petit coup de gueule (Familles de patients)
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petit coup de gueule (Familles de patients)
bonjour à tous,
En passant par là, je voulais juste pousser un ptit coup de gueule... comme ça, par envie d'exorciser quelquechose qui, parfois, vraiment, me prend la tête !
les familles !!!! ahhhhhhh, je vais me faire lincher peut-être mais tant pis !
J'adore mon boulot, mais parfois les familles qui ont l'air de connaître mieux que vous comment faire les soins, quels produits donner ou quels examens faire, ou encore qui exigent de remettre un parent au lit - quand c'est visiblement pas le moment du tout, ou encore celles qui viennent, "l'air de rien", le matin, en plein "boum" (sans autorisation préalable, évidemment !)
C'est plus que lassant !
Alors, bien sûr, j'anticipe les éventuels comentaires en disant que j'ai moi aussi des membres de ma famille qui ont été hospitalisés, que je peux comprendre les angoisses des familles dont les parents sont à l'hôpital. tout ça et beaucoup d'autres choses et quand je cible les familles, ce n'est évidemment pas toutes. il y en a franchement adorables, aidantes et respectueuses. comme il y en a malheureusement qui vous "empêcheraient" presque de travailler !
voilà pour le coup de gueule. ça fait juste un peu de bien d'en parler.
bonne soirée à tous.
En passant par là, je voulais juste pousser un ptit coup de gueule... comme ça, par envie d'exorciser quelquechose qui, parfois, vraiment, me prend la tête !
les familles !!!! ahhhhhhh, je vais me faire lincher peut-être mais tant pis !
J'adore mon boulot, mais parfois les familles qui ont l'air de connaître mieux que vous comment faire les soins, quels produits donner ou quels examens faire, ou encore qui exigent de remettre un parent au lit - quand c'est visiblement pas le moment du tout, ou encore celles qui viennent, "l'air de rien", le matin, en plein "boum" (sans autorisation préalable, évidemment !)
C'est plus que lassant !
Alors, bien sûr, j'anticipe les éventuels comentaires en disant que j'ai moi aussi des membres de ma famille qui ont été hospitalisés, que je peux comprendre les angoisses des familles dont les parents sont à l'hôpital. tout ça et beaucoup d'autres choses et quand je cible les familles, ce n'est évidemment pas toutes. il y en a franchement adorables, aidantes et respectueuses. comme il y en a malheureusement qui vous "empêcheraient" presque de travailler !
voilà pour le coup de gueule. ça fait juste un peu de bien d'en parler.
bonne soirée à tous.
Dernière modification par YO/YO le 27 nov. 2012 03:04, modifié 1 fois.
Raison : Titre plus explicite
Raison : Titre plus explicite
les patients qu'on rencontre sont une immense jachère où l'on y cultive de temps en temps des souvenirs
- augusta
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Re: petit coup de gueule
Moi je suis du genre chieuse (je pense notamment aux quelques fois où mes enfants ont été hospitalisés)....mais j'assume 

"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: petit coup de gueule
Heureusement que tu ne bosses pas en pédiatrie dis donc, où les parents sont omniprésents et avec qui on doit faire "avec" lol.
(ah je me souviens d'une jeune patiente arrivée pour crise de nerf aux urgences, on a mis un temps fou à l'attacher sur le brancard avec l'aide des pompiers, et une fois le dos tourné, ses parents l'ont détachés parce qu'elle avait soif ... grrrr... obligées de tout recommencer lol)
Et quand je m'occupais d'enfants en onco-hémato, ce sont les parents qui te disent comment fixer les tubulures, comment mettre le tégaderm, à quel moment mettre des gants ou non, pff dur à supporter mais faut faire avec.
Enfin je peux comprendre ton coup de gueule quand dans la même journée on a affaire à pleins de famille de ce même style, y'a de quoi péter un plomb, mais bon tes patients ne t'appartiennent pas, ils ont une vie, une famille (qui souvent se sont occupés de leur malade bien avant toi).
Mon grand père a été hospitalisé il y a qqs mois (avant de mourir snif), ma grand mère a très mal vécu son hospitalisation, car pendant des années elle s'est occupé de son mari, elle s'est senti "déposséder" de son rôle et pas du tout entendu par l'équipe. Pourtant elle était du genre pas chiante, venait aux horaires, ne disait rien et avait plutôt confiance dans le service, mais une fois elle l'a trouvé agité avec des propos incohérents sur le fauteuil, hors mon grand père avait l'habitude d'être recouché chez eux à cet heure ci, et donc ma grand mère a demandé de l'aide pour le recoucher, l'équipe l'a envoyé balader en lui disant que mon grand père était très bien sur son fauteuil et qu'il y resterait. Si la grand mère avait eu les capacité de le recoucher toute seule, elle l'aurait fait elle même c'est sûr lol.
Alors bien sûr, il faut recadrer certaines familles (venir aux horaires de visite, ne pas mettre en danger le patient etc ..), mais bon ne pas oublier qu'on n'a pas à déposseder les familles de leur droits sur le patient parce qu'on est à l'hôpital.
Sinon ce que je trouve dommage c'est que souvent on pourrait faire un travail formidable avec les familles, mais c'est toujours le manque de temps qui fait qu'on a l'impression de perdre du temps dès que la famille est présente et veut participer.
D'ailleurs petite question, pourquoi faut il absolument que la famille sorte pendant les soins ? J'ai été hospitalisé il y a 1 mois, mon mari arrive (pendant les heures de visite j'vous rassure lol), il était pressé car il devait repartir chercher notre fils à l'école. A peine arrivé, les soignants arrivent et disent à mon mari de sortir ... juste pour la prise des constantes et quelques questions sur mon état, j'étais un peu dégoutée de perdre des précieuses minutes avec mon mari alors qu'il aurait pu franchement rester pendant qu'on me prenne la TA.
(ah je me souviens d'une jeune patiente arrivée pour crise de nerf aux urgences, on a mis un temps fou à l'attacher sur le brancard avec l'aide des pompiers, et une fois le dos tourné, ses parents l'ont détachés parce qu'elle avait soif ... grrrr... obligées de tout recommencer lol)
Et quand je m'occupais d'enfants en onco-hémato, ce sont les parents qui te disent comment fixer les tubulures, comment mettre le tégaderm, à quel moment mettre des gants ou non, pff dur à supporter mais faut faire avec.
Enfin je peux comprendre ton coup de gueule quand dans la même journée on a affaire à pleins de famille de ce même style, y'a de quoi péter un plomb, mais bon tes patients ne t'appartiennent pas, ils ont une vie, une famille (qui souvent se sont occupés de leur malade bien avant toi).
Mon grand père a été hospitalisé il y a qqs mois (avant de mourir snif), ma grand mère a très mal vécu son hospitalisation, car pendant des années elle s'est occupé de son mari, elle s'est senti "déposséder" de son rôle et pas du tout entendu par l'équipe. Pourtant elle était du genre pas chiante, venait aux horaires, ne disait rien et avait plutôt confiance dans le service, mais une fois elle l'a trouvé agité avec des propos incohérents sur le fauteuil, hors mon grand père avait l'habitude d'être recouché chez eux à cet heure ci, et donc ma grand mère a demandé de l'aide pour le recoucher, l'équipe l'a envoyé balader en lui disant que mon grand père était très bien sur son fauteuil et qu'il y resterait. Si la grand mère avait eu les capacité de le recoucher toute seule, elle l'aurait fait elle même c'est sûr lol.
Alors bien sûr, il faut recadrer certaines familles (venir aux horaires de visite, ne pas mettre en danger le patient etc ..), mais bon ne pas oublier qu'on n'a pas à déposseder les familles de leur droits sur le patient parce qu'on est à l'hôpital.
Sinon ce que je trouve dommage c'est que souvent on pourrait faire un travail formidable avec les familles, mais c'est toujours le manque de temps qui fait qu'on a l'impression de perdre du temps dès que la famille est présente et veut participer.
D'ailleurs petite question, pourquoi faut il absolument que la famille sorte pendant les soins ? J'ai été hospitalisé il y a 1 mois, mon mari arrive (pendant les heures de visite j'vous rassure lol), il était pressé car il devait repartir chercher notre fils à l'école. A peine arrivé, les soignants arrivent et disent à mon mari de sortir ... juste pour la prise des constantes et quelques questions sur mon état, j'étais un peu dégoutée de perdre des précieuses minutes avec mon mari alors qu'il aurait pu franchement rester pendant qu'on me prenne la TA.
IPDE aux urgences pédiatriques
Re: petit coup de gueule
Non moi ce qui m'énerve le plus c'est l’agressivité des gents!
Je trouve que les gents mais en particulier les familles sont très agressifs avec nous! Et des fois quand la journée à été longue et difficile, c'est difficile de rester zen!
Je trouve que les gents mais en particulier les familles sont très agressifs avec nous! Et des fois quand la journée à été longue et difficile, c'est difficile de rester zen!

Jeune diplômée et fière de l'être! IDE en cardiologie.
"Fais de ta vie un rêve et d'un rêve, une réalité."
Antoine de Saint-Exupéry
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Re: petit coup de gueule
Kalinox a écrit : j'étais un peu dégoutée de perdre des précieuses minutes avec mon mari alors qu'il aurait pu franchement rester pendant qu'on me prenne la TA.
C'est clair que faire sortir pour une prise de TA... Un peu abusé !
ESI 2008/2011 - IDE -
Infirmière piqueuse
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Re: petit coup de gueule
C'est sur qu'il y a certaines familles ( une très grande minorité il faut avouer) qui sont pénible et dans la suspicion permanente!!!
Quand je suis confrontée à ces familles, je prend vraiment le temps avec eux, si elles sont énervées je leur dis que je comprend ( ce qui n'est pas forcément vrai)mais c'est juste pour faire baisser la tension sur le coup.
J'essaye aussi de ne pas faire monter la mayonnaise pour qu'elles se remettent en question tranquillement, pour qu'elles n'aient pas l'impression que j'arrive avec ma toute puissance soignante pour leur expliquer comment on fait!!
Après c'est sur que si ça arrive tout les jours psychologiquement pour les équipes c'est dur à gérer!!!
Quand je suis confrontée à ces familles, je prend vraiment le temps avec eux, si elles sont énervées je leur dis que je comprend ( ce qui n'est pas forcément vrai)mais c'est juste pour faire baisser la tension sur le coup.
J'essaye aussi de ne pas faire monter la mayonnaise pour qu'elles se remettent en question tranquillement, pour qu'elles n'aient pas l'impression que j'arrive avec ma toute puissance soignante pour leur expliquer comment on fait!!
Après c'est sur que si ça arrive tout les jours psychologiquement pour les équipes c'est dur à gérer!!!
vive la vie
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Re: petit coup de gueule
En soins intensifs je me drapelle d'une petite qui venait hémato pour méta pulmonaires... Sa mère éteignait TOUJOURS les alarmes de pré fin !!Kalinox a écrit : Et quand je m'occupais d'enfants en onco-hémato, ce sont les parents qui te disent comment fixer les tubulures, comment mettre le tégaderm, à quel moment mettre des gants ou non, pff dur à supporter mais faut faire avec.
Super pratique pour nous organiser..
MITHA 2013
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Re: petit coup de gueule
Ah les familles !!!! J'en ai des tonnes à dire...
Je passe sur les familles supers, c'est pas le sujet, et çà ne serait pas "marrant" de dire que tout le monde il est bien, tout le monde il est gentil.
Petit florilège des événements qui m'ont bien mis sur les nerfs sur le moment, parce que les familles étaient bien au courant des pathologies et des consignes et en plus se permettent de critiquer :
- Post AVC à qui la fille a fait avaler un bon plat de tagliatelles faites maison. La patiente (devenue bleue) a eu la vie sauve grâce à un MAR qui passait par hasard dans le couloir !
- Phlébite, repos strict au lit, affichette au-dessus du lit marquée "ne pas lever" ; patiente retrouvée assise dans le fauteuil et, en plus, suite à ma remarque je me fais engueuler par la famille : pff, elle est au lit toute la journée, çà vous arrange bien qu'on l'ai levé, c'est du boulot en moins qu'on fait à votre place
Et j'en passe.
Surtout, ce qui me sidère, c'est l'impolitesse des gens : bonjour, merci, au revoir, ne font pas partis de leur vocabulaire, tout leur est dû, c'est l'hôtel et nous, nous sommes les larbins.
Ah, et j'allais oublier : on amène le chien, le chat. Ah mais mon chien il est propre !
Et les gosses en visite ..... je sais bien que ce n'est pas facile de ne pas voir ses gamins pendant plusieurs jours mais quand même, dans certains services, bonjour le traumatisme pour le minot de 5 ans !!! J'avais trouvé pas mal une affiche à l'entrée d'un service (qui n'avait rien à voir avec les mal. inf.) : INTERDIT AUX MOINS DE 13 ANS, RISQUE DE MENINGITE !!!!
Très efficace ! Jamais vu de gamins en visite.
Voilà, et avant d'avoir droit à des leçons de savoir-être, empathie, que t'es trop méchante, etc, je tiens à préciser que ce sont des exemples qui ne sont en aucun cas une généralité
Je passe sur les familles supers, c'est pas le sujet, et çà ne serait pas "marrant" de dire que tout le monde il est bien, tout le monde il est gentil.
Petit florilège des événements qui m'ont bien mis sur les nerfs sur le moment, parce que les familles étaient bien au courant des pathologies et des consignes et en plus se permettent de critiquer :
- Post AVC à qui la fille a fait avaler un bon plat de tagliatelles faites maison. La patiente (devenue bleue) a eu la vie sauve grâce à un MAR qui passait par hasard dans le couloir !
- Phlébite, repos strict au lit, affichette au-dessus du lit marquée "ne pas lever" ; patiente retrouvée assise dans le fauteuil et, en plus, suite à ma remarque je me fais engueuler par la famille : pff, elle est au lit toute la journée, çà vous arrange bien qu'on l'ai levé, c'est du boulot en moins qu'on fait à votre place

Et j'en passe.
Surtout, ce qui me sidère, c'est l'impolitesse des gens : bonjour, merci, au revoir, ne font pas partis de leur vocabulaire, tout leur est dû, c'est l'hôtel et nous, nous sommes les larbins.
Ah, et j'allais oublier : on amène le chien, le chat. Ah mais mon chien il est propre !
Et les gosses en visite ..... je sais bien que ce n'est pas facile de ne pas voir ses gamins pendant plusieurs jours mais quand même, dans certains services, bonjour le traumatisme pour le minot de 5 ans !!! J'avais trouvé pas mal une affiche à l'entrée d'un service (qui n'avait rien à voir avec les mal. inf.) : INTERDIT AUX MOINS DE 13 ANS, RISQUE DE MENINGITE !!!!


Voilà, et avant d'avoir droit à des leçons de savoir-être, empathie, que t'es trop méchante, etc, je tiens à préciser que ce sont des exemples qui ne sont en aucun cas une généralité

- sarouille68
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Re: petit coup de gueule
Ah les familles... Ce matin je vais prendre une sat d'une patiente qui est sous 3L d'O2: 80%, la fille me sort bah oui je l'ai débranché le temps de faire sa toilette... hum...
IDE en SSR
Re: petit coup de gueule
Kalinox a écrit :Heureusement que tu ne bosses pas en pédiatrie dis donc, où les parents sont omniprésents et avec qui on doit faire "avec" lol.
D'ailleurs petite question, pourquoi faut il absolument que la famille sorte pendant les soins ? J'ai été hospitalisé il y a 1 mois, mon mari arrive (pendant les heures de visite j'vous rassure lol), il était pressé car il devait repartir chercher notre fils à l'école. A peine arrivé, les soignants arrivent et disent à mon mari de sortir ... juste pour la prise des constantes et quelques questions sur mon état, j'étais un peu dégoutée de perdre des précieuses minutes avec mon mari alors qu'il aurait pu franchement rester pendant qu'on me prenne la TA.
Pour la pédiatrie, la prise en soin (et en charge) est différente des adultes
tu ne peux ABSOLUMENT pas prendre en charge un enfant sans ses parents. Et pour beaucoup si soins chroniques, cest le parent qui le fait en permanence à la maison. Donc respect pour eux (experience en HAD)
Je suis totalement d'accord avec sur faire sortir ton mari juste pour des constantes (jaurai exiger et j'insiste sur ce mot pour que mon mari reste, tu es la patiente, tu décides de tes soins)
IDE intérimaire
Re: petit coup de gueule
sarouille68 a écrit :Ah les familles... Ce matin je vais prendre une sat d'une patiente qui est sous 3L d'O2: 80%, la fille me sort bah oui je l'ai débranché le temps de faire sa toilette... hum...
je lui fais quoi


IDE intérimaire
Re: petit coup de gueule (Familles de patients)
Je ne me prend plus la tête. Je garde toujours les petits papiers " votre séjour aux urgences" sur moi... et je les fournis à la famille dès qu'ils commencent à trop me prendre la tête avec des conneries, je leur tend le papier, sans rien dire, et je me casse.
Quand la discussion est positive, que c'est un manque d'explications, de l'anxiété de la famille ou autre, je prend le temps d'expliquer, beaucoup de temps si il faut.
Quand se sont des gens qui savent, qui te disent quoi faire (quand ils sont médecin ou IDE surtout ... ), je me prend pas la tête, vu qu'on a bien souvent d'autres chats à fouetter je leur fourgue le papier et adios.
Quand la discussion est positive, que c'est un manque d'explications, de l'anxiété de la famille ou autre, je prend le temps d'expliquer, beaucoup de temps si il faut.
Quand se sont des gens qui savent, qui te disent quoi faire (quand ils sont médecin ou IDE surtout ... ), je me prend pas la tête, vu qu'on a bien souvent d'autres chats à fouetter je leur fourgue le papier et adios.
Re: petit coup de gueule
C'est pas abusé et chaque contexte familiale est différent. Faire sortir la famille pendant un soin, cela peut egalement permettre de voir en privé le patient pour "venir aux nouvelles", le patient peut se reposer ou faire differentes demandes, etc etc.f*l*o*r*i*a*n*e a écrit :Kalinox a écrit : j'étais un peu dégoutée de perdre des précieuses minutes avec mon mari alors qu'il aurait pu franchement rester pendant qu'on me prenne la TA.
C'est clair que faire sortir pour une prise de TA... Un peu abusé !
Mais j'aime mon métier
infirmière est un métier qui se mérite !!!
infirmière est un métier qui se mérite !!!
Re: petit coup de gueule (Familles de patients)
Bonjour,
Je crois que beaucoup d'entre nous ont un jour eu un proche hospitaliser. Comment nous sommes nous comporter à ce moment là ? Perdre en autonomie est très angoissant, confier son existence à quelqu'un d'autre n'est pas une chose aisée. je ne pense pas qu'il y est d'un côté les familles, les patients et de l'autre les soignants ! Mais plutôt des personnalités et leurs vécus, c'est en cela je pense, que parfois les situations sont complexes pour chacun. Notre modèle hôspitalier est fonder sur une forme de "paternalisme et de maternage" ou l'on soigne la pathologie et très peu le patient dans sa globalité. Se retrouver hospitaliser ce n'est pas redevenir un enfant, perdre son autonomie de décision, je grossis le trait volontairement. Le soignant semble disposer à ce moment là d'une forme de pouvoir sur le patient et ce dernier doit accorder toute sa confiance à une personne qu'il n'a jamais vu et qu'il ne connait pas. Accorder toute sa confiance dans ses conditions n'est pas si simple ! J'exprime ici un ressentit, pas une vérité, ni une certitude, je crois que parfois il est bon de réfléchir un peu à ce que peu ressentir la personne que nous prenons en soin, que peuvent ressentirs ses familles dont un proche souffre... il y aura toujours des familles pénibles, irresponsables selon nous, des patients non compliants parce qu'ils refuseront de se plier aux règles institutionnelles, à nos soins et parfois à nos propres règles. Il existe un manque criant d'informations au patient, à la famille, on leur demande juste d'obéir et de nous faire confiance, juste parce que nous avons un diplôme, c'est un peu juste selon moi. Je suis infirmier également, j'ai été patient, j'ai vu beaucoup des miens être patients et j'avoue que beaucoup de choses m'intérrogent...
Je crois que beaucoup d'entre nous ont un jour eu un proche hospitaliser. Comment nous sommes nous comporter à ce moment là ? Perdre en autonomie est très angoissant, confier son existence à quelqu'un d'autre n'est pas une chose aisée. je ne pense pas qu'il y est d'un côté les familles, les patients et de l'autre les soignants ! Mais plutôt des personnalités et leurs vécus, c'est en cela je pense, que parfois les situations sont complexes pour chacun. Notre modèle hôspitalier est fonder sur une forme de "paternalisme et de maternage" ou l'on soigne la pathologie et très peu le patient dans sa globalité. Se retrouver hospitaliser ce n'est pas redevenir un enfant, perdre son autonomie de décision, je grossis le trait volontairement. Le soignant semble disposer à ce moment là d'une forme de pouvoir sur le patient et ce dernier doit accorder toute sa confiance à une personne qu'il n'a jamais vu et qu'il ne connait pas. Accorder toute sa confiance dans ses conditions n'est pas si simple ! J'exprime ici un ressentit, pas une vérité, ni une certitude, je crois que parfois il est bon de réfléchir un peu à ce que peu ressentir la personne que nous prenons en soin, que peuvent ressentirs ses familles dont un proche souffre... il y aura toujours des familles pénibles, irresponsables selon nous, des patients non compliants parce qu'ils refuseront de se plier aux règles institutionnelles, à nos soins et parfois à nos propres règles. Il existe un manque criant d'informations au patient, à la famille, on leur demande juste d'obéir et de nous faire confiance, juste parce que nous avons un diplôme, c'est un peu juste selon moi. Je suis infirmier également, j'ai été patient, j'ai vu beaucoup des miens être patients et j'avoue que beaucoup de choses m'intérrogent...
- augusta
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Re: petit coup de gueule (Familles de patients)
clown2 a écrit :Bonjour,
Je crois que beaucoup d'entre nous ont un jour eu un proche hospitaliser. Comment nous sommes nous comporter à ce moment là ? Perdre en autonomie est très angoissant, confier son existence à quelqu'un d'autre n'est pas une chose aisée. je ne pense pas qu'il y est d'un côté les familles, les patients et de l'autre les soignants ! Mais plutôt des personnalités et leurs vécus, c'est en cela je pense, que parfois les situations sont complexes pour chacun. Notre modèle hôspitalier est fonder sur une forme de "paternalisme et de maternage" ou l'on soigne la pathologie et très peu le patient dans sa globalité. Se retrouver hospitaliser ce n'est pas redevenir un enfant, perdre son autonomie de décision, je grossis le trait volontairement. Le soignant semble disposer à ce moment là d'une forme de pouvoir sur le patient et ce dernier doit accorder toute sa confiance à une personne qu'il n'a jamais vu et qu'il ne connait pas. Accorder toute sa confiance dans ses conditions n'est pas si simple ! J'exprime ici un ressentit, pas une vérité, ni une certitude, je crois que parfois il est bon de réfléchir un peu à ce que peu ressentir la personne que nous prenons en soin, que peuvent ressentirs ses familles dont un proche souffre... il y aura toujours des familles pénibles, irresponsables selon nous, des patients non compliants parce qu'ils refuseront de se plier aux règles institutionnelles, à nos soins et parfois à nos propres règles. Il existe un manque criant d'informations au patient, à la famille, on leur demande juste d'obéir et de nous faire confiance, juste parce que nous avons un diplôme, c'est un peu juste selon moi. Je suis infirmier également, j'ai été patient, j'ai vu beaucoup des miens être patients et j'avoue que beaucoup de choses m'intérrogent...
+1
Je pense exactement la même chose

"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault