Peur de l'anesthésie?
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Peur de l'anesthésie?
Actuellement élève IADE en fin de 1ere année, j'envisage de réaliser mon TIP sur la peur de l'anesthésie.
Vous, professionnels de l'anesthésie, constatez-vous au quotidien un ressenti de peur chez les patients?
Si oui, comment cela se manifeste et quelles solutions pour y remédier?
Merci de votre participation
Vous, professionnels de l'anesthésie, constatez-vous au quotidien un ressenti de peur chez les patients?
Si oui, comment cela se manifeste et quelles solutions pour y remédier?
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- Fredester
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Re: Peur de l'anesthésie?
Soit le sujet est calme en apparence et quand on scope c'est la cata
soit le sujet et nerveux et quand on scope c'est la cata
Je reste seul en salle avec ( l'ibode se fait oublier )et je lui parle de tout et de rien dans le calme , musique ( pas de chanson ) puis petit a petit j'installe et faisant des plainsanterie pour dédramatiser .
Si l'anesthésiste tarde je masse le tempes ( si le patient accepte ) et là par miracle l'hypno agit
Et puis c'est aussi fonction du degré d'urgence
soit le sujet et nerveux et quand on scope c'est la cata
Je reste seul en salle avec ( l'ibode se fait oublier )et je lui parle de tout et de rien dans le calme , musique ( pas de chanson ) puis petit a petit j'installe et faisant des plainsanterie pour dédramatiser .
Si l'anesthésiste tarde je masse le tempes ( si le patient accepte ) et là par miracle l'hypno agit

Et puis c'est aussi fonction du degré d'urgence
Pas de remord , beaucoup de regrets
Re: Peur de l'anesthésie?
Oui, que ce soit dans l'exercice de mon art ou lors de discussions avec mon entourage, globalement les gens ont plus peur de se faire endormir/de ne pas se réveiller que de se faire charcuter.eiade63 a écrit : Vous, professionnels de l'anesthésie, constatez-vous au quotidien un ressenti de peur chez les patients?
D'ailleurs c'est bien connu, les patients ont du mal à se remettre de l'anesthésie ou ont du mal à la supporter. Le fait qu'on les ai ouvert en deux et qu'on leur ai retirer deux ou trois kg de bidoche, ça par contre ça releve de l'anecdote. D'ailleurs c'est le chirurgien que leur a dit en parlant de la fatigue post op "ça, c'est l'anesthésie".
Ca peut prendre toutes les formes possibles. De l'envie de pisser impérieuse à la verbalisation, en passant par l'agressivité ...eiade63 a écrit : Si oui, comment cela se manifeste
information, médication, discussion, ...eiade63 a écrit : quelles solutions pour y remédier?
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
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Re: Peur de l'anesthésie?
Ah oui, les patients ont peur parce que je leur dis systématiquement que "c'est la première fois que je fais ça."eiade63 a écrit :Actuellement élève IADE en fin de 1ere année, j'envisage de réaliser mon TIP sur la peur de l'anesthésie.
Vous, professionnels de l'anesthésie, constatez-vous au quotidien un ressenti de peur chez les patients?
Si oui, comment cela se manifeste et quelles solutions pour y remédier?
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"Hier j'étais encore brancardier. Ce matin on m'a mis là."
"Soyez indulgent, je n'y connais rien."
"Vous avez une idée sur les doses à mettre vous ?"
En fait c'est plus la peur de l'anesthésiste.
Surtout quand je dis que le chir a délégué à l'homme de ménage, qui fait taxydermiste à ses heures perdues.
En général, c'est soit
-arrêt cardiaque par infarctus de stress
-gros malaise vagal
-arrêt cardiaque de la panseuse.
Dans tous les cas je m'abstiens de toute thérapeutique.
Ben oui, je n'ai pas les qualifications pour.
des cathlons, à fond la forme !
la santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.
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Re: Peur de l'anesthésie?
Le sujet est intéressant. Comment envisagez-vous de l'aborder ?
Eh oui, il faut s'y faire, c'est une des réalités de notre dur métier : le patient a peur du marchand de sable, mais n'a pas peur de l'homme au couteau. Et si l'opération est un succès, c'est que le chirurgien a bien opéré. Et si le patient meurt d'un choc hémorragique, c'est uniquement de la faute de l'anesthésiste (c'est bien connu, c'est l'anesthésie qui fait saigner)...
Je me souviens d'un patient opéré du cœur avec CEC qui me disait "la chirurgie s'est très bien passée, mais j'ai mis un mois à me remettre de l'anesthésie"... Je le voyais dans le cadre d'une intervention beaucoup plus légère, et il était à nouveau beaucoup plus inquiet pour l'anesthésie que pour la chirurgie. Je lui ai demandé son avis sur la question : est-ce que le fait de se faire fendre le sternum, écarter les côtes, ouvrir le péricarde, faire tourner son sang en dehors de son corps dans une machine, bricoler les coronaires ou les valves, recoudre au fil d'acier ne pouvait pas, par le plus grand des hasards, engendrer plus de conséquences que l'administration de médicaments abolissant temporairement la conscience et diminuant les perceptions douloureuses ?
Dans les conversations avec mes proches, le sujet revient régulièrement. Je propose de temps en temps aux personnes de se faire opérer sans anesthésie (mais bien attaché et bien bâillonné). Eh oui, on a du mal à le concevoir, mais la chirurgie a commencé au moins deux mille ans avant l'anesthésie...
En pratique, je ne rencontre pas de patients n'ayant pas peur au bloc opératoire, et c'est normal : le patient arrive avec un problème, et il mettre entre vos mains sans disposer d'aucun contrôle pendant le temps de l'anesthésie son bien le plus précieux, sa santé. On serait inquiet à moins... On reçoit donc des personnes inquiètes, des personnes très inquiètes, et des personnes totalement affolées.
Quelles sont les attitudes et les paroles qui peuvent améliorer le vécu du patient ? Comme ce qui a été écrit plus haut, des paroles et des attitudes rassurantes, faire verbaliser, faire poser les questions, y apporter une réponse honnête, et user d'humour et d'auto-dérision.
En premier lieu, ce qui aide le patient, c'est déjà de se préoccuper du problème, de ne pas le nier, y compris pour des "petites interventions" avec des risques très faibles.
En pratique, que faire ? Si on en a la possibilité, accueillir le patient en dehors de la salle d'opération, faire rapidement les vérifications d'usage (identité, côté à opérer...), éventuellement poser les éléments de monitorage pour gagner du temps ensuite. Ça prend peu de temps. Se présenter sans bavette, donner son nom et sa fonction, donner une idée du délai... Parler au patient en étant face à lui (ne pas rester à la tête, faire le tour), le prévenir des gestes que l'on effectue avant de les faire, y compris pour des gestes que l'on ne considère pas comme agressifs (par exemple, pour la pose du brassard à pression non invasive).
Depuis quelques temps, il y a des mots que j'évite :
-j'évite de parler d'électrodes du scope ; certains patients imaginent qu'on va leur injecter du courant électrique par des électrodes ; je parle d'étiquettes, de capteurs permettant de surveiller leur cœur ; pour varier les phrases, je peux dire qu'on va s'installer la télé, qu'on va regarder la télé pendant l'opération (mais que le programme n'est pas très varié), que le programme de la télé va consister à nous intéresser à chaque battement de son cœur...
-j'évite de parler de "petites" choses, "je vais vous poser une petite perfusion" ; pour nous, l'aiguille est petite, mais pour le patient elle est grosse, et il n'est pas habitué à se laisser pénétrer par une grosse aiguille (sans allusion aucune...).
Comme exemple de plaisanterie, je dis souvent que je ne supporte pas la vue du sang (par exemple, quand je pose la perfusion), et je suis toujours surpris par le nombre de personnes qui me croient...
Eh oui, il faut s'y faire, c'est une des réalités de notre dur métier : le patient a peur du marchand de sable, mais n'a pas peur de l'homme au couteau. Et si l'opération est un succès, c'est que le chirurgien a bien opéré. Et si le patient meurt d'un choc hémorragique, c'est uniquement de la faute de l'anesthésiste (c'est bien connu, c'est l'anesthésie qui fait saigner)...
Je me souviens d'un patient opéré du cœur avec CEC qui me disait "la chirurgie s'est très bien passée, mais j'ai mis un mois à me remettre de l'anesthésie"... Je le voyais dans le cadre d'une intervention beaucoup plus légère, et il était à nouveau beaucoup plus inquiet pour l'anesthésie que pour la chirurgie. Je lui ai demandé son avis sur la question : est-ce que le fait de se faire fendre le sternum, écarter les côtes, ouvrir le péricarde, faire tourner son sang en dehors de son corps dans une machine, bricoler les coronaires ou les valves, recoudre au fil d'acier ne pouvait pas, par le plus grand des hasards, engendrer plus de conséquences que l'administration de médicaments abolissant temporairement la conscience et diminuant les perceptions douloureuses ?
Dans les conversations avec mes proches, le sujet revient régulièrement. Je propose de temps en temps aux personnes de se faire opérer sans anesthésie (mais bien attaché et bien bâillonné). Eh oui, on a du mal à le concevoir, mais la chirurgie a commencé au moins deux mille ans avant l'anesthésie...
En pratique, je ne rencontre pas de patients n'ayant pas peur au bloc opératoire, et c'est normal : le patient arrive avec un problème, et il mettre entre vos mains sans disposer d'aucun contrôle pendant le temps de l'anesthésie son bien le plus précieux, sa santé. On serait inquiet à moins... On reçoit donc des personnes inquiètes, des personnes très inquiètes, et des personnes totalement affolées.
Quelles sont les attitudes et les paroles qui peuvent améliorer le vécu du patient ? Comme ce qui a été écrit plus haut, des paroles et des attitudes rassurantes, faire verbaliser, faire poser les questions, y apporter une réponse honnête, et user d'humour et d'auto-dérision.
En premier lieu, ce qui aide le patient, c'est déjà de se préoccuper du problème, de ne pas le nier, y compris pour des "petites interventions" avec des risques très faibles.
En pratique, que faire ? Si on en a la possibilité, accueillir le patient en dehors de la salle d'opération, faire rapidement les vérifications d'usage (identité, côté à opérer...), éventuellement poser les éléments de monitorage pour gagner du temps ensuite. Ça prend peu de temps. Se présenter sans bavette, donner son nom et sa fonction, donner une idée du délai... Parler au patient en étant face à lui (ne pas rester à la tête, faire le tour), le prévenir des gestes que l'on effectue avant de les faire, y compris pour des gestes que l'on ne considère pas comme agressifs (par exemple, pour la pose du brassard à pression non invasive).
Depuis quelques temps, il y a des mots que j'évite :
-j'évite de parler d'électrodes du scope ; certains patients imaginent qu'on va leur injecter du courant électrique par des électrodes ; je parle d'étiquettes, de capteurs permettant de surveiller leur cœur ; pour varier les phrases, je peux dire qu'on va s'installer la télé, qu'on va regarder la télé pendant l'opération (mais que le programme n'est pas très varié), que le programme de la télé va consister à nous intéresser à chaque battement de son cœur...
-j'évite de parler de "petites" choses, "je vais vous poser une petite perfusion" ; pour nous, l'aiguille est petite, mais pour le patient elle est grosse, et il n'est pas habitué à se laisser pénétrer par une grosse aiguille (sans allusion aucune...).
Comme exemple de plaisanterie, je dis souvent que je ne supporte pas la vue du sang (par exemple, quand je pose la perfusion), et je suis toujours surpris par le nombre de personnes qui me croient...
- caducee1717
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Re: Peur de l'anesthésie?
bonjour,
bien que n'étant pas IADE (ni en passe de le devenir un jour
) j'ai lu avec attention ce post et tous ses contributeurs et en tant qu'infirmière à domicile je peux vous confirmer qu'en post-op les patients évoquent très souvent cette histoire d'anesthésie qui les a "chavirés" bien davantage que la chirurgie en elle-même...
En pré-op on voit également beaucoup d'angoisses liées à cette anesthésie. Certains organisent avec minutie leur départ (j'en ai même vu organiser leur "succession" au cas où ils ne se réveilleraient pas). Beaucoup ont peur de cet instant ou on bascule vers l'inconscience (petite mort?) et espère qu'en service on va déjà bien les "shooter" avant qu'ils ne partent au bloc.
Un autre truc dont ils parlent beaucoup c'est que "ça caille au bloc"
Une de leur remarques fréquentes c'est qu'ils ne reconnaissent pas la personne qui les a reçue en consultation pré-anesthésie à cause des tenues de bloc, ou qu'ils ne sont pas sûrs que cette personne ait été présente ce jour-là...
Et enfin la plupart du temps ils se souviennent qu'au bloc, avant d'être endormis, ils sont tombés sur des gens très sympas qui ont tout fait pour les mettre en confiance. Je crois qu'effectivement l'humour et le calme des personnes qui s'affairent autour d'eux leurs sont très bénéfiques à cet instant.

bien que n'étant pas IADE (ni en passe de le devenir un jour

En pré-op on voit également beaucoup d'angoisses liées à cette anesthésie. Certains organisent avec minutie leur départ (j'en ai même vu organiser leur "succession" au cas où ils ne se réveilleraient pas). Beaucoup ont peur de cet instant ou on bascule vers l'inconscience (petite mort?) et espère qu'en service on va déjà bien les "shooter" avant qu'ils ne partent au bloc.
Un autre truc dont ils parlent beaucoup c'est que "ça caille au bloc"


Une de leur remarques fréquentes c'est qu'ils ne reconnaissent pas la personne qui les a reçue en consultation pré-anesthésie à cause des tenues de bloc, ou qu'ils ne sont pas sûrs que cette personne ait été présente ce jour-là...
Et enfin la plupart du temps ils se souviennent qu'au bloc, avant d'être endormis, ils sont tombés sur des gens très sympas qui ont tout fait pour les mettre en confiance. Je crois qu'effectivement l'humour et le calme des personnes qui s'affairent autour d'eux leurs sont très bénéfiques à cet instant.

souriez...et vous recevrez autant en retour
Re: Peur de l'anesthésie?
il faut dire que beaucoup de patients s'imaginent que les anesthésistes fonctionnement comme les chir, et que la personne qui vous a vu en consult est celle qui vous "endort".
D'autres sauront mieux que moi et me corrigeront si besoin
Re: Peur de l'anesthésie?
Ca reste à voir, l'usage du pavot et de la mandragore étant attesté depuis la plus haute antiquité.Leopold Anasthase a écrit :Eh oui, on a du mal à le concevoir, mais la chirurgie a commencé au moins deux mille ans avant l'anesthésie...
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Re: Peur de l'anesthésie?
Eh oui, l'hypothermie au bloc, longtemps négligée (considéré comme une fatalité), a de réelles conséquences sur la morbidité (infections, complications), mais aussi sur l'inconfort vécu par le patient, et ça commence en préopératoire.caducee40 a écrit :Un autre truc dont ils parlent beaucoup c'est que "ça caille au bloc"
Il est rare que l'on puisse certifier au patient que la personne qui va les anesthésier est celle qu'elle a vu en consultation d'anesthésie. Au mieux, c'est le même anesthésiste, mais personne ne leur parle ni leur présente "leur" iade. Il nous reste une solution : organiser une visite pré-anesthésique iade, au mieux à distance, au moins juste avant le bloc (participer à l'accueil du patient).caducee40 a écrit :Une de leur remarques fréquentes c'est qu'ils ne reconnaissent pas la personne qui les a reçue en consultation pré-anesthésie à cause des tenues de bloc, ou qu'ils ne sont pas sûrs que cette personne ait été présente ce jour-là...
Tant mieux !caducee40 a écrit :Et enfin la plupart du temps ils se souviennent qu'au bloc, avant d'être endormis, ils sont tombés sur des gens très sympas qui ont tout fait pour les mettre en confiance.
Certes, mais je doute que cela soit comparable de près ou de loin à une anesthésie telle qu'on l'entend actuellement.l'usage du pavot et de la mandragore étant attesté depuis la plus haute antiquité.
On a depuis la nuit des temps cherché à réduire la douleur liée à la chirurgie. Les moyens utilisés sont diversifiés :
-opérer le plus vite possible, pour que ça fasse mal moins longtemps ;
-détourner l'attention, par exemple par "sidération" ; le chirurgien entre au bloc et traite le patient de tous les noms, lui tient des propos très durs, lui dit violemment que l'opération est indispensable ; le patient est sidéré, et le chirurgien exécute l'acte chirurgical pendant le temps de la sidération ;
-divers moyens et médicaments de l'époque à base de plantes, ou autres moyens liés à la médecine traditionnelle (acupuncture), proposés par le médecin, ou utilisés par le patient (auto-hypnose).
On peut trouver sur le sujet de nombreux livres, et il y a un site qui propose de nombreuses informations, le Club de l'Histoire de l'Anesthésie et de la Réanimation.
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Re: Peur de l'anesthésie?
Oah, comme si le chir qui vous voit en consult était celui qui vous opérait vraiment...n'est-ce pas professeur...?nico1 a écrit :il faut dire que beaucoup de patients s'imaginent que les anesthésistes fonctionnement comme les chir, et que la personne qui vous a vu en consult est celle qui vous "endort".
Pour les passionnés, l'histoire de l’anesthésieloulic a écrit : Ca reste à voir, l'usage du pavot et de la mandragore étant attesté depuis la plus haute antiquité.
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Re: Peur de l'anesthésie?
chuut, il est des secrets qu'il vaut pas mieux révéler.....
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Re: Peur de l'anesthésie?
Ça y est, j'ai retrouvé mon bouquin sur l'histoire de l'anesthésie. C'est fait par un chirurgien (horrreur !), et c'est plutôt bien fait, bien documenté, agréable à lire. Il s'agit de L'histoire tragique et merveilleuse de l'anesthésie, écrit par Georges Arnulf, éditions Lavauzelle (1992), ISBN 2-7025-0243-1.
Re: Peur de l'anesthésie?
Bonjour,
il a déjà été démontré que l'acupuncture pouvait aider à atténuer la douleur donc elle peut être une recours à l’anesthésie.
il a déjà été démontré que l'acupuncture pouvait aider à atténuer la douleur donc elle peut être une recours à l’anesthésie.
Dernière modification par ninie.221 le 09 oct. 2012 17:01, modifié 1 fois.
Re: Peur de l'anesthésie?
Un recours ? Oui bien sûr ...
Plus sérieusement l'acupuncture n'a pour l'instant pas fait la preuve scientifique et formelle de son efficacité dans quelque domaine que ce soit (même si certaines pistes sont intéressantes à explorer).
Les anesthésistes (IADE et MAR) sont des professionnels compétents et consciencieux (en général), ils se soucient donc de réduire au maximum les effets indésirables liés aux différents produits utilisé lors de l'anesthésie. Mais l'anesthésie vise déjà à pallier aux effets indésirables (potentiellement mortels, hein ...) liés à la CHIRURGIE. Donc si vous cherchez un recours à l'anesthésie commencez plutôt par chercher un recours à la chirurgie.
Mais si vous voulez vous faire charcuter sous acupuncture pour éviter une anesthésie, libre à vous.
Plus sérieusement l'acupuncture n'a pour l'instant pas fait la preuve scientifique et formelle de son efficacité dans quelque domaine que ce soit (même si certaines pistes sont intéressantes à explorer).
Les anesthésistes (IADE et MAR) sont des professionnels compétents et consciencieux (en général), ils se soucient donc de réduire au maximum les effets indésirables liés aux différents produits utilisé lors de l'anesthésie. Mais l'anesthésie vise déjà à pallier aux effets indésirables (potentiellement mortels, hein ...) liés à la CHIRURGIE. Donc si vous cherchez un recours à l'anesthésie commencez plutôt par chercher un recours à la chirurgie.
Mais si vous voulez vous faire charcuter sous acupuncture pour éviter une anesthésie, libre à vous.
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Re: Peur de l'anesthésie?
C'est curieux, je propose régulièrement la même chose aux personnes autour de moi, et je ne trouve pas de volontaires. Pareil pour l'homéopathie, je n'ai trouvé personne qui veuille se faire opérer en prenant des granules...loulic a écrit :Mais si vous voulez vous faire charcuter sous acupuncture pour éviter une anesthésie, libre à vous.
Pourtant, je suis de bonne volonté, je propose de fournir le bâillon et les cordes...