infirmière sapeur-pompier volontaire, où en sommes-nous ?
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Re: infirmière sapeur-pompier volontaire, où en sommes-nous
J'ai pas tellement vu de question...
Oui il n'y a rien qui l'autorise, ce n'est pas pour cela qu'il n'y a pas à certains moments une incohérence.
J'ajoute que je ne fais que relater, personnellement je ne fait rien de tout cela.
Il s'agit d'exemples réels, que ça plaise ou non.
Oui il n'y a rien qui l'autorise, ce n'est pas pour cela qu'il n'y a pas à certains moments une incohérence.
J'ajoute que je ne fais que relater, personnellement je ne fait rien de tout cela.
Il s'agit d'exemples réels, que ça plaise ou non.
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Re: infirmière sapeur-pompier volontaire, où en sommes-nous
On extrapole pas, c'est ce qui se passe.Si on extrapole vos propos un équipier GRIMP qui fait son sauvetage ne va pas conditionner la victime une fois celle ci sur la terre ferme, alors qu'il pourrait vu qu'il est secouriste aussi.
Le GRIMP s'occupe du dégagement, l'équipe du VSAV du conditionnement.
Il peut y avoir besoin de techniques spécifiques et les notions de secourisme des équipiers GRIMP sont alors mises à contribution pour les dégagements et sauvetages.
Mais un infirmier qui serait dans l'équipe GRIMP ne va aller paramédicaliser sur place ou lâcher son matos une fois la victime sur "la terre ferme".
Je commence à trouver assez inquiétante cette attitude insistante à vouloir dire que tout le monde peut tout faire.
La question se pose, la réponse est évidente.Le problème, et vous le savez sauf si vous n'êtes tous que dans des CSP de grandes villes, il n'y a pas forcément d'ISP sur le secteur et le SMUR peut soit être indisponible ou très loin. C'est à ce moment que la question se pose.
Entre avoir un équipier secouriste à disposition et un infirmier, je choisi d'avoir un infirmier.
Déclencher le moyen infirmier de façon pertinente qui puis est dans un secteur rural sera un gage d'efficacité.
Ce serait dommage d'avoir un infirmier qui s'occupe d'une cheville non algique en qualité de secouriste, alors qu'à 10 bornes un arrêt vient d'être signalé pris en charge par le CPI du coin.
L'infirmier est une ressource plus rare que le secouriste. On va donc chercher à l'optimiser. Pour l'optimiser, il faut qu'il fasse son travail et pas celui d'un autre.
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Re: infirmière sapeur-pompier volontaire, où en sommes-nous
C'est ce que je pense, personne ne peut tout faire, le personnel reste à sa place. il n'en est pas moins que des personnels avec des fonctions différentes aient les même compétences.
Ce que je déplore c'est le choix obligatoire qui se pose à l'infirmière, et j'en reviens à dire que l'on impose pas un tel choix à un plongeur, un IMP,... Il pourrait être proposé également une spécialité infirmière tout comme les autres spécialités, en gardant un encadrement de "pures" ISP.
Pour le rural, ton VSAV du CPI s'il n'a pas 3 secouristes il ne partira pas, donc ISP ou pas il est pertinent qu'il soit dans l'engin car un ISP tout seul pour un arrêt...
Je ne dis pas qu'il faille tout remettre en question, simplement que la réflexion sur la possibilité de déroger à ce couperet du choix s'engage. Et ce n'est pas dans le but d'être omnipotent, sauveur du monde comme certains l'écrivent (il y en a bien assez dans les CS, si si je suis sûre que vous en connaissez
) mais bien d'offrir au mieux les capacités et compétences des personnes offrant de leur temps à la communauté, pour une prise en charge optimale des victimes.
Ce que je déplore c'est le choix obligatoire qui se pose à l'infirmière, et j'en reviens à dire que l'on impose pas un tel choix à un plongeur, un IMP,... Il pourrait être proposé également une spécialité infirmière tout comme les autres spécialités, en gardant un encadrement de "pures" ISP.
Pour le rural, ton VSAV du CPI s'il n'a pas 3 secouristes il ne partira pas, donc ISP ou pas il est pertinent qu'il soit dans l'engin car un ISP tout seul pour un arrêt...
Je ne dis pas qu'il faille tout remettre en question, simplement que la réflexion sur la possibilité de déroger à ce couperet du choix s'engage. Et ce n'est pas dans le but d'être omnipotent, sauveur du monde comme certains l'écrivent (il y en a bien assez dans les CS, si si je suis sûre que vous en connaissez

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Re: infirmière sapeur-pompier volontaire, où en sommes-nous
Je comprend bien la réflexion, mais sur le sujet de départ du post si le choix n'est pas clair et définitif dès le départ, ce pose des problèmes organisationnels et légaux insolubles.
C'est le même chose pour les associations secouristes. Cela s'est amélioré depuis l'arrivée de protocoles concernant les IDE qui ont une activité au sein de ces associations, mais avant la situation était très inconfortable :
Du matériel spécifique prêt à emploi et l'impossibilité de l'utiliser.
C'est le même chose pour les associations secouristes. Cela s'est amélioré depuis l'arrivée de protocoles concernant les IDE qui ont une activité au sein de ces associations, mais avant la situation était très inconfortable :
Du matériel spécifique prêt à emploi et l'impossibilité de l'utiliser.
Re: infirmière sapeur-pompier volontaire, où en sommes-nous
Bonjour,
Je relance la conversation sur le sujet ISPV
Combien gagner vous par heure lors de vos gardes svp ? Grade officier ?
J'entend tout et n'importe quoi à ce sujet.
Merci
Bonne journée !
Je relance la conversation sur le sujet ISPV
Combien gagner vous par heure lors de vos gardes svp ? Grade officier ?
J'entend tout et n'importe quoi à ce sujet.
Merci
Bonne journée !
- dombourdon
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Re: infirmière sapeur-pompier volontaire, où en sommes-nous
Pour info nous avons des vacations horrairte de 11€ et des poussiere de l'heure en intervention. Je suis isp sur un petit centre qui ne monte pas de garde donc je n'ai des vacations que sur les sorties interventions.
J'ai monter quelques gardes mais il y a longtempt (sur d'autres centres) et il me semble que l'on avait un pourcentage (75 ou 80%) du tarif de base si on est en caserne et cela remonte à taux pleins quand on decale.
J'espere avoir été clair (ça c'est pas sure
) et avoir repondu à ta question.
Le mieux restant à voir directement avec ta chefferie qui pourra mieux te renseigner des pratiques de ton departement
J'ai monter quelques gardes mais il y a longtempt (sur d'autres centres) et il me semble que l'on avait un pourcentage (75 ou 80%) du tarif de base si on est en caserne et cela remonte à taux pleins quand on decale.
J'espere avoir été clair (ça c'est pas sure

Le mieux restant à voir directement avec ta chefferie qui pourra mieux te renseigner des pratiques de ton departement
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Re: infirmière sapeur-pompier volontaire, où en sommes-nous
Les indemnités de base (c'est à dire lorsqu'on est en casernement et qu'on ne sort pas) sont variables suivant qu'on se trouve en journée, de nuit, en semaine ou en WE / férié.
Il s'agit d'un pourcentage de la vacation horaire qui est payée à 100% dès lors qu'une mission est confiée.
Je n'ai pas le tableau complet sous les yeux, mais en moyenne lissée sur l'année pour 2 à 3 gardes par mois cela représente environ 250/300€.
Il s'agit d'un pourcentage de la vacation horaire qui est payée à 100% dès lors qu'une mission est confiée.
Je n'ai pas le tableau complet sous les yeux, mais en moyenne lissée sur l'année pour 2 à 3 gardes par mois cela représente environ 250/300€.
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Re: infirmière sapeur-pompier volontaire, où en sommes-nous
Année 2013 : résumé de mes formations.
PSE1, PSE2, Top SR, module équipier incendie et FI ISPV en poche !
Je sors régulièrement maintenant, secours à personne en tant que SPV, sorties incendies et div.
Bref, après analyse de ma situation je me dis les choses suivantes :
Si j'avais eux des infos (et j'en ai cherché des infos, croyez moi), si j'avais été bien encadrée (ce qui ne fut absolument pas le cas, je le répète), j'aurai débuté très tranquillement ma carrière de SPV de la meilleure des façons, c'est-à dire : dans la légalité.
Dans mon département on peut être SPV et ISPV. Personnellement, je trouve cela une erreur. Effectivement, pour l'histoire des deux casquettes.
Un jour je suis SPV et d'un coup d'un seul, je peux me transformer en ISPV.
Du coup, j'ai pris la plce de qqu'un d'autre qui aurait pu "gonfler les effectifs présents sur l'intervention", les dents grincent...
Je comprends les réflexions des uns et des autres. Expliqué ainsi, c'est compréhensible.
En tant qu'IDE, je ne peux nier la part orientée de mes capacités professionnelles, donc lorsque je sors en tant que sapeur-pompier, j'analyse comme une IDE et j'agis en conséquences (positions d'attente, constances orientées prioritairement, bilan très précis, ordonnances tjr à proximité et recopiées, priorisation des soins selon l'urgence et la gravité) le tout en équipe ! J'insiste. Je ne sais pas travailler autrement qu'en équipe.
Bref, j'analyse, j'oriente la prise en charge, tjr en demandant au chef d'agrès si cela ne serait pas plus adéquat de faire ceci ou cela.
Depuis que j'ai mon galon (et ça franchement ça pose plus de soucis qu'autre chose, notamment, dernière arrivée, plus haute-gradée, pfuh ! ça fait grincer des dents, là encore), ça hurle moins dans mes oreilles, ça "racomte" moins d'abérrations du type "l'ISPV a fait tomber la victime".
Le galon ne m'intéresse pas, la rémunération non plus, d'ailleurs, à la fin de l'année, je reverse ça à des oeuvres carritatives prenant en charge les personnes dans le besoin.
Je sais que je vais devoir faire un choix, même si j'aime ce travail d'équipe, de binôme dans les interventions diverses, mais mes analyses de situations sont tjr rendues complexes lorsque je sors en tant que SPV et que je dois me transformer en ISPV.
Je suis rarement appellée en tant qu'ISPV (surtout que jen'ai pas de véhicule ! le pompon) alors qu'en tant que SPV, très, très souvent pour du secours à victime.
C'est vraiment compliqué.
Je n'ai pas pris un seul jour de congé, tous mes CA sont passés dans les formations et plus le temps passe, plus je me dis que c'est toujours compliqué.
En conclusion : pas de sortie sans formation quoi que vous dise votre chef de centre, pas de secours à vic time sans un minimu PSE1, pas de sortie incendie sans le module équipier incendie, faites bien vos formations et surtout même si dans votre centre il y a très peu de maneouvres, bosser tout le temps vos acquis théoriques et physiques.
Si ça ne va pas, changez de centre, moi j'y pense sérieusement.
Si vous avez un bon chef de centre, une hiérarchie bien définie, l'utilisation du réfentiel systématiquement, soyez heureux car vous avez de la chance...
Aller, je m'accroche toujours, je finirai par y arriver.
Je l'aurai un jour, je m'aurai.
PSE1, PSE2, Top SR, module équipier incendie et FI ISPV en poche !
Je sors régulièrement maintenant, secours à personne en tant que SPV, sorties incendies et div.
Bref, après analyse de ma situation je me dis les choses suivantes :
Si j'avais eux des infos (et j'en ai cherché des infos, croyez moi), si j'avais été bien encadrée (ce qui ne fut absolument pas le cas, je le répète), j'aurai débuté très tranquillement ma carrière de SPV de la meilleure des façons, c'est-à dire : dans la légalité.
Dans mon département on peut être SPV et ISPV. Personnellement, je trouve cela une erreur. Effectivement, pour l'histoire des deux casquettes.
Un jour je suis SPV et d'un coup d'un seul, je peux me transformer en ISPV.
Du coup, j'ai pris la plce de qqu'un d'autre qui aurait pu "gonfler les effectifs présents sur l'intervention", les dents grincent...
Je comprends les réflexions des uns et des autres. Expliqué ainsi, c'est compréhensible.
En tant qu'IDE, je ne peux nier la part orientée de mes capacités professionnelles, donc lorsque je sors en tant que sapeur-pompier, j'analyse comme une IDE et j'agis en conséquences (positions d'attente, constances orientées prioritairement, bilan très précis, ordonnances tjr à proximité et recopiées, priorisation des soins selon l'urgence et la gravité) le tout en équipe ! J'insiste. Je ne sais pas travailler autrement qu'en équipe.
Bref, j'analyse, j'oriente la prise en charge, tjr en demandant au chef d'agrès si cela ne serait pas plus adéquat de faire ceci ou cela.
Depuis que j'ai mon galon (et ça franchement ça pose plus de soucis qu'autre chose, notamment, dernière arrivée, plus haute-gradée, pfuh ! ça fait grincer des dents, là encore), ça hurle moins dans mes oreilles, ça "racomte" moins d'abérrations du type "l'ISPV a fait tomber la victime".
Le galon ne m'intéresse pas, la rémunération non plus, d'ailleurs, à la fin de l'année, je reverse ça à des oeuvres carritatives prenant en charge les personnes dans le besoin.
Je sais que je vais devoir faire un choix, même si j'aime ce travail d'équipe, de binôme dans les interventions diverses, mais mes analyses de situations sont tjr rendues complexes lorsque je sors en tant que SPV et que je dois me transformer en ISPV.
Je suis rarement appellée en tant qu'ISPV (surtout que jen'ai pas de véhicule ! le pompon) alors qu'en tant que SPV, très, très souvent pour du secours à victime.
C'est vraiment compliqué.
Je n'ai pas pris un seul jour de congé, tous mes CA sont passés dans les formations et plus le temps passe, plus je me dis que c'est toujours compliqué.
En conclusion : pas de sortie sans formation quoi que vous dise votre chef de centre, pas de secours à vic time sans un minimu PSE1, pas de sortie incendie sans le module équipier incendie, faites bien vos formations et surtout même si dans votre centre il y a très peu de maneouvres, bosser tout le temps vos acquis théoriques et physiques.
Si ça ne va pas, changez de centre, moi j'y pense sérieusement.
Si vous avez un bon chef de centre, une hiérarchie bien définie, l'utilisation du réfentiel systématiquement, soyez heureux car vous avez de la chance...
Aller, je m'accroche toujours, je finirai par y arriver.
Je l'aurai un jour, je m'aurai.
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Re: infirmière sapeur-pompier volontaire, où en sommes-nous
Ce que je trouve toujours très étonnant dans ces histoires, c'est que les raisonnements sont orientés en fonction des chefs de centre.
Les politiques et les attitudes à adopter ne sont elles pas dictées par les 3SM et les SDIS ? Comment peuvent-ils rester silencieux concernant ces sujets ?
Cela me semble tellement archaïque.
Les politiques et les attitudes à adopter ne sont elles pas dictées par les 3SM et les SDIS ? Comment peuvent-ils rester silencieux concernant ces sujets ?
Cela me semble tellement archaïque.
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Re: infirmière sapeur-pompier volontaire, où en sommes-nous
Justement, toute la difficulté est là ! Les 3 SM ne sont pas les dirigeants, mais le personnel est admis comme conseiller technique seulement. Il ne dispose donc d'aucune autorité reconnue sur le terrain, même si nous portons des galons reconnaissant nos années d'études.
Bref, si sur le terrain, je "tombe" sur un chef d'agrès qui ne souhaite pas suivre mes conseils techniques que je dois annoncer avec tact et délicatesse pour ne pas choquer l'ordre hiérarchique, et bien il est libre de faire ce qu'il veut. Charge à moi d'inscrire sur ma fiche bilan ISPV que le conseil a bien été donné au CA (ba oui, je dois me couvrir). Là encore, ce sera ma parole contre la sienne.
Personnellement, j'ai demandé de l'aide au 3SM dès le départ, j'attends toujours une réponse. Seul un haut gradé sapeur-pompier que je n'avais pas du tout contacté m'a envoyé un email "me rappelant" que je devais obéir au chef d'agrès quoi qu'il me demande.
Personne pour entendre les faits réels qui se passent sur les interventions.
Alors depuis, je sors en inter en gardant en tête que je vais me retrouver avec des anti-ISPV, je fais mon travail consciencieusement comme d'hab et surtout je ne laisse aucune opportunité de me casser du sucre sur le dos, même s'ils en trouvent toujours des imaginaires.
Mais franchement, si je ne gardais pas en tête que je fais tout ça pour aider les victimes, y a longtemps que j'aurai tout envoyé bouler.
Y a des jours......
Bref, si sur le terrain, je "tombe" sur un chef d'agrès qui ne souhaite pas suivre mes conseils techniques que je dois annoncer avec tact et délicatesse pour ne pas choquer l'ordre hiérarchique, et bien il est libre de faire ce qu'il veut. Charge à moi d'inscrire sur ma fiche bilan ISPV que le conseil a bien été donné au CA (ba oui, je dois me couvrir). Là encore, ce sera ma parole contre la sienne.
Personnellement, j'ai demandé de l'aide au 3SM dès le départ, j'attends toujours une réponse. Seul un haut gradé sapeur-pompier que je n'avais pas du tout contacté m'a envoyé un email "me rappelant" que je devais obéir au chef d'agrès quoi qu'il me demande.
Personne pour entendre les faits réels qui se passent sur les interventions.
Alors depuis, je sors en inter en gardant en tête que je vais me retrouver avec des anti-ISPV, je fais mon travail consciencieusement comme d'hab et surtout je ne laisse aucune opportunité de me casser du sucre sur le dos, même s'ils en trouvent toujours des imaginaires.
Mais franchement, si je ne gardais pas en tête que je fais tout ça pour aider les victimes, y a longtemps que j'aurai tout envoyé bouler.
Y a des jours......
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Re: infirmière sapeur-pompier volontaire, où en sommes-nous
Bref, si sur le terrain, je "tombe" sur un chef d'agrès qui ne souhaite pas suivre mes conseils techniques que je dois annoncer avec tact et délicatesse pour ne pas choquer l'ordre hiérarchique, et bien il est libre de faire ce qu'il veut.

Eh bien cela ferait longtemps que je serais loin de ces gens... Où qu'ils seraient loin de moi.
En ce qui nous concerne, il n'y a pas de rapport de hiérarchie instauré entre l'ISP et l'équipe secouriste. Le travail s'effectue en bonne entente, mais il est licite que c'est l'ISP qui prend en charge l'intervention dès lors qu'il un rôle à y jouer. Si les moyens secouristes suffisent, on laisse faire en se contentant de compléter et de passer un bilan.
Il arrive parfois qu'il y ait friction et à chaque fois que c'était le cas, je suis allé immédiatement rendre compte à la hiérarchie du service incendie, ainsi qu'à ma hiérarchie 3SM. Sans passion afin de confronter les avis. A chaque fois il m'a été donné raison.
Ce qui me semble aberrant dans votre situation, c'est que c'est le 3SM qui gère le secours à personne au sein du SDIS. C'est lui qui forme les PSE. Qu'il décide de ne pas soutenir les ISP qui exerceraient dans le cadre du 3SM me semble plus que surprenant. S'il fallait qu'il se fasse entendre il en a largement les moyens.
Pour terminer, la fonction prime le grade. Si mon métier est de prendre en charge des patients et que j'estime que c'est cette fonction qui doit primer à l'intérêt de la victime, le CA peut bien faire ce qu'il veut. A moins de s'opposer physiquement à mon intervention, il ne pourra rien faire fut-il commandant ou plus.
A chacun d'assumer ses responsabilités.
Re: infirmière sapeur-pompier volontaire, où en sommes-nous
il semblerait que vous oubliez votre devoir de réserve Mousticque..!!!
et l'ISP n'est qu'un consultant sur intervention, donc certes les conseils sont bon à prendre mais de là à dire que les IDE en connaissent plus que les pompiers...je ne suis pas d'accord! ça n'est pas le même métier! les pompiers sont des secouristes, formés aux gestes de secours. Les IDE reçoivent depuis peu la formation AFGSU et celle-ci est rarement suffisante.
Je suis SPV, et EIDE en deuxième année, et jamais je me permettrais de dire à mes collègues secouriste de faire comme ça parce que je suis ISPV et donc officier SSSM.
Il s'agirait de modérer ces propos, et et de respecter son devoir de réserve!
Bonne soirée
et l'ISP n'est qu'un consultant sur intervention, donc certes les conseils sont bon à prendre mais de là à dire que les IDE en connaissent plus que les pompiers...je ne suis pas d'accord! ça n'est pas le même métier! les pompiers sont des secouristes, formés aux gestes de secours. Les IDE reçoivent depuis peu la formation AFGSU et celle-ci est rarement suffisante.
Je suis SPV, et EIDE en deuxième année, et jamais je me permettrais de dire à mes collègues secouriste de faire comme ça parce que je suis ISPV et donc officier SSSM.
Il s'agirait de modérer ces propos, et et de respecter son devoir de réserve!
Bonne soirée
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Re: infirmière sapeur-pompier volontaire, où en sommes-nous
Je n'ai jamais écris que les pompiers n'étaient pas capables ! Relisez mes propos, quant au devoir de réserve, relisez la définition !
Certes les pompiers sont des secouristes, certes ils sont très capables.
Ce que j'explique est la chose suivante : une infirmière ou un infirmier a des connaissances plus approfondies dans le domaine médical et paramédical.
Ne me dites pas le contraire, trois années d'études sont nécessaires pour arriver à devenir IDE.
Si je vous parle d'une prise de pouls, vous allez répondre que vous savez le faire. Je ne dis pas le contraire, maintenant si dans un AVP avec VL (par exemple)je vous demande si vous avez pris un pouls aux deux poignets de la victime, est-ce que vous l'aurez faite ? Savez-vous pourquoi on doit prendre un pouls des deux côtés ?
Réponse : pour savoir s'il est symétrique ! Et pourquoi on veut savoir s'il est symétrique ? Peut être pour une histoire de possible dissection aortique éventuellement...
Bref, on ne peut pas comparer un pompier et un IDE, cependant ils travaillent ensemble et en équipe.
La pression artérielle différentielle ça vous parle ? Vous ne l'apprendrez pas à l'école d'IDE mais en FI ISPV.
Trois ans de formation, bien remplis, ce n'est pas pour rien.
Je répète également que je suis aussi pompier, alors franchement arrêtez de vous sentir dévalorisé(e) car ce n'est pas le cas.
Je suis pompier et ISPV, je ne travaille qu'en équipe, un pompier bénéficie de formations indispensables pour le secours à personne, mais il n'est pas infirmier.
Encore une fois, les pompiers sont formés pour le prompt secours.
On ne verra jamais un pompier poser une voie d'abord pour remplir une victime faisant une hémorragie, ou appliquer un protocole adrénaline en cas d'ACR...
Vous devriez le savoir vous qui êtes étudiante en deuxième année.
La gueguerre n'est pas mon truc. Je cherche juste des réponses, des retours d'expériences sur ce forum.
Certes les pompiers sont des secouristes, certes ils sont très capables.
Ce que j'explique est la chose suivante : une infirmière ou un infirmier a des connaissances plus approfondies dans le domaine médical et paramédical.
Ne me dites pas le contraire, trois années d'études sont nécessaires pour arriver à devenir IDE.
Si je vous parle d'une prise de pouls, vous allez répondre que vous savez le faire. Je ne dis pas le contraire, maintenant si dans un AVP avec VL (par exemple)je vous demande si vous avez pris un pouls aux deux poignets de la victime, est-ce que vous l'aurez faite ? Savez-vous pourquoi on doit prendre un pouls des deux côtés ?
Réponse : pour savoir s'il est symétrique ! Et pourquoi on veut savoir s'il est symétrique ? Peut être pour une histoire de possible dissection aortique éventuellement...
Bref, on ne peut pas comparer un pompier et un IDE, cependant ils travaillent ensemble et en équipe.
La pression artérielle différentielle ça vous parle ? Vous ne l'apprendrez pas à l'école d'IDE mais en FI ISPV.
Trois ans de formation, bien remplis, ce n'est pas pour rien.
Je répète également que je suis aussi pompier, alors franchement arrêtez de vous sentir dévalorisé(e) car ce n'est pas le cas.
Je suis pompier et ISPV, je ne travaille qu'en équipe, un pompier bénéficie de formations indispensables pour le secours à personne, mais il n'est pas infirmier.
Encore une fois, les pompiers sont formés pour le prompt secours.
On ne verra jamais un pompier poser une voie d'abord pour remplir une victime faisant une hémorragie, ou appliquer un protocole adrénaline en cas d'ACR...
Vous devriez le savoir vous qui êtes étudiante en deuxième année.
La gueguerre n'est pas mon truc. Je cherche juste des réponses, des retours d'expériences sur ce forum.
On ne vit qu'une fois, autant vivre bien.
Re: infirmière sapeur-pompier volontaire, où en sommes-nous
[...]
Pour revenir au sujet, je propose surtout de suivre l'avis de Dopamine, il y a toujours des gens un peu frileux (on va dire) qui pensent que l'ISP est là pour leur piquer leur boulot (par manque d'infos, le plus souvent).
C'est peut-être aussi dépendant du fait de partir en 4ème ou de débarquer en VLI... également de la connaissance des gens, si il y a des "anti", c'est qu'à un moment il y a un manque d'informations et d'explications sur le pourquoi du comment de la présence d'un IDE sur place.
Pour revenir au sujet, je propose surtout de suivre l'avis de Dopamine, il y a toujours des gens un peu frileux (on va dire) qui pensent que l'ISP est là pour leur piquer leur boulot (par manque d'infos, le plus souvent).
C'est peut-être aussi dépendant du fait de partir en 4ème ou de débarquer en VLI... également de la connaissance des gens, si il y a des "anti", c'est qu'à un moment il y a un manque d'informations et d'explications sur le pourquoi du comment de la présence d'un IDE sur place.