Choquée par étudiante AS

[alhesia]

La différence entre l enseignement de l Ifsi et la réalité du terrain est parfois très grande. Toutefois, les conditions de travail difficiles ne doivent pas être un rempart pour tout laisser passer . Après , comme tout le monde, on a des jours avec et des jours sans, des périodes de stress ou de découragement . Il n y a pas de recette miracle. Personnellement quand je ressens les difficultés d une as avec un patient je préfère en parler en équipe , avec la cadre et permettre a l as de passer le relais quelques temps.
Mais il ne faut pas se voiler la face, ça nous arrivera à tous d avoir envie de souffler, et en avoir conscience c est aussi savoir se mettre des limites. Il y a aussi les patients difficiles qui cherchent le conflit, à nous d extérioriser cela en équipe afin d accepter parfois l inacceptable (insultes par exemple).
J essaie aussi de me mettre à la place du patient et parfois cette place n est pas évidente non plus... En revanche il me semble essentiel de dire les choses quand elles nous choquent, on peut adopter un comportement inapproprié sans même sans rendre compte, au fil du temps, de la routine et de l usure aussi. Un rappel a l ordre peut permettre a la personne de reprendre le train en marche dans le bon sens, la juger ne sert à rien, essayer de la comprendre, rechercher les raisons de son comportement peut apporter des solutions. Enfin... Tout cela ce n est que mon avis....

[Crispett]

Et toi tu vis dans quel monde? Tu penses que parce qu'on est étudiant nous ne savons ce que c'est que de soigner? Pour ton information j'étais AS avant d'être ESI, donc ne me parle pas pour ne rien dire, parce que je connais très bien le terrain, et je le redis et redirais encore 50000 fois, la patience est une vertu que beaucoup de soi disant soignant n'ont pas.
ça me fait bien rire les personnes comme toi qui pensent qu'ils sont mieux que les ESI, à croire que eux mêmes sont devenu infirmiers d'un coup de baguette magique sans passer par les études....Alala la grosse tête heureusement que tout le monde n'est pas comme ça. Parce que à te lire, on pourrait croire que dès qu'on est diplômé on devient aigris et impatient.

2h en IFSI, tu es sûr de ça? Tu as bien lu le référentiel ou as-tu suivi la formation à la nouvelle réforme? Ou peut-être as-tu suivi les cours avec nous?
Non parce que c'est bien jolie de dire des choses mais se serait encore mieux de dire des choses sans inventer. Parce que moi ESI de la nouvelle réforme et par conséquent vivant au quotidien les différents cours, j'ai plutôt assister à 22h de cours pratique de relation d'aide, combiner à 4h de cours théoriques, et terminer par une mise en situation noter. C'est suffisant comme formation pour toi?

Ah ça me fait bien marrer ! Y'a pas à dire ; c'est beau, c'est frais tous ces idéaux !
Malheureusement je pense que plus d'un/une déchanteront bien vite devant les réalités du boulot... Je ne cautionne évidemment pas l'attitude de cette AS mais voilà c'est une situation rapportée, il nous manque donc quelques infos pour tout analyser... Et non qu'on se le dise, la relation d'aide ne s'apprend pas en cours et même si tu as eu tes 26h de formation na ! C'est sur le terrain que ça se passe et c'est surtout avec l'expérience qu'on progresse...

Moi je comprend pas comment on peut se lever le matin pour aller bosser en étant fatigué, en n'ayant pas dans l'esprit que seul le bien être du résident compte. Cette pauvre dame ne demandait qu'un peu de temps. 30 min c'est quoi ? Et quand bien même que les autres demandent aussi une heure chacun et ben je pense vraiment qu'à ce moment là, la notion d'heures supplémentaire ne devrait même pas exister.
On fait ce métier pour les autres.

N'est pas soignant qui veut.

Et alors là, c'est le summum, je me bidonne carrément !
D'accord avec Wucan, ce n'est vraiment pas comme ça que nos conditions de travail évolueront ! Réfléchissez bon sang...

[loulic]

Mais c'est tout réfléchi, et d'ailleurs c'est ce que la direction des soins de mon établissement va proposer : les soignants qui se feront remarquer par leur abnégation et leur patience auront le droit d'arborer un discret galon de couleur pourpre cousu à leur manche. Ces soignants seront proposés par leurs cadres de proximité pour cette distinction.

Ainsi ils se démarqueront de tous les autres qui ne font pas bien leur travail et qui ne consacrent pas assez de temps à leur sacerdoce.

C'est pas grand chose bien sûr, mais au moins ça permet de se sentir valorisé et de se démarquer un peu du lot commun qui ne mérite pas vraiment le nom de soignant.

Par contre je ne sais pas encore comment on va distinguer tous les amputés du second degrés.

[AmThLi]

Et comme le savent les personnes qui font des études supérieures, un concept n'a rien à voir avec la réalité ! En étant fondé sur la notion de neutralité bienveillante, ce concept en soit ne donne aucune chance à celui qui l'applique d'aider véritablement la personne ! L'aide et le soutien demandent un engagement personnel et il faut parfois même bousculer le patient dans ses idées préconçues et ses mécanismes psychiques pour provoquer le changement qui fera qu'il sortira de son marasme.
La notion de neutralité bienveillante est une ineptie[...]
Alors, à tous et toutes, vous qui écrivez de si belle choses, je vous invite à vous plonger dans des bouquins de psycho, de psychanalyse

Pas de bol, j'ai fait des études supérieures et justement un concept n'a pas "rien à voir" avec la réalité.

Quant à la neutralité bienveillante je trouve croustillant que tu la qualitife d'ineptie pour ensuite renvoyer à la lecture de bouquins de psychanalyse puisque c'est un des piliers de la technique psychanalytique freudienne.

[Anonyme00]

Mais c'est tout réfléchi, et d'ailleurs c'est ce que la direction des soins de mon établissement va proposer : les soignants qui se feront remarquer par leur abnégation et leur patience auront le droit d'arborer un discret galon de couleur pourpre cousu à leur manche. Ces soignants seront proposés par leurs cadres de proximité pour cette distinction.

Ainsi ils se démarqueront de tous les autres qui ne font pas bien leur travail et qui ne consacrent pas assez de temps à leur sacerdoce.

C'est pas grand chose bien sûr, mais au moins ça permet de se sentir valorisé et de se démarquer un peu du lot commun qui ne mérite pas vraiment le nom de soignant.

Par contre je ne sais pas encore comment on va distinguer tous les amputés du second degrés.

C'est de l'ironie j'espère ? de l'humour noir ? (enfin j'espère )

PS : passer tous vos discours, je trouve l'attitude le l'AS choquante, plus dans ses propos, dans son attitude (soufflements), que dans son analyse de la situation (tout le monde peut se tromper). Mais, c'est surement une erreur de passage et je pense qu'il aurait été intéressant d'en parler avec elle, en tant qu'étudiante, plutôt qu'elle risque de se faire "casser" si elle réitère ce comportement.

[Anonyme222222]

C'est de l'ironie j'espère ? de l'humour noir ? (enfin j'espère )

Je ne crois pas

[loulic]

Pourquoi est ce que ce serait de l'ironie ? Moi je trouve ça bien.

Je suis assez impressionné par deux trucs : 1) ici comme ailleurs personne ne lit les petits caractères 2) plus c'est gros plus ça passe, les lecteurs ont tellement peu de recul qu'on peut faire croire n'importe quelle connerie pour peu qu'on ai l'air un tant soit peu sérieux 3) le second degré est un truc qui semble distribué avec semble t'il beaucoup de parcimonie

[Creol]

J'aime bien lire les gens hyper motivé pour le bien être du patient. J'arrive pas à les comprendre, mais j'admire ce discours surtout qu'ils se fatiguent avant moi et que les plus grands bienveilleurs avec qui j'ai pu bosser se sont mis en burn out tout seul et sont partis au bout de quelques mois, non sans faire un belle sortie théâtrale.
C'était mon hors sujet du soir.

Vilaine l'étudiante AS, Vilaine
C po bien.

[delphineb]

Si, je les ai lu loulic... mais il faut avoir une bonne vision pour cela

[sniper76800]

Ou bien savoir utiliser la touche ctrl avec la molette de la souris pour régler le zoom

[M22974]

Voilà, je suis choqué par l'attitude de l'étudiante AS qui est en stage avec moi.
Nous avons aidé une résidente qui a une fracture du bassin à s'installer pour la nuit, je demande à la femme si elle veut aller sur le mautauban avant de dormir, et avant qu'elle me réponde l'AS dit non mais c'est bon elle a déjà fais tout à l'heure ! La résidente me répond "oui, j'aimerai aller aux toilettes"
L'AS lui répond "heureusement qu'on en a pas 15 comme vous Mme X"
On l'a donc aidé à aller sur le mautauban puis on l'a aidé à se coucher mais l'AS n'a pas arrêter de souffler pour bien faire comprendre à la résidente qu'elle était "soulante"...
Est ce que ça vous est déjà arriver? Qu'avez vous fais? Car je n'ai pas su quoi dire!
En tant que stagiaire c'est très compliqué...

Je serais brutalement dépendante dans tous les actes de la vie courante, je me serais sentie très mal d'entendre cette réflexion de l'aide soignante. Pour moi, elle est inadmissible. Moi aussi, je suis choquée, et pourtant j'ai 32 ans de métier. Mais je ne me ferai jamais à ce type de réflexions que j'entends régulièrement.
Ok, ok, le métier est difficile, etc, etc. Mais cela permettrait ce genre de réflexion agressive à un patient ??.
Je suis aussi choquée par les réponses à ce message. Dégoûtée.