TFE sur l'accompagnement
Modérateurs : Modérateurs, ESI - TFE
- toubilou64
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- Inscription : 20 janv. 2013 17:23
TFE sur l'accompagnement
Bonjour à tous 
Je suis de la promo 2009-2012 de Pau et je passe mon TFE deuxième édition.
J'aimerai donc avoir votre avis sur ma situation d'appel et ma question de départ.
Je voudrai mettre en avant les notions d'accompagnement et de communication.
Mon questionnement est-il assez développé?
N'hésitez pas si vous avez des améliorations à proposer
Merci beaucoup !
Sophie est une femme de 35ans. Elle est autiste et vit en institution depuis plus de 15ans.
L’autisme se définit selon trois critères, appelés la triade autistique : Une altération de la qualité des interactions sociales, une altération de la qualité de la communication et un attachement à des comportements répétitifs, stéréotypés et restreints. Ces critères varient autant que chaque personne est unique.
Sophie présente régulièrement des épisodes d’extrême angoisse, caractérisés par des actes de mutilation. Elle est d’ailleurs devenue aveugle des suites de ces actes. Comment se comporter en tant que soignant face à des actes de telle agressivité envers elle-même ? En effet, lorsqu’un soignant essaye de l’interrompre lorsqu’elle se mord à s’en faire saigner, la crise n’en devient que plus extrême. Il est alors très difficile de la contenir sans l’intervention d’un médecin.
Elle est en grande souffrance dans sa vie quotidienne. Cela se caractérise par un repli extrême sur elle-même. Du matin au soir, elle reste allongée sur un canapé à l’écart du salon et garde la tête tournée vers le mur. Une intervention infirmière pourrait-elle l’aider à se sentir plus à l’aise au sein d’un groupe ?
Au niveau de l’établissement, le projet individualisé de Sophie a été revu et corrigé de nombreuses fois. Ce projet a été mis en place afin de l’accompagner au mieux dans sa pathologie.
Accompagner, c’est aller avec quelqu’un ou à sa suite, c’est le mener ou le conduire quelque part. Dans cette situation, l’objectif commun est d’aider Sophie à canaliser ses crises d’angoisse, de pouvoir être dans un groupe, afin de lui permettre de pouvoir vivre en institution le plus paisiblement possible.
Un protocole a donc été mis en place quelques mois plus tôt. Lors de la survenue d’une crise d’angoisse, Sophie doit être accompagnée sous la douche et y rester aussi longtemps que nécessaire. Ce protocole a un effet très bénéfique sur elle. Cet apaisement se fait ressentir, car son visage est visuellement plus détendu. Selon une étude, l’eau peut permettre de prendre conscience des limites de son corps , elle a un effet contenant. Elle peut donc permettre de rassurer les personnes autistes lors de crises d’angoisse.
Lors de ces épisodes, Sophie accepte le contact avec l’équipe soignante. En effet avec le temps une vraie relation s’est établie, avec ses codes. La relation, est définie comme l’ensemble des rapports et des liens existants entre des personnes qui se rencontrent, se fréquentent, communiquent . Lorsque Sophie veut sortir de la douche, elle commence à chanter, puis réclame le shampoing. L’infirmière arrive alors dans ces moments là à instaurer une communication adaptée à Sophie, en chantant avec elle. A ces moments là, Sophie accepte par exemple de choisir ses vêtements. Adapter sa communication à la personne soignée est indispensable à l’infirmière. En effet, nous sommes amenées à rencontrer des personnes de tous horizons, pouvant souffrir de divers handicaps. Il faut alors être prêt à s’adapter que se soit d’une manière verbale ou non verbale afin de pouvoir transmettre mais aussi recevoir le maximum d’informations nécessaires à une meilleure prise en soin.
Tout au long de cette situation, le rôle de l’infirmière est d’accompagner Sophie. Il s’agit d’être devant elle, de l’aider à cheminer vers un mieux être au quotidien, d’être à ses cotés lors des moments de souffrance pour l’aider à passer les moments douloureux, mais aussi d’être derrière elle, afin de pouvoir la laisser cheminer à son rythme et dans le sens qu’elle souhaite, selon ses envies et ses besoins.
Afin que cet accompagnement soit le plus complet possible, l’infirmière ne travaille pas seule. Il est nécessaire de faire intervenir l’ensemble de l’équipe pluri-professionnelle. Les compétences de chacun sont requises pour une prise en soin de qualité.
Nous pouvons alors nous poser la question suivante :
En quoi l’accompagnement par l’infirmière, en équipe pluri-professionnelle, favorise-t-il la communication d’un adulte autiste en institution ?

Je suis de la promo 2009-2012 de Pau et je passe mon TFE deuxième édition.
J'aimerai donc avoir votre avis sur ma situation d'appel et ma question de départ.
Je voudrai mettre en avant les notions d'accompagnement et de communication.
Mon questionnement est-il assez développé?
N'hésitez pas si vous avez des améliorations à proposer

Merci beaucoup !
Sophie est une femme de 35ans. Elle est autiste et vit en institution depuis plus de 15ans.
L’autisme se définit selon trois critères, appelés la triade autistique : Une altération de la qualité des interactions sociales, une altération de la qualité de la communication et un attachement à des comportements répétitifs, stéréotypés et restreints. Ces critères varient autant que chaque personne est unique.
Sophie présente régulièrement des épisodes d’extrême angoisse, caractérisés par des actes de mutilation. Elle est d’ailleurs devenue aveugle des suites de ces actes. Comment se comporter en tant que soignant face à des actes de telle agressivité envers elle-même ? En effet, lorsqu’un soignant essaye de l’interrompre lorsqu’elle se mord à s’en faire saigner, la crise n’en devient que plus extrême. Il est alors très difficile de la contenir sans l’intervention d’un médecin.
Elle est en grande souffrance dans sa vie quotidienne. Cela se caractérise par un repli extrême sur elle-même. Du matin au soir, elle reste allongée sur un canapé à l’écart du salon et garde la tête tournée vers le mur. Une intervention infirmière pourrait-elle l’aider à se sentir plus à l’aise au sein d’un groupe ?
Au niveau de l’établissement, le projet individualisé de Sophie a été revu et corrigé de nombreuses fois. Ce projet a été mis en place afin de l’accompagner au mieux dans sa pathologie.
Accompagner, c’est aller avec quelqu’un ou à sa suite, c’est le mener ou le conduire quelque part. Dans cette situation, l’objectif commun est d’aider Sophie à canaliser ses crises d’angoisse, de pouvoir être dans un groupe, afin de lui permettre de pouvoir vivre en institution le plus paisiblement possible.
Un protocole a donc été mis en place quelques mois plus tôt. Lors de la survenue d’une crise d’angoisse, Sophie doit être accompagnée sous la douche et y rester aussi longtemps que nécessaire. Ce protocole a un effet très bénéfique sur elle. Cet apaisement se fait ressentir, car son visage est visuellement plus détendu. Selon une étude, l’eau peut permettre de prendre conscience des limites de son corps , elle a un effet contenant. Elle peut donc permettre de rassurer les personnes autistes lors de crises d’angoisse.
Lors de ces épisodes, Sophie accepte le contact avec l’équipe soignante. En effet avec le temps une vraie relation s’est établie, avec ses codes. La relation, est définie comme l’ensemble des rapports et des liens existants entre des personnes qui se rencontrent, se fréquentent, communiquent . Lorsque Sophie veut sortir de la douche, elle commence à chanter, puis réclame le shampoing. L’infirmière arrive alors dans ces moments là à instaurer une communication adaptée à Sophie, en chantant avec elle. A ces moments là, Sophie accepte par exemple de choisir ses vêtements. Adapter sa communication à la personne soignée est indispensable à l’infirmière. En effet, nous sommes amenées à rencontrer des personnes de tous horizons, pouvant souffrir de divers handicaps. Il faut alors être prêt à s’adapter que se soit d’une manière verbale ou non verbale afin de pouvoir transmettre mais aussi recevoir le maximum d’informations nécessaires à une meilleure prise en soin.
Tout au long de cette situation, le rôle de l’infirmière est d’accompagner Sophie. Il s’agit d’être devant elle, de l’aider à cheminer vers un mieux être au quotidien, d’être à ses cotés lors des moments de souffrance pour l’aider à passer les moments douloureux, mais aussi d’être derrière elle, afin de pouvoir la laisser cheminer à son rythme et dans le sens qu’elle souhaite, selon ses envies et ses besoins.
Afin que cet accompagnement soit le plus complet possible, l’infirmière ne travaille pas seule. Il est nécessaire de faire intervenir l’ensemble de l’équipe pluri-professionnelle. Les compétences de chacun sont requises pour une prise en soin de qualité.
Nous pouvons alors nous poser la question suivante :
En quoi l’accompagnement par l’infirmière, en équipe pluri-professionnelle, favorise-t-il la communication d’un adulte autiste en institution ?
Re: TFE sur l'accompagnement
on est dans la relation d'aide, non?
peut être partir de là.
peut être partir de là.
ESI - IFSI Cahors
3 eme année
3 eme année
- toubilou64
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Re: TFE sur l'accompagnement
En fait je pensais développer mon cadre conceptuel sur l'accompagnement, avec pour attribus la communication et la relation ( dont la relation d'aide ).
Qu'en penses tu?
Qu'en penses tu?
- augusta
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- Localisation : Dans les livres et aussi ailleurs.
Re: TFE sur l'accompagnement
C'est comme ça que vous devez écrire votre situation? (la méthodo donnée est celle-ci?).
Je suis assez étonnée parce que tout est mélangé: des bribes de situation, des apports théoriques, des questionnements.
Je suis assez étonnée parce que tout est mélangé: des bribes de situation, des apports théoriques, des questionnements.
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: TFE sur l'accompagnement
Le cadre conceptuel
Le cadre conceptuel est une étude de documents écrits et/ou audiovisuels en relation avec le thème choisi.
Pour réaliser le cadre conceptuel, il faut faire le lien entre les différents mots-clés qui composent la question de départ.
Cette recherche bibliographique permet de s'informer des recherches déjà menées sur le thème du travail.
Elle permet de connaître les idées fortes, les avis et les critiques existantes sur le sujet.
Le cadre conceptuel est une étude de documents écrits et/ou audiovisuels en relation avec le thème choisi.
Pour réaliser le cadre conceptuel, il faut faire le lien entre les différents mots-clés qui composent la question de départ.
Cette recherche bibliographique permet de s'informer des recherches déjà menées sur le thème du travail.
Elle permet de connaître les idées fortes, les avis et les critiques existantes sur le sujet.
ESI - IFSI Cahors
3 eme année
3 eme année
- toubilou64
- Messages : 13
- Inscription : 20 janv. 2013 17:23
Re: TFE sur l'accompagnement
Oui c'est la méthodologie qu'on nous a donné. La situation doit être décrite et les apports théoriques ainsi que le questionnement doivent apparaître au fil de la description.
On nous faisait faire comme ça également pour les analyses de pratique...
Tu as une methodo différente?
On nous faisait faire comme ça également pour les analyses de pratique...
Tu as une methodo différente?
- augusta
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- Localisation : Dans les livres et aussi ailleurs.
Re: TFE sur l'accompagnement
Oublie.
Fais surtout comme on te demande à l'IFSI!!!!
Bon courage pour la suite!
Fais surtout comme on te demande à l'IFSI!!!!
Bon courage pour la suite!
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
- toubilou64
- Messages : 13
- Inscription : 20 janv. 2013 17:23
Re: TFE sur l'accompagnement
Merci
Si vous avez d'autres avis sur ma situation d'appel, n'hésitez pas je suis preneuse

Si vous avez d'autres avis sur ma situation d'appel, n'hésitez pas je suis preneuse

- toubilou64
- Messages : 13
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Re: TFE sur l'accompagnement
J'ai rendez-vous aujourd'hui avec ma formatrice!
Je lui montrerai la situation d'appel
D'autres avis? Pensez-vous que le questionnement est complet?
Je lui montrerai la situation d'appel

D'autres avis? Pensez-vous que le questionnement est complet?