Nouveau-nés : de l'eau sucrée lors des gestes douloureux
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers spécialisés - Puéricultrice
Nutella,
tu as déjà entendu parler du "gate control" ? c'est un des mécanismes de défense contre la douleur développé par l'organisme.Vas voir sur le site de sparadra par exemple.
La succion lors d'un soins douloureux chez le petit permet d'activer ce gate control.
Le sucre active également ce gate control, mais il faut savoir également que le fait d'être à jeûn augmente la perception douloureuse. Le sucre a donc un intérêt chez le petit momentanément à jeûn. Et le lait a le même effet, mais est bien plus adapté au bébé (qui est repus après le soin !).
Et cela permet de rester cool vis à vis d'un vaccin, qui est un geste peu douloureux s'il est effectué par un professionnel sûr de lui, avec une ponction franche (ainsi non douloureuse), et surtout une injection suffisemment lente pour ne pas traumatiser les tissus et provoquer une réaction inflammatoire douloureuse, mais suffisamment rapide pour que le bébé ne se rende pas trop compte de ce qu'on lui fait.
En résumé :
vas-y tranquillement,
chante la berceuse préférée de Jules dans la salle d'attente,
berce le bien au chaud contre toi,
fais confiance au médecin qui a pratiqué ces gestes des centaines de fois,
expliques bien au médecin qu'il attende que Jules ait avalé au moins 3 bonnes lampées de lait avant de piquer,
Jules sera vacciné avant même d'avoir pu s'en rendre compte (et toi aussi !
)
tu as déjà entendu parler du "gate control" ? c'est un des mécanismes de défense contre la douleur développé par l'organisme.Vas voir sur le site de sparadra par exemple.
La succion lors d'un soins douloureux chez le petit permet d'activer ce gate control.
Le sucre active également ce gate control, mais il faut savoir également que le fait d'être à jeûn augmente la perception douloureuse. Le sucre a donc un intérêt chez le petit momentanément à jeûn. Et le lait a le même effet, mais est bien plus adapté au bébé (qui est repus après le soin !).
Et cela permet de rester cool vis à vis d'un vaccin, qui est un geste peu douloureux s'il est effectué par un professionnel sûr de lui, avec une ponction franche (ainsi non douloureuse), et surtout une injection suffisemment lente pour ne pas traumatiser les tissus et provoquer une réaction inflammatoire douloureuse, mais suffisamment rapide pour que le bébé ne se rende pas trop compte de ce qu'on lui fait.
En résumé :

chante la berceuse préférée de Jules dans la salle d'attente,
berce le bien au chaud contre toi,
fais confiance au médecin qui a pratiqué ces gestes des centaines de fois,
expliques bien au médecin qu'il attende que Jules ait avalé au moins 3 bonnes lampées de lait avant de piquer,
Jules sera vacciné avant même d'avoir pu s'en rendre compte (et toi aussi !

Jules n'a pas de petite musique qu'il affectionne mais il est accro à........ mon plafonier dans le salon !
un peu encombrant pour aller chez le pédiatre !
ce petit post me fait me poser une question : que penser des adultes qui continuent à sucer leur pouce ?




ce petit post me fait me poser une question : que penser des adultes qui continuent à sucer leur pouce ?
"la liberté c'est de choisir afin de pouvoir renoncer"
concours IFCS 2007
concours IFCS 2007
réponse à Novocaïne :
Sur ce point, je suis tout à fait d'accord
Effectivement, la succion ET le sucre sont plus efficace que la succion seule. Mais sachant que le lait a également un effet, et que le vaccin n'est pas un acte très douloureux s'il est effectué dans de bonne conditions avec une bonne technique, autant commencer sans sucre !
Dans ma pratique, j'ai appris à utiliser la succion seule, avec sucre ou lait, en fonction des différentes situations : degré douloureux du soin, horaire, est-ce un soin isolé ou répétitif, couplé à d'autres soins douloureux ou encore dans un contexte de stress important.
Par exemple, pour un prélèvement en micro méthode, je donne du sucre sans hésiter, et à la seringue pour que le bébé en ait avant et pendant le soin.
Je travaille dans un service où les enfants peuvent rester quelques heures ou plusieurs mois. Je me rends compte que commencer par des petits moyens efficaces permet d'augmenter mon champ d'action avec le temps tout en restant efficace contre les "petites" douleurs, sans avoir forcément recours à des moyens médicamenteux.
Dis moi ce que tu en penses, ça m'intéresse !
Sur ce point, je suis tout à fait d'accord

Effectivement, la succion ET le sucre sont plus efficace que la succion seule. Mais sachant que le lait a également un effet, et que le vaccin n'est pas un acte très douloureux s'il est effectué dans de bonne conditions avec une bonne technique, autant commencer sans sucre !
Dans ma pratique, j'ai appris à utiliser la succion seule, avec sucre ou lait, en fonction des différentes situations : degré douloureux du soin, horaire, est-ce un soin isolé ou répétitif, couplé à d'autres soins douloureux ou encore dans un contexte de stress important.
Par exemple, pour un prélèvement en micro méthode, je donne du sucre sans hésiter, et à la seringue pour que le bébé en ait avant et pendant le soin.
Je travaille dans un service où les enfants peuvent rester quelques heures ou plusieurs mois. Je me rends compte que commencer par des petits moyens efficaces permet d'augmenter mon champ d'action avec le temps tout en restant efficace contre les "petites" douleurs, sans avoir forcément recours à des moyens médicamenteux.
Dis moi ce que tu en penses, ça m'intéresse !

Ok avec toi, Cline, j'en rajoutais juste une couche parce que ce point était très discuté en début de topic...
Effectivement, je pense aussi que la douleur du vaccin reste supportable, je n'ai jamais utilisé de sucre ( ou sucredoux, ou canadou, ou solution de saccharose à 30% à visée antalgique, ou....) pour les vaccins de ma fille, par contre, je met systématiquement un patch parce que je me dis que si ça se passait à l'hôpital, j'aimerais bien que l'IDE le fasse, lol...
Ceci étant, je sais pertinement que lors d'un vaccin sous emla, la douleur à l'injection reste présente, même s'il n'y a pas eu de douleur "de piqûre".
Mais la douleur "globale" est moindre, et déjà ça me va...
Dans mon boulot c'est pareil, des moyens sont à notre portée pour éviter ou atténuer la douleur, ça me fait hurler de voir des collègues ne pas les mettre en oeuvre...
Les enfants peuvent supporter un soin douloureux, bien sûr, mais à partir du moment où il y a répétition, c'est à nous de faire en sorte de leur rendre les choses plus faciles.
On parle de vaccin: quand il s'agit d'un DTP tout les 10 ans, on parle pas de la même chose que pour le schéma vaccinal entrepris lors de la 1ère année de vie, avec 1 ou 2 injections tous les mois, chez un bébé qui n'en comprend pas la raison, en plus. Ils ont toute leur vie pour en baver, tant qu'à faire, j'aime mieux leur épargner déjà ça...
Pareil, un grand de 12 ans opéré d'un ostéosarcome avec multi-hospitalisations pour chimio et qui ne supporte plus ses 2 injections de Lovenox journalières, bah je ne me pose même pas la question, je lui colle un patch d'emla avant... Mes collègues n'ont pas toutes cette conception du soin...
Voilà donc ce que j'en pense, si on peut atténuer la douleur par des moyens non médicamenteux c'est très bien, si ça ne suffit pas, ne pas hésiter à utiliser des moyens plus forts.
Ca doit être une déformation professionnelle, mon hôpital est plus que porté sur la lutte contre la douleur chez l'enfant...

Effectivement, je pense aussi que la douleur du vaccin reste supportable, je n'ai jamais utilisé de sucre ( ou sucredoux, ou canadou, ou solution de saccharose à 30% à visée antalgique, ou....) pour les vaccins de ma fille, par contre, je met systématiquement un patch parce que je me dis que si ça se passait à l'hôpital, j'aimerais bien que l'IDE le fasse, lol...
Ceci étant, je sais pertinement que lors d'un vaccin sous emla, la douleur à l'injection reste présente, même s'il n'y a pas eu de douleur "de piqûre".
Mais la douleur "globale" est moindre, et déjà ça me va...
Dans mon boulot c'est pareil, des moyens sont à notre portée pour éviter ou atténuer la douleur, ça me fait hurler de voir des collègues ne pas les mettre en oeuvre...
Les enfants peuvent supporter un soin douloureux, bien sûr, mais à partir du moment où il y a répétition, c'est à nous de faire en sorte de leur rendre les choses plus faciles.
On parle de vaccin: quand il s'agit d'un DTP tout les 10 ans, on parle pas de la même chose que pour le schéma vaccinal entrepris lors de la 1ère année de vie, avec 1 ou 2 injections tous les mois, chez un bébé qui n'en comprend pas la raison, en plus. Ils ont toute leur vie pour en baver, tant qu'à faire, j'aime mieux leur épargner déjà ça...
Pareil, un grand de 12 ans opéré d'un ostéosarcome avec multi-hospitalisations pour chimio et qui ne supporte plus ses 2 injections de Lovenox journalières, bah je ne me pose même pas la question, je lui colle un patch d'emla avant... Mes collègues n'ont pas toutes cette conception du soin...
Voilà donc ce que j'en pense, si on peut atténuer la douleur par des moyens non médicamenteux c'est très bien, si ça ne suffit pas, ne pas hésiter à utiliser des moyens plus forts.
Ca doit être une déformation professionnelle, mon hôpital est plus que porté sur la lutte contre la douleur chez l'enfant...

hier Jules a eu son BCG !
alors je suis arrivée avec mon canadou et j'ai demandé au pédiatre si je pouvais lui donner réponse
"oui mais ça n'a d'effet que sur un très jeune bébé (quelques heures ou jours) après ça ne marche plus"
moi : "mais c'est la suçion qui fait que ?" lui "non la seule chose de validée par des tests scientifiques c'est le sirop de saccharose ". Mais Jules s'il a crié sur le coup de la piqure de la bague a vite enchainé sur un claquement de langue pour profiter tu peux de sucre que j'avais mis dans sa bouche alors moi je dirai que ça a quand même fonctionné !
le 1er Avril on enchaine sur 2 autres vaccins et il m'a conseillé l'Emla et m'a montré l'endoit où les mettre......à ce sujet je croyais (je suis même sure...
) qu'on devait pas mettre plus 1/2 patch sur un enfant de cet âge...pour une question de dosage...là je dois en mettre 2...
ça me perturbe mais je veux pas qu'il souffre !

"oui mais ça n'a d'effet que sur un très jeune bébé (quelques heures ou jours) après ça ne marche plus"




"la liberté c'est de choisir afin de pouvoir renoncer"
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Oui Nutella tu as raison, d'autant que les patchs ne tiennent pas bien sur les nourrissons en plus
Elma en creme aurait été mieux je pense.
2 patchs !! ça fait beaucoup je trouve aussi, je suis ok pour les 2 sites mais 1 patch entier à chaque fois
Merci saccharose alors qd meme pour le Bcg !! ahhh ces medecins, ils croient tout savoir, la succion n'a pas d'effet !!
Merci de nous avoir informés Nutella

2 patchs !! ça fait beaucoup je trouve aussi, je suis ok pour les 2 sites mais 1 patch entier à chaque fois

Merci saccharose alors qd meme pour le Bcg !! ahhh ces medecins, ils croient tout savoir, la succion n'a pas d'effet !!

Merci de nous avoir informés Nutella

d'après ce qu'il m'a dit l'étude se basait sur différentes concentrations en saccharose mais la suçion n'intervenait pas !
en fait je comptais au départ me servir uniquement de la tétine mais curieusement depuis l'arrêt de l'alimentation mixte Jules ne souhaite plus avoir la tétine...sevrage du sein et de la tétine en même temps, alors je mettais un bout de sein en silicone de la même dimension que sa tétine...quel rapport y avait il dans sa tête de bébé...
en fait je comptais au départ me servir uniquement de la tétine mais curieusement depuis l'arrêt de l'alimentation mixte Jules ne souhaite plus avoir la tétine...sevrage du sein et de la tétine en même temps, alors je mettais un bout de sein en silicone de la même dimension que sa tétine...quel rapport y avait il dans sa tête de bébé...
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Protocole Trousseau avec les posologies à la fin ici
http://pediadol.canal55.com/article.php3?id_article=289
En dessous de 3 mois, effectivement, c'est 1g/jour maximum mais houm houm expérience personnelle, j'ai mis aussi 2 patchs avec l'aval des pédiatres à ma fille à ses 2 et 3 mois pour les vaccins... Bah oui, il y avait deux vaccins, un par cuisse...
Pour les faire tenir, mettre une petite bande autour c'est bien pratique mais j'ai jamais vraiment eu de problèmes avec, sur le dessus des cuisses ça tenait bien...
Ceci étant, avec la crème, on peut doser plus précisément, dans ce cas...
Pour le sucre, on l'utilise de la naissance à trois mois, donc c'est ok pour Jules, bien sûr
Plein d'études à ce sujet ici
http://www.pediadol.org/rubrique.php3?id_rubrique=50
J'adore ce site...
http://pediadol.canal55.com/article.php3?id_article=289
En dessous de 3 mois, effectivement, c'est 1g/jour maximum mais houm houm expérience personnelle, j'ai mis aussi 2 patchs avec l'aval des pédiatres à ma fille à ses 2 et 3 mois pour les vaccins... Bah oui, il y avait deux vaccins, un par cuisse...
Pour les faire tenir, mettre une petite bande autour c'est bien pratique mais j'ai jamais vraiment eu de problèmes avec, sur le dessus des cuisses ça tenait bien...
Ceci étant, avec la crème, on peut doser plus précisément, dans ce cas...
Pour le sucre, on l'utilise de la naissance à trois mois, donc c'est ok pour Jules, bien sûr
Plein d'études à ce sujet ici
http://www.pediadol.org/rubrique.php3?id_rubrique=50
J'adore ce site...
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- Inscription : 06 mai 2004 14:45
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nutella a écrit :[...]je suis arrivée avec mon canadou et j'ai demandé au pédiatre si je pouvais lui donner réponse [...] la seule chose de validée par des tests scientifiques c'est le sirop de saccharose
Euh... Le sirop de sucre et le sirop de saccharose, c'est pareil. Le saccharose, c'est du sucre de cuisine, C12H22O11 pour les chimistes.
Pour l'Emla, lisez bien le mode d'emploi et respectez-le à la lettre. Au besoin cherchez un site sur le sujet. Il y a des cas de complications décrites chez le nourrisson et l'enfant.
moi je dirai que ça a quand même fonctionné !
Ahemm... C'est une étude monocentrique monoévaluateur en double voyant avec une cohorte d'un patient... D'un point de vue méthodologique, c'est critiquable...
Autrement exprimé, tant mieux pour tout le monde si vous pensez que ça a fonctionné, mais en réalité vous n'en savez rien. Pour le savoir, il faut définir des critères (échelle de douleur par exemple), un protocole d'étude (quelle douleur, comment, combien de fois, à quel âge, par qui, quel traitement...) et surtout comparer deux séries de patients, avec ou sans traitement (ou deux traitements différents, ou traitement versus placebo etc.).