racontez vos oraux

[Someonelikeyou]

Bonjour !

Merci creolae, oui on s'est surement croisé ..
Lilou0144 j'ai pu passer ces 2 concours car j'habite pour le moment en Guadeloupe, mais je veux rentrer en métropole pour la rentrée, donc je me suis renseignée sur le concours de Rennes et de l'APHP, et il était possible de passer les écrits en délocalisé, c'est a dire que j'ai passé ces 2 écrit en Guadeloupe et si je suis prise je dois aller sur place à Rennes ou à Paris pour passer les oraux... Voilà j'espère que ma réponse est claire... Tu as aussi passé celui de Rennes ?

[Marine :3]

Dis-donc, quel parcours ! Ta présentation est très complète et très bien amenée ...
Le gros plus pour moi, c'est ton expérience professionnelle ... Tu as vu des choses, tu sais ce à quoi tu risques d'être confrontée, et le jury sera rassuré. Ton parcours scolaire est très bien expliqué aussi, et le fait de faire le lien entre tes choix et des qualités de la profession infirmière est souvent très apprécié.
Le manque d'assurance ne m'a pas choquée mais c'est vrai qu'il vaut mieux anticiper, pourquoi pas en disant que tu es quelqu'un de prudent, qui aime être sûr de ce qu'il fait avant de se lancer.
Ce qui me fait plus tiquer (mais bon, c'est personnel hein) c'est le passage sur ta maladie. Que tu la mentionnes, pourquoi pas (attention à certains jurys qui peuvent penser que tu es dans la réparation), mais j'ai eu l'impression en lisant ceci :

De plus, durant l'été 2010 je suis tombée gravement malade. Outre l'aspect négatif de la maladie, j'ai très vite pris conscience de la chance que j'avais de pouvoir découvrir et apprendre autant. Je m'explique, j'ai été victime d'un abcès cérébral au niveau du cervelet ce qui ne me permettait plus de marcher étant donné que j'avait perdu mon équilibre. J'ai donc eu la chance de pouvoir côtoyer de nombreux professionnels, n'ayant pas pu découvrir le milieu hospitalier durant mes stages.

que tu confonds le rôle de patient et celui de professionnel, ou stagiaire (je ne dis pas que tu le confonds réellement, juste une impression que tu donnes). Tu peux peut-être dire que tu as pu approcher d'un peu plus près le milieu infirmier et comprendre un peu plus son rôle auprès du patient après son hospitalisation, mais tu donnes là l'impression que tu as obtenu une sorte de stage de substitution ... Ce qui peut engendrer des craintes par rapport à ta future prise en charge de tes propres patients.
Je te conseille aussi (c'est personnel, encore une fois) de ne pas faire tout le détail des services, examens subis, situations handicapantes vécues (bassin, fauteuil ...). Le jury risque peut-être de penser que tu pourrais manquer de discrétion, ou de retenue, ce qui est capital dans certaines situations Peut-être peux tu l'expliquer plus simplement, en quelques phrases qui ne relatent pas forcément le détail des faits exacts mais plus des impressions que tu as eues, des choses importantes que tu as pu remarquer, mais toujours en mentionnant que tu étais patiente donc de l'autre côté de la ligne, et qu'il te manque des clés pour tout comprendre (tu peux glisser à ce moment là que tu as hâte de les découvrir )
C'est le risque de parler de sa maladie, surtout si elle a été grave, devant un jury infirmier. Ça peut très bien passer pour certains si c'est léger et bien expliqué, ou être un non catégorique pour d'autres ! En un mot, sois prudente (une qualité infirmière )

Sinon bravo pour ton parcours, pour ton combat, je te souhaite vraiment le meilleur !

Coucou ! Alors pour l'histoire du "stage" quand j'ai été hospitalisé je t'avoue que tu n'as pas tout a fait tors. J'ai conscience que ce n'était pas un stage mais que j'étais bel et bien dans le statut de patient et non de soignant. Mais j'ai tellement apprit pendant cette période que je le considère comme un rée moment d'apprentissage, je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire. Je suis assez maladroite dans mes mots je me questionne toujours du coup, si je dois oui ou non l'énoncer. Je pense que je ne le ferais pas... Le risque est que je m'exprime mal devant le jury, d'autant plus que je serais stressée ! donc s'ils croient que je confond le statut de patient et de soignant, effectivement c'est fâcheux !

[skikinoune]

Cependant je suis en plein questionnement au sujet de mes motivations. Je m'explique, je suis tombée malade en 2010 et, sans vouloir donner à mon jury l'impression que je suis dans une phase réparatrice, je souhaiterais tout de même utiliser cette expérience car elle a beaucoup participé à mon choix d'orientation. Mes parents me conseillent de ne pas mélanger vie privée et vie professionnelle cependant je pense que c'est un élément très important qui pourrait m'être favorable lors de mon oral. Pour moi, ce n'est pas tant le problème d'être en réparation, c'est surtout par rapport à l'idéalisation. En service, on se doit d'être disponible pour les patients, bienveillants...L'IDE qui est venu te faire les soins ne va certainement pas te dire qu'elle vient de se prendre une brassée par le médecin car elle a pris du retard ou qu'elle en est à sa 50eme heure de boulot cette semaine.
Idéalisation également dans la mesure où tu es sortie guérie de cette maladie donc forcément, tu as de la reconnaissance vis à vis du personnel médical


→ Mon orientation :
Après le collège, je n'avais seulement que très peu d'idées sur mon orientation, mes seules pistes étaient de travailler auprès de personnes, de leur être utile ainsi que de travailler en équipe. De plus, les matières scolaires que je préférais étaient les langues mais aucun métier lié à ces matières ne me convenait. Etant un peu perdue dans le parcours de mon orientation qui débuttait, j'ai préféré aller dans filière générale plutôt que de m'engager dans une formation professionnalisante.
Après mon année, j'étais acceptée en première L, mais, m'étant rendue compte que cette filière ne me convenait pas, et n'ayant toujours pas déterminé mon choix de métier, je décide de partir pour faire un BEP carrières sanitaires et sociales, attirées par le contenu de la formation, le domaine sanitaire et social et la découverte du milieu professionnel qui était nécessaire pour mon orientation. A la limite, on s'en fou Tu donnes l'impréssion de te justifier d'avoir fait un BEP. Ce qui est important c'est que tu as fait ce BEP pour avoir, à l'issue, un métier où tu peux donner de ta personne en vue d'apporter à autrui.
Durant mes stages je découvre le milieu gériatrique et pédiatrique grâce à l'EHPAD et à la crèche. Suite à ces stages je souhaite, en premier lieu, devenir aide-soignante. Désirant découvrir encore plus sur ce métier je propose mon CV à un EHPAD ainsi qu'à un hôpital. L'EHPAD m'accepte et me permet de travailler durant l'été en faisant divers soins : distribution des repas, aide à la prise des repas, soins de confort, travail de nuit, aide à la toilette, prévention à la déshydratation des personnes âgées pendant les pic de chaleurs, entretien des locaux… Durant deux étés, j'y apprends le travail d'équipe ainsi que le statut de professionnel et non plus celui de stagiaire ainsi que la prise de conscience de mes responsabilités.
Au bout de ces deux étés, après avoir observé le travail des aides soignantes, je m'aperçois que le côté “médical” manque dans ce métier et je m'intéresse au métier de médecin.Oui mais 10 ans d'étude...Il ne faudrait pas que le jury trouve que tu as cherché un bon compromis pour pas investir des études de médecine En parallèle, je souhaite découvrir le domaine de l'animation, découvert dans l'EHPAD où j'ai pu travailler, persuadée que la formation BAFA (Brevet d'Aptitudes aux fonctions d'Animateur) me sera bénéfique pour mon statut professionnel dans l'accompagnement des malade. Je passe mon stage pratique dans un accueil de loisir auprès d'enfants divers. Ce stage m'a été très bénéfique, notamment concernant la tolérance et le droit à la différence. En effet, plusieurs enfants étaient de religion différente (athée, musulmans, chrétiens) , de caractère différent, et parfois même d'origine différentes, ne parlant pas toujours français.Fais attention dans la tournure de tes phrases car à te lire, tu donnes l'impréssion de sortir de ta bulle et de te rendre compte, seulement avec ce stage, que nous ne sortons pas tous du même oeuf. Préfère peut être plus que le fait d'être de l'autre coté de la barrière t'a permis d'appréhender la différence Face à ces diverses situations j'ai pu apprendre l'adaptabilité que doit fournir les professionnels face aux usagers. Le respect de la différence est pour moi un caractère indispensable nécessaire à tout professionnel, quelque soit le domaine concerné, ainsi que pour une bonne cohésion sociale. J'ai également beaucoup apprécié le fait de prendre en compte chaque enfant, avec son histoire et ses croyances sans faire de distinctions.
Pour mon stage d'approfondissement BAFA, j'ai choisis le thème de “l'accueil de public en situation de handicap”, me permettant d'apprendre à favoriser leur intégration dans la société et à adapter chaque animation à leurs possibilités et à leurs désirs. De plus, durant l'été 2010 je suis tombée gravement malade. Outre l'aspect négatif de la maladie, j'ai très vite pris conscience de la chance que j'avais de pouvoir découvrir et apprendre autant. Je m'explique, j'ai été victime d'un abcès cérébral au niveau du cervelet ce qui ne me permettait plus de marcher étant donné que j'avait perdu mon équilibre. J'ai donc eu la chance de pouvoir côtoyer de nombreux professionnels, n'ayant pas pu découvrir le milieu hospitalier durant mes stages.C'est un peu la notion de "chance" qui me gène bien que je comprenne ce que tu veux exprimer.Quand on se met du coté professionnel, ce n'est jamais une chance d'être malade, quelque soit les bénéfices secondaires que tu as pu en tirer
Dès que mon état me le permettait, j'ai pu parler avec les professionnels de santé : internes, infirmiers, aides soignantes, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, animatrices.. et donc découvrir de nombreux métiers médicaux et paramédicaux. Durant mon hospitalisation, j'ai également découverts le service de réanimation pédiatrique, le service neurologique ainsi que le centre de rééducation à Angers (C3RF). J'ai également découverts ce qu'était le service ORL. J'ai effectué divers examens (scanographie, IRM, ponction lombaires, prises de sang, biopsie, échographie...) et utilisé beaucoup de matériel (déambulateur, fauteuil roulant, salle de chirurgie, perfusion, utilisation d'un bassin, électrodes pour le suivi cardiaque...) tout en questionnant les professionnels sur l'utilité de ces soins, ce qui m'a permis d'apprendre énormément. Ces deux mois ont beaucoup participé à mon parcours professionnel. Ne pouvant plus marcher durant un certaine période, j'ai donc côtoyé de nombreux handicaps durant mon séjour au C3RF, et cela m'a permis de mieux comprendre ce public, leur craintes et leurs besoins.

Alors pourquoi infirmière ?

Dans le métier d'aide soignante, on effectue principalement des soins d'hygiène et de confort ainsi que de l'entretien des locaux. Dans le métier de médecin, je me suis rendu compte qu'il avait un rôle de diagnostic envers le patient et de prescription de traitement même s'il effectue les soins médicaux. Cependant, selon moi, le contact relationnel avec le patient et la famille n'était pas aussi important qu'avec le métier d'infirmier.Dans toutes les argumentations que je peux lire, cette image du médecin revient souvent. Pourtant dans la réalité, je trouve que ce contact relationnel est éssentiel car les patients sont beaucoup plus accroché à la parole du médecin, qui a un pouvoir d'action concret sur la prescription de thérapeutique que les IDE. Puis l'IDE fait mal. En grande partie, c'est elle qui fait les soins douloureux Ce métier me permets d'allier l'aspect social ainsi que l'aspect médico-technique. L'infirmier effectue aussi bien des soins d'hygiène et de confort que des soins léguésCe sont des soins prescrits, pas légués par le médecin. Il est en contacte avec le patient mais aussi avec sa famille et prend donc en compte le patient dans sa globalité, respectant ses croyances et ses convictions.Mais autant que tous les professionnels de santé que le patient cautoie
Après mon BEP Carrières Sanitaires et sociales, j'ai souhaité continuer en BAC Sciences et Technologies de la Santé et du Social, qui était pour moi, la poursuite logique de mon BEP. Le programme de ce BAC m'a particulièrement attiré de par les sciences sociales enseignées qui suscitaient ma curiosité et mon envie de découverte des différentes populations et problématiques actuelles. De plus, la biologie et physiopathologie humaine était encore plus approfondie dans ce BAC. J'ai une très grande envie d'apprendre. Lors de mon BEP, je me suis découverte un intérêt tout particulier aux pathologies et au fonctionnement de l'organisme humain. J'achète régulièrement des livres concernant le domaine de la santé et des soins afin d'apprendre davantage sur les pathologies et les prises en charges associées.
Je suis de nature oganisée, ponctuelle et responsable cependant, je manque partiellement d'assurance,A 19 ans, ton manque d'assurance est normal. Moi, même après 4 ans de diplôme, je me dis que le jour où j'aurai la prétention d'avoir de l'assurance, je changerai de métier car c'est là que je ne me remettrai plus en question et donc que je mettrai les patients en danger même si j'ai pu travailler sur ces points durant mes expériences et je suis également assez perfectionniste dans mon travail.
Après avoir mûrement réfléchi, j'ai donc choisis d'exercer la profession d'infirmiers grâce à mes différentes expériences professionnelles, que ce soit en tant que patient ou en tant que professionnel. Toutes ces expériences m'ont permis de découvrir le métier et les rôles qui y sont associés. C'est donc avec une grande motivation que je désirerais rentrer au sein de votre établissement.

Après avoir lu toute ton argumentation, je me suis penchée sur ta signature.Je trouve que tu as une grande maturité et que, du haut de tes 19 ans, ton projet est construit et réfléchi.
Fais juste attention à la formulation de tes phrases et éssaie de te détacher, même si tu en parles, de ta position de patiente. On attend d'une IDE de l'empathie, c'est à dire la capacité de comprendre sans pour autant s'identifier
Je te souhaite de réussir et si tu as besoin d'un coup de main pour reformuler tout ça, ma boite à MP est ouverte

[Ashburn]

Bonjour

- sans vouloir donner à mon jury l'impression que je suis dans une phase réparatrice Oui, à éviter, c'est une formation, pas un médicament ni un groupe de soutien. Car qu'est ce qu'il se passera quand tu seras "réparée" ? Tu vas quitter la formation ? ou abandonner le métier ? Questions probables du jury si tu vas sur cette voie.

- je souhaiterais tout de même utiliser cette expérience car elle a beaucoup participé à mon choix d'orientation. Tu peux, si c'est la manière dont les équipes soignantes t'ont prise en charge qui t'as aidée à y voir plus clair dans tes motivations. Une collègue a été gravement malade pendant sa petite enfance, et le jury l'a attentivement écoutée sans l'interrompre quand elle a exposé des souvenirs précis de sa prise en charge en faisant des liens avec le programme de formation et le côté humain du métier.

-

Après le collège, je n'avais seulement que très peu d'idées sur mon orientation, mes seules pistes étaient de travailler auprès de personnes, de leur être utile ainsi que de travailler en équipe. De plus, les matières scolaires que je préférais étaient les langues mais aucun métier lié à ces matières ne me convenait. Etant un peu perdue dans le parcours de mon orientation qui débuttait, j'ai préféré aller dans filière générale plutôt que de m'engager dans une formation professionnalisante.
Après mon année, j'étais acceptée en première L, mais, m'étant rendue compte que cette filière ne me convenait pas, et n'ayant toujours pas déterminé mon choix de métier, je décide de partir pour faire un BEP carrières sanitaires et sociales, attirées par le contenu de la formation, le domaine sanitaire et social et la découverte du milieu professionnel qui était nécessaire pour mon orientation.

Peut être à tourner plus synthétiquement, en occultant certains détails. Car avec le stress de l'oral et surtout de la pendule, tu vas te faire opposer un "attendez, vous vous êtes en train de vous contredire là Mademoiselle non ?"

-

Durant mes stages je découvre le milieu gériatrique et pédiatrique grâce à l'EHPAD et à la crèche. Suite à ces stages je souhaite, en premier lieu, devenir aide-soignante. Désirant découvrir encore plus sur ce métier je propose mon CV à un EHPAD ainsi qu'à un hôpital. L'EHPAD m'accepte et me permet de travailler durant l'été en faisant divers soins : distribution des repas, aide à la prise des repas, soins de confort, travail de nuit, aide à la toilette, prévention à la déshydratation des personnes âgées pendant les pic de chaleurs, entretien des locaux… Durant deux étés, j'y apprends le travail d'équipe ainsi que le statut de professionnel et non plus celui de stagiaire ainsi que la prise de conscience de mes responsabilités.

- Au bout de ces deux étés, après avoir observé le travail des aides soignantes, je m'aperçois que le côté “médical” manque dans ce métier et je m'intéresse au métier de médecin. En parallèle, je souhaite découvrir le domaine de l'animation, découvert dans l'EHPAD où j'ai pu travailler, persuadée que la formation BAFA (Brevet d'Aptitudes aux fonctions d'Animateur) me sera bénéfique pour mon statut professionnel dans l'accompagnement des malade. Je passe mon stage pratique dans un accueil de loisir auprès d'enfants divers. Ce stage m'a été très bénéfique, notamment concernant la tolérance et le droit à la différence. En effet, plusieurs enfants étaient de religion différente (athée, musulmans, chrétiens) , de caractère différent, et parfois même d'origine différentes, ne parlant pas toujours français. Face à ces diverses situations j'ai pu apprendre l'adaptabilité que doit fournir les professionnels face aux usagers. Le respect de la différence est pour moi un caractère indispensable nécessaire à tout professionnel, quelque soit le domaine concerné, ainsi que pour une bonne cohésion sociale. J'ai également beaucoup apprécié le fait de prendre en compte chaque enfant, avec son histoire et ses croyances sans faire de distinctions.

Il ressort, de ce que tu écris, que tu es une fonçeuse, clairement, curieuse aussi, et que tu ne restes pas là à compter les salades ^^ En revanche, c'est un terrain très glissant car tu as un côté "touche à tout". Le jury peut se demander pourquoi, et plutôt supposer que c'est à cause d'un manque de maturité, en plus d'une méconnaissance de ta voie à suivre. Il y a un fort risque que tu outre-passes ton rôle, déjà en tant qu'ESI, puis d'IDE, en voulant faire ce que les autres professionnels font autour de toi, par curiosité professionnelle et convictions intimes. Il y a souvent (toujours ?) une frustration à gérer dans ce métier, celui de ne pas être en mesure de TOUT connaître et TOUT pouvoir faire pour un patient. Il faut l'accepter et se cantonner à SON rôle, faire confiance pour le reste.

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Pour mon stage d'approfondissement BAFA, j'ai choisis le thème de “l'accueil de public en situation de handicap”, me permettant d'apprendre à favoriser leur intégration dans la société et à adapter chaque animation à leurs possibilités et à leurs désirs. De plus, durant l'été 2010 je suis tombée gravement malade. Outre l'aspect négatif de la maladie, j'ai très vite pris conscience de la chance que j'avais de pouvoir découvrir et apprendre autant. Je m'explique, j'ai été victime d'un abcès cérébral au niveau du cervelet ce qui ne me permettait plus de marcher étant donné que j'avait perdu mon équilibre. J'ai donc eu la chance de pouvoir côtoyer de nombreux professionnels, n'ayant pas pu découvrir le milieu hospitalier durant mes stages.
Dès que mon état me le permettait, j'ai pu parler avec les professionnels de santé : internes, infirmiers, aides soignantes, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, animatrices.. et donc découvrir de nombreux métiers médicaux et paramédicaux. Durant mon hospitalisation, j'ai également découverts le service de réanimation pédiatrique, le service neurologique ainsi que le centre de rééducation à Angers (C3RF). J'ai également découverts ce qu'était le service ORL. J'ai effectué divers examens (scanographie, IRM, ponction lombaires, prises de sang, biopsie, échographie...) et utilisé beaucoup de matériel (déambulateur, fauteuil roulant, salle de chirurgie, perfusion, utilisation d'un bassin, électrodes pour le suivi cardiaque...) tout en questionnant les professionnels sur l'utilité de ces soins, ce qui m'a permis d'apprendre énormément. Ces deux mois ont beaucoup participé à mon parcours professionnel. Ne pouvant plus marcher durant un certaine période, j'ai donc côtoyé de nombreux handicaps durant mon séjour au C3RF, et cela m'a permis de mieux comprendre ce public, leur craintes et leurs besoins.

Alors attention, surtout pour le deuxième partie de ce paragraphe, tu n'as pas été dans la posture d'une ESI, ni d'une IDE, mais d'une patiente. C'est encore à mon sens un terrain glissant. Travailler avec un(e) Manip' pour l'imagerie médicale, un(e) Anapath' pour les prélèvements, un(e) Kiné & un(e)Ergo pour le matériel etc., c'est différent de côtoyer et valoriser ton parcours professionnel quand on "n'est que" en posture de patient(e)

Dans le métier d'aide soignante, on effectue principalement des soins d'hygiène et de confort ainsi que de l'entretien des locaux. Dans le métier de médecin, je me suis rendu compte qu'il avait un rôle de diagnostic envers le patient et de prescription de traitement même s'il effectue les soins médicaux. Cependant, selon moi, le contact relationnel avec le patient et la famille n'était pas aussi important qu'avec le métier d'infirmier. Ce métier me permets d'allier l'aspect social ainsi que l'aspect médico-technique. L'infirmier effectue aussi bien des soins d'hygiène et de confort que des soins légués (prescrits) par le médecin. Il est en contacte avec le patient mais aussi avec sa famille et prend donc en compte le patient dans sa globalité, respectant ses croyances et ses convictions.

Les IDE émettent également des diagnostics, ils sont infirmiers certes, pas médicaux, mais diagnostiquer est au coeur du métier.
Là encore, le contact avec la famille est important. En revanche, attention à ne pas dépasser ton rôle, car le médecin/chirurgien/spécialiste etc. est aussi en contact avec. Les AS aussi en EHPAD plus généralement. Les IDE n'ont pas la primeur ni l'exclusivité du contact avec les familles.
Les croyances, c'est à l'église, pas au boulot :p Les convictions, c'est une bonne chose car ça te permet de te questionner sur tes pratiques et celles de tes collègues, mais c'est aussi un terrain instable à l'oral si tu n'es pas au clair avec.

-

Après mon BEP Carrières Sanitaires et sociales, j'ai souhaité continuer en BAC Sciences et Technologies de la Santé et du Social, qui était pour moi, la poursuite logique de mon BEP. Le programme de ce BAC m'a particulièrement attiré de par les sciences sociales enseignées qui suscitaient ma curiosité et mon envie de découverte des différentes populations et problématiques actuelles. De plus, la biologie et physiopathologie humaine était encore plus approfondie dans ce BAC. J'ai une très grande envie d'apprendre. Lors de mon BEP, je me suis découverte un intérêt tout particulier aux pathologies et au fonctionnement de l'organisme humain. J'achète régulièrement des livres concernant le domaine de la santé et des soins afin d'apprendre davantage sur les pathologies et les prises en charges associées.

Là encore, à modérer. C'est bien d'être curieux et d'avoir une soif d'apprendre etc. Mais les professionnels peuvent dire que c'est une porte ouverte pour outrepasser ton rôle par mégarde, et surtout de te couper des AS en allant trop dans le "médico-médical" (remarque qu'on m'a faite, positivement, quand ma cadre a abordé mes axes de progression en bilan de fin de stage il y a 2 jours).
De plus, si le jury veut te sécher, il va te poser une ou deux questions techniques pour te remettre en place.

Pour la fin, c'est clair que tu manques d'assurance, mais qui peut se pointer à l'oral ou en stage et dire : je suis ESI (ou candidat), je maîtrise ! Personne. Peut être qu'il faudrait tourner ça autrement. L'assurance viendra au gré des connaissances théoriques et pratiques que tu emmagasineras pendant ces 3 ans, puis post DE.

[manoly85]

Bonjour,

Comme beaucoup d'entre nous en ce moment, je suis en pleine préparation de mon oral, au cas où, une de mes réponses au concours d'admissibilité m'est favorable.
Cependant je suis en plein questionnement au sujet de mes motivations. Je m'explique, je suis tombée malade en 2010 et, sans vouloir donner à mon jury l'impression que je suis dans une phase réparatrice, je souhaiterais tout de même utiliser cette expérience car elle a beaucoup participé à mon choix d'orientation. Mes parents me conseillent de ne pas mélanger vie privée et vie professionnelle cependant je pense que c'est un élément très important qui pourrait m'être favorable lors de mon oral.
Je demande donc vos avis sur mes motivations que j'expose ci-dessous, notamment sur les arguments que j'énonce concernant mon hospitalisation. Dois-je réellement le dire ou me taire ? Merci d'avance pour vos conseils

Marine, 19 ans

→ Mon orientation :
Après le collège, je n'avais seulement que très peu d'idées sur mon orientation, mes seules pistes étaient de travailler auprès de personnes, de leur être utile ainsi que de travailler en équipe. De plus, les matières scolaires que je préférais étaient les langues mais aucun métier lié à ces matières ne me convenait. Etant un peu perdue dans le parcours de mon orientation qui débuttait, j'ai préféré aller dans filière générale plutôt que de m'engager dans une formation professionnalisante.
Après mon année, j'étais acceptée en première L, mais, m'étant rendue compte que cette filière ne me convenait pas, et n'ayant toujours pas déterminé mon choix de métier, je décide de partir pour faire un BEP carrières sanitaires et sociales, attirées par le contenu de la formation, le domaine sanitaire et social et la découverte du milieu professionnel qui était nécessaire pour mon orientation.
Durant mes stages je découvre le milieu gériatrique et pédiatrique grâce à l'EHPAD et à la crèche. Suite à ces stages je souhaite, en premier lieu, devenir aide-soignante. Désirant découvrir encore plus sur ce métier je propose mon CV à un EHPAD ainsi qu'à un hôpital. L'EHPAD m'accepte et me permet de travailler durant l'été en faisant divers soins : distribution des repas, aide à la prise des repas, soins de confort, travail de nuit, aide à la toilette, prévention à la déshydratation des personnes âgées pendant les pic de chaleurs, entretien des locaux… Durant deux étés, j'y apprends le travail d'équipe ainsi que le statut de professionnel et non plus celui de stagiaire ainsi que la prise de conscience de mes responsabilités.
Au bout de ces deux étés, après avoir observé le travail des aides soignantes, je m'aperçois que le côté “médical” manque dans ce métier et je m'intéresse au métier de médecin. En parallèle, je souhaite découvrir le domaine de l'animation, découvert dans l'EHPAD où j'ai pu travailler, persuadée que la formation BAFA (Brevet d'Aptitudes aux fonctions d'Animateur) me sera bénéfique pour mon statut professionnel dans l'accompagnement des malade. Je passe mon stage pratique dans un accueil de loisir auprès d'enfants divers. Ce stage m'a été très bénéfique, notamment concernant la tolérance et le droit à la différence. En effet, plusieurs enfants étaient de religion différente (athée, musulmans, chrétiens) , de caractère différent, et parfois même d'origine différentes, ne parlant pas toujours français. Face à ces diverses situations j'ai pu apprendre l'adaptabilité que doit fournir les professionnels face aux usagers. Le respect de la différence est pour moi un caractère indispensable nécessaire à tout professionnel, quelque soit le domaine concerné, ainsi que pour une bonne cohésion sociale. J'ai également beaucoup apprécié le fait de prendre en compte chaque enfant, avec son histoire et ses croyances sans faire de distinctions.
Pour mon stage d'approfondissement BAFA, j'ai choisis le thème de “l'accueil de public en situation de handicap”, me permettant d'apprendre à favoriser leur intégration dans la société et à adapter chaque animation à leurs possibilités et à leurs désirs. De plus, durant l'été 2010 je suis tombée gravement malade. Outre l'aspect négatif de la maladie, j'ai très vite pris conscience de la chance que j'avais de pouvoir découvrir et apprendre autant. Je m'explique, j'ai été victime d'un abcès cérébral au niveau du cervelet ce qui ne me permettait plus de marcher étant donné que j'avait perdu mon équilibre. J'ai donc eu la chance de pouvoir côtoyer de nombreux professionnels, n'ayant pas pu découvrir le milieu hospitalier durant mes stages.
Dès que mon état me le permettait, j'ai pu parler avec les professionnels de santé : internes, infirmiers, aides soignantes, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, animatrices.. et donc découvrir de nombreux métiers médicaux et paramédicaux. Durant mon hospitalisation, j'ai également découverts le service de réanimation pédiatrique, le service neurologique ainsi que le centre de rééducation à Angers (C3RF). J'ai également découverts ce qu'était le service ORL. J'ai effectué divers examens (scanographie, IRM, ponction lombaires, prises de sang, biopsie, échographie...) et utilisé beaucoup de matériel (déambulateur, fauteuil roulant, salle de chirurgie, perfusion, utilisation d'un bassin, électrodes pour le suivi cardiaque...) tout en questionnant les professionnels sur l'utilité de ces soins, ce qui m'a permis d'apprendre énormément. Ces deux mois ont beaucoup participé à mon parcours professionnel. Ne pouvant plus marcher durant un certaine période, j'ai donc côtoyé de nombreux handicaps durant mon séjour au C3RF, et cela m'a permis de mieux comprendre ce public, leur craintes et leurs besoins.

Alors pourquoi infirmière ?

Dans le métier d'aide soignante, on effectue principalement des soins d'hygiène et de confort ainsi que de l'entretien des locaux. Dans le métier de médecin, je me suis rendu compte qu'il avait un rôle de diagnostic envers le patient et de prescription de traitement même s'il effectue les soins médicaux. Cependant, selon moi, le contact relationnel avec le patient et la famille n'était pas aussi important qu'avec le métier d'infirmier. Ce métier me permets d'allier l'aspect social ainsi que l'aspect médico-technique. L'infirmier effectue aussi bien des soins d'hygiène et de confort que des soins légués par le médecin. Il est en contacte avec le patient mais aussi avec sa famille et prend donc en compte le patient dans sa globalité, respectant ses croyances et ses convictions.
Après mon BEP Carrières Sanitaires et sociales, j'ai souhaité continuer en BAC Sciences et Technologies de la Santé et du Social, qui était pour moi, la poursuite logique de mon BEP. Le programme de ce BAC m'a particulièrement attiré de par les sciences sociales enseignées qui suscitaient ma curiosité et mon envie de découverte des différentes populations et problématiques actuelles. De plus, la biologie et physiopathologie humaine était encore plus approfondie dans ce BAC. J'ai une très grande envie d'apprendre. Lors de mon BEP, je me suis découverte un intérêt tout particulier aux pathologies et au fonctionnement de l'organisme humain. J'achète régulièrement des livres concernant le domaine de la santé et des soins afin d'apprendre davantage sur les pathologies et les prises en charges associées.
Je suis de nature oganisée, ponctuelle et responsable cependant, je manque partiellement d'assurance, même si j'ai pu travailler sur ces points durant mes expériences et je suis également assez perfectionniste dans mon travail.
Après avoir mûrement réfléchi, j'ai donc choisis d'exercer la profession d'infirmiers grâce à mes différentes expériences professionnelles, que ce soit en tant que patient ou en tant que professionnel. Toutes ces expériences m'ont permis de découvrir le métier et les rôles qui y sont associés. C'est donc avec une grande motivation que je désirerais rentrer au sein de votre établissement.

Bonjour,

Pendant ma prépa concours, les cadres nous demandaient toujours d'illustrer nos propos par rapport à la question: pourquoi ide? ; parle des valeurs de l’infirmière, et fait des liens par rapport a tes qualités, et ce que tu as vu en stage, et illustre sur ce que tu as eu l'occasion de faire en stage (ex: aide au repas, aide a la toilette). Et également ce que ça ta apporté. Dire tes ressentis aussi.

Si tu as des questions n'hésite pas

[missdu33]

tous ce que les autres sont justes et pertinents alors je ne vais redire la meme chose.
Simplement sache que tu n'auras jamais le temps de dire tout ca à l'oral!
et surtout ne cherche pas a apprendre tout ca. Mets juste les idées principales sur papier pour t'aider car en fonction des questions qu'ils te poseront tu aviseras. et surtout ils peuvent t’interrompre en plein milieu pour te poser une question. Le but etant de ne pas t’emmêler les pinceaux et surtout ne pas te contre dire.

j'espere avoir été compréhensible!
alors courage a toi et surtout ne stresse pas trop et reste toi meme.

[MlleCerise]

Bonjour, que répondre à la question : comment réagir devant la mort/la maladie ?
J'ai qu'une seule réponse : Loisirs pour décompresser. C'st le flou ! HELP

Ensuite mes motivations je n'arrive pas à les expliquer , pouvez-vous m'aider ?

Et si quelqu’une (un) de vous , peut me raconter son oral , ça serai avec grand plaisir ( je passe pour la 1 ère fois le concours d'AS et infirmière )
Merci beaucoup

[Margaux94]

Comment réagir face à la mort ou la maladie ?

La mort/la maladie sont des choses naturelles et font partie de la vie.
L'infirmière est confrontée à ces deux choses.
Pour y faire face il ne faut pas être trop sensible et trop attaché aux patients (savoir garder une certaine distance).
Il faut réagir de façon professionnelle, la formation est là pour nous y préparer.
On a aussi un travail d'équipe ce qui peut nous aider dans des moments plus difficiles, le fait d'en parler autour de nous.

J'espère que je t'ai un peu aider, ce sont les seules idées qui me viennent en tête.
Je prépare également les oraux cette année.

Bon courage.

[skikinoune]

Moi je dirai:
Tu as la certitude que tu vas y être confronté. Si tu as choisi cette profession, c'est parce que tu as une personnalité qui fait que tu as besoin de donner de ta personne pour d'autres personnes. Ainsi, tu sais que tu pourras être touché mais malgré tout, tu as conscience qu'il ne s'agit pas d'un proche. L’erreur serait de s'identifier, de prendre la douleur des malades/familles comme t'appartenant. Tu sais que tu es là pour accompagner avec l'empreinte de tes valeurs et de ta personnalité.

[Lenalan]

Les loisirs? Franchement j'y aurais pas pensé et c'est pas du tout ce qui m'aide à "surmonter"...

Non, la maladie et la mort fait partie de la vie, c'est notre rôle d'accompagner les patients (et leur famille) dans ces moments-là, on est des professionnels, ces gens ne sont pas nous et ils ne font pas partie de notre famille non plus. Il faut savoir trouver le juste milieu entre un accompagnement chaleureux et de qualité (l'empathie, la relation d'aide) sans pour autant s'impliquer ni être touché de trop (ça ne veut pas dire non plus être indifférents). On peut être sensible, parfois être triste, parfois verser quelques larmes si on en a besoin mais pas plus. Moi perso je ne parlerais peut-être pas d'indifférence, mais d'une distance que je mets, qui fait que si j'ai été "touchée" par un décès ou par une situation, je n'y pense plus une fois rentrée chez moi. Je pense avec tendresse à certaines personnes âgées dont je me suis occupées des années et qui sont décédés, mais sans plus. Je sais pas comment l'expliquer, ça se fait tout seul, la maladie et la mort ne fait pas partie pour moi d'une difficulté particulière à surmonter

Autrefois je travaillais dans un EHPAD où intervenait une équipe mobile de soins palliatifs, pour les patients mais aussi pour nous puisqu'un médecin et une IDE nous proposaient un groupe de paroles mensuel (facultatif), et ça c'était vraiment génial pour celles qui avaient besoin de "déposer" certaines choses (en EHPAD on a un fort taux de décès).
On peut aussi en parler en équipe, chacun a sa technique, certains se protègent aussi par l'humour noir (ce qui peut choquer au premier abord, mais c'est assez courant).

Voilà voilà

[Sheepy]

Comment Réagir face à la mort? => bonne question!

Il faut savoir que toutes personnes est un jour ou l'autre confrontés à un décès et surtout le personnel soignant. Les soignants ne sont jamais ou ne s'habitue pas à la mort. Pour ma part, le soignant, En tant qu’individu d’abord, il est, comme tout à chacun, ramené à l’appréhension de sa propre mort, de celle de ses proches et au souvenir des décès antérieurs qu’il a pu connaître, cela s’appelle le transfert contre transfert que tu développeras un peu plus durant la formation.

Mais en tant que soignant, il est aussi confronté au deuil personnel représenté par le décès d’une personne qu’il a appris à connaître, qu’il a accompagnée et à qui il a tenté, tant bien que mal, de redonner de la dignité, du bien-être et du soulagement. c'est pour cela, en général, lors d'une prise en charge, il faut savoir faire une "distance thérapeutique" ( tu auras aussi des cours dessus).

Face à un décès, chaque personne réagit différemment, car chaque individu à un mecanisme de défense, c'est à dire que ce sont des mécanismes qui permettent à l'individu de se protéger pour garder et sauvegarder un équilibre psychique ( tu apprendras ça aussi durant la formation).

Avant d'être soignant, on est avant tout Humain, c'est normal d'avoir certains émotions face à la maladie ou à la mort, et c'est pour ça que normalement, je dis normalement car c'est pas partout qu'il le font, il devrait avoir normalement à chaque décès, soit un groupe de parole avec un professionnel ou avoir un rendez-vous individuel pour au moins pour évacuer, parler, évoquer ces décès et leur impact sur sa vie, discuter de sa relation avec son métier de soignant. L’objectif est de rester à même de pratiquer son métier, pour continuer à aider les autres.

je sais que dans les services de soins palliatifs, il existe des moments avec les équipes pluridisciplinaires afin de partager leurs ressenties.

[querida-coco]

je peut te raconter mon oral que j'ai passé il y'a deux ans, si ca peut t'aider.

Donc on m'a donné un sujet sur la degradation de notre environnement. Une fois mon plan fait je suis passé devant le jury ,j'ai fais mon exposé. On m'a posé ds questions sur ce que j'avais fais,ce que j'avais omis de dire..

Ensuite viens la partie motivation. j'ai expliqué mon parcours , on m'a surtout ecouté puis ensuite posé quelques questions ( Comment je pouvais reagir face à la mort, la maladie. Comment eviter la routine dans son metier d'infirmiere. Mes qualités/defauts. . .) . Un jury composé de 3 femmes, deux tres souriantes, et une tres froide qui n'a pas decroché un seul sourire (c'est tres destabilisant).

Ps: ils peuvent poser des questions sur ce que l'on sait de la nouvelles formation de 3ans (la nouvelle notation avec les credi,la suppression des msp, les matieres...) . Comment comptons nous payer nos 3 ans. Pourquoi IDE et non pas ASD ...

[Lenalan]

Mon jury à moi c'était 3 femmes non souriantes qui ne décrochaient pas 3 mots à part pour dire "très bien", elles m'écoutaient et notaient des trucs, posaient des questions sèchement avec un air froid. Très très destabilisant

[MlleCerise]

Merci beaucoup pour vos réponses, elles sont très complètes et très intérresantes .

je peut te raconter mon oral que j'ai passé il y'a deux ans, si ca peut t'aider.

Donc on m'a donné un sujet sur la degradation de notre environnement. Une fois mon plan fait je suis passé devant le jury ,j'ai fais mon exposé. On m'a posé ds questions sur ce que j'avais fais,ce que j'avais omis de dire..

Ensuite viens la partie motivation. j'ai expliqué mon parcours , on m'a surtout ecouté puis ensuite posé quelques questions ( Comment je pouvais reagir face à la mort, la maladie. Comment eviter la routine dans son metier d'infirmiere. Mes qualités/defauts. . .) . Un jury composé de 3 femmes, deux tres souriantes, et une tres froide qui n'a pas decroché un seul sourire (c'est tres destabilisant).

Ps: ils peuvent poser des questions sur ce que l'on sait de la nouvelles formation de 3ans (la nouvelle notation avec les credi,la suppression des msp, les matieres...) . Comment comptons nous payer nos 3 ans. Pourquoi IDE et non pas ASD ...

Ton oral c'st un peu le type d'oral que j'aimerais avoir ^^
C'st quoi les msp et ASD?
Merci

[Lenalan]

ASD: aide-soignante diplômée

MSP: mises en situations professionnelles. C'est ce qu'on avait avant réforme pour être évalués sur les lieux de stage: un soin noté sur 10 (notre formatrice venait sur place et on faisait un soin devant elle), une démarche de soins notée sur 10 qui nous faisait une note sur 20. On avait 2 MSP par année, c'était que du bonheur
La MSP n'existe plus officiellement mais beaucoup d'IFSI continuent à en pratiquer, ils appellent ça des MSP formatives, ça participe à la validation des stages et des compétences