Le Oui de l'Espagne
Modérateur : Modérateurs
J'aime beaucoup quand tu écris : " Denys est très agressif ! J' avais déjà remarqué ça dans un autre topic !" et que tu ajoutes : " Toi aussi qui n' arrêtes pas de nous dire d' arrêter , arrêtes de nous prendre pour des cons !"
Personne ne te dit que les prix n'ont pas augmenté, ce que je t'explique c'est qu'il ne faut pas remplacer une cause par une autre pour nourrir un faux débat.
Le pays en question est situé au Moyen-Orient (peut-être au EAU). Je ne m'étais pas arrêté sur cette info car ils sont de plus en plus nombreux à faire ce choix depuis que l'Euro à fait la preuve qu'il était une monnaie fiable.
Personne ne te dit que les prix n'ont pas augmenté, ce que je t'explique c'est qu'il ne faut pas remplacer une cause par une autre pour nourrir un faux débat.
Le pays en question est situé au Moyen-Orient (peut-être au EAU). Je ne m'étais pas arrêté sur cette info car ils sont de plus en plus nombreux à faire ce choix depuis que l'Euro à fait la preuve qu'il était une monnaie fiable.
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- Accro
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De toutes façon selon les tendances politiques de chacun on ne peut être forcément d'accorde sur tout. J'aurais les mêmes arguments que Denys. Je pense, par exemple, serieusement également que l'euro a sans doute sauvé pas mal d'emplois en garantissant un prix du petrole "raisonnable" (bcp de guillemets) vu les conditions. Imaginez le prix du plein de votre voiture, de votre chaudière (etc), des matières premières, du transport, avec un petrole à 50 dollars le baril en ayant gardé le franc.
Il y a des désagréments (et encore je bossais avant l'euro et ce n'est pas non plus catastrophique) mais peut on avoir uniquement des avantages à un tel projet (Europe). Chaque pays devra faire une croix sur certains avantages pour former un tout fort et cohérent.
Hub'
Il y a des désagréments (et encore je bossais avant l'euro et ce n'est pas non plus catastrophique) mais peut on avoir uniquement des avantages à un tel projet (Europe). Chaque pays devra faire une croix sur certains avantages pour former un tout fort et cohérent.
Hub'
Si c'est bel et bien une domination économique qui est visée au travers de l'Europe, que l'on arrête de nous parler d'une Europe sociale car les deux concepts sont antagonistes, il faudrait pour développer une vraie compétitivité économique adopter l'ultra libéralisme capitaliste des américains, et adieu les aides sociales.....
J'ai l'impression que comme d'habitude on ne nous dit pas tout.
Il faut choisir: soit donner la possibilité aux entreprises d'exonérations afin que leurs bénéfices puissent être réinvestis dans leur activité, soit développer les aides sociales dans un principe d'égalité
qui nous est si cher.
Prestations sociales et économie sont impossibles à mettre en oeuvre de concert, il suffit de regarder les dramatiques répercussions des 35 H sur les entreprises françaises.
J'ai l'impression qu'on nous prend pour des cons car je le sens bien quelque chose ne tourne pas rond.
J'ai l'impression que comme d'habitude on ne nous dit pas tout.
Il faut choisir: soit donner la possibilité aux entreprises d'exonérations afin que leurs bénéfices puissent être réinvestis dans leur activité, soit développer les aides sociales dans un principe d'égalité

Prestations sociales et économie sont impossibles à mettre en oeuvre de concert, il suffit de regarder les dramatiques répercussions des 35 H sur les entreprises françaises.
J'ai l'impression qu'on nous prend pour des cons car je le sens bien quelque chose ne tourne pas rond.
Emprisonné dans un goût de liberté....
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"J'ai l'impression qu'on nous prend pour des cons car je le sens bien quelque chose ne tourne pas rond."
Je crois que les choses sont claires en fait, comment resister à la Chine, l'Inde, les USA dans les décennies qui viennent sans se retrouver à poil trop vite. Il va falloir faire des sacrifices (35h, dépenses publiques...) se réorganiser pour tenir si l'on veut garder un semblant d'industrie ici et développer d'autres secteurs sur ces nouveaux marchés.
Hub
Je crois que les choses sont claires en fait, comment resister à la Chine, l'Inde, les USA dans les décennies qui viennent sans se retrouver à poil trop vite. Il va falloir faire des sacrifices (35h, dépenses publiques...) se réorganiser pour tenir si l'on veut garder un semblant d'industrie ici et développer d'autres secteurs sur ces nouveaux marchés.
Hub
Tu as raison Hub, mais tu oublies un paramètre fort intéressant.
Ce qui fait la force des "grands pays" c'est l'existence en leur sein d'industries fortes et d'un marché pour écouler la production. Pendant longtemps l'Europe s'est trouvée coincée car elle disposait de pays fort sur le plan économique mais pas de débouchés pour les produits.
Avec l'entrée de nouveaux pays moins "riches" sans compter ceux qui frappent à la porte, elle se crée un marché potentiel et se réserve une capacité de croissance économique que n'ont plus les pays riches historiques.
Maintenant le problème n'est pas de se doter d'un pouvoir hégémonique comme cherchent à l'avoir les USA. L'Europe n'a pas besoin de "dominer le monde" (personne n'en avait d'ailleurs parlé jusques là). Par contre elle doit se doter des moyens de résister à la pression des autres grands pays en disposant des outils économiques adaptés (monnaie, industrie, débouchés, recherche, etc.). Cela n'interdit pas d'avoir une politique sociale. Ce qui tue la politique sociale aujourd'hui ce sont les choix des industriels qui se portent vers l'investissement à réponse rapide (actions plutôt que développement de l'outil de production) et vers la rémunération des actionnaires au risque de tuer l'outil de travail donc de profits.
Aujourd'hui l'entreprise devinet un kleenex que l'on utilise et que l'on jette. Cette politique montre ses limites y compris pour les actionnaires. Donc, il serait logique de faire comprendre qu'une entreprise doit reverser une partie de ses bénéfices dans l'outil de travail (y compris dans les salaires) si elle veut rester compétitive et donc productrice de bénéfices.
Ce qui fait la force des "grands pays" c'est l'existence en leur sein d'industries fortes et d'un marché pour écouler la production. Pendant longtemps l'Europe s'est trouvée coincée car elle disposait de pays fort sur le plan économique mais pas de débouchés pour les produits.
Avec l'entrée de nouveaux pays moins "riches" sans compter ceux qui frappent à la porte, elle se crée un marché potentiel et se réserve une capacité de croissance économique que n'ont plus les pays riches historiques.
Maintenant le problème n'est pas de se doter d'un pouvoir hégémonique comme cherchent à l'avoir les USA. L'Europe n'a pas besoin de "dominer le monde" (personne n'en avait d'ailleurs parlé jusques là). Par contre elle doit se doter des moyens de résister à la pression des autres grands pays en disposant des outils économiques adaptés (monnaie, industrie, débouchés, recherche, etc.). Cela n'interdit pas d'avoir une politique sociale. Ce qui tue la politique sociale aujourd'hui ce sont les choix des industriels qui se portent vers l'investissement à réponse rapide (actions plutôt que développement de l'outil de production) et vers la rémunération des actionnaires au risque de tuer l'outil de travail donc de profits.
Aujourd'hui l'entreprise devinet un kleenex que l'on utilise et que l'on jette. Cette politique montre ses limites y compris pour les actionnaires. Donc, il serait logique de faire comprendre qu'une entreprise doit reverser une partie de ses bénéfices dans l'outil de travail (y compris dans les salaires) si elle veut rester compétitive et donc productrice de bénéfices.