situation d'étonnement tout sujet

Le forum des étudiants en soins infirmiers

Modérateurs : Modérateurs, ESI

erquy72
Accro
Accro
Messages : 1490
Inscription : 21 août 2008 20:37

Re: Rapport Etonnement

Message par erquy72 »

Alors je dirais :

UE 2.1 (cela dépend des activités observées mais certaines peuvent être liées à la Santé Publique par leur action préventive)

UE 2.6 (si vous utilisez les activités dans le but de permettre la reconstruction du lien social, de favoriser la relation à l’autre, d’apaiser l’angoisse …)

UE 2.10 (si vous utilisez du matériel que vous désinfectez ensuite)

UE 3.2 (projet de soins)

UE 3.3 (organisation de travail et interprofessionnalité si l’EHPAD fait appel à des intervenants extérieurs ou si l’équipe comprend un animateur par exemple)

UE 4.2 (soins relationnels)

UE 4.4 (thérapeutique et contribution au diagnostic si l’activité permet une observation plus fine des capacités du résident ou le dépistage d’un problème de santé (fatigue, troubles cognitifs …))

UE 4.6 (soins éducatifs et préventifs si l’activité a pour but la promotion pour la santé)

:D

IDE en psychiatrie
pepette8074
Messages : 10
Inscription : 03 avr. 2012 14:49

rapport d'étonnement

Message par pepette8074 »

Bonjour,
Je suis EIDE semestre 1 et actuellement en stage en EHPAD, et on doit écrire un rapport d'étonnement sur une situation vécue en stage. Seulement j'ai l'impression qu'on nous demande de "dénoncer" quelque chose et je me sens un peu mal à l'aise par rapport à ça. Pouvez vous me donner quelques tuyaux, vos ressentis, quels ont été vos sujets...
Merci d'avance à qui pourra m'aiguiller. : :clin:
Avatar de l’utilisateur
Romance
Habitué
Habitué
Messages : 94
Inscription : 25 juil. 2013 12:30

Re: rapport d'étonnement

Message par Romance »

Bonjour, je ne sais pas si on te demande la même chose qu'à nous, mais pour les APP nous avons du décrire une situation qui nous a "étonnés" sans pour autant dénoncer quelque chose. Ça peut être un étonnement par rapport à la réaction du patient lors de ton soin, un étonnement par rapport à la mise en oeuvre d'un protocole... sur notre pratiques et non pas les pratiques d'un service ou d'un soignant en particulier !
Infirmière D.E
Avatar de l’utilisateur
Cadderly
Fidèle
Fidèle
Messages : 199
Inscription : 15 mai 2012 15:20

Re: rapport d'étonnement

Message par Cadderly »

Il n'est absolument pas question de dénoncer quoi que ce soit.

En semestre 1, on vous demande de trouver une situation qui provoque un questionnement chez vous et d'ensuite aborder un questionnement pour lequel vous apporterez des réponses, qu'il faudra argumenter sans jugement, avec des faits.

Exemple: "Untel a piqué un iono sans gants". (anonymat des lieux et des personnes bien sûr).
Situation: "je suis ESI et stagiaire dans le service X et j'ai été spectateur d'une ponction de sang veineux, un geste infirmier sur prescription médicale visant à la réalisation d'un ionogramme, examen visant à ceci et cela, parce que le patient suivait un traitement hypokaliémiant etc...". Il faut tout décrire dans les moindres détails en S1, contextualiser, dire qui était présent, décrire le lieu, tout.
Questionnement: Pourquoi untel a piqué sans gants? Quels sont les risques engendrés? Pourquoi en fait-il abstraction? Quels enseignements en retirer?
Réponses apportées: Il risquait un AES blablabla. Peut-être parce que le rythme du service impose une économie de certains gestes. Peut-être parce que du fait de son expérience, il a acquis une dextérité qui lui permet cette marge de manœuvre. Peut-être parce que pour le coup la personne était très difficile à piquer et qu'il avait besoin de bien sentir la veine en la tenant car elle roulait (je raconte des grosses conneries hein, c'est un exemple sorti de mon imagination).
Analyse: Au regard chiffres de l'institut machin publiés en 20xx, le nombre d'AES semble mettre en corrélation le risque réel de contracter un AES et la nécessité de se prémunir etc. Pour autant, ceci nous pousse à nous interroger sur le rythme du travail en service, qui peut nous conduire à prendre des libertés avec les bonnes pratiques etc...

Encore une fois c'est un exemple mais voilà en gros le cheminement du truc.
Il ne faut pas dénoncer, mais partir d'une situation, et analyser ce qui en ressort. Après, applique la méthodologie qu'exige ton IFSI.
IDE en psychiatrie
Lyloue34
Habitué
Habitué
Messages : 65
Inscription : 19 nov. 2011 10:38

Re: rapport d'étonnement

Message par Lyloue34 »

Qu'il porte le nom de rapport d'étonnement ou d'analyse de pratique, la règle n°1 de ton APP est d'être acteur/actrice de ta situation. En suivant cette règle, cela t'évite de tomber dans le jugement de valeur.
Dans ton analyse de pratique, tu juges justement TA pratique, pas celle des autres, et ne dénonces rien du coup ! :clin:
Avatar de l’utilisateur
Lenalan
Modérateur
Modérateur
Messages : 18072
Inscription : 14 juin 2012 14:29

Re: rapport d'étonnement

Message par Lenalan »

Chez nous aussi c'est comme ça, nous devons être acteur et ne nous interroger que sur notre propre pratique, pas question de dire "untel a fait comme si ou comme ça et ça m'a surprise", l'APP serait immédiatement refusée. L'exemple de Cadderly serait réfuté et l'ESI devrait refaire son APP, ils ont été très clair là-dessus.
Infirmière DE 2016 En EHPAD

Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
pepette8074
Messages : 10
Inscription : 03 avr. 2012 14:49

Re: rapport d'étonnement

Message par pepette8074 »

Cadderly a écrit :Il n'est absolument pas question de dénoncer quoi que ce soit.

En semestre 1, on vous demande de trouver une situation qui provoque un questionnement chez vous et d'ensuite aborder un questionnement pour lequel vous apporterez des réponses, qu'il faudra argumenter sans jugement, avec des faits.

Exemple: "Untel a piqué un iono sans gants". (anonymat des lieux et des personnes bien sûr).
Situation: "je suis ESI et stagiaire dans le service X et j'ai été spectateur d'une ponction de sang veineux, un geste infirmier sur prescription médicale visant à la réalisation d'un ionogramme, examen visant à ceci et cela, parce que le patient suivait un traitement hypokaliémiant etc...". Il faut tout décrire dans les moindres détails en S1, contextualiser, dire qui était présent, décrire le lieu, tout.
Questionnement: Pourquoi untel a piqué sans gants? Quels sont les risques engendrés? Pourquoi en fait-il abstraction? Quels enseignements en retirer?
Réponses apportées: Il risquait un AES blablabla. Peut-être parce que le rythme du service impose une économie de certains gestes. Peut-être parce que du fait de son expérience, il a acquis une dextérité qui lui permet cette marge de manœuvre. Peut-être parce que pour le coup la personne était très difficile à piquer et qu'il avait besoin de bien sentir la veine en la tenant car elle roulait (je raconte des grosses conneries hein, c'est un exemple sorti de mon imagination).
Analyse: Au regard chiffres de l'institut machin publiés en 20xx, le nombre d'AES semble mettre en corrélation le risque réel de contracter un AES et la nécessité de se prémunir etc. Pour autant, ceci nous pousse à nous interroger sur le rythme du travail en service, qui peut nous conduire à prendre des libertés avec les bonnes pratiques etc...

Encore une fois c'est un exemple mais voilà en gros le cheminement du truc.
Il ne faut pas dénoncer, mais partir d'une situation, et analyser ce qui en ressort. Après, applique la méthodologie qu'exige ton IFSI.


En tt k, merci de ta réponse, je comprends mieux maintenant ce que l'on me demande.
MargauxBE
Messages : 1
Inscription : 28 mars 2015 20:12

situation d'étonnement tout sujet

Message par MargauxBE »

Bonjours, quelqu'un aurait des informations sur les précautions complémentaire pour une BMR ? merci
Avatar de l’utilisateur
binoute1
Star VIP
Star VIP
Messages : 8487
Inscription : 02 juil. 2008 20:45
Localisation : pas là où je voudrais

Re: situation d'étonnement et précaution BMR

Message par binoute1 »

des précisions seraient les bienvenues si tu veux des infos ?

PCC ? PCG ?

en quelle année es-tu ? pas d'inf hygiéniste près de chez toi ? parmi les profs ? jamais entendu parler de l' ARLIN ou du CCLIn de ta région ?
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
06karim
Accro
Accro
Messages : 801
Inscription : 16 mars 2013 15:40

Re: situation d'étonnement et précaution BMR

Message par 06karim »

BMR = isolement sceptique

ensuite tout dépend du mode de contamination : contact (quelque soit la BMR) air ou gouttelette
IDE aux urgences depuis 07/16
Avatar de l’utilisateur
binoute1
Star VIP
Star VIP
Messages : 8487
Inscription : 02 juil. 2008 20:45
Localisation : pas là où je voudrais

Re: situation d'étonnement et précaution BMR

Message par binoute1 »

.... BMR = mise en place de précautions complémentaires.
On en parle plus d'isolement depuis ..... (les instances d'hygiène préférant laisser le terme aux services de psychiatrie ou de radiothérapie)
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
06karim
Accro
Accro
Messages : 801
Inscription : 16 mars 2013 15:40

Re: situation d'étonnement et précaution BMR

Message par 06karim »

http://www.sante.gouv.fr/maitrise-de-la ... iques.html
PRÉCAUTION D’ISOLEMENT

Il s’agit d’un isolement technique et géographique.

L’isolement technique est indispensable. Il vise à instituer une barrière physique autour d’un patient porteur pour éviter la dissémination des BMR. L’organisation du service doit être conçue pour faciliter l’application des mesures d’isolement technique : signalisation, équipement, organisation du travail notamment pour éviter l’interruption des soins. Pour être acceptées, les mesures d’isolement technique doivent être expliquées au patient et à son entourage.

L’isolement technique repose sur :

le lavage antiseptique (hygiénique) des mains après contact avec le patient porteur. Son observance rigoureuse après chaque contact est aussi importante que sa technique (choix du produit, durée, …). La désinfection des mains, non souillées, avec une solution hydro-alcoolique pour friction, selon des indications et des modalités clairement déterminées, constitue une alternative au lavage de mains. Elle permet une désinfection rapide des mains et augmente considérablement la compliance du personnel à la désinfection/lavage des mains. Elle prend un intérêt particulier dans certaines circonstances (ex : urgence, ruptures de soins, équipement insuffisant pour le lavage des mains…). L’installation d’au moins un lavabo équipé (distributeurs de savon liquide et de papier essuie-mains, régulièrement approvisionnés) par chambre de patient, est un pré-requis indispensable au respect du lavage des mains.
le port de gants à usage unique non stériles lors de tous les contacts particulièrement contaminants avec le patient porteur, et dans certains cas, avec son environnement immédiat. Ils doivent être ôtés dans la chambre. L’utilisation de gants ne dispense en aucun cas du lavage des mains après le contact.
le port de tablier ou surblouse lors de soins particulièrement contaminants ou exposant à un contact large avec le patient (ex : certains examens médicaux, kinésithérapie, réfection du lit, toilette…).
le port d’un masque est réservé aux soins à des patients fortement disséminateurs de SARM (plaies et brûlures étendues, infections respiratoires en réanimation) et en cas de risque de projection.
l’utilisation de matériel de soins réservé à chaque patient porteur de BMR (matériel de toilette, tensiomètre, stéthoscope, petit matériel de soin…).
la gestion rigoureuse des excréta et déchets qui doivent être gardés dans la chambre jusqu’à leur évacuation rapide selon la filière réglementaire habituelle.

Pour certaines BMR, l’environnement immédiat des patients porteurs peut être contaminé et nécessite un nettoyage et une désinfection adaptés : points d’eau pour PAR, surfaces pour ABR… (cf tableau IV).

Levée de l’isolement technique : l’isolement technique est maintenu tant que le patient reste porteur de BMR (confirmé ou suspect), c’est à dire souvent, en pratique, jusqu’à sa sortie dans les services de court séjour.

L’isolement géographique facilite considérablement l’application des mesures d’isolement technique. Il se fait en chambre individuelle ou à défaut en chambre à plusieurs lits regroupant des patients porteurs du même type de BMR. Lorsque plus de deux patients sont reconnus porteurs, ceux-ci sont regroupés, soit au sein de l’unité elle-même dans une ou plusieurs chambres formant un secteur, soit dans une unité spécifique. Le personnel médical et paramédical affecté aux patients ainsi regroupés doit si possible être distinct de celui affecté aux autres patients. Dans le cas contraire, les soins et les visites médicales sont assurées en allant du « secteur non BMR » au « secteur BMR ».
faudrait en parler au ministère de la santé alors :D :D :D
IDE aux urgences depuis 07/16
Avatar de l’utilisateur
binoute1
Star VIP
Star VIP
Messages : 8487
Inscription : 02 juil. 2008 20:45
Localisation : pas là où je voudrais

Re: situation d'étonnement et précaution BMR

Message par binoute1 »

06karim a écrit :http://www.sante.gouv.fr/maitrise-de-la ... iques.html
PRÉCAUTION D’ISOLEMENT

Il s’agit d’un isolement technique et géographique.

L’isolement technique est indispensable. Il vise à instituer une barrière physique autour d’un patient porteur pour éviter la dissémination des BMR. L’organisation du service doit être conçue pour faciliter l’application des mesures d’isolement technique : signalisation, équipement, organisation du travail notamment pour éviter l’interruption des soins. Pour être acceptées, les mesures d’isolement technique doivent être expliquées au patient et à son entourage.

L’isolement technique repose sur :

le lavage antiseptique (hygiénique) des mains après contact avec le patient porteur. Son observance rigoureuse après chaque contact est aussi importante que sa technique (choix du produit, durée, …). La désinfection des mains, non souillées, avec une solution hydro-alcoolique pour friction, selon des indications et des modalités clairement déterminées, constitue une alternative au lavage de mains. Elle permet une désinfection rapide des mains et augmente considérablement la compliance du personnel à la désinfection/lavage des mains. Elle prend un intérêt particulier dans certaines circonstances (ex : urgence, ruptures de soins, équipement insuffisant pour le lavage des mains…). L’installation d’au moins un lavabo équipé (distributeurs de savon liquide et de papier essuie-mains, régulièrement approvisionnés) par chambre de patient, est un pré-requis indispensable au respect du lavage des mains.
le port de gants à usage unique non stériles lors de tous les contacts particulièrement contaminants avec le patient porteur, et dans certains cas, avec son environnement immédiat. Ils doivent être ôtés dans la chambre. L’utilisation de gants ne dispense en aucun cas du lavage des mains après le contact.
le port de tablier ou surblouse lors de soins particulièrement contaminants ou exposant à un contact large avec le patient (ex : certains examens médicaux, kinésithérapie, réfection du lit, toilette…).
le port d’un masque est réservé aux soins à des patients fortement disséminateurs de SARM (plaies et brûlures étendues, infections respiratoires en réanimation) et en cas de risque de projection.
l’utilisation de matériel de soins réservé à chaque patient porteur de BMR (matériel de toilette, tensiomètre, stéthoscope, petit matériel de soin…).
la gestion rigoureuse des excréta et déchets qui doivent être gardés dans la chambre jusqu’à leur évacuation rapide selon la filière réglementaire habituelle.

Pour certaines BMR, l’environnement immédiat des patients porteurs peut être contaminé et nécessite un nettoyage et une désinfection adaptés : points d’eau pour PAR, surfaces pour ABR… (cf tableau IV).

Levée de l’isolement technique : l’isolement technique est maintenu tant que le patient reste porteur de BMR (confirmé ou suspect), c’est à dire souvent, en pratique, jusqu’à sa sortie dans les services de court séjour.

L’isolement géographique facilite considérablement l’application des mesures d’isolement technique. Il se fait en chambre individuelle ou à défaut en chambre à plusieurs lits regroupant des patients porteurs du même type de BMR. Lorsque plus de deux patients sont reconnus porteurs, ceux-ci sont regroupés, soit au sein de l’unité elle-même dans une ou plusieurs chambres formant un secteur, soit dans une unité spécifique. Le personnel médical et paramédical affecté aux patients ainsi regroupés doit si possible être distinct de celui affecté aux autres patients. Dans le cas contraire, les soins et les visites médicales sont assurées en allant du « secteur non BMR » au « secteur BMR ».
faudrait en parler au ministère de la santé alors :D :D :D
surement ! parce que qd dans ce document on évoque le lavage hygiénique / antiseptique, ça laisse rêveur...
d'autant plus que ce doc n'est pas daté
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
Répondre