La distance entre soignant/patient
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- MagicxSweet
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La distance entre soignant/patient
Bonjour à tous et à toutes,
Je ne suis encore qu'un tout nouveau né dans la profession car je rentre en première année d'études en soins infirmiers en septembre.
Et je viens vers vous, infirmiers/infirmières qui avaient déjà de l'expérience pour vous parler de la distance entre soignant et patient.
J'ai travaillé en tant qu'Agent des services hospitaliers cet été pour toucher un peu le milieu du doigt et être un peu dans le bain, côtoyer des professionnels..ce qui a été très enrichissant.
J'ai pu apprendre sur moi, et j'ai pu remarquer que j'ai tendance à trop m'attacher aux patients. Il y a des points positifs puisque ça me permet de me souvenir de leurs noms et n° de chambre attitrés, ainsi que des petites remarques qu'ils me faisaient et qui n'étaient pas si anodines puisque ça aidait les infirmiers et aides soignants, ou de petites choses que j'observait.
Mais il y a aussi des points négatifs quand on franchi un peu la limite si je puis dire et qu'on se dévoile un peu trop.. ou qu'on pense encore aux patients une fois rentrés chez nous.
Peut-être est ce parce que c'est le début et qu'après on se rode, mais en tout cas, pour le moment je m'implique un peu trop et j'ai toujours le travail et les patients en tête..
Comment arrivez vous à trouver la juste distance? Vous y êtes arrivés au fil des ans?
Je ne suis encore qu'un tout nouveau né dans la profession car je rentre en première année d'études en soins infirmiers en septembre.
Et je viens vers vous, infirmiers/infirmières qui avaient déjà de l'expérience pour vous parler de la distance entre soignant et patient.
J'ai travaillé en tant qu'Agent des services hospitaliers cet été pour toucher un peu le milieu du doigt et être un peu dans le bain, côtoyer des professionnels..ce qui a été très enrichissant.
J'ai pu apprendre sur moi, et j'ai pu remarquer que j'ai tendance à trop m'attacher aux patients. Il y a des points positifs puisque ça me permet de me souvenir de leurs noms et n° de chambre attitrés, ainsi que des petites remarques qu'ils me faisaient et qui n'étaient pas si anodines puisque ça aidait les infirmiers et aides soignants, ou de petites choses que j'observait.
Mais il y a aussi des points négatifs quand on franchi un peu la limite si je puis dire et qu'on se dévoile un peu trop.. ou qu'on pense encore aux patients une fois rentrés chez nous.
Peut-être est ce parce que c'est le début et qu'après on se rode, mais en tout cas, pour le moment je m'implique un peu trop et j'ai toujours le travail et les patients en tête..
Comment arrivez vous à trouver la juste distance? Vous y êtes arrivés au fil des ans?
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Infirmière Diplômée d'Etat.
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- Matrioshka
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Re: La distance entre soignant/patient
Bonjour,
Je ne sais pas trop comment te répondre car, moi aussi j'entre en première année à la rentrée et c'est une question qui m'interroge assez.
En revanche j'ai lu Julie ou l'aventure de la juste distance, une soignante en formation de Pascal Prayez. Il s'agit d'un livre qui traite de cela et que j'ai trouvé, pour ma part, assez enrichissant. Je te conseillerai de le lire.
Bon courage !
Je ne sais pas trop comment te répondre car, moi aussi j'entre en première année à la rentrée et c'est une question qui m'interroge assez.
En revanche j'ai lu Julie ou l'aventure de la juste distance, une soignante en formation de Pascal Prayez. Il s'agit d'un livre qui traite de cela et que j'ai trouvé, pour ma part, assez enrichissant. Je te conseillerai de le lire.

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- MagicxSweet
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Re: La distance entre soignant/patient
Merci pour ta réponse!Matrioshka a écrit :Bonjour,
Je ne sais pas trop comment te répondre car, moi aussi j'entre en première année à la rentrée et c'est une question qui m'interroge assez.
En revanche j'ai lu Julie ou l'aventure de la juste distance, une soignante en formation de Pascal Prayez. Il s'agit d'un livre qui traite de cela et que j'ai trouvé, pour ma part, assez enrichissant. Je te conseillerai de le lire.![]()
Bon courage !
J'ai ce livre justement depuis pas longtemps, je vais le lire peut être que ça va m'aiguiller un peu

Bon courage pour les études!
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Re: La distance entre soignant/patient
Ha la fameux sujet ...
Dsl aucune réponse concrète à t'apporter... Augusta ?
Perso je suis encore très très loin d'avoir eu des réponses à ce sujet ( c'est le sujet de mon TFE en plus, la distance en lien avec la qualité du soin)
Ptet que j'arriverais à décrocher.. Un jours ...
Dsl aucune réponse concrète à t'apporter... Augusta ?
Perso je suis encore très très loin d'avoir eu des réponses à ce sujet ( c'est le sujet de mon TFE en plus, la distance en lien avec la qualité du soin)
Ptet que j'arriverais à décrocher.. Un jours ...
MITHA 2013
- augusta
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Re: La distance entre soignant/patient
Eh j'ai pas fait mon TFE là-dessus moi!
C'est toi Dancehalltime qui devrait avoir de sérieuses références sur le sujet!!
Avec le petit recul que j'ai par rapport à l'IFSI, et d'après ce que j'ai appris dans le service (très spécifique) dans lequel je travaille, je dirais qu'on nous fait tout un pataquès sur la distance soignant/soigné à l'IFSI.
Pourquoi faudrait-il avoir peur d'être touché par un patient?
Pourquoi devrait-on forcément mettre l'autre à distance?
Pourquoi devrions-nous rejeter ou freiner le lien qui se crée parfois avec le patient?
Pourquoi ne pourrions-nous pas s'émouvoir, pas pleurnicher, mais s'émouvoir de ce qu'est l'autre?
Voilà des petites questions!!!
Enfin de là à être envahi chez soi par le boulot.....je suppose qu'il faudrait une sorte de sas.
On peut s'impliquer émotionnellement au travail mais je pense qu'il faut une vie perso suffisamment riche et paisible pour justement ne pas se laisser trop envahir.
Se faire plaisir....penser à SOI!
Qu'en penses-tu Dancehalletime?

C'est toi Dancehalltime qui devrait avoir de sérieuses références sur le sujet!!
Avec le petit recul que j'ai par rapport à l'IFSI, et d'après ce que j'ai appris dans le service (très spécifique) dans lequel je travaille, je dirais qu'on nous fait tout un pataquès sur la distance soignant/soigné à l'IFSI.
Pourquoi faudrait-il avoir peur d'être touché par un patient?
Pourquoi devrait-on forcément mettre l'autre à distance?
Pourquoi devrions-nous rejeter ou freiner le lien qui se crée parfois avec le patient?
Pourquoi ne pourrions-nous pas s'émouvoir, pas pleurnicher, mais s'émouvoir de ce qu'est l'autre?
Voilà des petites questions!!!
Enfin de là à être envahi chez soi par le boulot.....je suppose qu'il faudrait une sorte de sas.
On peut s'impliquer émotionnellement au travail mais je pense qu'il faut une vie perso suffisamment riche et paisible pour justement ne pas se laisser trop envahir.
Se faire plaisir....penser à SOI!
Qu'en penses-tu Dancehalletime?
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Re: La distance entre soignant/patient
Bonjour
La distance est à mon avis quelque chose à appréhender, un travail à faire sur soi en parallèle de la formation.
Parce que dès le début on nous dis de ne pas s'accrocher, de ne pas se laisser envahir... mais c'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire !
Pour ma part, les services d'hospitalisation sont difficiles moralement, tu prends en charge des patients, des humains pas des pathologies. Ces patients ils restent dans le service plusieurs jours voire plusieurs semaines et parfois ils y décèdent... et là, toi jeune ESI ben tu as du mal avec ça ! Et le soir quand je rentre chez moi ça me travaille et c'est sans doute normal !
J'ai effectué un stage aux urgences, des patients sont décédés devant moi, bien sûr ça fait toujours de la peine mais c'est beaucoup moins difficile à accepter, tu ne les a cotoyés que très peu de temps !
Voilà, ce n'est que mon expérience face à la distance, elle n'implique que moi, je ne sais pas si elle est partagée
Je pense qu'il y a quand même beaucoup de références à étudier à ce sujet !
Bon courage !

La distance est à mon avis quelque chose à appréhender, un travail à faire sur soi en parallèle de la formation.
Parce que dès le début on nous dis de ne pas s'accrocher, de ne pas se laisser envahir... mais c'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire !
Pour ma part, les services d'hospitalisation sont difficiles moralement, tu prends en charge des patients, des humains pas des pathologies. Ces patients ils restent dans le service plusieurs jours voire plusieurs semaines et parfois ils y décèdent... et là, toi jeune ESI ben tu as du mal avec ça ! Et le soir quand je rentre chez moi ça me travaille et c'est sans doute normal !
J'ai effectué un stage aux urgences, des patients sont décédés devant moi, bien sûr ça fait toujours de la peine mais c'est beaucoup moins difficile à accepter, tu ne les a cotoyés que très peu de temps !
Voilà, ce n'est que mon expérience face à la distance, elle n'implique que moi, je ne sais pas si elle est partagée

Je pense qu'il y a quand même beaucoup de références à étudier à ce sujet !
Bon courage !
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150/150
=> S6 Dernière ligne droite !!!
S1 : HDJ Psy ; S2 : SSM, CTV
S3 : Libéral, Urgences ; S4 : Médecine interne
S5 : USIC ; S6 : SSPI - Pré-pro : Chir Ortho
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- MagicxSweet
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Re: La distance entre soignant/patient
Merci beaucoup pour vos réponses, je suis d'accord il faut certainement faire un petit travail sur soi en parallèle et le temps et l'expérience doivent nous aider je pense..
En tout cas c'est vrai qu'il y a une différence entre dire de ne pas s'attacher et l'appliquer, car une fois devant la personne, et suivant les événements c'est pas toujours simple.
Un TFE sur ça, ça doit être vraiment intéressant, autant à travailler dessus qu'à l'exposer, bon courage
En tout cas c'est vrai qu'il y a une différence entre dire de ne pas s'attacher et l'appliquer, car une fois devant la personne, et suivant les événements c'est pas toujours simple.
Un TFE sur ça, ça doit être vraiment intéressant, autant à travailler dessus qu'à l'exposer, bon courage

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- augusta
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Re: La distance entre soignant/patient
Qui dit qu'il ne faut pas "s'attacher"? (je ne sais pas si c'est le mot qui convient).MagicxSweet a écrit : En tout cas c'est vrai qu'il y a une différence entre dire de ne pas s'attacher et l'appliquer, car une fois devant la personne, et suivant les événements c'est pas toujours simple.
Pendant 3 ans il faut faire ce qu'on vous dit, ce qui ne vous empêche pas de garder votre libre-arbitre.
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: La distance entre soignant/patient
Je suis d'accord.augusta a écrit :Qui dit qu'il ne faut pas "s'attacher"? (je ne sais pas si c'est le mot qui convient).
Pendant 3 ans il faut faire ce qu'on vous dit, ce qui ne vous empêche pas de garder votre libre-arbitre.
Pour le moment je ne vois pas comment je pourrais exercer mon futur métier sans m'attacher un minimum à mes patients.
- Stage S1 : Cardio-Pneumo
Stage S2 : EHPAD + Psychiatrie
Stage S3 : SSR Pédiatrique
Stage S4 : USIC
Stage S6 : Maternité
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Re: La distance entre soignant/patient
+1 avec Augusta.
Moi je m'attache
et je ne met aucune distance théorique entre nous. Je m'en occupe parfois pendant plusieurs années jusqu'à leur mort.
Pour moi la distance dite thérapeutique, ne se joue pas dans la relation avec le soigné, mais dans ce que met le soignant dans la relation.
Je m'explique. Le soignant intervient auprès de la personne en tant que soignant avec une fonction précise. Le contrat de départ est clair, nous sommes là pour prendre soin de la personne. La maladie, la douleur, la mort font parti du contrat.
La connaissance intime de la personne participe à l'efficience des soins. De même, l'isolement social participe à la dégradation de l'état moral. L'être humain est avant tout un être émotionnel, et social. Mettre de coté tout ce pan qui constitue la personne soigné ne peut que biaiser la relation de soin.
Dans ma pratique, j'entre en relation. Une relation ne peut être unilatérale, il faut donner un peu de soi pour une relation équilibrée. Dans la limite que je décide de mettre: concrètement je n'évoque que les parties de ma vie que décide de partager. J'entre dans l'intimité dans la limite de ce que la personne souhaite partager. Ainsi, pour chacun, une relation unique se crée sans principe rigide préalable. Pour ce qui est de l'attachement... je crois que pour moi, le fil conducteur est ma fonction auprès de la personne. Ma compétence et mon recul professionnel fait que je n'interprete pas les situations comme je le ferais dans une relation amicale ou familliale. La douleur, l'angoisse sont des symptomes à soulager, la mort l'étape ultime de la vie. Ainsi, je ne vis jamais la mort d'un patient avec un fort investissement émotionnel négatif, ni comme un échec, mais comme la fin d'une prise en charge. Je peux garder en tête cette rencontre avec une personne sans tristesse... Comme si le processus de deuil était déjà fait.
Dernièrement je me suis rendue à l'enterrement d'un de mes patients décédé de manière imprévu (autant que cela peut l'être à 92 ans), et j'ai versé ma petite larme... une larme mélée d'un sourire, quand au cours de l'oraison funèbre son fils évoquait ses derniers mois de vie, ses paroles récurrentes, ses habitudes amusantes. Oui, j'ai ressenti une certaine émotion, pas écrasante, juste une bouffée de tendresse pour cet homme d'une grande gentillesse que j'avais eu la chance de connaitre à la fin de sa vie. J'en suis sortie très sereine, et j'ai continué mon quotidien. Bref dans l'ensemble, je reste droite dans mes bottes et fait la part des choses... et cela ne veut pas dire que je m'interdis toute émotion sincère... je peux me taper des crises de fou-rires, être moqueuse, affectueuse... ou être dans une relation hypocrite quand le soigné ne m'évoque aucun atome crochu. Bref, je trouve que la réponse de la juste distance n'est pas simple, et dépend de trop parametres pour en faire une généralité.
Moi je m'attache

Pour moi la distance dite thérapeutique, ne se joue pas dans la relation avec le soigné, mais dans ce que met le soignant dans la relation.
Je m'explique. Le soignant intervient auprès de la personne en tant que soignant avec une fonction précise. Le contrat de départ est clair, nous sommes là pour prendre soin de la personne. La maladie, la douleur, la mort font parti du contrat.
La connaissance intime de la personne participe à l'efficience des soins. De même, l'isolement social participe à la dégradation de l'état moral. L'être humain est avant tout un être émotionnel, et social. Mettre de coté tout ce pan qui constitue la personne soigné ne peut que biaiser la relation de soin.
Dans ma pratique, j'entre en relation. Une relation ne peut être unilatérale, il faut donner un peu de soi pour une relation équilibrée. Dans la limite que je décide de mettre: concrètement je n'évoque que les parties de ma vie que décide de partager. J'entre dans l'intimité dans la limite de ce que la personne souhaite partager. Ainsi, pour chacun, une relation unique se crée sans principe rigide préalable. Pour ce qui est de l'attachement... je crois que pour moi, le fil conducteur est ma fonction auprès de la personne. Ma compétence et mon recul professionnel fait que je n'interprete pas les situations comme je le ferais dans une relation amicale ou familliale. La douleur, l'angoisse sont des symptomes à soulager, la mort l'étape ultime de la vie. Ainsi, je ne vis jamais la mort d'un patient avec un fort investissement émotionnel négatif, ni comme un échec, mais comme la fin d'une prise en charge. Je peux garder en tête cette rencontre avec une personne sans tristesse... Comme si le processus de deuil était déjà fait.
Dernièrement je me suis rendue à l'enterrement d'un de mes patients décédé de manière imprévu (autant que cela peut l'être à 92 ans), et j'ai versé ma petite larme... une larme mélée d'un sourire, quand au cours de l'oraison funèbre son fils évoquait ses derniers mois de vie, ses paroles récurrentes, ses habitudes amusantes. Oui, j'ai ressenti une certaine émotion, pas écrasante, juste une bouffée de tendresse pour cet homme d'une grande gentillesse que j'avais eu la chance de connaitre à la fin de sa vie. J'en suis sortie très sereine, et j'ai continué mon quotidien. Bref dans l'ensemble, je reste droite dans mes bottes et fait la part des choses... et cela ne veut pas dire que je m'interdis toute émotion sincère... je peux me taper des crises de fou-rires, être moqueuse, affectueuse... ou être dans une relation hypocrite quand le soigné ne m'évoque aucun atome crochu. Bref, je trouve que la réponse de la juste distance n'est pas simple, et dépend de trop parametres pour en faire une généralité.
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Re: La distance entre soignant/patient
Oh des références sérieuses c'est un bien grand mot... La lecture et l'écriture ne sont vraiment pas des choses que j'affectionne à part les livres d'anat-phy ou de physiopath). Et je sais c'est bien dommage ... Du coup j'ai découvert la lecture pendant mon TFE (mieux vaut tard que jamais hein)augusta a écrit :Eh j'ai pas fait mon TFE là-dessus moi!![]()
C'est toi Dancehalltime qui devrait avoir de sérieuses références sur le sujet!!
Tu peux te pencher sur les théories de Pascal Prayez et Walter Hesbeen, tu va trouver pas mal de références sur le net
À l'ifsi, le discours n'étais pas le même selon les formateurs mais le mot d'ordre restait le même: protégez vous.
Sinon comme tu dis Augusta, il faut absolument avoir une vie hors hopital surtout quand on vit (comme moi) dans l'hôpital à 40 secondes de son service ...
Et tenter de fréquenter des gens qui ne sont pas du milieu, ça change un peu. (des fois j'ai l'impression qu'ils ne comprennent rien à rien ces non soignants...)
A part l'expérience (dans le boulot et dans la vie perso) pas sûr qu'il existe une recette miracle malheureusement.
MITHA 2013
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Re: La distance entre soignant/patient
Dancehalltime a écrit : Oh des références sérieuses c'est un bien grand mot... La lecture et l'écriture ne sont vraiment pas des choses que j'affectionne à part les livres d'anat-phy ou de physiopath).
J'ai bien peur que tu finisses IADE toi

"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: La distance entre soignant/patient
Comme tu as pu le lire tu sera confronté tout au long de tes études pour commencer puis de ta carrière à des situations uniques pour de multiples raisons. La question que tu abordes sera à toujours actualiser dans le contexte dans lequel tu va te trouver : l'environnement (la spécificité du service ...), ton histoire personnelle et ton ressenti face au patient.MagicxSweet a écrit :Bonjour à tous et à toutes,
Je ne suis encore qu'un tout nouveau né dans la profession car je rentre en première année d'études en soins infirmiers en septembre.
Et je viens vers vous, infirmiers/infirmières qui avaient déjà de l'expérience pour vous parler de la distance entre soignant et patient.
On se pose toujours la question de la distance dans le trop de proximité car c'est celle qui peut nous affecter, dans notre activité comme dans notre vie privée, mais si on accepte un peu d'aide et que l'on s'autorise a parler la difficulté s'amoidri.
Il ne faut pas oublier la distance qui peut nous faire délaisser le patient, celle la aussi se travaille, mais elle est plus difficile a reconnaitre.
Si je peux te donner un conseil, c'est de te donner l'espace de la découverte, ne cherche pas a tout maitriser avant d'etre en stage sinon tu risque d'oublier d'échanger avec les professionels. Ecoute les, écoute toi, critique les, critique toi .... prend soin des autres mais de toi aussi.
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Re: La distance entre soignant/patient
augusta a écrit :Dancehalltime a écrit : Oh des références sérieuses c'est un bien grand mot... La lecture et l'écriture ne sont vraiment pas des choses que j'affectionne à part les livres d'anat-phy ou de physiopath).
J'ai bien peur que tu finisses IADE toi

Le crois que les patients et les familles me manquerai sérieusement .... Et puis le bloc... Intéressant mais pas pas au point d'y passer mes journées.
Après c'est sur que quand je vois le programme de la formation ça me donne trop envie mais bon ....
La 1ere étape est d'être une infirmière compétente dans mon service et on verra après ..
Et rien que ça, ça va me prendre des années
MITHA 2013
Re: La distance entre soignant/patient
d'accord avec boudchou. Cette notion de distance entre soignant et soigné est quelque chose de très français, en amérique les soignants peuvent prendre leurs patients dans les bras, les toucher sans que ça soit mal vu.
on soigne des humains, pas des machines. et comme dit boudchou, la relation c'est à deux donc on va jusqu'où on veut bien aller avec nos patients, tout dépend aussi le secteur, si c'est juste des urgences ou si c'est du long séjour ou du libéral.
on soigne des humains, pas des machines. et comme dit boudchou, la relation c'est à deux donc on va jusqu'où on veut bien aller avec nos patients, tout dépend aussi le secteur, si c'est juste des urgences ou si c'est du long séjour ou du libéral.