Hesitation à passer le concours de puericultrice
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers spécialisés - Puéricultrice
Hesitation à passer le concours de puericultrice
Bonjour tout le monde!
Alors voilà, je vous écris aujourd'hui pour trouver un peu de réponses aux doutes aux questions auxquelles je me pose ces derniers jours.
Je suis diplômée depuis Décembre 2011. j'ai tout d'abord travaillé dans un centre de soins infirmiers à domicile puis j'ai travaillé 3 mois dans un hôpital privé en service de chirurgie vasculaire et orthopédique. Ensuite j'ai été 1 mois dans un centre hospitalier en service de soins continus suivis de 10 mois dans un centre de petite enfance (pouponnière). Enfin dernièrement, j'ai bossé 1 petite semaine dans un HAD.
Le souci est que je manque terriblement de confiance en moi, sans cesse à me remettre en questions pour un oui ou pour un non. Pendant mes études, c'était un peu la même chose. J'ai redoublé ma 3ème année (à cause des msp) la théorie était validée sans souci. je voulais tout arrêter mais ma famille m'a persuadée qu'il fallait continuer, j'y étais presque. J'ai donc continuée avec sucés mais l'année a été difficile. Difficile à accepter l'échec et de repartir avec ses peurs et ses doutes...mais j'ai donc été diplômée IDE.
Super contente et fière d'avoir réussie, moi que je suis. ^^
Mon premier emploi à domicile s'est très bien passé.Le 2ème et le 3ème, moyen. J'aimais les soins mais l'ambiance des services hospitaliers beaucoup moins. Les responsabilités me rebutent d'autant que je n'ai pas confiance en moi alors avec les collègues, ça passait pas trop et lorsque l'on est pas vraiment intégrés dans l'équipe c'est encore plus dur je trouve. on se repli sur sois, on culpabilise, on se renferme et on se sous-estime. Avec ce stress, la concentration mentale est moindre et des petites bêtises ou oublis arrivent.C'est un cercle vicieux. et ça recommence. J'ai même arrêter pendant une semaine le travail, je ne dormais plus, je pleurais sans cesse, j'étais vraiment au plus mal. Le médecin m'a dit que la pression me paralyse. Et c'est réellement ça...De là j'ai bossé à la pouponnière pendant 10 mois où cette "pause" en quelques sortes m'a fait du bien, où je me suis posée et où j'ai découvert et adoré le monde de la petite enfance. Certes, là le mode de prise en charge était plus axé sur le social mais quel bonheur de rentrer chez soi, sans ce stress d'avoir oublié quelque chose où d'avoir pu faire une faute grave...etc
Je me sentais bien.
Vous allez me dire: Mais pourquoi avoir fait le métier d'infirmière en sachant que les responsabilités sont inévitables? C'est sur je savais à quoi je m'attendais. Mais il est clair qu'entre la théorie et la réalité, il y a un réel fosset auquel je n'étais pas préparé.
A la base j'hésitais entre puéricultrice ou éducatrice de jeunes enfants. Puis finalement j'ai opté pour puéricultrice. Je me suis donc lancée dans la formation d’infirmière. Voilà le résultat...
Dernièrement, j'ai bossé à l'HAD où ils ont rompu ma période d'essai pour un manque d'assimilation de l'organisation. C'est sur qu'en HAD, il y a beaucoup de choses à gérer. Le temps de me mettre dans le bain...voilà je ne correspondais pas au profil je pense. En tout cas, pas pour l'instant. Et le fait aussi, que niveau soin, je n'avais pas tout vu, forcement.
Bref, voilà actuellement je suis donc au chômage, j'ai d'ailleurs RDV avec Pole emploi Jeudi. Tout ça pour vous dire que niveau professionnel, je ne me sens pas vraiment épanouie et je me demande quand est-ce que je serai.
Me suis-je trompée de voie professionnelle?
Et en même temps, je me dis, il y a des infirmières qui sont faites pour l’hôpital, la technique, peut être pas moi...il en faut pour tout le monde!
Est-ce que je tente le concours de puéricultrice? Je pense et j'aimerai par la suite ouvrir ou travailler dans une crèche.
Ou infirmière scolaire? Bon après il y a toujours la peur du regard des autres et d'entendre dire: Tu es jeune, il faut travailler à l’hôpital, en fin de carrière tu pourras avoir un travail planqué!....
Pleins de questions que je me pose.
En tout cas cela m'a fait du bien d'écrire ce que je ressentais.
Merci de m'avoir lu si vous avez le courage de tout lire. A bientôt peut être.
Emeline.
Alors voilà, je vous écris aujourd'hui pour trouver un peu de réponses aux doutes aux questions auxquelles je me pose ces derniers jours.
Je suis diplômée depuis Décembre 2011. j'ai tout d'abord travaillé dans un centre de soins infirmiers à domicile puis j'ai travaillé 3 mois dans un hôpital privé en service de chirurgie vasculaire et orthopédique. Ensuite j'ai été 1 mois dans un centre hospitalier en service de soins continus suivis de 10 mois dans un centre de petite enfance (pouponnière). Enfin dernièrement, j'ai bossé 1 petite semaine dans un HAD.
Le souci est que je manque terriblement de confiance en moi, sans cesse à me remettre en questions pour un oui ou pour un non. Pendant mes études, c'était un peu la même chose. J'ai redoublé ma 3ème année (à cause des msp) la théorie était validée sans souci. je voulais tout arrêter mais ma famille m'a persuadée qu'il fallait continuer, j'y étais presque. J'ai donc continuée avec sucés mais l'année a été difficile. Difficile à accepter l'échec et de repartir avec ses peurs et ses doutes...mais j'ai donc été diplômée IDE.
Super contente et fière d'avoir réussie, moi que je suis. ^^
Mon premier emploi à domicile s'est très bien passé.Le 2ème et le 3ème, moyen. J'aimais les soins mais l'ambiance des services hospitaliers beaucoup moins. Les responsabilités me rebutent d'autant que je n'ai pas confiance en moi alors avec les collègues, ça passait pas trop et lorsque l'on est pas vraiment intégrés dans l'équipe c'est encore plus dur je trouve. on se repli sur sois, on culpabilise, on se renferme et on se sous-estime. Avec ce stress, la concentration mentale est moindre et des petites bêtises ou oublis arrivent.C'est un cercle vicieux. et ça recommence. J'ai même arrêter pendant une semaine le travail, je ne dormais plus, je pleurais sans cesse, j'étais vraiment au plus mal. Le médecin m'a dit que la pression me paralyse. Et c'est réellement ça...De là j'ai bossé à la pouponnière pendant 10 mois où cette "pause" en quelques sortes m'a fait du bien, où je me suis posée et où j'ai découvert et adoré le monde de la petite enfance. Certes, là le mode de prise en charge était plus axé sur le social mais quel bonheur de rentrer chez soi, sans ce stress d'avoir oublié quelque chose où d'avoir pu faire une faute grave...etc
Je me sentais bien.
Vous allez me dire: Mais pourquoi avoir fait le métier d'infirmière en sachant que les responsabilités sont inévitables? C'est sur je savais à quoi je m'attendais. Mais il est clair qu'entre la théorie et la réalité, il y a un réel fosset auquel je n'étais pas préparé.
A la base j'hésitais entre puéricultrice ou éducatrice de jeunes enfants. Puis finalement j'ai opté pour puéricultrice. Je me suis donc lancée dans la formation d’infirmière. Voilà le résultat...
Dernièrement, j'ai bossé à l'HAD où ils ont rompu ma période d'essai pour un manque d'assimilation de l'organisation. C'est sur qu'en HAD, il y a beaucoup de choses à gérer. Le temps de me mettre dans le bain...voilà je ne correspondais pas au profil je pense. En tout cas, pas pour l'instant. Et le fait aussi, que niveau soin, je n'avais pas tout vu, forcement.
Bref, voilà actuellement je suis donc au chômage, j'ai d'ailleurs RDV avec Pole emploi Jeudi. Tout ça pour vous dire que niveau professionnel, je ne me sens pas vraiment épanouie et je me demande quand est-ce que je serai.
Me suis-je trompée de voie professionnelle?
Et en même temps, je me dis, il y a des infirmières qui sont faites pour l’hôpital, la technique, peut être pas moi...il en faut pour tout le monde!
Est-ce que je tente le concours de puéricultrice? Je pense et j'aimerai par la suite ouvrir ou travailler dans une crèche.
Ou infirmière scolaire? Bon après il y a toujours la peur du regard des autres et d'entendre dire: Tu es jeune, il faut travailler à l’hôpital, en fin de carrière tu pourras avoir un travail planqué!....
Pleins de questions que je me pose.
En tout cas cela m'a fait du bien d'écrire ce que je ressentais.
Merci de m'avoir lu si vous avez le courage de tout lire. A bientôt peut être.
Emeline.
Re: Hesitation à passer le concours de puericultrice
Tu peux passer le concours ça t'engage à rien. Je pense que le mieux est de faire ce que tu as envie. Avec cette profession, tu sais que la vie est courte
Infirmiere en maternité

Re: Hesitation à passer le concours de puericultrice
Je suis dans le même cas que toi .. Sauf que je passe en 3ème année d'école d'infirmière.
J'ai toujours voulu travailler auprès des enfants, mais j'ai peur de ne pas supporter leur souffrance depuis un stage en pédopsychiatrie que j'ai très très mal vécu. Je sais, ça n'a rien à voir mais ça m'effraie tout de même. Et je me demande si les responsabilités ne sont pas trop importantes, car je n'ai pas non plus confiance en moi et ai l'impression de ne pas savoir suffisamment de choses sur les prises en charge, les traitements, les pathologies etc. malgré un travail plus que régulier ..
Et le TFE qui arrive .. Comment pourrais-je m'organiser pour préparer éventuellement le concours en parallèle ? Bref, c'est la panique totale !!
Quel décision as-tu prise fnalement ? Ton aide me serait très précieuse
Merci d'avance !
J'ai toujours voulu travailler auprès des enfants, mais j'ai peur de ne pas supporter leur souffrance depuis un stage en pédopsychiatrie que j'ai très très mal vécu. Je sais, ça n'a rien à voir mais ça m'effraie tout de même. Et je me demande si les responsabilités ne sont pas trop importantes, car je n'ai pas non plus confiance en moi et ai l'impression de ne pas savoir suffisamment de choses sur les prises en charge, les traitements, les pathologies etc. malgré un travail plus que régulier ..
Et le TFE qui arrive .. Comment pourrais-je m'organiser pour préparer éventuellement le concours en parallèle ? Bref, c'est la panique totale !!
Quel décision as-tu prise fnalement ? Ton aide me serait très précieuse

Merci d'avance !
Re: Hesitation à passer le concours de puericultrice
Bonsoir les filles,
C'est avec beaucoup d'émotions que j'ai lu tout vos messages. Si vous savez à quel point je me suis retrouvée dans vos paroles.
Je suis diplômée depuis 2012, et les stages en milieu hospitalier étaient pour moi un calvaire. Certains se sont mieux déroulés que d'autres, mais j'avais quand même les pieds qui trainaient pour y aller chaque jour.
Dès que l'occasion se présentait je trouvais des stages en extra-hospitalier, afin de ne pas déprimer pendant 5 semaines.
Pourquoi je n'aimais pas l'hôpital? Je ne sais pas trop, l'esprit, les équipes souvent bien particulières et vraiment pas tendres avec les étudiants, le fouillis et désordre ambiant qui règne en milieu hospitalier, etc...
Pour ma part je n'ai pas peur des responsabilités, je suis infirmière chez les sapeurs-pompiers et le poste que j'occupe actuellement est bourré de responsabilités, mais l'hôpital c'est juste pas possible pour moi qui suis carrée et perfectionniste.
Depuis le DE j'ai pas mal bourlingué afin de découvrir plein de terrains professionnels: l'EFS, l'éducation nationale, un labo, etc......
Jusqu'à ce je sois retenu pour travailler dans le plus grand service d'urgences pédiatriques du Rhône durant le plan hivernal.
Comment dire......
Une horreur, le sentiment d'être incompétente et inhumaine, une équipe vraiment horrible (quelques personnes étaient bien mais c'est loin d'être une généralité), un mal-être constant de vivre dans cette fourmilière. Ça grouillait toute la journée, une organisation et une sensation de ne rien contrôler omniprésentes. J'ai été bazardée après 2 demi-journée de pseudo doublage, je me retrouvais toujours dans le dernier tour des repas car j'étais la nouvelle, et surtout moi qui ne supporte pas de ne rien faire je déprimais en attendant les enfants arriver. Mon contrat a été stoppé après 2 mois de travail, 3 étaient prévus initialement, mais quel soulagement lorsque je me suis dit que je n'aurais plus jamais les pieds à mettre dans ce service de m****.
Cette expérience je l'ai vécue comme un échec, j'ai remis en cause mes capacités et mon professionnalisme. Pour ne pas rester à la maison sans activité, je me suis lancée à fond dans mon volontariat, ça m'a reboosté et j'ai repris confiance.
J'ai débuté un remplacement de congé maternité en avril en PMI, j'y suis toujours et c'est pour moi un immense bonheur.
L'expérience aux urgences m'a fait réaliser que j'adore travailler avec les enfants, et mon expérience à la PMI m'a confortée dans l'idée que je veux travailler avec des enfants en extra-hospitalier. Je crois que j'ai accepté le poste aux urgences pour me conforter dans l'idée que je ne suis pas faite pour l'hôpital..... J'ai choisit une méthode assez violente je dois reconnaitre mais j'ai compris que mon opinion pendant mes études était toujours la même une fois diplômée.
Une fois que j'ai su que ma candidature était retenue pour le remplacement, je me suis inscrite au concours de puér sans grande conviction (je n'avais plus beaucoup de temps pour réviser). J'ai profité de mes jours de repos pour bosser sur les test psychotechniques et quelques grands thèmes de culture générale.
J'ai eu la joie de découvrir que j'étais sur liste principale, je me projette maintenant dans la formation, et j'ai déjà parlé à mes supérieurs pour un éventuel poste après l'année de formation.
Alors tu as un bel exemple d'une infirmière absolument pas faite pour l'hôpital, je sais à quel point c'est difficile de l'accepter et se détacher du regard et des commentaires à la noix des gens. Mais le plus important c'est d'être épanouie, peu importe l'avis des gens.
Je ne retournerais certainement jamais en milieu hospitalier, je sais maintenant où je suis heureuse et je suis sûre que vous aussi vous trouverez les filles.
Ne doutez jamais de vos capacités et de votre caractère, vous êtes ce que vous êtes, des infirmières extra-hospitalières pas faites pour les soins techniques et les services hospitaliers avec tout ce qu'ils impliquent!!!!!!
Bonne continuation et gardez le moral
Emilie
C'est avec beaucoup d'émotions que j'ai lu tout vos messages. Si vous savez à quel point je me suis retrouvée dans vos paroles.
Je suis diplômée depuis 2012, et les stages en milieu hospitalier étaient pour moi un calvaire. Certains se sont mieux déroulés que d'autres, mais j'avais quand même les pieds qui trainaient pour y aller chaque jour.
Dès que l'occasion se présentait je trouvais des stages en extra-hospitalier, afin de ne pas déprimer pendant 5 semaines.
Pourquoi je n'aimais pas l'hôpital? Je ne sais pas trop, l'esprit, les équipes souvent bien particulières et vraiment pas tendres avec les étudiants, le fouillis et désordre ambiant qui règne en milieu hospitalier, etc...
Pour ma part je n'ai pas peur des responsabilités, je suis infirmière chez les sapeurs-pompiers et le poste que j'occupe actuellement est bourré de responsabilités, mais l'hôpital c'est juste pas possible pour moi qui suis carrée et perfectionniste.
Depuis le DE j'ai pas mal bourlingué afin de découvrir plein de terrains professionnels: l'EFS, l'éducation nationale, un labo, etc......
Jusqu'à ce je sois retenu pour travailler dans le plus grand service d'urgences pédiatriques du Rhône durant le plan hivernal.
Comment dire......
Une horreur, le sentiment d'être incompétente et inhumaine, une équipe vraiment horrible (quelques personnes étaient bien mais c'est loin d'être une généralité), un mal-être constant de vivre dans cette fourmilière. Ça grouillait toute la journée, une organisation et une sensation de ne rien contrôler omniprésentes. J'ai été bazardée après 2 demi-journée de pseudo doublage, je me retrouvais toujours dans le dernier tour des repas car j'étais la nouvelle, et surtout moi qui ne supporte pas de ne rien faire je déprimais en attendant les enfants arriver. Mon contrat a été stoppé après 2 mois de travail, 3 étaient prévus initialement, mais quel soulagement lorsque je me suis dit que je n'aurais plus jamais les pieds à mettre dans ce service de m****.
Cette expérience je l'ai vécue comme un échec, j'ai remis en cause mes capacités et mon professionnalisme. Pour ne pas rester à la maison sans activité, je me suis lancée à fond dans mon volontariat, ça m'a reboosté et j'ai repris confiance.
J'ai débuté un remplacement de congé maternité en avril en PMI, j'y suis toujours et c'est pour moi un immense bonheur.
L'expérience aux urgences m'a fait réaliser que j'adore travailler avec les enfants, et mon expérience à la PMI m'a confortée dans l'idée que je veux travailler avec des enfants en extra-hospitalier. Je crois que j'ai accepté le poste aux urgences pour me conforter dans l'idée que je ne suis pas faite pour l'hôpital..... J'ai choisit une méthode assez violente je dois reconnaitre mais j'ai compris que mon opinion pendant mes études était toujours la même une fois diplômée.
Une fois que j'ai su que ma candidature était retenue pour le remplacement, je me suis inscrite au concours de puér sans grande conviction (je n'avais plus beaucoup de temps pour réviser). J'ai profité de mes jours de repos pour bosser sur les test psychotechniques et quelques grands thèmes de culture générale.
J'ai eu la joie de découvrir que j'étais sur liste principale, je me projette maintenant dans la formation, et j'ai déjà parlé à mes supérieurs pour un éventuel poste après l'année de formation.
Alors tu as un bel exemple d'une infirmière absolument pas faite pour l'hôpital, je sais à quel point c'est difficile de l'accepter et se détacher du regard et des commentaires à la noix des gens. Mais le plus important c'est d'être épanouie, peu importe l'avis des gens.
Je ne retournerais certainement jamais en milieu hospitalier, je sais maintenant où je suis heureuse et je suis sûre que vous aussi vous trouverez les filles.
Ne doutez jamais de vos capacités et de votre caractère, vous êtes ce que vous êtes, des infirmières extra-hospitalières pas faites pour les soins techniques et les services hospitaliers avec tout ce qu'ils impliquent!!!!!!
Bonne continuation et gardez le moral

Emilie
Étudiante puéricultrice promo 2014
Re: Hesitation à passer le concours de puericultrice
Bonjour, je suis actuellement en troisième année d'école d'infirmière et j'hésite à passer le concours de puéricultrice en 2015.
J'ai passé le concours d'infirmière pendant mon année de terminale, avec une seule idée en tête devenir puéricultrice. Au cours de ma première année j'ai pu faire un stage en pédiatrie, ce qui a conforté mon choix. J'adorais venir en stage, être auprès des enfants même si j'avais un peu de mal à supporter le regard des parents lors des soins. Je manquais énormément de confiance en moi et le fait de me savoir observée m'angoissait.
Lors d'un stage dans un service pour adulte, on m'a beaucoup reproché mon manque de confiance en moi et ma timidité. J'étais beaucoup en retrait c'est vrai, j'essayais chaque jour de prendre des initiatives et de "m'imposer" mais je constatais que ce n'était pas suffisant. J'avais l'impression d'être constamment jugée, que cela n'était pas (plus) fait pour moi. Mais je me suis accrochée, j'ai voulu leur prouver qu'ils s'étaient trompés. Et puis le contact avec les patients m'aidait beaucoup.
Les stages suivants, j'ai constaté une réelle évolution. Je n'avais plus (ou du moins beaucoup moins) peur d'être jugée. Je pouvais réaliser différents soins sous le regard de l'équipe soignante sans me sentir jugée (négativement).
J'ai repris confiance en moi et je remarque de plus en plus que j'aime aussi énormément travailler auprès des adultes ou des personnes âgées.
Alors je me pose de plus en plus la question : dois-je tenter le concours cette année ?
J'hésite énormément, parce que je sais que je manque encore de confiance en moi. Je me vois mal pour le moment, effectuer certains soins (que je maîtrise à peine sur des adultes) sur des enfants.
Voilà j'aurais besoin de vos conseils, de vos témoignages. Merci d'avance.
J'ai passé le concours d'infirmière pendant mon année de terminale, avec une seule idée en tête devenir puéricultrice. Au cours de ma première année j'ai pu faire un stage en pédiatrie, ce qui a conforté mon choix. J'adorais venir en stage, être auprès des enfants même si j'avais un peu de mal à supporter le regard des parents lors des soins. Je manquais énormément de confiance en moi et le fait de me savoir observée m'angoissait.
Lors d'un stage dans un service pour adulte, on m'a beaucoup reproché mon manque de confiance en moi et ma timidité. J'étais beaucoup en retrait c'est vrai, j'essayais chaque jour de prendre des initiatives et de "m'imposer" mais je constatais que ce n'était pas suffisant. J'avais l'impression d'être constamment jugée, que cela n'était pas (plus) fait pour moi. Mais je me suis accrochée, j'ai voulu leur prouver qu'ils s'étaient trompés. Et puis le contact avec les patients m'aidait beaucoup.
Les stages suivants, j'ai constaté une réelle évolution. Je n'avais plus (ou du moins beaucoup moins) peur d'être jugée. Je pouvais réaliser différents soins sous le regard de l'équipe soignante sans me sentir jugée (négativement).
J'ai repris confiance en moi et je remarque de plus en plus que j'aime aussi énormément travailler auprès des adultes ou des personnes âgées.
Alors je me pose de plus en plus la question : dois-je tenter le concours cette année ?
J'hésite énormément, parce que je sais que je manque encore de confiance en moi. Je me vois mal pour le moment, effectuer certains soins (que je maîtrise à peine sur des adultes) sur des enfants.
Voilà j'aurais besoin de vos conseils, de vos témoignages. Merci d'avance.
