre 2012
Les enfants et la publicité ne font pas bon ménage selon une étude réalisée par l’université d’Amsterdam. Cette dernière s’est attardée sur des enfants âgés de 8 à 11 ans notamment en regardant l’impact de la télévision sur leur comportement.
Les enfants ont fait l’objet d’une enquête. Cette dernière révèle qu’ils commencent à devenir des « consommateurs » dès l’âge de 8 ans. Ils demandent donc à leurs parents des produits qu’ils voient à la télévision. Les chercheurs ont ainsi indiqué que le matérialisme se développait au fil des années notamment entre 8 et 11 ans. Ces résultats ont pu être obtenu en suivant près de 466 enfants et en observant leur comportement. En se fiant aux observations, les enfants souhaitent posséder les objets qu’ils voient à la télévision, mais s’ils ne les ont pas, ils ne sont pas malheureux.
L’auteur principal de l’étude, Suzanna Opree indique « contrairement à une idée reçue, le matérialisme chez les enfants de 8 à 11 ans ne conduit pas à moins de satisfaction. À l'inverse, nous avons découvert que ce sont les enfants qui sont les moins satisfaits dans leur vie qui deviennent les plus matérialistes avec le temps, mais seulement lorsqu'ils sont abreuvés de publicités ». Ainsi, la publicité apprendrait aux enfants que « les possessions sont un moyen d’accroître le bonheur ». Cela leur offre également l’opportunité d’obtenir un certain statut social.
D’autres enquêtes avaient mis en avant l’insatisfaction des enfants. Dans ce cas de figure, ils se révèlent être obsédés par les objets. Les chercheurs ont été plus loin dans leur étude notamment en tentant de trouver un lien entre le nombre de publicités regardées et le comportement. A priori, les résultats mettent en avant qu’il n’y a pas de « relation entre l’épanouissement des enfants et la quantité de publicité ». Ils sont tout simplement plus sensibles « les possessions sont moins importantes pour le bien-être d'un enfant que des liens familiaux forts et chaleureux ».
La publicité ne paraît pas nocive pour le développement, mais chez certains enfants elle pourrait développer un côté matérialiste un peu plus prononcé. Les parents ont également un rôle à jouer notamment en leur expliquant qu’il existe en ce monde d’autres sources de bonheur et que parfois le matériel n’est pas le plus important. Il paraît donc essentiel de leur enseigner les valeurs de l’amour ou de l’amitié. Les parents doivent agir lorsque leur enfant est encore jeune, car à l’état adulte, le phénomène est figé. Ainsi plus on est matérialiste, plus on est malheureux et l’inverse est également possible, plus on est malheureux, plus on devient matérialiste.
publié le 11 septembre 2012
Les enfants et la publicité ne font pas bon ménage selon une étude réalisée par l’université d’Amsterdam. Cette dernière s’est attardée sur des enfants âgés de 8 à 11 ans notamment en regardant l’impact de la télévision sur leur comportement.
Les enfants ont fait l’objet d’une enquête. Cette dernière révèle qu’ils commencent à devenir des « consommateurs » dès l’âge de 8 ans. Ils demandent donc à leurs parents des produits qu’ils voient à la télévision. Les chercheurs ont ainsi indiqué que le matérialisme se développait au fil des années notamment entre 8 et 11 ans. Ces résultats ont pu être obtenu en suivant près de 466 enfants et en observant leur comportement. En se fiant aux observations, les enfants souhaitent posséder les objets qu’ils voient à la télévision, mais s’ils ne les ont pas, ils ne sont pas malheureux.
L’auteur principal de l’étude, Suzanna Opree indique « contrairement à une idée reçue, le matérialisme chez les enfants de 8 à 11 ans ne conduit pas à moins de satisfaction. À l'inverse, nous avons découvert que ce sont les enfants qui sont les moins satisfaits dans leur vie qui deviennent les plus matérialistes avec le temps, mais seulement lorsqu'ils sont abreuvés de publicités ». Ainsi, la publicité apprendrait aux enfants que « les possessions sont un moyen d’accroître le bonheur ». Cela leur offre également l’opportunité d’obtenir un certain statut social.
D’autres enquêtes avaient mis en avant l’insatisfaction des enfants. Dans ce cas de figure, ils se révèlent être obsédés par les objets. Les chercheurs ont été plus loin dans leur étude notamment en tentant de trouver un lien entre le nombre de publicités regardées et le comportement. A priori, les résultats mettent en avant qu’il n’y a pas de « relation entre l’épanouissement des enfants et la quantité de publicité ». Ils sont tout simplement plus sensibles « les possessions sont moins importantes pour le bien-être d'un enfant que des liens familiaux forts et chaleureux ».
La publicité ne paraît pas nocive pour le développement, mais chez certains enfants elle pourrait développer un côté matérialiste un peu plus prononcé. Les parents ont également un rôle à jouer notamment en leur expliquant qu’il existe en ce monde d’autres sources de bonheur et que parfois le matériel n’est pas le plus important. Il paraît donc essentiel de leur enseigner les valeurs de l’amour ou de l’amitié. Les parents doivent agir lorsque leur enfant est encore jeune, car à l’état adulte, le phénomène est figé. Ainsi plus on est matérialiste, plus on est malheureux et l’inverse est également possible, plus on est malheureux, plus on devient matérialiste.
Re: actualité 2012-2013
Après le scandale du Mediator, l'Europe renforce la surveillance des médicaments
Le Monde.fr avec AFP | 11.09.2012 à 19h09
Le Parlement européen a adopté mardi 11 septembre de nouvelles règles censées améliorer la vigilance des autorités en cas de retraits de médicaments, afin d'éviter que ne se reproduisent des scandales comme celui du Mediator. Les nouvelles règles, qui devraient entrer en vigueur en 2013, prévoient notamment qu'un médicament, dès qu'il est retiré du marché dans un pays, fasse l'objet d'une évaluation de sécurité de l'UE incluant un retrait à l'échelle européenne.
"Désormais, les titulaires d'une autorisation de mise sur le marché doivent notifier le retrait de leur produit à l'Agence européenne du médicament, qui devra à son tour en informer tous les Etats grâce à une procédure d'urgence automatique, ce qui était facultatif au moment du Mediator", s'est réjouie l'eurodéputée écologiste française Michèle Rivasi.
Le Mediator, un médicament prévu pour traiter le diabète mais largement détourné comme coupe-faim durant sa commercialisation de 1976 à 2009, est soupçonné d'avoir causé la mort d'au moins 500 personnes en trente ans, voire de 1 320 à 2 000 selon certaines estimations. Les premiers doutes à l'égard de ce médicament ont été formulés dès 1999. Il a été retiré du marché en 2003 et 2004 en Espagne et en Italie, mais a pu continuer à être prescrit jusqu'en 2009 en France.
PLUS DE TRANSPARENCE
Les modifications vont également forcer les entreprises à devenir plus transparentes. Si une entreprise retire un médicament du marché, elle devra déclarer explicitement si elle a sollicité ce retrait pour des raisons de sécurité. L'objectif est de vérifier si des "motifs commerciaux" invoqués par les laboratoires ne masquent pas des raisons de sécurité, précise le Parlement européen dans un communiqué.
Par ailleurs, tous les médicaments soumis à une étude de sécurité post-autorisation devront figurer sur une "liste noire", et seront soumis à une surveillance supplémentaire. Selon Mme Rivasi, les nouveaux textes permettent aussi de s'assurer que les études demandées par les autorités de surveillance soient menées à temps par les entreprises pharmaceutiques, rappelant qu'"il a fallu presque dix ans pour mener une étude sur les dangers du Mediator".
Le Monde.fr avec AFP | 11.09.2012 à 19h09
Le Parlement européen a adopté mardi 11 septembre de nouvelles règles censées améliorer la vigilance des autorités en cas de retraits de médicaments, afin d'éviter que ne se reproduisent des scandales comme celui du Mediator. Les nouvelles règles, qui devraient entrer en vigueur en 2013, prévoient notamment qu'un médicament, dès qu'il est retiré du marché dans un pays, fasse l'objet d'une évaluation de sécurité de l'UE incluant un retrait à l'échelle européenne.
"Désormais, les titulaires d'une autorisation de mise sur le marché doivent notifier le retrait de leur produit à l'Agence européenne du médicament, qui devra à son tour en informer tous les Etats grâce à une procédure d'urgence automatique, ce qui était facultatif au moment du Mediator", s'est réjouie l'eurodéputée écologiste française Michèle Rivasi.
Le Mediator, un médicament prévu pour traiter le diabète mais largement détourné comme coupe-faim durant sa commercialisation de 1976 à 2009, est soupçonné d'avoir causé la mort d'au moins 500 personnes en trente ans, voire de 1 320 à 2 000 selon certaines estimations. Les premiers doutes à l'égard de ce médicament ont été formulés dès 1999. Il a été retiré du marché en 2003 et 2004 en Espagne et en Italie, mais a pu continuer à être prescrit jusqu'en 2009 en France.
PLUS DE TRANSPARENCE
Les modifications vont également forcer les entreprises à devenir plus transparentes. Si une entreprise retire un médicament du marché, elle devra déclarer explicitement si elle a sollicité ce retrait pour des raisons de sécurité. L'objectif est de vérifier si des "motifs commerciaux" invoqués par les laboratoires ne masquent pas des raisons de sécurité, précise le Parlement européen dans un communiqué.
Par ailleurs, tous les médicaments soumis à une étude de sécurité post-autorisation devront figurer sur une "liste noire", et seront soumis à une surveillance supplémentaire. Selon Mme Rivasi, les nouveaux textes permettent aussi de s'assurer que les études demandées par les autorités de surveillance soient menées à temps par les entreprises pharmaceutiques, rappelant qu'"il a fallu presque dix ans pour mener une étude sur les dangers du Mediator".
Re: actualité 2012-2013
internes n’ont pas leur repos de sécurité
12/09/2012, 06 h 00 | Mis à jour le 12/09/2012, 06 h 46
Selon la loi, après 24 h de garde, 11 h de récupération sont obligatoires. (Photo S.C.)
Un tiers des jeunes médecins des CHU de Montpellier et Nîmes ne peuvent pas prendre leur repos de sécurité. Au risque de faire des erreurs.
Ce n’est pas une surprise, on pensait que ce serait pire..." À l’internat de Montpellier, au cœur de l’hôpital Lapeyronie, les jeunes médecins ne s’étonnent pas des résultats sidérants de l’enquête menée par l’Inter syndicat national des internes des hôpitaux (Isnih), rendue publique lundi. Dix ans tout juste après sa mise en vigueur, la loi sur le repos de sécurité, qui impose 11 heures de récupération aux internes après 24 heures de garde n’est, selon l’Isnih, absolument pas appliquée en France.
Seulement un interne sur cinq en bénéficie, avec un impact direct sur les malades. Un quart des jeunes médecins qui n’ont pas, de manière habituelle, leurs repos de garde, indiquent qu’ils ont commis des erreurs médicales. Le chiffre chute de moitié (12 %) chez ceux qui respectent la loi.
Pour les CHU de Nîmes et Montpellier, la situation est encore plus inquiétante : 30,3 % des internes n’ont pas leur repos de sécurité, et la situation est sans doute sous-évaluée. "Les internes en médecine générale ont répondu majoritairement à notre enquête, alors que ce sont dans cette spécialité que la législation est la plus respectée", affirme Jean-Jacques Tudesq, ex-vice-président national de l’Isnih, secrétaire général du syndicat dans la région, très majoritairement représentatif de la profession : 99 % des 840 internes inscrits à la faculté de médecine de Montpellier-Nîmes sont syndiqués.
Le médecin détaille : "Au lieu de partir à 8 h 30 après une garde de nuit, on part l’après-midi. Parce qu’il faut aller au bloc, parce qu’il y a une visite à faire, un suivi d’opération... C’est difficile d’avoir la tête sur les épaules dans ces conditions. Quand un interne est trop fatigué, il peut prendre les mauvaises décisions", constate le Montpelliérain.
Pour lui, la situation n’a rien de nouveau : "C’est notre cheval de bataille depuis des années". Mais cette fois, il s’agit de frapper un grand coup et de tirer publiquement "la sonnette d’alarme". À l’avenir, le syndicat des internes "se réserve la possibilité d’engager des actions juridiques".
Un combat difficile, Jean-Jacques Tudesq l’admet : "Quand un interne parle de repos de sécurité, on lui répond : “Comment, tu ne veux pas apprendre ?” Ceux qui refusent de rentrer dans le rang s’exposent à une fin d’internat atroce, avec le risque de se fermer une carrière, notamment dans les spécialités chirurgicales." Faire appliquer la loi "est pourtant faisable", "même dans un contexte de restrictions budgétaires". Ainsi, "en région parisienne, des organisations bien pensées permettent de faire respecter le repos de sécurité".
À Montpellier, la direction du CHU, "surprise des résultats de cette enquête", assure qu’elle "veille à ce que les tableaux de service respectent strictement la réglementation".
12/09/2012, 06 h 00 | Mis à jour le 12/09/2012, 06 h 46
Selon la loi, après 24 h de garde, 11 h de récupération sont obligatoires. (Photo S.C.)
Un tiers des jeunes médecins des CHU de Montpellier et Nîmes ne peuvent pas prendre leur repos de sécurité. Au risque de faire des erreurs.
Ce n’est pas une surprise, on pensait que ce serait pire..." À l’internat de Montpellier, au cœur de l’hôpital Lapeyronie, les jeunes médecins ne s’étonnent pas des résultats sidérants de l’enquête menée par l’Inter syndicat national des internes des hôpitaux (Isnih), rendue publique lundi. Dix ans tout juste après sa mise en vigueur, la loi sur le repos de sécurité, qui impose 11 heures de récupération aux internes après 24 heures de garde n’est, selon l’Isnih, absolument pas appliquée en France.
Seulement un interne sur cinq en bénéficie, avec un impact direct sur les malades. Un quart des jeunes médecins qui n’ont pas, de manière habituelle, leurs repos de garde, indiquent qu’ils ont commis des erreurs médicales. Le chiffre chute de moitié (12 %) chez ceux qui respectent la loi.
Pour les CHU de Nîmes et Montpellier, la situation est encore plus inquiétante : 30,3 % des internes n’ont pas leur repos de sécurité, et la situation est sans doute sous-évaluée. "Les internes en médecine générale ont répondu majoritairement à notre enquête, alors que ce sont dans cette spécialité que la législation est la plus respectée", affirme Jean-Jacques Tudesq, ex-vice-président national de l’Isnih, secrétaire général du syndicat dans la région, très majoritairement représentatif de la profession : 99 % des 840 internes inscrits à la faculté de médecine de Montpellier-Nîmes sont syndiqués.
Le médecin détaille : "Au lieu de partir à 8 h 30 après une garde de nuit, on part l’après-midi. Parce qu’il faut aller au bloc, parce qu’il y a une visite à faire, un suivi d’opération... C’est difficile d’avoir la tête sur les épaules dans ces conditions. Quand un interne est trop fatigué, il peut prendre les mauvaises décisions", constate le Montpelliérain.
Pour lui, la situation n’a rien de nouveau : "C’est notre cheval de bataille depuis des années". Mais cette fois, il s’agit de frapper un grand coup et de tirer publiquement "la sonnette d’alarme". À l’avenir, le syndicat des internes "se réserve la possibilité d’engager des actions juridiques".
Un combat difficile, Jean-Jacques Tudesq l’admet : "Quand un interne parle de repos de sécurité, on lui répond : “Comment, tu ne veux pas apprendre ?” Ceux qui refusent de rentrer dans le rang s’exposent à une fin d’internat atroce, avec le risque de se fermer une carrière, notamment dans les spécialités chirurgicales." Faire appliquer la loi "est pourtant faisable", "même dans un contexte de restrictions budgétaires". Ainsi, "en région parisienne, des organisations bien pensées permettent de faire respecter le repos de sécurité".
À Montpellier, la direction du CHU, "surprise des résultats de cette enquête", assure qu’elle "veille à ce que les tableaux de service respectent strictement la réglementation".
Re: actualité 2012-2013
Un médicament sur deux est inutile
Publié le 13/09/2012 | 06:22 , mis à jour le 13/09/2012 | 06:23
Dans leur "Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux", publié jeudi 13 septembre 2012, Philippe Even et Bernard Debré dressent un portrait alarmant de l'industrie pharmaceutique.
SANTE - 900 pages, 4 000 médicaments répertoriés et un constat alarmant : 50% d'entre eux sont inutiles. Dans leur livre publié jeudi 13 septembre, le député UMP de Paris, Bernard Debré et le directeur de l'Institut Necker, Philippe Even, font le tri dans nos armoires à pharmacie.
75% des médicaments incriminés sont remboursés
Le Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux est "un livre d'information, pas d'opinion", prévient le Pr Even dans une interview vidéo au Nouvel Observateur.fr. Mais son contenu est explosif : il recense, selon l'hebdomadaire, "50% de médicaments inutiles, 20% de mal tolérés, 5% de 'potentiellement très dangereux', mais, incroyable paradoxe, 75% sont remboursés". Parmi les médicaments jugés dangereux, on retrouve notamment des anti-inflammatoires, des contraceptifs ainsi que des médicaments cardiovasculaires et des antitabacs [voir la liste noire des médicaments sur le site du Nouvel observateur.]
Le Pr Even s'en prend tout particulièrement aux statines, les médicaments contre le cholestérol, "avalés par 3 à 5 millions de Français", qui coûtent "à la France 2 milliards d'euros par an" et estimés selon lui "complètement inutiles".
L'industrie pharmaceutique en ligne de mire
Dans cette ouvrage, l'ancien doyen de la Faculté de médecine de Paris lance une nouvelle charge contre l'industrie pharmaceutique : "la plus lucrative, la plus cynique, la moins éthique de toutes les industries", écrivent ses auteurs. Ainsi, pour régler le problème du manque d'argent dans le domaine de la santé et du déficit de l'assurance maladie, "il suffit de retirer du marché les médicaments dangereux, inutiles ou inefficaces", préconise Philippe
La fédération professionnelle des industriels du médicament (Leem) a dénoncé de son côté "amalgames et approximations." Ce livre "contribue à alarmer inutilement les malades et risque de les conduire à arrêter de leur propre chef des traitements pourtant adaptés aux maladies dont ils souffrent","énième réquisitoire de Bernard Debré et Philippe Even".
Auteurs en 2011 d'un rapport au vitriol dans l'affaire du Mediator, ils avaient estimé notamment que l'affaire du Mediator était "beaucoup plus qu'un accident isolé".
Publié le 13/09/2012 | 06:22 , mis à jour le 13/09/2012 | 06:23
Dans leur "Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux", publié jeudi 13 septembre 2012, Philippe Even et Bernard Debré dressent un portrait alarmant de l'industrie pharmaceutique.
SANTE - 900 pages, 4 000 médicaments répertoriés et un constat alarmant : 50% d'entre eux sont inutiles. Dans leur livre publié jeudi 13 septembre, le député UMP de Paris, Bernard Debré et le directeur de l'Institut Necker, Philippe Even, font le tri dans nos armoires à pharmacie.
75% des médicaments incriminés sont remboursés
Le Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux est "un livre d'information, pas d'opinion", prévient le Pr Even dans une interview vidéo au Nouvel Observateur.fr. Mais son contenu est explosif : il recense, selon l'hebdomadaire, "50% de médicaments inutiles, 20% de mal tolérés, 5% de 'potentiellement très dangereux', mais, incroyable paradoxe, 75% sont remboursés". Parmi les médicaments jugés dangereux, on retrouve notamment des anti-inflammatoires, des contraceptifs ainsi que des médicaments cardiovasculaires et des antitabacs [voir la liste noire des médicaments sur le site du Nouvel observateur.]
Le Pr Even s'en prend tout particulièrement aux statines, les médicaments contre le cholestérol, "avalés par 3 à 5 millions de Français", qui coûtent "à la France 2 milliards d'euros par an" et estimés selon lui "complètement inutiles".
L'industrie pharmaceutique en ligne de mire
Dans cette ouvrage, l'ancien doyen de la Faculté de médecine de Paris lance une nouvelle charge contre l'industrie pharmaceutique : "la plus lucrative, la plus cynique, la moins éthique de toutes les industries", écrivent ses auteurs. Ainsi, pour régler le problème du manque d'argent dans le domaine de la santé et du déficit de l'assurance maladie, "il suffit de retirer du marché les médicaments dangereux, inutiles ou inefficaces", préconise Philippe
La fédération professionnelle des industriels du médicament (Leem) a dénoncé de son côté "amalgames et approximations." Ce livre "contribue à alarmer inutilement les malades et risque de les conduire à arrêter de leur propre chef des traitements pourtant adaptés aux maladies dont ils souffrent","énième réquisitoire de Bernard Debré et Philippe Even".
Auteurs en 2011 d'un rapport au vitriol dans l'affaire du Mediator, ils avaient estimé notamment que l'affaire du Mediator était "beaucoup plus qu'un accident isolé".
Re: actualité 2012-2013
Boire trop de vin après 60 ans accroît le risque d'AVC
Une récente étude montre que la consommation de quatre verres de vins par jour, après l'âge de 60 ans, augmente le risque de faire un accident vasculaire cérébral.
En effet, même si d'après les médecins boire un verre de vin par jour est bon pour la santé, la consommation de plus de quatre verres fragilise le cerveau.
L'étude, réalisée par une équipe de médecins du CHU de Lille, a comparé les clichés d'IRM de 540 patients hospitalisés pour un AVC. Les médecins ont alors pu remarquer que le cerveau des patients consommant plus de quatre verres d'alcool par jour donnait l'impression d'avoir 15 ans de plus.
La neurologue qui a dirigé l'étude, Charlotte Cordonnier, explique : "le risque démarre pour tout le monde dès qu'on dépasse quatre verres par jour". "Les Français, cela ne les choque pas finalement : deux verres à midi, deux verres le soir. Je crois qu'il faut garder en tête qu'une petite quantité d'alcool, de manière très modérée, n'est pas néfaste. En revanche, dès qu'on dépasse un seuil qui arrive très, très vite, on abîme son cerveau de manière dangereuse" a ajouté cette dernière.
Une récente étude montre que la consommation de quatre verres de vins par jour, après l'âge de 60 ans, augmente le risque de faire un accident vasculaire cérébral.
En effet, même si d'après les médecins boire un verre de vin par jour est bon pour la santé, la consommation de plus de quatre verres fragilise le cerveau.
L'étude, réalisée par une équipe de médecins du CHU de Lille, a comparé les clichés d'IRM de 540 patients hospitalisés pour un AVC. Les médecins ont alors pu remarquer que le cerveau des patients consommant plus de quatre verres d'alcool par jour donnait l'impression d'avoir 15 ans de plus.
La neurologue qui a dirigé l'étude, Charlotte Cordonnier, explique : "le risque démarre pour tout le monde dès qu'on dépasse quatre verres par jour". "Les Français, cela ne les choque pas finalement : deux verres à midi, deux verres le soir. Je crois qu'il faut garder en tête qu'une petite quantité d'alcool, de manière très modérée, n'est pas néfaste. En revanche, dès qu'on dépasse un seuil qui arrive très, très vite, on abîme son cerveau de manière dangereuse" a ajouté cette dernière.
Re: actualité 2012-2013
L'utilisation de la pilule en baisse chez les femmes de 20-24 ans
Créé le 12-09-2012 à 03h00 - Mis à jour à 20h46
La pilule régresse parmi les jeunes femmes de 20-24 ans, les plus touchées par la crise et le chômage, même si elles ne sont que 3% environ à ne pas se protéger du tout contre une grossesse non désirée. (c) Afp
La pilule régresse parmi les jeunes femmes de 20-24 ans, les plus touchées par la crise et le chômage, même si elles ne sont que 3% environ à ne pas se protéger du tout contre une grossesse non désirée.
"Elles ont une couverture contraceptive moindre et moins efficace qu'il y a dix ans", dit Nathalie Bajos, directrice de recherche de l'Inserm, et co-responsable de l'enquête Fecond Inserm-Ined sur les tendances de la contraception, dont les premiers résultats viennent d'être publiés.
"40% des jeunes femmes utilisent une méthode non remboursée", déclare-t-elle.
"Ce qui pose le problème de l'accès à la contraception, qui ne concerne pas que cette tranche d'âge et pas seulement la pilule", précise-t-elle, en évoquant les préservatifs très utilisés par les moins de 20 ans et d'autres méthodes non remboursées (anneau vaginal).
La baisse inédite en France du recours à la pilule depuis le début des années 2000, tout de même utilisée encore en 2010 par 50% des femmes de 15 à 49 ans, est globalement compensée par l'adoption des nouvelles méthodes hormonales (implant, patch contraceptif et anneau vaginal), dit-elle.
Mais, "les 20-24 ans sont le seul groupe d'âge où cette baisse est de dix points au lieu de 5 et n'est qu'en partie compensée par le recours aux nouvelles méthodes hormonales".
Les explications touchant à la méfiance accrue à l'égard des médicaments ou "chimiques" qui les détourneraient des méthodes hormonales ne peuvent pas être écartées mais semblent insuffisantes. Le déclin de la pilule chez les 20-24 ans entre 2000 et 2010 est en effet moins marqué chez les plus diplômées pourtant plus sensibles aux "discours écologiques", relève-t-elle.
Elle met en avant l'influence de la précarité économique : le taux de chômage a fortement augmenté chez les femmes de 20-24 ans alors que la situtation est moins défavorable pour les 25-29 ans.
Le recul de la pilule est plus net chez les moins favorisées qui entrent dans la vie d'adulte. Les jeunes femmes de 20-24 ans qui sont parties de chez leurs parents et connaissent une situation financière difficile utilisent moins souvent la pilule que les autres (71% contre 88%).
Prendre la pilule peut représenter un budget important, et on peut se demander pourquoi 42% d'entres elles se voient prescrire des pilules non remboursées de 3e ou 4e générations qui n'améliorent pas le service rendu par rapport aux autres pilules, dit Mme Bajos à l'AFP.
Seules 43 % des jeunes utilisatrices de pilule en situation financière difficile sont totalement remboursées pour leur contraception.
Même le suivi gynécologique a diminué chez ces jeunes femmes : en 2010, 12,2% disent ne pas se faire suivre régulièrement, contre 6,9 % en 2000, selon l'enquête.
"Les logiques de prescription restent figées alors qu'à 20-24 ans il y a une très grande diversité de la vie sexuelle et affective -vie en couple, sexualité irrégulière ou changement fréquent de partenaires", poursuit la chercheuse.
Des méthodes efficaces comme le stérilet et l'implant pourraient davantage être prescrites, surtout en cas de vie sexuelle irrégulière, suggère-t-elle.
Plus de la moitié des femmes sont persuadées, à tort, que le stérilet n'est pas indiqué pour celles qui n'ont pas eu d'enfants. C'est ce que pensent d'ailleurs 69% des gynécologues et 84% des généralistes, en dépit des recommandations de la Haute Autorité de santé.
Créé le 12-09-2012 à 03h00 - Mis à jour à 20h46
La pilule régresse parmi les jeunes femmes de 20-24 ans, les plus touchées par la crise et le chômage, même si elles ne sont que 3% environ à ne pas se protéger du tout contre une grossesse non désirée. (c) Afp
La pilule régresse parmi les jeunes femmes de 20-24 ans, les plus touchées par la crise et le chômage, même si elles ne sont que 3% environ à ne pas se protéger du tout contre une grossesse non désirée.
"Elles ont une couverture contraceptive moindre et moins efficace qu'il y a dix ans", dit Nathalie Bajos, directrice de recherche de l'Inserm, et co-responsable de l'enquête Fecond Inserm-Ined sur les tendances de la contraception, dont les premiers résultats viennent d'être publiés.
"40% des jeunes femmes utilisent une méthode non remboursée", déclare-t-elle.
"Ce qui pose le problème de l'accès à la contraception, qui ne concerne pas que cette tranche d'âge et pas seulement la pilule", précise-t-elle, en évoquant les préservatifs très utilisés par les moins de 20 ans et d'autres méthodes non remboursées (anneau vaginal).
La baisse inédite en France du recours à la pilule depuis le début des années 2000, tout de même utilisée encore en 2010 par 50% des femmes de 15 à 49 ans, est globalement compensée par l'adoption des nouvelles méthodes hormonales (implant, patch contraceptif et anneau vaginal), dit-elle.
Mais, "les 20-24 ans sont le seul groupe d'âge où cette baisse est de dix points au lieu de 5 et n'est qu'en partie compensée par le recours aux nouvelles méthodes hormonales".
Les explications touchant à la méfiance accrue à l'égard des médicaments ou "chimiques" qui les détourneraient des méthodes hormonales ne peuvent pas être écartées mais semblent insuffisantes. Le déclin de la pilule chez les 20-24 ans entre 2000 et 2010 est en effet moins marqué chez les plus diplômées pourtant plus sensibles aux "discours écologiques", relève-t-elle.
Elle met en avant l'influence de la précarité économique : le taux de chômage a fortement augmenté chez les femmes de 20-24 ans alors que la situtation est moins défavorable pour les 25-29 ans.
Le recul de la pilule est plus net chez les moins favorisées qui entrent dans la vie d'adulte. Les jeunes femmes de 20-24 ans qui sont parties de chez leurs parents et connaissent une situation financière difficile utilisent moins souvent la pilule que les autres (71% contre 88%).
Prendre la pilule peut représenter un budget important, et on peut se demander pourquoi 42% d'entres elles se voient prescrire des pilules non remboursées de 3e ou 4e générations qui n'améliorent pas le service rendu par rapport aux autres pilules, dit Mme Bajos à l'AFP.
Seules 43 % des jeunes utilisatrices de pilule en situation financière difficile sont totalement remboursées pour leur contraception.
Même le suivi gynécologique a diminué chez ces jeunes femmes : en 2010, 12,2% disent ne pas se faire suivre régulièrement, contre 6,9 % en 2000, selon l'enquête.
"Les logiques de prescription restent figées alors qu'à 20-24 ans il y a une très grande diversité de la vie sexuelle et affective -vie en couple, sexualité irrégulière ou changement fréquent de partenaires", poursuit la chercheuse.
Des méthodes efficaces comme le stérilet et l'implant pourraient davantage être prescrites, surtout en cas de vie sexuelle irrégulière, suggère-t-elle.
Plus de la moitié des femmes sont persuadées, à tort, que le stérilet n'est pas indiqué pour celles qui n'ont pas eu d'enfants. C'est ce que pensent d'ailleurs 69% des gynécologues et 84% des généralistes, en dépit des recommandations de la Haute Autorité de santé.
Re: actualité 2012-2013
Découverte en Russie de cellules de mammouth qui pourraient être vivantes
Créé le 12-09-2012 à 16h35 - Mis à jour à 18h35
Des scientifiques russes affirment avoir découvert en Sibérie avec des collègues sud-coréens des cellules de mammouth au noyau apparemment "vivant", qui pourraient peut-être permettre le clonage de ce pachyderme disparu il y a des millénaires de la surface de la Terre. (c) Afp
Des scientifiques russes affirment avoir découvert en Sibérie avec des collègues sud-coréens des cellules de mammouth au noyau apparemment "vivant", qui pourraient peut-être permettre le clonage de ce pachyderme disparu il y a des millénaires de la surface de la Terre.
"Nous avons découvert une vingtaine de bouts de tissus du mammouth, dont certains avec des cellules qui avaient conservé leur noyau apparemment vivant", a indiqué à l'AFP Semen Grigoriev, chef de l'expédition.
Une vingtaine d'explorateurs dont sept Russes de l'Université fédérale de Iakoutie et quatre experts sud-coréens de la Fondation pour la recherche en biotechnologie Sooam, ont cherché tout le mois d'août du matériel utilisable pour le clonage sur une rive de la Iana, à plus de 2.000 kilomètres au nord de Iakoutsk (Sibérie orientale).
Les habitants locaux y trouvent souvent des défenses de mammouth qu'ils utilisent pour l'artisanat ou revendent.
"Le 27 août, après avoir extrait nombre d'os de cerfs ou de rhinocéros laineux, nous sommes tombés sur ce que nous cherchions: à la profondeur de 100 mètres, de nombreux morceaux de substance grasse, gelée dans le permafrost, des poils, des os de mammouth contenant de la moelle et surtout des tissus musculaires, utilisable pour le clonage, selon nos experts sud-coréens", raconte M. Grigoriev.
"Grâce à une solution spéciale qui teinte l'ADN, nous avons pu observer immédiatement sur place avec le microscope électronique que le noyau de certaines cellules de la moelle était bleu, donc vivant", a-t-il ajouté.
Le Sud-Coréen Hwang Woo-Suk, un des pionniers du clonage animal qui participait à l'expédition, "a été plus que satisfait", dit M. Grigoriev.
"Si ce résultat se confirme dans son laboratoire à Séoul, ces noyaux de cellules somatiques qui contiennent le génome complet du spécimen permettront de procéder au clonage du mammouth, comme le prévoit notre accord avec Sooam", a expliqué à l'AFP Sergueï Fedorov, du musée du Mammouth à Iakoutsk.
L'accord signé en mars entre Sooam et l'Université fédérale russe prévoit des recherches conjointes en vue de créer un mammouth, disparu il y a 10.000 ans de la surface de la Terre.
Hwang Woo-Suk est un spécialiste controversé du clonage. Il avait annoncé avoir réalisé deux "premières mondiales" en 2004 et 2005, affirmant avoir extrait des cellules souches d'embryons humains obtenus par clonage.
D'autres généticiens avaient cependant rapidement révélé que le chercheur avait falsifié ses résultats et obtenu accidentellement ces cellules par parthénogenèse et non par clonage.
Le Dr Hwang reste néanmoins l'auteur reconnu du premier chien cloné, baptisé Snuppy, en 2005.
Les bouts de tissus du mammouth retrouvés dans le permafrost sibérien "seront expédiés à Sooam dès le mois d'octobre lorsque nous aurons reçu la permission de les sortir de Russie", a ajouté M. Fedorov.
La première étape du clonage, la plus difficile, sera de restaurer des cellules en isolant des tissus bien conservés, dotés de gènes en bon état.
Ensuite, il faudra transférer le noyau de cellules de mammouth dans des ovules énucléés d'éléphant, dans le but de produire des embryons pourvus d'un ADN de mammouth, qui seraient ensuite placés dans l'utérus d'une éléphante d'Asie.
Les scientifiques admettent que les chances de réussir sont faibles, mais pensent que ce clonage est possible.
Une douzaine d'espèces d'animaux ont été clonés à ce jour, dont des singes et une souris en 1997, des cochons en 2000 et des coyotes en 2011.
Créé le 12-09-2012 à 16h35 - Mis à jour à 18h35
Des scientifiques russes affirment avoir découvert en Sibérie avec des collègues sud-coréens des cellules de mammouth au noyau apparemment "vivant", qui pourraient peut-être permettre le clonage de ce pachyderme disparu il y a des millénaires de la surface de la Terre. (c) Afp
Des scientifiques russes affirment avoir découvert en Sibérie avec des collègues sud-coréens des cellules de mammouth au noyau apparemment "vivant", qui pourraient peut-être permettre le clonage de ce pachyderme disparu il y a des millénaires de la surface de la Terre.
"Nous avons découvert une vingtaine de bouts de tissus du mammouth, dont certains avec des cellules qui avaient conservé leur noyau apparemment vivant", a indiqué à l'AFP Semen Grigoriev, chef de l'expédition.
Une vingtaine d'explorateurs dont sept Russes de l'Université fédérale de Iakoutie et quatre experts sud-coréens de la Fondation pour la recherche en biotechnologie Sooam, ont cherché tout le mois d'août du matériel utilisable pour le clonage sur une rive de la Iana, à plus de 2.000 kilomètres au nord de Iakoutsk (Sibérie orientale).
Les habitants locaux y trouvent souvent des défenses de mammouth qu'ils utilisent pour l'artisanat ou revendent.
"Le 27 août, après avoir extrait nombre d'os de cerfs ou de rhinocéros laineux, nous sommes tombés sur ce que nous cherchions: à la profondeur de 100 mètres, de nombreux morceaux de substance grasse, gelée dans le permafrost, des poils, des os de mammouth contenant de la moelle et surtout des tissus musculaires, utilisable pour le clonage, selon nos experts sud-coréens", raconte M. Grigoriev.
"Grâce à une solution spéciale qui teinte l'ADN, nous avons pu observer immédiatement sur place avec le microscope électronique que le noyau de certaines cellules de la moelle était bleu, donc vivant", a-t-il ajouté.
Le Sud-Coréen Hwang Woo-Suk, un des pionniers du clonage animal qui participait à l'expédition, "a été plus que satisfait", dit M. Grigoriev.
"Si ce résultat se confirme dans son laboratoire à Séoul, ces noyaux de cellules somatiques qui contiennent le génome complet du spécimen permettront de procéder au clonage du mammouth, comme le prévoit notre accord avec Sooam", a expliqué à l'AFP Sergueï Fedorov, du musée du Mammouth à Iakoutsk.
L'accord signé en mars entre Sooam et l'Université fédérale russe prévoit des recherches conjointes en vue de créer un mammouth, disparu il y a 10.000 ans de la surface de la Terre.
Hwang Woo-Suk est un spécialiste controversé du clonage. Il avait annoncé avoir réalisé deux "premières mondiales" en 2004 et 2005, affirmant avoir extrait des cellules souches d'embryons humains obtenus par clonage.
D'autres généticiens avaient cependant rapidement révélé que le chercheur avait falsifié ses résultats et obtenu accidentellement ces cellules par parthénogenèse et non par clonage.
Le Dr Hwang reste néanmoins l'auteur reconnu du premier chien cloné, baptisé Snuppy, en 2005.
Les bouts de tissus du mammouth retrouvés dans le permafrost sibérien "seront expédiés à Sooam dès le mois d'octobre lorsque nous aurons reçu la permission de les sortir de Russie", a ajouté M. Fedorov.
La première étape du clonage, la plus difficile, sera de restaurer des cellules en isolant des tissus bien conservés, dotés de gènes en bon état.
Ensuite, il faudra transférer le noyau de cellules de mammouth dans des ovules énucléés d'éléphant, dans le but de produire des embryons pourvus d'un ADN de mammouth, qui seraient ensuite placés dans l'utérus d'une éléphante d'Asie.
Les scientifiques admettent que les chances de réussir sont faibles, mais pensent que ce clonage est possible.
Une douzaine d'espèces d'animaux ont été clonés à ce jour, dont des singes et une souris en 1997, des cochons en 2000 et des coyotes en 2011.
Re: actualité 2012-2013
Pour 60% des Français l'environnement n'est pas une priorité du gouvernement
(AFP) – Il y a 13 heures
PARIS — Une grande majorité des Français (81%) sont préoccupés par l'environnement, mais 64% considèrent que les enjeux environnementaux sont sous-estimés et 60% que ce n'est pas une priorité du gouvernement, selon un sondage publié mercredi.
Le sondage, publié à la veille de la conférence environnementale prévue vendredi et samedi, a été réalisé en ligne par l'institut Mediaprism et l'Observatoire sur la responsabilité société des entreprises (3 au 10 septembre, 981 personnes, méthode des quotas).
De façon générale, 81% des Français sont préoccupés par l'environnement mais 60% ne perçoivent pas le thème comme une priorité gouvernementale.
Lutter contre la pollution est la priorité numéro 1 des Français, selon ce sondage. D'abord la pollution de la terre et des nappes phréatiques (69%), puis celle des océans (67%) et à un moindre degré la pollution de l'air (59%).
87% des Français pensent que les énergies renouvelables ne sont pas assez développées en France. Ils sont 52% à estimer que le nucléaire est une filière d'avenir, et 40% à être favorables à l'exploitation du gaz de schiste, "si les conditions d'exploitation sont jugées satisfaisantes".
Le niveau local est celui où les Français interrogés estiment que les enjeux environnementaux évoluent le mieux: ils sont 41% à trouver que cela évolue "dans le bon sens" au niveau de la commune ou la région, 30% au niveau de la France, 23% en Europe, 6% dans le monde.
Enfin, écologie va de pair avec économie: 74% estiment que l'environnement est une source d'opportunités pour l'économie française, et 59% que le respect de l'environnement peut encourager la croissance et développer l'emploi et l'économie
(AFP) – Il y a 13 heures
PARIS — Une grande majorité des Français (81%) sont préoccupés par l'environnement, mais 64% considèrent que les enjeux environnementaux sont sous-estimés et 60% que ce n'est pas une priorité du gouvernement, selon un sondage publié mercredi.
Le sondage, publié à la veille de la conférence environnementale prévue vendredi et samedi, a été réalisé en ligne par l'institut Mediaprism et l'Observatoire sur la responsabilité société des entreprises (3 au 10 septembre, 981 personnes, méthode des quotas).
De façon générale, 81% des Français sont préoccupés par l'environnement mais 60% ne perçoivent pas le thème comme une priorité gouvernementale.
Lutter contre la pollution est la priorité numéro 1 des Français, selon ce sondage. D'abord la pollution de la terre et des nappes phréatiques (69%), puis celle des océans (67%) et à un moindre degré la pollution de l'air (59%).
87% des Français pensent que les énergies renouvelables ne sont pas assez développées en France. Ils sont 52% à estimer que le nucléaire est une filière d'avenir, et 40% à être favorables à l'exploitation du gaz de schiste, "si les conditions d'exploitation sont jugées satisfaisantes".
Le niveau local est celui où les Français interrogés estiment que les enjeux environnementaux évoluent le mieux: ils sont 41% à trouver que cela évolue "dans le bon sens" au niveau de la commune ou la région, 30% au niveau de la France, 23% en Europe, 6% dans le monde.
Enfin, écologie va de pair avec économie: 74% estiment que l'environnement est une source d'opportunités pour l'économie française, et 59% que le respect de l'environnement peut encourager la croissance et développer l'emploi et l'économie
Re: actualité 2012-2013
La campagne M'Ton Dos pour un bilan gratuit du dos des enfants
mercredi 12 septembre 2012
Le syndicat national des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (SNMKR) lance la campagne M'Ton Dos, du 17 au 29 septembre 2012, pour tous les enfants des classes de CM1, CM2 et 6ème.
Le cartable des enfants, souvent accusé d'être responsable du mal de dos de l'enfant
Après la campagne M'T Dents, qui permet à tous les enfants âgés de 6, 9, 12, 15 et 18 ans de bénéficier d'un contrôle et de soins gratuits, la campagne M'Ton Dos ! Lancée à l'initiative des kinésithérapeutes, en partenariat avec la FCPE et l'association Grandir en France, cette opération vise à "pointer du doigt la proportion importante d'enfants souffrant de rachialgies et ce, dès le plus jeune âge, de lutter contre les causes de ce mal de dos en proposant des solutions concrètes et applicables sur le terrain, de montrer le rôle incontournable du kinésithérapeute en matière de prévention", explique le SNMKR sur un site dédié à la campagne.
Les kinésithérapeutes participant à l'opération (environ 175, la liste est disponible ici) ont à leur disposition un bilan et un questionnaire préétablis qui les guident dans leur démarche.
mercredi 12 septembre 2012
Le syndicat national des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (SNMKR) lance la campagne M'Ton Dos, du 17 au 29 septembre 2012, pour tous les enfants des classes de CM1, CM2 et 6ème.
Le cartable des enfants, souvent accusé d'être responsable du mal de dos de l'enfant
Après la campagne M'T Dents, qui permet à tous les enfants âgés de 6, 9, 12, 15 et 18 ans de bénéficier d'un contrôle et de soins gratuits, la campagne M'Ton Dos ! Lancée à l'initiative des kinésithérapeutes, en partenariat avec la FCPE et l'association Grandir en France, cette opération vise à "pointer du doigt la proportion importante d'enfants souffrant de rachialgies et ce, dès le plus jeune âge, de lutter contre les causes de ce mal de dos en proposant des solutions concrètes et applicables sur le terrain, de montrer le rôle incontournable du kinésithérapeute en matière de prévention", explique le SNMKR sur un site dédié à la campagne.
Les kinésithérapeutes participant à l'opération (environ 175, la liste est disponible ici) ont à leur disposition un bilan et un questionnaire préétablis qui les guident dans leur démarche.
Re: actualité 2012-2013
Les anguilles de l'Ariège, pleines de PCB, interdites à la consommation
Le Monde.fr avec AFP | 12.09.2012 à 15h45
Les anguilles pêchées dans l'Ariège sont désormais totalement interdites à la consommation et à la vente parce qu'elles concentrent trop de PCB, dérivés chimiques potentiellement dangereux pour le consommateur, a décidé la préfecture de l'Ariège.
Celle-ci vient d'étendre une interdiction qui datait d'août 2011 et qui excluait la consommation et la commercialisation de certaines anguilles et d'autres espèces pêchées dans l'Ariège, son affluent de l'Hers et le lac de Montbel. L'interdiction concerne désormais toutes les anguilles pêchées dans l'Ariège.
POISSONS BIOACCUMULATEURS
Elle vaut aussi dans l'Hers et le lac de Montbel pour les anguilles de plus de 350 grammes ou plus de 50 centimètres, ainsi que les barbeaux, brèmes, carpes, silures et vairons de plus de 850 g ou plus de 40 cm. Ces poissons sont dits bioaccumulateurs ; ils peuvent accumuler dans leur matière grasse le contaminant qu'ils ingèrent en s'alimentant. C'est le cas des PCB (polychlorobiphényles), plus connus sous le nom de pyralènes.
Les PCB sont des dérivés chimiques utilisés à partir des années 30 et pendant des décennies dans l'industrie, comme isolants dans les transformateurs électriques, comme lubrifiants dans les turbines ou comme composants dans les peintures. La vente de produits contenant des PCB est interdite depuis 1987.
DES MOLÉCULES SONT TRÈS STABLES
Seulement, ces molécules sont très stables dans l'environnement : jusqu'à 2 700 ans de "demi-vie" (même si deux "demi-vies" ne correspondent pas nécessairement à une vie complète) pour certaines d'entre elles, selon un document interministériel de 2008. Du fait de cette persistance, conjuguée à la faible solubilité dans l'eau, les PCB se sont accumulés dans les sols et les sédiments. Dans l'eau, les PCB peuvent se fixer dans la matière grasse des poissons.
Cependant, il n'y a de risque potentiel qu'en cas de consommation réitérée de poissons contaminés. Une courte exposition aux PCB n'a pas de conséquence sanitaire pour le consommateur, dit la préfecture de l'Ariège. La pêche elle-même (si on ne mange pas ses prises) ne fait courir aucun risque et reste autorisée, dit-elle, comme la consommation des autres espèces. Des interdictions similaires ont été édictées ailleurs en France
Le Monde.fr avec AFP | 12.09.2012 à 15h45
Les anguilles pêchées dans l'Ariège sont désormais totalement interdites à la consommation et à la vente parce qu'elles concentrent trop de PCB, dérivés chimiques potentiellement dangereux pour le consommateur, a décidé la préfecture de l'Ariège.
Celle-ci vient d'étendre une interdiction qui datait d'août 2011 et qui excluait la consommation et la commercialisation de certaines anguilles et d'autres espèces pêchées dans l'Ariège, son affluent de l'Hers et le lac de Montbel. L'interdiction concerne désormais toutes les anguilles pêchées dans l'Ariège.
POISSONS BIOACCUMULATEURS
Elle vaut aussi dans l'Hers et le lac de Montbel pour les anguilles de plus de 350 grammes ou plus de 50 centimètres, ainsi que les barbeaux, brèmes, carpes, silures et vairons de plus de 850 g ou plus de 40 cm. Ces poissons sont dits bioaccumulateurs ; ils peuvent accumuler dans leur matière grasse le contaminant qu'ils ingèrent en s'alimentant. C'est le cas des PCB (polychlorobiphényles), plus connus sous le nom de pyralènes.
Les PCB sont des dérivés chimiques utilisés à partir des années 30 et pendant des décennies dans l'industrie, comme isolants dans les transformateurs électriques, comme lubrifiants dans les turbines ou comme composants dans les peintures. La vente de produits contenant des PCB est interdite depuis 1987.
DES MOLÉCULES SONT TRÈS STABLES
Seulement, ces molécules sont très stables dans l'environnement : jusqu'à 2 700 ans de "demi-vie" (même si deux "demi-vies" ne correspondent pas nécessairement à une vie complète) pour certaines d'entre elles, selon un document interministériel de 2008. Du fait de cette persistance, conjuguée à la faible solubilité dans l'eau, les PCB se sont accumulés dans les sols et les sédiments. Dans l'eau, les PCB peuvent se fixer dans la matière grasse des poissons.
Cependant, il n'y a de risque potentiel qu'en cas de consommation réitérée de poissons contaminés. Une courte exposition aux PCB n'a pas de conséquence sanitaire pour le consommateur, dit la préfecture de l'Ariège. La pêche elle-même (si on ne mange pas ses prises) ne fait courir aucun risque et reste autorisée, dit-elle, comme la consommation des autres espèces. Des interdictions similaires ont été édictées ailleurs en France
Re: actualité 2012-2013
voila pour aujourhui les ami(e)s
Re: Ifsi deficitaires 2012
Son prénom commence par un A !iloscarfa a écrit :Non mon copain vient des Alpes Maritimes à côté de Cannes et il est par contre oui arrivé ce matin ..


- Stage S1 : Cardio-Pneumo
Stage S2 : EHPAD + Psychiatrie
Stage S3 : SSR Pédiatrique
Stage S4 : USIC
Stage S6 : Maternité
ESI 2012-2015
Re: Concours printemps 2012
Alors comment s'est passée votre rentrée ? Votre première semaine ?
ESI 2012-2015
"Nulle cause n'est perdue. S'il y a encore un pauvre fou prêt à se battre pour elle.."
"Nulle cause n'est perdue. S'il y a encore un pauvre fou prêt à se battre pour elle.."
Re: Concours printemps 2012
Sarah : Je t'ai répondu...Saraa5 a écrit :Alors comment s'est passée votre rentrée ? Votre première semaine ?
Oui alors racontez moi !!
Pensez à moi à le 27 septembre... je serai devant mes feuilles

J'ai reçu d'ailleurs ma convocation hier

ESI 2014/2017 AP-HP