Et si on rejoignait le mouvement de grèves des internes...

[caducee1717]

alors une fois passé le constat d'immobilisme de notre profession qui propose quoi, comment, quand, et pour quelles revendications??

[UNinfirmiER]

Un mouvement de soignants est déjà en train de naître.
Rejoignez le sur facebook
https://www.facebook.com/groups/NiBonne ... pigeonnes/

C’est un groupe informel pour mobiliser la profession et faire bouger les choses au niveau national. Il faut ouvrir un compte facebook si vous n’en avez pas. Un site internet accessible par tous sans contraintes de profils facebook ou autre est en cours de création.
Par ailleurs, les administrateurs de infirmiers.com ont déjà publié un article sur ce groupe.
Partager avec vos collègues. Merci

[caducee1717]

bien, je vais attendre la création du site internet car je suis anti facebook personnellement...c'est donc bien, très bien même, que vous pensiez à offrir une autre plateforme de dialogue.

[Norma Colle]

bien, je vais attendre la création du site internet car je suis anti facebook personnellement...c'est donc bien, très bien même, que vous pensiez à offrir une autre plateforme de dialogue.

idem!

[Jo_bis]

en même temps leur grève ne nous regarde pas!!! je ne vais pas aller défiler avec les chirurgiens des cliniques privés qui ne veulent pas rogner sur leur train de vie.... surtout que leur grève entraîne la fermeture des des urgences des 2 cliniques privées de ma ville ce qui entraîne une grosse augmentation dans mon service donc 2 fois plus de boulot mais pas la paie qui va avec....

+ 1000 %

J'ai entendu hier au JT un chirurgien du privé qui a "inclus" les IDE dans les arguments de son discours...C'est sûr que pour donner un "semblant de sentiments" pour être bien vu du grand public, il faut parler des "pôvres IDE", ça donne du poids au discours !

Leur grève "sent le fric" à plein nez : je pense que par les temps qui courrent, les chômeurs et tous ceux qui tirent la ficelle doivent apprécier.
Les bac +5 qui sont hôtesses de caisse à Auchan aussi !!!

Rendez-vous compte : il ne leur reste "que" 10 000 € par mois pour vivre...ignoble...ils ne peuvent plus faire le plein de leur BMW dernier cri...

Par contre, je plains d'avantage les PH du public qui plafonnent à 4000 € par mois.

Nous n'avons pas besoin de chirurgiens ni d'internes pour nous dire ce que nous avons à faire.

[infirmièrededemain]

si demain on me dit que les 520 000 ide organise une grève générale sur toute la france pour manifester leurs mécontentements vis à vis de leurs conditions de travail, de leur salaire.... alors oui je suis prête à descendre dans la rue et à faire des kilométres pour aller sur paris au ministère de la santé pour faire entendre notre voix!
le problème est comment organisée un tel événement et faire bouger les choses?

[Félicitée]

si demain on me dit que les 520 000 ide organise une grève générale sur toute la france pour manifester leurs mécontentements vis à vis de leurs conditions de travail, de leur salaire.... alors oui je suis prête à descendre dans la rue et à faire des kilométres pour aller sur paris au ministère de la santé pour faire entendre notre voix!
le problème est comment organisée un tel événement et faire bouger les choses?

Bonjour

Le problème est bien là, tu descend dans la rue si les autres y descendent, imagine tout le monde dit ça, c'est pourquoi personne ne bouge !
Pour ma part je n'ai jamais pensé faire bouger 500 000 ide mais si déjà 10 000 le font sans compter les grévistes des services, ça aurait un impact.
Les ide ne voient pas la grève par le bon bout de la lorgnette, combien de fois j'ai entendu, je ne me porte pas gréviste parce que : je suis de repos, je vais être assigné de toute façon, je vais me faire mal voir (dit souvent autrement et avec d'autres excuses) ... ce qui compte ce n'est pas seulement le nombre de personnes qui descendent dans la rue, mais le nombre de personnes se déclarant grévistes même si elles n'iront pas manifester.

[ludo42]

Que risque-t-on si on ne se présente pas aux réquisitions?

[loulic]

Gros.

Encore faut il être réquisitionné, ce qui n'arrive jamais puisque nous allons bosser avec un scotch en grève sur la blouse ...

[loulic]

Pour en connaitre un peu plus sur les acteurs de la grève des chirurgiens :

http://sofia.medicalistes.org/spip/spip.php?breve806

http://sofia.medicalistes.org/spip/spip.php?breve797

[binoute1]

Gros.

Encore faut il être réquisitionné, ce qui n'arrive jamais puisque nous allons bosser avec un scotch en grève sur la blouse ...

pis une réquisition, c'est le préfet, pas le chef de service ou la DSI

[dan65]

Gros.

Encore faut il être réquisitionné, ce qui n'arrive jamais puisque nous allons bosser avec un scotch en grève sur la blouse ...

pis une réquisition, c'est le préfet, pas le chef de service ou la DSI

...mais une assignation, c'est bien la direction de l'hôpital qui la fait.

[Creol]

alors une fois passé le constat d'immobilisme de notre profession qui propose quoi, comment, quand, et pour quelles revendications??

Le problème est structurel et conjoncturel.

Structurel car on est formé pour vivre dans un univers de soins, donc éloigné de la vie "civile". Nos compétences sont difficilement adaptable pour une entreprise. En effet, pour faire des soins infirmier il faut être infirmier. Et le problème est que l'on ne sait faire que ça. D'abord parceque notre circuit de formation est fermée (IFSI, formateurs, pas d'équivalence possible sans passer une licence ceci ou celà ailleurs) que notre culture d'entreprise est quasi inexistante (nous sommes loin de tout budget, de dépenses, nous ne gérons rien à part notre stock de gants) et pour finir nous sommes dans une qualification hyper spécialisé.
Donc à part faire infirmier, on ne sait pas faire autre chose et à part changer de formation on est difficilement qualifié pour un autre travail. Sans aucune passerelle on s'enferme. On a pas forcément envi de recommencer une formation surtout si l'issue est incertaine.

Conjoncturel, car les offres d'emploi se font plus rares. Non pas qu'il n'y a pas de postes, mais bien que l'offre a drastiquement diminuée pour se raréfier au point de mettre l'employeur en position de force.
Ainsi, perdre son travail n'est plus synomyme d'en trouver un autre dans la clinique d'à côté.
Enfin, quand on est marrié et qu'on a des enfants, on a pas forcément envi de tout risqué.

Si un jour vous en avez l'occsasion, regarder des collègues cadenacer l'hôpital et observez à quel point les autres collègues vont enjamber la barrière pour aller s'occuper de leur si précieux patients ...

[infirmièrededemain]

je suis tout à fait d'accord avec ce que tu dis créol mais si on se base sur tes propos , on peut dire que le combat est perdu d'avance et que l'issus de toute action (manif, greves..) visant à améliorer nos conditions de travail sont vouées à l'échec!
Certes, certains soignant voudront aller bossées au lieu de faire grève car ils ne croiront pas au répercussion que celle-ci aura. Mais , ils ont oubliées que "soigner" c'est prendre soin des patients mais avant tout c'est prendre soin de soi!

[Creol]

Ben justement prendre soin de soi c'est bien quand c'est possible. En ehpad c'est l'usine, en chir on s'approche aussi de l'usine avec l'explosion des soins en ambulatoire.
Encore une fois, faut regarder du côté de nos collègues AS. Elles sont carbonisées ET en concurence réccurente avec tout un tas de types de contrat 30 à 40% moins cheres... Et ça nous pend aussi au nez.

Ce n'est pas la contestation qui est impossible, c'est sa forme et sa finalité.
Sans compter que certains arguments ont déjà trouvé réponses :
- nous voulions une meilleure reconnaissance, nous l'avons eu avec le cadeau bonux "grade licence"
-Nous voulions un meilleur salaire, nous l'avons eu avec la catégorie A
-Nous sommes une profession qui a une sécurité de l'emploi plus prononcée que d'autres profession (aucun risque que notre hôpital se barre en Chine)

Certes ces éléments sont risibles lorsqu'ils sont placés à leur juste valeur, mais avec cette article ICIet les commentaires qui vont avec, on reste dans une supposée position de "privilégiés" au yeux des gens que l'on soigne.
Sans compter que dire aujourd'hui que des infirmiers sont au chomage ferait rire la population persuadée qu'il existe des millers de postes à pourvoir. Pire ces chomeurs passeraient pour les pires crasseux et fénéants n'ayant jamais existé.

Donc ,c'est la forme qu'il faut changer.
- Informer le publique qui lui aussi finit difficilement ces fins de mois ?
- Faire une démission collective alors que des collègues sont au chomage ?
- Faire la grève de soin pendant une semaine ?

Des idées il y en a, mais une fois l'action mis en place la question principale serait la suivante :
QUI SUIVRA ?

Ma réponse, et elle n'engage que moi :
Excepté 1 ou 2 % de la profession.....















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